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Heute — 12. Oktober 2025Haupt-Feeds

Blocage politique en France : la responsabilité de Macron

12. Oktober 2025 um 10:14

La France a un nouveau Premier ministre, dans l’attente d’un nouveau gouvernement… mais pour combien de temps ? L’instabilité gouvernementale née de l’absence de majorité parlementaire est source de blocage de toute volonté de prise de décision majeure. Une situation non sans risque pour l’économie française, c’est pourquoi les marchés financiers scrutent l’évolution de la situation politique et institutionnelle de la seconde économie de l’Union européenne.

 

Au-delà de la fragmentation des forces politiques présentes à l’Assemblée nationale, l’instabilité est d’abord liée aux décisions difficilement compréhensibles du président Macron qui continue d’exercer le pouvoir de manière solitaire et déconnectée, alors même qu’il se trouve plus que jamais minoritaire dans le pays. La perspective d’une démission suivie d’une arrivée au pouvoir de l’extrême droite de Le Pen se précise.

 

Une vision hyper-présidentialiste du pouvoir

 

En entrant de plain-pied dans la vie politique, Emmanuel Macron avait fait du « renouveau démocratique » un axe essentiel de son discours. Or, depuis son élection à l’Elysée, il a incarné une conception verticale, pyramidale et brutale de l’exercice du pouvoir sur fond de personnalisation du pouvoir. Il conçoit le pouvoir comme fondamentalement concentré dans les murs du Palais présidentiel.

 

Mais cette sorte d’hyper-présidentialisme qu’il incarne se trouve plus que jamais déconnectée de la nouvelle donne politique caractérisée par l’affaiblissement de son autorité et de sa légitimité.

 

La dissolution de l’Assemblée nationale et l’absence de majorité parlementaire en sa faveur ont créé du brouillard et de la défiance citoyenne, sur fond de vide politique et d’absence de cap. Une réalité implacable à laquelle il ne semble pas réussir à s’adapter, comme s’il était lui-même déconnecté du réel, habité d’un sentiment de déni qui l’empêche de faire des compromis. Une déconnexion prolongée qui se vérifie aussi dans sa représentation de l’économie.

 

Une adhésion à une théorie économique fictive

 

La crise politique en France s’est cristallisée ces dernières semaines autour de la proposition de l’opposition de gauche autour d’une « taxe Zucman », du nom de l’économiste en faveur d’un impôt plancher de 2 % sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros (moins de 2 000 foyers fiscaux en France). Une proposition rejetée par le clan présidentiel, qui continue à donner l’impression d’être le protecteur zélé d’une minorité oligarchique, dans un pays fracturé par les inégalités sociales et l’injustice fiscale.

 

Mis sous pression, politiquement affaibli, E. Macron et ses derniers soutiens demeurent malgré tout attachés à la pseudo-« théorie du ruissellement », suivant laquelle il convient de limiter l’imposition et les taxes sur les personnes (physiques et morales) les plus riches pour stimuler un investissement source de croissance économique et donc d’emploi. Une conviction qui s’est traduite en particulier par des mesures fiscales privilégiant les plus riches (suppression de « l’impôt sur la fortune » et mise en place de la « flat tax » afin d’encourager une augmentation des dividendes versés par les entreprises).

 

Un faux barrage à l’extrême-droite

 

Enfin, depuis 2017, E. Macron s’était présenté comme le barrage ultime à l’extrême-droite. Il s’avère aujourd’hui comme l’une des sources d’accélération de sa montée en puissance. Non seulement le Rassemblement national de Marine Le Pen est le premier groupe parlementaire à l’Assemblée nationale, mais il est plus que jamais favori pour la prochaine élection présidentielle. Celle-ci symboliserait l’échec absolu de l’aventure politique d’E. Macron qui aura été guidée par son propre aveuglement…

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Gestern — 11. Oktober 2025Haupt-Feeds

France en plein chaos politique : Lecornu sauve Matignon, pour combien de temps ?

Von: hechmi
11. Oktober 2025 um 13:34

France GouvernementQuatre jours après sa démission, Sébastien Lecornu est reconduit à Matignon. L’Élysée mise sur la « continuité » pour arracher un budget 2026 dès lundi 13 octobre. Les oppositions promettent une censure immédiate. Le pays reste en impasse parlementaire.

Vendredi 10 octobre — Re-nomination surprise en soirée

À la suite d’une série d’entretiens à l’Élysée, Emmanuel Macron reconduit Sébastien Lecornu comme Premier ministre. L’annonce tombe en fin de journée ; Lecornu dit accepter «par devoir » et promet de livrer un budget d’ici la fin de l’année. Les premières réactions fusent : le RN parle de « mauvaise plaisanterie », la gauche refuse tout « chèque en blanc».

Samedi 11 octobre — Pression immédiate avant le budget

À l’aube, Lecornu entame son second passage à Matignon « sous un nuage d’incertitudes ». Il doit constituer en urgence une équipe (Finances, Budget, Sécu) et présenter lundi le projet de loi de finances 2026 en Conseil puis au Parlement. Son premier passage n’aura duré que 27 jours, un record de brièveté sous la Ve République.

Conditions et lignes rouges

Pour rallier des voix, la piste d’un débat parlementaire sur la réforme des retraites 2023 est remise à l’agenda ; les socialistes réclament aussi un impôt « milliardaires ». Lecornu promet un cabinet de « renouvellement et diversité » et demande aux entrants de renoncer à toute ambition présidentielle 2027. Rien n’est tranché sur les demandes de la gauche ; la droite demeure sceptique.

Rapport de forces

RN, LFI et alliés annoncent vouloir censurer le prochain gouvernement ; le PS laisse planer son choix tactique. Dans la majorité, des réserves émergent. Le pari de l’Élysée : trouver une majorité de circonstance pour éviter à la fois dissolution et blocage budgétaire.

Chronique d’une bataille parlementaire sous haute tension.

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France : Pourquoi Emmanuel Macron a-t-il reconduit Sébastien Lecornu à Matignon ?

11. Oktober 2025 um 12:46

Le président français Emmanuel Macron a annoncé vendredi la reconduction de Sébastien Lecornu au poste de Premier ministre, quelques jours après la démission surprise de ce dernier, a indiqué l’Élysée dans un communiqué officiel.

Lecornu avait été nommé début septembre et avait remis sa démission lundi, estimant que « les conditions n’étaient plus réunies » pour mener sa mission à Matignon. Sa démission avait déclenché une semaine de négociations intenses avec les forces politiques, visant à former un gouvernement capable de faire adopter le budget dans les délais légaux.

Négociations et tensions politiques

Durant cette semaine, Lecornu a tenté de trouver un compromis entre les différentes forces parlementaires. Emmanuel Macron a convoqué dans l’après-midi les dirigeants de partis et les présidents de groupes à l’Assemblée nationale, à l’exception du Rassemblement national (RN) et de La France insoumise (LFI).

Malgré ces efforts, les socialistes et les écologistes n’ont pas été convaincus par le compromis proposé, réclamant un Premier ministre issu de leurs rangs. Ces partis ont même menacé le prochain gouvernement de censure, renforçant la pression sur l’exécutif.

Objectif : adoption du budget

Le choix de Macron de reconduire Lecornu s’inscrit dans la volonté d’assurer la continuité du travail gouvernemental et de sécuriser l’adoption du budget national. L’exécutif cherche à éviter une crise institutionnelle à l’approche de l’examen du texte budgétaire, dont le calendrier est strict.

La reconduction de Lecornu marque un signal clair : Emmanuel Macron privilégie la stabilité et la continuité administrative malgré les tensions politiques. Le Premier ministre devra désormais naviguer entre concessions et fermeté pour convaincre les différentes forces de l’Assemblée et mener à bien sa mission budgétaire.

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Mondial 2026 : classement et résultats du groupe D après France – Azerbaïdjan et Islande – Ukraine

Von: Raja
11. Oktober 2025 um 11:53
Mondial 2026 : classement et résultats du groupe D après France – Azerbaïdjan et Islande – Ukraine

Point du Groupe D des qualifications de la zone Europe pour la Coupe du monde 2026, à l’issue des matches joués vendredi: Vendredi 10 octobre France – Azerbaïdjan 3 – 0 Islande – Ukraine 3 – 5 Classement: Pts J G N P Bp Bc Dif 1. France 9 3 3 0 0 7 1 […]

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Espace Schengen : le nouveau système européen d’entrée/sortie expliqué aux Tunisiens

11. Oktober 2025 um 11:58

Dans un communiqué rendu public vendredi 10 octobre, l’ambassade de France en Tunisie annonce l’entrée en vigueur progressive du nouveau système européen d’entrée/sortie (EES) à partir du 12 octobre 2025.

Ce dispositif, mis en place par l’Union européenne, modernise les contrôles aux frontières extérieures de l’espace Schengen. Il vise à les rendre plus rapides, sécurisés et automatisés pour les voyageurs issus de pays tiers (non membres de l’UE ni de l’espace Schengen).

Le système EES remplacera le tamponnage manuel des passeports par un enregistrement électronique automatisé. À chaque passage aux frontières, les données liées à l’entrée ou à la sortie (date, lieu, durée de séjour autorisée) seront enregistrées dans une base de données européenne sécurisée.

Cette mesure concerne notamment les séjours de courte durée (jusqu’à 90 jours sur 180), et permettra de mieux détecter les dépassements de séjour, de prévenir les fraudes à l’identité et de faciliter les contrôles pour les voyageurs fréquents.

L’ambassade précise qu’aucune démarche préalable n’est requise de la part des voyageurs : les informations seront collectées automatiquement lors du passage aux frontières.

Ce changement s’inscrit dans une stratégie plus large de modernisation de la gestion des frontières extérieures de l’UE, et précède la mise en place, prévue en 2026, du système ETIAS (autorisation électronique de voyage pour les ressortissants dispensés de visa).

Pour les citoyens tunisiens, le système EES ne modifie pas les conditions d’obtention du visa Schengen, mais change les procédures de contrôle à l’arrivée et au départ.

Les voyageurs sont invités à consulter les sources officielles, notamment le site européen dédié :
https://travel-europe.europa.eu/fr/ees/ltr

L’ambassade souligne enfin que cette réforme vise à simplifier les déplacements tout en renforçant la sécurité, dans le respect des normes européennes de protection des données personnelles.

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L’ambassade de France en Tunisie explique ce qui change pour les voyageurs à partir du 12 octobre

Von: La Presse
11. Oktober 2025 um 09:10
L’ambassade de France en Tunisie a rappelé, dans un communiqué publié vendredi soir 10 octobre 2025 sur sa page officielle Facebook, la mise en œuvre progressive à partir du 12 octobre 2025 du système européen d’entrée/sortie (EES), un dispositif numérique qui transformera les modalités de passage aux frontières extérieures de l’espace Schengen. Ce nouveau système …

Source

Macron reconduit Lecornu, ou le risque d’un blocage de la France

11. Oktober 2025 um 08:05

Emmanuel Macron a (re)nommé, dans la soirée de vendredi 10 octobre 2025, Sébastien Lecornu au poste de Premier ministre. Cette reconduction, après une démission au début de la semaine, porte l’espoir du président français que l’ex-ministre des Armées pourra obtenir suffisamment de soutien d’un Parlement profondément divisé pour faire adopter le budget de 2026.

 

Cependant, cette reconduction risque de raviver la colère de certains adversaires politiques de Macron (RN et LFI), qui estiment que la meilleure façon de sortir de la plus grave crise politique que le pays ait connue depuis des décennies était des élections législatives anticipées, voire sa démission.

 

Lire aussi: France – Premier gouvernement Lecornu : on prend (presque) les mêmes et on recommence

 

La tâche immédiate de Lecornu sera de présenter un budget à l’Assemblée nationale, et ce, dès lundi 13 octobre. Un nouvel effondrement du gouvernement augmenterait la probabilité que Macron convoque des élections anticipées, un scénario qui profiterait le plus aux extrêmes (droite et gauche).

 

Le prix est de 0,2% du PIB

La tourmente politique en France, qui a entamé la croissance et inquiété les marchés financiers, a été largement déclenchée par la décision de Macron l’année dernière de dissoudre l’Assemblée nationale et, par ricochet, de convoquer des élections législatives, un pari qui a donné un Parlement sans majorité, divisé entre trois blocs idéologiquement opposés.

 

La volonté du pays d’assainir ses finances, nécessitant des coupes budgétaires ou des hausses d’impôts sur lesquelles aucun parti ne peut s’entendre, n’a fait qu’aggraver le malaise. De même, les manœuvres des leaders politiques cherchant à succéder à Macron à l’élection présidentielle de 2027 ont fait que les calculs politiciens s’imposent.

 

Si l’Assemblée nationale ne parvient pas à trouver un terrain d’entente sur un budget dans le délai imparti, une législation d’urgence pourrait être nécessaire pour faire fonctionner le pays l’année prochaine sur la base du budget 2025.

 

La Banque de France a estimé que l’incertitude politique actuelle coûterait 0,2% de PIB à l’économie.

 

Un technocrate pour sauver le pays ?

Au cœur des récentes négociations budgétaires figuraient la volonté de la gauche d’abroger la réforme des retraites de 2023 de Macron – qui a relevé l’âge de la retraite -, et de taxer plus lourdement les riches. Ces demandes ont été difficiles à concilier avec celles des conservateurs, dont Macron a également besoin pour faire adopter un budget.

 

Macron a proposé aux partis politiques de reporter d’un an, à 2028, le relèvement de l’âge de la retraite à 64 ans. La concession a été qualifiée d’insuffisante.

 

Selon plusieurs sources, la solution serait un gouvernement de technocrates, sans ambitions présidentielles. Mais bien que, sur le papier, un tel gouvernement puisse cocher de nombreuses cases, il existe une raison essentielle pour laquelle cela a peu de chances de fonctionner en France : l’opinion publique.

 

Les Français sont connus pour être profondément, et parfois passionnément, politiques. Et avec les décisions difficiles à prendre pour faire adopter le budget 2026 et ramener le déficit du pays à environ 3% du PIB, il s’agit peut-être de l’un des moments les plus politiques que le pays ait connus ces dernières années.

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France : Sébastien Lecornu renommé Premier ministre et déjà menacé

11. Oktober 2025 um 08:51

A peine reconduit par Emmanuel Macron, Sébastien Lecornu retrouve le fauteuil de Premier ministre dans un climat explosif. Les principales forces d’opposition, de la gauche au Rassemblement national, brandissent déjà la menace d’une motion de censure, laissant planer le spectre d’un nouveau bras de fer parlementaire.

Moins d’une semaine après sa démission, le chef du gouvernement a été rappelé à Matignon pour tenter de remettre en marche une majorité introuvable. Emmanuel Macron, confronté à l’urgence budgétaire et à l’absence d’alternative crédible, a fait le choix de la continuité – au risque de relancer la crise plutôt que de la résoudre.

Mais ce retour express ne convainc pas. À l’Assemblée nationale, la défiance demeure intacte : les oppositions dénoncent un “recyclage politique” et un exécutif qui refuse de tirer les leçons de son échec.

La censure plane déjà

Le Parti socialiste a confirmé qu’il déposerait une motion si le gouvernement ne changeait pas de cap sur les priorités sociales et économiques. Du côté du Rassemblement national, le ton est tout aussi ferme : le parti de Marine Le Pen estime qu’“aucune confiance n’est possible” envers un exécutif qui “persiste à ignorer le vote des Français”.

Dans ce contexte, la présentation de la déclaration de politique générale s’annonce périlleuse. Lecornu pourrait devoir défendre son programme sous la menace immédiate d’un vote de défiance, avant même d’avoir eu le temps d’agir.

Un pari à haut risque pour l’exécutif

En maintenant Lecornu, Emmanuel Macron mise sur la stabilité et l’expérience. Mais ce choix traduit aussi l’impasse politique dans laquelle se trouve l’Élysée : un Premier ministre reconduit faute de mieux, une majorité introuvable, et un Parlement prêt à en découdre.

À Matignon, le second mandat de Lecornu commence donc sous tension maximale. La moindre erreur pourrait précipiter un nouveau choc politique — et rouvrir la voie à une dissolution anticipée.

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France | Quatre jours après sa démission, Lecornu reconduit au poste de Premier ministre

Von: Yusra NY
10. Oktober 2025 um 21:50

Le président français, Emmanuel Macron a décidé, ce vendredi 10 octobre, de reconduire le Premier ministre sortant Sébastien Lecornu, et ce, quatre jours après sa démission.

« Le président de la République a nommé M. Sébastien Lecornu Premier ministre, et l’a chargé de former un gouvernement », a indiqué l’Élysée ce soir.

De son côté, Sébastien Lecornu dit « accepter par devoir » sa reconduction à Matignon

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Equip Auto 2025 : trois entreprises tunisiennes exposent leurs innovations à Paris

07. Oktober 2025 um 16:41

Trois entreprises tunisiennes spécialisées dans la fabrication de composants automobiles participeront au Salon international des professionnels de l’automobile de Paris (Equip Auto), qui se tiendra du 14 au 18 octobre 2025. La Tunisie y disposera d’un pavillon national organisé par la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-française (CCITF), la Tunisian Automotive Association (TAA) et l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA).

Selon la CCITF, ces entreprises, évoluent dans les domaines des batteries hautes performances, des solutions métallurgiques innovantes et de la production de pièces plastiques de haute qualité, visent à valoriser l’excellence industrielle tunisienne et à nouer des partenariats internationaux à haute valeur ajoutée.

Le secteur automobile tunisien, deuxième en Afrique en matière de fabrication de composants et d’équipements, représente 4 % du PIB national, rassemble environ 300 entreprises, emploie plus de 120 mille personnes et a exporté pour plus de 2,2 milliards d’euros à fin 2024, selon le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie.

La CCITF a réaffirmé son soutien aux entreprises tunisiennes dans leur stratégie d’internationalisation, soulignant l’importance de leur présence sur des plateformes mondiales comme le salon de Paris pour renforcer leur compétitivité et leur visibilité à l’échelle internationale.

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Crise politique en France : ou crise de régime !

07. Oktober 2025 um 14:49

« Beaucoup s’accordent à dire que Macron est directement responsable du chaos politique. Mais son départ ou la dissolution de l’Assemblée nationale ne changerait guère la crise politique dans laquelle se trouve la France ». C’est ce qu’estime le journal danois Politiken.

Décryptage d’une crise politique annonciatrice d’une Vème République qui vacille sur ses pieds.

Le général de Gaule doit se retourner dans sa tombe. Instaurée en 1958 par l’homme du 18 juin, la Vème République avait pour principal objectif de renforcer le pouvoir exécutif et la stabilité du gouvernement. Répondant ainsi aux instabilités politiques de la IVe République et au contexte de la guerre d’Algérie. Or, la crise politique, qui secoue actuellement la France, marque aux yeux des observateurs en France et ailleurs un inquiétant retour à un passé récent caractérisé par : un régime parlementaire déséquilibré; l’absence d’une majorité présidentielle; et la fragmentation du pouvoir législatif dominé par des coalitions fragiles et mouvantes.

Une journée folle

En effet, la démission surprise de Sébastien Lecornu, nommé à Matignon il y a à peine 27 jours, en est la parfaite illustration. Face aux menaces de censure de LFI et du RN et à la dérobade du LR, le Premier ministre le plus éphémère de la Ve République,  a remis— 15 heures après avoir présenté son gouvernement- sa démission au président de la République, hier lundi 6 octobre, qui l’a acceptée.

Coup de théâtre : Emmanuel Macron lui confie de nouveau la mission de mener « d’ici mercredi soir d’ultimes négociations afin de définir une plateforme d’action et de stabilité pour le pays ». Du jamais vu sous les ors de la Vème République !

Entre temps, le locataire du palais de l’Elysée s’est dit prêt lundi à « prendre ses responsabilités » en cas de nouvel échec de Sébastien Lecornu. Par ce message, le président lance un dernier ultimatum à l’ensemble de la classe politique, en brandissant l’épée de Damoclès d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale.

Des choix cornéliens

Alors, quelle sera la marge de manœuvre du président de la République face aux élus de l’opposition qui appellent à une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale et aux voix qui exigent sa démission ? Il devra trancher entre cinq scénarios.

La démission. Si cette option spectaculaire se produisait, ce qui et fort improbable, Macron ayant toujours exclu un départ précipité avant l’échéance de son mandat en 2027. Dans ce cas, l’article 7 de la Constitution prévoit que le Conseil constitutionnel constate la vacance et que le président du Sénat soit nommé par intérim en attendant la tenue d’une élection présidentielle anticipée qui doit être organisée dans un délai de 20 à 50 jours.

Autre option : le chef de l’Etat convoque des élections législatives anticipées après la dissolution de l’Assemblée nationale; le délai de douze mois imposés entre deux dissolutions prévu par l’article 12 de la Constitution étant terminé. Une option qui convient notamment au Rassemblement national.

D’ailleurs, après la démission du Premier ministre, Marine Le Pen et Jordan Bardella ont en effet appelé Emmanuel Macron à la démission. « Nous sommes au bout du chemin. Il n’y en aura pas plus le lendemain. […] On est au bout de la blague, la farce a assez duré », a assuré Marine Le Pen.

A moins que le président de la République nomme tout simplement un nouveau chef de gouvernement, qui serait son huitième Premier ministre depuis 2017. Comme Sébastien Lecornu refuse catégoriquement d’être reconduit à son poste même s’il réussissait à former un nouveau gouvernement, il ne lui reste plus qu’à se tourner vers un autre nom, à gauche, à droite ou au centre, avec le risque d’une nouvelle motion de censure et un nouveau plongeon dans le vide.

Reste la possibilité de nommer un gouvernement technique ; soit  une équipe ministérielle apolitique de transition, qui sera chargée  de faire passer le budget et de gérer les urgences du pays.

Et pourquoi pas un gouvernement d’union combiné par plusieurs personnalités de sensibilité politique affiliées au centre, à droite ou encore à la gauche plurielle, à l’exception de la France insoumise ? Cela pourrait limiter les risques de motion de censure, mais c’est presque une mission impossible en raison des calculs politicards des uns et des autres. D’ailleurs, le Premier ministre démissionnaire, Sébastien Lecornu, en rêvait. Avant de tomber des nues.

 « Une malédiction de 2ème mandat » en France

Au final, la crise politique française actuelle est « une malédiction de 2ème mandat », analyse un fin politologue, ancien enseignant à Sciences Po Toulouse. Cette situation, poursuit-il, est « déterminée par l’absence de majorité à l’Assemblée Nationale et par l’absence de volonté des forces politiques de trouver un accord fût-il a minima pour permettre à la France de fonctionner ». Tout a été dit.

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Le spread obligataire français atteint un pic inédit depuis 10 mois

07. Oktober 2025 um 11:58

La prime exigée par les investisseurs pour détenir des obligations françaises par rapport à celles allemandes a atteint, lundi 6 octobre, son plus haut niveau en 10 mois. Et ce, après l’annonce du nouveau gouvernement en France, et 14 heures après la démission du Premier ministre.

Le rendement des obligations à 10 ans a augmenté de neuf points de base (pb) à 3,6 %, poussant la prime de risque au-dessus de 98 pb. Soit le niveau le plus élevé depuis décembre 2024 et proche du plus haut de 13 ans de 90 pb atteint à la fin de l’année dernière.

A cet égard, relevons que Sébastien Lecornu a démissionné de son poste de Premier ministre dans la matinée du lundi 6 octobre, près de 14 heures après l’annonce de son nouveau gouvernement.

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France, votre sort nous intéresse

07. Oktober 2025 um 11:27

C’est curieux ce qui se passe dans notre opinion publique. Alors que la majorité des citoyens tunisiens ici sur le territoire national, et partout ailleurs, se focalise sur le déroulement heure par heure, de ce qui se passe à Gaza et au Moyen-Orient en général, que nos jeunes manifestent de diverses manières leur soutien et leur en engagement en faveur des deux millions de palestiniens de Gaza; ils donnent l’impression de n’attacher aucune espèce d’importance au sort de nos 1 200 000 Tunisiens de France dont huit cent mille Franco-tunisiens, selon les dernières statistiques livrées par une institution française, sans compter les sans-papiers.

Ce qui se passe en France— notamment la crise politique majeure en plus de la grave crise économique, puisque la dette de ce pays s’envole à un niveau jamais atteint, et la grave crise sociale qui se traduit par une baisse notable du pouvoir d’achat— devrait logiquement nous interpeler puisqu’il n’existe pas une seule famille tunisienne qui n’a pas un parent résidant dans l’Hexagone. Rappelons toujours que plus de 1/12 du peuple tunisien vit en France, souvent depuis des décennies, et que plus de 40 % des apports de nos compatriotes résidant à l’étranger proviennent du fruit du labeur de cette partie du peuple tunisien. Cette année, cet apport a augmenté de 8 % comme le tourisme. Et nous allons dépasser certainement sept milliards de dinars d’ici fin décembre. Ce qui participe à peu près au payement d’au moins la moitié de notre dette annuelle.

Lire aussi

L’équation politique interne française

Les huit cent mille Franco-tunisiens deviennent un enjeu électoral de taille dans ce pays, étant donné que la grande ligne de clivage politique tourne autour de la politique à avoir à l’égard de l’immigration et pas seulement illégale.

La montée de l’extrême droite en France, et en Europe en général, est le fruit d’un discours de haine raciste et xénophobe contre les arabes et les musulmans. Et la politique des gouvernements en général du centre est le résultat de cet acharnement contre ces immigrés, dont la plupart sont français désormais. Mais sur lesquels pèse l’épée de Damoclès en cas de victoire électorale du parti de l’extrême droite, le Rassemblement National dont le programme prévoit même le retrait de la nationalité. Sans parler de la privation des droits sociaux et autre mesures discriminatoires.

Ce sont les boucs émissaires d’une crise économique dont ils ne sont nullement responsables. Surtout que pendant la période faste, ils étaient les principaux bâtisseurs de la France, qui était à genoux après la Seconde Guerre mondiale. Comme leurs parents et grands parents qui étaient obligés de se battre pour l’empire qui colonisait leur pays. Plus de 80 000 Tunisiens sont morts dans ces guerres coloniales et injustes. C’est plus qu’un droit du sang dont ils doivent bénéficier, car le sang de leurs pères et grands pères a été versé pour les intérêts de ce pays.

L’invocation du passé n’est pas un simple plaisir intellectuel. Mais bien un rappel pour ceux qui l’ignorent, que la France a toujours une dette envers nos peuples maghrébins et que les Franco-maghrébins font partie de l’histoire de ce pays dans son époque glorieuse.

Mais cette montée de l’extrême droite en France a eu un effet positif, lorsqu’on remarque l’engagement de plus en plus clair des nouvelles générations franco-maghrébines, dans le combat franco-français pour l’égalité et la justice sociale. C’est ce qu’a compris le leader de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, qui dès le début de sa carrière de jeune sénateur à Massy-Palaiseau dans les années quatre-vingt s’est entouré de jeunes maghrébins d’origine, mais nés français, pour renforce l’aile gauche du Parti Socialiste Français sous François Mitterrand, avant de les attirer dans son nouveau parti la France Insoumise. Et c’est lui le fondateur de SOS racisme avec d’autres militants du PS. Ce parti est devenu la forteresse imprenable et peut être la seule où le lobby sioniste-extrême droite (une alliance contre-nature) n’a aucune influence.

La preuve en a été donnée récemment lors des manifestations pro palestiniennes pour dénoncer le génocide commis par les sionistes à Gaza. Même dans le mouvement spontané (Bloquons tout) qui a rassemblé des centaines de milliers de citoyens français, et dans les manifestations des syndicats qui a rassemblé un million de citoyens, les drapeaux palestiniens flottaient partout. La question palestinienne étant un élément constitutif de l’identité maghrébine, sa cause en France va augmenter en puissance au fur et à mesure que le poids des Franco-maghrébins augmente dans la politique française.

Il est clair que l’accusation d’antisémitisme, que le lobby sioniste en France a voulu imposer dans les médias français sous son contrôle, a donné un résultat inverse. Cette intimidation, n’est désormais plus opérationnelle. D’autant plus que la jeunesse française a assisté en direct au génocide et à l’écrasement de tout un peuple au nom d’une prétendue lutte contre le Hamas. D’ailleurs bientôt le Hamas ne sera plus qu’un souvenir, car ce ne sont plus seulement les Palestiniens qui luttent seuls contre l’Etat sioniste; mais une grande partie des peuples libres, même européens, comme en Espagne, en Italie, aux Pays-Bas. Sans parler des peuples d’Amérique Latine et des peuples arabes et musulmans. Cette tendance lourde est en train de gagner la France. Ce qui va pousser les partis politiques, toujours opportunistes comme le PS actuel à essayer de surfer sur la vague.

Lire encore

Les Tunisiens et la France

Réduire la relation entre le peuple tunisien et le peuple français aux simples relations diplomatiques souvent hypothéquées par les humeurs des gouvernants successifs ou la question du nombre des visas accordés est une erreur d’appréciation grossière pour juger la qualité des rapports entre la Tunisie et la France.

Tout d’abord, les relations d’Etat à Etat restent très bonnes avant et après le tournant du 14 Janvier 2011 et jusqu’à maintenant.

Ensuite les relations économiques continuent de se développer; et ce, même si la France est déficitaire depuis quelques années. Les transferts de nos citoyens résidant dans ce pays augmentent chaque année et le nombre de touristes français aussi. Plus de 45 000 Français résident en Tunisie d’une façon permanente et la seule île de Djerba accueille à elle seule environ cinq mille résidents. Le nombre de nos étudiants dans les universités françaises est en augmentation sensible.

De même que l’immigration des Tunisiens vers la France constitue le taux le plus élevé parmi les immigrés maghrébins, dont l’immigration illégale, mais pas seulement ! En effet, une vague d’immigration de nos élites comme les médecins, les informaticiens, a battu tous les anciens records. Ce qui avait poussé certains de nos élus à vouloir légiférer pour stopper cette fuite des cerveaux nuisible selon eux. Car la nation, disaient-t-il, les a nourris, instruits et formés ! Sauf qu’ils oublient qu’ils constituent désormais une frange qui contribue largement aux transferts sociaux et que notre économie nationale est dans l’incapacité de les absorber. N’a-t-on pas des centaines de milliers de diplômés chômeurs ?

Il est vrai aussi que les Français constituent toujours le plus grand nombre d’investisseurs dans notre pays, suivis par les Italiens. Mais le nombre d’entreprises françaises a tendance à stagner, souvent pour des raisons internes à notre pays. Car le climat des affaires devient de moins en moins attrayant. Il convient donc d’étudier les raisons pour booster l’investissement français et de dynamiser les structures qui sont chargées de cette tâche dont la FIPA, et les représentations diplomatiques.

Pour toutes ces raisons, le sort de la France nous intéresse à tous les niveaux et particulièrement au niveau politique. Le blocage politique, la question du surendettement, les rapports de la France avec le Maghreb et même avec les autres pays européens au sein de l’UE ont un impact direct sur notre situation politique et économique. Car l’Europe reste notre principal partenaire et dans l’Europe, notre principal partenaire reste la France. La réalpolitique exige de nous une meilleure visibilité de la situation dans la rive nord de la Méditerranée. La souveraineté nationale justement doit nous pousser à chercher à améliorer nos relations avec ce pays. Surtout que ses relations se détériorent avec nos voisins et bientôt peut-être avec le Maroc, en raison des changements importants qui ne vont pas tarder à s’imposer à ce pays frère. Mais les Etats n’ont que des intérêts comme le disait Charles De Gaulle.

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Sébastien Lecornu démissionne après 24h : la France sans gouvernement

06. Oktober 2025 um 20:22
Sébastien Lecornu démissionne après 24h : la France sans gouvernement

La démission fulgurante de Sébastien Lecornu, moins de 24 heures après la formation de son gouvernement, marque un événement historique dans la vie politique française. Jamais un exécutif n’aura tenu aussi peu de temps sous la Ve République. Cette crise de régime sans précédent laisse la France sans gouvernement effectif et survient à un moment […]

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Le Maroc importera 3 millions de tonnes de blé français

06. Oktober 2025 um 15:45

Le Maroc devrait importer plus de trois millions de tonnes de blé français cette saison. Soit un cinquième du total des exportations françaises. La France prévoit d’augmenter sa part des importations marocaines de blé tendre à 60 %.

Intercéréales, une interprofession et un lobby français de la filière céréalière, indique que le Maroc importera 5 millions de tonnes de blé tendre, 1 million de tonnes de blé dur et 1 million de tonnes d’orge cette saison. Et ce, en plus d’au moins 2,5 millions de tonnes de maïs.

Le site marocain Hespress révèle que les exportateurs français exporteront 15 millions de tonnes de blé tendre cette saison, dont 8 millions de tonnes vers des pays hors Union européenne.

Cela survient alors que les principaux exportateurs mondiaux de céréales ont récemment réduit leurs exportations. En effet, Elena Terina, directrice du département analytique de l’Union céréalière russe, a confirmé que les exportations de céréales russes ont continué de baisser depuis le début de la campagne en cours. Elles atteignaient 5,12 millions de tonnes de blé en septembre. Soit plus de 23 % de moins qu’au même mois l’an dernier.

Mme Terina a expliqué que les exportations de céréales depuis le début de la campagne agricole en cours, le 1er juillet, ont atteint 14,1 millions de tonnes. Soit une baisse de 30 % par rapport aux trois premiers mois de la campagne précédente.

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Sébastien Lecornu démissionne après seulement 27 jours à Matignon

06. Oktober 2025 um 11:21

Sébastien Lecornu, qui se percevait lui-même comme le Premier ministre le plus fragile de la Ve République, entre dans l’histoire comme celui ayant effectué le plus court mandat. L’ancien ministre des Armées a donc présenté sa démission à Emmanuel Macron ce lundi 6 octobre, après seulement 27 jours à Matignon, et moins de vingt-quatre heures après avoir dévoilé la composition de son gouvernement.

Selon plusieurs médias français, notamment 20minutes.fr et Le Monde, Sébastien Lecornu a présenté sa démission seulement 27 jours après sa nomination par le président Emmanuel Macron, devenant ainsi le Premier ministre le plus éphémère de la Ve République. Sa démission, acceptée par Macron, fait suite à de nombreuses critiques de l’opposition et de la droite.

Cette décision plonge la France dans une crise politique majeure, sans précédent, alors que Lecornu devait exposer sa politique générale à l’Assemblée nationale mardi 7 octobre. Elle met également Emmanuel Macron sous une forte pression politique, avec des appels à une nouvelle dissolution de l’Assemblée ou même à sa propre démission.

A noter que depuis sa réélection en mai 2022, cinq Premiers ministres se sont succédé à Matignon.

La nomination de Sébastien Lecornu, ex ministre des Armées et proche de Macron, avait déjà suscité des réactions négatives à gauche et au Rassemblement national, qui menaçaient de le censurer rapidement en cas d’absence de rupture nette dans la politique menée.

Par ailleurs, Les Républicains ont accru la pression en conditionnant leur soutien à des garanties politiques précises.

Il convient de noter que le premier gouvernement de Sébastien Lecornu, annoncé le dimanche 5 octobre, comporte dix-huit ministres, dont douze ont été reconduits. 

Lire aussi: France – Premier gouvernement Lecornu : on prend (presque) les mêmes et on recommence

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Démission de Lecornu | La France en panne

06. Oktober 2025 um 11:02

Sébastien Lecornu n’aura tenu que quelques jours à Matignon. Ce lundi 6 octobre 2025, le Premier ministre français a présenté sa démission au président Emmanuel Macron, qui l’a aussitôt acceptée. Une démission aussi rapide qu’inédite, motivée, selon ses propres mots, par «des conditions non réunies pour gouverner».

Djamal Guettala 

Derrière la formule prudente se cache un constat implacable : la France traverse une impasse politique majeure, où l’exercice du pouvoir devient impossible sans majorité, sans confiance et sans vision partagée.

La composition du gouvernement Lecornu, annoncée la veille, n’aura convaincu personne. Majoritairement formée d’anciens ministres macronistes et de quelques figures issues de la droite modérée, elle a été immédiatement perçue comme une simple reconduction du système existant. À peine nommé à l’Intérieur, Bruno Retailleau a dénoncé sur le réseau X un exécutif «sans la rupture promise» et a convoqué un comité d’urgence des Républicains.

L’opposition, quant à elle, n’a pas laissé le temps au gouvernement de respirer. Jean-Luc Mélenchon (La France Insoumise) a exigé l’examen «immédiat» d’une motion de destitution d’Emmanuel Macron, tandis que Jordan Bardella (Rassemblement national) appelait à la dissolution de l’Assemblée nationale. En quelques heures, le nouveau Premier ministre s’est retrouvé encerclé, sans appui ni marge de manœuvre.

L’épuisement du macronisme

Cette démission ne relève pas du hasard. Elle s’inscrit dans la continuité d’un second quinquennat marqué par la perte de repères et d’autorité. Depuis les législatives de 2022, Emmanuel Macron gouverne sans majorité absolue, obligé de chercher des alliances fragiles pour faire passer chaque texte. Lecornu, loyal et consensuel, devait incarner un compromis entre la droite républicaine et le centre. Mais son gouvernement est mort-né, victime d’un rejet politique global et d’une défiance institutionnelle profonde.

L’usure du pouvoir présidentiel, l’absence de projet lisible et la saturation du débat public ont créé un climat où gouverner devient un exercice périlleux, sinon vain. La démission de Lecornu n’est donc pas un simple épisode : elle symbolise la fin d’un cycle.

Une Ve République en crise

Le système semi-présidentiel français, longtemps vanté pour sa stabilité, montre aujourd’hui ses limites. L’équilibre entre l’exécutif et le législatif s’est rompu, transformant chaque Premier ministre en fusible d’une présidence affaiblie. Lecornu, en quittant Matignon après quelques jours, ne fait qu’illustrer cette dérive institutionnelle : un pouvoir exécutif centralisé mais sans assise parlementaire, et un Parlement fragmenté au point de rendre toute gouvernance durable impossible.

L’idée même de majorité politique s’effrite. Et avec elle, la promesse gaullienne d’un État fort.

Et maintenant ?

Emmanuel Macron se retrouve face à un choix impossible : tenter une nouvelle nomination, au risque d’un troisième échec (après Michel Barnier et François Bayrou), ou dissoudre l’Assemblée nationale, avec la menace d’une victoire du Rassemblement national. Dans tous les cas, le président paraît piégé par le système qu’il incarne : un pouvoir sans souffle, qui ne convainc plus ni ses alliés ni ses adversaires.

En quelques jours, la démission de Sébastien Lecornu est devenue plus qu’un fait politique : le miroir d’une France en panne de direction, où le mot «gouverner» ne renvoie plus à l’action, mais à l’impuissance.

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Crise politique en France : A peine nommé, Sébastien Lecornu démissionne

06. Oktober 2025 um 08:52

Moins de 24 heures après avoir dévoilé la composition de son gouvernement, le Premier ministre français Sébastien Lecornu a remis sa démission au président Emmanuel Macron, qui l’a immédiatement acceptée. Cet événement marque un tournant majeur dans la crise politique que traverse la France.

Sébastien Lecornu, nommé Premier ministre il y a quelques jours seulement, détient désormais le record de la plus courte durée à la tête du gouvernement sous la Ve République. La décision de démissionner intervient après de vives critiques concernant la composition de son équipe.

Dimanche 5 octobre, Lecornu avait présenté un gouvernement de 18 ministres, dont 13 reconduits de l’administration précédente. Cette annonce a suscité un tollé politique :

  • À droite, le parti Les Républicains, par la voix de Bruno Retailleau, a jugé que la nouvelle équipe ne respectait pas la « rupture promise ».
  • À gauche, certaines formations politiques ont évoqué des motions de censure, tandis que le Rassemblement national a appelé à la dissolution de l’Assemblée nationale.

Les coulisses d’une crise

La démission exprime la fragilité du gouvernement actuel et la difficulté pour Emmanuel Macron de composer avec une majorité éclatée et une opposition déterminée. La rapidité de ce départ souligne également les tensions internes au sein de l’exécutif et le poids des critiques dès l’annonce de la nouvelle équipe gouvernementale.

Les discussions sur une éventuelle dissolution de l’Assemblée nationale sont désormais au cœur des débats politiques, et la scène politique française reste en alerte.

Avec cette démission, le président Macron doit rapidement nommer un nouveau Premier ministre capable de stabiliser la situation et de négocier avec une majorité parlementaire fragmentée. La communauté politique et les citoyens attendent désormais des annonces sur la composition d’un gouvernement capable de répondre aux attentes et de relancer l’action gouvernementale.

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France – Premier gouvernement Lecornu : on prend (presque) les mêmes et on recommence

05. Oktober 2025 um 19:18

Le premier gouvernement de Sébastien Lecornu a été annoncé ce dimanche 5 octobre. Comme c’est la tradition, la liste des dix-sept (17) ministres présentée lue par le secrétaire général de l’Elysées, Emmanuel Moulin.

Premier constat : treize ministres (Bayrou) ont été reconduits, entre autres Gérard  Darmanin (à la Justice), Bruno Retailleau (Intérieur), Catherine Vautrin (Travail et Santé), Manuel Vals (Outre Mer), Elisabeth Born (Education et Enseignement supérieur), Rachida Dati (Culture), Jean-Noël Barrot (Affaires Étrangères)…

Puis, il y a un revenant, Bruno Le Maire, qui remplace Lecornu au ministère des Armées.

Voici la liste complète du nouveau gouvernement français:

-Elisabeth Borne :  ministre d’Etat, ministre de l’Education nationale de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

-Manuel Valls : ministre d’Etat, ministre des Outre-mer.

-Gérald Darmanin : ministre d’Etat, Garde des Sceaux, ministre de la Justice.

-Bruno Retailleau : ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur.

-Bruno Le Maire : ministre d’Etat, ministre des Armées et des Anciens combattants.

-Catherine Vautrin : ministre de la Santé, des Solidarités, des Familles et des Personnes handicapées.

-Rachida Dati : ministre de la Culture.

-Roland Lescure : ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et énergétique.

-Jean-Noël Barrot : ministre de l’Europe et des Affaires étrangères.

-Eric Woerth : ministre de l’Aménagement du territoire, de la Décentralisation et du Logement.

-Agnès Pannier-Runacher : ministre de la Forêt, de la Mer et de la Pêche.

-Annie Genevard : ministre de l’Agriculture.

-Amélie de Montchalin : ministre des Comptes publics.

-Naïma Moutchou : ministre du Numérique.

-Philippe Tabarot : ministre des Transports.

-Marina Ferrari : ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative.

Ministres délégués auprès du Premier ministre :

-Aurore Bergé : ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes, porte-parole du gouvernement.

-Mathieu Lefèvre : ministre chargé des Relations avec le parlement.

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