Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 06. September 2025Haupt-Feeds

La RD Congo déclare une nouvelle épidémie d’Ebola

06. September 2025 um 17:18

Une quinzaine de personnes ont été tuées par la souche « Zaïre » du virus Ebola en RD Congo, selon les autorités sanitaires. 

Au moins 15 personnes, dont quatre agents de santé, sont mortes dans une nouvelle épidémie du virus mortel Ebola en République démocratique du Congo (RD Congo), ont annoncé le 4 septembre 2025 les autorités de ce pays d’Afrique centrale.

Jusqu’à présent, 28 cas suspects ont été signalés dans la province du Kasaï, et des tests de laboratoire ont confirmé la souche zaïroise de la maladie, a indiqué le ministère congolais de la Santé dans un communiqué.

« Le taux de létalité est estimé à 57 %, bien que les investigations et les analyses de laboratoire continuent d’affiner la situation », indique le ministère, ajoutant que les derniers cas marquent la 16ème épidémie enregistrée en RD Congo.

Le gouvernement assure avoir déployé des équipes d’intervention rapide, soutenues par des experts de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), pour renforcer la surveillance épidémiologique et mettre en place des installations de triage et d’isolement.

Ebola, une fièvre hémorragique hautement contagieuse, se transmet par contact direct avec des fluides corporels ou des tissus infectés. Les symptômes comprennent souvent une forte fièvre, de la fatigue, des maux de tête, des maux de gorge, des vomissements, de la diarrhée, des éruptions cutanées et des hémorragies internes ou externes.

L’article La RD Congo déclare une nouvelle épidémie d’Ebola est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Trump agite la carte des droits de douane pour forcer la main au Japon

06. September 2025 um 15:29

Les exportations japonaises pourraient être confrontées à des droits de douane plus élevés si le pays ne parvenait pas à financer les choix d’investissement de Donald Trump, selon un document décrivant une initiative de financement de 550 milliards de dollars convenue par les deux pays.

Trump sélectionnera les projets sur la base des recommandations d’un comité d’investissement dirigé par le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, selon le protocole d’accord pour le mécanisme signé par Lutnick et son homologue japonais, Ryosei Akazawa, à Washington jeudi 4 septembre.

Lutnick a déclaré que les tarifs sur les produits japonais « augmenteraient à nouveau » si le pays ne respectait pas les termes de l’accord – qui fait partie d’un pacte commercial plus large conclu par les deux pays en juillet.

« Disons qu’à mi-chemin, après avoir investi 250 milliards de dollars, ils s’arrêtent et disent : « Je ne veux plus vous envoyer d’argent ». Les tarifs douaniers, vous savez, remontent aussitôt », a noté Lutnick dans l’émission Surveillance de Bloomberg Television.

Le comité d’investissement intégrera la contribution du Japon par le biais d’un comité distinct, tandis que les investissements seront effectués jusqu’au 19 janvier 2029, selon le mémorandum, une période qui coïncide avec la fin du mandat de Trump.

« L’idée est de créer des chaînes d’approvisionnement au sein des États-Unis », a indiqué Akazawa à Washington dans la soirée de jeudi 4 septembre. « Il est donc naturel que les intentions américaines, et plus particulièrement celles du président Trump, soient fortement reflétées », a-t-il souligné.

Le fonds d’investissement fait partie d’un accord commercial conclu avec les États-Unis qui plafonne à 15% les droits de douane globaux sur les produits japonais et les droits de douane sectoriels sur les automobiles. L’administration Trump a inclus des modalités de financement similaires dans d’autres accords commerciaux, notamment celui des États-Unis avec la Corée du Sud.

Bien que l’accord américano-japonais ait été conclu le 22 juillet, les droits de douane sur les automobiles sont restés à 27,5%, les droits existants s’ajoutant aux nouveaux droits imposés cette année. Trump a signé jeudi un décret visant à réduire les droits de douane à 15% et à mettre un terme à leur accumulation, une mesure qui offre une victoire limitée au Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, en difficulté, alors qu’il lutte pour conserver le pouvoir à Tokyo, face aux appels à sa démission.

L’article Trump agite la carte des droits de douane pour forcer la main au Japon est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Amende contre Google : Trump menace l’UE de taxes douanières punitives 

06. September 2025 um 14:03

Le président américain Donald Trump a critiqué la décision de la Commission européenne d’infliger une amende à Google et a menacé de répondre par des sanctions commerciales.

« L’Europe a attaqué aujourd’hui une autre grande entreprise américaine, Google », a-t-il écrit dans un message publié vendredi 5 septembre sur la plateforme Truth Social.

« Nous ne pouvons pas permettre que cela arrive à l’ingéniosité américaine brillante et sans précédent, et si cela se produit, je serai obligé d’engager une procédure en vertu de l’article 301 pour annuler les pénalités injustes imposées à ces sociétés américaines qui paient des impôts », a-t-il ajouté.

La Commission a annoncé avoir infligé une amende de 2,95 milliards de dollars à Google pour abus de position dominante dans le secteur de la publicité en ligne.

 

L’article Amende contre Google : Trump menace l’UE de taxes douanières punitives  est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tsahal appelle les habitants de la ville de Gaza à partir

06. September 2025 um 11:51

L’armée israélienne a appelé les habitants de la ville de Gaza à se déplacer vers une « zone humanitaire » déclarée par Israël, située plus au sud de la bande de Gaza, alors qu’elle prévoit d’étendre ses opérations militaires dans l’enclave palestinienne.

« Désormais, et dans le but de faciliter le départ des habitants de la ville, nous déclarons la zone (côtière) d’Al-Mawasi (dans la partie sud de la bande de Gaza) zone humanitaire », peut-on lire dans un message en arabe adressé « aux habitants de la ville de Gaza et à tous ceux qui y sont présents », publié sur les réseaux sociaux par Avichai Andrai, porte-parole de Tsahal pour le public arabophone.

« Profitez de l’occasion pour vous rendre sans délai dans la zone humanitaire et rencontrer les milliers de personnes qui s’y sont déjà rendues », ajoute le texte, alors que l’ONU estime qu’environ un million de personnes se trouvent dans la zone de Gaza-ville et met en garde contre une « catastrophe » si les opérations israéliennes s’y étendent.

La zone humanitaire dans la région d’Al-Mawasi à Khan Younes comprendra des infrastructures telles que des hôpitaux de campagne, des conduites d’eau, des installations de dessalement et des réserves de nourriture, explique l’armée israélienne.

L’appel à évacuer intervient après que le président américain, Donald Trump, a affirmé vendredi que les États-Unis étaient « en négociation approfondie avec le Hamas », dont l’attaque sans précédent en Israël le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre. « Nous leur disons: ‘Libérez-les [otages NDLR] tous immédiatement », sinon « ça va être terrible », a-t-il dit.

Donald Trump a également avancé que certains des otages pourraient être « morts récemment ». L’armée israélienne estime à ce stade que 25 des 47 captifs restants à Gaza – sur 251 enlevés le 7-Octobre – sont morts.

Pendant ce temps, le front local du Hamas a publié plusieurs déclarations sur Telegram exhortant les Palestiniens de la ville de Gaza à ne pas fuir vers le sud, la décrivant comme un « chemin de la mort ».

À noter que seuls 70 000 Palestiniens sur une population d’environ un million avaient quitté la ville de Gaza, mercredi 3 septembre, selon un haut responsable israélien, soit moins de 10% de la population totale.

Les habitants de la ville de Gaza ont déclaré à la chaîne CNN qu’ils préféreraient mourir chez eux plutôt que d’être à nouveau déplacés…

L’article Tsahal appelle les habitants de la ville de Gaza à partir est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Gestern — 05. September 2025Haupt-Feeds

États-Unis : le déficit commercial s’élève à 78,3 milliards de dollars en juillet

05. September 2025 um 15:54

Le déficit commercial des États-Unis a atteint son plus haut niveau en quatre mois en juillet. Les entreprises se précipitant pour effectuer de nouvelles importations de biens et de matériaux peu avant que le président Donald Trump n’annonce le niveau final des tarifs douaniers sur les partenaires commerciaux. 

Plus précisément, le déficit commercial des États-Unis a augmenté de près de 33 % par rapport au mois précédent, pour atteindre 78,3 milliards de dollars. C’est ce que révèlent les données publiées jeudi 4 septembre par le ministère américain du Commerce.

La valeur des importations américaines a augmenté de 5,9 % en juillet. Soit la plus forte hausse depuis le début de l’année. Tandis que les exportations ont légèrement progressé.

Les données montrent que les entreprises américaines se sont précipitées pour effectuer de nouvelles importations. Et ce, avant que les tarifs de rétorsion pour les pays qui n’avaient pas réussi à un accord avec le gouvernement américain n’entrent en vigueur début août.

L’article États-Unis : le déficit commercial s’élève à 78,3 milliards de dollars en juillet est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Suède : la TVA sera fortement réduite sur les produits alimentaires en 2026

05. September 2025 um 12:44

Le gouvernement de la Suède prévoit de réduire de moitié la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), à 6 %, dans son budget 2026. Et ce, pour aider les ménages et l’économie au sens large. C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre, Ulf Kristersson, lors d’une conférence de presse jeudi 4 septembre.

Il faut souligner que la croissance en Suède a stagné en raison de l’incertitude liée aux droits de douane. Les ménages et les entreprises hésitant à dépenser, malgré une série de baisses des taux d’intérêt.

La vice-première ministre, Emma Bush, a déclaré que la réduction de la TVA sera temporaire et s’appliquera d’avril 2026 à décembre 2027.

« C’est une réforme qui aura le plus d’impact sur les ménages les plus durement touchés », a-t-elle écrit sur le réseau social X. Pour la coalition gouvernementale de droite, le budget 2026, année électorale, comprendrait 80 milliards de couronnes de mesures non financées (c’est-à-dire des dépenses publiques non financées par les recettes) pour stimuler l’économie.

Le gouvernement suédois, qui prévoit une croissance du PIB de 0,9 % cette année et de 3,0 % en 2026, soumettra le projet de budget au Parlement le 22 septembre.

Les analystes ont indiqué que ce plan inclurait probablement des réductions de l’impôt sur le revenu et de l’impôt sur les sociétés, ainsi que des dépenses non financées.

L’article Suède : la TVA sera fortement réduite sur les produits alimentaires en 2026 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Trump exhorte l’Europe à couper les vannes du pétrole russe et à durcir le ton face à Pékin

05. September 2025 um 10:40

Donald Trump a déclaré, jeudi 4 septembre 2025, aux dirigeants européens que l’Europe devrait cesser d’acheter du pétrole russe qui, selon lui, aide Moscou à financer sa guerre contre l’Ukraine. 

Trump a participé par vidéoconférence à la réunion de l’« Alliance des volontaires », dirigée par le président français Emmanuel Macron, à Paris, sur le thème de l’aide que pourrait recevoir l’Ukraine contre l’attaque russe.

« Le président Macron et les dirigeants européens ont invité le président des Etats-Unis, Donald Trump, à leur réunion avec l’Alliance des volontaires. Il a souligné que l’Europe devait cesser d’acheter du pétrole russe qui finance la guerre – la Russie ayant reçu 1,1 milliard d’euros de ventes de carburant de l’UE en un an », selon un responsable de la Maison Blanche.

Toujours selon lui, Trump a aussi souligné que les dirigeants européens doivent exercer une pression économique sur la Chine pour qu’elle arrête de financer l’effort de guerre de la Russie.

L’article Trump exhorte l’Europe à couper les vannes du pétrole russe et à durcir le ton face à Pékin est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’or vers sa meilleure hausse hebdomadaire depuis trois mois

05. September 2025 um 09:55

Le cours de l’or est en passe d’enregistrer sa meilleure hausse hebdomadaire depuis trois mois. Et ce, stimulé par les anticipations croissantes d’une baisse des taux d’intérêt américains ce mois-ci.

Tôt ce matin du 5 septembre, l’or au comptant est en hausse de 0,1 % à 3 550,41 $ l’once, se rapprochant de son plus haut historique de 3 578,50 $ atteint mercredi.

Le métal jaune a augmenté de 3 % depuis le début de la semaine du 1er août, selon Reuters. Les contrats à terme sur l’or américain pour livraison en décembre ont augmenté de 0,1 % à 3 609,10 $.

L’or, qui ne génère pas de rendement, prospère généralement dans un environnement de taux d’intérêt bas.

Parmi les autres métaux précieux, l’argent au comptant a augmenté de 0,1 % à 40,70 $ l’once, le platine a gagné 1,1 % à 1 382,18 $ et le palladium a progressé de 0,1 % à 1 129,12 $.

L’article L’or vers sa meilleure hausse hebdomadaire depuis trois mois est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

L’Afrique du Sud renforce ses liens commerciaux avec l’Inde

04. September 2025 um 18:56

Un accord préliminaire a été signé mercredi 3 septembre entre les chambres de commerce d’Afrique du Sud et d’Inde, établissant un cadre de partenariat.

La Chambre de commerce Inde-Afrique du Sud (ISACC) et l’India Commonwealth Trade Council (ICTC) ont annoncé la signature d’un protocole d’accord visant à renforcer les liens économiques. Cette initiative fait suite à la visite de travail du ministre sud-africain du Commerce, de l’Industrie et de la Concurrence, Parks Tau, à New Delhi.

Un protocole d’accord est un document qui décrit un accord entre deux ou plusieurs parties, exprimant une intention commune ou un cadre pour un partenariat ou une action commune.

La signature du protocole d’accord entre l’ISACC et l’ICTC vise à promouvoir la coopération économique mutuelle et le partenariat entre les entreprises indiennes et sud-africaines.

Pradeep Ramlall, de la Chambre de commerce Inde-Afrique du Sud (ISACC), a déclaré qu’il était nécessaire de collaborer avec les chambres de petites entreprises en Inde, « parce que nous avons besoin d’une stratégie ciblée plutôt que d’une approche à grande échelle ».

« Il s’agit de contacts interpersonnels, interentreprises, car de nombreux investisseurs envisagent de pénétrer le marché sud-africain, mais ce protocole d’accord leur permettra de passer par la chambre, où ils ont l’influence appropriée ».

Ramlall a ajouté que la signature de protocoles d’accord avec diverses chambres plus petites à travers l’Inde leur permet également d’impliquer des groupes d’intérêt plus petits, plutôt que de les exclure de la conversation. « Nous avons des objectifs spécifiques et nous nous intéressons également aux infrastructures, car les énergies renouvelables sont un enjeu majeur, et il existe d’autres projets d’infrastructure dans le secteur médical, car l’Inde est devenue une plaque tournante pour les fabricants de génériques à bas prix.

Il a expliqué qu’une chambre joue un rôle important pour attirer les investisseurs et que l’Afrique du Sud accueille favorablement les capitaux propres dans le pays.  « Le marché est ouvert, mais il faut gérer l’entrée sur ces marchés, car il y a toujours la peur d’être dupé, et c’est là que ces chambres jouent un rôle important. »

« De nombreux pays sont isolés et subissent l’impact des droits de douane. Nous souhaitons intervenir et être le point de contact privilégié pour répondre aux besoins financiers de ces pays. Nous ouvrons des portes pour que leur développement ne soit pas affecté », a-t-il conclu.

L’article L’Afrique du Sud renforce ses liens commerciaux avec l’Inde est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’Inde numérique de Modi, un éclat mondial en devenir

04. September 2025 um 17:34

La nation sud-asiatique vise à lancer sa première production commerciale de semi-conducteurs d’ici la fin de l’année, a annoncé, mardi 2 septembre, le Premier ministre Narendra Modi.

L’Inde sera le moteur d’un changement majeur en façonnant l’avenir de l’industrie des micropuces, a déclaré le Premier ministre. New Delhi lancera la production commerciale de semi-conducteurs d’ici fin 2025, marquant ainsi une étape importante dans la progression du pays vers l’autonomie technologique, a-t-il ajouté.

S’exprimant lors de l’ouverture de la conférence Semicon India 2025, Modi a déclaré : « Le jour n’est pas loin où la plus petite puce indienne sera le moteur du plus grand changement mondial. Notre siècle dernier a été façonné par le pétrole… Mais le pouvoir du XXIe siècle se limite à une petite puce. Cette puce a le pouvoir d’accélérer le développement du monde ».

New Delhi a déjà donné le feu vert à dix usines de semi-conducteurs, et quatre unités supplémentaires devraient entrer en production dans les 12 prochains mois. Modi a également annoncé une mission sur les minéraux critiques, axée sur la sécurisation des terres rares et autres minéraux essentiels à la fabrication des semi-conducteurs.

Lors de la cérémonie, le ministre indien des Technologies de l’information, Ashwini Vaishnaw, a remis à Modi la première puce Vikram 32 bits développée en Inde, à l’actif du Laboratoire des semi-conducteurs de l’agence spatiale indienne (ISRO) pour diverses applications spatiales. Ce microprocesseur a été officiellement intégré au programme de l’ISRO en mars dernier, en même temps qu’une autre puce appelée Kalpana 3201.

L’Inde mise sur 100 milliards de dollars

Selon les estimations de l’industrie, le marché indien des semi-conducteurs était évalué à environ 45 à 50 milliards de dollars en 2024-25, contre 38 milliards de dollars en 2023. Le gouvernement s’est fixé des objectifs ambitieux pour atteindre 100 à 110 milliards de dollars d’ici 2030. « Notre voyage dans ce secteur a commencé tard, mais rien ne peut nous arrêter maintenant », a déclaré Modi.

Plus tôt cette année, l’Inde a également annoncé un programme visant à développer une puce basée sur l’IA à partir de zéro, dans le but de défier la domination américaine dans le secteur.

Bonne tenue du PIB indien

Modi a profité de l’occasion pour souligner les réalisations de l’économie indienne dans le contexte des tarifs douaniers américains entrés en vigueur le 27 août. Citant les derniers chiffres du PIB, Modi a déclaré que l’Inde avait « une fois de plus obtenu de meilleurs résultats que toutes les attentes et prédictions ».

« Alors que chaque économie est confrontée à des inquiétudes et à des défis découlant de l’égoïsme économique, même dans ces moments-là, l’Inde a atteint une croissance de 7,8 % », a déclaré le Premier ministre.

Les États-Unis ont imposé pour la première fois des droits de douane de 25 % à l’Inde début août, New Delhi et Washington n’ayant pas pu finaliser un accord commercial. Le président américain Donald Trump a ensuite annoncé l’imposition de droits de douane supplémentaires de 25 % à l’Inde à compter du 27 août, en raison des achats continus de pétrole russe par New Delhi.

L’article L’Inde numérique de Modi, un éclat mondial en devenir est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Les géants du e-commerce chinois se ruent vers l’Europe

04. September 2025 um 15:45

Plusieurs grandes entreprises chinoises de commerce électronique et de logistique, telle que JD.com, se tournent vers l’Europe au moment où les tarifs douaniers de Donald Trump remodèlent les chaînes d’approvisionnement et les marchés des fabricants, a rapporté ce jeudi 4 septembre Bloomberg.

Au Royaume-Uni, par exemple, les entreprises chinoises ont occupé plus de 2 millions de pieds carrés d’espace cette année, et selon les données de CoStar, elles pourraient dépasser les 2,3 millions de pieds carrés qu’elles occupaient au plus fort de la pandémie en 2021. Un phénomène similaire est observé dans toute l’Europe continentale, les propriétaires immobiliers constatant une augmentation des demandes de la part des groupes chinois, selon Bloomberg.

« L’Europe est le dernier grand marché où les entreprises chinoises peuvent se développer rapidement, ce qui en fait un acteur de plus en plus important dans le façonnement du paysage de la chaîne d’approvisionnement dans la région », a déclaré Claire Williams, responsable de la recherche industrielle pour le Royaume-Uni et l’Europe chez Knight Frank à Londres. Cette tendance devrait se poursuivre en raison de l’évolution de la politique commerciale, a-t-elle ajouté.

Alors que les deux plus grandes économies mondiales ne sont pas encore parvenues à un accord sur les droits de douane, les fabricants chinois cherchent des marchés alternatifs pour leurs produits, se préparant à une hausse des droits de douane américains. Cette situation incite les entreprises de logistique à étendre leur présence en Europe, marquant la deuxième vague de l’essor des entrepôts, amorcé sur le continent pendant la pandémie, qui a bouleversé les chaînes d’approvisionnement et déclenché le phénomène de délocalisation de proximité.

JD.com, basé à Pékin, détient la plus grande part de marché au Royaume-Uni, avec 84 000 m² d’espace loués à travers le pays depuis le début de l’année. Cette acquisition s’inscrit dans un contexte d’expansion majeure au Royaume-Uni, avec le lancement de Joybuy en début d’année, une plateforme de commerce électronique proposant des produits alimentaires, des vêtements et des produits d’épicerie à prix réduits. L’entreprise a également acquis des locaux à Milton Keynes et dispose d’un centre de distribution à Coventry.

Super Smart Service, membre du groupe Zong Teng, Top Cloud Logistics et Daals, une chaîne de magasins de meubles chinoise, ont également acquis des espaces.

« Encore une ou deux transactions et 2025 sera la meilleure année de l’histoire récente – ou peut-être de l’histoire en général – pour les achats d’entrepôts par des entreprises chinoises » au Royaume-Uni, selon Grant Lonsdale, directeur principal de l’analyse de marché chez CoStar.

Cependant, le taux de vacance logistique au Royaume-Uni reste à son plus haut niveau depuis 2011 en raison de l’offre excédentaire qui a suivi la pandémie, ce qui a conduit à une explosion d’investissements spéculatifs qui ont ajouté 9,3 millions de pieds carrés d’ici 2024, selon une étude de Savills.

GLP, société d’investissement et de développement immobilier logistique dont les activités hors Chine sont désormais détenues par Ares Management Corp., a loué près de 400 000 mètres carrés à des entreprises chinoises de e-commerce au Royaume-Uni, en Allemagne, en Pologne et en Italie au cours des cinq dernières années. Le contexte commercial actuel a fait de l’Europe une destination encore plus compétitive, indique GLP dans un communiqué.

Les entreprises de logistique chinoises ne sont pas les seules à étendre leur présence en Europe. Les fabricants eux-mêmes délocalisent leurs chaînes d’approvisionnement vers les pays voisins pour éviter les droits de douane européens, confrontés à des barrières à l’entrée plus élevées aux États-Unis.

La Pologne est une destination privilégiée pour le distributeur de mode Shein Group Ltd., qui exploite d’importants centres de distribution dans la région de Wroclaw, à l’ouest du pays. L’incertitude concernant les droits de douane étant désormais levée après que les États-Unis ont accepté d’imposer un droit de douane de 10 % sur la plupart des produits britanniques – un niveau relativement inférieur à celui des autres pays –, le Royaume-Uni pourrait s’avérer tout aussi attractif.

Outre les fournisseurs automobiles et les acteurs du commerce électronique, CTP NV, le plus grand promoteur immobilier industriel coté en bourse en Europe, constate également une demande croissante de la part des fabricants chinois d’ordinateurs et de meubles…

Les locataires industriels asiatiques représentent généralement un peu plus de 10 % de l’activité locative de CTP. Cependant, ils ont représenté 20 % de l’activité sur la période de 18 mois jusqu’en juin 2025. La moitié de ces locataires asiatiques sont chinois, a souligné Maarten Otte, responsable des relations investisseurs et des marchés de capitaux chez CTP. Il a ajouté que l’intérêt croissant des locataires chinois s’est manifesté pour la première fois « il y a quatre ou cinq ans » et que la demande s’est accélérée ces deux dernières années…

L’article Les géants du e-commerce chinois se ruent vers l’Europe est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La Commission européenne dévoile les contours des accords commerciaux avec le Mercosur et le Mexique

04. September 2025 um 11:05

La Commission européenne a présenté, mercredi 3 septembre, ses propositions au Conseil pour la signature et la conclusion des accords de partenariat UE-Mercosur (APEM) et UE-Mexique (AGM).

« Ces accords historiques constituent un élément crucial de la stratégie de l’UE visant à diversifier ses relations commerciales et à renforcer les liens économiques et politiques avec des partenaires partageant les mêmes idées dans le monde entier », assure la Commission.

Présentés par Kaja Kallas, représentante de l’UE pour la politique étrangère, et Maroš Šefčovič, Commissaire européen au Commerce, les nouveaux partenariats commerciaux visent « à créer des opportunités d’exportation d’une valeur de plusieurs milliards d’euros pour les entreprises européennes de toutes tailles, à contribuer à la croissance économique et à la compétitivité, à soutenir des centaines de milliers d’emplois en Europe et à promouvoir les intérêts et les valeurs de l’UE ».

Du reste, ces accords, dans cette période d’instabilité géopolitique croissante, lient plus étroitement l’UE à des partenaires stratégiquement importants, offrant une plate-forme commune pour renforcer la confiance mutuelle et relever les défis mondiaux communs, y compris la modernisation du système commercial mondial fondé sur des règles, selon Šefčovič.

Accord UE-Mercosur : jusqu’à 39 % d’augmentation annuelle des exportations

L’accord avec l’Argentine, le Brésil, le Paraguay et l’Uruguay créera la plus grande zone de libre-échange au monde, et les entreprises européennes pourront bénéficier de tarifs plus bas dans une région où la plupart des autres pays sont confrontés à des tarifs élevés et à d’autres barrières commerciales, explique commissaire européen au commerce.

On estime que l’accord pourrait accroître les exportations annuelles de l’UE vers le Mercosur jusqu’à 39 % (soit 49 milliards d’euros), soutenant ainsi plus de 440 000 emplois en Europe. Il réduira les droits de douane souvent prohibitifs appliqués par ces pays sur les exportations de l’UE, notamment sur des produits industriels clés tels que les voitures (actuellement taxées à 35 %), les machines (14 à 20 %) et les produits pharmaceutiques (jusqu’à 14 %).

Exportations alimentaires et contrôles de sécurité

Les exportations agroalimentaires de l’UE vers le Mercosur devraient augmenter de près de 50 %, l’accord réduisant les droits de douane élevés sur les principaux produits européens, notamment les vins et spiritueux (jusqu’à 35 %), le chocolat (20 %) et l’huile d’olive (10 %).

L’accord soutiendra également la croissance des exportations européennes de produits agroalimentaires traditionnels de haute qualité, et mettra aussi fin à la concurrence déloyale des produits du Mercosur qui imitent les produits européens authentiques, protégeant ainsi 344 indications géographiques européennes.

La Commission propose que cet accord soit accompagné d’un acte juridique, assorti de garanties bilatérales visant à protéger les aspects sensibles du secteur agricole de l’UE. Plus précisément, il limite, d’une part, les importations préférentielles de produits agroalimentaires issus de l’accord Mercosur à un faible pourcentage de la production de l’UE (par exemple, 1,5 % pour le bœuf et 1,3 % pour la volaille). D’autre part, il établit de solides garanties protégeant les produits européens sensibles contre toute augmentation préjudiciable des importations. L’accord juridique, qui sera négocié avec les pays du Mercosur, devra être approuvé par le Parlement européen et le Conseil de l’Europe.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a souligné, entre autres, que « les entreprises européennes et le secteur agroalimentaire de l’UE bénéficieront immédiatement des avantages de tarifs douaniers et de coûts plus bas, contribuant ainsi à la croissance économique et à la création d’emplois ».

Dans le secteur agroalimentaire, la Commission mettra en œuvre une série d’initiatives d’accompagnement, notamment des mesures en vue d’une éventuelle harmonisation des normes de production relatives aux pesticides et au bien-être animal applicables aux produits importés, soulignant que « les normes de santé et de sécurité alimentaire de l’UE continueront de s’appliquer à tous les produits mis sur le marché de l’UE, qu’ils soient produits dans l’Union ou importés ».

Par ailleurs, comme annoncé par la Commission, la proposition de réforme de la Politique agricole commune (PAC) après 2027 prévoit un budget garanti d’au moins 300 milliards d’euros pour le soutien au revenu, garantissant ainsi aux agriculteurs européens un soutien financier solide et stable. La Commission introduit également le nouveau « Filet de sécurité unitaire » pour les mesures de crise, doté d’une capacité financière totale de 6,3 milliards d’euros, doublant ainsi la réserve actuelle pour le secteur agricole.

Accord commercial UE-Mexique

L’accord commercial initial entre l’UE et le Mexique remonte à 2000 et, selon la Commission, l’UE exporte chaque année des biens et des services vers le Mexique pour une valeur de plus de 70 milliards d’euros. Le nouvel accord « vise à stimuler la croissance économique, le Mexique étant un importateur net de produits alimentaires, ce qui le rend particulièrement avantageux pour les exportateurs agricoles européens ».

Qu’est-ce que cela apporte ? 

L’accord modernisé UE-Mexique supprimera les droits de douane prohibitifs restants sur les exportations agroalimentaires de l’UE, tels que le fromage, la volaille, le porc, les pâtes, les pommes, les confitures, ainsi que le chocolat et le vin. La suppression de ces droits, qui s’élèvent actuellement à 100 % sur certains produits européens, les rendra beaucoup plus compétitifs au Mexique. De plus, des procédures simplifiées rendront la vente de ces produits sur le marché mexicain plus rapide et moins chère pour les exportateurs.

L’accord étend également la protection contre la contrefaçon, avec indications géographiques, à 568 produits phares.

L’accord modernisé garantira également un accès crucial à des matières premières essentielles, ce qui profitera aux secteurs industriels stratégiques en Europe. Le Mexique est un fournisseur clé de certains matériaux utilisés dans divers procédés chimiques, pharmaceutiques et cosmétiques, ainsi que de batteries.

Les prochaines étapes

Les accords nécessitent une approbation distincte du Parlement européen et une ratification distincte des États membres avant de pouvoir entrer en vigueur. En outre, les propositions de la Commission prévoient deux documents juridiques parallèles pour chaque accord, qui devront être approuvés par le Parlement européen et le Conseil de l’UE.

L’article La Commission européenne dévoile les contours des accords commerciaux avec le Mercosur et le Mexique est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

États-Unis : baisse des créations d’emplois en juillet

04. September 2025 um 10:24

Aux États-Unis, les créations d’emplois ont atteint leur plus bas niveau en dix mois en juillet, ce qui renforce les preuves croissantes d’un affaiblissement de la demande de travailleurs dans un contexte d’incertitude croissante. 

Le nombre d’emplois disponibles est tombé à 7,18 millions en juillet contre 7,36 millions en juin, selon les données publiées mercredi 3 septembre par le Bureau of Labor Statistics des États-Unis.

La baisse des créations d’emplois est attribuée à l’évolution de l’emploi dans les secteurs de la santé, du commerce de détail, des loisirs et de l’hôtellerie. Les postes vacants dans le secteur de la santé, moteur majeur de la croissance de l’emploi cette année, ont atteint leur plus bas niveau depuis 2021.

Cette baisse suggère que les entreprises deviennent plus prudentes et sélectives dans leurs recrutements, cherchant à évaluer l’impact des politiques commerciales du président américain Donald Trump sur l’économie.

Les responsables de la Fed sont à l’affût de tout signe inquiétant de faiblesse sur le marché du travail. A rappeler au passage que le président de la Fed, Jerome Powell, a récemment déclaré que « les risques de baisse de l’emploi augmentent ».

L’article États-Unis : baisse des créations d’emplois en juillet est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La croissance économique de la zone euro a ralenti en août

03. September 2025 um 18:21

L’économie de la zone euro a continué de croître à un rythme lent en août, la croissance plus faible des services compensant une amélioration de l’activité manufacturière, malgré la première augmentation du total des nouvelles commandes depuis mai de l’année dernière, selon une enquête publiée mercredi 3 septembre.

L’indice composite des directeurs d’achat (PMI) HCOB pour la zone euro, compilé par S&P Global, a légèrement progressé, passant de 50,9 en juillet à 51,0 en août, son plus haut niveau depuis 12 mois, mais sa croissance reste modeste. Le seuil de 50,0 sépare croissance et contraction.

Les nouvelles commandes dans l’ensemble de l’économie ont augmenté pour la première fois depuis mai de l’année dernière, bien que seulement légèrement, la demande intérieure ayant compensé une baisse des commandes à l’exportation, qui ont enregistré la plus forte baisse depuis mars, selon Reuters.

Parmi les principales économies de la zone euro, l’Espagne est restée la plus performante malgré un ralentissement de la croissance, suivie de l’Italie, qui a légèrement accéléré. La croissance de l’Allemagne a ralenti, tandis que la France est restée en contraction, bien que son indice PMI ait atteint un sommet sur 12 mois à 49,8.

L’UE et les États-Unis sont parvenus à un accord-cadre sur le commerce fin juillet, mais jusqu’à présent, seul le tarif de base de 15% a été appliqué.

Le secteur des services, qui domine l’économie de l’Union, a vu sa croissance ralentir à un rythme marginal, l’indice PMI tombant à 50,5 en août, contre un sommet de quatre mois à 51,0 en juillet.

Le secteur manufacturier a enregistré sa plus forte croissance de production depuis près de 3,5 ans, offrant un point positif dans un paysage économique par ailleurs morose.

La croissance globale de l’emploi s’est accélérée pour atteindre son plus haut niveau en 14 mois, les entreprises de services ajoutant du personnel tandis que les usines continuaient de licencier des travailleurs.

Toutefois, les pressions sur les prix se sont intensifiées en août, les coûts des intrants augmentant au rythme le plus rapide depuis mars et les entreprises augmentant leurs prix au rythme le plus élevé depuis quatre mois, ce qui pourrait compliquer les perspectives d’inflation de la Banque centrale européenne.

L’inflation globale dans la zone euro a légèrement augmenté en août pour atteindre 2,1%, restant proche de l’objectif de 2% de la BCE et renforçant probablement les attentes selon lesquelles les taux d’intérêt resteront inchangés dans un avenir proche.

La confiance des entreprises est restée pratiquement inchangée par rapport à juillet et inférieure à la moyenne à long terme, ce qui suggère que les entreprises restent prudentes quant à leurs perspectives d’avenir.

L’article La croissance économique de la zone euro a ralenti en août est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Énergie nucléaire : Pékin mise sur Moscou pour dépasser les États-Unis

03. September 2025 um 16:42

La Russie aidera la Chine à dépasser les États-Unis, le plus grand producteur d’énergie nucléaire au monde. C’est ce qu’a déclaré le directeur général de la compagnie nucléaire publique russe Rosatom, mardi 2 septembre, à la télévision publique russe…

Les États-Unis exploitent le plus grand réseau de réacteurs nucléaires au monde, avec une capacité installée de près de 97 gigawatts (GW).

La Chine est cependant engagée dans une course à la construction de dizaines de réacteurs et disposait en avril 2024 de 53,2 GW de capacité de réacteurs nucléaires en exploitation, selon l’Energy Information Administration américaine.

« La Chine a des projets ambitieux de développement de l’énergie nucléaire. L’objectif est de rattraper et dépasser les États-Unis en termes de capacité installée, ce qui signifie atteindre une capacité de plus de 100 gigawatts », a affirmé le directeur de Rosatom, Alexeï Likhachev.

La Russie a déjà aidé à construire quatre réacteurs nucléaires en Chine et en construit quatre autres, et la Chine a besoin d’une grande quantité d’uranium et de combustible nucléaire pour ses projets ambitieux.

En conséquence, la Chine devra développer une nouvelle génération de réacteurs nucléaires à cycle fermé basés sur la technologie russe, a conclu le directeur de Rosatom.

L’article Énergie nucléaire : Pékin mise sur Moscou pour dépasser les États-Unis est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tourmente monétaire : Milei tente de sauver le peso argentin

03. September 2025 um 14:43

Le gouvernement de Javier Milei envisage d’intervenir pour soutenir la monnaie nationale, le peso. Et ce, alors qu’un grand scandale politique en Argentine ébranle la confiance des investisseurs et menace de provoquer sa défaite aux élections parlementaires du mois prochain.

Cette décision, qui marque un revirement pour un gouvernement qui a défendu une économie de marché libre et permis au peso de fluctuer dans des limites fixées, est la dernière tentative pour mettre un terme à la vague de ventes qui a secoué les marchés financiers d’Argentine, rapporte Bloomberg mardi 2 septembre.

Mesures gouvernementales pour stopper la chute du peso

Alors que les investisseurs se retiraient des actifs argentins, le gouvernement a pris plusieurs mesures pour enrayer la baisse du peso, notamment en imposant des restrictions de liquidité aux banques et en versant des taux d’intérêt pouvant atteindre 76% pour inciter les investisseurs à refinancer la dette publique arrivant à échéance. Cependant, aucune de ces mesures n’a soulagé le peso de la pression, qui a continué de baisser mardi 2 septembre, malgré les projets d’intervention du gouvernement.

Les prix des obligations ont également chuté, celles arrivant à échéance en 2035 chutant de près de 2 cents à 61 cents sur le dollar américain, le niveau le plus bas depuis avril, selon les données de prix compilées par Bloomberg.

Ces baisses reflètent l’inquiétude croissante des investisseurs quant à la capacité de Milei à continuer de faire avancer les réformes, alimentée en partie par des informations faisant état d’un scandale de corruption impliquant sa sœur, qui pourrait ternir son image avant les élections locales cruciales dans la province de Buenos Aires dimanche 7 septembre, que les investisseurs considèrent comme un signe avant-coureur des élections nationales de mi-mandat du 26 octobre.

C’est « un exemple de la fragilité de la confiance des investisseurs », a écrit Walter Stoeppelwerth, directeur des investissements du courtier local Grit Capital Group, dans un rapport. « La plupart des investisseurs considèrent ce cycle électoral comme un référendum sur la performance du président Milei au cours de ses deux premières années de mandat ».

Ces mesures marquent un changement radical pour le président argentin, économiste libéral entré en fonction en décembre 2023 et qui a attiré l’attention du monde entier avec ses coupes budgétaires radicales et ses réformes visant à relancer une économie en crise depuis des décennies. Ces mesures ont alimenté l’optimisme sur les marchés, propulsant les cours des obligations et des actions à la hausse.

Mais l’administration a récemment été critiquée par le Congrès et l’opinion publique à la suite des allégations de corruption. Bien qu’un juge ait empêché les journalistes de diffuser des enregistrements préjudiciables lundi, cela a terni l’image de Milei auprès des électeurs à l’approche des élections du mois prochain.

L’article Tourmente monétaire : Milei tente de sauver le peso argentin est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Turquie : l’inflation persiste à 33 % en août

03. September 2025 um 12:06

L’économie turque continue de faire preuve de résilience en termes de demande des consommateurs, l’inflation ayant ralenti en août. Ce qui pourrait rendre difficile que la Banque centrale turque prenne de nouvelles mesures pour assouplir la politique monétaire.

Selon l’Institut turc de statistique (TurkStat), l’inflation annuelle s’est établie à 33 % en août; contre 33,5 % en juillet. Alors que les analystes interrogés par Bloomberg s’attendaient à une baisse à 32,6 %.

Sur une base mensuelle, l’inflation s’est établie à 2,04 %. Mais elle est supérieure aux estimations des économistes, qui plaçaient l’indice à 1,75 %.

Les chiffres de l’inflation sont tombés au lendemain d’une intense agitation politique qui a pesé sur les marchés turcs. En effet, un tribunal d’Istanbul a ordonné la révocation de responsables locaux du principal parti d’opposition, le CHP (Parti républicain du peuple kémaliste). Suscitant ainsi des inquiétudes quant à une ingérence plus large dans la structure du parti à l’approche d’un procès prévu plus tard ce mois-ci.

Du coup, l’indice boursier d’Istanbul a chuté jusqu’à 5,9 %, les rendements des obligations d’État augmentant considérablement.

Par ailleurs, notons que la Banque centrale de Turquie se trouve à un carrefour critique. Puisqu’en juillet, elle a réduit son taux d’intérêt directeur de trois points de pourcentage à 43 %; et ce, dans le cadre de la première mesure d’assouplissement en quatre mois.

Le gouverneur de la Banque centrale de Turquie, Fatih Karahan, a averti que la politique monétaire ne fonctionnait pas « en pilote automatique ». Tout en soulignant la nécessité de s’ajuster en fonction des attentes inflationnistes des consommateurs et des entreprises.

Les prévisions d’inflation de la Banque pour la fin de 2025 se situent entre 25 % et 29 %. Tandis que le marché la place plus près de 30 %.

Progression de 4,8 % du PIB

En outre, le PIB de la Turquie a augmenté de 4,8 % en glissement annuel au deuxième trimestre 2025, avant même le début du nouveau cycle de baisse des taux d’intérêt. La consommation intérieure étant le principal moteur de la croissance.

Cette dynamique alimente les inquiétudes selon lesquelles la Banque centrale pourrait devoir réévaluer l’ampleur de nouvelles baisses de taux d’intérêt afin de maintenir le contrôle de l’inflation.

Selon Selva Bahar Baziki, économiste chez Bloomberg, les risques d’inflation – notamment une possible dépréciation de la livre turque ou une hausse des coûts de l’énergie due aux tensions géopolitiques – restent orientés à la hausse. « Si ces risques se matérialisent, ils limiteront probablement la marge de manœuvre de la Banque centrale pour un nouvel assouplissement. Mais des réductions supplémentaires ne peuvent être exclues ».

L’article Turquie : l’inflation persiste à 33 % en août est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Arabie saoudite : la croissance du secteur privé non pétrolier s’accélère en août

03. September 2025 um 11:50

Une enquête publiée mercredi 3 septembre montre que la croissance du secteur privé non pétrolier de l’Arabie saoudite s’accélère légèrement en août. Et ce, grâce à l’augmentation des nouvelles commandes.

L’indice des directeurs d’achat (PMI) de la Riyad Bank, corrigé des variations saisonnières, passe de 56,3 en juillet à 56,4 en août. « Cette légère augmentation indique un autre mois de croissance régulière. Elle est tirée par l’amélioration des conditions de la demande, un léger rebond de la croissance de la production et une augmentation de l’emploi ». C’est ce qu’a déclaré Naif Al-Ghaith, économiste en chef de Riyad Bank, en Arabie saoudite.

Bien que la croissance de l’activité ait ralenti par rapport aux pics enregistrés plus tôt cette année, la tendance sous-jacente reste fortement positive, explique le rapport.

Circonstances positives

La croissance des nouvelles commandes s’est accélérée, soutenue par l’amélioration des conditions économiques. Tandis que les nouvelles commandes à l’exportation ont également rebondi, tirées par les activités de marketing et de coopération au sein du Conseil de coopération du Golfe (CCG), enregistrant leur augmentation la plus rapide en quatre mois.

A cet égard, le sous-indice des nouvelles commandes est passé de 59,7 points en juillet à 60,1 points en août.

Quant aux embauches, elles ont continué de croître, bien qu’à un rythme légèrement plus lent que les mois précédents. Alors que les entreprises ont élargi leurs équipes de vente et lancé de nouveaux projets.

Selon l’enquête, les entreprises ont augmenté leurs prix de vente pour le troisième mois consécutif. Car elles sont confrontées à de fortes augmentations des coûts des intrants, entraînées par des coûts d’achat plus élevés et des pressions inflationnistes mondiales.

La confiance des entreprises s’est améliorée par rapport à son plus bas niveau sur 12 mois en juillet. Et les attentes concernant la production future se sont renforcées, indiquant un sentiment positif parmi les entreprises du secteur privé non pétrolier en Arabie saoudite.

L’article Arabie saoudite : la croissance du secteur privé non pétrolier s’accélère en août est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Semi-conducteurs : l’IA propulsera le marché mondial à plus de 1 000 milliards de dollars

02. September 2025 um 16:45

Le marché mondial des semi-conducteurs devrait doubler et dépasser 1 000 milliards de dollars d’ici 2030, principalement grâce à la croissance de l’intelligence artificielle. Selon une étude de Counterpoint Research (cabinet AI 360), publiée lundi 1er septembre, la transition de l’IA générative (GenAI) vers l’IA agentique, puis vers l’IA physique, entraînera une demande sans précédent en puissance de calcul, mémoire et connectivité, tant au niveau du cloud que des périphériques.

À court terme, les investissements massifs dans l’infrastructure GenAI, principalement de la part des hyperscalers, constituent le moteur de l’économie. Les applications, initialement axées sur le texte, s’étendent rapidement à l’audio, à l’image et à la vidéo, créant une croissance exponentielle de la demande en GPU, accélérateurs, mémoires HBM et DDR, ainsi qu’en interconnexions optiques. Les semi-conducteurs constituent l’épine dorsale de l’économie de l’IA, alimentant plateformes, modèles et applications.

Selon les analystes, la prochaine vague sera celle de l’IA agentique, avec des applications qui vont au-delà de la production de contenu et s’étendent aux conversations complexes, à la recherche sémantique et à la création multimédia intégrée. Comme l’explique Counterpoint, « nous assistons à l’essor de l’économie du jeton, où le jeton devient la nouvelle monnaie ». Cette transition nécessite d’énormes ressources de calcul et de mémoire, entraînant une augmentation exponentielle de la consommation de semi-conducteurs.

La troisième vague : l’IA physique

À moyen et long terme, l’accent se porte sur l’IA physique. Cette évolution implique l’intégration de l’intelligence artificielle dans des systèmes physiquement autonomes, tels que les humanoïdes, les robots industriels et les véhicules. Counterpoint prédit qu’à ce stade, la demande stimulera davantage la consommation de semi-conducteurs, car des équipements de pointe seront nécessaires pour garantir l’autonomie en temps réel.

Bien qu’environ 80 % des revenus du marché de l’IA en 2024 proviennent des semi-conducteurs pour infrastructures et périphériques, l’étude prédit qu’à l’avenir, la plus grande part de la valeur proviendra des applications et des API de la chaîne de valeur de l’IA. Counterpoint souligne que l’« économie des jetons » fonctionnera comme l’essor des applications mobiles au cours de la dernière décennie, créant des écosystèmes de services et d’applications qui multiplieront la valeur commerciale.

Perspectives et défis

Les prévisions de revenus dépassant 1 000 milliards de dollars d’ici 2030 reflètent l’ampleur des changements technologiques et économiques induits par l’IA. Les gains de productivité, l’automatisation et les économies de coûts sont des facteurs clés qui accéléreront son adoption. Cependant, cette transition s’accompagne également de défis : une empreinte énergétique élevée, la nécessité de chaînes d’approvisionnement résilientes et les risques potentiels d’une dépendance excessive à l’égard de quelques grands acteurs.

« Le passage de l’IA de génération à l’IA agentique et physique n’est pas seulement une évolution technologique, mais aussi une profonde mutation économique. Le défi pour le secteur sera de capitaliser sur l’explosion de la demande tout en assurant la pérennité et l’équilibre sur un marché qui s’approche du billion », explique l’entreprise.

L’article Semi-conducteurs : l’IA propulsera le marché mondial à plus de 1 000 milliards de dollars est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌
❌