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Heute — 21. Januar 2025Haupt-Feeds

Les derniĂšres pluies n’ont pas rĂ©solu la crise de l’eau en Tunisie  

21. Januar 2025 um 09:54

Le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la PĂȘche, Ezzeddine Ben Cheikh, a annoncĂ© que le taux national de remplissage des barrages en Tunisie a dĂ©passĂ© les 30%, mais la situation de stress hydrique due Ă  la sĂ©cheresse de ces derniĂšres annĂ©es persiste encore.

«La quantitĂ© de pluie qui a concernĂ© la majeure partie du pays est utile car elle a contribuĂ© Ă  reconstituer la nappe phrĂ©atique et Ă  collecter d’abondantes quantitĂ©s d’eau de pluie et de ruissellement», a dĂ©clarĂ© le ministre Ă  l’agence Tap. Mais ce n’est pas une raison pour baisser la garde et ne pas poursuivre les programmes nationaux d’économie de l’eau. Et pour cause: depuis plusieurs annĂ©es, la Tunisie connaĂźt une crise de l’eau sans prĂ©cĂ©dent. De nombreux experts rĂ©clament la dĂ©claration de l’état d’urgence hydrique. Selon eux, les fortes pluies de ces derniĂšres semaines n’ont que lĂ©gĂšrement amĂ©liorĂ© la situation, tandis que le taux de remplissage des barrages est restĂ© faible.

Les climatologues ont Ă©galement expliquĂ© qu’en raison du changement climatique, les zones de prĂ©cipitations en Tunisie se dĂ©placent plus au sud, alors que la plupart des barrages, et les plus grands d’entre eux, sont situĂ©s au nord du pays.

Pour rĂ©pondre Ă  ses besoins en eau, la Tunisie s’oriente vers la collecte de ressources alternatives,  telles que l’épuration des eaux usĂ©es et la dĂ©salinisation de l’eau de mer. Aussi a-t-elle lancĂ© de nombreux projets dans ce domaine dont les effets bĂ©nĂ©fiques sont attendus dans quelques annĂ©es.   

Le pompage intensif des eaux souterraines, qui est dĂ©conseillĂ© par les experts, ne saurait constituer une rĂ©ponse adĂ©quate Ă  la situation de stress hydrique, mĂȘme si, pour irriguer leurs champs, les agriculteurs ne l’entendent pas de cet oreille et multiplient les forages illĂ©gaux aux quatre coins du pays.

Rappelons que la Tunisie est un pays pauvre en eau, avec une disponibilitĂ© de l’eau renouvelable par habitant de 486 m3, soit bien en dessous de la moyenne de 1 200 m3 par habitant au Moyen-Orient et dans le reste de l’Afrique du Nord. Ce problĂšme structurel exige des solutions structurelles que les difficultĂ©s financiĂšres actuelles du pays ne permettent pas d’envisager avec l’urgence et la cĂ©lĂ©ritĂ© requises.

I. B.   

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 â€˜â€˜AĂŻcha’’ de Mehdi M. Barsaoui en salles Ă  partir de demain (VidĂ©o)

21. Januar 2025 um 09:10

Le dernier film de Mehdi M. Barsaoui, ‘‘AĂŻcha’’ (2H03 mn), qui rĂ©unit dans les principaux rĂŽles Fatma Sfar, Nidhal Saadi, Yasmine Dimassi, Hela Ayed et Mohamed Ali Ben Jemaa, sortira en salles en Tunisie Ă  partir du mercredi 22 janvier 2025.

Ce drame raconte l’histoire d’Aya, la vingtaine, qui vit encore chez ses parents dans le sud de la Tunisie et se sent prisonniĂšre d’une vie sans perspectives. Un jour, le minibus dans lequel elle fait quotidiennement la navette entre sa ville et l’hĂŽtel oĂč elle travaille s’écrase. Seule survivante de l’accident, elle rĂ©alise que c’est peut-ĂȘtre sa chance de commencer une nouvelle vie. Elle se rĂ©fugie Ă  Tunis sous une nouvelle identitĂ©, mais tout est bientĂŽt compromis lorsqu’elle devient le principal tĂ©moin d’une bavure policiĂšre.

NĂ© en 1984 Ă  Tunis, Mehdi M. Barsaoui est diplĂŽmĂ© de l’institut supĂ©rieur des arts multimĂ©dias de Tunis, en montage. Il part ensuite en Italie pour complĂ©ter sa formation et sort diplĂŽmĂ© du DAMS de Bologne. Il a rĂ©alisĂ© trois courts-mĂ©trages, remarquĂ©s et primĂ©s dans plusieurs festivals internationaux. Son premier long-mĂ©trage ‘‘Un fils’’ entame sa carriĂšre internationale en sĂ©lection officielle Ă  la 76e Ă©dition de la Mostra de Venise oĂč il est doublement rĂ©compensĂ©. DistribuĂ© dans une vingtaine de pays et multi-primĂ© Ă  l’international, le film dĂ©croche le premier CĂ©sar pour un film tunisien. ‘‘AĂŻcha’’ est son deuxiĂšme long-mĂ©trage.

Bande annonce.

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DĂ©bat Ă  l’IRMC : Ces Ă©lites minoritaires qui quittent la France

21. Januar 2025 um 08:44

L’Institut de recherche sur le Maghreb contemporain (RMC) organise, jeudi 23 janvier Ă  17h30 Ă  son siĂšge Ă  Mutuelleville, Tunis, une prĂ©sentation-dĂ©bat de l’ouvrage â€˜â€˜La France tu l’aimes mais tu la quittes. EnquĂȘte sur la diaspora française musulmane’’, rĂ©alisĂ© sous la direction de Olivier Esteves, Alice Picard et Julien Talpin.

La rencontre rĂ©unira Olivier Esteves, professeur Ă  l’universitĂ© de Lille, spĂ©cialiste du monde anglophone, de l’ethnicitĂ© et de l’immigration, avec le discutant.es Arbia Selmi, sociologue- docteure de l’Ehess, et Adrien Thibault, sociologue et politiste-chercheur Ă  l’IRMC.

Ils s’appellent Mourad, Samira, Karim, ou bien Sandrine et Vincent. Ils sont nĂ©s et ont grandi partout en France, la plupart sont diplĂŽmĂ©s de l’enseignement supĂ©rieur, mais ils ont dĂ©cidĂ© de s’installer Ă  Londres, DubaĂŻ, New York, Casablanca, MontrĂ©al ou Bruxelles


DiscriminĂ©s sur le marchĂ© de l’emploi et stigmatisĂ©s pour leur religion, leurs noms ou leurs origines, ces Français de culture ou de confession musulmane trouvent Ă  l’étranger l’ascension sociale qui leur Ă©tait refusĂ©e en France. Ils y trouvent aussi le «droit Ă  l’indiffĂ©rence» qui leur permet de se sentir simplement français.

AppuyĂ©e sur un Ă©chantillon quantitatif de plus de 1000 personnes et sur 140 entretiens approfondis, cette enquĂȘte sociologique sans prĂ©cĂ©dent met au jour pour la premiĂšre fois un phĂ©nomĂšne qui travaille la sociĂ©tĂ© française Ă  bas bruit.

En interrogeant ces Ă©lites minoritaires, elle dĂ©taille leur formation, comment elles se sentent et sont perçues comme musulmanes, les raisons de leur dĂ©part, le choix des destinations, l’expĂ©rience de l’installation et de la vie Ă  l’étranger, le regard qu’elles portent sur la France, leurs perspectives de retour


Ce n’est pas seulement une fuite des cerveaux que l’ouvrage documente : se rĂ©vĂšlent en creux les effets dĂ©lĂ©tĂšres de l’islamophobie qui, vus d’ailleurs, semblent bel et bien constituer une exception française.

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Ateliers d’écriture et de rĂ©alisation cinĂ©matographique

21. Januar 2025 um 08:22

Diletta D’Ascia, enseignante et cinĂ©aste, et Nidhal Chatta, rĂ©alisateur et producteur, crĂ©ent CinĂ©masters, une plate-forme dĂ©diĂ©e Ă  la formation aux mĂ©tiers du cinĂ©ma. Dans ce cadre, ils organisent deux ateliers d’écriture et de rĂ©alisation cinĂ©matographique en avril et mai 2025, qui permettront une immersion complĂšte dans les diffĂ©rentes Ă©tapes de la crĂ©ation d’un film, sous la direction de professionnels expĂ©rimentĂ©s.

Les ateliers auront lieu, pour le premier, le samedi 12, le dimanche 13, le vendredi 18 et le samedi 19 avril 2025 (d’une durĂ©e de 4 jours et 32 heures), et le second le samedi 3, le dimanche 4, le samedi 10 et le dimanche 11 mai 2025
(d’une durĂ©e de 4 jours et 32 heures).

Ces deux sessions sont conçues pour offrir une flexibilitĂ© aux participants tout en leur permettant de dĂ©couvrir et maĂźtriser les Ă©tapes de la rĂ©alisation d’un film.

Les ateliers combinent thĂ©orie et pratique, avec un accent particulier sur la mise en application des connaissances acquises. Les participants auront l’opportunitĂ© de dĂ©couvrir et d’expĂ©rimenter l’écriture de scĂ©nario et la dramaturgie (bases et conventions) ; la direction d’acteurs (selon la technique Sanford Meisner et la mĂ©thode d’Actors Studio) ; l prĂ©-production (repĂ©rages, planification, etc.) ; les techniques de tournage (secrets de la camĂ©ra, de l’éclairage et de la prise de son) ; et le montage pour finaliser un film.

Les participants auront l’opportunitĂ© de rĂ©aliser un court-mĂ©trage de 3 Ă  5 minutes sur un thĂšme imposĂ©, sous la supervision des professionnels.

Peuvent participer aux ateliers les passionnĂ©s de cinĂ©ma, dĂ©butants ou ayant dĂ©jĂ  une expĂ©rience des plateaux.

Pour s’inscrire, envoyer un mail de confirmation avec la session choisie (avril ou mai) Ă  dilettadascia@gmail.com et nidhalchatta@gmail.com (jusqu’au 15 mars 2025).

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 â€˜â€˜IsraĂ«l-Palestine, annĂ©e zĂ©ro’’ : Le chaos et l’espoir d’une reconstruction

21. Januar 2025 um 07:42

À l’image du film nĂ©orĂ©aliste ‘‘Allemagne, annĂ©e zĂ©ro’’ de Roberto Rossellini, qui dĂ©peignait l’Allemagne en ruines aprĂšs la Seconde Guerre mondiale, l’ouvrage ‘‘IsraĂ«l-Palestine, annĂ©e zĂ©ro’’ de David Khalfa (Ă©ditions Le Bord de l’eau) explore un moment de basculement historique dans le conflit israĂ©lo-palestinien, le 7 octobre 2023.

Djamal Guettala

Cette journĂ©e marquĂ©e par des massacres sans prĂ©cĂ©dent a plongĂ© la rĂ©gion dans un chaos aux rĂ©percussions mondiales. À travers les ruines de cette tragĂ©die, l’auteur et ses contributeurs tentent d’esquisser les conditions nĂ©cessaires Ă  une reconstruction diplomatique et humaine.

Dans un entretien rĂ©cent avec Le Figaro, David Khalfa a soulignĂ© la fragilitĂ© des accords de cessez-le-feu entre IsraĂ«l et le Hamas. «Un cessez-le-feu est une suspension des hostilitĂ©s. Il est donc fragile par dĂ©finition. L’accord, actuellement composĂ© de trois phases sĂ©quencĂ©es, peut capoter Ă  l’issue de la premiĂšre, qui va durer 42 jours, comme Ă  l’issue de la seconde ou de la troisiĂšme», Ă©crit-il

Selon Khalfa, l’intĂ©rĂȘt mutuel des deux camps reste nĂ©anmoins un moteur pour prĂ©server cette trĂȘve : «Gaza est en ruines, le niveau de destruction est inĂ©dit, avec un trĂšs grand nombre de tuĂ©s et de blessĂ©s», rappelle-t-il.

Des négociations sous tension et un cessez-le-feu précaire

L’auteur explique Ă©galement les coulisses de cet accord dans un entretien avec La Marseillaise, mettant en lumiĂšre les rapports de force : «Il y a eu de la dĂ©sinformation, des coups de pression, chacun a essayĂ© d’imposer des concessions de derniĂšre minute.» Il rappelle que si le Hamas comptait sur l’appui de ses alliĂ©s rĂ©gionaux, comme l’Iran et le Hezbollah, IsraĂ«l, quant Ă  lui, devait rĂ©pondre Ă  des attentes internationales pressantes, tout en tenant compte des considĂ©rations sĂ©curitaires internes.

Ce qui distingue cet ouvrage, c’est la diversitĂ© des voix qu’il rassemble. Des experts israĂ©liens et palestiniens, des historiens, des diplomates et des activistes de la paix unissent leurs analyses dans une dĂ©marche inĂ©dite. Parmi eux, Élie Barnavi, historien et ancien ambassadeur d’IsraĂ«l en France, signe la prĂ©face, tandis qu’Ahmed Fouad Alkhatib, activiste palestinien et directeur de Unified Assistance, apporte une perspective militante. Ces contributions croisĂ©es Ă©vitent les piĂšges des discours polarisĂ©s et binaires, favorisant un dĂ©bat serein et argumentĂ©.

Des perspectives de paix dans un contexte de guerre

En s’inspirant des ruines matĂ©rielles et morales explorĂ©es dans ‘‘Allemagne, annĂ©e zĂ©ro’’, l’ouvrage examine des pistes pour une reconstruction durable au Proche-Orient. Khalfa et ses collaborateurs interrogent les fractures profondes tout en cherchant des solutions rĂ©alistes : comment instaurer un cessez-le-feu pĂ©renne? Quels seraient les contours d’une solution Ă  deux États, reconnue et respectĂ©e par toutes les parties?

Depuis sa publication, ‘‘IsraĂ«l-Palestine, annĂ©e zĂ©ro’’ a suscitĂ© un vif intĂ©rĂȘt. Des rencontres littĂ©raires ont Ă©tĂ© organisĂ©es, qui ont permis d’aborder les enjeux gĂ©opolitiques et humanitaires soulevĂ©s dans l’ouvrage, dans une dĂ©marche de dialogue et de pĂ©dagogie.

En rassemblant analyses, tĂ©moignages et propositions, ‘‘IsraĂ«l-Palestine, annĂ©e zĂ©ro’’ se veut un guide pour comprendre un moment charniĂšre de l’histoire contemporaine. Face Ă  un conflit aussi complexe qu’ancien, ce livre appelle Ă  dĂ©passer les logiques d’exclusion et de haine. À la maniĂšre du film de Rossellini, il invite Ă  penser les ruines actuelles pour envisager une paix durable, bĂątie sur des bases nouvelles.

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Gestern — 20. Januar 2025Haupt-Feeds

Football : un triplĂ© de Fakhreddine Ben Youssef  qualifie Al-Masry

20. Januar 2025 um 13:08

L’attaquant international tunisien Fakhreddine Ben Youssef a inscrit un triplĂ© en premiĂšre mi-temps pour propulser le club Ă©gyptien Al-Masry en quarts de finale de la Coupe de la CAF aprĂšs une victoire 3-1 Ă  domicile contre les Black Bulls du Mozambique, dimanche 19 janvier 2025.

Sécurisant sa place grùce à une prestation pleine de confiance, Al-Masry a décroché la deuxiÚme place du groupe D avec un total de 9 points, derriÚre le leader du classement Zamalek, qui a également obtenu une place en quart de finale avec une avance de 5 points.

Maintenant un avantage crucial de 4 points sur les NigĂ©rians d’Enyimba Ă  la troisiĂšme place, les Black Bulls se sont retrouvĂ©s en bas du classement du groupe avec quatre points.

Ben Youssef a ouvert le score pour Al-Masry d’une tĂȘte prĂ©cise Ă  bout portant, capitalisant sur un centre splendide de Karim Bambo.

L’ancien attaquant des Aigles de Carthage a ensuite doublĂ© l’avance Ă  la 42e minute grĂące Ă  une frappe du pied droit depuis le cƓur de la surface.

Il a complété son triplé 3 minutes plus tard avec une autre frappe du pied droit depuis le cÎté gauche de la surface, trouvant le coin inférieur gauche avec finesse.

Les Black Bulls ont rĂ©ussi Ă  rĂ©duire le score grĂące Ă  Rume Akporoh, qui a marquĂ© un but Ă  la 57e minute d’un tir bien placĂ© du pied droit aprĂšs une passe de Khadre Gueye.

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Innovations et défis de la fintech en Tunisie en 2024

20. Januar 2025 um 12:44

En 2024, la Tunisie est devenue un acteur important du secteur de la fintech au Moyen-Orient et en Afrique, se positionnant comme un pont culturel et technologique entre les régions francophones, arabes et africaines.

Richie Santosdiaz

La Tunisie, Ă  cheval sur les cultures francophone, arabe, nord-africaine et africaine, a le potentiel de servir de passerelle entre ces diverses rĂ©gions de la rĂ©gion du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (Mena).

MalgrĂ© les divers dĂ©fis auxquels elle est confrontĂ©e, allant des questions Ă©conomiques aux questions politiques en passant par les questions de sĂ©curitĂ©, le pays a fait des progrĂšs dans l’avancement de son paysage technologique et reste Ă©galement relativement stable et dĂ©veloppĂ© par rapport Ă  ses pairs.

Aperçu des services financiers et de la fintech

Le gouvernement tunisien a pris des mesures proactives pour favoriser un Ă©cosystĂšme de startups florissant et amĂ©liorer l’infrastructure numĂ©rique, reconnaissant l’entrepreneuriat comme un catalyseur de la croissance Ă©conomique. Des initiatives telles que la stratĂ©gie Tunisie numĂ©rique 2020 et l’adoption de la loi sur les startups dĂ©montrent l’engagement de la Tunisie Ă  donner la prioritĂ© Ă  la transformation numĂ©rique.

Cependant, l’environnement des affaires dans le pays semble ĂȘtre fortement rĂ©glementĂ©, ce qui constitue des obstacles potentiels Ă  la facilitation future ainsi qu’à la croissance de la communautĂ© des startups au sens large.

En 2019, moins de 40% des Tunisiens ĂągĂ©s de 15 ans et plus possĂ©daient un compte bancaire, ce qui est infĂ©rieur Ă  la moyenne de la rĂ©gion Mena, ce qui indique un accĂšs limitĂ© aux services financiers formels. L’argent liquide reste Ă©galement rĂ©pandu dans le pays, avec seulement 8% de la population possĂ©dant des cartes de crĂ©dit, ce qui est infĂ©rieur Ă  la moyenne rĂ©gionale.

Les défis de la numérisation

MalgrĂ© ces dĂ©fis, le service postal tunisien, La Poste, est devenu un fournisseur populaire de produits fintech, desservant plus de six millions de personnes disposant de comptes financiers. Le pays est prometteur pour une plus grande numĂ©risation, avec un taux de connexion mobile dĂ©passant 150% de sa population et une base d’utilisateurs Internet importante de 66,7%.

NĂ©anmoins, des amĂ©liorations sont nĂ©cessaires, comme l’indique le mĂ©contentement des fintechs tunisiennes Ă  l’égard du cadre rĂ©glementaire national. Plus de la moitiĂ© des fintechs tunisiennes perçoivent l’environnement rĂ©glementaire comme dĂ©courageant, soulignant la nĂ©cessitĂ© de rĂ©formes pour favoriser un Ă©cosystĂšme plus propice Ă  l’innovation.

Parmi les fintechs opérant en Tunisie figurent Bitaka (qui propose des services de transfert mobile), Kaoun (qui fournit des solutions logicielles financiÚres) et Paymee (qui propose des solutions de traitement des paiements).

Le pays espÚre devenir pionnier en implantant la blockchain dans la Banque centrale de Tunisie (BCT), le paiement numérique et les cryptomonnaies, selon les déclarations du gouverneur de la BCT.

Les institutions clĂ©s de l’écosystĂšme

Banque Centrale de Tunisie (BCT)

Conseil du Marché Financier

Startup Tunisia

Entrepreneurs of Tunisia

Tunisian Investment Authority

FintechTunisia

Chronologie des principaux faits marquants de la fintech :

    1998 : La Tunisie lance le premier Startup Act d’Afrique.

    2016 : Nouvelle loi bancaire n° 2016-48 – visant Ă  aligner le secteur bancaire sur les exigences de BĂąle III d’ici la fin de la dĂ©cennie.

    2020 : La Banque Centrale de Tunisie (BCT) a annoncĂ© le lancement du bac Ă  sable rĂ©glementaire de la fintech.

    2021 : Lancement de la stratĂ©gie numĂ©rique Tunisie 2021-2025 – les aspects clĂ©s inclus pour dĂ©velopper un Ă©cosystĂšme fintech, renforcer l’inclusion financiĂšre et attirer davantage les investissements directs Ă©trangers (IDE).

    2021 : La BCT et la Banque de France ont achevĂ© avec succĂšs une expĂ©rience conjointe de CBDC en juillet, qui a effectuĂ© des virements Ă©lectroniques entre des banques commerciales françaises et tunisiennes en utilisant une CBDC basĂ©e sur la blockchain.

    2022 : GrĂące au soutien de l’IFC, la BCT a lancĂ© paysmart.tn, une plateforme de paiement de factures numĂ©riques pour permettre aux Tunisiens de payer leurs factures de services publics.

    Article traduit de l’anglais.

    Source :  â€˜â€˜The Fintech Times : Rapport Moyen-Orient et Afrique (MEA) 2024’’.

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    Le milieu offensif Belge Mohamed Mouhli rejoint l’EspĂ©rance de Tunis

    20. Januar 2025 um 12:01

    Le milieu offensif du club belge RFC LiĂšge (ex-RFC Seraing), Mohamed Mouhli, surnommĂ© «Midou», est arrivĂ© en Tunisie, tard dans la soirĂ©e du dimanche 19 janvier 2025, pour finaliser les dĂ©marches administratives, avant de rejoindre officiellement les rangs de l’EspĂ©rance sportive de Tunis.

    Il est prévu que le joueur passe incessamment les tests médicaux nécessaires et termine les diverses formalités, avant de signer son nouveau contrat.

    L’EST annoncera officiellement cette transaction dĂšs que la sanction de l’interdiction de recrutement imposĂ©e par la Fifa, en raison du retard du paiement des arriĂ©rĂ©s du joueur jordanien Mohammad Abu Zrayq alias Sharara, sera levĂ©e.

    Le club belge de RFC LiĂšge avait dĂ©jĂ  annoncĂ©, vendredi dernier, via son site officiel, avoir trouvĂ© un accord formel avec l’EspĂ©rance pour le transfert du joueur belge d’origine tunisienne.

    Cette saison, Mohamed Mouhli (26 ans, 1,79 m) a joué 16 matches avec son équipe et marqué 4 buts.

    Il convient de prĂ©ciser aussi que le joueur est du genre inflammable. Il a eu rĂ©cemment maille Ă  partir avec la justice belge pour avoir donnĂ© des coups Ă  sa petite copine Kelly dans le supermarchĂ© oĂč celle-ci travaille. Il s’est ensuite excusĂ© auprĂšs de Kelly, par mĂ©dias interposĂ©s, mais, comme on dit, le mal Ă©tait dĂ©jĂ  fait. EspĂ©rons qu’il a retenu la leçon et qu’il saura garder son sang froid sur les terrains.

    I. B.

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    Syrie : La fin d’une dictature n’est pas toujours l’entrĂ©e dans une Ăšre de libertĂ© 

    20. Januar 2025 um 10:58

    On ne peut que se rĂ©jouir avec le peuple syrien de la fin de la dictature de la dynastie des Assad. Cependant, au-delĂ  de cette rĂ©action de joie lĂ©gitime, plusieurs facteurs incitent Ă   l’inquiĂ©tude pour l’avenir de ce pays et de l’ensemble de la rĂ©gion.

    Mohamed Cherif Ferjani *

    D’abord, la fuite d’Assad et des siens n’est pas le fait du soulĂšvement du peuple syrien qui a assistĂ© Ă  l’avancĂ©e de la HTS, soutenue par la Turquie, les AmĂ©ricains et leurs alliĂ©s occidentaux des pĂ©tro-monarchies du Golfe.

    Contrairement Ă  ce qui s’est passĂ© en 2011 oĂč on a assistĂ© Ă  un soulĂšvement du  peuple syrien, cette fois, les troupes de la HTS ont Ă©tĂ© les seuls acteurs internes de la fin du rĂ©gime baathiste avec le soutien de leurs alliĂ©s extĂ©rieurs.

    Ce sont les objectifs des artisans, intĂ©rieurs et extĂ©rieurs, qui risquent de dĂ©terminer l’avenir de la Syrie au dĂ©triment des aspirations du peuple syrien avec toutes ses composantes.

    Ensuite, la fin du rĂ©gime baathiste n’est pas sans rapport avec l’offensive israĂ©lienne Ă  Gaza, en Cisjordanie, au Liban, mais aussi en Syrie, avant et aprĂšs la fuite d’Assad, avec le soutien des Etats-Unis, des puissances europĂ©ennes et la complicitĂ© des pays arabes qui n’ont rien fait pour soutenir les peuples palestinien, libanais et syrien.

    Enfin, le contexte international est malheureusement dĂ©favorable Ă  une issue dĂ©mocratique oĂč que ce soit, en Syrie, dans l’ensemble de la rĂ©gion et partout dans le monde : le nĂ©olibĂ©ralisme et la rĂ©volution conservatrice sont aujourd’hui plus forts que jamais, notamment avec la rĂ©Ă©lection de Donald Trump aux Etats-Unis et la montĂ©e partout de l’extrĂȘme-droite et des mouvements identitaires qui sont autant d’expressions de la rĂ©volution conservatrice portĂ©e par le nĂ©olibĂ©ralisme.

    Tous ces facteurs militent pour l’interprĂ©tation de ce qui se passe en Syrie comme la fin de la dictature des Assad, dont il faut se fĂ©liciter, et une perte d’influence pour la Russie et l’Iran, plus qu’une victoire de la dĂ©mocratie et du droit des peuples Ă  disposer d’eux-mĂȘmes.

    La sortie d’une dictature n’est pas toujours, hĂ©las !, synonyme d’entrĂ©e dans une Ăšre de libertĂ© et de progrĂšs.**

    * Professeur honoraire des universités et militant de gauche en Tunisie et en France.

    ** Ce qui s’est passĂ© au lendemain du Printemps arabe en Libye, en Egypte, au YĂ©men, en Syrie et mĂȘme en Tunisie, oĂč les processus dĂ©mocratiques sont bloquĂ©s, en est la preuve (La rĂ©daction).

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    Pour les Palestiniens, le cessez-le-feu à Gaza n’est pas la fin de la souffrance

    20. Januar 2025 um 10:35

    Le cessez-le-feu qui est entrĂ© en vigueur hier, dimanche 19 janvier 2025, entre le Hamas et IsraĂ«l, ne signifie pas la fin de la rĂ©pression et de la souffrance pour les Palestiniens. Pour preuve, le «V» de la victoire est interdit par IsraĂ«l aux Palestiniens qui s’apprĂȘtent Ă  retrouver leur libertĂ© aprĂšs des annĂ©es, parfois des dĂ©cennies, d’emprisonnement.

    KhemaĂŻs Gharbi *

    Le «V» de la victoire, formĂ© par l’index et le majeur, est bien plus qu’un simple geste. PopularisĂ© par Winston Churchill durant la Seconde Guerre mondiale. Ce symbole incarne la rĂ©sistance face Ă  l’oppression, la foi en l’avenir et la capacitĂ© de l’humanitĂ© Ă  triompher des Ă©preuves. Il transcende les frontiĂšres culturelles, devenant une marque universelle d’espoir et de rĂ©silience.

    Aujourd’hui, un fait interpelle : ce symbole universel est interdit aux Palestiniens qui s’apprĂȘtent Ă  retrouver leur libertĂ© aprĂšs des annĂ©es, parfois des dĂ©cennies, d’emprisonnement. Non seulement ils ne pourront pas mimer ce geste, mais leurs familles se voient Ă©galement privĂ©es du droit d’organiser des rĂ©jouissances, que ce soit Ă  JĂ©rusalem ou en Cisjordanie. Des policiers israĂ©liens ont averti les familles de cette interdiction, ajoutant une couche de rĂ©pression Ă  un contexte dĂ©jĂ  oppressant.

    Des exemples qui rĂ©sonnent dans l’Histoire

    Comment comprendre que cĂ©lĂ©brer la libertĂ©, un moment universellement joyeux, puisse ĂȘtre perçu comme une menace? Les cĂ©lĂ©brations, rassemblements ou simples Ă©treintes deviennent des actes politiques, passibles de sanctions. Cette rĂ©pression des Ă©motions les plus Ă©lĂ©mentaires pose une question essentielle : oĂč s’arrĂȘte l’atteinte Ă  l’humanitĂ©?

    L’interdiction d’exprimer des sentiments ou de brandir des symboles n’est pas nouvelle. Dans d’autres contextes historiques, ces gestes ont souvent reprĂ©sentĂ© un pouvoir que les rĂ©gimes oppressifs tentaient de contrĂŽler. Pendant l’apartheid en Afrique du Sud, par exemple, le simple fait de chanter une chanson en langue zouloue Ă©tait considĂ©rĂ© comme un acte de rĂ©sistance. Ces interdictions, loin d’éteindre les revendications, ont souvent attisĂ© les flammes de la contestation.

    Des mĂšres, des fils et des familles meurtris

    Mais au-delĂ  des symboles, ce sont les ĂȘtres humains que l’on atteint. Imaginez une mĂšre interdite de crier de joie en retrouvant son fils, ou un pĂšre privĂ© d’une Ă©treinte avec sa fille aprĂšs 20 ou 30 ans de sĂ©paration. Interdire la joie, c’est emprisonner les Ăąmes aprĂšs avoir enfermĂ© les corps. C’est prolonger la captivitĂ© sous une autre forme, maintenir un contrĂŽle invisible mais terriblement oppressant sur les cƓurs et les esprits.

    Pourtant, cette situation ne surgit pas du nĂ©ant. Gaza, dĂ©crite comme une prison Ă  ciel ouvert depuis plus de 17 ans, est le thĂ©Ăątre d’une souffrance quotidienne. À cela s’ajoutent les conditions de vie dans des camps de rĂ©fugiĂ©s oĂč les gĂ©nĂ©rations se succĂšdent, et les humiliations permanentes infligĂ©es Ă  un peuple. Ces rĂ©alitĂ©s, ignorĂ©es ou minimisĂ©es, sont les foyers silencieux des tensions futures. Le 7 octobre 2023, date tragique pour les deux camps, est un rappel brutal que l’oppression et l’humiliation alimentent l’explosion.

    Refuser aux familles le droit d’exprimer leur joie, c’est semer les graines du ressentiment. La paix, si tant est qu’on y pense encore ou qu’on la cherche du cĂŽtĂ© israĂ©lien, ne peut se construire sur la peur et la rĂ©pression. Elle nĂ©cessite des gestes de reconnaissance et de respect. Laisser l’émotion s’exprimer, c’est reconnaĂźtre l’humanitĂ© dans l’autre, une Ă©tape essentielle vers la rĂ©conciliation.

    Reconnaütre la douleur de l’autre

    L’histoire nous jugera : serons-nous ceux qui auront cimentĂ© les murs de la division ou ceux qui auront tendu des ponts entre les peuples? Les grands leaders sont ceux qui osent briser le cercle vicieux de la haine en reconnaissant la douleur de l’autre. En interdisant le sourire ou le geste de victoire, nous oublions que ces expressions sont les tĂ©moignages silencieux d’une vie qui persiste, malgrĂ© tout.

    Au crĂ©puscule de nos existences, ce ne sont ni les interdictions ni les brimades qui marqueront l’histoire, mais les traces de compassion et de justice que nous aurons laissĂ©es. La vĂ©ritable victoire rĂ©side dans le respect de l’autre et dans le courage d’écouter, mĂȘme dans l’adversitĂ©.

    * Ecrivain et traducteur.

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    Les chamboulements provoqués par la guerre de Gaza

    20. Januar 2025 um 09:52

    Alors que le cessez-le-feu de 42 jours entre IsraĂ«l et le Hamas est entrĂ© en vigueur, dimanche 19 janvier 2025, et espĂ©rons qu’il se poursuive au-delĂ  et qu’il devienne dĂ©finitif, l’heure est Ă  la lecture de ce que la guerre qui a durĂ© pendant plus de 15 longs mois a changĂ© dans le rapport de force israĂ©lo-palestinien, l’architecture gĂ©opolitique du Moyen-Orient et l’impact sur l’image d’IsraĂ«l de par le monde.

    Imed Bahri

    La guerre de Gaza a tuĂ© plus de personnes que tout autre conflit depuis la Seconde Guerre mondiale et c’est l’un des conflits les plus cruels. C’est par ces mots que l’éditorialiste du quotidien britannique The I paper Patrick Cockburn a commencĂ© son analyse. Toutes les guerres conduisent Ă  davantage de haine mais la guerre Ă  Gaza, malgrĂ© la petite superficie du territoire palestinien, entraĂźnera la plus grande somme de haine gĂ©nĂ©rĂ©e par un conflit depuis 1945, a- t-il ajoutĂ©.

    En dĂ©pit de l’accord de cessez-le-feu entrĂ© en vigueur dimanche 19 janvier 2025, la guerre de 15 mois a injectĂ© une telle dose de haine toxique dans les relations entre IsraĂ«l et les Palestiniens qu’elle garantit presque un avenir dĂ©fini par la violence, estime l’éditorialiste, ajoutant que le cessez-le-feu reste fragile et qu’il est peu probable qu’il soit pleinement mis en Ɠuvre sans un soutien amĂ©ricain significatif.

    La brutalitĂ© du conflit a Ă©tĂ© horrible et l’est restĂ©e jusqu’au tout dernier moment, avec 101 personnes tuĂ©es Ă  Gaza dont 27 enfants et 31 femmes, et 264 autres blessĂ©es dans des frappes israĂ©liennes depuis l’annonce de l’accord mercredi dernier, selon les chiffres avancĂ©s par la dĂ©fense civile Ă  Gaza.

    La guerre a commencĂ© le massacre commis par le Hamas en IsraĂ«l et s’est poursuivie avec des massacres israĂ©liens au cours des mois suivants tuant plus de 46 000 personnes, rappelle l’éditorialiste.

    La guerre alimente la haine dont elle s’alimente en retour  

    Les politiciens et les commentateurs occidentaux discutent dĂ©sormais de la possibilitĂ© de mettre en Ɠuvre les deuxiĂšme et troisiĂšme phases de l’accord. MĂȘme si cet accord se maintenait, il serait instable sur le sable tachĂ© de sang. Le grand poĂšte anglais John Milton a clairement exprimĂ© cet impĂ©ratif dans Le Paradis perdu il y a 350 ans. Il a Ă©crit que la haine intense que suscite la guerre rend l’espoir d’une rĂ©conciliation irrĂ©aliste. Â«Car la vĂ©ritable rĂ©conciliation ne grandira jamais / LĂ  oĂč les blessures mortelles de la haine sont profondĂ©ment creusĂ©es.»

    John Milton qui a vĂ©cu la guerre civile anglaise comprenait ce fait mieux que Joe Biden et ses hauts fonctionnaires. Le secrĂ©taire d’État amĂ©ricain Antony Blinken a rĂ©cemment donnĂ© une interview auto-congratulative dĂ©clarant que l’administration avait largement atteint ses objectifs consistant Ă  empĂȘcher une nouvelle attaque contre IsraĂ«l comme celle du 7 octobre, Ă  mettre fin Ă  une guerre rĂ©gionale et Ă  protĂ©ger les civils Ă  Gaza.

    Cockburn considĂšre la naĂŻvetĂ© de Biden comme dangereuse. En refusant d’utiliser l’influence dont il disposait sur IsraĂ«l pour contrĂŽler le flux d’armes vers ce pays, son administration a permis Ă  la machine de guerre israĂ©lienne d’avoir l’effet dĂ©vastateur qu’elle souhaite.

    Le cessez-le-feu aurait pu ĂȘtre obtenu il y a huit mois

    Il s’agit de la guerre la plus brutale qui soit et elle compromettra les chances d’une vĂ©ritable paix. Biden et Blinken semblaient dĂ©connectĂ©s de la rĂ©alitĂ© lorsqu’ils ont prononcĂ© leurs discours d’adieu. Loin d’empĂȘcher de futures atrocitĂ©s, comme celles du 7 octobre, elles les ont rendues plus probables. La capacitĂ© de Biden d’arrĂȘter la guerre Ă  tout moment est confirmĂ©e par le fait que le cessez-le-feu d’aujourd’hui est le mĂȘme que celui qu’il avait proposĂ© en mai dernier et qui avait Ă©tĂ© rejetĂ© par le Premier ministre israĂ©lien Benjamin Netanyahu. Mais une fois qu’il a obtenu le soutien ferme du prĂ©sident Ă©lu Donald Trump, qui a prononcĂ© des mots vagues mais durs, et a envoyĂ© son propre envoyĂ© auquel Netanyahu n’a pas pu s’opposer, les objections israĂ©liennes ont cessĂ© d’ĂȘtre un obstacle.

    La tragédie est que cela aurait pu se produire il y a huit mois voire un an et que des dizaines de milliers de personnes auraient pu avoir la vie sauve.

    Cockburn estime que nous sommes revenus Ă  une politique amĂ©ricaine connue par le passĂ© lorsque Ronald Reagan en 1982 avait fermement ordonnĂ© Ă  Menahem Begin d’arrĂȘter la guerre au Liban.

    Les experts et les analystes vont dĂ©sormais dresser la liste des gagnants et des perdants de cette guerre mĂȘme si ce conflit israĂ©lo-palestinien n’est jamais terminĂ© car il y aura toujours un autre round Ă©tant donnĂ© qu’aprĂšs ce cessez-le-feu il y aura toujours sept millions de Palestiniens et sept millions de Juifs israĂ©liens vivant entre le Jourdain et la mer MĂ©diterranĂ©e et mĂȘme si le Hamas disparaĂźtra demain, ce qui n’aura pas lieu, rien ne changera dans le fond du conflit.

    Israël a démontré sa puissance militaire à Gaza, au Liban, en Syrie, en Iran et au Yémen mais comme par le passé, il a du mal à transformer une victoire militaire en gains politiques durables.

    Éliminer le Hamas Ă©tait un objectif irrĂ©alisable pour l’Etat hĂ©breu dans cette guerre et pourtant il vient d’accepter un cessez-le-feu avec cette mĂȘme organisation. 

    L’auteur estime que l’attaque menĂ©e par le Hamas en 2023 visait Ă  mettre la question palestinienne au premier plan et Ă  empĂȘcher les processus de normalisation menĂ©s par l’administration Biden entre IsraĂ«l et les pays arabes en premier lieu desquels l’Arabie saoudite. L’attaque a dĂ©menti l’hypothĂšse de Netanyahu, qui domine la politique israĂ©lienne depuis plus d’un quart de siĂšcle, selon laquelle IsraĂ«l n’a pas besoin de compromis avec les Palestiniens pour obtenir sa sĂ©curitĂ©.

    Gaza a été un désastre politique pour Israël

    Le Premier ministre israĂ©lien a longtemps prĂ©tendu avoir fait d’IsraĂ«l la plus grande puissance du Moyen-Orient, avant mĂȘme la dĂ©faite du Hezbollah au Liban et la chute de Bachar Al-Assad en Syrie. Certes, le paysage politique dans la rĂ©gion a changĂ© en faveur d’IsraĂ«l et des Etats-Unis et en dĂ©faveur de l’Iran et de la Russie mais IsraĂ«l n’est pas la nouvelle puissance rĂ©gionale car il s’est appuyĂ© sur le soutien amĂ©ricain total et sans prĂ©cĂ©dent pour ses succĂšs militaires. Sous la direction d’un Trump changeant, opposĂ© Ă  la guerre et n’ayant dĂ©clenchĂ© aucune guerre au cours de son premier mandat, la position amĂ©ricaine pourrait changer.

    Au Moyen-Orient, nous voyons une force militaire israĂ©lienne aux cĂŽtĂ©s d’un vide de pouvoir en Syrie et au Liban qu’IsraĂ«l ne peut combler. La rĂ©gion est devenue beaucoup plus dangereuse en terme d’instabilitĂ© qu’elle ne l’était lorsque Biden a pris ses fonctions. Trump pourrait vouloir conclure un accord de sĂ©curitĂ© entre les États-Unis, l’Arabie saoudite et IsraĂ«l mais les gouvernements autoritaires de la rĂ©gion protĂ©gĂ©s par leurs forces de police secrĂštes impitoyables doivent parfois encore prĂȘter attention Ă  l’opinion publique surtout concernant une question aussi sensible.

    Ces derniers mois, les Arabes, les musulmans et le reste du monde ont passĂ© leur temps Ă  regarder sur leurs Ă©crans les corps d’enfants palestiniens extraits des dĂ©combres de Gaza. Aucun accord de sĂ©curitĂ© au Moyen-Orient parrainĂ© par Trump ne rĂ©ussira sans concessions israĂ©liennes aux Palestiniens. Le bain de sang prolongĂ© Ă  Gaza a eu un effet toxique sur les attitudes envers IsraĂ«l partout dans le monde. Un sondage YouGov rĂ©alisĂ© en juillet dernier a montrĂ© que seulement 8 Ă  14% des EuropĂ©ens de l’Ouest estiment qu’IsraĂ«l n’a pas commis de crimes de guerre Ă  Gaza et qu’environ 54% des Britanniques estiment que la Cour pĂ©nale internationale devrait Ă©mettre un mandat d’arrĂȘt contre Netanyahu. Aux États-Unis, un rĂ©cent sondage YouGov a rĂ©vĂ©lĂ© que 29% des 19 millions de personnes qui ont votĂ© pour Biden en 2020 ne l’ont pas fait pour Kamala Harris en 2024 et ont citĂ© Gaza comme la principale raison pour laquelle elles ne la soutiendraient pas.

    Pour IsraĂ«l, sa campagne Ă  Gaza n’était pas seulement une opĂ©ration militaire mais un dĂ©sastre politique qu’il a lui-mĂȘme provoquĂ©.

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    Vient de paraĂźtre : Une gĂ©nĂ©alogie poĂ©tique de la littĂ©rature nord-africaine

    20. Januar 2025 um 09:18

    ‘‘A Poetic Genealogy of North African Literature’’ (Une gĂ©nĂ©alogie poĂ©tique de la littĂ©rature nord-africaine) : cet ouvrage de Thomas Connolly est sĂ©rieux, exigeant, bien documentĂ©, Ă  la fois Ă©rudit et facile d’accĂšs. Il Ă©tudie en sept chapitres, avec de nombreuses rĂ©fĂ©rences et notes Ă  l’appui, quelques figures importantes de la littĂ©rature de langue française du Maghreb.

    Les auteurs qui y sont abordés sont Jean Amrouche, Jean Sénac, Mohammed Khaïr-Eddine, Tahar Djaout, Abdelkebir Khatibi, Abdelwahab Meddeb et un surprenant et pertinent article consacré à Rimbaud et le monde arabo-musulman.

    Un effort de recherche fort louable sur les bases, les origines et les contours de la poĂ©sie maghrĂ©bine francophone, entre racines et modernitĂ©, histoire reculĂ©e et contemporaine, appartenance identitĂ© et ouverture, Bien sĂ»r, il ne s’agit pas d’une anthologie, complĂšte ni exhaustive et on regretterait l’absence de voix comme celles de Mohamed Dib, Tahar Ben Jelloun ou Abdellatif LaĂąbi mais d’approches cherchant Ă  donner des exemples au lecteur anglophone des clefs pour ouvrir une Ă©criture et un domaine, de plus en plus Ă©tudiĂ© dans les universitĂ©s amĂ©ricaines. Est-ce un choix de l’auteur ou un hasard, les auteurs Ă©tudiĂ©s nous ont tous quittĂ©s et ce serait presque un hommage que l’auteur leur rend.

    Thomas Connolly est Associate professor de français Ă  la prestigieuse Yale University, Ă  New York, on lui doit aussi d’autres travaux sur la littĂ©rature du Maghreb, notamment l’important Volume North African Poetry in french (Yale French Studies, 137-138, 2020, Yale University).

    La mĂȘme universitĂ© a publiĂ© en 2004 une imposante anthologie de 650 pages du 20e siĂšcle French Poetry par Mary Ann Caws et oĂč figurent quelques poĂštes du Maghreb.  

    Tahar Bekri

    ‘‘A Poetic Genealogy of North African Literature’’, Northwestern University Press, USA, 306 p., 2025.

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    Etats-Unis : le bilan catastrophique de la prĂ©sidence Biden

    20. Januar 2025 um 08:32

    Les quatre annĂ©es de prĂ©sidence de Joe Biden s’achĂšvent aujourd’hui, lundi 20 janvier 2025, avec l’«intronisation» de Donald Trump Ă  la Maison blanche. Cette prĂ©sidence, censĂ©e ĂȘtre reprĂ©sentative des valeurs et des orientations des dĂ©mocrates amĂ©ricains, se caractĂ©rise par une sĂ©rie de dĂ©cisions contestables et d’évĂ©nements dramatiques qui ont laissĂ© des traces profondes tant Ă  l’intĂ©rieur des États-Unis qu’à l’échelle mondiale.

    Leith Lakhoua *

    Loin de l’image de stabilitĂ© et de rationalitĂ© que son Ă©lection semblait suggĂ©rer, la prĂ©sidence Biden a Ă©tĂ© marquĂ©e par des choix diplomatiques, militaires et Ă©conomiques dĂ©sastreux, dont les consĂ©quences risquent de rĂ©sonner pendant des dĂ©cennies.

    Gaza : un génocide silencieux

    Sous la prĂ©sidence de Biden, les États-Unis ont maintenu un soutien inĂ©branlable Ă  IsraĂ«l, notamment lors de l’escalade de la violence Ă  Gaza. Alors que des milliers de civils palestiniens ont Ă©tĂ© tuĂ©s, des infrastructures ont Ă©tĂ© dĂ©truites et des centaines de milliers de personnes ont Ă©tĂ© dĂ©placĂ©es, l’administration amĂ©ricaine a en grande partie minimisĂ© la gravitĂ© de la situation. Les appels internationaux Ă  une pression plus forte sur IsraĂ«l ont Ă©tĂ© ignorĂ©s, ce qui a alimentĂ© des accusations de complicitĂ© dans un gĂ©nocide silencieux et un crime contre l’humanitĂ©. En soutenant aveuglĂ©ment l’État hĂ©breu, Biden a fait preuve d’une indiffĂ©rence inquiĂ©tante Ă  l’égard des droits humains.

    Yémen : un conflit ignoré et élargi

    La guerre au YĂ©men, bien qu’étant un conflit en cours depuis plusieurs annĂ©es, a Ă©tĂ© exacerbĂ©e sous Biden. En dĂ©pit des promesses de campagne de mettre fin au soutien amĂ©ricain Ă  la guerre menĂ©e par l’Arabie Saoudite, l’administration Biden a continuĂ© de fournir des armes et un soutien logistique, ce qui a prolongĂ© un conflit qui a causĂ© l’une des pires crises humanitaires du monde. Ce soutien a non seulement ravivĂ© les souffrances des YĂ©mĂ©nites, mais a Ă©galement renforcĂ© le rĂŽle destructeur des puissances rĂ©gionales dans le conflit, laissant des millions de personnes dans la misĂšre.

    Ukraine-Russie : une politique erronée

    Le soutien de Biden Ă  l’Ukraine dans sa guerre contre la Russie est sans doute l’aspect le plus controversĂ© de son mandat. Poussant le prĂ©sident ukrainien, Volodymyr Zelensky, Ă  s’engager dans un conflit Ă  grande Ă©chelle contre la superpuissance russe, Biden a pris une dĂ©cision gĂ©opolitique risquĂ©e sans tenir compte des consĂ©quences dramatiques pour l’Europe et le reste du monde.

    En provoquant une confrontation directe avec la Russie, Biden a non seulement mis l’Ukraine en danger, mais a Ă©galement entraĂźnĂ© l’Europe dans une guerre dont elle n’avait ni les moyens, ni les motivations rĂ©elles pour la mener.

    RĂ©sultat : une Europe appauvrie, dĂ©pendante de l’énergie russe, et une Russie qui, malgrĂ© les sanctions, a vu sa position se renforcer Ă  long terme, notamment grĂące Ă  la hausse des prix de l’énergie.

    Une prĂ©sidence marquĂ©e par l’incompĂ©tence et la sĂ©nilitĂ©

    Le mandat de Joe Biden a souvent Ă©tĂ© perçu comme un Ă©chec en raison de sa santĂ© dĂ©clinante et de sa prise de dĂ©cision parfois erratique. Alors que des questions sur sa capacitĂ© Ă  gouverner ont fait l’objet de dĂ©bats constants, il est apparu que son administration a Ă©tĂ© largement dominĂ©e par des forces internes, guidĂ©es par des technocrates et des figures influentes au sein du Parti dĂ©mocrate, plutĂŽt que par une direction claire et dĂ©cisive.

    Cette absence de leadership a eu des répercussions graves, notamment sur la gestion de la pandémie, la crise en Afghanistan, et la politique étrangÚre globale.

    Un parti démocrate divisé et fragile

    Le Parti dĂ©mocrate, qui reprĂ©sente une large part de l’élite politique et Ă©conomique amĂ©ricaine, a pris un tournant dangereux sous la prĂ©sidence de Biden. Le parti s’est retrouvĂ© pris entre ses ailes progressistes, souvent dĂ©connectĂ©es des prĂ©occupations du grand public, et une aile centriste en perte de vitesse. La gestion de crises internes, notamment la montĂ©e de la polarisation politique et des tensions raciales, a montrĂ© l’incapacitĂ© du parti Ă  offrir une vision cohĂ©rente et unifiĂ©e pour l’avenir du pays. Et la suite, on la connaĂźt : le retour tonitruant de Donald Trump et des RĂ©publicains.  

    À la lumiĂšre de ce bilan dĂ©sastreux, de nombreux observateurs se tournent dĂ©sormais vers les RĂ©publicains pour voir s’ils sont capables d’offrir une alternative plus stable et rationnelle. Le retour de Trump Ă  la prĂ©sidence pourrait marquer un tournant, bien que ses choix politiques et ses relations avec les puissances mondiales suscitent toujours de vives inquiĂ©tudes. Toutefois, sous sa pression, certains signes indiquent que des changements importants pourraient se produire sur la scĂšne internationale. Par exemple, le rĂ©cent revirement dans la guerre de Gaza, oĂč certains alliĂ©s occidentaux ont commencĂ© Ă  rĂ©Ă©valuer leur position sous l’influence de Trump, pourrait marquer un changement dans la dynamique de soutien Ă  IsraĂ«l, peut-ĂȘtre pas dans le sens dĂ©sirĂ© par l’Etat hĂ©breu.

    Un changement nécessaire au sein du Parti démocrate

    Les quatre annĂ©es de prĂ©sidence Biden ont rĂ©vĂ©lĂ© les faiblesses profondes du Parti dĂ©mocrate, qui a placĂ© un homme vieillissant et sĂ©nile Ă  la tĂȘte d’une nation puissante, en espĂ©rant que son nom et son passĂ© d’homme politique seraient suffisants pour garantir la stabilitĂ©. Le monde, cependant, a payĂ© le prix de ces choix erronĂ©s.

    Dans ce contexte, le Parti dĂ©mocrate devrait sĂ©rieusement remettre en question son leadership, ses prioritĂ©s et son idĂ©ologie. Une rĂ©forme s’impose si ce parti veut un jour retrouver la confiance du peuple amĂ©ricain et jouer un rĂŽle constructif sur la scĂšne internationale.

    L’avenir politique des États-Unis reste incertain, mais la derniĂšre dĂ©cennie devrait servir de leçon sur les dangers d’une gouvernance incohĂ©rente et d’une politique Ă©trangĂšre maladroite. Seul le temps dira si les RĂ©publicains, sous la direction de Donald Trump, seront capables de redresser la barre.

    * Consultant en logistique industrielle.

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    Tunisie : les barrages reviennent Ă  prĂšs du tiers de leur taux de remplissage

    19. Januar 2025 um 13:36

    «Le taux de remplissage des barrages dĂ©passe actuellement les 30%», a annoncĂ©, samedi 17 janvier 2025, Ă  Kairouan, le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la PĂȘche, Ezzeddine Ben Cheikh (photo).

    Rappelons que ce taux Ă©tait descendu Ă  19,6%, son niveau historiquement le plus bas, le 3 dĂ©cembre 2024, et ce en raison de la sĂ©cheresse qu’a connue le pays au cours des cinq derniĂšres annĂ©es en raison du changement climatique.

    Dans une dĂ©claration Ă  l’agence Tap, en marge d’une visite Ă  l’agro-combinat Ă  El-Alam dans la dĂ©lĂ©gation de Sbikha, le ministre a fait savoir que «les rĂ©centes prĂ©cipitations ont concernĂ© les diffĂ©rents gouvernorats, ce qui a permis d’alimenter la nappe phrĂ©atique et de collecter d’importantes quantitĂ©s de pluie et d’eau de ruissellement».

    Évoquant la situation de l’agro-combinat relevant de l’Office des terres domaniales (OTD), Ben Cheikh a dĂ©clarĂ© qu’une stratĂ©gie visant Ă  aider cet Ă©tablissement Ă  retrouver son rayonnement a Ă©tĂ© mise en place, ajoutant que cette stratĂ©gie prĂ©voit la rĂ©gularisation de la situation des ouvriers temporaires et la lutte contre toute forme de travail prĂ©caire.

    Il a aussi fait savoir que les sommes dues aux ouvriers au titre des salaires et des primes des derniers mois ont Ă©tĂ© payĂ©es. Et de poursuivre que cette stratĂ©gie prĂ©voit la rĂ©ouverture de l’atelier de production de fourrages afin de fournir les aliments au bĂ©tail.

    Dorsaf Ben Ahmed, chargĂ©e de gestion de l’OTD, a soulignĂ© que ce complexe, qui s’étend sur une superficie de 8300 hectares, fait face Ă  certaines difficultĂ©s dues au manque d’investissement, indiquant qu’un plan visant Ă  dĂ©velopper les agro-combinats a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©.

    Employant prÚs de 400 cadres et ouvriers, le complexe agricole à El-Alam a connu, ces dix derniÚres années, des difficultés financiÚres qui ont contribué à la dégradation de sa situation, et poussé les employés à observer une série de mouvements de protestation pour réclamer leurs dus.

    A l’issue du dernier mouvement organisĂ© au dĂ©but de cette annĂ©e, Ă  Tunis, une rencontre s’est tenue entre le ministre de l’Agriculture et des reprĂ©sentants du personnel, au cours de laquelle, l’Etat s’est engagĂ© Ă  rĂ©gler leurs dus et Ă  rĂ©gulariser la situation des agents temporaires.

    D’aprùs Tap.

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    L’AMT sommĂ©e d’évacuer son siĂšge au Palais de Justice de Tunis

    19. Januar 2025 um 13:15

    L’Association des magistrats tunisiens (AMT) a fait savoir, dans un communiquĂ© rendu public samedi 17 janvier 2025, que le Parquet a empĂȘchĂ© la tenue de la rĂ©union de son bureau exĂ©cutif Ă  son siĂšge, au Tribunal de premiĂšre instance de Tunis.

    Selon le communiquĂ©, un reprĂ©sentant du ministĂšre public a ordonnĂ© l’évacuation du siĂšge et le bureau informĂ© de l’interdiction de ses rĂ©unions.

    L’AMT a dĂ©noncĂ© cette mesure, qui vise Ă  «restreindre ses activitĂ©s».

    L’AMT avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© contrainte d’évacuer son siĂšge officiel en 2005 par l’ancien rĂ©gime de Ben Ali, avant de le reprendre aprĂšs la rĂ©volution du 14 janvier 2011. Comme quoi, l’histoire est un Ă©ternel recommencement, dirait l’autre.   

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    Ars Nova Napoli et La Jose en ouverture des JMC 2025

    19. Januar 2025 um 12:46

    Le ThĂ©Ăątre de l’OpĂ©ra de Tunis a abritĂ©, hier soir, samedi 18 janvier 2025, la cĂ©rĂ©monie d’ouverture des JournĂ©es musicales de Carthage (JMC) dont la 9e Ă©dition se tient jusqu’au 24 janvier sous le slogan «Feeling the beat» (Sentir le rythme). VidĂ©o1. VidĂ©o2

    Les JMC offrent une plateforme d’échange et de dĂ©couverte autour de la crĂ©ation musicale contemporaine en Tunisie et au-delĂ  des frontiĂšres.

    Le hall de la CitĂ© de la Culture accueille une exposition, JMC Expo, oĂč sont visibles des portraits d’artistes et de groupes participant Ă  cette Ă©dition, ainsi que le JMC Market dĂ©diĂ© aux exposants travaillant dans les mĂ©tiers du secteur musical.

    Ce rendez-vous annuel des professionnels des musiques arabes et africaines est de retour aprĂšs une absence d’une annĂ©e. En solidaritĂ© avec la Palestine, le ministĂšre des Affaires Culturelles avait dĂ©cidĂ© en 2024 le report de la 9e Ă©dition Ă  2025.

    Jihed Khemiri

    Au dĂ©but de la cĂ©rĂ©monie, l’hymne national a Ă©tĂ© interprĂ©tĂ© par l’artiste tunisien Mohamed Ali Chebil et un extrait de son nouveau projet musical, â€˜â€˜Mina Nawa’’, avec l’artiste Jihed Khemiri.

    NĂ© en 1988 Ă  Menzel Bourguiba (Bizerte) Mohamed Ali Chebil ou Dali Chebil multiplie les apparitions en solo et dans diffĂ©rents projets musicaux oĂč il cĂŽtoie les tĂ©nors de la scĂšne musicale nationale et arabe.

    La directrice artistique des JMC, la chanteuse Dorsaf Hamdani, a déclaré ouverte cette 9e édition avec un spectacle du groupe italien Ars Nova Napoli.

    Initialement programmĂ© Ă  18h Ă  la place des ThĂ©Ăątres en face du ThĂ©Ăątre de l’OpĂ©ra, le spectacle a finalement Ă©tĂ© donnĂ© Ă  la salle abritant le spectacle d’ouverture interprĂ©tĂ© par la chanteuse espagnole La Jose entourĂ©e par trois musiciens au piano, Ă  la guitare et Ă  la contrebasse. Les deux formations musicales, italienne et espagnole, se produisent pour la premiĂšre fois en Tunisie.

    Nova Napolu

    Ars Nova Napoli est composĂ© de Marcello Squillante, leader du groupe, Gianluca Fusco, Michelangelo Nusco, Vincenzo Ricioppi, Antonino Anastasia et Bruno Belardi. Ce groupe assez connu et apprĂ©ciĂ© sur la scĂšne Nu Folk napolitaine a fait ses dĂ©buts en 2009 dans les ruelles du centre historique de Naples. Il joue des instruments comme l’accordĂ©on, le violon, la trompette, la mandoline, la cornemuse «gaita», la contrebasse et divers tambours. Les musiciens et chanteurs ont interprĂ©tĂ© des chansons traditionnelles du sud de l’Italie Ă  travers lesquelles ils revisitent l’hĂ©ritage sonore de leur rĂ©gion natale ainsi que des mĂ©lodies mĂ©diterranĂ©ennes.

    Le public des JMC aura un nouveau rendez-vous avec Ars Nova Napoli qui se produira, ce dimanche 19 janvier, à l’Avenue Bourguiba.

    La Jose

    La Jose, autrice-compositrice-interprĂšte, a donnĂ© une prestation de 90 mn aux sonoritĂ©s mĂ©tissĂ©es, mĂȘlant flamenco, folk, soul-funk et influences latino-amĂ©ricaines. Elle a offert un spectacle exceptionnel ponctuĂ© par la danse du ventre, la samba et mĂȘme des youyous Ă  la tunisienne (de cris de joie assez rĂ©pandus dans les fĂȘtes en rĂ©gion arabe et qui diffĂšrent d’un pays Ă  l’autre).

    Les thĂ©matiques Ă  vocation humaniste ont Ă©tĂ© au cƓur de la prestation de La Jose Ă  travers des chansons pour les femmes et les grands-mĂšres. Elle a Ă©galement interprĂ©tĂ© des chansons en duo avec deux artistes tunisiens.

    Au programme de cette Ă©dition, 6 concerts phares, mettant en vedette le groupe Tarabband (Irak, Egypte, SuĂšde), Si Lemhaf (Tunisie), le groupe jordanien Autostrad, Elida Almeida (Cap-Vert), le rappeur, chanteur, compositeur d’origine palestinienne Big Sam et le groupe Chakam (Palestine, Iran, France).

    D’aprùs Tap.

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    CoworkUp 4.0 renforce l’écosystĂšme tunisien de l’innovation

    19. Januar 2025 um 11:20

    AprĂšs un parcours d’apprentissage intense et rĂ©ussi, 10 organisations tunisiennes de soutien aux startups (SSO) ont clĂŽturĂ© le 17 janvier 2025 Ă  Tunis la quatriĂšme Ă©dition du programme CoworkUp. 

    Depuis la genĂšse de cette initiative, 30 SSO ont bĂ©nĂ©ficiĂ© du programme de renforcement des capacitĂ©s des organisations d’appui aux startups dans 13 rĂ©gions de la Tunisie, et 10 d’entre elles ont reçu un accompagnement plus intensif dans une seconde phase. Elles ont bĂ©nĂ©ficiĂ© de mentorat, de formation collective et individuelle, de financement, de prĂ©paration du pitch et de suivi. Au total, 252 heures d’accompagnement personnalisĂ© ont Ă©tĂ© mises en Ɠuvre. Parmi les 10 SSO soutenues pendant la phase 2, on trouve l’Association Jeunes Leaders + Hive12; Connect’Innov; Coworky + #Talent Hub + #Technopole Borj Cedria; Hammamet Valley Hub; Icube; SSO Makers Factory; et Westerwelle Startup Haus Tunis.

    CoworkUp 4.0 est soutenu par Invest for Jobs – Initiative spĂ©ciale «Emploi dĂ©cent pour une transition juste» du ministĂšre allemand de la CoopĂ©ration Ă©conomique et du DĂ©veloppement (BMZ) et mis en Ɠuvre par le Digital Transformation Center de la GIZ Tunisie avec le soutien d’Anima Investment Network.

    «En tant que coopĂ©ration allemande, nous partageons la passion et l’engagement de soutenir l’écosystĂšme entrepreneurial en Tunisie et de crĂ©er des perspectives durables Ă  long terme. Notre programme CoworkUp en est dĂ©jĂ  Ă  sa 4e Ă©dition et soutient avec succĂšs les organisations de soutien aux startups dans toutes les rĂ©gions de la Tunisie. L’objectif est de soutenir encore mieux les startups Ă  long terme et de promouvoir l’entrepreneuriat rĂ©gional», a soulignĂ© Alexander Beetz, directeur du programme Transformation Digitale de la GIZ Tunisie.

    Apprentissage et Ă©change

    L’évĂ©nement a dĂ©butĂ© par un Ă©change fructueux entre SSO et experts d’Anima Investment Network. Ensuite une keynote inspirante a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e par Noomane Fehri, Managing Partner de Medin Fund et ancien ministre des Technologies de l’Information et de la Communication, mettant en lumiĂšre l’importance de la collaboration entre les SSO pour le dĂ©veloppement de l’écosystĂšme tunisien de l’innovation.

    La session publique Ă©tait lancĂ©e par un mot de bienvenue prononcĂ© par Amani Wahabi de GIZ Tunisie, suivie d’une prĂ©sentation du parcours par Nadine Asmar et Emmanuel Noutary d’Anima Investment Network. Un icebreaker dynamique a Ă©tĂ© notamment organisĂ© dans le but d’encourager les interactions entre les participants. Par ailleurs, un Exchange Learning Circle a permis aux SSO de poser des questions Ă  des experts et de partager les principaux enseignements et engagements tirĂ©s du programme CoworkUp 4.0.

    La sĂ©ance de l’aprĂšs-midi, intitulĂ©e «Connect and Impact Day», a mis en Ă©vidence les rĂ©sultats tangibles du programme CoworkUp. Amani Wahabi a retracĂ© l’évolution du programme depuis son lancement en 2020, en soulignant son adaptation constante aux besoins de l’écosystĂšme tunisien des startups.

    Lors d’un panel de discussion, modĂ©rĂ© par Sarra Ben Younes, fondatrice et Ceo de V3 Factory, les participants ont explorĂ© les opportunitĂ©s et dĂ©fis de la collaboration entre les SSO et les investisseurs. Parmi les intervenants figuraient des experts de renom tels que Tarek Triki de Smart Capital, Achraf Khallouli de Flat6Labs, Cyrine Mehiri de WikiStartup et Constantin Salameh, expert d’Anima Investment Network.

    Le panel a mis en lumiĂšre les stratĂ©gies nĂ©cessaires pour garantir un dĂ©veloppement durable et inclusif de l’écosystĂšme de l’innovation.

    Les panelistes ont Ă©galement soulignĂ© l’importance pour les SSO d’adapter leurs modĂšles Ă©conomiques afin d’assurer leur pĂ©rennitĂ©. Certaines propositions ont mĂȘme Ă©voquĂ© la consolidation du secteur, permettant Ă  des SSO de taille plus importante de mieux rĂ©pondre aux besoins de la communautĂ© des startups et d’offrir des services plus performants.

    En parallĂšle, les discussions ont mis en exergue le rĂŽle crucial des SSO dans le dĂ©veloppement du tissu entrepreneurial tunisien. Leur mission dĂ©passe le simple soutien aux startups: elles participent activement Ă  la structuration d’un Ă©cosystĂšme durable, en renforçant les capacitĂ©s des entrepreneurs et en crĂ©ant des synergies bĂ©nĂ©fiques pour l’ensemble de l’économie locale.

    ClĂŽture et perspectives

    La cĂ©rĂ©monie de clĂŽture a Ă©tĂ© marquĂ©e par la prĂ©sentation de l’impact de CoworkUp 4.0 par ZoĂ© Luçon, directrice de projet d’Anima Investment Network. Alexander Beetz, directeur du programme Transformation Digitale de la GIZ Tunisie, a rappelĂ© l’importance de l’engagement collectif pour soutenir l’innovation et l’entrepreneuriat en Tunisie. Tarek Cherif, prĂ©sident international d’Anima Investment Network pour promettre de consolider l’initiative des SSO de lancer la FĂ©dĂ©ration tunisienne des SSO pour les unir.

    L’évĂ©nement s’est achevĂ© Ă©galement par l’annonce officielle des 10 SSO laurĂ©ates du Demo Day et les tĂ©moignages des laurĂ©ats et des experts. Un cocktail de networking a offert une opportunitĂ© aux participants de renforcer les liens et de construire des collaborations durables.

    Communiqué.

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    Mondial de handball : la Tunisie se rachĂšte contre l’AlgĂ©rie (25-24)

    19. Januar 2025 um 10:41

    AprÚs un début poussif et brouillon, qui lui a valu beaucoup de critiques de la part des techniciens et du public, la sélection tunisienne de handball a arraché, samedi 18 janvier 2025, à la salle Jyske Bank Boxen à Herning (Danemark), sa qualification pour le Tour Principal du Championnat du monde (messieurs).

    Le Sept tunisien a battu son homologue algĂ©rien sur le score Ă©triquĂ© de 25 Ă  24 (mi-temps : 13-9), au bout d’un derby maghrĂ©bin trĂšs serrĂ©, comptant pour la troisiĂšme journĂ©e du groupe B.

    A la faveur de ce succĂšs qui intervient aprĂšs deux dĂ©faites de suite, face Ă  l’Italie (25-32) et au Danemark (21-32), la Tunisie termine troisiĂšme avec 2 points et se qualifie pour le prochain tour en compagnie des Danois et des Italiens, dĂ©jĂ  qualifiĂ©s. Une qualification miraculeuse, sans gloire ni panache.

    L’AlgĂ©rie qui concĂšde sa troisiĂšme dĂ©faite d’affilĂ©e, termine pour sa part Ă  la 4e place et disputera la Coupe du PrĂ©sident de l’IHF.

    La sĂ©lection tunisienne, qui avait besoin d’un dĂ©clic pour se remettre en bon ordre de marche, est attendue au tournant par un public qui ne se reconnaĂźt plus, dans la gĂ©nĂ©ration actuelle, le handball national qui, il fut un temps, Ă©tait autrement plus rayonnant sur le plan international.

    I. B.     

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    Manuel du sabotage Ă  l’intention des ronds-de-cuir et des bras cassĂ©s

    19. Januar 2025 um 10:11

    Quand, autour de nous, rien ne marche comme il devrait l’ĂȘtre, que tout le monde semble vasouiller, bĂ©gayer et faire du surplace, et que les paroles finissent par tenir lieu d’actions et de rĂ©alisations, on doit normalement s’interroger sur les moyens de sortir de ce cercle vicieux, et non s’y enfermer soi-mĂȘme
 par peur d’empĂȘcher de tourner en rond.

    Elyes Kasri *

    En 1944, Ă  la fin de la deuxiĂšme guerre mondiale, l’OSS, ancĂȘtre de la CIA, l’agence de renseignements Ă©tats-unienne, publiait le Manuel de sabotage simple sur le terrain (en anglais : Simple Sabotage Field Manual) ou de rĂ©sistance passive compilant des techniques pour entraver l’ennemi depuis l’intĂ©rieur. Il s’agit d’un guide pour pratiquer la subversion dans n’importe quel pays ou organisation.

    Parmi les techniques de sabotage enseignées par le manuel, on peut citer:

    – miner le moral en offrant des promotions au personnel incompĂ©tent;

    – inciter Ă  toujours suivre les canaux dĂ©cisionnels, ne jamais les Ă©viter pour accĂ©lĂ©rer les dĂ©cisions;

    – parler frĂ©quemment et longtemps en illustrant les diffĂ©rents points par des anecdotes ou des expĂ©riences personnelles, et mettre en avant, aussi souvent que possible, des problĂšmes sans consĂ©quences;

    – chipoter sur les mots prĂ©cis de toutes les communications, comptes-rendus et rĂ©solutions;

    – tout renvoyer Ă  des comitĂ©s pour une Ă©tude approfondie avec des comitĂ©s les plus larges possible, et tenter Ă  chaque fois de rĂ©examiner les dĂ©cisions prises dans les rĂ©unions prĂ©cĂ©dentes;

    – interroger constamment la permission du groupe dans lequel vous ĂȘtes Ă  effectuer l’action pour laquelle il a Ă©tĂ© conçu, cela pouvant ĂȘtre en conflit avec un supĂ©rieur;

    – dĂ©fendre le principe de prĂ©caution et encourager tout le monde Ă  ĂȘtre raisonnable, afin d’éviter les urgences qui pourraient poser des problĂšmes plus tard;

    – encourager la «terreur de l’erreur», en minant l’autoritĂ©, la bravoure ou les personnes dirigeantes, en remettant en question la vĂ©racitĂ© de ce qu’elles font, mĂȘme si c’est trĂšs clair.

    DĂ©cidĂ©ment, il y a lieu de se demander si ce manuel n’a pas des adeptes assidus en Tunisie.

    * Ancien ambassadeur.

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