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Gestern — 19. Juni 2025Haupt-Feeds

Tunisie : Un atelier sur le mécénat culturel et le crowdfunding pour soutenir le cinéma local

Von: walid
19. Juni 2025 um 11:01

Un atelier de réflexion intitulé: « Le cadre juridique du mécénat culturel en Tunisie et les plateformes de financement participatif (crowdfunding) » se tiendra, ce jeudi, de 9h à 13h au Cinéma Amilcar, à El Manar 1 à Tunis.

Cet atelier sera axé sur la présentation du cadre juridique et fiscal régissant le mécénat culturel et du cadre juridique régissant les plateformes de financement participatif ainsi que le rôle du mécénat culturel et du crowdfunding dans le développement de l’industrie cinématographique.

Ce nouveau-rendez-vous s’inscrit dans le cadre de la troisième édition de la série de rencontres intitulées les “Jeudis du Cinéma”, organisés par l’Union Professionnelle de l’Industrie Cinématographique et Audiovisuelle (UPICA).

Trois ateliers sont programmés les jeudis 12, 19 et 26 juin 2025 au Cinéma Amilcar.

Les “Jeudis du Cinéma” sont une série d’ateliers de réflexion destinés à réformer et dynamiser le secteur du cinéma et de l’audiovisuel.

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“Bâtisseurs” : un film de Hinde Boujemaa célèbre les pionniers tunisiens de la construction nationale

18. Juni 2025 um 15:27

Après une projection prévue le vendredi 20 juin 2025 à la Maison de Tunisie (Pavillon Habib Bourguiba, Paris), le documentaire “Bâtisseurs”, réalisé par la cinéaste Hinde Boujemaa, pour l’Association des Tunisiens des Grandes Ecoles (ATUGE), sera projeté à Tunis, au cinéma Le Rio, le samedi 21 juin à 17H00.

A travers son tout premier long-métrage documentaire, l’ATUGE rend un hommage vibrant à une génération d’ingénieurs tunisiens formés dans les grandes écoles et qui a à l’aube de l’indépendance, se sont engagés dans la construction nationale, occupant des postes clés de ministres, gouverneurs, et dirigeants d’entreprises.

“Bâtisseurs” retrace, selon la note de présentation, les trajectoires de sept figures, souvent méconnues qui ont œuvré dans des secteurs stratégiques tels que les infrastructures, la finance, l’énergie, les télécommunications, l’agriculture ou encore l’industrie chimique. Ces personnalités -Mokhtar Latiri, Ali Boukhris, Mansour Moalla, Brahim Khouaja, Ameur Horchani, Mekki Zidi et Abdelwaheb Ben Ayed- sont racontées à travers les témoignages de leurs proches, de leurs collaborateurs ou de membres de leurs familles, enrichis de traces d’archives et d’images rares.

Le film qui porte un éclairage sur leurs réalisations et les obstacles qu’ils ont surmontés dans un contexte souvent difficile, vise, par devoir de mémoire, à faire découvrir aux nouvelles générations ces “bâtisseurs” qui se investis, dès les premières décennies après l’indépendance de la Tunisie, à jeter les fondements de l’Etat moderne.

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Cinéma : parution du 3e numéro de “Notre Regard” consacré aux cinémas arabes et africains

Von: walid
16. Juni 2025 um 18:04

Une riche sélection d’articles est au menu de la revue en langue française “Notre regard sur les cinémas arabes et africains” parue dans son troisième numéro en juin 2025.

Cette revue numérique semestrielle est dédiée au cinéma tunisien et africain. Son premier numéro est paru il y a un an, en juin 2024.

L’éditorial intitulé « Avec des bases solides, le cinéma peut devenir créateur d’emplois » aborde la question de l’emploi dans les pays arabes et africains « qui constitue souvent une problématique difficile à résoudre ».

Le Dossier de ce numéro intitulé « Besoin de réforme » présente trois articles autour de l’industrie cinématographique tunisienne, le financement de la production cinématographique en Tunisie et la relation entre la production cinématographique et le financement public.

Le chapitre dédié au « Cinéma tunisien » présente les articles sur le rôle du chef monteur, la poésie filmique à travers l’œuvre de Moufida Tlatli et Kahéna Attia, Thalathoun de Fadhel Al-Jaziri , un entretien avec Selma Baccar et les films «La maison dorée » de Selma Baccar et « Les enfants rouges » de Lotfi Achour.

Le chapitre « Cinémas arabes » présente des articles consacrés à Assia Djebar et La Nouba, en plus d’une interview du réalisateur palestinien Rachid Masharawi.

Le chapitre Cinémas Africains, présente des articles autour de la Cinémathèque Africaine de Ouagadougou et Souleymane Cissé».

La revue présente également un article autour de « l’enfant spect-acteur ».

Cette revue numérique de critique cinématographique en langue française est dédiée aux cinémas arabes et africains, généralement représentés dans les médias internationaux. Son objectif principal est de « leur donner la place qu’ils méritent et de procéder à une sérieuse exploration de leurs richesses culturelles, artistiques et thématiques ».

«Notre Regard» présente un contenu assez varié, avec notamment des critiques de films, des entretiens exclusifs, des dossiers thématiques et des réflexions approfondies sur l’actualité et l’évolution à venir des cinémas arabes et africains.

La revue est en vente sur le lien suivant : Notre Regard – cinematunisien.com

Le nom «Notre Regard» a été choisi pour dire simplement qu’il est temps que nos films cessent d’être vus, commentés et interprétés uniquement à travers un regard étranger, en l’occurrence celui des critiques de cinéma occidentaux, avec en plus une lecture souvent paternaliste et ou folklorique.

Le but est de donner aux cinéastes arabes et africains l’opportunité de voir enfin leurs productions jugées et analysées à travers un regard critique, mais émanant de leurs propres compatriotes.

« Notre Regard» est une revue semestrielle, indépendante éditée à Paris en partenariat avec l’Association «Ciné-Sud Patrimoine» (Tunisie). Elle a été créée par le site basé à Paris « cinéma tunisien » qui constitue une référence pour les professionnels du cinéma et les cinéphiles.

« cinéma tunisien » offre de nombreuses rubriques (actualités, activités, festivals, films en salle, castings) et des articles sur les nouveautés dans le secteur du cinéma qui sont généralement parus dans les principaux médias tunisiens.

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Ferid Boughedir présente “Caméra Arabe” restauré en 4K au Festival Il Cinema Ritrovato à Bologne

Von: walid
16. Juni 2025 um 17:44

Restauré en 2024 par les Archives françaises du film du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), “Camera Arabe” de Ferid Boughedir, fera enfin sa première mondiale à “Il Cinema Ritrovato” à Bologne, en Italie après avoir été refusé par les sélectionneur de festivals européens consacrées aux Classiques restaurés.

La copie restaurée de “Camera Arabe” (1987) sera projeté à Bologne, dans la section « les Documentaires retrouvés » du festival “Il Cinema Ritrovato” qui se tiendra dans sa 39ème édition du 21 au 29 juin 2025.

Parallèlement, « L’Homme de Cendres » de Nouri Bouzid (1986) et « La Noce » du Nouveau Théâtre (1978), longs métrages de fictions, feront leur première en version restaurée dans la section “Cinemalibero”. Comme on l’a annoncé, le dimanche 8 juin courant, ces films ont été restaurés respectivement par les cinémathèques de Bruxelles et de Lisbonne, grâce à l’action du réalisateur Mohamed Challouf, grand défenseur du patrimoine cinématographique africain.

L’agence TAP publie, en exclusivité, les grandes étapes ayant précédé la sélection de ce film culte du cinéma arabe et africain à Bologne depuis sa sortie en 1987 jusqu’à sa restauration et les contraintes ayant empêché sa nomination dans d’autres festivals européens.

« II cinéma Ritrovato » considéré aujourd’hui comme la plus importante manifestation mondiale pour la présentation dans leur version restaurée, de films classiques ayant marqué l’histoire du cinéma a confirmé la sélection officielle en première mondiale de Caméra Arabe dans sa nouvelle version remasterisées en haute définition « 4K » grâce à l’intervention des archives du film du CNC français de Bois-d’Arcy », a déclaré le réalisateur.

Ferid Boughedir, cinéaste, critique et historien du cinéma tunisien, sera présent à Bologne pour présenter la version restaurée de son film culte “Caméra Arabe”, prévue le 24 juin.

Selon son réalisateur, Caméra Arabe présente « les films arabes les plus importants de la Nouvelle vague avec les déclarations fortes de leurs auteurs, dont certains sont encore en activité ». Il a mentionné des cinéastes comme le Palestinien Michel Khleifi, et autres disparus à l’instar de l’Egyptien Youssef Chahine, le Syrien Omar Amiralay, le Tunisien Abdellatif Ben Ammar, ou encore le Libanais Borhane Alaouié, l’auteur du célèbre film « Kafr Kassem », Tanit d’or des JCC 1974, consacré au massacre de civils palestiniens commis par l’armée de l’occupant en 1956.

Boughedir indique un film qui, historiquement, est le premier long-métrage documentaire consacré à la « Nouvelle Vague » du cinéma arabe, née après « la guerre des 6 jours » de 1967, à la suite du pionnier et précurseur Youssef Chahine ».

Cette « Nouvelle Vague » née en contre-pied du cinéma commercial égyptien qui régnait alors sans partage sur le monde Arabe , lui préférant un « cinéma d’auteur », révélant les réalités sociales et politiques quotidiennes des pays arabes , à travers une création esthétique originale.

« Caméra Arabe, 20 ans de Nouveau cinéma Arabe » est, -après « Caméra d’Afrique, 20 ans de cinéma africain», le deuxième volet des deux documentaires réalisés par Boughedir en compléments filmés de sa thèse de Doctorat d’État en Sorbonne-, consacrée aux nouveaux cinéastes arabes et africains. Il s’agit de cinéastes dont il avait été longtemps le compagnon de route notamment lors des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) depuis 1966 et du Fespaco de Ouagadougou depuis 1969 où il a été récompensé en 1987.

Boughedir indique un montage novateur de ce film grâce au savoir-faire de la monteuse tunisienne Moufida Tlatli (1947-2021), peu de temps avant son passage à la réalisation ».

L’année de sa sortie, « Caméra Arabe » a été présenté en sélection officielle du prestigieux festival de Cannes dans sa 40ème édition. « Le film a eu beaucoup de difficultés à être montré ensuite, que ne l’a été Caméra d’Afrique », a indiqué Boughedir.

« Pourtant restauré depuis plus d’un an, en 2024, aucune des sections des festivals européens consacrées aux Classiques restaurés n’a accepté de le présenter », s’est exclamé le réalisateur.

Et d’ajouter, « pourtant il été restauré en haute définition 4K grâce à l’intervention décisive du même service des archives du film du CNC français de Bois-d’Arcy qui avait restauré le premier volet de son film « Caméra Afrique ». Dès sa restauration en 2019, ce dernier a été immédiatement sélectionné par le Festival de Cannes dans sa prestigieuse section « Cannes Classics », regroupant les films ayant marqué l’histoire du cinéma mondial.

Probablement, la présence d’une séquence de « Kafr Kassem » dans Caméra arabe semble avoir jusqu’à présent entravé la présentation de la version restaurée de Caméra Arabe à l’échelle internationale, a estimé Boughedir. La séquence « Kafr Kassem » pouvant, selon les interrogations du réalisateur, peut-être, être considérée comme « choquante » par certains dans le contexte actuel au Proche-Orient.

En tant que président des JCC en 2024, Boughedir rappelle avoir « rendu un hommage marqué au cinéma palestinien à tous les niveaux du Festival. »

Boughedir s’est félicité de la sélection de son film à Bologne. “Le défi semble avoir été enfin relevé en Italie, par Gian-Luca Farinelli le Directeur du Festival Cinéma Ritrovato et Président de la Cinémathèque de Bologne, grand ami de toujours et collaborateur de la Cinémathèque de Tunis qualifiant Caméra arabe de « Film magnifique » et, au contraire « très important à montrer dans le contexte actuel », a-t-il déclaré.

« Il y a des films qui vous transportent là ou vous n’êtes jamais allé, ou au cœur de ce que vous aviez pleinement vécu mais oublié : Comme dans le précieux Caméra Arabe ! », peut-on lire dans l’éditorial de IL Cinema Ritrovato 2025 singé par Gian Luca Farinelli.

Le film de Boughedir figure parmi une sélection de films cultes du cinéma mondial au catalogue du 39ème IL Cinema Ritrovato qui rend hommage au grand cinéaste japonais Mikio Naruse et au « maestro » italien Luigi Comencini, ainsi qu’à des chefs-d’œuvre retrouvés de l’Indien Satyajit Ray, de l’Iranien Bahram BezzaÏ, de l’Allemand Joseph von Sternberg, de l’Anglais Alfred Hitchcock, et du Français Jean Renoir.

Après « II cinéma Ritrovato », Caméra Arabe devrait être ensuite, en toute logique, être montré au public tunisien lors de la 35ème session des Journées cinématographique de Carthage (JCC), a annoncé le réalisateur. Le Festival des JCC aura lieu du 7 au 20 décembre 2025, sous la direction du scénariste, critique et maitre de conférences en cinéma Tarek ben Chaabane.

Son documentaire « Caméra Afrique 20 ans de cinema” (1h38) est une coproduction tuniso-française qui a été présentée à Cannes en 2019 en copie restaurée dans le cadre d’un plan de restauration initié par l’Institut Français et le CNC sous l’égide du comité pour le patrimoine cinématographique africain.

L’année de sa sortie en 1983, Caméra Afrique avait été sélectionné dans “Un certain regard” à Cannes. Ce film fait sur une période de 10 ans revient sur les débuts du cinéma en Afrique et son évolution, à partir d’extraits de films et de témoignages de cinéastes africains recueillis en marge des éditions successives des JCC et du Fespaco.

Lors de sa projection à Cannes Classics, Boughedir a présenté un film qui part de “cette foi extraordinaire chez les cinéastes d’après indépendance que le cinéma peut transformer le monde”. Boughedir avait encore parlé de “Caméra Arabe” qu’il espèrait un jour le voir en copie restaurée dans la même section “Cannes Classics”.

Un rêve qui se réalise dans le cadre du prestigieux festival “Il Cinema Ritrovato”, rassemblement d’envergure dédié au cinéma du patrimoine qui réunit les spécialistes dans la restauration des films majoritairement les dirigeants des Cinémathèques issus des cinq Continents.

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Habib Ayeb prépare “Vies de Femmes”, un documentaire en hommage aux actrices de l’agriculture en Tunisie

16. Juni 2025 um 17:23

Après “Sirocco” (Sh’hili), tourné entre la France, l’Italie, la Tunisie et le Maroc, et sorti en 2024 autour des enjeux du changement climatique, le géographe et cinéaste Habib Ayeb s’attelle à un nouveau projet documentaire intitulé “Vies de Femmes”.

L’objectif du film, selon le réalisateur, est de valoriser et de faire reconnaître l’importance des femmes dans l’ensemble de la chaîne alimentaire et dans l’agriculture en général en mettant en lumière leurs rôles variés et essentiels dans le monde rural et agricole. Que ce soit en tant que “propriétaires, locataires, ouvrières, pêcheuses ou cuisinières nourricières, ces femmes jouent un rôle central dans les chaînes agricoles, alimentaires, sociales, économiques et écologiques”.

Habib Ayeb cherche à donner la parole à cette catégorie de femmes car explique-t-il dans la note d’intention “Les milliers de femmes du monde agricole, qui travaillent sans relâche et sans rien demander en retour, méritent d’être vues et entendues”.

L’origine de ce projet, actuellement en phase de production, puise dans un souvenir personnel : “Quelques années à peine avant sa disparition à un peu moins de 90 ans, ma mère ne ratait jamais la saison de la cueillette des olives. Alors que des bien plus jeunes se limitaient aux branches à portée de main, ma mère était la première à aller à la recherche des branches les plus hautes… Et de son sommet elle commandait toute la troupe et grondait les enfants quand ils marchaient sur les olives tombées par terre…”.

L’idée est de dresser des portraits détaillés de femmes engagées dans l’agriculture, la pêche ou la transformation alimentaire, à travers une approche ethnographique mêlant observation directe et immersion participative, pour mettre en évidence l’importance des savoirs agricoles et alimentaires détenus par les femmes dans les milieux ruraux et paysans, notamment les femmes dans les larges steppes du sud, les femmes des bergers, les femmes de Kerkennah (les pêcheuses et les laggata-s qui “ramassent les palourdes”) ou encore les femmes de Oued Sbaihiyya à Zaghouan (association de femmes agricultrices) etc.

Il s’agit également d’un travail sur la mémoire. Donner la parole aux femmes âgées, afin d’évoquer leur mémoire de paysannes, d’épouses, de mères, de travailleuses, permettra, selon le réalisateur, de mieux comprendre les mutations sociales engendrées par la marginalisation progressive de l’agriculture paysanne au profit de l’agrobusiness.

Pour ce projet assez spécifique, l’équipe technique sera entièrement féminine et composée de femmes professionnelles tunisiennes : réalisation, prise de son, montage, étalonnage, mixage etc.

Habib Ayeb est géographe et cinéaste, spécialisé en géographie sociale. Ses recherches et ses films portent sur des thématiques liées à la souveraineté alimentaire, à l’environnement, aux questions paysannes, aux changements climatiques et aux dynamiques de marginalité et de pauvreté, principalement en Tunisie, en Egypte et en Afrique du Nord. Il est le fondateur de Layoun Prod, une société de production cinématographique qui œuvre pour le soutien à la production et la promotion des films documentaires indépendants et engagés dans des thématiques en relation avec la justice sociale, écologique et climatique, la souveraineté alimentaire, les droits fondamentaux et les libertés individuelles.

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Cité de la Culture | Point Doc : Cinéma, écologie, et dialogue pour un monde durable

Von: Yusra NY
14. Juni 2025 um 19:27

Point Doc revient pour sa 5ème édition engagée, placée sous le signe du dialogue entre cinéma documentaire et écologie.

L’affiche de cette édition incarne cette réflexion : diversité des regards, urgences climatiques, ouverture au monde autant de valeurs qui nourrissent la richesse du documentaire.

L’évènement organisé par Doc House se déroulera les 19, 20 & 21 Juin 2025 à la Cité de la Culture Chedli Klibi à Tunis et les organisateurs prévoient un programme riche, des invité.e.s et des expert.e.s du monde entier et un espace d’échange pour les professionnel.le.s.

Doc House – Tunisie est une organisation indépendante à but non lucratif fondée en 2018. Elle œuvre à promouvoir la production, la distribution et le réseautage professionnel liés au documentaire en Tunisie et en Afrique du Nord.

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Point Doc 2025 : la Cité de la Culture accueille un festival autour du documentaire et des enjeux environnementaux

14. Juni 2025 um 18:22

La Cité de la Culture à Tunis vibrera au rythme du cinéma documentaire du 19 au 21 juin à l’occasion de la 5ᵉ édition du festival Focus sur le documentaire (Point Doc). Placé sous le thème « Dialogue entre le cinéma documentaire et les enjeux environnementaux », cet événement promet d’être un carrefour d’idées et de créations engagées.

Organisé par Doc House, le festival réunira des cinéastes, des experts internationaux et des représentants d’institutions culturelles autour d’une programmation riche en projections et débats. L’objectif : Éveiller les consciences sur les défis écologiques et explorer, à travers le prisme du documentaire, les interactions entre l’humain et son environnement.

Cette édition se veut un laboratoire de réflexion collective, où des œuvres documentaires serviront de catalyseurs pour imaginer des solutions durables et inspirer l’action. Les échanges mettront en lumière des récits puissants, capables de fédérer autour d’un avenir commun.

Fondée en 2018 par un collectif d’artistes et de professionnels de la culture, Doc House s’impose comme une organisation indépendante à but non lucratif dédiée à la promotion du cinéma documentaire en Tunisie et en Afrique du Nord.

L’association œuvre pour la production, la distribution et la mise en réseau professionnelle dans ce secteur artistique en pleine expansion régionale.

Le festival Point Doc confirme ainsi son statut de rendez-vous incontournable pour les passionnés du genre documentaire et les acteurs engagés dans la sensibilisation environnementale par l’image.

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“From Ground Zero” de Rashid Masharawi : 22 histoires de Gaza entre guerre et espoir

13. Juni 2025 um 18:21

Dans son dernier film “From Ground Zero”, le cinéaste palestinien Rashid Masharawi présente 22 histoires inédites du quotidien dans la bande de Gaza, résumé d’une vie dans le chaos avec une touche d’optimisme.

“From Ground Zero” a fait sa première tunisienne, jeudi soir, à la salle de cinéma Ciné350 à la Cité de la Culture en prévision de sa sortie dans les salles le mercredi prochain, 18 juin, comme l’a annoncé la productrice Dorra Bouchoucha.

Ce film, déjà sorti dans plusieurs pays occidentaux tels que la France et les Etats Unis, est une coproduction internationale réunissant plusieurs pays (Palestine, France, Qatar, Émirats arabes unis, Suisse, Danemark) avec la participation de Nomadis Images de Dorra Bouchoucha. Il est distribué en Tunisie par Easy Distribution.

“From Ground Zero” (1h54), candidat de la Palestine aux Oscars 2025, a été sélectionné dans plusieurs festivals notamment aux Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) 2024 dans la section dédiée au cinéma palestinien.

Il est le fruit d’une initiative lancée par le Fonds Masharawi pour les cinéastes de Gaza, créé en novembre 2023. Ce fonds a pour mission de soutenir et de promouvoir les voix artistiques émergentes de Gaza, un territoire souvent sous-représenté dans le paysage cinématographique mondial.

Cette sélection de courts métrages formant le projet de Masharawi comprend six fictions dont No Signal de Mohammad Al Sharif (4′), Tout va bien de Nidal Damo (4′), Charm de Bashar Al Balbisi (4′), Le Professeur de Tamer Nijim (5′), Jour d’école d’Ahmed Al Danaf (3′) et Taxi Wanissa d’Etimad Washah (5′).

Seize courts sont du genre documentaire avec Selfies de Reema Mahmoud (8′), Sorry Cinema d’Ahmed Hassouna (7′), Flashback d’Islam Al Zeriei (5′), Echo de Moustafa Koulab (3′), Peau douce de Khamis Masharawi (8′), Surcharge d’Ala’a Islam Ayoub (4′), Le Paradis de l’enfer de Karim Satoum (5′), 24 heures d’Alaa Damo (6′), Jad et Nathalie d’Aws Al-Banna (3′), Recycling de Rabab Khamis (3′), Offrandes de Mustafa Al Nabih (5′), Non de Hana Eleiwa (8′), Farah et Myriam de Wissam Moussa (6′), Fragments de Basel El Maqousi (3′), Hors cadre de Neda’a Abu Hassnah (7′) et Réveil de Mahdi Karirah (5′).

Les courts métrages formant ce Drame social ont été tous réalisés à Gaza, ville natale du réalisateur, qui a choisi de donner la voix à des réalisateurs de la Bande assiégée pendant la guerre du 7 Octobre 2023. Résultat, un film assez touchant, avec une musique de Naseer Shamma, et où le spectateur découvre de plus près le vécu de gens ayant tout perdu et gardent toujours espoir en un lendemain meilleur.

Rashid Masharawi a réussi à offrir un récit intimiste et humaniste où l’histoire de chacun compte. Chaque réalisateur a choisi de zoumer sur la question qui le préoccupe le plus et qui définit sa vision de la vie en temps de guerre.

A travers un nombre important de courts, le réalisateur a essayé de lever le voile sur le vécu de gens désarmés et d’un univers qui diffère des images de la guerre dans l’actualité et les médias en général.

“From Ground Zero” est un film d’actualité où le regard poétique et optimiste défie la guerre, réussissant ainsi à sortir ces gens de leur quotidien difficile. La caméra leur a donné des ailes pour voyager dans le rêve et voir la vie autrement. Pour certains, la guerre a tout arraché, leurs rêves sont brisés et l’espoir en un lendemain meilleur ne semble pas évident. D’autres, vivent dans les décombres de la guerre mais réussissent à se relever.

La caméra pénètre dans l’univers impitoyable de la guerre et ses ravages sur la psychologie de gens affaiblie par la peur, la perte des leurs, la maladie, la faim et la pauvreté.

Les camps des réfugiés et le déplacement des populations sous les bombardements, sont des images devenues quasi familières mais que le film présente dans une vision artistique et humaniste où la ligne entre la réalité et la fiction semble assez fine.

“From Ground Zero” est une récriture de l’histoire de la guerre et un témoignage collectif sur une humanité perdue qui trouvera certainement sa place dans les manuscrits et les rayons des Bibliothèques.

 

 

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“Red Path”, “Têtes Brûlées” et “Casting” dans la compétition du Festival international du film d’Amman – Awal Film

Von: walid
13. Juni 2025 um 17:14

Red Path” de Lotfi Achour, “Têtes Brûlées” de Maja-Ajmia Yde Zellama et “Casting” de Youssef Sanheji figurent dans la compétition officielle du Festival international du film d’Amman – Awal Film (AIFF), prévue du 2 au 10 juillet 2025, dans la Capitale jordanienne Amman.

Dans sa newsletter du mardi 10 juin, le festival a annoncé une sélection exceptionnelle de 60 films représentant 23 pays est au programme de cette sixième édition placée sous le thème “A World Unscripted”.

Des longs métrages de fiction et documentaires arabes et internationaux, ainsi que des courts métrages arabes sont au programme du cette édition avec une sélection de “23 premières régionales dont 16 premières mondiales et plusieurs histoires exclusives puissantes du cœur de Gaza en sang”, a annoncé le festival.

“Red path” et “Têtes Brûlées” dans la course pour le “Black Iris”

“Red path” (Les enfants rouges, titre en français) de Lotfi Achour et “Têtes Brûlées” de Maja-Ajmia Yde Zellama sont dans la course pour le “Black Iris”, la plus haute distinction, de la compétition des longs métrages de fiction arabes composé de 9 films.

Les autres films de la sélection sont : Seeking Haven for Mr. Rambo de Khaled Mansour (Egypte), To A Land Unknown de Mahdi Fleifel (Palestine), Songs of Adam d’ Oday Rasheed (Irak), Algiers de Chakib Taleb Bendiab (Algérie), The Village Next to Paradise de Mo Harawe (Somalie), Spring Came on Laughing de Noha Adel (Egypte), Simsim de Sondos Smerat (Jordanie) et Thank You for Banking With Us de Laila Abbas (Palestine).

“Casting” de Youssef Sanheji a été sélectionné dans la compétition des courts métrages arabes composée de 19 films.

“Red Path (Les enfants Rouges) est le deuxième long-métrage de Lotfi Achour après “Demain dès l’aube” en 2016, a été sélectionné dans plus de 50 festivals à travers le monde et raflé plus d’une quinzaine de prix. Présenté en première tunisiene aux 35èmes Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) tenues du 14 au 21 décembre 2024, ce film a décroché le Grand prix, le Tanit d’Or, et le prix du public, ex aequo, avec “Salma” de Joud Said (Syrie).

Récemment le film de Ben Achour a été doublement primé en Suède à la 15ème édition au Festival du Film Arabe de Malmö (MAFF) tenue du 29 avril au 5 mai, en remportant le prix du meilleur réalisateur et le prix spécial du jury. Coproduite entre la Tunisie, la France et la Belgique et la France, cette fiction est réalisée par Lotfi Achour, d’après un scénario coécrit avec Natacha de Pontcharra, Doria Achour et Sylvain Cattenoy.

“Red Path” (100′) est autour d’une histoire, inspirée de faits réels datant de 2015, celle des deux bergers attaqués par des Jihadistes au moment où ils font paître leur troupeau dans la montagne de Mghilla, région extrêmement pauvre et isolée du Nord-Ouest tunisien, en novembre 2015. Nizar 16 ans, est tué tandis qu’Achraf, 14 ans, doit rapporter un message macabre à sa famille (synopsis). Les Enfants rouges est une plongée onirique dans la psyché blessée d’un enfant et son incroyable capacité à surmonter le traumatisme.

Le film est sorti dans les salles tunisiennes le 23 avril 2025.

Têtes Brûlées est un long métrage de fiction (84′) écrit et réalisé par Maja-Ajmia Yde Zellama. La réalisatrice et scénariste belgo-tuniso-danoise est née à Bruxelles, en Belgique, où elle vit aujourd’hui. En 2020, elle est diplômée de la LUCA School of Arts. Elle est co-fondatrice et directrice de l’ASBL Bledarte, une association bruxelloise qui promeut l’expression et l’autonomisation des jeunes immigrés à travers l’art et la culture depuis 2017. Têtes Brûlées est son premier long métrage.

Le casting est composé de Safa Gharbaoui (Eya), Mehdi Bouziane (Younès), Mounir Amamra (Yamine), Adnane El Haruati (Reda), Saber Tabi (Saber), Nicolas Makola (Othman), Mehdi Zellama (Baba Maher) et Monia Taïeb (Mama Warda).

Ce film relate l’histoire de Eya, 12 ans, ayant grandi dans une famille tunisienne à Bruxelles. Elle entretient une relation étroite avec son frère Younès, âgé de 25 ans. Eya passe ses journées à ses côtés, entourée d’un groupe d’amis qui la considèrent comme l’une des leurs. Lorsque Younès meurt soudainement, le monde d’Eya s’effondre. Plongée dans un processus de deuil marqué par des rituels codifiés, elle est consciente à la fois de la solidarité de sa communauté qui se rallie autour de sa famille et du silence qui isole chacun dans son chagrin. Eya doit trouver sa propre voie pour surmonter cette épreuve. Elle est soutenue par sa créativité, les liens qu’elle tisse avec les amis de son frère et, surtout, sa foi. Un portrait tendre et nuancé d’une jeunesse multiculturelle et unie.

Têtes Brûlées est une production Belge qui a fait sa première mondiale à la Berlinale, Festival international du film de Berlin tenue dans 75ème édition du 13 au 23 février 2025.

Dorra Bouchoucha au jury de « Amman Film Industry Days”

Notons que la productrice tunisienne Dorra Bouchoucha est au jury de la plateforme « Amman Film Industry Days (AFID) » du Festival Awal Film. Prévue dans sa 6ème édition, l’AFID a annoncé une sélection de 18 projets parmi lesquels “You Don’t Die Two Times” (80′), coproduit entre l’Algérie, la Tunisie, l’Allemagne et la France. Ce documentaire réalisé par Ager Oueslati et produit par Raouf Oueslati, Thomas Kaske et Dhia Jerbi.

Le Festival indique que des titres supplémentaires rejoindront la sélection officielle afin d’enrichir davantage le programme. L’Irlande sera à l’honneur cette année à travers un programme spécial consacré à son cinéma qui sera dévoilé prochainement.

Le programme rassemble des voix audacieuses et originales et des expériences cinématographiques diverses convaincantes du monde arabe et au-delà, tout en restant fidèle à la mission du Festival de célébrer principalement les premières réalisations.”

Le Festival présente quatre sections compétitives dont trois pour films arabes Longs Métrages de fiction, Longs Métrages Documentaires Arabes, Courts Métrages Arabes. Une autre compétition internationale est dédiée aux films Non Arabes.

Deux sections non compétitives s’ajoutent à la programmation de cette année.

Les films des quatre sections compétitives concourront pour le prestigieux trophée “Black Iris” et des prix en espèces. Le Prix du public sera décerné au film gagnant dans la section internationale qui comprend 8 films.

Organisé sous l’égide de la Royal Film Commission (RFC, Jordanie), le Festival international du film d’Amman, Awal Film, constitue une vitrine pour les premiers films arabes et internationaux.

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Tunisie : une nouvelle loi pour soutenir l’industrie cinématographique et les jeunes créateurs

13. Juni 2025 um 13:01

La Commission du tourisme, de la culture, des services et de l’artisanat a tenu hier jeudi à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), une séance d’audition consacrée à l’examen du projet de loi relatif à l’industrie cinématographique en Tunisie.

Lors de leurs interventions, les experts ont souligné que la Tunisie qui a été pionnière dans l’organisation du secteur cinématographique dans les années 1960, a connu un recul à partir des années 1990, suite à des textes juridiques qui ne cadrent pas avec l’évolution rapide du secteur. Le projet de loi en examen répond, selon eux, aux attentes et revendications exprimées par les professionnels du cinéma et s’inscrit dans le cadre d’une réforme globale des textes régissant le secteur, selon un communiqué de l’ARP.

Ils ont indiqué que ce projet vise à harmoniser les textes actuels, à simplifier les procédures et à instaurer une dynamique nouvelle en faveur d’une industrie cinématographique rentable, génératrice d’emplois, capable de contribuer efficacement à l’économie nationale surtout que le secteur du cinéma tunisien traverse une crise due à l’absence de réforme des structures le régissant.

Parmi les mesures proposées figurent notamment la restructuration et la révision de la gouvernance du Centre national du cinéma et de l’image (CNCI), avec une clarification de ses missions et de ses sources de revenus, tout en suggérant que son personnel soit régi par la loi loi n°85 relative au statut général des agents des offices et des établissements publics.

Les experts ont également plaidé en faveur de la création de mécanismes de financement alternatifs, notamment par le biais d’un fonds spécial d’encouragement à l’investissement dans le cinéma et l’audiovisuel, à inscrire dans la loi de finances 2026.

Les députés ont salué les différentes propositions visant à développer la production cinématographique nationale, à encourager l’investissement dans le secteur audiovisuel et à renforcer les chances de participation de la production tunisienne aux festivals internationaux.

Certains parlementaires ont exprimé leur regret face au recul de la Tunisie dans le domaine de l’industrie cinématographique, affirmant qu’avec une volonté réelle de promouvoir le secteur à travers ce projet de loi, une relance significative est possible, avec des retombées positives sur l’économie nationale dès lors que le cinéma est une industrie rentable et un véritable levier de développement.

Les députés ont également mis l’accent sur la nécessité de trouver des solutions concrètes et rapides aux obstacles rencontrés par les jeunes créateurs dans les domaines du cinéma et de l’audiovisuel, notamment en facilitant l’accès au financement, en simplifiant les procédures administratives liées aux autorisations et à l’importation de matériel, à travers la mise en place de dispositifs d’incitation adaptés.

La commission a réaffirmé sa volonté d’adopter ce projet de loi dans les meilleurs délais après avoir achevé les auditions nécessaires et consulté l’ensemble des parties concernées.

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Point Doc 2025 : huit documentaires maghrébins en post-production à l’honneur à Tunis

11. Juni 2025 um 17:49

Huit projets de films documentaire en post-production, représentant la Tunisie, le Maroc, l’Algérie et l’Egypte, ont été sélectionnés à la 5ème édition de la rencontre annuelle des professionnels du documentaire “Point Doc” prévue du 19 au 21 juin 2025 à la Cité de la Culture, à Tunis.

Dévoilée mardi, la liste des projets retenus pour les sessions de pitch, comprend quatre films tunisiens dont « Brahim Ksontini, le Sculpteur de la Mémoire » de Ons Kamoun, « Sur ce Tableau » de Younes Ben Hajria, « Je Mourrai Libre » de Mahrez Karoui et « This Is My Heaven » de Marwen El Hechkel.

Les autres projets sélectionnés sont « A Butterfly Hug » de Ayatallah Yusuf (Egypte), « Safe Memories » de Salma Saad Helmy (Egypte), « My Father’s War » de Khalid Zairi (Maroc) et « Face à Soi-même Chantant » de AbdelHakim Mohamedi (Algérie).

La rencontre annuelle des professionnels du documentaire “Point Doc” est dédiée aux réalisateurs issus des pays de l’Afrique du Nord : Tunisie, Algérie, Égypte, Maroc, Mauritanie et Libye.

Organisé par l’association Doc House-Tunisie, Point Doc 2025 revient avec une édition engagée, placée sous le signe du dialogue entre cinéma documentaire et écologie.

En réunissant des cinéastes, des experts et des institutions, cette édition vise à stimuler une réflexion profonde sur les interdépendances entre l’environnement et nos sociétés, tout en valorisant les récits qui nous rappellent l’urgence d’agir pour un avenir commun et durable.

“Point Doc” est une rencontre annuelle qui aspire à renforcer l’écosystème de la fabrication de films documentaires en Tunisie et au Maghreb.

Il s’agit de trois journées pendant lesquelles, professionnels, festivals, chaînes de TV, mécènes, organisations et institutions de film tunisien(ne)s, régional(e)s et international(e)s se rencontrent dans le but de mettre sous la loupe les problématiques urgentes et importantes liées au documentaire dans un contexte mondial en perpétuel changement.

Fondée en 2018, par un collectif d’artistes et d’opérateurs culturels, Doc House-Tunisie est une ONG qui œuvre à promouvoir la production, la distribution et le réseautage professionnel liés au documentaire en Tunisie et en Afrique du Nord.

 

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Report de l’atelier « Les Jeudis du Cinéma » en raison d’une audition parlementaire

11. Juni 2025 um 11:47

Prévu initialement le jeudi 12 juin 2025 à 9h00, le premier atelier du cycle de réflexion “Les Jeudis du Cinéma”, organisé par l’Union Professionnelle de l’Industrie Cinématographique et Audiovisuelle (UPICA), se tiendra finalement le même jour à 17h30, à la salle de cinéma Amilcar à El Manar.

Ce changement d’horaire, informe l’UPICA dans un communiqué, a été décidé en raison de la tenue, le 12 juin à 10h00, d’une audition à l’Assemblée des Représentants du Peuple, consacrée à la discussion du projet de loi sur l’industrie cinématographique n°03/2024, et ce, dans le cadre des travaux de la Commission du Tourisme et de la Culture. La majorité des intervenants lors de l’atelier, explique la même source, ont été conviés à l’audition parlementaire en tant qu’experts auprès de l’instance instigatrice du projet de loi.

Pensés comme des espaces de réflexion, “Les Jeudis du Cinéma” visent à contribuer à réformer et à dynamiser le secteur du cinéma et de l’audiovisuel. Trois rencontres sont programmées dans le cadre de ce nouveau cycle, les 12, 19 et 26 juin 2025.

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