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Innovations et défis de la fintech en Tunisie en 2024

20. Januar 2025 um 12:44

En 2024, la Tunisie est devenue un acteur important du secteur de la fintech au Moyen-Orient et en Afrique, se positionnant comme un pont culturel et technologique entre les régions francophones, arabes et africaines.

Richie Santosdiaz

La Tunisie, à cheval sur les cultures francophone, arabe, nord-africaine et africaine, a le potentiel de servir de passerelle entre ces diverses régions de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (Mena).

Malgré les divers défis auxquels elle est confrontée, allant des questions économiques aux questions politiques en passant par les questions de sécurité, le pays a fait des progrès dans l’avancement de son paysage technologique et reste également relativement stable et développé par rapport à ses pairs.

Aperçu des services financiers et de la fintech

Le gouvernement tunisien a pris des mesures proactives pour favoriser un écosystème de startups florissant et améliorer l’infrastructure numérique, reconnaissant l’entrepreneuriat comme un catalyseur de la croissance économique. Des initiatives telles que la stratégie Tunisie numérique 2020 et l’adoption de la loi sur les startups démontrent l’engagement de la Tunisie à donner la priorité à la transformation numérique.

Cependant, l’environnement des affaires dans le pays semble être fortement réglementé, ce qui constitue des obstacles potentiels à la facilitation future ainsi qu’à la croissance de la communauté des startups au sens large.

En 2019, moins de 40% des Tunisiens âgés de 15 ans et plus possédaient un compte bancaire, ce qui est inférieur à la moyenne de la région Mena, ce qui indique un accès limité aux services financiers formels. L’argent liquide reste également répandu dans le pays, avec seulement 8% de la population possédant des cartes de crédit, ce qui est inférieur à la moyenne régionale.

Les défis de la numérisation

Malgré ces défis, le service postal tunisien, La Poste, est devenu un fournisseur populaire de produits fintech, desservant plus de six millions de personnes disposant de comptes financiers. Le pays est prometteur pour une plus grande numérisation, avec un taux de connexion mobile dépassant 150% de sa population et une base d’utilisateurs Internet importante de 66,7%.

Néanmoins, des améliorations sont nécessaires, comme l’indique le mécontentement des fintechs tunisiennes à l’égard du cadre réglementaire national. Plus de la moitié des fintechs tunisiennes perçoivent l’environnement réglementaire comme décourageant, soulignant la nécessité de réformes pour favoriser un écosystème plus propice à l’innovation.

Parmi les fintechs opérant en Tunisie figurent Bitaka (qui propose des services de transfert mobile), Kaoun (qui fournit des solutions logicielles financières) et Paymee (qui propose des solutions de traitement des paiements).

Le pays espère devenir pionnier en implantant la blockchain dans la Banque centrale de Tunisie (BCT), le paiement numérique et les cryptomonnaies, selon les déclarations du gouverneur de la BCT.

Les institutions clés de l’écosystème

Banque Centrale de Tunisie (BCT)

Conseil du Marché Financier

Startup Tunisia

Entrepreneurs of Tunisia

Tunisian Investment Authority

FintechTunisia

Chronologie des principaux faits marquants de la fintech :

    1998 : La Tunisie lance le premier Startup Act d’Afrique.

    2016 : Nouvelle loi bancaire n° 2016-48 – visant à aligner le secteur bancaire sur les exigences de Bâle III d’ici la fin de la décennie.

    2020 : La Banque Centrale de Tunisie (BCT) a annoncé le lancement du bac à sable réglementaire de la fintech.

    2021 : Lancement de la stratégie numérique Tunisie 2021-2025 – les aspects clés inclus pour développer un écosystème fintech, renforcer l’inclusion financière et attirer davantage les investissements directs étrangers (IDE).

    2021 : La BCT et la Banque de France ont achevé avec succès une expérience conjointe de CBDC en juillet, qui a effectué des virements électroniques entre des banques commerciales françaises et tunisiennes en utilisant une CBDC basée sur la blockchain.

    2022 : Grâce au soutien de l’IFC, la BCT a lancé paysmart.tn, une plateforme de paiement de factures numériques pour permettre aux Tunisiens de payer leurs factures de services publics.

    Article traduit de l’anglais.

    Source :  ‘‘The Fintech Times : Rapport Moyen-Orient et Afrique (MEA) 2024’’.

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