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Assassinat de Mohamed Zouari : Le dossier toujours dans l’impasse

18. Dezember 2024 um 21:10

Me Hatem Mziou, membre du comité de défense dans l’affaire de l’assassinat de Mohamed Zouari, a annoncé, mercredi 18 décembre, que le dossier de l’affaire n’a guère avancé, formulant le souhait de voir la justice rendre un verdict qui éclaire la vérité et demande des comptes aux auteurs du crime.

S’exprimant à Tunis, lors d’une conférence de presse à l’occasion du 8e anniversaire de l’assassinat de Zouari, Me Mziou a vivement critiqué le déroulement du procès, dénonçant la non-comparution des accusés et la tenue des audiences à huis clos.

Il a souligné que les audiences de l’affaire, dans laquelle onze accusés sont jugés, dont l’audience du 24 décembre, devraient être publiques et que le déploiement des forces de sécurité ne devrait pas faire obstacle à la présence des citoyens.

De son côté, l’avocat Abderraouf Ayadi s’est interrogé sur le laxisme du chef du contentieux de l’État à se porter partie civile dans cette affaire.

Pour sa part, le frère du martyr, Radouane Zouari, a regretté de voir « l’affaire rester dans l’impasse et ne pas avancer d’un iota depuis 8 ans. »

Le ministère de l’Intérieur avait annoncé en 2018 avoir réussi à démasquer l’identité des auteurs de l’assassinat de l’ingénieur aéronautique tunisien Mohamed Zouari.

Selon le département de l’Intérieur, un des auteurs présumés était de nationalité autrichienne, dénommé Christopher, qui s’était présenté à la victime en tant qu’intéressé par les travaux du martyr, et notamment par ses travaux sur la commande à distance des sous-marins.

Les enquêtes ont également fait ressortir, selon la même source, l’implication présumée de deux ressortissants bosniaques, Elvir Sarac et Alen Camdzic.

Des commissions rogatoires ont été adressées à la Bosnie, la Suède, la Belgique, la Turquie, Cuba, le Liban et l’Égypte aux fins d’extrader les deux accusés.

Mohamed Zouari a été assassiné le 15 décembre 2016 par balles alors qu’il était dans sa voiture, devant son domicile à Sfax. Le ministre de l’Intérieur de l’époque avait pointé des parties étrangères (sans les citer) comme ayant planifié l’assassinat.

(Source : TAP)

 

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Produits pétroliers : les principales tendances de consommation à fin octobre 2024

18. Dezember 2024 um 20:53

La demande nationale de produits pétroliers a enregistré une hausse de 2 % à fin octobre 2024 par rapport à la même période de l’année précédente, pour se situer à 3 785 mille tonnes équivalent pétrole (ktep), selon le rapport sur la conjoncture énergétique du mois d’octobre 2024 publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

« Ainsi, nous avons noté une hausse de la demande d’essences de 8 %, du gasoil de 6 % et du jet d’aviation de 1 %. En revanche, la demande de gaz de pétrole liquéfié (GPL) et de coke de pétrole a enregistré une baisse respectivement de 1 % et de 13 % », précise le rapport mensuel sur la conjoncture énergétique.

Entre fin octobre 2023 et fin octobre 2024, la structure de la consommation de produits pétroliers n’a pas connu de changement significatif, à l’exception de quelques produits, notamment le petcoke (sa part est passée de 12 % à 11 %), les essences (leur part est passée de 18 % à 19 %) et les gasoils (leur part est passée de 44 % à 45 %) durant la même période.

La consommation de carburants routiers a enregistré, entre fin octobre 2023 et fin octobre 2024, une augmentation de 6 %. Elle représente 64 % de la consommation totale des produits pétroliers.

La consommation de GPL a enregistré, entre fin octobre 2023 et fin octobre 2024, une légère baisse de 1 %.

La consommation de coke de pétrole a diminué de 13 % entre fin octobre 2023 et fin octobre 2024 (données partiellement estimées). L’Observatoire a précisé que ce produit est utilisé exclusivement par les cimenteries et qu’il peut être substitué par le gaz naturel et le fuel lourd.

D’autre part, la consommation de jet d’aviation a enregistré une légère hausse de 1 % à fin octobre 2024 par rapport à l’année précédente.

S’agissant de la demande totale de gaz naturel, elle a enregistré une baisse de 4 % entre fin octobre 2023 et fin octobre 2024 pour se situer à 3 840 ktep.

La demande pour la production d’électricité a enregistré une baisse de 5 %. À cet égard, le rapport a souligné que le secteur de la production d’électricité reste, de loin, le plus grand consommateur de gaz naturel (72 % de la demande totale à fin octobre 2024), étant donné que la production d’électricité est basée sur le gaz naturel à 95 %.

Il a ajouté que la baisse de la demande du secteur électrique est due à la limitation de la disponibilité du gaz naturel et ne reflète pas la demande réelle du secteur électrique.

Pour les usages finaux (hors production d’électricité), la demande de gaz naturel a connu une diminution de 1 %, se situant à 1 079 ktep.

En ce qui concerne la demande des clients moyenne et basse pression, elle a enregistré une légère hausse de 1 %, tandis que celle des clients haute pression a enregistré une diminution de 6 %.

La consommation spécifique globale des moyens de production d’électricité a enregistré une amélioration de 1,7 % entre fin octobre 2023 et fin octobre 2024 pour se situer à 196,9 tonnes équivalent pétrole (tep)/gigawatt-heure (GWh).

D’ailleurs, la production d’électricité à partir du gaz naturel a enregistré une baisse de 3 %, alors que la demande en gaz naturel du secteur électrique a diminué de 5 %, indique l’Observatoire national de l’énergie et des mines dans son rapport.

« Nous avons noté une hausse de la part des cycles combinés dans la production d’électricité, passant de 76 % à 78 % entre fin octobre 2023 et fin octobre 2024 », a conclu le rapport.

(Source : TAP)

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Énergie en Tunisie : un taux d’indépendance énergétique de 41 %

18. Dezember 2024 um 20:35

Le taux d’indépendance énergétique, qui représente le ratio entre les ressources d’énergie primaire et la consommation primaire, s’est établi à 41 % à fin octobre 2024, contre 49 % à fin octobre 2023, selon le rapport sur la conjoncture énergétique d’octobre 2024, publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

Sans la comptabilisation de la redevance, le taux d’indépendance énergétique se limiterait à 31 % à fin octobre 2024, contre 38 % à la même période en 2023. Le bilan de l’énergie primaire fait apparaître, à fin octobre 2024, un déficit de 4,5 Mtep, enregistrant ainsi une hausse de 14 % par rapport à la même période en 2023, en tenant compte de la redevance.

Selon l’observatoire, les ressources d’énergie primaire se sont élevées à 3,2 Mtep à fin octobre 2024, marquant une baisse de 16 % par rapport à la même période de l’année précédente. Cette régression est principalement due à la diminution de la production nationale de pétrole brut et de gaz naturel.

Les ressources d’énergie primaire restent dominées par la production nationale de pétrole et de gaz, qui contribuent tous deux à hauteur de 70 % de l’ensemble des ressources d’énergie primaire.

La part de l’électricité renouvelable (production de la STEG, production privée et autoproduction) représente 2 % des ressources primaires à fin octobre 2024.

Il convient de signaler que la redevance sur le transit du gaz algérien a enregistré une baisse de 11 % à fin octobre 2024 par rapport à la même période en 2023.

Quant à la demande d’énergie primaire, elle a enregistré une légère baisse de 1 % entre fin octobre 2023 et fin octobre 2024. En effet, la demande de gaz naturel a diminué de 4 %, tandis que celle des produits pétroliers a légèrement augmenté de 2 %.

Il est à noter que la diminution de 4 % de la demande de gaz naturel s’explique par la limitation des achats de gaz algérien.

Pour couvrir la totalité de la demande nationale en électricité, la STEG s’est orientée vers l’importation d’électricité.

Toujours selon l’observatoire, la structure de la demande en énergie primaire a enregistré un léger changement. En effet, la part de la demande en produits pétroliers est passée de 48 % à fin octobre 2023 à 49 % à fin octobre 2024, tandis que celle du gaz naturel est passée de 51 % à fin octobre 2023 à 50 % à fin octobre 2024.

(Source : TAP)

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Plan de paix ukrainien : la Tunisie et l’Ukraine en dialogue

18. Dezember 2024 um 20:22

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a reçu, ce mercredi 18 décembre, l’envoyé spécial de l’Ukraine pour le Moyen-Orient et l’Afrique, Maksym Subkh, en visite en Tunisie dans le cadre d’un périple au Maghreb.

Selon un communiqué du ministère, l’émissaire ukrainien a présenté les principaux points du plan de paix proposé par l’Ukraine pour mettre fin au conflit dans la région.

À ce propos, Mohamed Ali Nafti a souligné que la Tunisie soutient les initiatives des Nations unies visant à instaurer la sécurité, la paix et la stabilité dans la région. Ces initiatives reposent principalement sur la légalité internationale et le dialogue entre toutes les parties impliquées dans le conflit.

La rencontre a également permis d’évoquer la cause palestinienne et les atrocités subies par le peuple palestinien frère, ainsi que la situation globale au Moyen-Orient.

Cette réunion a par ailleurs été l’occasion de passer en revue les différents domaines de coopération entre la Tunisie et l’Ukraine et d’explorer les moyens de les renforcer, en particulier dans les secteurs économique et universitaire, précise la même source.

Avec TAP

 

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Nabeul : Une voiture électrique remise par l’ANME à la municipalité de la place

18. Dezember 2024 um 20:07

La municipalité de Nabeul a réceptionné, mercredi 18 décembre, la première voiture électrique écologique, offerte par l‘Agence Nationale pour la Maîtrise de l’Énergie (ANME), dans le cadre du programme Alliance des Communes pour la Transition Énergétique (ACTE).

Dans une déclaration à l’Agence TAP, le directeur général de l’ANME, Fethi Hanchi, a souligné que la remise de ce premier véhicule électrique à la municipalité de Nabeul vise à promouvoir la mobilité électrique et à valoriser son rôle dans le développement des énergies renouvelables. Il a rappelé que le programme ACTE est financé par le Secrétariat d’État suisse à l’économie (SECO).

Il a précisé que le programme national de renforcement du parc automobile des entreprises publiques et des différentes directions et administrations en véhicules électriques, approuvé lors du Conseil des ministres tenu en avril 2023, est à ses dernières étapes.

« Dans une première phase, environ 70 véhicules seront fournis et répartis entre les entreprises publiques ayant formulé une demande d’acquisition », a-t-il ajouté.

Concernant le réseau de bornes de recharge électrique, Hanchi a indiqué qu’à ce jour, 80 bornes de recharge ont été installées dans divers gouvernorats du pays. Des contrats ont également été signés avec les municipalités et plusieurs autres sociétés pour l’installation de 60 bornes supplémentaires.

Selon la même source, un plan d’action est en cours d’exécution en partenariat avec les sociétés de distribution de carburants, afin de fournir des bornes de recharge dans les stations-service.

Il a rappelé, à ce propos, les avantages fiscaux prévus par l’État tunisien lors de l’importation de voitures électriques, notamment l’annulation de la taxe sur l’importation et la réduction de la TVA, de 19 % à 7 %. Ces mesures permettent à l’État d’octroyer près de 30 000 dinars d’avantages fiscaux pour chaque voiture électrique importée, dont la valeur s’élève à 20 000 dollars (plus de 63 000 dinars).

De son côté, la sous-directrice du département de l’aménagement, chargée des programmes de transition énergétique à la municipalité de Nabeul, Hajer Bejaoui, a indiqué que la commune avait précédemment installé des unités solaires utilisées pour l’éclairage public et qu’elles serviront également à recharger la voiture électrique réceptionnée le mercredi 18 décembre.

Pour rappel, la municipalité de Nabeul a récemment installé 6 bornes de recharge électrique sur trois sites, à savoir le siège de la municipalité, l’arrondissement municipal de Sidi Amor et l’entrepôt municipal de Nabeul.

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Le congrès mondial de la JCI : la Tunisie en vedette en 2025

18. Dezember 2024 um 19:23

Le président de la Jeune Chambre économique de Tunisie, Omar Bejaoui, a annoncé que la Tunisie accueillera, du 4 au 8 novembre 2025, le congrès mondial de la Jeune Chambre internationale pour l’année 2025.

Dans une déclaration à l’agence TAP, mercredi 18 décembre, il a précisé que cet événement sera une occasion exceptionnelle pour les membres de la Chambre, venus de différents pays, de se rencontrer et d’échanger des idées, des projets et des expériences dans de nombreux domaines touristiques, économiques, sociaux et culturels.

Il a rappelé que le congrès sera placé sous le slogan « Leadership par l’innovation », qui constituera son axe fondamental. Ce choix, a-t-il ajouté, va de pair avec le développement technologique dans le monde d’aujourd’hui, lequel aide à créer des opportunités pour l’investissement et l’innovation.

Il a souligné que la Tunisie accueille ce congrès pour la deuxième fois, organisé par la Jeune Chambre économique de Tunisie. Le congrès avait été organisé pour la première fois en Tunisie en 2009. Cet événement vise à promouvoir le leadership mondial, l’innovation et la coopération tout en mettant en valeur la Tunisie comme une destination touristique et un marché pour l’investissement. La capitale Tunis a été choisie pour organiser cette rencontre, qui devrait accueillir entre 3000 et 4000 participants provenant de divers pays membres de la Chambre mondiale (123 pays membres).

Il a noté que de nombreuses activités touristiques et culturelles auront lieu en marge du congrès, permettant de découvrir le patrimoine matériel et immatériel que possède la Tunisie. La Jeune Chambre économique tunisienne a été fondée en février 1961 et s’est rapidement imposée comme un moteur majeur dans les domaines économiques et sociaux. La Jeune Chambre a obtenu le statut d’organisation d' »intérêt national » en vertu du décret n° 83/115 du 12 février 1983. La Jeune Chambre économique tunisienne compte 170 organisations locales et plus de 4000 membres, tandis que la Jeune Chambre internationale a été fondée en 1915, à une époque où les Chambres de commerce internationales connaissaient une croissance et une expansion rapide.

(Source : TAP)

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Filière avicole : Hausse de 8,5% de la production de poulet de chair en novembre 2024 (ONAGRI)

18. Dezember 2024 um 18:02

Le prix moyen mensuel à la production du poulet de chair a enregistré, durant le mois de novembre 2024, une hausse de 8,5% à 5300 mill/kg par rapport au mois précèdent, selon une note consacrée à la filière avicole publiée, mercredi 18 décembre, par l’Observatoire National de l’Agriculture (ONAGRI).

Par rapport au mois d’octobre, l’ONAGRI a noté que le prix moyen a baissé de 23% pour se situer à 5300 mill/kg contre 6883,1 mill/kg en octobre 2024.

L’analyse de l’évolution du prix à la production du poulet de chair pour le mois de novembre 2024 a mis en évidence une stagnation, conséquence de la décision du ministère du Commerce d’imposer un plafond de 5300 mill/kg à partir du 1er novembre 2024.

D’autre part, le prix à la production des œufs de consommation a affiché, au cours du mois de novembre 2024, une quasi-stagnation (très faible variation de 0,1%).

Par ailleurs, la moyenne mensuelle enregistrée a baissé de 11,7% par rapport à celle du même mois de l’année 2023 (291,0 mill/unité contre 329,7 mill/unité). Par rapport à octobre 2024 (285,3 mill/unité), le prix moyen a augmenté de 2%.

Par région, le prix moyen à la production du Nord (293,1 mill/unité) a été supérieur de 1,2% par rapport à celui du Sud et de 0,7% par rapport de celui du Centre.

Avec TAP

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Vers l’instauration d’un partenariat stratégique Sud–Sud entre la Tunisie et la Palestine

18. Dezember 2024 um 17:49

Le ministre palestinien de l’Industrie, Arafat Asfour a indiqué que son pays ambitionne l’instauration d’un partenariat stratégique Sud–Sud, avec la Tunisie en plus de l’organisation des missions d’affaires destinées aux industriels opérant dans le domaine économique, en vue de réaliser des projets futurs en commun.

Le ministre a exprimé, lors d’une visite de travail qu’il effectue pour la 1ère fois en Tunisie accompagné d’une délégation de haut niveau, sa détermination à prendre connaissance de l’expérience tunisienne, notamment en ce qui concerne les zones industrielles et les pôles technologiques et de normalisation, indique le ministère de l’Industrie, des mines et de l’énergie dans un communiqué publié, mercredi 18 décembre.

Cette rencontre a constitué une occasion pour tisser les relations de coopération entre les deux pays dans le domaine de l’industrie, notamment les industries agroalimentaires. Cette coopération concerne également la mise à niveau industrielle des entreprises, en plus de l’amélioration de la qualité et de la productivité, ainsi que le renforcement des échanges commerciaux.

Pour sa part, la ministre de l’Industrie, Fatma Thabet Chiboub a souligné, les avantages et la diversification du tissu industriel national, qui regroupe un nombre important des entreprises totalement exportatrices, saluant l’idée d’instaurer des relations de coopération et de réseautage avec la partie palestinienne, dans les différents secteurs qui relèvent du ministère.

Avec TAP

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La Tunisie s’apprête à ratifier la convention internationale du travail n° 155 sur la sécurité et la santé des travailleurs (ministre)

18. Dezember 2024 um 17:25

La Tunisie s’apprête à ratifier la convention internationale du travail n° 155 sur la sécurité et la santé des travailleurs, a déclaré le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, selon un communiqué publié le 18 décembre, par le ministère.

Lors d’un séminaire maghrébin sur « Le système de santé et de sécurité au travail dans les pays du Maghreb : Perspectives et moyens de coopération », organisé par la Tunisie en coopération avec le Secrétariat général de l’Union du Maghreb arabe (UMA), le ministre a souligné l’importance de l’échange d’expériences entre les pays du Maghreb ainsi qu’au niveau de la coopération régionale, ajoutant qu’il contribuera à l’amélioration et au développement des systèmes de santé et de sécurité au travail et à la révision de la législation conformément aux normes internationales.

Il a souligné que la Tunisie est engagée dans la défense des droits fondamentaux du travail et œuvre à développer le secteur de la santé et de la sécurité au travail pour promouvoir le travail décent, protéger les travailleurs des risques professionnels, et réaliser la croissance économique et la paix sociale.

Il a rappelé que la Tunisie a ratifié 64 conventions internationales du travail, dont dernièrement la convention n° 187 sur le cadre promotionnel pour la sécurité et la santé au travail en 2021 et la convention arabe n° 7 sur la santé et la sécurité au travail.

Avec TAP

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Gafsa : Le 13ème recensement général de la population et de l’habitat a atteint un taux d’avancement de 90%

18. Dezember 2024 um 16:59

Le taux d’avancement du 13ème recensement général de la population et de l’habitat, lancé le 6 novembre dernier et qui se poursuivra jusqu’au 31 décembre courant, a atteint 90% dans le gouvernorat de Gafsa, a indiqué le directeur du bureau régional du recensement, Nasreddine Haj Ahmed.

Il a précisé à la TAP, que ce recensement est effectué, pour la première fois, par voie digitale, au moyen des tablettes numériques dont sont munis les 305 agents mobilisés dans la région, répartis entre équipes techniques et informatiques, outre les chauffeurs, avec la mise à disposition de 30 véhicules pour faciliter leur travail.

Il a souligné que des réunions de travail ont été organisées avec les autorités régionales et locales ainsi qu’avec les différentes parties concernées dans le cadre des préparatifs visant à assurer la réussite du recensement, ceci, outre des sessions de formation préparatoires ayant été organisées pour les agents du bureau du recensement en amont de l’opération.

Il a expliqué que l’une des principales difficultés rencontrées par les agents chargés de mener le recensement général de la population et de l’habitat dans le gouvernorat de Gafsa, est l’impossibilité de communiquer avec certaines familles absentes lors du passage des agents, ce qui a conduit à certains non recensements. Il a ainsi invité toutes les personnes non recensées à contacter le siège du bureau à Gafsa-ville et à bien vouloir fournir les informations requises à cette opération.

Avec TAP

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Bourse de Tunis : le marché clôture la séance sur une note baissière

18. Dezember 2024 um 16:45

Le marché a clôturé la séance sur une note baissière. L’indice de référence s’est rétracté de 0,4%, à 9866 points, dans un maigre volume de 3,2 MD, selon l’analyse de l’intermédiaire en Bourse « Tunisie Valeurs« .

Le titre STA a chapeauté le palmarès de la séance. L’action du concessionnaire automobile de la marque Chery a progressé de 5,9%, à 22,000 D, dans un modeste flux de 129 mille dinars.

Le titre Attijari Leasing s’est également placé en haut du podium. L’action du loueur s’est offert un gain de 3,4%, à 19,640 D, sans générer d’échanges sur la séance.

Le titre UADH s’est placé en lanterne rouge du Tunindex. L’action du holding appartenant au groupe Loukil a perdu 4,4%, à 0,440 D, dans un maigre flux de 13 mille dinars sur la séance.

Le titre Hannibal Lease a figuré parmi les plus grands perdants de la séance. L’action du loueur a reculé de 4,2%, à 7,000 D, en amassant un faible flux de 20 mille dinars.

Le titre Amen Bank a été le titre le plus échangé sur la séance. Le titre de la banque privée s’est effrité de 0,3%, à 35,790 D, en alimentant le marché avec des capitaux de 483 mille dinars, soit 15% du volume de la cote.

Avec TAP

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La Conect soutient le développement des clusters économiques

18. Dezember 2024 um 16:12

La Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (Conect) a participé activement à une table ronde organisée par ANIMA dans un hôtel à Tunis, portant sur le rôle du dialogue public-privé pour stimuler les clusters économiques en Tunisie. Cet événement a réuni des acteurs publics et privés afin de définir des solutions concrètes pour renforcer la compétitivité des clusters et leur impact sur l’économie nationale.

Lors de cette rencontre, Aslan Berjeb, président de la Conect, a souligné l’importance des clusters pour revitaliser l’économie tunisienne. Il a insisté sur la nécessité de créer des synergies entre entreprises, centres de recherche et institutions publiques, et d’établir un cadre juridique propice à leur développement.

Chekib Ben Mustafa, membre du bureau exécutif de la Conect, a ajouté qu’une approche pragmatique, axée sur la recherche et le développement, est essentielle pour répondre aux besoins des secteurs stratégiques.

La Conect se dit prête à mobiliser le secteur privé et renforcer la collaboration avec les autorités publiques pour faire avancer ces projets. Cette table ronde visait à établir une feuille de route ambitieuse pour maximiser l’impact des clusters économiques sur l’économie tunisienne, avec un partenariat public-privé renforcé comme moteur de cette transformation.

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Et la Terre, elle tourne… comme syrien n’était ! 

18. Dezember 2024 um 16:07

Ce qui se passe dans ce Moyen-Orient est à l’image d’un feuilleton turc de plus de 200 épisodes qui raconte une histoire tarabiscotée qui n’en finit jamais. Alors essayons de comprendre d’autant plus qu’aujourd’hui les contradictions prolifèrent.

Voilà un peuple Syrien libéré d’un dictateur sanguinaire par un terroriste recherché sans qu’une seule goutte de sang n’ait coulé, alors qu’un éminent démocrate bombarde consciencieusement des femmes et des enfants avec un acharnement que d’autres considèrent comme génocidaire… Curieux ce comportement de la part d’un peuple qui erre depuis des millénaires et qui a échappé d’un génocide programmé par une Europe complice et silencieuse !

Et on se demande quel pêché ont pu commettre les Palestiniens qui étaient là depuis toujours et qui semblent aujourd’hui subir le même sort que les cheyennes, apaches et autres sioux !

Ayant épuisé mes neurones, je me suis réfugiée auprès de mon ordinateur et son intelligence artificielle pour essayer de comprendre. Pour ce faire, je lui ai posé une série de questions. Je vous délivre un résumé de ses réponses … intelligentes et étonnement pragmatiques !

 

Question 1 : Le régime syrien est tombé grâce à l’action d’un terroriste « wanted » pour 10 millions de dollars. Est-ce que le mot « terroriste » a-t-il encore un sens ?

 

Réponde: Si vous parlez d’un acteur ou d’un groupe armé ayant combattu Assad tout en étant considéré comme « terroriste » par certains, cela illustre bien une dynamique courante dans les conflits : les alliances et les définitions varient selon les intérêts géopolitiques. Le terme « terroriste » est souvent utilisé de manière subjective.

Après avoir cité des terroristes célèbres comme NELSON MANDELA, ChatGPT conclut :

Un « terroriste » n’est pas toujours perçu comme tel de manière universelle. Les définitions sont malléables et influencées par la géopolitique.

Ce phénomène montre la complexité des conflits modernes et la manière dont les États redéfinissent leurs alliances pour servir leurs intérêts stratégiques.

   

Question 2 : Alors est-ce que le Hamas peut être considéré comme une organisation terroriste ou pas ?

Le Hamas est désigné comme organisation terroriste par plusieurs pays, et certains États ne le considèrent pas comme tel. Il est également un acteur politique et militaire qui se présente comme un mouvement de résistance contre l’occupation israélienne. La question reste donc profondément subjective et dépend de la perspective de chacun : pour certains, le Hamas est un mouvement de résistance, pour d’autres, une organisation terroriste qui met en danger la possibilité d’une paix durable.

 

Question 3 : Quel avenir du conflit israélo-palestinien ?

Le conflit israélo-palestinien est l’un des conflits les plus complexes et les plus prolongés de l’histoire moderne, mêlant des dimensions politiques, territoriales, religieuses, historiques et internationales. Prédire sa fin est difficile, plusieurs scénarios sont souvent discutés. À court terme, une résolution complète semble improbable, etc. La paix pourrait aussi émerger de changements internes ou externes imprévus.

Excédé par mes questions ChatGpT me demanda mon avis sur la question. Je répondis que j’étais pessimiste ce à quoi il a réagi comme suit :

Ton pessimisme est compréhensible, étant donné la profondeur et la durée du conflit. Le quotidien des Israéliens et des Palestiniens est marqué par une violence cyclique, des pertes humaines, et une méfiance réciproque qui ne cesse de s’amplifier. Ces réalités nourrissent le sentiment qu’une résolution juste et pacifique est hors de portée.

-Ton pessimisme reflète un réalisme face aux souffrances actuelles, mais il ne faut pas sous-estimer la capacité des peuples à surmonter l’injustice, même après des décennies. La paix semble lointaine, mais elle n’est pas impossible.

 

Question 4 : impact de tout ça sur la Tunisie:

Pour conclure cet échange surréaliste, je me suis inquiétée de l’impact de tout cela sur notre pays qui a initié ce fameux “printemps arabe“ et est marqué par cinq années de sécheresse et qui a résisté à des coups de boutoir climatiques et intégristes …

Encore une fois, voilà que ce Chat GPT répond aux différentes questions posées sur la Tunisie.

La Tunisie a une position particulière dans le contexte du conflit israélo-palestinien en raison de son histoire, de sa politique étrangère et de sa place dans le monde arabe.  Chez la population, il existe un sentiment de frustration face à l’inaction ou aux doubles standards de la communauté internationale concernant ce conflit et elle rappelle souvent la proposition prémonitoire de Bourguiba qui était perçue comme avant-gardiste.

La majorité des leaders arabes de l’époque l’avaient accusé de trahison. Certains l’avaient même qualifié de « collaborateur » ou de « vendu ». Le principe de deux États, qu’il prônait implicitement il y a plus de 60 ans, est aujourd’hui au cœur des discussions internationales sur ce conflit. Toutefois, l’absence de mise en œuvre et la complexité croissante du conflit ont rendu son idée difficilement applicable dans le contexte actuel. 

Quand on lit tout ça et on écoute tous ces experts pérorer à longueur de journée sur les multiples chaînes et réseaux sociaux, on se pose la question de savoir si ces hommes politiques qui dirigent ces pays du Moyen-Orient ont une vision quelconque, car il est clair que :

– pour une fois que les Palestiniens ont pris leur destin en main, ils ont causé des dégâts irrémédiables à ceux qui leur ont volé leur terre au nom d’une supposée loi du retour ;

– ce pays créé en 48 par un Occident qui ne savait quoi faire de ses rescapés des camps est sous perfusion américaine permanente et est à la merci d’une décision négative d’un Trump et, faut-il rappeler l’expression d’un éminent homme politique français que la création de cet Etat «est une erreur tragique de l’Histoire» ;

– toute cette carte du Moyen-Orient modelée par un Occident impérialiste qui aujourd’hui a perdu de sa splendeur et une perfide Albion qui créa des micro Etats et des monarchies qui cherchèrent par tous les moyens à transformer un antagonisme judéo-chrétien millénaire en une guerre de religion judéo-musulmane, cette carte donc va fondre dès que le pétrole perdra de son importance stratégique ;

– ces dirigeants moyen-orientaux qui s’abritent souvent derrière l’Islam savent-ils que le premier mot révélé au prophète fut «LIS» eux qui gouvernent des pays analphabètes et d’ignorants ?

Et pour conclure, je dirais que : « ces deux peuples qui souffrent, l’un qui cherche à récupérer sa terre, l’autre à s’y agripper, et qui se battent dans un duel à mort finiront par donner raison à l’Histoire : les uns, après des centaines de milliers morts, retourneront chez eux, et les autres reprendront leur errance, et les deux auront appris une leçon bien simple : ne jamais compter sur les autres…

 

IBTISSEM

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Vers l’augmentation du plafond de financement des sociétés communautaires (Chaoued)

18. Dezember 2024 um 16:01

Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Riadh Chaoued, a annoncé, mercredi 18 décembre, le démarrage de la révision de certains textes d’application relatifs à l’investissement et aux programmes du fonds national pour l’emploi afin d’augmenter le plafond de financement des sociétés communautaires.

Chaoued s’exprimait à l’ouverture d’un colloque scientifique sur « les sociétés communautaires, un levier pour le développement durable et l’économie sociale et solidaire ». Il a ajouté qu’un guide d’accompagnement des sociétés communautaires est également en cours de préparation afin de garantir leur entrée effective en activité et assurer leur pérennité.

A ce titre, le ministre rappelle qu’une subvention mensuelle d’appui et d’accompagnement de 800 dinars est également mise à la disposition des promoteurs.

Par ailleurs, il a indiqué qu’un programme conjoint de formation est mis en place en partenariat avec le conseil bancaire et financier dans le domaine de la gestion administrative et financière outre l’élaboration d’un programme de formation dédié aux cadres de l’Etat et mis en œuvre en partenariat avec l’école nationale d’administration.

Chaoued a estimé que le décret-loi n° 2022-15 du 20 mars 2022, relatif aux sociétés communautaires constitue une révolution législative et représente un projet sociétal visant à promouvoir les valeurs de solidarité, de coopération et d’entraide.

Dans ce contexte, le ministre a signalé que l’État a mobilisé, depuis la promulgation de ce décret-loi, tous les moyens nécessaires pour établir ce nouveau modèle de développement rappelant la création de lignes de financement d’une valeur de 60 millions de dinars destinées aux sociétés communautaires.

Le ministre a également évoqué le développement d’une plateforme numérique en collaboration avec les services du Registre national des entreprises, afin de digitaliser le processus de création des entreprises citoyennes et de simplifier les procédures. Cette initiative s’inspire de l’expérience acquise avec la plateforme de l’autoentrepreneur, lancée le 11 novembre 2024.

Par ailleurs, une stratégie de communication est en cours d’élaboration pour sensibiliser à ce nouveau modèle d’entreprise, a ajouté le ministre.

De son côté, le directeur général du Registre national des entreprises, Adel Chouari, a déclaré que le décret-loi n° 2022-15 du 20 mars 2022 introduit un nouveau projet sociétal visant à créer un équilibre entre valeurs économiques et sociales, à renforcer la production et à réduire le problème de la migration.

Organisé à l’initiative du Registre national des entreprises en collaboration avec l’Université de Tunis El Manar, le colloque se poursuit pendant deux jours avec la participation de plusieurs universitaires, experts tunisiens et étrangers, ainsi que de nombreux représentants des sociétés communautaires.

Avec TAP

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Tunisie : débat sur les ressources génétiques pasto-fourragères

18. Dezember 2024 um 15:37

La valorisation de la diversité génétique fourragère et pastorale constitue la clé de voûte pour la garantie de la sécurité alimentaire et d’une agriculture durable et résiliente au changement climatique, tel est le constat fait, mercredi 18 décembre, par les intervenants et panélistes au colloque national de la Banque nationale des gènes (BNG) sur le rôle de la banque dans la réalisation de la sécurité alimentaire « Les ressources génétiques pasto-fourragères face aux changements climatiques ».

Les ressources fourragères et pastorales nationales sont indispensables pour la durabilité du secteur de l’élevage, nécessaire à son tour pour l’alimentation humaine. Or, en Tunisie, les cultures fourragères qui sont à raison de 81% des cultures à sec, donc très exposées aux impacts des changements climatiques, subissent des pressions énormes, dont la sécheresse, la dégradation du sol, l’érosion génétique et la perte de la biodiversité. Leur dégradation constitue une menace pour le secteur de l’élevage et de l’agriculture.

Face à cette menace, la BNG envisage d’intensifier les « opérations agriculteurs- conservateurs » tout en coordonnant avec toutes les structures concernées et celles de la recherche pour intensifier les cultures et identifier des variétés résilientes aux changements climatiques.

À cet égard, la banque prévoit d’œuvrer à engager une révision du cadre législatif des semences et plants dans la perspective d’élaborer un registre spécialisé dans les variétés autochtones, d’encourager la conservation à la ferme ainsi que d’intensifier les actions de sensibilisation, a souligné le directeur général de la BNG, Youssef Zidi.

La Banque va axer également son action, ajoute le responsable, sur l’élaboration d’une stratégie nationale inclusive pour une gestion durable des ressources génétiques en collaboration avec les structures concernées, l’enrichissement des collections nationales pour accroître la diversité génétique disponible, afin de répondre aux défis climatiques et environnementaux actuels et futurs et la multiplication à grande échelle des ressources génétiques locales, afin de satisfaire les besoins des agriculteurs en semences autochtones qui contribuent à la sécurité alimentaire et à la promotion d’une agriculture durable résiliente aux stress hydrique et biotique.

Dans le monde entier, les banques des gènes sont des arches de Noé, leurs activités sont très importantes pour l’avenir de l’humanité, a fait remarquer Fayçal Ben Jeddi, docteur en sciences appliquées, agronomie et biotechnologie végétale.

Il a indiqué que la question des ressources fourragères est transversale et touche à multiples filières et à multiples cultures, dont les céréales, les féculents, les oliviers et non seulement les plantes fourragères.

Sur 2193 espèces existantes en Tunisie, plus de 600 sont des espèces pasto-fourragères, a-t-il fait savoir, relevant qu’il y a nécessité aujourd’hui de travailler sans perdre de temps sur des espèces spécifiques et ciblées pour les zones arides, humides ou montagneuses pour plus d’efficacité et pour aboutir à des résultats concrets, d’autant plus que l’amélioration variétale est un travail de longue haleine. « Les améliorateurs sont peu nombreux et l’amélioration nécessite une grande patience, parfois il faut 10 ans pour avoir un résultat ».

Intervenant à l’ouverture du colloque, le ministre de l’Agriculture, Ezzeddine Ben Cheikh, est revenu sur les défis auxquels fait face le secteur fourrager et, partant, celui de l’élevage.

Parmi ces défis, il a cité une baisse des superficies consacrées aux ressources fourragères, lesquelles représentent 16% des grandes cultures actuellement contre 65% en 1965.

Il s’agit également de la baisse des précipitations, de la dégradation des terres, de la perte de la biodiversité, sous les effets des changements climatiques, ce qui rend les cultures fourragères moins résilientes face à ces défis.

« En dépit de ces défis, notre pays est riche en patrimoine génétique et en biodiversité et nous devons œuvrer pour identifier des solutions et encourager les efforts de reproduction d’espèces fourragères plus résilientes et adaptées au changement climatique pour garantir la sécurité et la pérennité du secteur de l’élevage », a recommandé le ministre, revenant sur l’expérience réussie de reproduction de 3 espèces de figue de Barbarie, résistantes à la cochenille du cactus.

Pour sa part, le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Habib Abid, a mis en exergue l’expertise et les compétences scientifiques disponibles (chercheurs, ingénieurs, techniciens…) dans les institutions de recherche en Tunisie, outre l’existence d’une base de données très importante à la BNG, autant d’atouts qui permettent de travailler ensemble pour identifier des solutions aux défis auxquels fait face le secteur des fourrages.

«  Il faut qu’on travaille avec des agriculteurs-multiplicateurs et avec les cercles de recherche pour identifier des espèces adaptées et résilientes à la désertification, qui constitue une menace réelle, et aux impacts des changements climatiques en général », a-t-il dit.

Le ministre a également évoqué le projet de ceinture verte sur lequel vont travailler conjointement les départements de l’Agriculture et de l’Environnement.

Il s’agit de zones de développement allant de Sfax, passant par Sidi Bouzid jusqu’à Kasserine et la frontière tuniso-algérienne, où seront développés des projets essentiellement basés sur l’agriculture ainsi que sur la valorisation des eaux usées pour l’irrigation des cultures, dont les oliveraies.

La Banque nationale des gènes dispose jusqu’à aujourd’hui d’une collection de 9223 accessions de ressources génétiques fourragères et pastorales, de 70 genres et 220 espèces identifiées.

Le colloque sur « les ressources génétiques pasto-fourragères face aux changements climatiques » est organisé par la BNG avec l’appui du ministère de l’Environnement, la FAO et l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA).

Avec TAP

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La croissance économique du Japon est en voie de reprise

18. Dezember 2024 um 15:16

En début d’année, l’optimisme dominait les perspectives de croissance économique au Japon. Le rythme prévu de l’expansion du PIB réel pour 2024 s’établissait autour de 1 %. Bien qu’il ne soit pas spectaculaire en comparaison internationale, ce chiffre restait encourageant puisqu’il dépassait la moyenne annuelle de 0,75 % enregistrée au Japon depuis 2000.

Toutefois, cet optimisme relatif s’est progressivement érodé au cours de l’année, dans un contexte marqué par une demande extérieure atone, une consommation stagnante et des incertitudes géopolitiques. Les prévisions récentes évoquent même une légère contraction de l’économie japonaise pour cette année. Cependant, les obstacles s’estompent et les conditions deviennent plus favorables pour le pays asiatique.

À notre avis, la croissance économique au Japon devrait connaître un rebond modéré l’année prochaine. Cet article met en lumière trois facteurs clés qui soutiendront cette amélioration en 2025.

Premièrement, la croissance robuste des salaires devrait surpasser l’inflation, augmentant ainsi le revenu réel et favorisant une reprise de la consommation. L’inflation élevée des deux dernières années a érodé le pouvoir d’achat des ménages, entraînant une stagnation de la consommation, restée bien en deçà des niveaux moyens d’avant la pandémie (2018-2019).

 

Depuis le milieu de l’année, la croissance des salaires réels a commencé à se redresser, portée par l’accord shunto – les négociations annuelles entre syndicats et dirigeants d’entreprises – qui a permis une augmentation moyenne des salaires de 5,6 %, la plus importante en 33 ans. Au troisième trimestre de cette année, la consommation a enregistré une hausse inattendue de 3,6 % en rythme annuel, la plus forte depuis la reprise post-pandémie.

À l’avenir, la principale fédération syndicale vise un accord similaire à celui de l’année dernière. Une augmentation moyenne des salaires de 5 %, avec une inflation proche de 2 %, entraînerait un gain substantiel du pouvoir d’achat des ménages. Le Premier ministre Ishiba soutient activement ces augmentations de salaire afin d’instaurer un cycle vertueux de croissance avec une inflation stable. Puisque la consommation représente environ 60 % de l’économie japonaise, cette hausse des revenus réels constitue un levier essentiel pour soutenir la croissance économique.

Deuxièmement, le gouvernement a introduit de nouvelles initiatives politiques et un programme fiscal qui stimuleront davantage l’économie. En novembre, le Cabinet a approuvé un plan de 21,9 trillions de yens (140 milliards USD), comprenant des initiatives visant à atténuer l’impact de l’inflation sur les ménages et à accroître les investissements dans les industries clés. Les mesures incluent des transferts en espèces pour les ménages à faible revenu, des subventions pour les factures d’électricité et de gaz, ainsi qu’une augmentation du seuil annuel de salaire exonéré d’impôts pour encourager la participation au marché du travail, notamment chez les femmes.

Le gouvernement cible également une augmentation des investissements, avec un soutien aux dépenses en capital dans les secteurs de l’intelligence artificielle et des semi-conducteurs, afin de regagner en compétitivité. Sur les trois premiers trimestres de cette année, les investissements n’ont progressé que de 0,2 % par rapport à la même période l’année dernière, un rythme décevant qui freine la croissance économique à long terme. Les nouvelles mesures gouvernementales contribueront à renforcer la croissance globale.

Troisièmement, les secteurs orientés vers l’exportation bénéficieront de la dépréciation du yen et de l’amélioration de la demande extérieure. Cette année, le yen s’est déprécié en moyenne de 7,6 % par rapport à l’année dernière ; un yen plus faible renforce la compétitivité des industries exportatrices en rendant les biens et services plus abordables sur le marché mondial. Ce changement monétaire a particulièrement bénéficié au tourisme, devenu l’un des plus grands secteurs d’exportation du Japon. En octobre 2024, le Japon a accueilli un nombre record de 3,3 millions de visiteurs. Au cours des 12 derniers mois, les dépenses touristiques ont atteint environ 37,7 milliards USD, soulignant la contribution substantielle du secteur à l’économie.

Au-delà du tourisme, des industries telles que l’automobile et l’électronique connaissent une demande accrue grâce à une meilleure compétitivité des prix. En outre, les exportations bénéficieront de l’amélioration de la demande extérieure : nous prévoyons que la croissance des volumes du commerce mondial continuera de se redresser, passant de 2,8 % cette année à 3,2 % en 2025. Dans l’ensemble, les perspectives d’amélioration des secteurs exportateurs contribueront à la reprise de la croissance économique au Japon.

En conclusion, la croissance économique au Japon devrait rebondir l’année prochaine, soutenue par la croissance du revenu réel favorisant la consommation, des stimuli fiscaux et des perspectives d’amélioration pour les secteurs orientés vers l’exportation. Nous prévoyons une croissance de 1,3 % en 2025 pour l’économie japonaise. Cette reprise donnera à la Banque du Japon la possibilité de reprendre ses hausses de taux d’intérêt, après une première augmentation prudente en mars, la première depuis 17 ans.

Source : QNB

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La LTDH appelle à repenser les politiques migratoires

18. Dezember 2024 um 15:09

La Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LTDH) a appelé, mercredi 18 décembre, à l’occasion de la Journée Internationale des Migrants, à faire de cette Journée, une opportunité de repenser les politiques actuelles et de construire un avenir fondé sur la justice et le respect de la dignité humaine.

Dans une Déclaration publiée à l’occasion de cette journée, célébrée le 18 décembre de chaque année, la LTDH a exprimé  » sa pleine solidarité avec tous les migrants, quelles que soient leur situation juridique ou leurs origines culturelles et sociales ».

La Ligue a réitéré son engagement à défendre leur dignité et leurs libertés fondamentales, assurant que les droits des migrants et des migrantes sont une partie intégrante des droits humains.

Le LTDH a par ailleurs évoqué les défis considérables rencontrés par les communautés migrantes en Tunisie et dans le monde, exprimant dans ce contexte son inquiétude face aux politiques migratoires actuelles, tant au niveau national qu’international.

Ces politiques « manquent souvent de dimension humaine et tendent à criminaliser la migration au lieu de l’aborder de manière juste et équitable », avertit la Ligue.

En ce sens, la LTDH a appelé les autorités tunisiennes à « respecter leurs engagements internationaux en matière de protection des droits des migrants et garantir un traitement humain pour toutes les personnes sur son territoire.

Elle a appelé à renforcer le cadre législatif national pour assurer les droits des migrants, notamment en ce qui concerne l’accès à la justice, à l’emploi, à l’éducation et aux services de santé.

Elle a aussi souligné la nécessité de lutter contre toutes les formes de racisme et les discours de haine à l’encontre des migrants à travers des campagnes de sensibilisation et « de promouvoir la coopération afin de bâtir des politiques migratoires respectueuses de la dignité humaine ».

Avec TAP

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JCC2024: le cinéma sénégalais à l’honneur, une mémoire et une histoire qui remontent à 1966

18. Dezember 2024 um 14:55

Dans le cadre de la section « JCC Classique », la salle Tahar Cheriaa a accueilli, 17 décembre, la projection de la copie restaurée du long-métrage « Camp de Thiaroye » (1988) du réalisateur sénégalais Ousmane Sembène, premier lauréat du tout premier Tanit d’Or pour son premier long-métrage « La Noire de… », l’une des toutes premières œuvres qui ont enrichi les annales de la cinématographie africaine et ayant marqué très fort le palmarès des JCC dans leur édition de lancement (04-11 Décembre 1966).

Grand Prix du Jury à la Mostra de Venise en 1988, le chef-d’œuvre « Camp de Thiaroye », qui rend hommage aux tirailleurs sénégalais, est reconnu comme la première coproduction Sud-Sud, ayant réuni notamment dans l’équipe technique la monteuse tunisienne Kahéna Attia qui a été honorée aux côtés des techniciens Naâma Jazi, Hassan Daldoul, Lotfi Laayouni, Hechmi Joulag et Arbi Ben Ali.

La projection de ce film s’inscrit dans le cadre de l’hommage consacré par la 35ème édition des Journées cinématographiques de Carthage (JCC, 14-21 décembre 2024) au cinéma sénégalais dont le coup d’envoi officiel a été donné, 17 décembre, en présence de l’ambassadeur du Sénégal en Tunisie, Moustapha Sow.

Prenant la parole, l’ambassadeur a exprimé sa gratitude envers la direction des JCC pour cette reconnaissance, soulignant le dynamisme du cinéma sénégalais. Il a également mis en lumière les efforts du gouvernement sénégalais pour moderniser l’infrastructure cinématographique et soutenir les réalisateurs, qu’ils soient confirmés ou émergents, à travers des fonds de financement spécifiques.

Afin d’appuyer les actions de promotion de films sénégalais au Sénégal et à travers le monde, ainsi que la mobilité des talents et des œuvres cinématographiques et audiovisuelles sénégalaises, le Sénégal s’est doté en 2002 du Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle (Fopica), un mécanisme d’appui pour promouvoir le développement de l’industrie cinématographique et audiovisuelle sénégalaise.

Dans le cadre de ce « focus Sénégal », un hommage a été également rendu à l’un des pionniers défenseurs du cinéma africain le cinéaste sénégalais Ababacar Samb-Makharam, et ce, à travers la présentation de l’ouvrage « Ababacar Samb Makharam : Maître d’œuvre et Esthète du Cinéma Panafricain ». Pour préserver sa mémoire, sa fille Ghaël Samb Sall fait paraître en 2022 ce livre pour mettre en avant la particularité d’un parcours et la singularité d’une œuvre d’un metteur en scène militant par l’image, tant sur le plan esthétique que des choix thématiques.

Cet hommage célèbre le cinéma sénégalais présent dans toutes les sections du festival en rendant hommage aux pionniers tels qu’Ousmane Sembène (1923-2007) et Ababacar Samb Makharam (1934-1987), et en mettant à l’honneur des réalisateurs contemporains qui continuent de faire briller le cinéma africain sur la scène internationale.

Dans ce contexte « Focus Sénégal » s’est ouvert hier avec l’œuvre de romance « Banel et Adama »(2023) premier long métrage de la jeune cinéaste Ramata Toulay Sy, qui à 36 ans, fut la seule réalisatrice débutante invitée à concourir pour la Palme d’or et la Caméra d’or dans le cadre de la compétition officielle de la 76ème édition du festival de Cannes en 2023.

Avec TAP

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Météo : hausse des températures ce 18 décembre 2024

18. Dezember 2024 um 07:58

Selon les prévisions de l’Institut national de la météorologie (INM), le temps sera mercredi 18 décembre 2024 peu nuageux sur l’ouest, le nord et le centre, avec des températures en légère hausse, comprises entre 13 et 20 degrés.

La mer sera agitée sur le littoral est, très agitée sur le Golfe de Gabès.

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