Selon le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Prêche, la production tunisienne d’huile d’olive pour la saison 2024/2025 devrait atteindre 340 000 tonnes, soit une augmentation de 55% par rapport à la campagne précédente.
Le département a indiqué, selon les données présentées le 5 novembre 2024, que la production nationale d’olives avait déjà atteint 1,7 million de tonnes, avec des prix de vente de l’huile d’olive attendus entre 18 et 22 dinars le litre.
De novembre 2023 à fin septembre 2024, la Tunisie a exporté 190 122 tonnes d’huile d’olive d’une valeur de 5 025 millions de dinars (MDT), dont 26 483 tonnes d’huile d’olive conditionnée d’une valeur de 765 MDT.
La quantité d’huile d’olive conditionnée a augmenté de 45% par rapport à la saison précédente.
Parallèlement, les exportations tunisiennes d’huile d’olive biologique ont atteint, au cours de la même période, 39 194 tonnes, pour une valeur de 1 061 MDT, soit une baisse de 26,8% en termes de quantité, même si les recettes ont augmenté de 9,4%.
Toute personne dont la négligence ou l’implication dans la dilapidation des biens du peuple tunisien serait prouvée portera la pleine responsabilité de ses manquements, a déclaré Kaïs Saïed.
Le président de la république a fait cette déclaration et réitéré cette menace lors de la séance de travail qu’il a présidée, lundi 11 novembre 2024, au Palais de Carthage, et qui était consacrée à la préservation des biens publics et privés de l’Etat.
Cette réunion intervient suite aux visites effectuées, récemment, par le chef de l’Etat à Henchir Echaâl à Sfax et à Henchir Enfidha à Sousse, deux fermes relevant de l’Office des terres domaniales (OTD), ainsi qu’au théâtre de plein air de Sousse, où il a constaté de graves problèmes de gestion ayant mené à la dilapidation de biens publics.
A cette occasion, le président Saïed a donné des instructions aux responsables gouvernementaux présents pour prendre des mesures urgentes permettant de préserver les biens de l’Etat.
La réunion s’est déroulée en présence du chef du gouvernement, Kamel Maddouri, du ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzedine Ben Cheikh, du ministre des Domaines de l’État et des Affaires foncières, Wajdi Hedheli, et du directeur général de l’OTD, Tarek Chaouach.
Il reste cependant à espérer que les mesures dont parle le président de la république ne se limitent pas aux poursuites judiciaires contre trois pelés deux tondus qui se seraient rendu coupables de mauvaise gestion ou de malversations dans l’exercice de leurs fonctions, et que des mesures concrètes soient prises également pour redresser la situation dans les entreprises publiques déficitaires et souffrant de désorganisation et de mauvaise gouvernance, dont certaines sont en quasi-faillite.
Par ailleurs, on ne va pas attendre que le chef de l’Etat se rende lui-même dans ces entreprises, l’une après l’autre, pour qu’on en parle. Et on aimerait savoir quelles mesures a pris le gouvernement pour améliorer la situation dans les entreprises visitées par Saïed au cours des dernières années : El Fouladh à Menzel Bourguiba, la Société tunisienne du sucre à Béja et autres la Société nationale de cellulose et de papier Alfa (SNCPA) à Kasserine.
C’est à se demander si, entre une visite impromptue de Saïed et une autre, ces chers ministres assurent vraiment le suivi nécessaire, en prenant des décisions qui règlent les problèmes constatés.
Adopter une méthodologie agile de planification du réseau électrique est primordial pour réussir la transition énergétique. C’est dans ce cadre qu’un atelier de formation a été organisé au profit de 26 cadres planificateurs des différentes régions de la Société tunisienne de l’électricité et du Gaz (Steg) du 5 au 8 novembre 2024.
Cet atelier intitulé «Planifier le réseau électrique de distribution en Tunisie : pour une intégration optimale des énergies renouvelables en Tunisie» était une occasion pour présenter et discuter les méthodes de calcul de la capacité d’accueil des postes du réseau de distribution de la Steg avec un focus sur l’utilisation de logiciels de modélisation.
A l’issue de cet atelier, les cadres de la Steg ont renforcé leur technicité pour manier l’outil en simulant et modélisant le réseau afin d’assurer une intégration optimale des énergies renouvelables au réseau.
Cette activité a été soutenue par la GIZ Tunisie dans le cadre du projet d’Appui à une transition énergétique tunisienne accélérée (Teta), mandaté par le ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ) et mis en œuvre en coopération avec le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, la Steg et l’Agence Nationale pour la Maîtrise de l’Énergie (ANME).
Dans chacune de ses rencontres avec les membres du gouvernement, Kaïs Saïed indique les priorités, les urgences et les orientations que ces derniers sont censés suivre pour traduire ses mots en actes. Mais c’est là où, souvent, le bât blesse et la machine bloque.
Imed Bahri
Cette réflexion nous est inspirée par la rencontre, hier, lundi 11 novembre 2024, au Palais de Carthage, entre le président de la république et le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, au cours de laquelle il a été question de l’«indispensable reconstruction du secteur de la santé publique dans toutes ses composantes.»
Dans ce contexte, le chef de l’Etat a appelé à dépêcher des équipes médicales dans les nombreuses régions qui en ont vivement besoin et à créer des hôpitaux de campagne ainsi que des unités de santé multidisciplinaires.
C’est ce qu’on lit dans le communiqué de la présidence de la république rendant compte de cette rencontre.
Face aux besoins pressants
Reste que tous les professionnels du secteur savent que ce ne sont pas les idées qui manquent pour réformer tel ou tel secteur, mais les moyens humains, financiers et techniques. Et le secteur de la santé est l’un des moins bien nantis à cet égard, car il manque presque de tout, et surtout de médecins spécialistes, qui fuient les hôpitaux publics pour les cliniques privées, s’ils ne partent pas monnayer leur savoir-faire à l’étranger. Ne parle-t-on pas de milliers de médecins qui ont quitté la Tunisie au cours des dix dernières années à la recherche d’une meilleure situation dans les pays européens, du Golfe ou même au Canada. Et ce sont autant de médecins qui manquent aujourd’hui cruellement au pays. On ne peut pas les blâmer, mais comment les remplacer dans l’immédiat pour répondre à des besoins on ne peut plus pressants et dont le président de la république se fait le porte-voix ?
Dans ce contexte ô combien contraignant, Dr Ferjani, homme de science et de conscience, ne peut pas faire des miracles.
Se donner les moyens de ses ambitions
S’agissant des moyens financiers et techniques, la situation est encore plus compliquée et la marge de manœuvre du ministre, quelles que soient sa détermination et sa bonne volonté, reste très étriquée. Cela on ne le sait que trop et le président de la république peut toujours donner des instructions, encore faut-il que l’intendance suive, et l’intendance requiert, outre la bonne gouvernance, des moyens humains et matériels qui semblent aujourd’hui faire cruellement défaut.
On peut toujours mettre le doigt sur la plaie, dénoncer les manquements que tout le monde constate aisément en utilisant les services publics (santé, éducation, transport, etc.). On peut aussi continuer à tirer des plans sur la comète (un projet de Cité médicale par là, un projet de TGV par-ci, une idée de société communautaire dans tel endroit…), quand les moyens financiers manquent, les rêves ont peu de chance d’être réalisées.
N’est-ce pas par là qu’il va falloir d’abord commencer : mobiliser les moyens financiers, non pas seulement par davantage d’emprunts, du reste de moins en moins disponibles, mais par l’investissement, l’organisation, le travail, l’effort, la production, l’exportation… Ce sont ces thèmes là que nous aimerions voir le président Saïed développer dans ses prochaines interventions, car sans moyens humains et financiers aucune guerre se saurait être gagnée.
La ville de Testour, gouvernorat de Béja, dans le nord-ouest tunisien, a accueillie, les 9 et 10 novembre 2024, Via Bagrada, un événement initié par Museum Lab, association qui œuvre à la redynamisation du patrimoine tunisien.
Ce rassemblement est l’aboutissement d’une résidence d’artistes, d’artisans, de spécialistes du patrimoine, et de jeunes passionnés, organisée pour soutenir les acteurs locaux.
Via Bagrada a pour ambition d’intégrer les dimensions économique, culturelle, patrimoniale et écologique de la région dans un projet de développement durable. L’événement a également vu le lancement de l’application Via Bagrada, une plateforme de découverte immersive et en temps réel des trésors cachés de la région.
En s’appuyant sur un an de travail collaboratif, Museum Lab a conçu cet événement pour que chaque aspect du nord-ouest tunisien – des artisans aux paysages naturels en passant par le patrimoine historique – soit mis en lumière et soutenu par des initiatives de valorisation durable.
Terroir riche et préservé, vecteur de développement régional
Le nord-ouest tunisien se distingue par la diversité de ses ressources naturelles, son patrimoine culturel et ses savoir-faire artisanaux. Consciente de ce potentiel, Museum Lab a initié une série de panels qui abordent les forces spécifiques de cette région en termes d’économie, d’écologie et de tourisme culturel. Ces panels ont réuni des experts et acteurs locaux pour discuter des atouts et des défis du développement régional.
Le premier panel a, par exemple, mis en avant les produits de terroir, véritables ambassadeurs du nord-ouest, en soulignant leur potentiel pour stimuler l’économie locale. D’autres discussions se sont concentrées sur des initiatives écologiques, l’hébergement alternatif et les événements culturels comme piliers de l’attractivité touristique.
Par ces panels, Museum Lab a cherché à montrer que la valorisation économique de la région passe par la mise en valeur des ressources locales et des savoir-faire traditionnels. Les échanges ont souligné l’importance de créer un développement ancré dans l’identité régionale et respectueux de l’environnement.
Connexion plus profonde avec le patrimoine
Le nord-ouest tunisien offre un cadre naturel préservé et une riche histoire, qui en font un lieu privilégié pour les circuits touristiques immersifs mais malheureusement non exploité comme il se doit. Museum Lab a su capitaliser sur cette spécificité en créant des expériences de découverte qui allient aventure, histoire et écologie.
Ces circuits – qu’ils soient pédestres, en canoë ou à vélo – permettent aux visiteurs de s’immerger dans la beauté naturelle et culturelle de la région. Le site archéologique de Thignica et la ville historique de Testour, par exemple, sont des témoins vivants de civilisations passées qui révèlent la profondeur historique de la région.
Museum Lab, par le biais de l’application Via Bagrada, facilite l’accès à ces lieux et propose une navigation intuitive pour les visiteurs à la recherche d’expériences inédites. Ces parcours offrent aux touristes et aux visiteurs la possibilité de redécouvrir la région en adoptant une approche responsable et enrichissante, connectée aux ressources locales et au patrimoine.
Le patrimoine immatériel au cœur de l’économie locale
Avec sa diversité artisanale, le nord-ouest tunisien regorge de savoir-faire précieux qui participe à l’identité de la région. Partant de cette richesse, Museum Lab a travaillé avec les artisans locaux pour créer des ateliers où ces techniques ancestrales peuvent être transmises aux visiteurs. Que ce soit la fabrication de fromage, la broderie, ou la préparation de confitures, ces ateliers sont autant de témoignages d’un patrimoine immatériel en perpétuel renouveau. Grâce à Via Bagrada, les visiteurs peuvent découvrir et participer à ces ateliers, prenant ainsi une part active dans la préservation de ces traditions.
Pour les artisans, Via Bagrada est une opportunité de s’ouvrir à un marché plus large et de renforcer leur visibilité au-delà de leurs communautés locales. Les formations en médiation culturelle proposées par Museum Lab aux jeunes de la région garantissent un accueil de qualité, où le patrimoine et la tradition deviennent des sources d’attractivité et de prospérité pour l’économie locale.
Mise en valeur innovante des produits artisanaux
Le nord-ouest tunisien possède un savoir-faire artisanal unique, qui contribue grandement à l’économie locale et au dynamisme de la région. Museum Lab a compris l’importance de ces artisans dans le tissu économique régional et a intégré leur participation dans le Marché du Terroir de Via Bagrada. Ce marché offre aux producteurs locaux l’occasion d’exposer leurs créations, comme les cosmétiques naturels, les objets en bois, et les spécialités culinaires sans gluten.
En attirant une clientèle extérieure, Museum Lab permet aux artisans de diversifier leurs revenus et de s’ouvrir à de nouveaux débouchés commerciaux. En parallèle, l’association a soutenu des formations pour renforcer la visibilité et la commercialisation des produits des artisans, créant ainsi une économie de proximité autour du patrimoine régional. Le succès de ce marché reflète l’approche stratégique de Museum Lab, qui vise à transformer les savoir-faire locaux en vecteurs de croissance économique durable.
Développement durable par la valorisation du patrimoine
Museum Lab a travaillé pendant un an à Testour pour poser les bases d’un modèle de développement touristique et économique durable, ancré dans la préservation du patrimoine. À travers Via Bagrada, l’association promeut une approche inclusive qui valorise aussi bien le patrimoine matériel (monuments historiques, sites archéologiques) qu’immatériel (savoir-faire, artisanat, traditions culinaires).
Le lancement de l’application Via Bagrada constitue un outil central dans cette démarche, en fournissant aux visiteurs une carte interactive et un agenda culturel mis à jour, facilitant la découverte de toutes les facettes du nord-ouest.
En collaborant avec des acteurs locaux de divers horizons – culture, écologie, artisanat – et en formant les jeunes à la médiation culturelle, Museum Lab s’engage à préserver l’authenticité de la région tout en dynamisant son économie.
L’édition 2024 de Via Bagrada a confirmé que le développement touristique et économique du nord-ouest tunisien passe par la valorisation de sa culture et de son patrimoine, qu’il soit matériel ou immatériel. En créant des ponts entre tradition et innovation, Museum Lab offre aux acteurs locaux les moyens d’optimiser leur potentiel économique et d’élargir leurs horizons.
Via Bagrada, en tant que modèle de tourisme responsable, montre que l’avenir de cette région réside dans la promotion d’un patrimoine vivant et accessible, capable de séduire aussi bien les visiteurs que de répondre aux aspirations de la communauté locale.
Ce que les historiens retiendront probablement le plus de la présidence du Français Emmanuel Macron, c’est l’incohérence de ses discours et de ses positions.
Lahouari Addi *
Par exemple, en quelques mois, il est passé de «il ne faut pas humilier la Russie» à, quelques semaines plus tard, proposer d’envoyer des troupes européennes en Ukraine.
Autre exemple: la guerre à Gaza où, d’ un côté, il appelle à un cessez-le-feu et, de l’autre côté, accuse les manifestants qui demandent un cessez-le-feu d’être des antisémites.
Enfin, récemment, il a proposé un embargo sur les armes utilisées par l’armée israélienne à Gaza, mais il annonce assister au match opposant l’équipe de France à la sélection israélienne, en solidarité avec Israël qui continue de bombarder les civils à Gaza et au Liban. Il répondra probablement à ce sujet que sa présence est l’expression de la condamnation de l’antisémitisme.
Déclarer que les manifestations, qui demandent comme lui un cessez-le-feu à Gaza, sont suscitées par l’antisémitisme relève de la mauvaise foi, sinon du burlesque.
* Professeur à l’institut des études politiques de Lyon.
L’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts, Beït Al-Hikma, a organisé sa conférence inaugurale de l’année académique 2024-2025, le 9 novembre 2024, à son siège, à Carthage-Hannibal, consacrée à la poésie préislamique.
Présentée par le membre de l’Académie Moncef Ben Abdeljelil, professeur d’histoire de la pensée islamique ancienne, la conférence a posé de nouveau la problématique des débuts de la poésie arabe, à la lumière de deux inscriptions yéménites anciennes, «Unshûda ilâ-Kahl», ou le «Poème du Temple de Bilqîs» et le «Tarnîmat al-shams» ou le «Hymne au Soleil», un «poème himyarite».
Dans une première partie, le conférencier a présenté les deux inscriptions ainsi que leurs structures poétiques. La deuxième partie a passé en revue les interprétations des historiens archéologues des deux textes.
Les premiers poèmes arabes de l’époque préislamique ont, souvent, été inspirés par des éléments visuels et culturels de leur environnement, y compris les inscriptions et les représentations artistiques du Yémen antique. Des civilisations comme celles de Saba, Qataban et Himyar ont produit des bas-reliefs et des monuments qui témoignent de leur histoire et de leur culture riche en symbolisme. Et les poètes yéménites ont été influencés par ces œuvres. Les sites comme Ma’rib, la capitale du royaume de Saba, contiennent encore aujourd’hui des sculptures dont les inscriptions ont inspiré l’imaginaire poétique.
Dans la troisième et dernière partie, Pr Ben Abdeljelil a proposé quelques conclusions portant sur les débuts de la poésie arabe et son rapport à la religion. Il a, par ailleurs, appelé à approfondir l’étude de l’influence de la civilisation sud-arabique sur le Coran.
L’Institut Pasteur de Tunis en partenariat avec l’Institut Pasteur de Paris et l’Institut Pasteur de Madagascar, annonce le lancement du Massive Online Open Cours (Mooc) intitulé «Sciences humaines et sociales & gestion des épidémies», en précisant que les inscriptions sont ouvertes depuis le 23 septembre 2024.
Le but de ce Mooc est de mettre à la disposition des chercheurs et des décideurs des approches permettant la mobilisation des données scientifiques en vue d’assurer que les interventions en santé soient adaptées aux contextes locaux.
Le Mooc est hébergé sur la plateforme France Université Numérique (FUN) sur le lien suivant.
Le cours est conçu par des experts du domaine des sciences humaines et sociales appliquées à la santé qui partagent leurs savoirs et expériences afin de doter les apprenants des outils méthodologiques et réflexifs dans les différentes étapes de la recherche qualitative en contexte d’épidémie.
Le cours se déroule sur treize semaines et autour des différents aspects des SHS et gestion des épidémies : “le rôle des SHS dans l’étude et le contrôle des maladies infectieuses émergentes” ; “les contributions majeures des chercheurs en SHS à la préparation et à la réponse aux épidémies”; “interdisciplinarité et spécificités de la recherche qualitative en contexte épidémique”; “la production des données qualitatives en contexte épidémique” ; “enjeux éthique de la recherche qualitative en contexte épidémique”; “renforcer l’impact de la recherche scientifique et la prise de décision éclairée en contexte épidémique”.
Chaque chapitre est composé de 4 à 6 sessions, contenant des textes et des vidéos avec des sous-titres en anglais et en français. Chaque session est suivie de deux questions à choix multiple (QCM), permettant aux apprenants de tester leur compréhension des différents modules. A la fin de chaque chapitre, un ensemble de QCM est à nouveau proposé.
Le développement du Mooc s’inscrit dans le cadre du projet Alliances SHS Afrique financé par le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères et vise à améliorer la capacité de réponse des instituts de santé africains aux crises épidémiques pour une meilleure prise en compte des différentes dimensions des épidémies.
Ce cours s’adresse principalement aux étudiant·es-chercheur·euses en master et doctorat, aux chercheurs et chercheuses en SHS, ainsi qu’aux professionnel·les de santé. Il vise également les acteurs et actrices opérationnel·les chargé·es de la préparation et de la réponse aux épidémies.
Les inscriptions au MOOC sont ouvertes sur la plateforme FUN.
Le foot tunisien désigne le football en Tunisie, un sport qui occupe une place importante dans la culture et la société du pays. La sélection nationale tunisienne, surnommée les Aigles de Carthage, représente fièrement la nation sur la scène internationale. Avec un palmarès riche et un support fervent, le football en Tunisie est bien plus qu’un simple sport : il est un vecteur d’identité nationale.
La Fédération tunisienne de football (FTF), fondée en 1957, gère le développement et l’organisation du football dans le pays. Elle supervise les compétitions nationales, dont la Ligue Professionnelle 1, le championnat de première division tunisienne, où se disputent les équipes les plus emblématiques du pays. Ces clubs participent également aux compétitions internationales, renforçant la position de la Tunisie dans le monde du football africain.
Histoire du football en Tunisie
Le football en Tunisie a une riche histoire, marquée par des débuts modestes et une évolution remarquable au fil des décennies.
Importé au début du 20e siècle, le football est rapidement devenu un élément central de la culture populaire.
Depuis sa création en 1957, la Fédération Tunisienne de Football a joué un rôle central dans l’organisation et le développement de ce sport en Tunisie.
Les débuts : Le football a étéintroduit en Tunisie par les colons français, et le premier club tunisien, le Racing Club de Tunis, a été fondé en 1904. D’autres clubs ont suivi, notamment l’Espérance Sportive de Tunis en 1919 et le Club Africain en 1921, deux géants du football national qui dominent encore aujourd’hui.
Évolution et succès internationaux : la Tunisie a progressivement affirmé sa place sur la scène internationale. L’équipe nationale a marqué l’histoire en devenant le premier pays africain à remporter un match en Coupe du Monde, en 1978 en Argentine. La victoire historique des Aigles de Carthage en Coupe d’Afrique des Nations en 2004 a ensuite consolidé la réputation du pays, soulignant l’importance du football tunisien sur le continent.
Les participations régulières de la Tunisie à la Coupe du Monde et ses succès continentaux ont permis de projeter l’image du football tunisien à un niveau international, suscitant l’intérêt des fans et des talents du monde entier.
Les clubs les plus en vue
La Tunisie abrite plusieurs clubs prestigieux qui dominent le paysage footballistique national et s’illustrent régulièrement sur la scène continentale. Chaque club a sa propre identité, sa base de fans dévouée, et un style de jeu qui lui est propre, contribuant à la richesse du football tunisien.
Espérance sportive de Tunis (EST) : fondée en 1919, l’EST est le club le plus titré de Tunisie, jouant ses matchs au stade olympique de Radès. Les Sang et Or ont remporté de nombreux championnats de la Ligue 1 et se sont distingués dans les compétitions africaines avec plusieurs victoires en Ligue des Champions de la CAF. Ce club est reconnu pour sa capacité à attirer et former de jeunes talents, et son style de jeu est offensif et dynamique. Les supporters de l’Espérance, les Ultras, apportent une ambiance vibrante et inégalée lors de chaque rencontre;
Club Africain (CA) : rival historique de l’Espérance, le CA a été fondé en 1921 et représente une autre grande force du football tunisien. Basé à Tunis, le club s’est forgé un palmarès impressionnant, notamment avec une victoire historique en Coupe d’Afrique des clubs champions en 1991. Reconnu pour son académie de jeunes, le Club Africain a contribué de manière significative au développement des talents en Tunisie. Ses supporters, passionnés et fidèles, ajoutent une intensité unique aux matchs, faisant du «derby» avec l’Espérance un événement emblématique du football tunisien;
Étoile sportive du Sahel (ESS): fondée en 1925 et basée à Sousse, l’ESS est un autre pilier du football tunisien. Le club est réputé pour son jeu technique et sa stratégie rigoureuse. Il a remporté toutes les compétitions de clubs de la CAF, un exploit unique qui témoigne de son succès international. Ses supporters, surnommés les «Étoilés», sont reconnus pour leur soutien inconditionnel. L’Étoile du Sahel continue de se distinguer par sa capacité à former des jeunes talents, consolidant ainsi son influence sur le football africain;
Club Sportif Sfaxien (CSS): basé à Sfax et fondé en 1928, le CSS est l’un des clubs les plus respectés de Tunisie, surtout pour son succès en compétitions continentales. Il a remporté plusieurs Coupes de la CAF, contribuant au rayonnement de la Tunisie dans le football africain. Ce club est connu pour son jeu rigoureux et l’engagement sans faille de ses supporters.
Les principales compétitions
Le football tunisien est structuré autour de deux compétitions majeures, le Championnat de Tunisie (Ligue 1) et la Coupe de Tunisie, qui représentent les moments forts de la saison et mettent en lumière les meilleures équipes du pays.
Championnat de Tunisie de football : la Ligue 1 tunisienne est la compétition phare, rassemblant chaque saison les meilleures équipes du pays dans un format de matchs aller-retour. L’EST détient le record, suivie par le CSS et l’ESS. Le championnat attire un large public, qui suit avec passion l’évolution de ses équipes favorites et les luttes pour la qualification en compétitions continentales;
Coupe de Tunisie : la Coupe de Tunisie est lacompétition la plus ancienne, avec un format à élimination directe qui réunit des clubs de tous niveaux, permettant des rencontres imprévisibles et souvent mémorables. La Coupe est célèbre pour son atmosphère festive, culminant chaque année lors de la finale, disputée traditionnellement le jour de la fête des Martyrs.
Les clubs tunisiens sur la scène mondiale
Les clubs tunisiens jouent un rôle essentiel dans la visibilité internationale du pays. Par leur participation régulière aux compétitions de la Confédération africaine de football (CAF), telles que la Ligue des champions et la Coupe de la Confédération, ils renforcent la réputation de la Tunisie et lui permettent de se distinguer parmi les grandes nations africaines. Cette influence internationale repose sur plusieurs facteurs :
Réussites en compétitions internationales : les titres remportés au niveau continental attirent l’attention des médias internationaux et soulignent la compétitivité des clubs tunisiens;
Développement de jeunes talents : en formant de jeunes joueurs prometteurs, les clubs tunisiens créent un vivier de talents qui accèdent ensuite aux ligues européennes et aux autres grands championnats mondiaux;
Rayonnement médiatique : les performances des clubs tunisiens dans les compétitions de la CAF leur apportent une reconnaissance mondiale, renforçant l’image de la Tunisie dans le football africain et international.
Ces éléments font des clubs tunisiens de véritables ambassadeurs du football tunisien, contribuant à l’influence globale du pays dans ce sport et offrant aux jeunes talents une plateforme pour évoluer au niveau international.
Présence numérique des clubs tunisiens
Avec l’essor de la technologie et des médias sociaux, la manière dont les supporters tunisiens suivent et vivent leur club de football favori a fondamentalement changé. Ne se limitant plus aux stades, les supporters participent activement par le biais de plateformes numériques, en suivant les matchs en direct, en rejoignant des groupes de discussion dédiés et en échangeant des analyses en temps réel. Cet engagement virtuel leur permet de revivre les moments clés de chaque match, de découvrir de jeunes talents prometteurs et de partager leur passion pour les clubs tunisiens au-delà des frontières nationales.
Plateformes interactives: les canaux de médias sociaux et autres espaces numériques offrent aux supporters tunisiens un accès sans précédent à leurs clubs. Des plateformes comme Facebook, Twitter et Instagram sont devenues essentielles à l’expérience des supporters, offrant un espace pour des mises à jour en direct, des interactions avec les joueurs et une communication directe avec les clubs. Cette connexion numérique favorise un sentiment de communauté parmi les supporters, tant en Tunisie qu’à l’étranger.
Divertissement en ligne : la dynamique numérique du football tunisien s’accompagne de plus en plus d’une évolution vers des divertissements numériques parallèles, tels que les jeux interactifs et les paris sportifs. De nombreux supporters prolongent leur expérience du football en explorant les plateformes sécurisées de casino en ligne, où l’interactivité et les émotions intenses reflètent l’excitation des grandes compétitions. Ces options de divertissement supplémentaires ajoutent une couche immersive à l’expérience, permettant aux fans d’approfondir leur engagement avec le football tunisien tout en se connectant avec une communauté plus large par le biais de divers moyens numériques.
Les clubs de football tunisiens sont bien plus que des équipes sportives ; ce sont des piliers dynamiques de la culture nationale, profondément liés à l’identité et à la fierté du peuple tunisien. Grâce à leur riche histoire, à leurs supporters passionnés et à leurs succès sur les scènes africaine et mondiale, des clubs comme l’EST, le CA, l’ESS et le CSS sont des symboles d’excellence et de résilience. Chaque club incarne un style unique, favorisant un sentiment d’unité et d’appartenance qui transcende le sport lui-même.
La présence numérique croissante de ces clubs élargit leur portée et leur influence, ce qui leur permet d’attirer de nouvelles générations de supporters, tant au niveau local qu’international. En outre, l’investissement continu dans le développement des jeunes et l’engagement numérique devrait renforcer leur position concurrentielle, garantissant que les clubs tunisiens restent une force redoutable dans le football africain.
Le total des peines infligées à l’ex-candidat à la présidentielle Ayachi Zammel (parti Azimoun) dans les nombreux procès intentés contre lui pour falsification de parrainages ont atteint à ce jour 35 ans de prison. Ses ambitions présidentielles ont été très chèrement payées.
C’est ce qu’a annoncé son avocat Abdessattar Messaoudi, ce lundi 11 novembre 2024, après la condamnation de son client par la chambre correctionnelle auprès du tribunal de première instance de la Manouba à 32 mois de prison (2 ans et 8 mois) supplémentaires.
L’homme d’affaires de Siliana, qui a ambitionné un moment de devenir président de la république, a été doublement sanctionné : il a vu des ambitions évaporées et ses affaires, hier prospères, péricliter. Sans parler de sa famille aujourd’hui sous pression, puisque certains de ses proches sont recherchés par la justice.
Il suffit de compter le nombre de politiques emprisonnés en Tunisie, hier comme aujourd’hui, pour comprendre que la politique, sous ces cieux, n’est pas exempte de dangers pour celui ou celle qui s’y engage sans filets.
A Sousse, après le scandale du stade olympique, dont les travaux de réaménagement et d’extension ont beaucoup laissé à désirer, voici le scandale du théâtre de plein air révélé lors d’une visite du président de la république, Kaïs Saïed, dimanche 10 novembre 2024, qui a constaté les destructions et les pillages que cette infrastructure culturelle a subis ces dernières années.
Le théâtre a été construit sur la base d’études très mal conduites et dans des conditions très discutables, sans réel suivi de la part des parties concernées, qu’il s’agisse des responsables publics ou des auteurs des travaux d’aménagement et d’extension, qui ont été menés avec désinvolture et manque de professionnalisme.
Il est à noter que le théâtre, fermé depuis environ cinq ans, a été pillé à plusieurs reprises, et ses équipements techniques volés (portes, fenêtres, matériels de toutes sortes, notamment de son et de lumières, etc.), ce qui a causé des pertes matérielles importantes pour la région et pour la communauté nationale dans son ensemble.
Le théâtre, situé dans le quartier olympique, est resté inutilisé pendant plusieurs années et est devenu un lieu de rassemblement des délinquants de routes sortes. Et, par conséquent, une source de mécontentement pour les habitants aux alentours.
Il convient aussi de rappeler que l’architecte qui a conçu ce théâtre de plein air est le même qui a réalisé l’étude d’extension du stade olympique de Sousse, et qu’il fait l’objet d’une enquête judiciaire pour suspicion de corruption.
Le théâtre en plein air de Sousse, qui couvre une superficie de 14 890 mètres carrés, peut accueillir environ 5 000 spectateurs, et son coût a dépassé les 3,6 millions de dinars.
Le président a donné des instructions pour remédier à cette situation dans les plus brefs délais, déplorant les actes de pillage et de vandalisme et dénonçant la lenteur des procédures administratives, qui ont transformé ce qui devait être une infrastructure culturelle en un lieu de rassemblement de délinquants et de drogués.
Un groupe d’étrangers originaires d’Afrique subsaharienne a transformé une maison dans la région de Raoued, gouvernorat de l’Ariana, en un atelier de fabrication de bateaux en métal.
Des informations sont parvenues aux autorités sécuritaires signalant la présence d’un bateau dans une maison de la zone, destiné à être utilisé pour une traversée illégale vers l’Italie.
Lors d’une perquisition menée par les agents de la brigade de police judiciaire d’Ariana Nord, il a été découvert que la maison ne cachait pas seulement un bateau, mais qu’elle avait été convertie en un atelier de fabrication de bateaux en métal.
D’après une source sécuritaire, six subsahariens ont été arrêtés, un moteur de voiture modifié pour être installé sur le bateau a été saisi, ainsi qu’une quantité de carburant. Les investigations sont toujours en cours pour identifier d’autres suspects impliqués dans cette affaire.
Comme la plupart des biens publics, les terres domaniales ont toujours été très mal gérées et ce diagnostic ne date pas d’aujourd’hui, mais rien ne semble avoir été fait pour arrêter l’hémorragie. Il ne fallait pas plus pour que le président Saïed s’y intéresse de près et monte au créneau.Vidéo.
Après la visite effectuée récemment à Henchir Echaâl, à Sfax, les enquêtes ouvertes pour corruption et les arrestations effectuées parmi ses cadres et employés, le président de la république Kaïs Saïed s’est intéressé à Henchir Enfidha, à Sousse, lui aussi propriété de l’Office des terres domaniales (OTD) relevant de l’Etat, et dont la gestion laisse aussi à désirer. Et c’est le moins que l’on puisse dire…
Le chef de l’Etat, qui poursuit sa guerre contre les réseaux de corruption, a choisi le jour de célébration de la Fête de l’Arbre, dimanche 10 novembre 2024, pour se rendre à ce complexe foncier et agricole dédié à l’alimentation animale, à l’élevage de volailles, de bovins et d’ovins, et à l’arboriculture avec l’exploitation de dizaines de milliers d’oliviers, sans oublier une station de conditionnement des produits destinés à l’exportation.
Lors de sa visite, Saïed a constaté des actes de vandalisme et de destruction systématiques des infrastructures et équipements de cette immense ferme étatique, désormais réduite à l’état de ruines. Et, comme à son habitude, il a ordonné l’ouverture d’une enquête judiciaire pour identifier et traduire en justice les responsables de l’appropriation illégale des biens publics et de l’exploitation des efforts des travailleurs. De nouvelles arrestations sont donc en vue, et des poursuites judiciaires… qui sont devenues l’essentiel de l’actualité nationale.
Le domaine d’Enfidha est à l’origine une propriété de Sadok Bey qui l’offre à son grand vizir, Kheireddine Pacha. Lorsqu’il quitte la Tunisie pour Constantinople, ce dernier vend le domaine d’une superficie de près de 100 000 hectares à une société marseillaise de crédit qui le rebaptise Enfidaville. La tentative des autorités tunisiennes de bloquer cette vente est vue comme un facteur contribuant à la décision du gouvernement français de placer la Tunisie sous protectorat en 1881.
Le domaine est plus tard vendu à la Société franco-africaine et Enfidaville devient le centre d’un domaine s’étendant sur 1 200 km2 dévolu à la culture des céréales, des olives, de la vigne et à l’élevage, où des colons européens vivaient aux côtés des Tunisiens.
Après l’indépendance du pays, le domaine a été nationalisé et sa gestion confiée à l’OTD qui sera créé entre-temps. Mais sa gestion laissait tellement à désirer qu’il a beaucoup perdu, au fil du temps, de son aura et de sa… rentabilité.
Le président Saïed, qui s’est souvent inscrit en faux contre toute tentative de privatisation des biens publics, pense que l’abandon dont souffrent ces biens est prémédité dans le but de les dévaloriser pour les céder ensuite à des privés. Et c’est dans le cadre de cette lutte contre la corruption qui gangrène l’Etat que s’inscrivent ces visites impromptues, mais soigneusement organisées, et qui sont suivies d’enquêtes et de poursuites judiciaires.
Le propriétaire d’une start-up hébergée depuis trois ans dans le Pôle de compétitivité Monastir-El Fejja (MFCPôle) a développé avec succès une forme de textile technique (géotextile) économe en eau et qui permet de protéger les dattes, mais pas seulement.
Selon le directeur général du MFCPôle, Jalel Belhaj Khalifa, cité par l’agence Tap, le promoteur a développé un textile qui permet de protéger les régimes de dattes contre les ravageurs et l’a testé pendant les trois dernières saisons, a-t-il dit, précisant que le produit a été plus efficace par rapport aux autres produits utilisés par les agriculteurs dans le sud du pays.
Le startupeur a également mis au point un produit pour protéger la grenade et un troisième pour protéger les fruits de raisin, a-t-il ajouté, faisant remarquer que la célébration de la fête nationale de l’arbre a permis de faire connaître ce produit important, qui aide à économiser l’eau d’irrigation utilisée aussi bien pour les arbres d’ornement que pour les arbres fruitiers.
Grâce au produit utilisé dans la protection des dattes, le promoteur a obtenu un brevet d’invention de l’Institut national de la normalisation et de la propriété industrielle (Innorpi), a-t-il noté, précisant que le promoteur a pu développer ses produits en coordination avec le Centre technique du textile (Cettex) et des laboratoires de recherche, et que près de 95% des matières premières utilisées dans leur production sont d’origine locale et permettent d’économiser l’eau d’irrigation à hauteur de 75%.
Belhaj Khalifa a souligné que le startupeur a bénéficié des différents programmes mis à la disposition des jeunes promoteurs dans la pépinière du pôle technologique de Monastir, et qu’il prépare, actuellement, un dossier de financement pour la réalisation de son projet.
Cet article est une réaction à l’article du Dr Mounir Hanablia «Le crochet gauche de Hamma Hammami», qui est une note de lecture à propos du livre : ‘‘La révolution trahie: le dernier quart d’heure de la transition démocratique’’, de Mohamed Kilani.
Helal Jelali *
J’avais publié ici-même en avril 2022 un article dont le titre : «La rupture démocratique» qui dit en résumé que la révolution tunisienne a été enterrée le soir même du départ de Ben Ali quant les Tunisiens ont découvert à 20 heures à la télévision publique les têtes des caciques de l’ancien régime sur les devants de la scène. Quant à la gauche tunisienne et arabe en général, voici pour quelles raisons, elle n’a jamais existé et ne pourrait jamais émerger…
Qu’est-ce c’est la gauche, ou la social démocratie ou le socialisme? N’en déplaise à beaucoup de penseurs dans les pays arabes, ce sont des concepts exclusivement européens. Ce sont les conditions économiques, sociales et politiques dans les pays européens qui étaient à la source de l’émergence de la gauche européenne. La gestation de cette gauche remonte au XVIIe siècle, et peut-être avant avec un XVIe marqué par des frondes sociales et des jacqueries presque chroniques.
La gauche européenne n’a pris son envol que grâce à une classe ouvrière politisée et syndiquée. En Tunisie, l’UGTT est un syndicat de fonctionnaires et n’a jamais été proches des ouvriers ou des mineurs de phosphate… Ou des ouvrières du textile.
En Europe, la gauche s’est fortement appuyée sur une classe moyenne éclairée et des leaders dont les convictions politiques étaient inébranlables. Ses dirigeants ont su créer des partis de masses et non de petits groupuscules de 300 militants à la Hamma Hammami.
La confusion à tous les étages
Ce que nous appelons la gauche arabe, c’est la confusion à tous les étages: le nationalisme arabe serait-il de gauche, alors que c’était le nationalisme des chars?
Le socialisme de Gamal Abdel Nasser et de Saddam Hussein n’était que le vernis des juntes militaires.
De quelle gauche arabe parlons-nous quand les premiers pendus en public par le vice-président Saddam Hussein sont les communistes irakiens avec une aide de la CIA ? Le journaliste d’Europe1 Pierre Lauer passera 6 mois en prison dans une prison irakienne, dans des conditions effroyables parce qu’il avait dénoncé ces exécutions expéditives.
Nasser ne sera pas non plus tendre avec les communistes égyptiens, ils sont exclus de l’amnistie générale après la révolution de 1952 et deux seront exécutés quelques années plus tard après des mouvements sociaux dans le secteur du textile.
Le socialisme arabe a créé des entreprises publiques, mais en réalité ce sont des entreprises étatisées. Et dans ce chapitre, il existe une sacrée différence. Une entreprise publique à un contrat d’objectifs (CO) avec l’Etat mais défend son indépendance bec et oncles. L’entreprise étatisée est dirigée par les hauts fonctionnaires des ministères, par conséquent sa gestion devient techniquement incontrôlable.
Nassériens, Baathistes, Kadhafistes, nationalistes arabes, avec leurs slogans creux, continuent de nous faire croire que la gauche arabe existe…
Paris était leur capitale et leur refuge. Une seule fois, j’ai franchi le pas et participé à la réunion d’un parti de gauche tunisien, mon sentiment à la sortie était affligeant de tristesse. C’était un groupuscule d’«illettrés politiques». Il leur manquait même la «courtoisie du dialogue». Le bouquet de la soirée : une vraie bagarre à coups de poings…
Au Parti communiste tunisien des années 1970, on interdisait aux jeunes militants d’avoir une petite amie…
La perle est venue de l’ancien ministre «socialiste» Ahmed Ben Salah. Réfugié à Paris après son limogeage et sa fuite du pays, il avait déclaré : «Puisque le socialisme assure l’égalité entre les citoyens, nous n’avons pas besoin de pluralisme politique».
Une autre force de la gauche européenne : un tissu associatif très puissant et surtout pérenne, pas comme certains associations tunisiennes qui organisent des séminaires et des colloques dans les hôtels cinq étoiles et sont toujours à l’affut de subventions…
La prétendue gauche arabe préfère défendre un leader – un zaïm –, mais rarement des idées. Peut-on demander à un leader de la «gauche» tunisienne, Hamma Hammami en l’occurrence, qui a fait le voyage de Caracas pour féliciter le président Maduro pour sa réélection, de lire les rapports des Nations-Unies sur les disparitions forcées et les arrestations massives dans ce pays ?
Et on n’oublie pas les déboires du Mouvement Perspectives. C’est vrai, quelques uns de ses dirigeants ont souffert, beaucoup souffert dans les prisons de Bourguiba. L’aile maoïste avait disparu avec la débâcle de la Révolution Culturelle – qui était en fait un coup d’Etat de Mao Tsé Toung.
Beaucoup de «perspectivistes» ont d’ailleurs rejoint la haute fonction publique et sont devenus ministre sous Bourguiba et Ben Ali… Une stratégie bien connue en politique dans le monde arabe : infiltration, implosion puis absorption politique.
Une gauche est populaire ou elle ne l’est pas. La gauche européenne des années 1970 était active sur le terrain, même dans les fêtes de villages. Elle avait des programmes politiques et sociaux bien ficelés et réalisables. Elle était loin du délire onirique des groupuscules tunisiens, algériens, ou marocains… Dans les années 1970-1980, l’USFP marocaine était devenue une filiale du parti Baâth de Saddam Hussein…
Un vivier intellectuel et culturel
A-t-on sous nos cieux des hommes de gauche comme Mitterrand, Chevènement, Soares, Gonzales, ou encore Schröder?
Si on tient compte de l’Histoire et de la dialectique en politique, le concept de la gauche européenne n’est «transposable» nulle part ailleurs. Ni en Afrique, ni en Asie, ni en Amérique Latine. La gauche européenne est le résultat de deux siècles de luttes sociales massives, d’une succession de révolutions parfois très violentes, et d’une élite presque messianique. Elle était née dans les mines de charbon, dans une industrialisation intensive au XIXe siècle. Sur le plan psychologique, elle était une revanche des classes ouvrières et moyennes contre les marchands des guerres où elle avait longtemps servi de chair à canons.
Enfin, en Europe, la gauche a bien résisté face à la droite grâce à son «armature» culturelle, intellectuelle et artistique. D’Émile Zola à Albert Camus en passant par Jean-Paul Sartre… des peintres comme Pablo Picasso ou Marcel Duchamp, sans compter les surréalistes autour d’André Breton, le Théâtre de l’Odéon de Jean-Louis Barrault, que Mme De Gaulle a voulu fermer en mai 1968… Le cinéma de la Nouvelle vague avec François Truffaut, Jean- Luc Godard, Éric Rohmer… et les chansons à textes de Léo Ferré, Georges Brassens, Jean Ferrat, Jacques Brel… Tout ce monde culturel avait donné à la gauche française une amplitude et une popularité qui l’ont propulsée au pouvoir en 1980 avec Mitterrand.
Une gauche digne de ce nom ne pourrait survivre sans ce brassage et ce vivier intellectuel et culturel qui est aussi une nourriture nécessaire pour les citoyens.
* Journaliste retraité; ancien rédacteur en chef à RFi.
Depuis la révolution de 2011, la Tunisie a entrepris une transition politique complexe, marquée par des espoirs de démocratie et de développement. Cependant, bien que la chute de l’ancien régime ait ouvert la voie à un changement de pouvoir, le système qui a pris le relais s’est rapidement révélé défectueux et opportuniste. Et n’a pas réussi à répondre aux attentes populaires, favorisant la perpétuation d’un modèle où les intérêts personnels et la corruption ont souvent pris le pas sur l’intérêt général.
Leith Lakhoua *
Au lieu d’opérer une véritable rupture avec l’ancien régime, le système qui a émergé après 2011 a procédé à l’intégration de ses propres figures dans les institutions de l’État. Une grande majorité de ces nouveaux cadres, qui ont été recrutés par le nouveau système, sont encore bien présents dans l’administration tunisienne. Ils sont souvent redevables au système de gouvernance qui les a placés à leurs postes, et, à ce titre, continuent d’agir en fonction de leurs loyautés passées.
Plutôt que de se tourner vers une gouvernance transparente et réformatrice, ce système a permis à ces individus de maintenir leur influence, créant ainsi des blocages dans le processus de modernisation du pays. Leur principal objectif semble avoir été de défendre leurs intérêts personnels et de maintenir le statu quo, même au détriment des réformes nécessaires pour sortir la Tunisie de l’impasse.
Un dessein machiavélique
Face à ce constat, le président Kaïs Saïed a décidé d’amorcer un virage radical à partir du 25 juillet 2021. En suspendant le parlement et en prenant des mesures exceptionnelles, il a initié un processus de réformes visant à purger l’administration des individus fidèles au système défaillant d’avant. L’objectif est de restaurer l’intégrité des institutions et de reconstruire un État plus juste et plus efficace.
Cependant, cette démarche rencontre une résistance forte, notamment de la part des caciques toujours présents dans les rouages de l’État, qui, bien qu’ayant été intégrés dans le système de 2011, continuent d’être redevables à leurs anciens employeurs. Ces personnes cherchent par tous les moyens à perturber les réformes, à semer des divisions et à créer des tensions internes pour freiner le processus de changement engagé par le président Saïed. Elles n’hésitent pas à recourir à des manœuvres administratives complexes pour décourager les citoyens qui soutiennent les réformes et tenter de remettre en cause la légitimité du gouvernement actuel.
Ces tentatives de sabotage et de manipulation sont fondées sur un calcul machiavélique : faire douter ceux qui soutiennent le gouvernement actuel et les pousser à regretter leur choix. En créant des obstacles administratifs et des difficultés artificielles, ces éléments espèrent fragiliser le pouvoir en place et générer un rejet populaire. Leur objectif est de diviser et de fragiliser la base de soutien du président Saïed.
Cependant, cette stratégie est vouée à l’échec. Ceux qui soutiennent le président et son projet de réformes ne le font pas par intérêt personnel ou recherche de pouvoir, mais par conviction profonde. Leur engagement est motivé par un désir sincère de voir la Tunisie sortir du marasme dans lequel elle s’enfonce depuis plusieurs années. Leur soutien repose sur des valeurs de justice, de transparence et de patriotisme, et ces convictions ne peuvent être ébranlées par les tentatives de manipulation de ceux qui cherchent à préserver leurs privilèges.
Un appel à la vigilance et à l’action
Les autorités actuelles doivent donc maintenir une vigilance accrue face à ces individus qui continuent de nuire au bon fonctionnement de l’administration tunisienne. Bien que leur influence ait été affaiblie, ces agents du système de 2011 détiennent encore des postes clés et sont capables de créer des obstacles à la mise en œuvre des réformes. Le travail pour les identifier et les écarter des positions de pouvoir est crucial, car ils continuent d’agir selon les instructions de l’ancien système, sans se soucier des conséquences pour l’avenir du pays.
Il est également important que l’État mette en place des mécanismes de contrôle renforcés pour déceler ces comportements nuisibles et restaurer la confiance des citoyens dans les institutions publiques. Ce travail d’assainissement et de réforme est nécessaire pour assurer la stabilité du pays et garantir que la Tunisie puisse évoluer vers un avenir plus juste et plus prospère.
Un combat pour l’avenir
Le chemin vers une Tunisie plus stable et plus prospère reste semé d’embûches. Les réformes entreprises par Saïed cherchent à redresser un pays qui a été lourdement freiné par un système défectueux et des pratiques corrompues. Les résistances demeurent, notamment de la part de ceux qui, ayant été intégrés sous le système de 2011, continuent de saboter les réformes. Mais le soutien populaire pour le projet de Saïed, fondé sur la conviction et le patriotisme, constitue un rempart contre ces manœuvres.
Les réformes en cours, bien qu’elles se heurtent à des obstacles, offrent une réelle opportunité de transformation pour la Tunisie. Elles nécessitent du temps et de la persévérance, mais elles sont essentielles pour libérer le pays des chaînes d’un système défaillant et permettre à la Tunisie de retrouver sa voie vers un avenir plus transparent, plus démocratique et plus prospère.
* Consultant en logistique et organisation industrielle.
La journaliste Khaoula Boukrim (au centre de l’image), l’une des dernières voix de la presse libre en Tunisie, vient d’être rattrapée, elle aussi, par l’implacable radar d’un régime qui supporte de moins en moins les journalistes qui croient pouvoir encore exercer leur métier en toute indépendance et en toute neutralité.
Khaoula a en effet reçu, samedi 9 novembre 2024, une convocation pour comparaître devant la brigade criminelle de Ben Arous, banlieue sud de Tunis, demain, lundi 11 novembre, en tant que «suspecte». De quoi au juste ? Notre consœur, qui a annoncé cette nouvelle sur les réseaux sociaux, ne l’a pas précisé car elle ne le sait pas elle-même. Mais on ne tardera pas à le savoir. On imagine cependant que le «crime» dont elle serait soupçonnée est en lien avec sa profession de journaliste.
Il faut dire que malgré que tous les clignotants rouges qui ont obligé la majorité de ses collègues à rentrer dans les rangs et à éviter de publier la moindre information ou opinion qui dérangerait le pouvoir en place, Khawla Boukrim a continué à faire son travail comme le lui dictent les règles du métier, ainsi que sa conscience de femme et de citoyenne qui refuse de céder sur ses droits les plus élémentaires.
La journaliste a donc continué à informer sur la situation des droits en Tunisie et à donner la parole aux opposants et aux familles des détenus politiques, comme le lui dicte d’ailleurs la déontologie de la presse, dont l’un des principes les plus sacrés reste la neutralité, et la neutralité vis-à-vis de toutes les parties, y compris, bien entendu, celles au pouvoir.
En attendant d’en savoir plus sur les «reproches» faits à Khaoula Boukrim ou les «crimes» dont on la soupçonne, formons l’espoir qu’elle ne sera pas, à son tour, incarcérée et qu’elle n’ira pas grossir les rangs des journalistes incarcérés pour des «délits» en lien avec l’exercice de leur métier, comme Chadha Haj Mbarek, Mohamed Boughalleb, Mourad Zeghidi, Borhen Bsaies ou autres Sonia Dahmani.
Rappelons que Khaoula Boukrim avait reçu en 2021 le Prix Lina Ben Mhenni de la liberté d’expression, décerné par la Délégation de l’Union européenne en Tunisie, pour un article intitulé : «La loi sur les drogues: un sort obscur pour les jeunes dans les prisons, et le remède est inexistant.»
L’entraîneur par intérim de la Tunisie, Kais Yaacoubi, a apporté des changements importants à son équipe pour les matches cruciaux des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies CAF 2025 de cette semaine, avec le capitaine Youssef Msakni ( photo) parmi les dix joueurs exclus de l’équipe.Entre autres notables changements…
Il faut dire que lors des derniers matches des Aigles de Carthage, celui que ses compatriotes surnomment Ennems n’a pas été particulièrement étincelant et ses coups de génie ont manqué à ses coéquipiers quelque peu empruntés eux aussi.
Dans une refonte audacieuse de l’effectif, l’entraîneur de 58 ans a rappelé plusieurs joueurs tout en fermant la porte à des noms établis, dont le gardien de l’Espérance Bechir Ben Said, qui ne joue plus depuis le début de la saison, et Sabri Ben Hassen du CS Sfaxien.
Pour ce qui est des gardiens, on constate le retour d’Aymen Dahmen et Moez Ben Cherifia, qui ont joué pour la dernière fois en équipe nationale respectivement en juin et mars 2023, tandis qu’Amanallah Memmiche conserve son poste de premier gardien.
La ligne défensive a subi une transformation significative avec Hamza Mathlouthi, Amin Cherni et Ali Abdi qui ont été rappelés, remplaçant Raed Bouchniba, Mohamed Amine Ben Hamida et Houssem Ben Ali.
Au milieu de terrain, Idriss El Mizouni et Hadj Mahmoud ont été réintégrés, tandis que les milieux de terrain confirmés Ferjani Sassi et Houssem Tka ont été exclus du groupe.
L’attaque a connu la refonte la plus spectaculaire, avec quatre joueurs qui ont cédé la place, dont le capitaine vétéran Youssef Msakni, Seifeddine Jaziri, Chiheb Jebali et Bilel Mejri.
Leurs places ont été prises par les attaquants de retour Amor Laayouni, Sayfallah Ltaief, Haythem Jouini et Nabil Makni, tandis que Rabii El-Homri de l’Olympique Béja et Hazem Mastouri de l’US Monastir reçoivent leurs premières convocations.
L’équipe Tunisie, actuellement en tête du groupe A, affrontera Madagascar à Pretoria le 14 novembre avant d’accueillir la Gambie quatre jours plus tard à Tunis, avec la qualification pour la CAN 2025 en jeu.
La position de la Tunisie en tête du groupe A reste précaire, avec les Comores à un point seulement et la Gambie à deux points.
Ces prochains rendez-vous seront cruciaux pour déterminer a qualification de l’équipe pour la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies CAF 2025. Elle sera regroupée dès cette semaine pour préparer son premier match de qualification contre Madagascar, où elle cherchera à renforcer son emprise sur le groupe A et à se rapprocher de la qualification pour la compétition continentale.
Joueurs convoqués
Gardiens : A. Memmiche, A. Dahmen, M. Ben Cherifia.
Défenseurs : W. Kechrida, M. Talbi, Y. Meriah, N. Ghandri, H. Mathlouthi, A. Ghram, A. Abdi, A. Cherni.
Milieux de terrain : E. Skhiri, A. Laidouni, H. Rafia, H. Mejbri, M. A. Ben Romdhane, I. El-Mizouni, M. Hadj Mahmoud.
Attaquants : A. Laayouni, S. Ltaief, N. Makni, R. El-Homri, A. Haj Mohamed, B. Aït-Malek, H. Jouini, H. Mastouri.
Un homme est décédé dans la nuit du samedi 9 au dimanche 10 novembre 2024, après avoir été emporté par des pluies torrentielles dans l’Oued Al-Hasyan, traversant les délégations d’Ain Djeloula et de Sbikha dans le gouvernorat de Kairouan.
La victime a tenté de traverser un ouvrage hydraulique lorsque les eaux des fortes pluies l’ont fait tomber dans la rivière susmentionnée, a indiqué le communiqué du directeur régional de la protection civile, le général de brigade Hamdi Loussif.
Ce dernier a ajouté que des agents de la protection civile, aidés par des citoyens, ont réussi à sauver l’homme et à le transférer en ambulance à l’hôpital universitaire Ibn Al-Jazzar de Kairouan, mais il est décédé avant de recevoir les premiers soins.
La victime, âgé de 40 ans, est originaire de la délégation d’Ain Djeloula et travaille dans une cimenterie.
Les agents de la protection civile à Oueslatia ont également pu récupérer un camion léger avec deux personnes à bord après que le véhicule ait été emporté par les eaux à Oued Al-Hasyan dans les environs de Ain Djeloula, indique une source de la protection civile citée par Mosaïque.
Les blessés ont été transférés à l’hôpital universitaire Ibn Al-Jazzar de Kairouan pour y être soignés et leur état de santé est jugé stable.
Il est à noter que les délégations d’Ain Djeloula et de Oueslatia ont été le théâtre d’importantes précipitations qui ont provoqué le débordement de certaines rivières, comme Oued Al-Hasyan.