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Présidentielle tunisienne : Ayachi Zammel croit toujours pouvoir «tourner la page»

17. September 2024 um 11:22

En l’absence du candidat à la présidentielle du 6 octobre 2024, Ayachi Zammel, emprisonné et poursuivi dans plusieurs affaires de falsification de parrainages, c’est son équipe de campagne qui tente de parer à son absence et de battre le pavé pour lui.

Lors d’une conférence de presse, lundi 16 septembre, des membres de la campagne de Zammel, candidat du parti Azimoun, ont présenté les grandes lignes du programme de candidature de l’homme d’affaires sous le slogan «On tourne la page».

Zammel s’engage, entre autres, a combattre la pauvreté, la marginalisation et le chômage par la création d’opportunités d’emploi réel, le soutien aux catégories les plus démunies et une économie diversifiée créatrice de richesses et basée sur l’intelligence, une économie fondée sur l’investissement et une meilleure exploitation des richesses matérielles et humaines.   

L’équipe de campagne a aussi insisté sur la volonté du candidat de miser sur les jeunes compétences et d’investir dans les industries culturelles et numériques, en ouvrant la voie devant les jeunes pour qu’ils intègrent l’ère de l’intelligence artificielle et de l’économie numérique.

Zammel se promet aussi de bâtir une société solidaire et prospère qui offre une vie digne à tout citoyen, améliore son pouvoir d’achat par la maîtrise des prix, la hausse des salaires et la garantie d’un revenu minimum préservant la dignité des familles les plus pauvres, tout en améliorant les services de base, comme le transport, la santé, l’habitat et l’éducation et en mettant en place des infrastructures culturelles et sportives décentes.

Le communiqué de l’équipe de campagne de Zammel souligne, par ailleurs, la nécessité de mettre en place un système politique démocratique et participatif, fondé sur une constitution garantissant un équilibre des pouvoirs soumis au contrôle d’instances constitutionnelles, notamment une Cour constitutionnelle (CC) et un Conseil supérieur de la magistrature (CSM). D’où la nécessité de revoir la constitution de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) et de la Haute instance indépendante pour la communication audio-visuelle (Haica) pour leur assurer l’indépendance et l’efficacité requises.

Le candidat promet, en outre, d’œuvrer à la libération des détenus politiques et à revoir les lois liberticides mises en place ces deux dernières années, notamment le décret loi n°54 en vertu duquel de nombreux activistes politiques, militants de la société civile et journalistes sont emprisonnés et poursuivis en justice.

Une campagne électorale en l’absence d’un candidat, incarcéré, est un exercice pour le moins frustrant, et pas seulement pour l’intéressé et pour ses partisans, car comment déployer un débat politique d’une aussi grande importance en l’absence de l’un des trois principaux débatteurs, les deux autres étant le président sortant, Kaïs Saïed, qui réunit toutes les conditions du succès, et un autre candidat de décor, Zouhair Maghzaoui du mouvement Echaâb, qui fait de son mieux pour exister dans une campagne où on a du mal à le prendre au sérieux.

I. B.

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Qui est Ayachi Zammel, le candidat à la présidentielle tunisienne ?

Von: hechmi
16. September 2024 um 17:35
Ayachi Zammel
Ayachi Zammel

Tunis,16 sept. (TAP)- Le candidat à l’élection présidentielle, Ayachi Zammel, est né le 16 août 1977 à Mansoura, dans la délégation de Kesra, gouvernorat de Siliana, au Nord-Ouest de la Tunisie. Zammel s’est engagé dans la vie politique après la révolution, précisément à la fin de l’année 2019. En octobre de cette même année, il a été élu député à l’Assemblée des représentants du peuple pour le parti “Tahya Tounes”. Il a démissionné du parti et de son bloc en juin 2020 pour rejoindre le bloc national en tant que député indépendant en octobre 2020.

Il a occupé le poste de président de la Commission de la santé et des affaires sociales durant la période de la pandémie de Covid-19, jusqu’à la dissolution du Parlement après le 25 juillet 2021. Il a également été membre de la Commission du développement régional, de la Commission de l’agriculture, de la sécurité alimentaire et du commerce, ainsi que de la Commission des affaires des Tunisiens à l’étranger.

Ayachi Zammel a fondé le mouvement “Azimoun” en juin 2022, mais a suspendu sa présidence du mouvement le 24 août dernier après avoir présenté sa candidature à l’élection présidentielle, comptant ainsi sur les parrainages populaires pour appuyer sa candidature.

Sur le plan professionnel, Zammel a débuté sa carrière dans le domaine de l’investissement et des affaires. Il a investi dans son village dans l’industrie agroalimentaire, où il a mis en place des unités de valorisation des produits agricoles, forestiers et biologiques. Il a également établi des relations commerciales avec plusieurs marchés internationaux à travers le monde.

Concernant son parcours académique, Ayachi Zammel a terminé ses études primaires à Mansoura et ses études secondaires à Makthar, gouvernorat de Siliana. Il a ensuite obtenu un diplôme d’ingénieur en chimie de la Faculté des sciences de Tunis et de l’École nationale d’ingénieurs de Tunis. Il a poursuivi ses études à Paris, se spécialisant en ingénierie et en développement industriel.

Ayachi Zammel est marié et père de deux enfants.

 

Présidentielle tunisienne : les malheurs de Ayachi Zammel

10. September 2024 um 09:52

A-t-il maudit le jour où il pensé se porter candidat à la présidence de la république ? Pas sûr, mais les faits sont là : Ayachi Zammel a vu son destin basculer et la porte de la prison s’ouvrir devant lui depuis le jour où s’est mis dans la tête qu’il pouvait briguer la magistrature suprême.

Imed Bahri

L’homme d’affaires, dirigeant d’une usine de concentré de tomate à Siliana, petite ville du centre-ouest de la Tunisie, a fondé il y a quelques années un petit parti appelé Azimoun (que l’on peut traduire par «Décidés» ou «Déterminés») avec l’idée de profiter de la transition démocratique dans le pays pour s’y frayer une place sur l’échiquier politique. A-t-il trop surestimé ses chances d’accéder à la présidence de la république au point de s’engager sans filet dans une course qui va s’avérer plus dangereuse que prévu ?

Une campagne électorale qui vire au cauchemar

En tout cas, après avoir bien commencé pour lui avec l’acceptation de son dossier de candidature par l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), qui en a pourtant rejeté beaucoup d’autres, présentés par des candidats autrement plus expérimentés et familiers des joutes électorales, ce qui devait être sa campagne électorale a rapidement viré au cauchemar avec des arrestations, des gardes à vue, des interrogatoires et des poursuites judiciaires pour falsification des parrainages populaires dans son dossier de candidature. Des citoyens auraient porté plainte contre lui (ainsi que des membres de sa campagne) pour l’utilisation de leurs données personnelles sans leur consentement dans son dossier de candidature afin de compléter le nombre de parrainages exigés, qui est de 10 000.

Coupable ou innocent? Pour les avocats de Zammel, il s’agit d’une méprise voire d’affaires montées de toutes pièces pour l’empêcher de concourir face au président sortant, Kaïs Saïed, qui est candidat à sa propre succession. Les juges, quant à eux, n’en démordent pas : il y a eu faux et usage de faux, donc falsification et manipulation d’électeurs, et la loi électorale est intransigeante à ce sujet.    

L’homme d’affaires, qui est incarcéré depuis quelques jours dans une prison à Jendouba, doit répondre de plusieurs affaires portées contre lui et comparaître le 11 septembre devant le tribunal de première instance de Jendouba, le 19 septembre devant le tribunal de première instance de Tunis et, le même jour, devant le tribunal de première instance de Manouba.

Pour ne rien arranger, ce feuilleton judiciaire risque de se prolonger encore pour lui, puisque selon les avocats de Zammel, cinq nouveaux mandats de dépôt ont été émis contre leur client, hier, lundi 9 septembre, par le ministère public auprès du tribunal de Siliana, et il doit comparaître devant ce tribunal le 12 septembre.

Quel que soit le sort qui sera réservé au candidat par une justice de plus en plus expéditive, il devient évident qu’il n’est plus, de fait, dans la course à la présidentielle, aux côtés de Kaïs Saïed, et de Zouhair Maghzaoui, candidat du mouvement Echaâb, et qu’il est désormais plus proche de la prison centrale de Mornaguia, où croupissent déjà plusieurs ex-candidats à la présidence, que du Palais de Carthage. En effet, et selon la loi n° 161 nouvelle du Code électoral, Zammel risque entre deux et cinq ans de prison ferme et une amende de 2000 à 5000 dinars.

Ce serait vraiment très chèrement payé pour ce second couteau que le vide politique créé par le «processus du 25 juillet 2021» (date de la proclamation de l’état d’exception par Saïed) a propulsé sur les devants de la scène, et qui y est allé sans filet porté par un mélange explosif de détermination, d’ambition et d’ingénuité.  

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Présidentielle tunisienne : Où est passé Zouhair Maghzaoui ?

10. September 2024 um 06:56

Zouhair Maghzaoui est-il encore candidat à la présidentielle du 6 octobre prochain ? On a de bonnes raisons d’avoir des doutes à ce sujet, puisque cela fait plus d’une semaine, et à moins d’un mois de ce rendez-vous décisif pour son avenir politique, il a complètement disparu de la circulation : ni meeting populaire, ni déclaration médiatique, ni vidéo ou poste sur les réseaux sociaux. Que se passe-t-il ?

Imed Bahri

La dernière apparition publique du candidat du mouvement Echaâb remonte au 2 septembre courant via une vidéo diffusée sur sa page Facebook dans laquelle ce fervent soutien du président sortant (et candidat à sa propre succession) est passé d’une posture de «soutien critique» à ce dernier, selon ses termes, à une autre de «critique» tout court.

Cette posture sied mieux à un candidat qui brigue la magistrature suprême et qui se présente contre un président en exercice, ne fut-ce que pour sauver les apparences et donner un semblant de crédit à une compétition électorale qui se réduit, jour après jour et à l’approche du scrutin, à une course solitaire du locataire du Palais de Carthage.

Est-il allé trop loin dans ses critiques, se prenant trop au sérieux, lui, qui était censé servir de faire-valoir et de candidat de décor? Ses propos ont-ils déplu en haut lieu et s’est-il fait taper sur les doigts, comme l’affirment certains observateurs sur les réseaux sociaux, allant même jusqu’à prétendre qu’il ferait lui aussi l’objet de pressions amicales voire de poursuites judiciaires, à l’instar de l’autre candidat Ayachi Zammel du parti Azimoun, incarcéré depuis une semaine, et poursuivi dans plusieurs affaires de falsification de parrainages dans son dossier de candidature. Et des falsifications de parrainages, quand on les cherche, on les trouve toujours forcément.  

Il faut dire que le silence assourdissant du principal concerné, des membres  de sa campagne – si campagne il y a encore – et même de son parti n’aide pas à dissiper les doutes sur ses dispositions actuelles à poursuivre sa campagne électorale avec le même élan du départ.

Quoi qu’il en soit, et en attendant la prochaine sortie publique de Maghzaoui, qui a trop tardé, les supputations vont bon train et cela n’améliore pas l’ambiance morose et crispée dans laquelle se déroule une campagne électorale poussive, timide et qui se résume depuis quelque temps aux activités officielles du président sortant, plus que jamais président – multipliant les limogeages et les nominations dans l’appareil de l’Etat – et de moins en moins candidat.

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Présidentielle tunisienne : le feuilleton judiciaire Ayachi Zammel se poursuit  

07. September 2024 um 08:48

Ce n’est plus une surprise, l’actualité politique tunisienne étant ainsi faite, chaque jour (ou presque) apporte son lot d’arrestations, de gardes à vue et de mises en dépôt. La dernière en date a été annoncée hier soir, vendredi 6 septembre 2024, et a concerné le candidat à la présidentielle du 6 octobre 2024 : Ayachi Zammel.

Selon le bureau de la campagne électorale du chef du parti Azimoun, un nouveau mandat de dépôt a été émis contre l’homme d’affaires qui a eu la mauvaise idée de se porter candidat à la présidentielle. Il comparaîtra en état d’arrestation devant la chambre correctionnelle auprès du tribunal de première instance de Jendouba le mercredi 11 septembre pour des soupçons de falsification de parrainages dans son dossier de candidature à la présidentielle. Des citoyens auraient affirmé avoir trouvé leurs noms parmi les personnes lui ayant donné leurs parrainages sans en avoir été informés.

Le candidat encore officiellement en lice pour la présidentielle, aux côtés du président sortant Kaïs Saïed et du secrétaire général du mouvement Echaâb Zouhair Maghzaoui, a été arrêté lundi dernier, mis en dépôt et interrogé par le juge d’instruction auprès de la chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Manouba, qui a décidé de le laisser en liberté, mais aussitôt libéré, hier à l’aube, il a été arrêté de nouveau et conduit au poste de police de Oued Meliz, dans le gouvernement de Jendouba, où il a été entendu à propos de nouvelles accusations de falsification de parrainages. Et de nouveau mis en dépôt.    

Le communiqué publié hier soir par le bureau de la campagne électorale de Ayachi Zammel.

Par ailleurs, Siwar Bargaoui, membre de sa campagne électorale, a été informée, elle aussi, hier, qu’elle est convoquée pour comparaître, le 9 septembre, devant la justice pour les mêmes motifs.

Rappelons qu’elle avait déjà été arrêtée, mise en détention, incarcérée pendant plusieurs jours, auditionnée puis laissée en liberté provisoire pour les besoins de l’enquête.  

Ce feuilleton judiciaire à rebondissement ne semble pas près de s’arrêter et c’est, pour l’instant, le seul fait saillant d’une campagne électorale qui a du mal à démarrer.

I. B.

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Tunisie : Ayachi Zammel resterait-il en course pour la présidentielle ?

05. September 2024 um 08:05

Il y a de fortes chances pour que l’élection présidentielle du 6 octobre prochain en Tunisie se déroulera avec deux seuls candidats : le président sortant, Kaïs Saïed, et le secrétaire général du mouvement Echaâb, Zouhair Maghzaoui, l’un de ses plus fervents soutiens jusque-là.

En effet, le troisième candidat dont la candidature a été acceptée par la commission électorale, l’homme d’affaires Ayachi Zammel (parti Azimoun), a été mis en dépôt hier, mercredi 4 septembre, pour des soupçons de falsification de parrainages pour la candidature à l’élection présidentielle. Et il comparaîtra aujourd’hui, jeudi 5 septembre, en état d’arrestation devant la chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Manouba qui devra statuer sur les accusations portées à son encontre. Il est donc peu probable, étant donné la tournure prise par l’affaire, qu’il restera en course pour le palais de Carthage. Même dans le cas où il sera innocenté et où sa candidature sera maintenue par l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), car quelque chose s’est déjà cassée dans l’élan qui l’avait porté à la candidature.

L’arrestation, la garde-à-vue, les interrogatoires et l’incarcération pendant plusieurs jours, dans les conditions difficiles que l’on peut imaginer, laissent généralement des traces indélébiles.

Cela dit, n’anticipons pas et attendons le verdict des juges. En 2019, Nabil Karoui, était incarcéré au début du processus électoral, avant d’être libéré pour faire campagne, remporter le 1er tour et perdre le second face à Kaïs Saïed ?  

I. B.

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Présidentielle tunisienne : mandat de dépôt contre le candidat Ayachi Zammel

04. September 2024 um 12:42

Le ministère public auprès du tribunal de première instance de Manouba a émis, ce matin, mercredi 4 septembre 2024, un mandat de dépôt à l’encontre du candidat à la présidentielle Ayachi Zammel.

Le chef du parti Azimoun sera déféré devant la chambre correctionnelle en état d’arrestation pour des suspicions de falsification de parrainages populaires présentés dans son dossier de candidature, lequel, rappelons-le, avait été accepté par l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie).     

Ayachi Zammel avait été arrêté et mis en garde à vue avant-hier suite à des plaintes déposées contre lui pour de faux parrainages présentés dans son dossier de candidature à la présidentielle du 6 octobre prochain.

Après ce rebondissement, le risque est grand de voir les candidats au scrutin se réduire à deux : le président de la république Kaïs Saïed, qui brigue un second mandat, et Zouhair Maghzaoui, secrétaire général du mouvement Echaâb (nationaliste arabe), connu pour son soutien tapageur au locataire du palais de Carthage.

Rappelons aussi que plus tôt dans la journée, la commission électorale a transféré le dossier de l’un des candidats recalés à la présidentielle du 6 octobre prochain au ministère public auprès du tribunal de première instance de Tunis pour fraude, falsification et faux témoignage. Il s’agit d’Imed Daïmi.

I. B.

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Présidentielle tunisienne : le candidat Ayachi Zammel en garde à vue

03. September 2024 um 07:04

Le candidat à la présidentielle Ayachi Zammel et Siwar Bargaoui, membre de sa campagne électorale, ont été placés en garde à vue pour une durée de 48 heures, à la disposition d’une enquête relative à des soupçons de «falsification de parrainages» dans le dossier de candidature du président du mouvement Azimoun.

Cette décision a été prise par le ministère public auprès du tribunal de première instance de la Manouba, lundi 2 septembre 2024, après l’arrestation et l’audition du candidat à la présidentielle au district de la garde nationale de Tebourba, dans le gouvernorat de la Manouba.

Siwar Bargaoui, également trésorière du mouvement Azimoun, a été arrêtée pour les mêmes motifs, avant d’être remise en liberté le 29 août.

I. B.

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Présidentielle tunisienne : l’audition de Ayachi Zammel se poursuit

02. September 2024 um 12:11

L’audition de Ayachi Zammel, candidat à la présidentielle du 6 octobre, arrêté à l’aube de ce lundi 2 septembre 2024, se poursuit auprès de la brigade de la garde nationale de Tébourba (Manouba).   

La porte-parole du tribunal de première instance de Manouba, Sondes Nouioui, a indiqué à l’agence Tap que le ministère public n’a pas encore émis de mandat de dépôt à l’encontre du suspect.

Zammel, qui vient de démissionner de la présidence du mouvement Azimoun pour pouvoir mener sa campagne électorale pour la présidentielle, est soupçonné, ainsi que la trésorière de son mouvement, Siwar Bargaoui, d’avoir falsifié des parrainages populaires et offert des cadeaux à des citoyens électeurs pour influencer leurs choix.    

Selon Mme Nouioui, l’enquête judiciaire a démarré suite aux plaintes déposées par 11 citoyens de la délégation (sous-préfecture) de Tébourba affirmant que leurs données personnelles ont été utilisées pour remplir des formulaires de parrainages en faveur dudit candidat sans leur accord. Ils affirment aussi avoir découvert le pot aux roses en effectuant les vérifications nécessaires en utilisant la plateforme numérique mise en  place à cet effet par la commission électorale. Les parrainages douteux ont été soumis aux vérifications techniques, ajoute Mme Nouioui.

Les 11 plaignants et le frère du principal suspect avaient été auditionnés dans le cadre de cette affaire, ainsi que Ayachi Zammel et Siwar Bargaoui.

I. B.

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Présidentielle tunisienne : le candidat Ayachi Zammel arrêté

02. September 2024 um 08:40

Le candidat à la présidentielle du 6 octobre Ayachi Zammel a été arrêté à l’aube de ce lundi 2 septembre 2024 et emmené au district de la Garde nationale de Tebourba dans le gouvernorat de la Manouba et ce, pour des soupçons de «falsification de parrainages».

C’est ce qu’a rapporté Mosaïque FM, citant le membre de sa campagne électorale Mehdi Abdeljaouad.

Rappelons que la trésorière du mouvement Azimoun Siwar Bargaoui avait été arrêtée et entendue par les juges avant d’être relâchée, le 29 août. L’affaire de falsification des parrainages impliquant Ayachi Zammel et Siwar Bargaoui a été reportée au 19 septembre courant.  

L’homme d’affaires avait lui-même été entendu par la justice le 29 août et laissé en liberté.

I. B.

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