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Gestern — 20. September 2024Haupt-Feeds

Le dossier des produits alimentaires sous la loupe de Saied

20. September 2024 um 20:53
Le président de la République, Kais Saied, a reçu ce vendredi, le chef du Gouvernement Kamel Maddouri, au Palais de Carthage, d’après un communiqué publié par la présidence de la République. Le chef de l’Etat a souligné la nécessité d’intensifier les efforts pour assurer le fonctionnement normal de tous les services publics, insistant notamment sur […]

Le triste état de la démocratie tunisienne

20. September 2024 um 07:54

La réélection quasi certaine de Kaïs Saïed en octobre prochain pour un seconde mandat présidentiel renforcera l’autocratie tunisienne et marquera la fin définitive de la dernière expérience démocratique du Printemps arabe.

Ian Bremmer *

L’auto-immolation du vendeur de fruits Mohamed Bouazizi, il y a 14 ans, a incité les Tunisiens à renverser leur dictateur de longue date et a donné le coup d’envoi du Printemps arabe de 2011. De tous les pays de la région qui ont attrapé le virus de la révolution, la Tunisie a été le seul à avoir réussi à construire une démocratie multipartite avec séparation des pouvoirs et liberté d’expression, devenant pour un temps l’exemple d’une démocratisation réussie.

Puis est arrivé le président Kaïs Saïed, un constitutionnaliste peu charismatique, élu en 2019 sur un programme populiste anti-corruption qui a exploité la désillusion post-révolutionnaire des Tunisiens en matière d’impasse politique et de stagnation économique. Cinq ans plus tard, le berceau du Printemps arabe est devenu le théâtre d’un recul démocratique alarmant.

Le premier signe majeur de difficultés s’est produit en 2021, lorsque Saïed a utilisé la pandémie de Covid-19 pour centraliser son pouvoir. Le président tunisien a suspendu la constitution, limogé son Premier ministre et invoqué des protocoles d’urgence pour gouverner par décret. En 2022, il est allé encore plus loin en dissolvant le Parlement et en réécrivant la constitution. La persécution des politiciens de l’opposition, des critiques, des militants, des journalistes et des dirigeants syndicaux n’a fait que s’intensifier depuis. Cela inclut Rached Ghannouchi, chef du principal parti d’opposition Ennahdha; Lotfi Mraihi, chef du de l’Union populaire républicaine; et Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre. Tous trois sont désormais derrière les barreaux sur la base d’accusations forgées de toutes pièces.

Fin des contrepoids démocratiques

Le mandat de Saïed devant expirer le 23 octobre, l’homme fort de la Tunisie brigue cinq ans supplémentaires à la présidence lors des nouvelles élections qu’il a prévues pour le 6 octobre. Mais après avoir passé tout son mandat à démanteler les freins et contrepoids démocratiques, à consolider le pouvoir et à museler la dissidence, ce mandat ne sera ni gratuit ni équitable.

Tous les adversaires crédibles de Saïed ont été soit emprisonnés, soit contraints à l’exil, soit empêchés de se présenter. Le 2 septembre, la commission électorale tunisienne soi-disant indépendante – dont les sept membres ont été nommés par le président – ​​n’a approuvé que deux candidats relativement inconnus, au mépris d’une ordonnance du plus haut tribunal du pays autorisant trois candidats supplémentaires à se présenter. L’un des candidats officiels, Ayachi Zammel, a été arrêté et accusé de falsification de parrainages électoraux (on ne sait pas s’il sera autorisé à se présenter).

Malgré certaines inquiétudes du public concernant la dérive autocratique de Saïed, il reste relativement populaire. Sa rhétorique xénophobe et contestataire résonne fortement auprès d’une grande partie de la population qui estime que la démocratie n’a pas amélioré leur niveau de vie.

Les problèmes économiques s’aggravent

La plus grande vulnérabilité de Saïed vient de la détérioration des conditions socio-économiques que la plupart des Tunisiens ont connues sous son règne. Après tout, la seule chose que les gens détestent plus qu’un autocrate, c’est un autocrate qui ne parvient pas à approvisionner le marché.

Même si Saïed a jusqu’à présent réussi à éviter un défaut souverain sur la dette extérieure gonflée de la Tunisie sans recourir à un prêt du FMI, décrié mais indispensable, cela s’est fait au prix d’une inflation plus élevée, d’un ralentissement de la croissance économique et de fréquentes pénuries de nourriture et de carburant.

Le gouvernement a également de plus en plus recours à l’emprunt auprès de la banque centrale autrefois indépendante ainsi qu’auprès des banques locales pour couvrir ses besoins de financement croissants, ce qui fera encore grimper l’inflation et créera des risques financiers.

À mesure que les problèmes économiques s’aggravent, la confiance des citoyens dans leur gouvernement va faiblir. Les demandes de changement vont se renforcer. Des protestations et de la répression pourraient s’ensuivre. Peut-être y aura-t-il même des appels à de nouvelles élections.

Mais les Tunisiens n’auront que peu de recours après la réélection quasi certaine – et dont la légitimité sera remise en question – de Kaïs Saïed en octobre prochain, qui renforcera l’autocratie tunisienne et marquera la fin définitive de la dernière expérience démocratique du Printemps arabe.

Source: Time.

* Rédacteur en chef au Time et président d’Eurasia Group, un cabinet de conseil en risques politiques.

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Kaïs Saïed reçoit le ministre irakien de la Culture, du Tourisme et des Antiquités

19. September 2024 um 21:33

Le président de la République, Kaïs Saïed a, lors de son entretien, jeudi 19 septembre, au palais de Carthage avec Ahmed Fakkak Al Badrani, ministre de la Culture, du Tourisme et des Antiquités de la République d’Irak, exprimé le souhait de renforcer les échanges et de développer les mécanismes de coopération avec l’Irak dans le secteur culturel, notamment par la création de centres culturels à Tunis et à Bagdad.

Le chef de l’Etat a, par ailleurs, réaffirmé le rôle de la culture en tant que pilier d’une pensée libre et éclairée, ainsi que dans la lutte contre les dérives et toute forme d’extrémisme, soulignant que la culture constitue un rempart pour les sociétés et un pont de rapprochement entre les peuples, informe un communiqué de la présidence.

Le président de la république a, lors de l’audience, réitéré la fierté du peuple tunisien pour les liens solides de fraternité qui l’unissent au peuple irakien dans les différents domaines, notamment dans le secteur culturel.

De son côté, le ministre irakien a, dans une vidéo mise en ligne par la présidence de la République sur sa page officielle, déclaré que la rencontre a porté sur les relations irako-tunisiennes, notamment dans le secteur culturel, ainsi que dans plusieurs autres domaines dont le tourisme et le commerce. Il a salué la volonté du président de la république de renforcer les échanges culturels entre les pays arabes, dès lors que ces derniers forment un seul peuple marqué par la diversité culturelle.

Il a ajouté que la rencontre avec le chef de l’Etat a été l’occasion pour évoquer l’organisation d’un congrès arabe sur la musique ainsi que le rôle des bibliothèques dans la promotion de la culture. Le ministre irakien a précisé que la rencontre a permis de définir les grandes orientations d’action importantes dans le domaine culturel, qui seront mises en œuvre par le ministère irakien de la Culture, du Tourisme et des Antiquités et les ministères tunisiens des affaires culturelles et du Tourisme.

Il a également mis l’accent sur la volonté du Premier ministre irakien de renforcer davantage les relations tuniso-irakiennes, en intensifiant les visites réciproques, dans l’intérêt des deux pays et au service des deux peuples, tunisien et irakien.

Il est à noter que lors de leur entretien, mercredi 18 septembre, la ministre des affaires culturelles Amina Srarfi et le ministre irakien Ahmed Fakkak Al Badrani, ont convenu de l’organisation de journées culturelles tunisiennes en Irak et de journées culturelles irakiennes en Tunisie, en vue de permettre aux deux peuples de découvrir les spécificités culturelles de chaque pays, notamment en matière de musique, poésie, arts plastiques, théâtre, cinéma et en calligraphie arabe.

La rencontre a également permis d’évoquer la question de l’échange d’expertises entre les deux pays, en matière de recherches, de restauration et d’élaboration des dossiers d’inscription du patrimoine matériel et immatériel de la Tunisie et de l’Irak sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Avec TAP

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Awatef Dali démis de ses fonctions à la tête de la télévision tunisienne par Kaïs Saïed

19. September 2024 um 17:53
Awatef Dali démis de ses fonctions à la tête de la télévision tunisienne par Kaïs Saïed

Le jeudi 19 septembre 2024, le président de la République, Kaïs Saïed, a pris plusieurs décisions importantes concernant les institutions médiatiques en Tunisie. Il a mis fin aux fonctions de Mme Awatef Dali, précédemment à la tête de la Télévision Tunisienne, et a nommé M. Chokri Ben Nasr en tant que nouveau président-directeur général de […]

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Tunisie : Chokri Ben Nessir nommé Pdg de la Télévision nationale

Von: Yusra NY
19. September 2024 um 17:23

La présidence de la république a annoncé, ce jeudi 19 septembre 2024, , la nomination de Chokri Ben Nessir au poste de président directeur général de la Télévision nationale.

Sur décision du président Kaïs Saïed, Chokri Ben Nessir (qui occupait le poste de Pdg de la Société nouvelle d’impression, de presse et d’édition – Snipe-La Presse-) succède ainsi à Awatef Daly, qui était en poste depuis juin 2023 et limogée ce jour.

Le communiqué de la présidence a par ailleurs annoncé la nomination de Said Ben Kraiem, en tant que Pdg de la Snipe-La Presse.

Y. N.

*Ph d’archives (Illustration: Chokri Ben Nessir à droite).

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La présidentielle tunisienne entre non-dits, faux semblants et ambiguïtés

19. September 2024 um 09:33

La commission électorale continue d’entretenir le mystère sur la suite du processus électoral pour la présidentielle du 6 octobre prochain. C’est à se demander si elle contrôle vraiment la totalité de l’opération comme elle ne cesse de nous en rebattre les oreilles. En effet, beaucoup d’éléments dans ce processus restent entourées de mystères et d’ambiguïtés, ce qui nuit énormément à sa transparence et à sa crédibilité.

Imed Bahri     

Nous ne reviendrons pas sur la polémique ayant entouré le refus de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) d’appliquer les décisions (censées être exécutoires) de l’assemblée générale du tribunal administratif reconnaissant le droit de candidature de trois candidats recalés par l’Isie : Abdellatif Mekki, Mondher Zenaïdi et Imed Daïmi, finalement écartés par la course par décision unilatérale.

Concernant l’un des trois candidats officiellement retenus par l’Isie, Ayachi Zammel en l’occurrence, personne, même au sein de la commission électorale, ne peut nous expliquer si sa candidature sera maintenue jusqu’au jour du scrutin, sachant que le candidat est incarcéré depuis plus de deux semaines, poursuivi dans plusieurs affaires de falsification de parrainages, et qu’il a même été condamné hier, par le tribunal de première instance de Jendouba, à 18 mois de prison ferme, en attendant les verdicts des autres affaires en cours contre lui à Tunis, Manouba, Siliana et Kairouan.

Même si la candidature de Ayachi Zammel, qui dénonce des affaires montées de toute pièce et de harcèlement judiciaire, semble être encore valable et si ses partisans continuent de faire semblant de mener campagne pour lui, quel crédibilité donner à un processus électoral tout en non-dits, en faux semblant et en interdits de toutes sortes, et dont l’un des principaux protagonistes est exclu de fait ?  

Un autre sujet suscite la perplexité des observateurs et des électeurs : la campagne électorale elle-même qui a du mal à vraiment démarrer avec un président sortant, Kaïs Saïed, dont on a du mal à distinguer les activités officielles de celles électorales. Lui-même semble avoir du mal de tracer une ligne de démarcation claire entre les deux niveaux, et l’Isie continue de regarder ailleurs, malgré les critiques en ce sens exprimées par un troisième candidat, Zouhair Maghzaoui. Lequel continue d’exiger un débat télévisé de premier tour entre les trois candidats, sans avoir encore de réponse à ce sujet, ni de la part de son supposé concurrent, Kaïs Saïed, ni de l’Isie elle-même.

Interrogé à ce sujet hier, mercredi 18 septembre, dans l’émission ‘‘Houna Tounes’’ sur Diwan FM, le porte-parole de la commission électorale Mohamed Tlili Mansri s’est contenté de rappeler que l’Isie a confirmé le principe du débat entre les candidats à la présidentielle dans ses décisions réglementaires, et qu’il n’y a pas eu de changement à ce niveau. Mais comment, quand, sur quels médias, sous quel format et avec quels candidats ce débat télévisé va-t-il avoir lieu? Mystère et boule de gomme, alors que nous sommes à moins de trois semaines du scrutin…

«En cas de débat télévisé entre les trois candidats à la présidentielle, il y aura un tirage au sort entre les concernés et la décision à ce propos reviendra aux médias publics», s’est contenté de dire Mohamed Tlili Mansri, confirmant ce que l’on sait déjà, à savoir que certains aspects de l’opération électorale échappent totalement à l’Isie, qui n’a pourtant de cesse de prétendre contrôler la totalité du processus.

Alors, le fameux débat télévisé qui, en 2019, a permis à Kaïs Saïed de prendre une sérieuse avance sur ses concurrents, aura-t-il lieu en 2024. Bien malin celui qui pourra répondre à cette question…   

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Présidentielle : Le réseau des droits et des libertés appelle à défendre les acquis démocratiques

Von: Yusra NY
18. September 2024 um 22:11

Le Réseau tunisien des droits et des libertés s’est exprimé sur la présidentielle du 6 octobre en pointant du doigt des violations du processus électoral et en appelant les forces politiques et civiles à défendre les acquis démocratiques.

Dans un communiqué publié ce mercredi 18 septembre 2024, le Réseau tunisien des droits et des libertés (RTDL) a notamment dénoncé le refus de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) d’appliquer les décisions de la Cour administrative.

Le RTDL a exprimé sa profonde inquiétude face à ce refus d’appliquer les décisions de justice concernent la validation de différentes candidatures pour la présidentielle du 6 octobre initialement refusées par l’Isie, estimant que « ce grave précédent représente un épisode inquiétant et une première dans l’histoire électorale de la Tunisie ».

La même source pointe du doigt une « atteinte à l’intégrité du processus électoral pouvant menacer la stabilité sociale et politique en Tunisie » tout en mettant en garde contre la position de l’Isie, qui risque « d’invalider le processus électoral et plonger le pays dans une crise institutionnelle sans précédent ».

Le Réseau tunisien des droits et des libertés a par ailleurs exprimé son inquiétude quant à la série d’arrestations de citoyens, en lien avec leurs activités politiques, tout en réclamant leur libération immédiate et en s’inquiétant d’un éventuel « retour à un régime de répression », lit-on encore dans le communiqué, qui pointe par ailleurs le discours du président Kaïs Saïed, estimant que celui-ci « divise la population et peut inciter à la haine » et dénonçant au passage le silence de l’Isie à ce propos.

Dans son communiqué le RTDL a enfin appelé les forces politiques et civiles à se mobiliser « pour préserver et défendre les acquis démocratiques de la révolution et à s’unir pour défendre les libertés fondamentales et à s’opposer à tout régime autoritaire ».

Y. N.

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Tunisie: Démarrage de la campagne électorale du candidat Kais Saied à Zaghouan

Von: walid
18. September 2024 um 19:39
Tunisie: Démarrage de la campagne électorale du candidat Kais Saied à Zaghouan

Des partisans du candidat à l’élection présidentielle Kais Saied ont annoncé le démarrage de sa campagne électorale dans le gouvernorat de Zaghouan. Des bénévoles et des partisans du candidat ont scandé des slogans de soutien et brandi des portraits du candidat. Les membres de l’équipe de la campagne ont discuté avec les habitants et distribué […]

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Kaïs Saïed : «Une révolution législative qui devra rompre avec les lois qui servaient seulement les intérêts d’une minorité»

Von: La Presse
18. September 2024 um 11:21

 

Le Président de la République, Kaïs Saïed, a présidé, lundi, la réunion du Conseil des ministres, consacrée à l’examen du projet de décret-loi relatif au Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement.

Le Chef de l’Etat a souligné l’importance de cette institution, affirmant que «l’avenir de la Tunisie repose sur un enseignement national accessible à tous, qui protège contre toute dérive et constitue un rempart contre ceux qui cherchent à réprimer la pensée libre».

Cité dans un communiqué de la présidence, le Président Kaïs Saïed estime que la mise en place de ce décret-loi arrive à point nommé, à l’occasion de la rentrée scolaire et de la publication du rapport final de la consultation nationale relative à la réforme du système éducatif.

Il a ajouté que depuis le 25 juillet 2021, la Tunisie suit son chemin vers l’avenir à l’aide «d’une révolution législative qui va de pair avec la volonté du peuple tunisien et devra rompre définitivement avec les lois qui servaient seulement les intérêts d’une minorité».

Le Président Saïed a appelé à renforcer la sécurisation des établissements scolaires afin de mieux protéger les élèves des dangers liés à la consommation de drogue et à la violence qu’ils peuvent subir. Il a, en outre, mis l’accent sur l’importance d’identifier des solutions justes et équitables pour les enseignants suppléants, les surveillants et les conseillers pédagogiques, ajoute le communiqué.

Par ailleurs, le Chef de l’Etat a appelé à redoubler d’effort pour faire respecter la loi, notamment face à la spéculation et à la pénurie de certains produits de base tels que le lait, le sucre et la viande blanche. Il a, dans ce contexte, affirmé que «les cartels et les lobbys, liés à des parties étrangères, cherchent à mettre en échec le mouvement de libération nationale». «Pour ces groupes, le peuple tunisien n’a pas le droit d’être libre, d’exercer sa souveraineté et de lutter contre les réseaux de corruption».

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Le Président de la République reçoit le chef du gouvernement : Accélérer la mise en œuvre des grands projets

Von: La Presse
18. September 2024 um 11:14

 

Le projet de décret portant création de l’Établissement de la cité médicale les Aghlabides à Kairouan, définissant son organisation administrative et financière ainsi que ses modes de gestion, a été au centre de l’audience.

Le Président de la République, Kaïs Saïed, a passé en revue, lors de sa rencontre hier au Palais de Carthage avec M. Kamel Meddouri, Chef du gouvernement, une série de projets de textes concernant plusieurs grands projets.

Parmi eux, un projet de décret portant création de l’Établissement de la cité médicale les Aghlabides à Kairouan, définissant son organisation administrative et financière ainsi que ses modes de gestion, après avoir convenu de la signature d’un protocole d’accord avec la République populaire de Chine relatif à ce projet.

Au cours de cette réunion, plusieurs sujets ont été abordés tels que l’acquisition de plusieurs bus de transport public dans les plus brefs délais, le projet du train rapide reliant le nord et le sud de la Tunisie, ainsi que le projet de réhabilitation du complexe olympique d’El Menzah, en plus de plusieurs autres projets dans le cadre de la coopération entre la Tunisie et la Chine, concrétisant l’accord de partenariat stratégique entre les deux pays signé lors de la visite d’État effectuée par le Président de la République en Chine du 28 mai 2024 au 1er juin 2024.

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Saïed et Maddouri discutent des grands projets d’infrastructures

18. September 2024 um 09:06

Les projets de textes de loi portant sur plusieurs grands projets ont été au centre de l’audience que le président de la République, Kaïs Saïed, a accordée au chef du gouvernement, Kamel Maddouri; et ce, dans l’après-midi du mardi 17 septembre, au palais de Carthage.

Parmi les projets évoqués à cette occasion, celui portant création de la Cité médicale “Les Aghlabides” à Kairouan et fixant son organisation et sa gestion administrative et financière. Et ce, conformément au mémorandum d’entente signé entre la Tunisie et la Chine concernant ce projet.

L’entretien a également porté sur la nécessité d’accélérer la mise en œuvre d’autres projets, dont l’acquisition dans les plus brefs délais d’un nouveau lot de bus, la création d’une ligne de chemin de fer (TGV) reliant le nord au sud du pays, le réaménagement de la Cité olympique d’El Menzah; ainsi que d’autres projets inscrits dans le cadre du renforcement de la coopération entre la Tunisie et la Chine et la consécration de l’accord visant à établir des relations de partenariat stratégique entre les deux pays, après la visite du président Kaïs Saïed en Chine du 28 mai au 1er juin 2024, indique un communiqué de la présidence de la République.

Avec TAP

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Présidentielle tunisienne : soupçons de falsification de parrainages à Mahdia

18. September 2024 um 09:02

L’affaire fait des gorges chaudes sur les réseaux sociaux : selon le bureau de Mahdia de la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme (LTDH), des citoyens de la localité de Neffatia, délégation de Chorbane, auraient trouvé leurs noms et données personnelles sur la liste des parrainages du président sortant Kaïs Saïed pour la présidentielle du 6 octobre prochain, sans en avoir été informés ni avoir donné leur accord.

Selon le communiqué publié à ce sujet par la LTDH-bureau de Mahdia, une plainte a été déposée par les citoyens en question contre le partisan du président Saïed auteur de la supposée falsification auprès du procureur de la république du tribunal de première instance de Mahdia, qui aurait ordonné l’ouverture d’une instruction à propos de cette affaire et en aurait confié la charge à une brigade d’investigation de la garde nationale de Mahdia, mais, une semaine après, aucune date n’a encore été fixée pour l’audition des plaignants, affirme le communiqué de la LTDH, qui rappelle, au passage, que plusieurs autres candidats à la présidentielles ont été arrêtés, auditionnés par la police, placés en garde-à-vue et même mis en dépôt et condamnés par la justice à des peines de prison, des amendes et l’inéligibilité à vie pour les mêmes motifs, c’est-à-dire la falsification de parrainages dans leur dossier de candidature présenté à la commission électorale.

Selon les plaignants, le partisan de Saïed auteur de la supposée falsification leur avait fait comprendre qu’il allait utiliser leurs données personnelles qu’ils lui avaient eux-mêmes confiées pour la constitution d’une entreprise communautaire.

Quoi qu’il en soit, et tout en émettant les réserves d’usage concernant les allégations des plaignants telles que rapportées par la LTDH-bureau de Mahdia, nous estimons que les autorités judiciaires et l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) sont tenues d’apporter les clarifications nécessaires à propos de cette affaire pour que le processus électoral ne soit pas entaché de zones d’ombre.

I. B.

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Tunisie : une analyste de la CTAF dans le collimateur de la justice

18. September 2024 um 08:16

Une responsable de la Commission tunisienne d’analyses financière (CTAF), relevant de la Banque centrale de Tunisie (BCT), vient d’être placée en garde à vue sur ordre du ministère public auprès du Pôle judiciaire économique et financier.

Selon Mosaïque, qui publié cette information ce mercredi 18 septembre 2024, des agents de la brigade spécialisée dans la lutte contre les crimes financiers complexes auprès de la garde nationale de Laouina et une autre spécialisée dans la lutte contre l’évasion fiscale ont effectué une perquisition et des saisies dans des locaux administratifs au terme desquelles la décision a été prise de mettre ladite responsable en garde-à-vue.

Rappelons que cette arrestation intervient au lendemain de la rencontre, lundi 16 février, au Palais de Carthage, entre le président de la république Kaïs Saïed avec le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouhair Nouri, venu lui présenter le rapport annuel de la CTAF.

Au cours de cette rencontre, Saïed a déclaré qu’un certain nombre d’associations utilisent les énormes sommes qu’elles reçoivent de l’étranger «à des fins politiques évidentes, en toute illégalité et dans une volonté claire d’ingérence dans les affaires intérieures de la Tunisie».   

Selon le communiqué de la présidence de la république, l’une de ces associations a reçu, au 28 août dernier, la somme de 9 579 908 dinars et une autre la somme de 225 512 dinars. La CTAF aurait dû vérifier l’origine de ces fonds et déférer les dossiers ainsi constitués à la justice, a estimé le chef de l’Etat, toujours selon le communiqué de la présidence.

I. B.

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Présidentielle tunisienne : Ayachi Zammel croit toujours pouvoir «tourner la page»

17. September 2024 um 11:22

En l’absence du candidat à la présidentielle du 6 octobre 2024, Ayachi Zammel, emprisonné et poursuivi dans plusieurs affaires de falsification de parrainages, c’est son équipe de campagne qui tente de parer à son absence et de battre le pavé pour lui.

Lors d’une conférence de presse, lundi 16 septembre, des membres de la campagne de Zammel, candidat du parti Azimoun, ont présenté les grandes lignes du programme de candidature de l’homme d’affaires sous le slogan «On tourne la page».

Zammel s’engage, entre autres, a combattre la pauvreté, la marginalisation et le chômage par la création d’opportunités d’emploi réel, le soutien aux catégories les plus démunies et une économie diversifiée créatrice de richesses et basée sur l’intelligence, une économie fondée sur l’investissement et une meilleure exploitation des richesses matérielles et humaines.   

L’équipe de campagne a aussi insisté sur la volonté du candidat de miser sur les jeunes compétences et d’investir dans les industries culturelles et numériques, en ouvrant la voie devant les jeunes pour qu’ils intègrent l’ère de l’intelligence artificielle et de l’économie numérique.

Zammel se promet aussi de bâtir une société solidaire et prospère qui offre une vie digne à tout citoyen, améliore son pouvoir d’achat par la maîtrise des prix, la hausse des salaires et la garantie d’un revenu minimum préservant la dignité des familles les plus pauvres, tout en améliorant les services de base, comme le transport, la santé, l’habitat et l’éducation et en mettant en place des infrastructures culturelles et sportives décentes.

Le communiqué de l’équipe de campagne de Zammel souligne, par ailleurs, la nécessité de mettre en place un système politique démocratique et participatif, fondé sur une constitution garantissant un équilibre des pouvoirs soumis au contrôle d’instances constitutionnelles, notamment une Cour constitutionnelle (CC) et un Conseil supérieur de la magistrature (CSM). D’où la nécessité de revoir la constitution de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) et de la Haute instance indépendante pour la communication audio-visuelle (Haica) pour leur assurer l’indépendance et l’efficacité requises.

Le candidat promet, en outre, d’œuvrer à la libération des détenus politiques et à revoir les lois liberticides mises en place ces deux dernières années, notamment le décret loi n°54 en vertu duquel de nombreux activistes politiques, militants de la société civile et journalistes sont emprisonnés et poursuivis en justice.

Une campagne électorale en l’absence d’un candidat, incarcéré, est un exercice pour le moins frustrant, et pas seulement pour l’intéressé et pour ses partisans, car comment déployer un débat politique d’une aussi grande importance en l’absence de l’un des trois principaux débatteurs, les deux autres étant le président sortant, Kaïs Saïed, qui réunit toutes les conditions du succès, et un autre candidat de décor, Zouhair Maghzaoui du mouvement Echaâb, qui fait de son mieux pour exister dans une campagne où on a du mal à le prendre au sérieux.

I. B.

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Kaïs Saïed maintient la pression sur les ONG financées de l’étranger  

17. September 2024 um 09:22

Kaïs Saïed revient à la charge et critique une nouvelle fois la Commission tunisienne des analyses financières (CTAF) qui, selon lui, ne joue pas le rôle qui lui est dévolu en débusquant les associations qui «reçoivent d’énormes sommes de l’étranger».

Le président de la république a exprimé cette critique lors de sa rencontre, lundi 16 février 2024, au Palais de Carthage, avec le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouhair Nouri, venu lui présenter le rapport annuel de ladite commission.

Selon Saïed, un certain nombre d’associations utilisent les énormes sommes qu’elles reçoivent de l’étranger «à des fins politiques évidentes, en toute illégalité et dans une volonté claire d’ingérence dans les affaires intérieures de la Tunisie».   

Selon le communiqué de la présidence de la république, l’une de ces associations a reçu, au 28 août dernier, la somme de 9 579 908 dinars et une autre la somme de 225 512 dinars. La CTAF aurait dû vérifier l’origine de ces fonds et déférer les dossiers ainsi constitués à la justice, a estimé le chef de l’Etat, toujours selon le communiqué de la présidence.

Le président de la république n’a pas cité les noms des associations ainsi désignées à la vindicte populaire, mais on sait que l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) avait déjà pointé du doigt I Watch et Mourakiboun, qui sont spécialisées dans l’observation électorale et qui sont privées de l’observation des présidentielles du 6 octobre prochain par décision de la commission électorale.

Reste une question : les critiques du président de la république à la CTAF ne sont pas inédites. Est-ce que cette commission va être dissoute? Ou ses méthodes de son travail seront-elles révisées afin de les conformer aux désidératas du chef de l’Etat? Et que pense le gouverneur de la BCT de tout cela, car les critiques du président lui sont, au final, adressées en premier.

Sur un autre plan, les responsables de I Watch et Mourakiboun, qui ont observé toutes les précédentes élections depuis 2012, vont-ils faire bientôt l’objet de poursuites judiciaires pour financement étranger illicite? La crainte est réelle…  

Une autre question s’impose: la purge dans les rangs de la société civile va-t-elle s’arrêter là ou y aura-t-il d’autres ONG dans le viseur des autorités? Cela en a tout l’air, car quand on émet une nouvelle règle, rien ne justifie qu’elle ne soit pas généralisée.

I. B.

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Kaïs Saïed préside la réunion du Conseil des ministres

Von: walid
17. September 2024 um 09:58
Kaïs Saïed préside la réunion du Conseil des ministres

Le président de la République, Kaïs Saïed, a présidé, lundi, la réunion du Conseil des ministres, consacrée à l’examen du projet de décret-loi relatif au Conseil supérieur de l’Education et de l’Enseignement. Le chef de l’Etat a, à cette occasion, souligné l’importance de cette institution , affirmant que “l’avenir de la Tunisie repose sur un […]

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Kaïs Saïed met en garde contre les financements étrangers des associations

17. September 2024 um 09:00

Le président de la République, Kaïs Saïed, a rencontré dans la journée du lundi 16 septembre 2024, le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Fethi Zouhair Nouri qui lui a remis le rapport annuel de la Commission tunisienne des analyses financières (CTAF).

Le président a souligné l’importance pour cette commission de remplir pleinement son rôle, surtout face à la multitude d’associations qui reçoivent des fonds considérables de l’étranger et financent des entités utilisant ces ressources à des fins politiques manifestes, en violation des lois et en interférant dans les affaires internes de la Tunisie.

Selon le communiqué de la présidence, par exemple, une association a reçu jusqu’au 28 août un montant de 9 579 908,300 dinars. Tandis qu’une autre a perçu 255 512,250 dinars. Ces cas ne sont pas isolés et sont soutenus par de nombreux documents.

Kaïs Saïed a également informé le gouverneur de la BCT d’un échantillon de financements étrangers, destinés aux associations, qui auraient dû être signalés à la Commission nationale des analyses financières pour vérification de leur origine et transmission à la justice.

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Saïed: Des associations ont reçu de grosses sommes d’agent de l’étranger

17. September 2024 um 08:51
Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu hier après-midi, Fathi Nouri, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, qui a remis au chef de l’État le rapport annuel de la Commission nationale des analyses financières. Le chef de l’Etat a souligné l’importance pour cette commission d’assumer pleinement ses responsabilités, d’autant que de nombreuses […]

Tunisie : Kaïs Saïed sur la voie royale  

17. September 2024 um 08:33

Kaïs Saïed a affirmé que «des cartels et des lobbies liés à des parties étrangères cherchent à faire échouer le mouvement de libération nationale», qu’il pense conduire depuis la proclamation de l’état d’exception le 25 juillet 2021 et l’accaparement de tous les pouvoirs dans le pays.

Le président de la république, qui intervenait lors du conseil des ministres, lundi 16 septembre 2024, a ajouté que ces parties, qu’il n’a pas nommément désignées, «estiment que le peuple tunisien n’a pas le droit d’être libre et souverain, de faire des choix conformes à sa volonté, de combattre les réseaux de corruption et d’assainir le pays».   

Saïed a, dans ce contexte, exhorté les membres du gouvernement à «redoubler d’effort pour imposer le respect de la loi, surtout face à la poursuite de la spéculation et des pénuries de plusieurs produits de base, qui apparaissent et disparaissent avec la même rapidité, réapparaissent dans d’autres régions et sont de nouveau retirés, comme le lait, le sucre et les viandes blanches».

Pour le président de la république, ces pénuries sont de fait de comploteurs qui «cherchent à provoquer des tensions en cette période pour des raisons que tout le monde connaît», selon ses termes.

«L’Etat  ne restera pas les bras croisés et la loi doit être appliquée à tous, car le peuple tunisien est en droit de décider lui-même de son sort», a, en outre, menacé Saïed, qui brigue un second mandat de cinq ans à la présidentielle du 6 octobre prochain, mandat qu’il est déjà assuré de remporter, étant donné les conditions dans lesquelles se déroule ce scrutin.

I. B.

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