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Le dossier des produits alimentaires sous la loupe de Saied

20. September 2024 um 20:53
Le président de la République, Kais Saied, a reçu ce vendredi, le chef du Gouvernement Kamel Maddouri, au Palais de Carthage, d’après un communiqué publié par la présidence de la République. Le chef de l’Etat a souligné la nécessité d’intensifier les efforts pour assurer le fonctionnement normal de tous les services publics, insistant notamment sur […]

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Bientôt, un fonds de protection sociale pour les ouvrières agricoles

15. September 2024 um 13:23

L’essentiel des activités du nouveau chef de gouvernement Kamel Maddouri portent sur les questions d’ordre social, et ce dans le droit fil des préoccupations du président de la république Kaïs Saïed, qui ne cesse de rappeler le rôle social de l’Etat. Il reste, bien sûr, à trouver les financements nécessaires pour répondre aux énormes besoins exprimés par les couches déshéritées de la population.

C’est dans ce cadre qu’un conseil ministériel restreint s’est réuni, samedi 14 septembre 2024, au Palais de la Kasbah, pour discuter des divers aspects techniques, financiers et structuraux relatifs au Fonds de protection sociale pour les ouvrières agricoles.

Lors de ladite réunion, le chef du gouvernement a souligné la nécessité de parachever, au cours de la semaine prochaine, le cadre juridique du système de protection sociale de cette catégorie sociale longtemps délaissée malgré son apport considérable à la productivité du secteur agricole.

Maddouri a indiqué que le Fonds de protection sociale projeté vise à permettre aux ouvrières agricoles d’être des actrices du développement et de bénéficier d’une certaine autonomie économique.

Le système de protection sociale projeté vise à promouvoir l’auto-entrepreneuriat à travers des incitations financières et des mécanismes garantissant l’assurance contre la maladie, les accidents de travail, ainsi que des pensions de retraite décentes.

Par ailleurs, le chef du gouvernement a mis l’accent sur l’importance de concevoir un nouveau modèle de développement basé sur le rôle social de l’État ainsi que sur les politiques publiques sociales et économiques, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé, de la formation et de la protection sociale. Ont pris part au Conseil des ministres restreint, les ministres des Finances, de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, de l’Economie et de la Planification, des Affaires sociales, de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, ainsi que celui des Transports.

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Kamel Maddouri appelle à accélérer la réalisation des projets publics

Von: walid
12. September 2024 um 08:19

Le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, a présidé, mercredi, au Palais du gouvernement à la Kasbah, la 6ème réunion de la Commission supérieure pour l’accélération de la réalisation des projets publics.

Cité dans un communiqué de la présidence du gouvernement, Maddouri a souligné que l’accélération de la mise en œuvre des projets publics et privés figure parmi les priorités du gouvernement pour créer une économie dynamique et attirer les projets d’investissement.

Il a appelé les établissements publics à mettre en place les Commissions sectorielles chargées du suivi des projets au niveau des ministères et de la coordination avec toutes les parties prenantes, dont la Commission supérieure pour l’accélération de la réalisation des projets publics.

Le chef du gouvernement a, dans ce sens, mis l’accent sur l’importance du rôle des départements ministériels dans la résolution des problématiques techniques, foncières et procédurales.

Au cours de cette réunion, la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, Fatma Thabet, a présenté un exposé sur les difficultés qui entravent la réalisation de la création d’une unité de production de phosphate commercial à la région d’Oum Elkhacheb, relevant du gouvernorat de Gafsa.

A ce propos, la Commission supérieure pour l’accélération de la réalisation des projets publics a décrété une série de mesures à même de résoudre ces difficultés en vue parachever la mise en œuvre de toutes les composantes de ce projet dans les plus brefs délais. Elle a appelé la Compagnie de phosphate de Gafsa à accorder la priorité la plus élevée au projet de l’Unité de production de phosphate commercial.

La Tunisie espère développer sa coopération industrielle avec la Chine

04. September 2024 um 11:52

La Tunisie espère établir avec la Chine une coopération industrielle semblable à celle qu’elle a établie avec l’Europe depuis les années 1970 et qui lui a permis de développer son industrie, notamment textile et électronique. Ce ne serait pas une mauvaise idée, encore faut-il que la Chine y trouve elle aussi son compte.

Latif Belhedi

La Chine soutient la Tunisie dans la réalisation de certain de ses projets programmés dont la construction du pont de Bizerte et de la station solaire photovoltaïque de Kairouan ainsi que l’extension de l’hôpital d’oncologie de Gabès.

C’est ce qu’a déclaré le vice-Premier ministre du Conseil des affaires de l’État de la Chine, Ding Xuexiang, en recevant le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, mardi 3 septembre 2024, à Pékin, en marge du Sommet du 9e Forum sur la coopération sino-africaine (Focac 2024), qui se tient du 4 au 6 septembre dans la capitale chinoise.

Quid du projet de la Cité médicale de Kairouan auquel le président de la république Kaïs Saïed attache une grande importance et dont il voudrait faire l’une des marques de sa présidence, et à la réalisation duquel la Tunisie aimerait associer étroitement la Chine?

Le projet de la cité médicale de Kairouan renvoyé aux calendes grecques

La réponse de Xuexiang, telle que rapportée par l’agence Tap, nous laisse quelque peu sur notre faim. Car  tout en soulignant les efforts déployés afin de concrétiser ce projet, le responsable chinois a «mis l’accent sur l’impératif de mener les études de faisabilité» y afférentes, laissant ainsi entendre que la partie chinoise n’est pas encore suffisamment convaincue de la rentabilité de cette cité médicale et qu’elle souhaiterait approfondir davantage les études de faisabilité avant de s’y engager plus avant, renvoyant ainsi sa réalisation aux calendes grecques. Tant il est vrai que la Tunisie n’a pas encore réussi à mobiliser les fonds nécessaires pour un projet d’une telle ampleur et qu’elle attend à cet effet un coup de pouce de la Chine.

Sur un autre plan, Ding Xuexiang a fait part du souhait de la Chine de renforcer la coopération dans les secteurs de l’éducation, du tourisme et de la culture, et d’importer davantage de produits tunisiens. Souhait qu’on aimerait voir concrétisé le plus tôt possible car la balance commerciale de la Tunisie avec la Chine est fortement déficitaire, la Chine représentant, de très loin, le premier déficit commercial de notre pays, et cette situation ne saurait durer encore plus longtemps, car la Chine nous vend à peu près tout, y compris beaucoup de camelote, et ne nous achète pratiquement rien.

Ceux qui préconisent un changement de cap économique de la Tunisie pour s’orienter davantage vers la Chine et la Russie, deux pays avec lesquels les échanges de notre pays sont fortement déficitaires, doivent comprendre que la Chine et la Russie ne sont pas habitués aux œuvres de charité et que dans nos relations avec ces pays, nous ne devons pas perdre de vue nos intérêts vitaux.

Donc, oui à une coopération mutuellement bénéfique, non à des engagements de type idéologique dont on paierait au final lourdement les frais !       

La Chine doit s’ouvrir davantage aux produits tunisiens

D’ailleurs, Kamel Maddouri a rappelé, hier, à son hôte que «la Tunisie est actuellement déficitaire avec la Chine» et qu’elle «aspire à plus de fluidité en matière d’échanges commerciaux entre les deux pays», tout en soulignant sa volonté d’œuvrer à renforcer ces échanges, estimant que l’assouplissement des échanges commerciaux tuniso-chinois sera bénéfique pour les deux pays. Traduire : la Chine doit s’ouvrir davantage aux produits tunisiens.

Dans ce contexte, Maddouri a souligné la détermination de la Tunisie à «lever les obstacles devant les entreprises chinoises afin d’investir dans plusieurs secteurs à l’instar des énergies renouvelables, l’industrie des véhicules électriques, l’économie numérique et le phosphate», ajoutant que la Tunisie dispose de plusieurs atouts permettant d’attirer ces entreprises, et qu’elle mobilisera le foncier nécessaire et accordera des incitations fiscales et financières afin d’encourager les investissements chinois.

Il a, par ailleurs, fait observer qu’il existe des projets importants entre les deux pays dans certains domaines comme l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, le tourisme et la culture, ajoutant qu’il est possible de les développer davantage, en exprimant la volonté de son gouvernement à mettre en place des projets tuniso-chinois, particulièrement, dans le secteur de l’industrie des véhicules électriques et des batteries automobiles et à relancer l’exportation du phosphate tunisien vers la Chine.

Le but est, on l’a compris, d’inviter la Chine à installer certaines de ses usines dans notre pays pour profiter des avantages qu’offre la Tunisie dont son savoir-faire industriel, ses coûts concurrentiels et sa proximité avec plusieurs marchés : Europe, Afrique, pays arabes. Et ce faisant, équilibrer un tant soit peu les échanges commerciaux.

C’est dans ce cadre qu’ont eu lieu les rencontres entre Maddouri et Shi Wenjun, le directeur général du Fonds de développement Chine-Afrique (CADF), filiale de la Banque chinoise de développement (BDC), et la directrice des opérations internationales du groupe CEEC,  Li Lina.

En d’autres termes, la Tunisie espère établir avec la Chine une coopération industrielle semblable à celle qu’elle a établie avec l’Europe depuis les années 1970 et qui lui a permis de développer son industrie, notamment textile et électronique. Ce ne serait pas une mauvaise idée, encore faut-il que la Chine y trouve elle aussi son compte.

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La Tunisie négocie l’achat de bus et de wagons chinois

02. September 2024 um 07:35

Un communiqué de la présidence de la république nous apprend, au détour d’une phrase, que la Tunisie négocie «depuis des semaines» avec la Chine «l’achat de bus et de wagons pour alléger les souffrances des Tunisiens» en matière de transport public.

Le communiqué en question a été publié à la suite de la rencontre, dimanche 1er septembre 2024, au palais de Carthage, avec le Premier ministre, Kamel Madouri, qui s’apprête à se rendre à Pékin pour participer au 9e Forum sur la coopération sino-africaine (Focac 2024), qui se tiendra dans la capitale chinoise du 4 au 6 septembre, rapporte l’agence Tap.

Tout en rappelant sa visite en Chine du 28 mai au 1er juin 2024, qui a abouti à l’établissement d’un partenariat stratégique entre les deux pays et à la signature d’un certain nombre d’accords bilatéraux, le chef de l’Etat a évoqué un certain nombre de domaines de coopération, notamment les transports, la santé et les infrastructures.

Dans ce cadre, il a évoqué les discussions entre les deux parties sur la Cité médicale des Aghlabides à Kairouan, un projet qui lui tient à cœur et qui a pris beaucoup de retard dans sa mise en œuvre, en raison notamment de problèmes fonciers, notant que toutes les difficultés ont été résolues pour que les travaux puissent démarrer sur les projets prévus dans ce cadre.

Rappelons qu’une délégation chinoise s’est rendue, le 6 juin dernier, à Kairouan pour évaluer sur le terrain les opportunités qu’offrirait ce projet d’un coût estimatif de 1,2 milliard de dollars et qui «vise à faire de Kairouan une ville intelligente d’importance nationale, régionale et internationale et qui regrouperait toutes les spécialités médicales», selon les termes de la ministre de l’Equipement et de l’Habitat Sarra Zaafrani Zenzeri.

On ne sait cependant pas comment la Chine va contribuer à la réalisation de ce projet. Va-t-elle contribuer à son financement et sous quelles conditions ? Ou va-t-elle seulement aider à sa construction à un coût très compétitif ? Auquel cas, on serait curieux d’apprendre comment l’Etat tunisien compte-t-il financer ce mégaprojet, sachant qu’il est déjà très endetté et qu’il a du mal à boucler ses budgets.

La réunion entre Saïed et Maddouri a également été l’occasion d’aborder des questions sociales et économiques.

Dans ce contexte, le chef de l’Etat a mis l’accent sur la politique adoptée par la Tunisie, qui «doit s’appuyer sur une nouvelle approche et rompre définitivement avec le passé et avec la négligence des services publiques de base, notamment  l’éducation, la santé et les transports».

Saïed a également souligné la nécessité de créer un fonds pour garantir le chômage pour raisons économiques et d’exonérer d’impôt les pensions d’invalidité et d’orphelin.

I. B.

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