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Heute — 13. September 2025Leconomiste Maghrebin

Fitch Ratings dégrade la note de la France

13. September 2025 um 09:45

Fitch Ratings a dégradé, vendredi 12 septembre, la note de crédit à long terme de la France, la faisant passer de AA- à A+. Elle justifie sa décision par l’augmentation continue de la dette publique, qui réduit la capacité du pays à absorber de nouveaux chocs sans détériorer davantage ses finances.

Cette décision intervient dans un contexte politique instable, après la chute du gouvernement de François Bayrou, le 8 septembre, sur la question de l’endettement (plus de 113% du PIB en 2024). Le ministre de l’Économie sortant, Éric Lombard, a indiqué « prendre acte » de cette dégradation, rappelant néanmoins la solidité de l’économie française.

Cette dégradation ramène la note de la France à un niveau de « qualité moyenne supérieure », un cran en dessous de la catégorie « haute qualité ».

Sur les marchés, le « spread » entre l’OAT française et le Bund allemand a atteint son plus haut niveau depuis mars 2025, signe de la méfiance croissante des investisseurs. La dette publique française dépasse désormais 3 300 milliards d’euros (114% du PIB), avec un déficit prévu à 5,4% cette année. Fitch estime que l’endettement pourrait atteindre 121% du PIB en 2027, sans perspective claire de stabilisation.

Malgré tout, les conséquences immédiates sur les marchés restent limitées. L’impact se fera surtout sentir à long terme, via une hausse progressive du coût de financement.

Il s’agit du deuxième abaissement de la note souveraine française par Fitch en deux ans : en avril 2023, l’agence avait déjà sanctionné le pays, invoquant les tensions sociales autour de la réforme des retraites. Les regards se tournent désormais vers Moody’s (24 octobre) et Standard & Poor’s (28 novembre), qui doivent à leur tour réévaluer la solidité financière de la France.

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Kaïs Saïed appelle à trouver des réponses efficaces au chômage prolongé

13. September 2025 um 09:36

Le 12 septembre, le président de la République, Kaïs Saïed, a dirigé la session du Conseil des ministres, indique un communiqué du Palais de Carthage via sa page Facebook officielle.

Durant cette réunion, les ministres ont procédé à l’analyse de plusieurs avant-projets de lois. Le président a déclaré que la Tunisie maintient sa trajectoire de progression et qu’aucun recul n’est envisagé. Il a précisé que les transformations se déploient dans l’ensemble des secteurs d’activité, visant à honorer les promesses formulées à l’égard de la population tunisienne, toutes régions confondues.

Kaïs Saïed a réaffirmé sa volonté de démanteler les groupes d’influence et leurs réseaux implantés dans les institutions étatiques. Cette démarche s’inscrit dans la continuité des actions anticorruption menées par l’administration. L’objectif consiste à réorganiser la répartition des ressources nationales de manière à réduire les inégalités sociales et économiques.

Révélations sur les acteurs politiques

Le chef de l’État a évoqué la mise au jour de « pratiques inhabituelles » concernant certaines personnalités politiques. Selon ses déclarations, des individus précédemment présentés comme adversaires auraient en réalité coordonné leurs actions dans le cadre d’arrangements préétablis. Il estime qu’il y a l’existence d’une orchestration de ces comportements par une entité non identifiée publiquement.

Par ailleurs, le chef de l’État souligne que les nouvelles dispositions légales doivent proposer des réponses efficaces aux problématiques du chômage prolongé et de la précarisation économique résultant de dysfonctionnements administratifs. Il a indiqué que les réformes entreprises visent à remplacer les systèmes antérieurs et que l’adoption de textes novateurs devrait affaiblir les oppositions.

Enfin, Kaïs Saïed a annoncé que les générations futures contribueront à l’édification d’un nouveau modèle national fondé sur l’autonomie politique, l’équité dans la distribution des richesses, la préservation de la dignité citoyenne et la restauration du prestige national.

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L’INSAT se transforme en laboratoire d’innovation pour Seneca Hacks 2025

13. September 2025 um 09:28

Du 12 au 14 septembre, l’Institut national des sciences appliquées et de technologie (INSAT) devient l’épicentre d’une compétition technologique d’envergure internationale axée sur l’intelligence artificielle et le big data. Zoom sur  Seneca Hacks 2025.

C’est un week-end marathon qui attend les passionnés de technologie ! Seneca Hacks 2025 débarque à l’INSAT pour trois jours d’effervescence créative, où se croiseront étudiants ambitieux, professionnels aguerris et entrepreneurs visionnaires. Cette initiative du Seneca Innovation Center, menée de concert avec la Junior Entreprise INSAT, promet de révolutionner l’approche de l’innovation numérique en Tunisie.

Le coup d’envoi a été donné vendredi 12 septembre lors d’une cérémonie inaugurale qui lance officiellement 48 heures de création technologique non-stop. Les équipes participantes devront relever le défi de concevoir des solutions révolutionnaires exploitant les potentialités de l’IA et du traitement des mégadonnées.

Une dimension académique de haut niveau

L’événement bénéficiera de l’expertise du Dr Dipra Jha, éminent professeur américain, qui dispensera un atelier spécialisé lors de la deuxième journée. Cette masterclass illustre parfaitement l’ambition internationale du hackathon, renforcée par un panel de juges prestigieux incluant des dirigeants d’entreprise et des spécialistes de renom, notamment originaires des États-Unis.

Au-delà de la simple compétition, Seneca Hacks 2025 aspire à devenir un catalyseur de l’innovation technologique tunisienne. L’objectif ? Tisser des liens durables entre les jeunes pousses tunisiennes et les géants technologiques américains, ouvrant la voie à des collaborations transpacifiques prometteuses.

Un tremplin vers l’excellence

La compétition atteindra son apogée dimanche 14 septembre avec la cérémonie de clôture et la remise des distinctions. Ce moment fort célébrera les réalisations les plus remarquables nées de cette intense période d’innovation collaborative.

Cette initiative s’inscrit pleinement dans la vision stratégique du Seneca Innovation Center : propulser l’écosystème tech tunisien vers de nouveaux sommets. Seneca Hacks 2025 entend ainsi prouver que la Tunisie dispose des compétences nécessaires pour exceller dans les technologies de demain, particulièrement dans l’univers de l’intelligence artificielle et de l’analytics avancé.

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Finance durable – L’Uemoa prépare la 2e édition du Wasfif à Lomé

13. September 2025 um 09:16

Les acteurs du marché financier et économique de l’Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine) se sont réunis, les 10, 11 et 12 septembre 2025, dans la capitale togolaise Lomé, pour préparer la 2ᵉ édition du Forum sur la finance et l’investissement durable (Wasfif), qui aura lieu à Dakar au Sénégal, les 30 et 31 octobre 2025.

À rappeler que la première édition du Wasfif avait été organisée à Abidjan en Côte d’Ivoire en 2023.

La rencontre est consacrée aux échanges sur le développement du marché des capitaux durables, considéré comme un levier de croissance et de transformation structurelle des économies de la sous-région, écrit le site togofirst.com.

Ce sont donc des représentants des ministères des Finances et de l’Environnement des États membres, des experts d’institutions sous-régionales, des régulateurs, ainsi que des acteurs et associations financières internationales qui sont attendus à Dakar. Les thématiques, à l’instar du changement climatique, des obligations vertes et sociales, du financement des transitions, des énergies renouvelables ou encore de l’agriculture durable, sont au programme, avec pour ambition de « consolider l’ancrage de la finance durable en Afrique de l’Ouest ».

Badanam Patoki, président de l’Autorité des marchés financiers de l’UMOA (AMF-UMOA), structure organisatrice de la rencontre, assure que ce forum permettra aussi à des promoteurs de projets déjà financés via des instruments de finance durable de partager leurs expériences, défis et solutions.

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Huawei veut renforcer son rôle dans la transition énergétique en Tunisie

13. September 2025 um 09:05

En visite à Tunis, Philip Yong, président régional de la stratégie de l’énergie numérique du groupe Huawei pour l’Afrique du Nord, de l’Ouest et du Centre, a exprimé la volonté du groupe de renforcer sa contribution à la transition énergétique en Tunisie.

À l’occasion d’une réunion avec Fatma Thabet Chiboub, ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, et Wael Chouchène, secrétaire d’État chargé de la Transition énergétique, les discussions ont porté sur les opportunités de collaboration autour des technologies avancées pour soutenir les efforts de modernisation du secteur énergétique tunisien.

Huawei s’est dit prêt à fournir des solutions innovantes dans les domaines des réseaux intelligents, du stockage d’énergie, des systèmes de contrôle et de la mobilité électrique, en s’appuyant sur son expertise mondiale et sur l’expérience chinoise en matière d’énergies renouvelables.

Le groupe a également présenté ses réalisations dans plusieurs pays et rappelé que 20% de ses 200 000 employés sont engagés dans la recherche et le développement, avec une forte implication dans les technologies énergétiques de pointe.

De son côté, la ministre a souligné l’importance de forger des partenariats stratégiques avec des leaders technologiques comme Huawei, dans le but de soutenir les objectifs nationaux en matière de croissance verte. Elle a réaffirmé la volonté du gouvernement d’atteindre 35% d’électricité produite à partir de sources renouvelables d’ici à 2035 et de développer une infrastructure numérique adaptée aux défis de la transition.

Pour rappel, Huawei, initialement spécialisé dans les télécommunications, est aujourd’hui un acteur majeur de l’énergie intelligente et s’est diversifié dans les technologies vertes, incluant les solutions d’énergie renouvelable, les composants pour voitures électriques et la fabrication de véhicules électriques.

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Ordre national des avocats : huit candidats en lice

13. September 2025 um 07:41

Le coup d’envoi de la session ordinaire de l’Ordre national des avocats a été donné dans l’après-midi du vendredi 12 septembre à la Cité de la culture, avec la participation de plusieurs avocats. L’objectif étant d’élire un nouveau bâtonnier à la place de Hatem Meziou.

Au cours de l’après-midi, les rapports moral et financier ont été présentés, discutés, puis approuvés à l’unanimité. Le professeur Adel Balhajala a été élu président du bureau chargé de superviser le scrutin électoral prévu ce samedi 13 septembre 2025.

En tout, huit candidats, dont une femme, briguent le poste de bâtonnier. Pour être élu dès le premier tour, un candidat doit obtenir la majorité absolue, soit 50% des voix plus une. Si cette majorité n’est pas atteinte, un second tour sera organisé.

Par ailleurs, de nombreux défis se dressent devant le prochain président de l’Ordre des avocats, entre autres la saturation liée à un trop grand nombre de diplômés, la concurrence déloyale provenant de certains secteurs, ainsi que les dysfonctionnements dans l’organisation des tribunaux.

Dans ce cadre, tous les intervenants ont appelé à une réforme globale et urgente du système judiciaire, en mettant l’accent sur le rôle fondamental d’une justice indépendante et intègre comme base de toute réforme d’État et d’instauration effective de la justice.

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L’hôtellerie de luxe tunisienne perd l’un de ses fondateurs, Mohamed Laâmouri

13. September 2025 um 07:41

Mohamed Laâmouri, fondateur de la chaîne hôtelière de luxe Hasdrubal et pionnier du tourisme haut de gamme en Tunisie, s’est éteint vendredi 12 septembre.

Homme de rigueur et de passion, il a marqué le paysage hôtelier tunisien en imposant des standards d’excellence dans chacun des établissements qu’il a dirigés, avant de créer la chaîne Hasdrubal, présente notamment à Hammamet, Sousse et Djerba, comme le soulignent plusieurs médias tunisiens.

Professionnel respecté, formateur de terrain, Mohamed Laâmouri a encadré des générations de collaborateurs, du personnel de réception aux chefs de cuisine, transmettant exigence, discipline et amour du métier. Son sens du détail et sa présence constante sur le terrain en ont fait une référence dans le secteur.

Les témoignages de ses pairs comme de ses équipes soulignent unanimement son leadership humain et respecté, mais aussi sa vision avant-gardiste de l’hôtellerie de luxe en Tunisie.

Esthète passionné, il a également apporté une touche artistique à ses établissements, en y intégrant des œuvres d’art qu’il collectionnait avec son frère, le galeriste Ridha Laâmouri.

Avec sa disparition, la Tunisie perd l’un des bâtisseurs de son tourisme haut de gamme, mais son héritage se perpétue à travers les hôtels Hasdrubal et dans les souvenirs de ceux qui ont travaillé à ses côtés.

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Témoignage d’Elyes Kasri : la diplomatie tunisienne sous Habib Bourguiba, entre courage et légitimité internationale

13. September 2025 um 07:14

Dans ce témoignage d’Elyes Kasri, diplomate ayant passé quarante ans au service de la diplomatie tunisienne, se dessine l’image d’une diplomatie conduite avec fermeté et clarté par le le leader Habib Bourguiba. Fidèle à une approche respectueuse du droit international, Bourguiba a su incarner la ligne tunisienne face aux enjeux difficiles, notamment lors de l’agression israélienne sur le sol tunisien en 1985. Ce récit rappelle comment, par des choix stratégiques et un engagement inébranlable, Habib Bourguiba a placé la Tunisie au premier rang des défenseurs de la cause palestinienne sur la scène internationale.

Le témoignage d’Elyes Kasri est traduit de l’arabe au français:

« Quarante années de service en diplomatie et à des postes élevés me poussent à m’interroger sur les repères historiques de la diplomatie tunisienne qui ont conduit Golda Meir à placer le défunt leader Habib Bourguiba au premier rang des ennemis d’Israël, en raison de son attachement au droit international, à une méthodologie de négociation et à une approche graduelle des acquisitions.
Je me souviens du bombardement israélien du centre de commandement palestinien à Hammam-Chatt, le 1er octobre 1985. J’avais rejoint notre ambassade à Washington depuis environ deux semaines, et à ce moment-là, le président Habib Bourguiba avait menacé de rompre les relations diplomatiques avec les États-Unis si, comme à leur habitude, ils s’opposaient à la résolution du Conseil de sécurité condamnant l’agression israélienne.
À cette époque, l’ambassadeur Habib Ben Yahia m’avait appelé et m’avait ordonné de ne pas me précipiter pour louer un logement, car l’ensemble de l’équipe diplomatique pourrait bientôt retourner au pays.
Après des consultations et des interventions complexes, dont j’espère que Habib Ben Yahia témoignera dans ses mémoires, la question s’est réglée par l’abstention exceptionnelle de la délégation américaine d’utiliser son droit de veto, ce qui a permis au Conseil de sécurité d’enregistrer une condamnation claire de l’agression israélienne sur le sol tunisien.
Je rends grâce à Dieu pour la diplomatie de la nouvelle ère et sa ferme volonté de défendre la dignité et la souveraineté du pays, l’intégrité de son territoire et de ses citoyens, ainsi que son soutien inébranlable à la cause palestinienne ».

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Caisses sociales en 2024 : entre équilibre apparent et fragilités structurelles

13. September 2025 um 06:00

À défaut de disposer des états financiers des caisses sociales, les comptes de la Nation offrent un aperçu global de la situation des organismes de sécurité sociale. Certains indicateurs peuvent sembler positifs à première vue, mais il est important de rappeler au lecteur qu’un équilibre comptable ne garantit pas nécessairement une situation de liquidité satisfaisante.

 

Il convient aussi de souligner que nous parlons ici d’un secteur dont la valeur ajoutée s’élève à 551,5 millions de dinars à la fin de l’année 2024.

 

 

Des cotisations en hausse

Du côté des revenus, les cotisations sociales ont atteint un record de 14 584,2 millions de dinars (MTND) en 2024. C’est seulement pour la deuxième année que le seuil des 14 milliards de dinars est franchi.

 

À ce montant s’ajoutent des transferts courants de 1 579,9 millions de dinars, dont 984,5 millions proviennent des administrations publiques. Autrement dit, l’effort budgétaire direct de l’État pour soutenir les caisses sociales. Les ressources totales atteignent ainsi 16 164,1 MTND.

 

Par ailleurs, les revenus de propriété se sont élevés à 171,4 millions de dinars, répartis entre 147,3 millions de dinars d’intérêts et 24,1 millions de dinars de dividendes issus des participations détenues par les caisses dans diverses entreprises. Ce chiffre relativement faible constitue un point de vulnérabilité majeur.

 

Le modèle économique actuel des caisses sociales repose entièrement sur la consommation immédiate des cotisations perçues au cours d’une année pour financer les prestations sociales de la même période. Elles ne parviennent pas à capitaliser ni à investir sur le long terme.

 

Durant les années d’excédent, les surplus n’ont pas été investis de manière stratégique, par exemple dans l’immobilier ou dans des titres à revenus fixes susceptibles de générer des revenus réguliers. Au lieu de cela, ces fonds ont été orientés vers des projets à visée politique, tels que le financement de la voiture populaire ou des prêts universitaires.

 

Bien que ces initiatives aient eu un impact social indéniable, elles n’ont pas renforcé la viabilité du système d’un point de vue technique et financier.

 

Des emplois appelés à croître rapidement

En ce qui concerne l’utilisation des ressources, les prestations sociales en espèces ont atteint un total de 12 559,1 millions de dinars en 2024. À cela s’ajoutent d’autres transferts courants s’élevant à 1 095,8 millions de dinars, comprenant notamment 1,1 million de dinars de primes nettes d’assurance-dommages et 1 049,2 millions de dinars de transferts courants entre administrations publiques.

 

Les caisses sociales, en raison de leur situation financière tendue, ont dû contracter des emprunts, générant des charges d’intérêts de 23,7 millions de dinars. En parallèle, elles supportent une masse salariale de 506,6 millions de dinars pour la rémunération de leur personnel.

 

Les dépenses de consommation finale, quant à elles, se sont élevées à 2 607,5 millions de dinars.

 

Cette structure financière, qui peut donner l’impression d’un certain équilibre à première vue, ne doit pas masquer les tensions réelles rencontrées en cours d’exercice. Le respect strict des dates de versement des pensions est un impératif. Il constitue un filet de sécurité vital pour des centaines de milliers de retraités. Or, le nombre de départs à la retraite ne cessera d’augmenter dans les années à venir, ce qui impose de trouver des sources de financement supplémentaires.

 

C’est dans ce contexte que s’inscrit, en partie, la volonté de l’administration publique de recruter davantage, dans l’espoir de générer des cotisations sociales additionnelles. Toutefois, cela ne suffira pas à garantir la viabilité du système. Il sera indispensable d’intensifier la lutte contre la sous-déclaration des revenus, notamment dans le régime des indépendants géré par la CNSS.

 

Par ailleurs, une réforme en profondeur du marché du travail est nécessaire. Le rendre plus flexible permettrait aux entreprises de recruter plus facilement. Toutefois, à l’ère de l’intelligence artificielle et de l’automatisation, il ne faut pas négliger le fait que certaines entreprises pourraient être tentées d’augmenter leur productivité par des licenciements. Cela souligne l’urgence de trouver un équilibre entre performance économique et protection sociale.

 

Assurer la soutenabilité financière des caisses sociales, tant à court qu’à long terme, constitue un exercice technique complexe, mais indispensable pour préserver le pacte social.

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Gestern — 12. September 2025Leconomiste Maghrebin

Anne Guéguen: 150 M€ investis par l’AFD pour la formation professionnelle des jeunes

12. September 2025 um 21:27

La stratégie pour le développement durable met l’accent sur des secteurs clés tels que l’accès à l’eau potable, la formation professionnelle des jeunes et le renforcement du tissu social.

Lors de récentes rencontres entre les ministres de l’Économie, de l’Énergie et de l’Industrie et Philippe Orliange, directeur exécutif en charge des géographies de l’AFD en visite officielle en Tunisie ont permis d’identifier des projets communs visant à stimuler la croissance économique tunisienne, à renforcer la base industrielle nationale et à accroître la capacité du pays à exporter vers l’Europe et les marchés locaux. L’objectif principal reste de dynamiser l’économie et d’attirer des investissements solides pour soutenir le progrès social et économique.

Interrogée sur la visite de Philippe Orliange directeur exécutif en charge des géographies de l’AFD en Tunisie,  l’ambassadrice de France en Tunisie,  Anne Guéguen a souligné dans une déclaration aux médias l’importance de ce déplacement dans le contexte des liens bilatéraux entre la Tunisie et la France. Elle estime que « cette visite témoigne d’un partenariat fiable et durable entre les deux pays ».

D’où la signature de plusieurs accords, c’est ce qu’à soulevé Anne Guéguen. A savoir, les domaines de l’eau potable, qui concerne plus de six millions de Tunisiens, la formation professionnelle des jeunes à Tunis et Sousse, ainsi que le soutien à un programme social majeur pour la cohésion sociale.

Et de poursuivre: « Cette visite, fruit d’un long travail préparatoire et d’un dialogue constant, confirme l’engagement mutuel en faveur du développement durable ».

Concernant les axes stratégiques qui devraient être priorisée pour mieux renforcer l’intégration économique dont la création d’emplois, l’ambassadrice a souligné dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com l’importance du développement social et de la création d’emplois pour les jeunes, soutenus par un budget conséquent de 150 millions d’euros Selon elle, ce volet social présente un potentiel prometteur pour l’avenir du pays.

Elle conclut: « L’agence française de développement est très investie depuis longtemps dans la formation professionnelle pour les jeunes. Elle a consacré plus de 150 millions de son portefeuille à ce sujet et je me félicite particulièrement de la signature de cette subvention de 5 millions d’euros qui en fait est complété par 2 millions d’euros du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères français pour  développer les centres de formation professionnelle ».

Anne Guéguen ambassadrice de France en Tunisie

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Maïs mondial en baisse, soja fragilisé : marchés sous tension, blé en hausse

12. September 2025 um 20:36

La production mondiale de maïs pour 2025/26 est revue à la baisse, principalement à cause des conditions sèches en Europe, tandis que les États-Unis visent une récolte record. C’est ce qu’a fait savoir le site zonebourse.com.

Cette situation provoque une diminution des stocks mondiaux, soutenant l’augmentation des prix du maïs. Le soja voit ses stocks et exportations américains revus à la baisse, affectés par les tensions avec la Chine qui se tourne vers le Brésil, tandis que l’Europe importe davantage de soja américain. Le blé, en revanche, connaît une hausse de production globale, maintenant une pression à la baisse sur les marchés.

Maïs et soja : la facture tunisienne va-t-elle grimper?

La question qui se pose: Quel est son impact. Selon certaines analyses, la baisse des réserves mondiales de maïs et de soja, avec la hausse des prix, pourrait rendre les importations plus chères pour la Tunisie, qui utilise beaucoup ces céréales.

En revanche, l’augmentation de la production mondiale de blé pourrait atténuer la pression sur le prix de cette céréale essentielle pour le pays.

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500 millions de dollars pour développer le gaz au Nigeria

12. September 2025 um 19:18

Dans le cadre de la quatrième édition du commerce intra-africain (IATF2025), Afreximbank et le Fonds pour les infrastructures gazières midstream et downstream (MDGIF) ont scellé un partenariat stratégique visant à moderniser et développer les infrastructures gazières du Nigeria. Avec une enveloppe financière pouvant atteindre 500 millions de dollars sur quatre ans, cette coopération ambitieuse ambitionne de renforcer la croissance industrielle, la création d’emplois et l’accès à une énergie durable.

Le protocole d’accord signé entre Afreximbank et MDGIF vise à promouvoir un cadre de collaboration centré sur l’investissement privé pour accélérer la modernisation du secteur gazier nigérian. Ce partenariat prévoit une mobilisation de fonds sous forme d’un mix de dettes senior et de financements en fonds propres, avec un focus particulier sur les infrastructures midstream et downstream.

Plusieurs actions concrètes seront mises en œuvre, notamment l’identification et la priorisation des projets, le soutien à la préparation technique et juridique, ainsi que des mécanismes pour faciliter le financement en coopération avec les institutions financières locales. La promotion des initiatives via des plateformes comme le Salon du commerce intra-africain renforcera la visibilité et l’engagement des parties prenantes.

Ce partenariat s’inscrit dans la stratégie nationale du Nigeria, sous la conduite du MDGIF, d’exploiter pleinement les ressources gazières du pays au service de l’industrialisation et de la croissance économique durable. En parallèle, il répond aux objectifs d’Afreximbank en matière de développement industriel et d’export.

L’événement IATF2025, avec son record de participants et de transactions, a servi de cadre idéal pour renforcer cette collaboration, plaçant ainsi le développement des infrastructures gazières comme un levier clé de la transformation économique en Afrique de l’Ouest.

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ZLECAf : Vers une nouvelle dynamique d’intégration économique en Afrique au service des PME

12. September 2025 um 19:09

Dans un contexte d’intégration économique africaine renforcée, la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) ouvre de nouvelles opportunités pour les PME tunisiennes et libyennes, en particulier celles dirigées par des femmes et des jeunes. À travers un atelier de trois jours et demi organisé en Tunisie, les échanges ont permis de mettre en lumière les principaux défis et recommandations visant à faciliter l’accès à l’information, au financement, et aux réseaux d’affaires, tout en valorisant l’usage des plateformes digitales innovantes pour booster l’exportation et la coopération régionale.

L’événement organisé du 9 au 12 septembre 2025 à Tunis par la Commission économique des Nations unies  pour l’Afrique  s’est imposé comme un rendez-vous incontournable pour définir les axes stratégiques de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), dans l’objectif de renforcer l’intégration économique régionale. Durant ces trois jours et demi d’échanges, plusieurs points cruciaux ont été mis en lumière.

Tout d’abord, il est apparu clairement que les entreprises africaines, notamment les petites et moyennes entreprises (PME), souffrent d’un manque de connaissance des accords commerciaux, des règles d’origine, des mesures tarifaires, ainsi que des opportunités logistiques essentielles à leur développement. Face à ce constat, l’accompagnement des PME  particulièrement celles dirigées par des femmes et des jeunes — a été souligné comme une priorité, afin de leur permettre d’accéder à l’information et d’intégrer des réseaux d’affaires dynamiques tels que le programme E-Trade for Women de la UNCTAD.

 

Crédit photo: N.D

Par ailleurs, la présentation et l’adoption de la plateforme numérique Africa Trade Exchange ont constitué des avancées importantes. C’est ce qu’a souligné Wafa Aïdi chargée des affaires sociales, section des compétences en matière d’emploi et de développement.

Elle estime que cette interface facilite la mise en relation entre acheteurs, vendeurs, institutions financières et prestataires logistiques, simplifiant ainsi considérablement les opérations d’import-export dans la région. Grâce à cette plateforme, les entreprises peuvent désormais inscrire leurs produits, élargir leur réseau commercial et bénéficier d’une meilleure visibilité sur le marché africain.

Cependant, l’atelier a également insisté sur la nécessité de renforcer la communication et l’accès au financement. En effet, le financement alternatif, notamment par les business angels, demeure encore peu structuré en Tunisie et en Libye, malgré l’intérêt croissant exprimé par les participants. L’échange d’expériences entre les entrepreneurs tunisiens et libyens illustre parfaitement cette dynamique de jumelage commercial et culturel, où l’adaptation des produits aux marchés locaux favorise une croissance partagée.

Dans ce contexte, le digital est perçu comme un levier majeur permettant de réduire les coûts et d’étendre la portée commerciale des PME sur un continent qui compte plus de 1,3 milliard de consommateurs. La présence d’institutions financières internationales, telles que la Banque africaine de développement, ainsi que des partenaires de coopération bilatérale comme la coopération italienne et la GIZ, a renforcé le soutien financier et technique aux petites entreprises.

En conclusion, elle souligne que  cet atelier a permis d’identifier des recommandations fondamentales pour soutenir la croissance des PME au sein de la ZLECAf : renforcer l’accès à l’information, développer davantage les solutions digitales, améliorer la logistique transfrontalière, et diversifier les sources de financement. Ces mesures s’inscrivent dans une dynamique de collaboration inter-pays, promettant un impact significatif à moyen et long terme sur l’intégration économique africaine.

Ainsi, les PME, en particulier celles dirigées par des jeunes et des femmes, se positionnent comme des acteurs essentiels du commerce intra-africain, contribuant à un développement durable et inclusif sur le continent.

In fine, tout cela nous amène à dire que cette démarche collective symbolise une étape majeur vers une Afrique plus intégrée, prête à exploiter pleinement ses potentiels économiques.

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L’ANETI réforme les contrats CIVP : fin des prolongations à partir d’octobre 2025

12. September 2025 um 17:35

L’Agence nationale pour l’emploi et le travail indépendant (ANETI) annonce la fin de la prolongation des Contrats d’initiation à la vie professionnelle (CIVP) à compter du 1er octobre 2025. Désormais, la durée maximale d’éligibilité au programme ne pourra plus excéder 12 mois pour un même salarié au sein d’une même entreprise.

L’agence précise toutefois une exception importante : les personnes en situation de handicap titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur ou d’un brevet de technicien supérieur pourront toujours bénéficier d’une prolongation.

L’ANETI indique qu’elle n’acceptera aucune demande de prolongation après le 30 septembre 2025. Pour les contrats en cours d’une durée inférieure à 9 mois et arrivant à échéance après cette date, une mesure transitoire permettra une prolongation exceptionnelle afin d’atteindre la durée maximale de 12 mois au sein de la même structure.

Le renouvellement chez un autre employeur reste possible

L’agence maintient la possibilité pour les chercheurs d’emploi de conclure un nouveau CIVP dans une entreprise différente. Cette règle s’applique sous réserve que la durée totale de participation au programme ne dépasse pas 24 mois.

L’ANETI ajoute une clause exceptionnelle : si un demandeur d’emploi a déjà effectué plus de 12 mois dans le programme, il pourra renouveler un contrat dans une autre entreprise. La durée de ce nouveau contrat ne pourra pas excéder la différence entre les 24 mois autorisés au maximum et la durée déjà effectuée.

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Bourse de Tunis : le Tunindex clôture vendredi en hausse de 0,44%

12. September 2025 um 17:35

Le marché boursier a clôturé la séance de vendredi 12 septembre 2025 sur note d’optimisme, avec une progression du Tunindex de 0,44 % à 12 072,79 points, mais dans un modeste volume de seulement 5 millions de dinars (MDT), selon l’analyse de l’intermédiaire en Bourse, « Tunisie Valeurs ».

Le titre CITY CARS s’est offert la palme des hausses. L’action du concessionnaire automobile s’est bonifiée de 4,6 % à 20,900 D.

 STB a été la valeur vedette de la séance. L’action de la banque publique s’est appréciée de 4,3 % à 3,400 D. Valeur la plus convoitée par les investisseurs sur la séance, STB a alimenté le marché avec des capitaux de 793 mille dinars.

Le titre SOTIPAPIER a accusé la plus forte correction à la baisse de la séance. L’action du producteur du papier Kraft et Test liner a essuyé une régression de 5,9 % à 3,040 D faisant savoir que la valeur a brassé un flux limité de 24 mille dinars sur la séance.

Le titre LAND’OR a reculé de 2,4 % à 9,950 D sachant que la valeur a été transigée à hauteur de 34 mille dinars sur la séance.

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Assemblée générale de l’ONU : 142 pays votent pour la création d’un État palestinien indépendant

12. September 2025 um 16:56

L’Assemblée générale de l’ONU a adopté, vendredi 12 septembre, la « Déclaration de New York », qui réaffirme son soutien à la création d’un État palestinien indépendant, mais exclut explicitement le Hamas de tout rôle politique futur. Le texte, voté par 142 pays, contre 10 oppositions (dont Israël et les États-Unis) et 12 abstentions, condamne le mouvement islamiste et exige son désarmement au profit de l’Autorité palestinienne, rapporte RFI.

Le document affirme que le Hamas doit cesser de contrôler Gaza, remettre ses armes à l’Autorité palestinienne, et coopérer avec la communauté internationale. Cette condamnation explicite marque, selon la France, l’isolement international définitif du Hamas. La déclaration servira de base au sommet coprésidé par Paris et Riyad le 22 septembre à New York, lors duquel Emmanuel Macron devrait reconnaître l’État palestinien, ajoute la même source.

Un outil diplomatique pour les alliés des Palestiniens

Selon les analystes, ce texte permet aux États soutenant la cause palestinienne de se démarquer du Hamas et de répondre aux accusations israéliennes de complaisance. Il représente un bouclier politique pour les pays qui s’apprêtent à reconnaître la Palestine lors de la prochaine Assemblée générale de l’ONU.

Par ailleurs, la déclaration plaide également pour la fin de la guerre à Gaza, et propose l’envoi d’une mission internationale temporaire pour protéger la population, préparer la gouvernance palestinienne et garantir la sécurité d’Israël et de la Palestine. Objectif : relancer la solution à deux États, dans un contexte de tensions croissantes.

Un contexte de défiance et de blocage politique

Malgré un large soutien à la création d’un État palestinien (reconnu par près des trois quarts des États membres de l’ONU), la situation sur le terrain reste bloquée. Israël rejette catégoriquement cette perspective, et son allié américain refuse que le président palestinien Mahmoud Abbas participe au sommet onusien. L’intensification de la colonisation et les ravages de la guerre à Gaza font craindre que l’idée d’un État palestinien devienne irréalisable.

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Les faillites d’entreprises ont augmenté de 12,2 % en Allemagne

12. September 2025 um 16:52

Les faillites d’entreprises allemandes ont augmenté de 12,2 % au premier semestre 2025. C’est ce qu’il ressort des données publiées jeudi 11 septembre par l’Office des statistiques. Elles reflètent les défis auxquels est confronté le gouvernement de Friedrich Merz dans ses efforts pour relancer la croissance économique.

Selon les résultats définitifs, les tribunaux locaux ont enregistré un total de 12 009 faillites au cours du premier semestre 2025, relève Reuters.

Le volume des créances au premier semestre est estimé à environ 28,2 milliards d’euros (32,97 milliards de dollars). Il est cependant en baisse par rapport à la même période de l’année dernière (32,4 milliards d’euros).

La diminution des demandes d’indemnisation, accompagnée d’une augmentation simultanée du nombre de faillites d’entreprises, est due au fait que davantage d’entreprises économiquement importantes ont déposé leur bilan au premier semestre 2024 par rapport au premier semestre 2025, indique l’Office des statistiques.

L’office allemand des statistiques a indiqué que les chiffres relatifs aux dossiers d’insolvabilité sont préliminaires. Car de nombreuses procédures débutent trois mois avant leur enregistrement. Les demandes ne sont comptabilisées dans les statistiques qu’après la première décision du tribunal de l’insolvabilité.

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Bonne nouvelle : Fitch Ratings relève la note de défaut émetteur de la Tunisie à « B- »

12. September 2025 um 16:31

L’agence de notation américaine « Fitch Ratings » a relevé la note de défaut émetteur (IDR) à long terme en devises et en monnaie locale de la Tunisie à « B- », contre « CCC+ » auparavant.

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Le déficit commercial de la Tunisie s’élevait à 14,6 Mrds de dinars en août 2025

12. September 2025 um 15:37

14,6 milliards de dinars. C’est notre chiffre du jour. Et c’est le montant du déficit commercial de la Tunisie à fin août 2025.

Selon les données publiées par l’INS, durant les huit premiers mois de l’année 2025, les échanges commerciaux ont atteint 41 372,4 millions de dinars (MDT) à l’exportation, contre 41 512,1 MDT durant les huit premiers mois de l’année 2024, et 56 012,3 MDT à l’importation contre 53 436,8 MDT durant la même période de 2024.

Suite à cette évolution au niveau des exportations (-0,3%) et des importations (+4,8%), le déficit commercial s’établit à un niveau de -14 640 MDT contre -11 924,7 MDT durant les huit premiers mois de l’année 2024. Le taux de couverture a atteint un niveau de 73,9% contre 77,7% durant la même période en 2024.

Exportations

Selon les secteurs, les exportations ont enregistré une hausse dans le secteur mines, phosphates et dérivés de 11,9% et le secteur des industries mécaniques et électriques de 6,7%.

Par ailleurs, les exportations ont enregistré une baisse dans le secteur de l’énergie de 39% sous l’effet de la diminution de nos ventes des produits raffinés (504,2 MDT contre 1 323,2 MDT), ainsi que le secteur des industries agroalimentaires de 16,2% à la suite de la baisse de la valeur de nos ventes en huiles d’olive (2 702,4 MDT contre 3 818,9 MDT) et le secteur textile, habillement et cuirs de 1%.

Les exportations tunisiennes vers l’Union européenne durant les huit premiers mois de l’année 2025 (70,5% du total des exportations) ont atteint la valeur de 29 165,9 MDT contre 28 914,8 MDT durant les huit premiers mois de l’année 2024. Les exportations sont en hausse avec l’Allemagne (+11,9%), la France (+8,9%) et la Grèce (+59,7%). En revanche, elles ont baissé avec l’Italie (-9,2%) et l’Espagne (-25,3%).

Vers les pays arabes, les exportations ont augmenté avec la Libye (+7,6%), avec le Maroc (+44,3%), avec l’Algérie (+18%) et avec l’Égypte (+41,1%).

Importations          

Selon le groupement des produits, les importations ont enregistré une augmentation au niveau des importations des biens d’équipement de +17,4% et des matières premières et demi-produits de +7,5% ; de même, les importations de biens de consommation sont en hausse de +10,6%. En revanche les importations de produits énergétiques ont enregistré une baisse de 13,8% et les produits alimentaires de 3,9%.

Les importations avec l’Union européenne (43,6% du total des importations) ont atteint 24 410,7 MDT contre 23 365,1 MDT durant les huit premiers mois de l’année 2024. Les importations ont augmenté avec la France (+13%) et avec l’Allemagne (+9,4%). En revanche, elles ont baissé avec l’Italie (-2,2%), avec la Grèce (-29,4%) et avec la Belgique (-7,5%).

Hors Union européenne, les importations ont augmenté avec la Chine (+31,5%) et la Turquie (+13,6%). En revanche, elles ont enregistré une diminution avec la Russie (-24,9%) et l’Inde (-2,8%).

Le solde de la balance commerciale est déficitaire de 14 640 MDT. Ce déficit provient principalement de l’énergie de -7 148 MDT, des matières premières et demi-produits de -4 532,2 MDT, des biens d’équipement de -2 339,7 MDT et des biens de consommations (-1 303,3 MDT) ; en revanche, le groupe alimentation a enregistré un excédent de 683,2 MDT.

D’autre part, il est à noter que le déficit de la balance commerciale hors énergie se réduit à -7 492 MDT, tandis que le déficit de la balance énergétique s’établit à -7 148 MDT, contre -7 505,3 MDT durant les huit premiers mois de l’année 2024.

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