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Gestern — 21. Juni 2025Leconomiste Maghrebin

Coupe du monde des clubs Fifa: l’EST « élimine » Le Los Angeles FC et se relance

21. Juni 2025 um 19:13

Battue par Flamengo sur le score de 2-0, lors de son premier match à la Coupe du monde des clubs Fifa, l’Espérance sportive de Tunis (EST) se devait de réagir. Et c’est ce que le club tunisien a fait, et de la plus belle manière en disposant du club américain de Los Angeles FC de 1 but à zéro, dans la nuit de vendredi à samedi à Nashville.

C’est l’Algérien de l’EST, Youcef Belaïli, qui a marqué l’unique but de la rencontre à la 70e minute. Ceci étant, il faut souligner la performance du gardien espérantiste, Béchir Ben Saïd, qui a sauvé les siens en arrêtant un penalty de Bouanga dans les derniers instants du temps additionnel.

Ainsi, Los Angeles FC des Français Lloris et Giroud est éliminé de cette première coupe du monde Fifa à 32 équipes.

Avec 3 points au compteur, les Sang et Or pointent à la 3ème place ex-aequo avec Chelsea son prochain adversaire. Là il faudra sortir un autre grand jeu.

Sachant que Flamengo, avec 2 victoires en deux journées, est déjà qualifié.

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Le russe Uralchem veut exporter 5 millions de tonnes d’engrais vers l’Afrique

21. Juni 2025 um 18:36

L’un des plus grands producteurs d’engrais de Russie, Uralchem, annonce son intention d’augmenter considérablement ses exportations vers l’Afrique, avec un objectif de 5 millions de tonnes métriques par an d’ici à 2030. 

Le PDG de la société, Dmitry Konyaev, a dévoilé l’objectif lors de la table ronde « Dialogue d’affaires Russie-Afrique » au 28e Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF) qui s’est tenu jeudi 19 juin 2025.

Selon Konyaev, l’objectif d’augmenter les expéditions annuelles de 1 million de tonnes fin 2024 à 5 millions d’ici la fin de la décennie constituerait « de véritables résultats et de véritables réalisations » pour Uralchem ​​et le secteur agricole africain. Il a ajouté qu’à la fin 2024, l’Afrique n’avait importé que 10 millions de tonnes d’engrais, un niveau qu’il a qualifié de disproportionnément faible pour le continent.

Le PDG d’Uralchem a souligné que la faible distribution d’engrais en Afrique est le résultat d’obstacles structurels internes, notamment une infrastructure logistique médiocre et des mécanismes de règlement financier complexes. « Souvent, un agriculteur africain paie plus cher qu’un agriculteur européen pour les mêmes engrais. C’est absolument absurde ». 

Pour relever ces défis, Uralchem ​​a décidé de privilégier la distribution locale en créant des coentreprises avec des États africains. L’entreprise a déjà lancé des opérations en Afrique du Sud et en Côte d’Ivoire, selon Konyaev.

Depuis fin 2022, Uralchem ​​a fourni gratuitement plus de 134 000 tonnes d’engrais aux pays africains. Plus de 111 000 tonnes ont été expédiées depuis les ports et entrepôts européens vers le Malawi, le Nigeria, le Kenya et le Zimbabwe, en collaboration avec le Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM).

Par ailleurs, Mikhail Rybnikov, PDG de PhosAgro, une autre grande entreprise russe d’engrais, a déclaré que les principaux acheteurs des produits de la société comprennent désormais l’Afrique du Sud, le Mozambique, l’Éthiopie, le Cameroun et le Maroc.  « Notre entreprise apporte une contribution importante au renforcement de la sécurité alimentaire et de la souveraineté alimentaire dans les pays africains », a-t-il affirmé.

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Bac 2025 : les filles en tête avec 4 lauréates contre 3 garçons, haut les mains !

21. Juni 2025 um 18:31

Depuis plusieurs années, les filles dominent largement les résultats du baccalauréat, et l’année 2025 ne fait pas exception. Le ministère de l’Éducation a publié ce samedi 21 juin 2025 la liste des meilleurs élèves au niveau national, où l’on compte 4 filles et 3 garçons parmi les premiers de chaque filière :

Filles : Eya Barhoumi (Sciences techniques), Aïcha Fekih (Sciences expérimentales), Meriem Ayadi (Économie et gestion), Yasmine Ben Zouina (Sport)

Garçons : Mohamed Nesraoui (Mathématiques), Jihad Rizgueni (Sciences informatiques), Mohamed Malek Chaâlali (Lettres)

Cette prédominance féminine parmi les meilleurs élèves illustre la tendance observée depuis plusieurs années, où les filles affichent des taux de réussite supérieurs à ceux des garçons, avec un écart significatif dans les statistiques nationales.

Cette année, les filles représentent environ 61 % des candidats au bac et affichent un taux de réussite d’environ 71 %, contre 62 % pour les garçons, confirmant ainsi leur avance dans le système éducatif.

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Bac 2025 : 37% de réussite, les maths et le sport en tête !

21. Juni 2025 um 17:59

Le taux de réussite à la session principale de l’examen du bac cette année a atteint 37,08 %, a annoncé le ministère de l’Éducation ce samedi 21 juin 2025.

La répartition des taux de réussite par filière est la suivante :

Mathématiques : 74,93 %

Sciences expérimentales : 45,83 %

Économie et gestion : 28,95 %

Lettres : 23,02 %

Sciences techniques : 35,02 %

Sciences de l’informatique : 48,47 %

Sport : 73,33 %

Ainsi sur un total de 151 779 candidats ayant passé les examens nationaux du baccalauréat 2025, la répartition des résultats est la suivante :

Nombre de candidats ajournés (reportés) à la session de contrôle : 46 282, soit 37,95 %

Nombre de candidats refusés : 44 213, soit 30,52 %

Détail par filière :

Économie et gestion : 49 225 candidats // 13 584 admis // 13 661 en session de contrôle // 8 269 refusés

Sciences expérimentales : 30 481 candidats // 13 331 admis // 8 328 en session de contrôle // 7 343 refusés

Lettres : 27 079 candidats // 5 844 admis // 11 116 en session de contrôle // 8 269 refusés

Mathématiques : 8 224 candidats // 5 980 admis // 1 391 en session de contrôle// 609 refusés

Sciences informatiques : 14 593 candidats // 6 843 admis // 4 271 en session de contrôle// 2 963 refusés

Sport : 1 724 candidats // 1 254 admis // 418 en session de contrôle // 30 refusés

Sciences techniques : 20 453 candidats // 6 885 admis // 7 097 en session de contrôle // 5 588 refusés

Il convient de noter que les candidats ayant souscrit au service d’envoi des résultats du baccalauréat 2025, session principale, ont commencé à recevoir leurs résultats par SMS ce samedi 21 juin 2025, en début d’après-midi.

Le ministère de l’Éducation avait précisé que les candidats pouvaient s’inscrire à ce service en envoyant un SMS au numéro 85005, avec le message suivant : « BAC » suivi d’un espace, puis du numéro d’inscription à l’examen du baccalauréat, un astérisque, et enfin le numéro de la carte d’identité nationale.

Par ailleurs, le ministère a confirmé que les résultats officiels de la session principale du baccalauréat seront publiés le 24 juin 2025.

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Consommation responsable : seuls 13% des Tunisiens engagés

21. Juni 2025 um 15:57

Selon le « Baromètre de la consommation responsable 2025 » présenté samedi à Tunis par le Laboratoire de l’Économie Sociale et Solidaire (Lab’ess), seulement 13 % des Tunisiens sont véritablement engagés dans une consommation responsable et s’efforcent de réduire l’impact de leurs achats.

Cette étude quantitative, réalisée du 17 au 21 janvier 2025 auprès de 907 personnes interrogées en face à face, a été soutenue par Savoirs éco, un projet financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Expertise France. Son objectif est de mieux comprendre la perception des consommateurs tunisiens à l’égard de la consommation responsable, d’identifier les obstacles au changement et de proposer des actions pour encourager la transition vers des pratiques plus durables, a expliqué Sonya Zaiem, directrice adjointe de Lab’ess.

Le baromètre révèle que 25,4 % des répondants connaissent la définition de la consommation responsable, et que 81 % se déclarent mobilisés en faveur de cette démarche. La consommation responsable implique une prise de conscience de l’impact social, économique et sanitaire des achats. Elle regroupe trois catégories principales : l’achat vert (produits recyclés, recyclables, biodégradables ou à faible consommation énergétique), l’achat solidaire (produits fabriqués par des associations d’insertion, des personnes en situation de handicap, ou des artisans et agriculteurs locaux), et l’achat équitable (issus du commerce équitable et de l’agriculture raisonnée).

Cependant, 19 % des personnes interrogées restent indifférentes et n’ont pas modifié leurs habitudes de consommation. Malgré une conscience collective en progression et une évolution progressive des comportements, plusieurs freins persistent. Ainsi, 47 % estiment que la consommation responsable est trop coûteuse, 22 % regrettent le manque de produits responsables dans les commerces et supermarchés, 43 % pensent qu’il est inutile de faire des efforts puisque la majorité des consommateurs ne changent pas, et 42 % ne souhaitent pas renoncer à certains plaisirs. Par ailleurs, 12 % des répondants avouent avoir du mal à résister aux promotions commerciales.

Lors de la présentation, Yousser Hamza, consultante en agro-industrie, a souligné le coût sanitaire lié à la consommation de produits transformés riches en sucre et en sel, insistant sur la responsabilité des industriels à adapter leurs politiques dans le cadre de leur responsabilité sociétale (RSE). Elle a également mis en garde contre l’industrialisation croissante des produits traditionnels comme le miel et la bsisa, qui pourrait entraîner un usage excessif d’additifs et de conservateurs.

L’étude indique aussi que 79 % des Tunisiens interrogés exigent des preuves concrètes d’engagement des marques pour croire en leur démarche responsable. En effet, 35 % considèrent la consommation responsable comme une simple stratégie commerciale visant à augmenter les ventes, tandis que 44 % réclament des labels ou autres garanties pour se convaincre.

Enfin, un Souk responsable a été organisé au siège de Lab’ess, présentant des produits alimentaires de terroir, des textiles, des accessoires et des objets décoratifs, afin de promouvoir des alternatives concrètes à la consommation traditionnelle.

Avec TAP

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Le Niger prive le géant nucléaire français d’une mine d’uranium

21. Juni 2025 um 15:32

Le gouvernement militaire du Niger a annoncé, jeudi 19 juin, la nationalisation de la Somaïr, filiale du géant français de l’uranium Orano – qui en avait perdu le contrôle opérationnel depuis déjà plusieurs mois -, et ce, dans un contexte d’escalade du conflit entre le mineur et la nation ouest-africaine.

Les autorités ont invoqué des actions illégales présumées d’Orano pour justifier leur décision, ajoutant que le dernier accord minier entre le Niger et le géant minier français a expiré en décembre 2023.

À souligner que la mine d’uranium de Somaïr, dans la région d’Arlit au nord, est en exploitation depuis 1971.

« Face à ce comportement irresponsable, illégal et injuste d’Orano – entreprise détenue par l’État français, ouvertement hostile au Niger depuis le 26 juillet 2023 –, le gouvernement nigérien a décidé, en toute souveraineté, de nationaliser la Somaïr », a rapporté la chaîne nationale RTN, citant un communiqué publié à l’issue d’une réunion du Conseil des ministres nigérien jeudi 19 juin 2025.

« Cette nationalisation permettra une gestion plus saine et plus durable de l’entreprise et, par conséquent, une jouissance optimale de la richesse issue des ressources minières par les Nigériens », a indiqué le gouvernement dans son communiqué.

Les relations entre le Niger et la France se sont détériorées depuis le coup d’État militaire de juillet 2023, entraînant une rupture de la coopération en matière de défense et l’expulsion des troupes françaises précédemment déployées pour combattre les djihadistes au Sahel.

Par ailleurs, les autorités militaires ont examiné les concessions minières étrangères dans le cadre d’une initiative régionale plus large, y compris les alliés des pays voisins du Burkina Faso, de la Guinée et du Mali, pour accroître les revenus du secteur extractif.

En décembre dernier, Orano a affirmé que le gouvernement de Niamey avait pris le contrôle opérationnel de sa mine d’uranium de Somaïr, dont la société française détient 63,4% des parts et l’État nigérien le reste. En mai, Orano a signalé que les forces de sécurité nigériennes avaient perquisitionné les bureaux de ses filiales locales, saisi du matériel et arrêté l’un de ses directeurs…

Il faut rappeler que le Niger est le septième producteur mondial d’uranium, avec environ 5% de la production mondiale, selon l’Association nucléaire mondiale. Les exportations d’uranium du pays constituent une source importante de combustible pour les réacteurs nucléaires français, fournissant entre 15 et 17% de l’uranium utilisé dans la production d’électricité française.

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Concours national : boostez vos idées pour l’économie verte !

21. Juni 2025 um 15:25

Le ministère de l’Environnement, en collaboration avec le ministère de l’Économie et de la Planification ainsi que le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), a lancé un concours national destiné à encourager les initiatives des jeunes et les projets de startups dans les domaines du climat et de l’économie verte.

Organisé avec le soutien du Canada dans le cadre du projet « Économie verte et autonomisation économique des femmes en Tunisie », ce concours vise à promouvoir des projets climatiques innovants et réalisables, tout en renforçant le rôle des jeunes et des startups dans la transition vers un développement durable, inclusif et résilient, selon un communiqué publié samedi par le ministère de l’Environnement.

Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 20 juillet 2025 et s’adressent à toute personne porteuse d’un projet ou d’une idée innovante ayant un impact environnemental ou climatique tangible, dans l’un des gouvernorats concernés par le projet : Kairouan, Gabès, Gafsa, Médenine, Kébili, Tozeur et Tataouine.

Deux lauréats nationaux seront sélectionnés et recevront un soutien financier pour l’acquisition de matériaux ou services nécessaires au développement de leur projet, ainsi qu’un accompagnement personnalisé et une mise en relation avec des structures d’appui telles que des incubateurs, des programmes publics ou des partenaires techniques.

Par ailleurs, sept lauréats régionaux, un dans chaque gouvernorat, bénéficieront d’un accompagnement technique individualisé pour élaborer un plan d’investissement et un plan d’action, avec une orientation vers les dispositifs publics de soutien et de financement disponibles aux niveaux national et local.

Les secteurs ciblés par ce concours incluent notamment les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, l’agriculture durable, la gestion intégrée des ressources en eau, la valorisation des déchets, la planification urbaine durable, ainsi que les technologies propres et vertes, entre autres.
Avec TAP

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Près de 1 000 navires signalent des interférences GPS près de l’Iran

21. Juni 2025 um 14:35

Un millier de navires par jour subiraient des interférences dans leurs systèmes GPS près des côtes iraniennes, rapporte le Centre MICA, un organisme français expert en sécurité maritime.

Cette perturbation rend plus difficile la navigation en toute sécurité la nuit, par mauvaise visibilité ou en cas de trafic intense, souligne MICA, qui promeut la coopération entre les marines et la marine marchande, dans un message publié sur X.

En moyenne, 970 navires ont signalé des problèmes avec leurs systèmes de navigation chaque jour depuis le 13 juin, date du début de la guerre lancée par Israël contre l’Iran.

Deux pétroliers, en l’occurrence le Front Eagle et l’Adalynn, sont entrés en collision près du détroit d’Ormuz. Et selon MICA, l’interférence dans les systèmes de navigation était en partie responsable de l’incident, ajoutant toutefois que les causes exactes de la collision n’ont pas encore été déterminées.

Les perturbations des systèmes GPS lors du passage des navires dans le détroit d’Ormuz sont l’un des principaux impacts sur le transport maritime mondial.

À noter qu’environ un cinquième du pétrole mondial transite par cette route maritime, ce qui en fait un passage vital pour l’approvisionnement énergétique.

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L’huile d’olive tunisienne s’impose à Genève et renforce la coopération avec la Suisse

21. Juni 2025 um 14:13

La Tunisie, leader mondial de l’huile d’olive biologique, a confirmé son excellence lors de l’European International Olive Oil Competition (EIOOC) organisée à Genève du 22 au 24 avril 2025 par le groupe Global International Olive Oil Competitions (GIOOC).

Lors de cette compétition internationale, la Tunisie s’est distinguée en remportant le plus grand nombre de distinctions parmi les 150 entreprises participantes issues de 15 pays, dont près d’un tiers étaient tunisiennes. Au total, les producteurs tunisiens ont obtenu 83 médailles d’or (dont 21 dans la catégorie santé pour la richesse en polyphénols et les bienfaits cliniques) et 4 médailles d’argent, confirmant ainsi le leadership du pays dans le secteur de l’huile d’olive extra vierge.

Pour célébrer cette performance exceptionnelle, une cérémonie de remise des prix s’est tenue le 20 juin 2025 à la Résidence de l’Ambassadeur de Suisse à Carthage, en présence de représentants officiels, d’acteurs institutionnels, de producteurs primés. L’événement a mis en lumière l’excellence tunisienne et souligné le rôle stratégique de la Tunisie sur la scène oléicole internationale.

L’ambassadeur de Suisse en Tunisie Josef Renggli a exprimé sa fierté pour les producteurs tunisiens et a évoqué les efforts de la coopération suisse pour soutenir l’exportation des produits agricoles tunisiens, notamment à travers les programmes Pampat (valorisation des produits du terroir) et SIPO (amélioration des chances d’exportation sur les marchés suisses et européens).

Il souligne à cet effet le grand succès de l’huile d’olive tunisienne, visible partout dans le pays grâce à l’omniprésence des oliviers et de leur production. Cependant, il regrette que dans les supermarchés en Suisse et en Europe, on trouve encore majoritairement des huiles d’olive provenant d’autres pays. Selon lui, la Tunisie possède un énorme potentiel pour exporter sa très bonne huile d’olive, qui est généralement biologique et naturelle, vers les marchés européens et suisses. Il ajoute que la coopération suisse est active dans le secteur agricole pour améliorer les chances des produits tunisiens à l’export.

De son côté, Raouf Chouket, co-fondateur du GIOOC et PDG du groupe GEOC AB, a rappelé la diversité exceptionnelle des variétés d’olives tunisiennes (plus de 100 variétés reconnues), telles que Chemlali, Chemchali, Nab Jemel, Wasslati et Fakhari, et a insisté sur la nécessité de valoriser cette richesse génétique. Il a aussi présenté l’ambition d’organiser une Coupe du Monde de l’huile d’olive réunissant 1 000 sociétés issues des cinq continents, afin de promouvoir l’excellence, la qualité, la santé et la durabilité à l’échelle mondiale.

Il a également souligné l’importance d’investir dans le secteur, rappelant qu’environ 300 000 familles tunisiennes vivent directement de l’oléiculture.

Enfin, plusieurs pistes de coopération ont été proposées : faciliter les échanges professionnels, initier un dialogue technique pour améliorer la réglementation à l’export, augmenter les quotas d’exportation vers la Suisse, organiser des programmes de formation croisée, et créer une ligne de financement conjointe pour soutenir l’investissement dans le secteur oléicole.

Rencontrée en marge de cet événement, Wassila Mestiri, ingénieure agronome et dégustatrice d’huile d’olive depuis 2014, est propriétaire de la marque Antika, issue d’une ferme familiale. Après un premier essai de production il y a deux ans, elle a lancé sa propre production d’huile d’olive à partir de cette ferme. Reconnue par le Olicoil, elle a obtenu plusieurs médailles ainsi qu’un certificat de participation au concours de Genève, où elle a remporté une médaille d’or. En tant qu’ingénieure, elle souligne l’importance de sensibiliser le consommateur qui devra être capable de distinguer une huile d’olive de qualité.

Maher Debache, basé à Testour, est le producteur de l’huile d’olive du domaine Mejdera, également primée par une médaille d’or au concours de Genève. Cette reconnaissance marque le début d’une expansion à l’échelle internationale pour son domaine.

En somme, tout cela nous amène à dire que la Tunisie, grâce à ses avancées en matière de qualité, d’innovation et de durabilité, s’affirme ainsi comme un acteur incontournable sur le marché international de l’huile d’olive, tout en renforçant la coopération tuniso-suisse au service d’une agriculture d’excellence et d’un développement durable.

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L’UTM progresse de 40 rangs dans le classement mondial QS des universités 2026

21. Juni 2025 um 13:47

L’Université de Tunis El Manar (UTM) figure désormais parmi les 731 meilleures universités mondiales selon le classement QS 2026 (Quacquarelli Symonds).

L’UTM s’est particulièrement distinguée en se classant 259e au niveau mondial pour l’employabilité de ses diplômés, et en intégrant le Top 300 mondial pour la qualité de son réseau international de recherche. Cette performance marque une progression de 40 places par rapport à l’année précédente.

Le classement QS 2026, qui analyse 8 467 établissements issus de 106 pays, s’appuie sur des critères tels que la réputation académique, l’ouverture internationale, l’impact des publications scientifiques, la reconnaissance auprès des employeurs et la durabilité.

« Ce succès est le fruit d’un engagement collectif réunissant direction, enseignants-chercheurs, étudiants et personnel administratif, renforçant ainsi la position de l’UTM en tant que leader académique et acteur majeur de la recherche au Maghreb et à l’échelle internationale », indique un communiqué de l’université.

À noter que, pour l’édition 2026, le Massachusetts Institute of Technology (MIT) aux États-Unis occupe la première place du classement, suivi de l’Imperial College London (Royaume-Uni) à la deuxième position, et de Stanford University (États-Unis) à la troisième.

Avec TAP

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Tunisie-Italie-ONUDI : un nouveau projet pour dynamiser l’emploi des jeunes

21. Juni 2025 um 12:49

La Coopération italienne et l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) ont signé, vendredi 20 juin 2025, à Tunis, un nouvel accord de financement pour le lancement du projet « Tunisie Professionnelle – Renforcer l’emploi en Tunisie par une formation professionnelle dynamique ».

Cet accord, d’un montant de 6,5 millions d’euros entièrement financé par le gouvernement italien, a été paraphé par Alessandro Prunas, ambassadeur d’Italie en Tunisie, et Lassaad Ben Hassine, représentant de l’ONUDI en Tunisie. La cérémonie, organisée au siège régional de l’Agence italienne de coopération (AICS), s’est tenue en présence d’Isabella Lucaferri, directrice de l’AICS, ainsi que de représentants des ministères de l’Économie et de l’Emploi.

D’une durée de trois ans, ce projet vise à améliorer l’employabilité des jeunes Tunisiens grâce à la modernisation et au développement du système national de formation professionnelle. Mis en œuvre en collaboration avec le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, il portera sur l’amélioration de la qualité, de l’accessibilité et de la pertinence des programmes de formation, en ciblant particulièrement les jeunes et les femmes. Parmi ses objectifs figurent la rénovation des centres de formation, l’introduction de méthodes pédagogiques innovantes et le renforcement des partenariats public-privé.

Ce nouvel accord s’inscrit dans la continuité d’un partenariat de longue date entre la Coopération italienne et l’ONUDI. Aligné sur la Vision Tunisie 2035 et les priorités nationales, il constitue un investissement stratégique dans le capital humain et le développement durable du pays. Le projet « Tunisie Professionnelle » reflète également l’engagement des deux partenaires en faveur des Objectifs de développement durable, notamment l’ODD 4 (Éducation de qualité), l’ODD 8 (Travail décent et croissance économique) et l’ODD 9 (Industrie, innovation et infrastructure).

Engagement italien

Lors de son intervention, l’ambassadeur italien a réaffirmé l’engagement de son pays à soutenir la formation professionnelle en Tunisie, en cohérence avec le Plan Mattei pour l’Afrique, la Vision Tunisie 2035 et les stratégies nationales en matière d’emploi et d’inclusion des jeunes. Il a souligné l’importance de cette initiative pour offrir des opportunités durables aux jeunes Tunisiens et développer une main-d’œuvre qualifiée.

De son côté, le représentant de l’ONUDI a salué ce projet comme un modèle de coopération tripartite entre l’Italie, la Tunisie et les Nations unies. Il a précisé que, au-delà de son volet financier, ce programme servira de levier structurel pour transformer la formation professionnelle en un outil d’insertion socio-économique, en particulier pour les jeunes, les femmes et les populations des régions défavorisées.

Avec TAP

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Décès d’Abdelmajid Hajri en Suède : la Tunisie suit l’enquête

21. Juni 2025 um 11:35

 Les services du ministère des Affaires étrangères ont confirmé, ce samedi, le décès d’Abdelmajid Hajri, un jeune Tunisien résidant en Suède, selon un communiqué transmis à l’agence TAP.

Dès l’annonce de sa disparition, l’ambassade de Tunisie à Stockholm a pris contact avec les autorités suédoises, notamment le ministère des Affaires étrangères et les services de sécurité, afin d’obtenir des éclaircissements sur cette affaire.

Le ministère précise que le corps d’un individu, découvert le 11 juin 2025 dans le sud de Stockholm, a été formellement identifié comme étant celui d’Abdelmajid Hajri à l’issue d’analyses médico-légales. Les autorités suédoises ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de son décès.

L’ambassade tunisienne a engagé les démarches nécessaires pour assurer le rapatriement de la dépouille en Tunisie dans les plus brefs délais.

Le ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger a réaffirmé son engagement à suivre de près l’évolution des investigations menées par les autorités suédoises, afin d’élucider les causes de ce décès. Des mesures judiciaires seront prises si des éléments criminels venaient à être établis.

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L’Italie en crise démographique : l’exode des cerveaux inquiète

21. Juni 2025 um 11:12

Le solde migratoire de l’Italie a atteint des niveaux records en 2024, avec un afflux important d’étrangers et un nombre croissant d’Italiens quittant le pays, selon les données publiées vendredi 20 juin par l’institut national des statistiques (Istat). Ces chiffres relancent les inquiétudes sur la « fuite des cerveaux », le ralentissement économique et la gestion des flux migratoires.

Alors que le gouvernement d’extrême droite, arrivé au pouvoir en 2022, s’est engagé à freiner l’immigration, l’Italie est confrontée à une réalité démographique critique : déclin de la population, vieillissement et pénurie de main-d’œuvre. Le pays a donc paradoxalement besoin de travailleurs étrangers pour soutenir son économie.

En 2024, 382 071 étrangers se sont installés en Italie – un chiffre en hausse par rapport à celui de 2023 (378 372), et le plus élevé depuis 2014. De l’autre côté, 155 732 Italiens ont émigré, contre 114 057 en 2023, atteignant également un sommet décennal.

Les mouvements migratoires ont ainsi franchi de nouveaux seuils :

  • Immigration cumulée 2023-2024 : près de 760 000 personnes, soit une hausse de 31% par rapport à 2021-2022.
  • Émigration italienne sur la même période : près de 270 000 départs, en hausse de 40%.

Ces chiffres, issus des bureaux d’état civil, ne tiennent pas compte des migrations irrégulières. Les Ukrainiens représentent le principal groupe d’arrivants sur les deux dernières années, suivis des Albanais, Bangladais, Marocains, Roumains, Égyptiens, Pakistanais, Argentins et Tunisiens.

L’Istat souligne que bon nombre des Italiens quittant le pays pourraient être d’anciens immigrés naturalisés, retournant à l’étranger pour de meilleures opportunités. Cette dynamique révèle les limites structurelles du marché du travail italien : des salaires stagnants, inférieurs aux niveaux de 1990 une fois l’inflation prise en compte, et une économie peu dynamique.

Enfin, le sud de l’Italie continue de se vider de ses habitants. En Calabre, la région la plus pauvre du pays, près de 1% de la population a migré vers le centre ou le nord entre 2023 et 2024, selon l’Istat.

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30e anniversaire de la FIPA: Tarak Cherif appelle à miser sur les IDE pour vendre le site Tunisie

21. Juni 2025 um 10:56

« La confiance est le facteur décisif dans toute démarche d’investissement. C’est pourquoi il est essentiel de capitaliser sur les investissements directs étrangers (IDE) déjà présents dans le pays pour faire rayonner le site Tunisie et attirer de nouveaux investisseurs ». C’est ce qu’a affirmé, vendredi 20 juin 2025, Tarak Cherif, président du réseau ANIMA Investment Network.

S’exprimant en marge de la célébration du 30e anniversaire de la FIPA Tunisia, l’Agence de promotion de l’investissement extérieur, l’ancien président de la CONECT – deuxième organisation patronale du pays – a insisté sur la nécessité d’adapter en continu le climat des affaires tunisien aux évolutions technologiques et aux exigences croissantes des investisseurs dans un contexte de concurrence mondiale accrue.

Lire aussi: 30e anniversaire de la FIPA : un tournant pour l’attractivité économique

Tarak Cherif a mis en avant l’impératif de moderniser l’administration afin d’accélérer le traitement des dossiers d’investissement, soulignant que le facteur temps est crucial dans la prise de décision des entreprises. Il a également plaidé pour une réforme du cadre législatif – notamment en matière de fiscalité et de foncier – afin de mieux répondre aux attentes des investisseurs.

Autre piste évoquée : la nécessité de développer des mécanismes ciblés pour mobiliser les investissements de la diaspora tunisienne, un levier encore sous-exploité selon lui.

L’Afrique du Nord résiste à la baisse mondiale des IDE

Dans son intervention, Cherif a commenté les récentes données des Nations unies sur les flux d’investissement mondial en 2024. « Alors que les IDE chutent en Asie et ailleurs dans le monde, l’Afrique du Nord enregistre une croissance remarquable. La Tunisie confirme cette tendance avec un volume d’IDE en 2024 supérieur à celui de 2019, avant la crise sanitaire », a-t-il indiqué.

Il a également souligné un boom des projets d’implantation (greenfield) en Tunisie, avec des annonces atteignant 13 milliards de dollars, témoignant de la confiance renouvelée des investisseurs internationaux dans le pays.

Une stratégie méditerranéenne tournée vers l’avenir

Tarak Cherif a profité de l’occasion pour présenter les grandes lignes de la nouvelle stratégie du réseau ANIMA, adoptée récemment. Celle-ci vise à renforcer l’intégration économique de la région méditerranéenne et à accompagner les entreprises face aux grands défis contemporains : la transition environnementale, essentielle pour l’accès au marché européen, la transition digitale et l’intelligence artificielle dans les processus de production et d’innovation.

À noter qu’ANIMA a été fondé il y a 19 ans; c’est un réseau international rassemblant des acteurs publics et privés engagés dans la promotion de l’investissement entre l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient. Il joue un rôle clé dans l’accompagnement des projets économiques à fort impact.

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Coccinelle Auto Repair ouvre à la sortie sud de Tunis : l’entretien auto devient zen!

21. Juni 2025 um 10:50

Coccinelle Auto Repair, centre d’entretien automobile 100% tunisien, ouvre à la station OLA Energy à la sortie sud de Tunis. Mais Aymen Ammar, le directeur général d’Autonix, propriétaire de la marque Coccinelle Auto Repair, nourrit des grandes ambitions. Armé d’une forte dose de volonté.

Une nouvelle enseigne tunisienne entre en scène dans l’univers de l’entretien automobile : Coccinelle Auto Repair. Moderne, rapide, fiable et accessible et avec un excellent rapport qualité/prix, ce tout nouveau centre dédié à l’entretien léger des véhicules toutes marques confondues a ouvert ses portes au sein de la station-service OLA Energy, à la sortie sud de la capitale en direction de l’A1, qui constitue une voie de passage stratégique tant pour les professionnels de la route que pour les particuliers qui prennent l’autoroute des vacances.

Pensé pour répondre aux besoins croissants des automobilistes urbains en quête de proximité, simplicité et d’efficacité, Coccinelle Auto Repair mise sur un service fondé sur la rapidité d’exécution, la qualité des pièces et produits utilisés et le respect strict des normes environnementales et techniques.

« Nous sommes honorés de ce partenariat avec OLA Energy, acteur de référence dans son domaine qui compte plus de 170 stations sur tout le territoire. Cette collaboration fondée sur la confiance mutuelle nous permet d’implanter notre premier centre dans un emplacement à forte visibilité, au cœur d’un flux quotidien d’automobilistes et marque le prélude à une collaboration consolidée à l’avenir », a déclaré M. Aymen Ammar, Directeur général d’Autonix, propriétaire de la marque Coccinelle Auto Repair, lors de l’inauguration officielle.

« Le développement de cette enseigne indépendante 100 % tunisienne s’inscrit dans notre volonté d’apporter aux automobilistes une alternative fiable et moderne pour l’entretien courant de leurs véhicules, en phase avec les standards internationaux », a-t-il ajouté.

Et la volonté, il en a. D’ailleurs, Aymen Ammar va jusqu’à s’inspirer d’Oscar Wide qui a dit : « Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles ». C’est dire….

 

Les entreprises disposant d’une flotte de véhicules de tourisme ou utilitaires sont également au cœur de la démarche de Coccinelle Auto Repair. Elles peuvent confier leur entretien en toute sérénité: un véhicule de remplacement fourni par Coccinelle Rent A Car est mis à la disposition des partenaires conventionnés le temps de l’intervention, afin de garantir la continuité de leurs déplacements sans interruption.

Sur le site, OLA Energy fournira notamment les lubrifiants automobiles et autres produits de pointe qui répondent aux spécifications industrielles les plus strictes et aux exigences des principales marques automobiles en Tunisie.

Au niveau pneumatique, Coccinelle Auto Repair assurera la vente et le montage de pneus de la marque de prestige Continental. De même que le centre propose un service de lavage automatique rapide éco-friendly avec système de recyclage des eaux et alimentation du site par énergie photovoltaïque.

Coccinelle Auto Repair prévoit également de déployer une activité de vente de pièces de rechanges automobiles.

Sami Mosbah, directeur général adjoint de Coccinelle Auto Repair, a déclaré pour sa part lors de la cérémonie : « nous disposons d’une équipe technique formée et détenant l’expertise nécessaire pour intervenir sur tout type de modèle de véhicule. A travers nos deux ponts élévateurs, nous offrons un service de réparation rapide et fiable avec une solution complète incluant maintenance et réparation à des prix compétitifs car parfaitement étudiés».

Un espace pratique, pensé pour le confort du client

Pendant que les techniciens interviennent – vidanges, filtres, freins, pneumatiques, diagnostics ou autres opérations rapides – les clients bénéficient d’un cadre convivial. L’espace café et la boutique de la station offrent une parenthèse agréable, propice à la détente ou aux emplettes, le temps des interventions.

Un service rapide … et bien fait

Chez Coccinelle Auto Repair, la promesse est claire : rapidité d’exécution sans compromis sur la qualité. Chaque véhicule est pris en charge par une équipe qualifiée, dans le respect des process rigoureux, avec des produits de haute performance, sélectionnés pour leur efficacité et leur impact environnemental réduit.

Une première étape d’un projet ambitieux

L’ouverture de ce premier centre n’est qu’un point de départ. Coccinelle Auto Repair prévoit un déploiement progressif sur l’ensemble du territoire national, à travers un réseau de centres en propre ou via un modèle de franchise en cours de structuration. Objectif : faire de Coccinelle une enseigne de référence dans le domaine de l’entretien automobile léger, en alliant proximité, accessibilité et excellence de service.

Coccinelle, un brand en constante évolution

A travers le lancement de Coccinelle Auto Repair, le groupe poursuit sa phase de croissance dans une optique de verticalité, s’ajoutant à l’activité de location de voitures Coccinelle Rent A Car et celle du transport VIP et des navettes, Coccinelle Go. A ce titre, les centres Coccinelle Auto Repair deviendront à terme des centres de relais pour les locations de voitures permettant aux clients de bénéficier d’une meilleure flexibilité en se rapprochant de leurs lieux de travail ou de résidence.

Alors suivez bien ce brand qui fera parler de lui dans les prochaines années.

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Céramique contemporaine : la Tunisie rayonne au Palais Kheireddine

21. Juni 2025 um 10:44

Le Musée de la Ville de Tunis, situé dans l’emblématique Palais Kheireddine, accueille jusqu’au 15 juillet 2025 la huitième édition du Salon international de la céramique contemporaine. Vernissage vendredi soir en présence d’une quarantaine de céramistes tunisiens et étrangers, cet événement présente près de 64 œuvres mêlant sculptures, installations et céramiques murales, réalisées avec diverses techniques, dont le Raku, tradition japonaise particulièrement prisée cette année.

Organisé sous l’égide du ministère des Affaires culturelles, ce salon est porté par l’Union des artistes plasticiens tunisiens (UAPT), en partenariat avec l’Association tunisienne des arts et de la médiation (ATAM) et la municipalité de Tunis.

Une scène artistique foisonnante

Parmi les pièces marquantes, l’installation Naissance de Mohamed Khalil Kadri, jeune diplômé des Beaux-Arts de Tunis, capte les regards. Inspirée par la philosophie de Gaston Bachelard, cette œuvre en terre cuite émaillée évoque la fragilité et la transition vers l’indépendance.

À ses côtés, des artistes confirmés comme Lobna Anen exposent des créations personnelles. Spécialiste du Raku, cette dernière dévoile Fleur d’inconnu, une céramique blanche traduisant ses « sentiments secrets ».

Huit années de rayonnement culturel

Wissam Gharsallah, président de l’UAPT, retrace l’évolution du salon depuis sa création en 2018, soulignant une participation toujours plus nombreuse et une qualité artistique croissante. Malgré des défis logistiques et un soutien institutionnel jugé insuffisant, l’événement s’affirme comme un rendez-vous incontournable, réunissant cette année des talents venus d’Égypte, d’Arabie saoudite, d’Irak, de France et de Tunisie.

Un art exigeant, des passions tenaces

Sarra Ben Attia, commissaire de l’exposition et céramiste renommée, souligne les difficultés du métier : accès limité aux fours, rareté des ateliers, coût des matériaux. Pourtant, le salon témoigne de la vitalité de la discipline, avec des œuvres d’étudiants côtoyant celles de maîtres comme Arwa Ben Smail ou Mohamed Ali Darouiche.

Membre de l’Académie internationale de la céramique de Genève, Ben Attia œuvre à promouvoir le patrimoine tunisien à l’étranger. « L’enjeu est de montrer notre richesse tout en stimulant les nouvelles générations », conclut-elle.

Avec sa programmation éclectique et son ouverture internationale, ce salon confirme son rôle clé dans la valorisation de la céramique contemporaine.

Avec TAP

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La guerre contre l’Iran, trop ruineuse pour l’économie israélienne ?

21. Juni 2025 um 10:29

Les analystes s’accordent à ce sujet : l’État hébreu peut supporter une guerre de très courte durée. Mais, fait observer l’ancienne gouverneure de la Banque d’Israël, « qu’elle dure une semaine, c’est une chose, qu’elle dure deux semaines ou un mois, c’est une tout autre histoire ». En d’autres termes, le temps joue inéluctablement contre Israël.

 

Ne dit-on pas que l’argent est le nerf de la guerre ? L’État hébreu – habitué à mener les Blitzkrieg, des guerres éclairs contre ses voisins arabes, à l’instar de sa promenade militaire contre l’armée égyptienne qui n’aura duré que 6 jours en 1967 – s’enlise aujourd’hui dans une guerre aérienne extrêmement coûteuse contre le régime iranien. Lequel, après les coups reçus les premiers jours, s’est montré d’une étonnante résilience en portant à son tour des coups mortels à l’agresseur au cœur même de Tel-Aviv et Haïfa.

De quoi poser un problème au gouvernement Netanyahou, contraint de débourser des centaines de millions de dollars par jour. Or, on sait comment commencer une guerre, y mettre fin est une autre paire de manches.

12 milliards US en un mois

Ainsi, selon une étude menée par l’Institut Aaron de politique économique de l’université Reichman située à Herzliya en Israël, une guerre avec l’Iran qui durerait un mois coûterait au gouvernement israélien environ 12 milliards de dollars. Le coût le plus important concerne les intercepteurs de missiles iraniens, qui peuvent représenter plusieurs dizaines, voire centaines de millions de dollars par jour ; sachant que Téhéran aurait tiré en une semaine plus de 1 000 projectiles sur le territoire israélien, dont 450 missiles balistiques.

En conséquence, le coût de la défense d’Israël se chiffre en plusieurs centaines de millions d’euros par jour, notamment en raison du prix unitaire des missiles intercepteurs utilisés par Tsahal.

À titre d’exemple, précise ladite étude, l’interception d’un missile à l’aide du système David’s Sling coûte environ 700 000 dollars. Ce chiffre grimpe à 3 ou 4 millions de dollars lorsqu’il s’agit d’interceptions réalisées avec les systèmes Arrow 2 ou Arrow 3.

En revanche, des missiles et drones lancés par l’Iran sont produits à des coûts dérisoires, de l’ordre de quelques milliers ou dizaines de milliers de dollars. Or, selon un rapport du Times of Israel, le coût de l’interception d’un seul missile dépasse souvent des dizaines de fois le prix du missile lancé.

Coûts exorbitants

La même source précise également que les dépenses ne se limitent pas à la défense aérienne : elles comprennent des coûts liés à l’aviation militaire.

Ainsi, le maintien en vol de dizaines d’avions de combat, comme les F-35, ou le ravitaillement des avions et des munitions l’exploitation d’avions de chasse peut atteindre 10 000 dollars par heure, sans compter les munitions, telles que les bombes guidées de précision JDAM et MK84. Ces dépenses portent la facture de la défense aérienne à des niveaux records, jamais atteints lors des précédentes grandes guerres contre le Hezbollah ou la bande de Gaza.

Dégâts matériels énormes

D’autre part, en addition du coût de sa défense, Israël devra également dépenser autour de 350 millions d’euros pour réparer les dégâts matériels causés par les frappes iraniennes. Des centaines de bâtiments et d’immeubles résidentiels ont été détruits dans la capitale Tel-Aviv et plus de 5 000 personnes ont été évacuées de leur domicile ; la reconstruction d’une seule tour d’habitation coûterait des dizaines de millions de dollars.

Attention au vent qui tourne

Pourtant, en dépit du bilan morbide qui ne cesse de s’alourdir, on décompte déjà plus de 24 morts et 380 blessés, le soutien de la population à la guerre est quasi unanime. Selon un sondage de l’Université hébraïque de Jérusalem, près de 70% des citoyens israéliens soutiennent les attaques et 54% des Israéliens disent avoir confiance en leur Premier ministre ; une aubaine pour Benjamin Netanyahou, fortement critiqué pour l’enlisement de la guerre à Gaza et pour sa gestion des otages.

Mais à peine 10 jours après l’attaque massive contre l’Iran, le vent semble avoir tourné. Face aux coûts économiques exorbitants de la guerre, la pression intérieure monte en Israël pour mettre fin à la confrontation : « L’opinion peut varier selon les résultats et la durée de la guerre ; or tout peut changer et des Israéliens pourront se retourner contre Netanyahou et lui demander des comptes », prévient un sociologue israélien.

Ce risque majeur n’empêche pas le Premier ministre israélien de maintenir que la guerre ne s’arrêtera pas avant d’avoir atteint ses objectifs militaires, en l’occurrence la neutralisation des capacités nucléaires et de missiles de l’Iran, et pourquoi pas au passage la chute du régime des mollahs ? De l’art de prendre ses désirs pour des réalités…

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L’Iran rejette toute négociation sous les frappes israéliennes

21. Juni 2025 um 09:38

L’Iran a annoncé, vendredi 20 juin, qu’il ne reprendrait pas les discussions sur son programme nucléaire tant qu’il resterait la cible d’attaques israéliennes. Cette position intervient alors que les pays européens tentent de raviver les négociations, et que les États-Unis envisagent une implication plus directe dans le conflit.

Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghtchi, a déclaré qu’aucune négociation avec Washington ne serait envisageable tant que « l’agression israélienne ne cessera pas ». Il a ensuite rejoint Genève pour s’entretenir avec ses homologues européens, dans l’espoir que ceux-ci puissent relancer un dialogue diplomatique.

Mais à Washington, le président Donald Trump s’est montré peu enclin à modérer Israël. « Il est très difficile de demander à quelqu’un qui est en position de force de ralentir », a-t-il déclaré, tout en laissant la porte ouverte à des discussions avec l’Iran. « Nous sommes prêts, disposés, capables… On verra bien ». Et d’ajouter: « L’Iran ne veut pas parler à l’Europe. Il veut parler à nous ».

Il a également contredit sa directrice du renseignement national, Tulsi Gabbard – qui déclarait  devant le Congrès en mars que rien ne prouvait que Téhéran poursuivait un tel programme -, en assurant que l’Iran était bel et bien capable de produire une arme nucléaire. « Elle se trompe »…

Nouvelle escalade militaire

Le conflit entre dans son neuvième jour samedi 21 juin entre les deux pays. Vendredi, le chef d’état-major de l’armée israélienne Eyal Zamir a déclaré que l’État hébreu doit se préparer à une « campagne prolongée » contre l’Iran.

Tsahal a revendiqué une nouvelle vague de frappes sur un site de lancement de missiles dans l’ouest de l’Iran. L’agence IRNA a fait état de raids aériens contre des batteries de missiles sol-air dans le sud-ouest du pays, dans la province du Khouzistan, où des explosions ont retenti…

En riposte, l’Iran a tiré plusieurs missiles sur Beersheba (sud d’Israël) et Haïfa (nord), endommageant un bâtiment du ministère de l’Intérieur, selon le chef de la diplomatie israélienne, Gideon Saar.

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Préparation du budget 2026 : le ministère de la Jeunesse fixe ses priorités

21. Juni 2025 um 09:20

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sadok Mourali, a présidé, vendredi 20 juin, une séance de travail consacrée à l’examen du projet de budget 2026, couvrant les secteurs de la jeunesse, du sport et de l’éducation physique.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’élaboration du budget de mission du ministère, conformément à la circulaire gouvernementale relative aux documents de performance. L’objectif est d’adopter une démarche stratégique axée sur l’efficacité, la transparence et l’impact social.

Le ministre a mis l’accent sur la nécessité d’une planification rigoureuse, alignée sur les priorités nationales, soulignant l’importance de traduire les choix stratégiques en allocations budgétaires claires et cohérentes. Il a également annoncé la tenue prochaine de réunions de coordination avec les responsables des différents programmes, afin d’assurer une mise en œuvre optimale des projets.

Parmi les priorités évoquées : la prise en compte des besoins des zones frontalières et intérieures, la finalisation des projets en attente, ainsi que la valorisation des investissements déjà engagés.

Un accent particulier sur le développement sportif

Dans le domaine du sport, le projet de budget prévoit :

  • La modernisation des infrastructures sportives ;

  • Le soutien renforcé au sport d’élite, au sport féminin et au sport pour personnes en situation de handicap ;

  • L’augmentation des subventions destinées aux petites associations sportives ;

  • L’aménagement de terrains de proximité dans les quartiers ;

  • Le renforcement de la médecine sportive.

Jeunesse : vers des services de proximité et une meilleure inclusion

Pour le secteur jeunesse, les priorités portent sur :

  • L’élaboration d’une stratégie d’intervention ciblée dans les zones rurales et frontalières ;

  • La transformation de plusieurs clubs de jeunes en institutions permanentes ;

  • La création de huit unités de services sociaux dans les structures existantes, avec l’ambition de généraliser cette expérience ;

  • Le développement des programmes et activités estivales ;

  • L’augmentation des recrutements dans les secteurs de la jeunesse, du sport et de l’éducation physique, appuyée par un renforcement des ressources humaines.

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