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Heute — 31. Mai 2025Leconomiste Maghrebin

Turquie : le PIB ralentit à 1% au premier trimestre

31. Mai 2025 um 15:31

L’économie turque a progressé à un rythme plus lent que prévu au premier trimestre de 2025, malgré une brève période de baisse des taux d’intérêt.

Plus précisément, le PIB turc a augmenté de 1,0% au cours de la période janvier-mars, sur une base ajustée des variations saisonnières et calendaires, selon les données de l’Institut statistique turc (TURKSTAT) publiées vendredi 30 mai, en baisse par rapport aux 1,7% du trimestre précédent et en dessous des prévisions moyennes de Bloomberg de 1,2%.

Sur une base annuelle, le PIB a augmenté de 2% au premier trimestre, contre 3% au quatrième trimestre 2024.

À noter que la Banque centrale a réduit les coûts d’emprunt depuis décembre de 50 à 42,5%, lors de trois baisses successives, dans le but de trouver un équilibre entre la stimulation de la croissance et la réduction de l’inflation.

Rappelons que cette initiative a été brusquement interrompue en mars lorsque les décideurs politiques ont été contraints d’augmenter les taux d’intérêt pour gérer les turbulences du marché causées par l’arrestation et l’emprisonnement du maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, principal opposant à Recep Tayyip Erdogan.

Les entreprises ont du mal à gérer la période prolongée de taux d’intérêt élevés, avec 269 sociétés sur 539 ayant publié leurs résultats du premier trimestre qui affichent des pertes nettes.

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Aïd 2025 : La crise du mouton, entre boycott et flambée des prix

31. Mai 2025 um 14:49

En mai 2025, la demande des Tunisiens pour l’achat des moutons de l’Aïd s’est révélée très faible, voire extrêmement réduite. C’ est ce qu’a révélé  Ahmed Amiri, président de la chambre syndicale nationale des bouchers sur les ondes de Mosaique fm ce samedi 31 mai 2025. 

En moyenne, sur cinquante personnes entrant dans le marché, une seule achète un mouton pour la fête. Ahmed Amiri a interprété cette réaction des consommateurs tunisiens comme une forme de boycott et une protestation contre la hausse excessive des prix, les tarifs exorbitants des moutons et le manque de points de vente pour se procurer les bêtes destinées au sacrifice.

Toutefois, il a noté un intérêt marqué des citoyens pour l’achat de viande de mouton roumain dans plusieurs régions, notamment dans les gouvernorats de Sfax, Bizerte, Le Kef, Sousse et dans la région de Béni Khalled. Absence de moutons à la Société des Viandes malgré les appels à la coopération Ahmed Amiri a également précisé que les prix des moutons de l’Aïd oscillent entre 1700 et 1800 dinars dans plusieurs points de vente, alors que les consommateurs recherchent des moutons dont le prix ne dépasse pas 700 à 800 dinars.

Il a estimé que le prix du kilogramme de viande d’agneau atteint 21 900 dinars dans les marchés ouverts au public. Il a souligné que le retard dans l’ouverture des points de vente, qui aurait dû être organisé au moins deux mois avant l’Aïd au lieu d’une semaine seulement comme cette année, a contribué à la baisse de la demande pour l’achat des moutons.

Enfin, il a rappelé que la Société des Viandes a mené plusieurs consultations et envoyé de nombreuses correspondances à l’Union et au Syndicat des agriculteurs, offrant aux éleveurs la possibilité d’installer leurs moutons.

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Mission économique en Norvège et en Suède

Une vingtaine d’entreprises tunisiennes opérant dans les secteurs des énergies renouvelables, des technologies innovantes et de l’agroalimentaire participent, du 1er au 5 juin 2025, à une mission économique en Autriche, en Finlande et au Danemark, à l’initiative de la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT). Cette mission vise à ouvrir de nouvelles perspectives commerciales, à valoriser le potentiel économique tunisien et à stimuler les échanges et investissements avec ces trois pays.

Dans ce cadre, les entreprises tunisiennes prendront part, le 2 juin 2025 à Vienne, au Forum économique tuniso-autrichien dédié aux énergies renouvelables, qui réunira une soixantaine d’acteurs économiques autrichiens ainsi que des représentants d’organisations internationales. Les professionnels tunisiens participeront également à des rencontres d’affaires bilatérales, à des visites d’entreprises de renom telles que « WithSecure » et « Jabara », et à des échanges avec des décideurs économiques locaux.

Il est à noter que les exportations tunisiennes vers ces trois pays ont enregistré une progression ces dernières années, atteignant 156,7 millions de dollars avec l’Autriche, 3,2 millions de dollars avec la Finlande et 14,2 millions de dollars avec le Danemark.

Avec TAP

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Chine : appel à la fin de la guerre des prix dans l’automobile

31. Mai 2025 um 12:39

Le gouvernement chinois appelle son industrie automobile à mettre un terme à sa guerre des prix brutale, qui menace la santé et le développement durable du secteur, après que des dirigeants clés se sont disputés sur la pression sur les prix suite aux importantes remises offertes aux acheteurs.

Les tensions entre certains des principaux acteurs se sont manifestées au grand jour alors que la concurrence s’intensifie sur le plus grand marché automobile du monde, les guerres de prix commencées début 2023 ne montrant aucun signe d’apaisement, malgré les inquiétudes du gouvernement et de l’industrie.

Le ministère chinois de l’Industrie a déclaré qu’il collaborerait pour lutter contre la concurrence déloyale et prendre les mesures réglementaires nécessaires. « Il n’y a pas de gagnant dans une « guerre des prix »», a-t-il souligné dans un communiqué sur son compte WeChat, s’engageant à protéger les consommateurs et à promouvoir un développement de haute qualité de l’industrie.

Ces propos font suite à de nouvelles incitations offertes récemment sur plus de 20 modèles par le géant des véhicules électriques BYD, ce qui a incité plusieurs concurrents, tels que Geely et Chery, à suivre le mouvement.

Les commentaires du ministère font écho à un appel similaire lancé par l’Association chinoise des constructeurs automobiles (CAAM) en faveur d’une trêve dans la guerre des prix, affirmant qu’elle affecte la rentabilité et l’efficacité.

Elle a ajouté qu’une nouvelle vague de « panique » liée à la guerre des prix avait été déclenchée en Chine après des remises substantielles offertes le 23 mai par un constructeur automobile qu’elle n’a pas identifié.

Il a proposé des solutions telles que l’adhésion des constructeurs automobiles au principe de concurrence loyale et l’abstention des grands acteurs de monopoles de marché.

« Outre la réduction du prix des marchandises conformément à la loi, les entreprises ne doivent pas vendre des marchandises à des prix inférieurs au coût », a-t-il ajouté.

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Hack4Justice : Faciliter l’accès à la justice pour les TPMEs en Tunisie grâce à l’intelligence artificielle

Evènement:

Hack4Justice: Faciliter l’accès à la justice pour les TPMEs en Tunisie grâce à l’intelligence artificielle

Date: Le 31 Mai – Le 1er Juin 2025

Lieu: The Dot, Lac 2, Tunis.

1. Introduction

Dans le cadre de son engagement pour une justice centrée sur les personnes, l’Institut de La Haye pour l’Innovation du Droit (HiiL), en partenariat avec le Registre National des Entreprises-RNE, La caisse des dépôts et consignations-CDC , organise la cinquième édition du hackathon Hack4Justice: Édition spéciale IA à Tunis.

Cet événement vise à mobiliser des talents tunisiens autour de la création de solutions numériques innovantes pour améliorer les services juridiques et administratifs destinés aux TPMEs, en particulier autour des enjeux d’accès à l’information légale et de conformité aux procédures d’enregistrement.

2. Contexte et objectif du hackathon

La Tunisie connaît une demande croissante pour des solutions numériques, afin d’améliorer l’accès à l’information, la rapidité des processus et la confiance des acteurs économiques, notamment les TPMEs (Très petites, petites et moyennes entreprises).

Hack4Justice répond à ce besoin en créant un espace où startups, développeurs, chercheurs, institutions publiques et étudiants peuvent collaborer, prototyper et tester des solutions concrètes.

Objectif général :
Stimuler l’innovation technologique pour améliorer l’accès à l’information, simplifier les démarches pour les TPMEs en Tunisie.

Objectifs spécifiques :

Développer des prototypes d’outils basés sur l’IA au profit du Registre National des Entreprises-RNE pour:

  • Développer une solution innovante combinant intelligence artificielle et expertise juridique afin de réduire le taux de rejet des demandes de réservation de noms de sociétés (Dénomination ou raison sociale, nom commercial) afin d’améliorer l’accès à l’information et simplifier les démarches des entreprises.

3. Programme et méthodologie

Le hackathon réunira environ 80 participants, dont des startups spécialisées, des développeurs, des juristes, des experts en intelligence artificielle, des chercheurs, des étudiants ainsi que des représentants des institutions publiques partenaires.

Principales étapes :

  • Session d’ouverture : Présentation du contexte et des défis liés à l’accès à la justice pour les TPMEs en Tunisie.
  • Sprint de prototypage (24h) : Conception, développement, test.
  • Présentation des projets devant un jury composé d’experts.
  • Cérémonie de clôture et remise des prix.

6. Discours prévus lors de l’ouverture

  • Mot d’ouverture:

Représentant HiiL: Madame Raja Mazeh: Directrice de HiiL Tunisie.
Représentant RNE: Monsieur Adel Chouari: Directeur général RNE.

7. Qui sommes-nous ?

HiiL (The Hague Institute for Innovation of Law) est une organisation internationale, basée à La Haye, dédiée à promouvoir une justice centrée sur les personnes : accessible, compréhensible, innovante et efficace.

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S&P maintient la note de la France à « AA- » avec une perspective négative

31. Mai 2025 um 11:31

L’agence de notation S&P Global Ratings a maintenu vendredi 30 mai la note de crédit de la France à AA-, après lui avoir attribué une perspective négative en février dernier.

L’agence n’a publié aucun commentaire et a simplement conservé sa classification telle quelle.

Interrogé par l’Agence France-Presse, le ministère français de l’Économie a indiqué avoir « pris acte » de la décision, sans fournir de précisions.

Lire aussi: Fitch maintient la note de la France à « AA- » avec perspective négative

Les données définitives de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) montrent que l’économie française a légèrement progressé au premier trimestre de cette année, confirmant la lecture préliminaire de 0,1%.

Les données sont conformes à la prévision médiane d’un sondage Reuters auprès de 24 économistes.

Le pouvoir d’achat des ménages français a augmenté quant à lui de 0,3%, soit le même rythme qu’au trimestre précédent, selon Reuters.

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Artes rebondit avec un bénéfice net consolidé de 42,2 millions de dinars

31. Mai 2025 um 11:26

Le Groupe Artes renoue avec une croissance spectaculaire en 2024, affichant des performances financières record et consolidant sa position parmi les leaders du marché automobile tunisien.

Lors de son Assemblée générale ordinaire du 30 mai 2025, la direction a présenté des résultats en nette amélioration, marquant un tournant après des années de perturbations liées à la crise sanitaire et aux pénuries de composants. Mustapha Ben Hatira, président du conseil d’administration, a souligné que le groupe avait retrouvé son dynamisme et figurait désormais parmi les entreprises les plus performantes du secteur.

Le chiffre d’affaires du groupe a atteint 257,3 millions de dinars en 2024, contre 142,6 millions l’année précédente, soit une progression remarquable. La société mère a enregistré un résultat net de 40,4 millions de dinars, en hausse par rapport aux 27,1 millions en 2023. Sur une base consolidée, incluant ses filiales ARTEGROS, ADEV et Wallys Services, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 307,4 millions de dinars, contre 178,7 millions en 2023, tandis que le résultat net consolidé s’est établi à 42,2 millions de dinars, en progression de 57%. Avec 5 222 véhicules immatriculés, Artes a capté 9,14% du marché automobile tunisien, contre seulement 5,41% en 2023, ce qui lui permet de réintégrer le top 5 des acteurs du secteur.

ARTEGROS a dégagé un bénéfice net de 6,67 millions de dinars, ADEV de 3,54 millions, et Wallys Services de 0,38 million. Les dividendes perçus des filiales ont contribué à hauteur de 10,2 millions de dinars au résultat net, tandis que les produits de placement se sont élevés à 15,58 millions, en léger recul par rapport aux 18,85 millions de 2023. En raison de ces performances, le groupe propose un dividende de 0,800 dinar par action, soit un montant total de 30,6 millions de dinars, contre 0,500 dinar distribué en 2023.

Face à une concurrence asiatique croissante, notamment sur les véhicules hybrides et électriques, Mustapha Ben Hatira a insisté sur la nécessité de renforcer les compétences des équipes et d’améliorer la qualité de service pour maintenir la position du groupe sur un marché en pleine mutation. La formation et la fidélisation clientèle restent des priorités pour assurer une croissance durable.

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Trump va doubler les tarifs douaniers sur l’acier et l’aluminium

31. Mai 2025 um 11:14

Le président américain Donald Trump a annoncé, vendredi 30 mai, son intention d’augmenter les droits de douane sur l’acier et l’aluminium importés de 25 à 50%, accentuant ainsi la pression sur les producteurs mondiaux d’acier et approfondissant sa guerre commerciale.

« Nous allons porter de 25 à 50% les droits de douane sur l’acier importé aux États-Unis, ce qui renforcera encore la sécurité de l’industrie sidérurgique américaine », a-t-il déclaré lors d’un rassemblement en Pennsylvanie.

Trump a annoncé l’augmentation des tarifs douaniers juste à l’extérieur de Pittsburgh, où il parlait d’un accord entre Nippon Steel et US Steel. Trump a déclaré que l’accord de 14,9 milliards de dollars, comme l’augmentation des tarifs douaniers, contribuerait à maintenir les emplois des travailleurs de l’acier aux États-Unis.

Lire aussi : Trump : des tarifs « de rétorsion » sur les importations américaines sont à venir

Il a ensuite publié sur les réseaux sociaux que l’augmentation des droits de douane s’appliquerait également aux produits en aluminium et qu’elle entrerait en vigueur mercredi 4 juin.

Les actions du sidérurgiste américain Cleveland-Cliffs Inc ont bondi de 26% après la clôture du marché, les investisseurs estimant que les nouvelles taxes aideront ses bénéfices.

Le doublement des taxes sur l’acier et l’aluminium intensifie la guerre commerciale mondiale de Trump et survient quelques heures seulement après qu’il a accusé la Chine d’avoir violé un accord avec les États-Unis visant à réduire mutuellement les tarifs douaniers et les restrictions commerciales sur les minéraux essentiels.

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 Top Events fête ses 15 ans et annonce son expansion au Maroc

31. Mai 2025 um 10:50

L’agence événementielle “Top Events“ a célébré, vendredi 30 mai 2025, son 15ᵉ anniversaire au Mövenpick Hotel Gammarth. Une centaine d’invités – clients, partenaires, collaborateurs et autres journalistes – ont pris part à cette soirée animée par Lotfi Mansour, ponctuée d’interventions et de performances musicales.

15e anniversaire de Top Events

Expansion internationale et remerciements

Nabil Messaoud, directeur général de Top Events, a saisi l’occasion pour dévoiler l’ouverture de trois nouvelles antennes au Maroc, à savoir Rabat, Casablanca et Marrakech. « 15 ans d’innovation, de stress… mais aussi de bonheur », a-t-il résumé en plaisantant. Il n’a pas oublié de saluer, au passage, ses équipes et partenaires, dont les sponsors Laps Multiprod, Multivents et Vitiscope.

Interpellé par Lotfi Mansour sur sa gestion « trop enthousiaste », Messaoud a souligné sa passion pour le métier : « À 14 ans, j’organisais déjà des soirées avec des bandes cassettes. L’équilibre entre passion et rentabilité est là », a-t-il répondu, sous les rires et les applaudissements du public.

À souligner que l’agence Top Events a été fondée en 2010, et s’est imposée au fil du temps comme un acteur majeur de l’organisation événementielle en Tunisie, avec des clients corporate et institutionnels. D’ailleurs, son expansion au Royaume du Maroc confirme ses ambitions régionales.

Mövenpick Gammarth, un lieu chargé d’histoire

Pour sa part, Zied Maghrebi, Cluster Director de Sales & Marketing du Mövenpick, a fait une courte intervention au cours de laquelle il rappelé les 40 ans d’histoire de l’établissement, passé du label “Abou Nawas“ à l’enseigne suisse en 2010, avant son rachat par Accor en 2018. « Notre ambition ? Être un partenaire clé pour vos événements, bien au-delà d’un simple hôtel », a-t-il insisté.

Un échange humoristique a suivi sur l’origine du nom Mövenpick – inspiré des mouettes (möwe en allemand) picorant (pick) leur nourriture, symbole de sélectivité depuis la création de la marque en 1948.

Clôture festive

La soirée s’est poursuivie avec un concert du Jack Band et un set du DJ H, clôturant une célébration qui marque un nouveau chapitre pour Top Events.

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Kairouan : la centrale solaire à Sbikha sera opérationnelle vers la fin de 2025

Le secrétaire d’État auprès de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, chargé de la Transition énergétique, Wael Chouchane, a affirmé que la centrale solaire à Sbikha (gouvernorat de Kairouan) sera prête vers la fin de l’année 2025.

Dans une déclaration à l’agence TAP, vendredi 30 mai 2025, Chouchane a ajouté que le taux d’avancement des travaux a dépassé 60%.

Ce projet, d’une capacité de 100 mégawatts, coûte près de 250 MDT, a-t-il noté, précisant qu’il figure parmi les projets pilotes visant à renforcer la part des énergies renouvelables, à réduire l’utilisation de l’énergie fossile, à impulser le processus de développement durable et l’investissement local et à créer de nouvelles opportunités d’emploi dans les domaines de l’ingénierie, la construction et l’entretien.

Il a rappelé que le projet s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de l’énergie et offre plus de 400 postes d’emploi, permettant, après sa mise en exploitation en 2025, de réduire de près de 50 MDT par an les dépenses de production d’électricité et de gaz naturel.

De son côté, le directeur général de la société KSB, responsable du projet, Sahbi Amara, a fait savoir que ce projet, s’étalant sur une superficie de 200 ha, comprend 221 mille panneaux solaires. Déjà 10% de ces panneaux ont été installés, a-t-il précisé.

La société responsable du projet est une société chinoise mais la main-d’œuvre est à 95% tunisienne, dont 60% sont des habitants de la région (de Metbassta, de Sbikha et de Alem), a encore noté la même source. Et d’ajouter que le projet fournira de l’énergie à environ 43 mille foyers.

Il est à noter que la concession de la réalisation de ce projet a été confiée à la société  émiratie Amea Power, qui met en œuvre des projets d’investissement pour les énergies alternatives et renouvelables dans 20 pays du monde et a remporté le projet en 2019 dans le cadre d’un appel d’offres international lancé par le ministère de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines.

Le coup d’envoi des travaux de réalisation de la station a été donné en mai 2024, et vise à diversifier les sources d’énergie en misant sur des énergies propres et en maîtrisant les technologies solaires afin d’accompagner la Tunisie dans sa transition énergétique.

Le projet de la station de production d’électricité à partir de l’énergie solaire à Kairouan est le premier d’une série de projets similaires d’une capacité de 500 mégawatts, approuvée dans le cadre du système de concession dans cinq gouvernorats, à savoir Tataouine d’une capacité de 200 mégawatts, Tozeur (50 mégawatts), Sidi Bouzid (50), Kairouan (100) et Gafsa (100).

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La BNA affecte 214,6 millions de dinars de bénéfices, dont 64 millions en dividendes

31. Mai 2025 um 10:08

Lors de son Assemblée générale ordinaire, la Banque nationale agricole (BNA) a arrêté la répartition de son bénéfice distribuable pour l’année 2024, marquée par une distribution de dividendes et des réserves stratégiques.

Le résultat net de l’exercice s’élève à 254,6 millions de dinars, auquel s’ajoute un report à nouveau de 1 million de dinars. Après déduction des ajustements comptables, le bénéfice à répartir atteint 214,6 millions de dinars.

La BNA a décidé d’allouer 64 millions de dinars au paiement des dividendes, soit 1 dinar par action, dont la mise en paiement interviendra à partir du 17 juin 2025. Par ailleurs, 100 millions de dinars ont été affectés aux réserves de réinvestissement exonérées, tandis que 50,1 millions de dinars sont destinés aux réserves extraordinaires. Une enveloppe de 500 000 dinars a également été réservée au fonds social.

Cette répartition équilibrée témoigne de la politique de la banque visant à concilier rendement pour les actionnaires et consolidation de ses fonds propres.

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Pr. Raj Choudhury : « Désormais, votre bureau n’aura plus d’adresse fixe »  

31. Mai 2025 um 09:56

Dans un ouvrage best-seller aux États-Unis, Raj Choudhury, professeur associé à Harvard Business School, se livre à un plaidoyer solidement argumenté et ouvert sur un monde du travail plus libre, plus inclusif et plus humain. 

C’est un livre à contre-courant des tendances en vogue dans le monde du travail. En effet, dans un remarquable et remarqué ouvrage intitulé The World is Your Office (Votre bureau, c’est le monde), Raj Choudhury, professeur associé à la prestigieuse Harvard Business School et pionnier de la recherche sur le télétravail, explore les profondes mutations du travail à l’ère post-pandémie.

Ainsi, dans cet essai déjà best-seller aux États-Unis, cet éminent professeur défend bec et ongles les bénéfices du « travail depuis n’importe où » en affirmant que la liberté géographique pourra devenir un atout, aussi bien pour l’Entreprise que pour les employés. Plutôt des collaborateurs, corrige-t-il, la nuance est de taille.

Liberté géographique

Partant d’une base de données fruit de dix ans de travaux menés dans une multitude d’entreprises de toutes tailles (micro-entreprises, PME, grandes entreprises, multinationales), sur plusieurs pays au Nord et au Sud, il constate que même si le modèle hybride (présence au bureau/travail à distance) dominait aujourd’hui, le présentiel (en anglais face-to-face ) n’aurait plus raison d’être puisque l’avenir consiste à travailler depuis n’importe où (Work From Anywhere, ou WFA). Concrètement, il s’agit d’offrir aux salariés la liberté géographique de travailler depuis le pays de leur choix.

Utopie ?

Car le fait de travailler depuis n’importe quel lieu (WFA), argumente Raj Choudhury, « permet aux salariés de vivre et d’exercer leur activité où bon leur semble, dans un pays donné en général, mais dans certains cas, n’importe où dans le monde, pourvu qu’ils disposent d’une connexion internet fiable ».

Un monde « où votre bureau n’a pas d’adresse fixe ; où vous avez la possibilité de travailler depuis une plage, depuis votre maison en montagne ou votre salon à Sydney ou à Conakry ». S’agit-il d’une utopie née d’une position idéologique post-soixante-huitarde ? Loin de là, car ce que prédit l’austère  professeur associé à la Harvard Business School repose sur de solides arguments.

Vibrante plaidoirie

D’abord, le WFA permet aux entreprises de recruter les meilleurs talents, peu importe où ils vivent. Ainsi, à titre d’exemple, une startup basée à Londres peut embaucher un développeur brillant vivant à Buenos Aires.

Ensuite, la productivité augmente. Dans une étude menée auprès de l’Office américain des brevets, le professeur d’origine indienne démontre par des exemples précis que les employés qui travaillent à distance sont en moyenne 4,4% plus productifs. Et comme ils travaillent dans un environnement de leur choix, la motivation et l’engagement sont plus prononcés.

Enfin, le WFA engrange une baisse très concrète des coûts : moins de bureaux, moins de charges, moins de dépenses en infrastructures.

D’autre part, le modèle proposé par l’auteur de « Votre bureau, c’est le monde » permet aux employés « de vivre dans un endroit moins cher, plus calme, ou proche de leur famille. Ils gagnent ainsi du temps, réduisent le stress lié aux transports et, souvent, retrouvent un meilleur équilibre entre activités professionnelle et épanouissement personnel ».

Et de poursuivre : « Le collaborateur moyen est ainsi prêt à accepter un salaire inférieur de 8% pour avoir cette opportunité. Les salariés accorderaient donc une valeur monétaire à la flexibilité apportée par une politique de télétravail. La flexibilité géographique qu’implique en plus un programme WFA ajouterait encore de la valeur. La différence est en effet de taille : si le salarié en simple télétravail peut choisir d’aller chercher ses enfants à l’école ou de promener son chien à l’heure du déjeuner, celui en WFA pourra en plus se rapprocher de ses parents âgés ou déménager dans une région où le coût de la vie est moins élevé ».

De plus, « cette nouvelle approche du monde du travail offre une chance à ceux qui y sont souvent écartés, notamment les personnes vivant dans des zones rurales, les mères de famille, ou les personnes en situation de handicap ».

Autres avantages du travail à distance cités par l’auteur, « le WFA pourrait contribuer à  booster les économies locales et  alléger la pression sur les grandes métropoles, avec pour résultats immédiats : moins de trafic, moins de pollution, des villes plus vivables et des cités plus humaines ».

Mais que faire pour garder les équipes connectées, même à des milliers de kilomètres et comment pallier le manque de communication d’une part entre la direction et les employés et d’autre part l’absence de contact physique entre les collègues à cause de la distance ? L’auteur préconise de développer des moyens de communication clairs et efficaces via des outils numériques, à l’instar des plateformes pour gérer les projets, discuter, collaborer, stocker les informations et même avoir recours à l’intelligence artificielle pour aider à automatiser certaines tâches.

Et que répondre aux managers qui craignent souvent que leurs collaborateurs à distance travaillent moins, se dispersent et mêlent responsabilités personnelles et professionnelles ?

« Une étude menée dans une agence de voyages chinoise a relevé qu’une fois transférés à domicile, les salariés d’un centre d’appels voyaient leur productivité augmenter de 13% en moyenne en raison, semble-t-il, d’une diminution des temps de pause et des congés maladie, associée à un environnement de travail plus confortable », a-t-il rétorqué.

Une analyse lumineuse, de la rigueur scientifique dans la démarche ; mais surtout, une approche originale et humaine des enjeux majeurs du monde du travail au XXIe siècle.

À lire absolument.

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Tunisie : Octroi de crédits avantageux aux producteurs de fourrage

Le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a annoncé, vendredi, la mise en place d’un programme de financement à conditions avantageuses au profit des producteurs de fourrage grossier et des éleveurs de bétail.

Objectif : soutenir la campagne de production 2024/2025 et garantir une meilleure alimentation du cheptel dans les mois à venir.

Selon le communiqué officiel, ces crédits permettront aux bénéficiaires de financer les opérations de collecte, de mise en botte et de stockage de foin, contribuant ainsi à la valorisation et à la préservation des quantités produites.

Crédits saisonniers sans garanties

Deux principales institutions bancaires sont mobilisées pour ce programme. La Banque tunisienne de solidarité (BTS) accordera des crédits saisonniers sans garantie, d’une durée de 12 mois, à un large éventail de bénéficiaires : agriculteurs, sociétés citoyennes, coopératives de services agricoles, groupements de développement agricole (GDA), tous actifs dans le secteur de l’élevage.

De son côté, la Banque nationale agricole (BNA) offrira des crédits similaires, aussi bien aux agriculteurs déjà bénéficiaires de financements saisonniers en début de campagne qu’à ceux qui n’ont pas pu y accéder. Les éleveurs, les centres de collecte de lait, les coopératives, les GDA et les sociétés citoyennes y auront également droit. La période de remboursement est fixée à neuf mois.

Doubler les stocks de fourrage pour réguler le marché

Le ministère précise que ce programme est mené en coordination avec les acteurs régionaux et centraux, avec l’ambition de doubler les stocks de fourrage disponibles chez les agriculteurs, et ainsi de mieux réguler le marché national.

Par ailleurs, des journées de sensibilisation sont prévues dans plusieurs gouvernorats pour informer les agriculteurs sur la qualité des fourrages, l’intérêt stratégique de constituer des stocks de sécurité et les différentes facilités financières mises à leur disposition.

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Mort du Pr Étienne-Émile Baulieu, inventeur de la pilule abortive

31. Mai 2025 um 07:29

Le professeur Étienne-Émile Baulieu, pionnier de la pilule abortive, est décédé vendredi 30 mai à l’âge de 98 ans, rapporte l’AFP, citant son épouse.

Médecin et chercheur, Étienne-Émile Baulieu était mondialement reconnu pour ses travaux sur les hormones stéroïdes, aux répercussions scientifiques, médicales et sociétales majeures.

L’inventeur de la pilule abortive est né le 12 décembre 1926 à Strasbourg sous le nom d’Étienne Blum. Il adopte le nom d’Émile Baulieu à l’âge de 15 ans lorsqu’il s’engage dans la Résistance.

« Ses recherches étaient portées par sa foi dans le progrès scientifique, son engagement pour la liberté des femmes et son désir d’améliorer la vie de tous », a déclaré son épouse, Simone Harari Baulieu.

Le président Emmanuel Macron a salué, à travers une publication sur le réseau social X, un esprit de progrès : « Résistant, génie de la recherche, inventeur de la pilule abortive, il permit aux femmes de conquérir leur liberté. Nous perdons un éclaireur de courage ».

La ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, Aurore Bergé, a souligné que « l’exigence de la dignité humaine a été le fil conducteur de toute son existence ».

Et pour Rachida Dati, c’est « un homme profondément engagé », ajoutant que « les femmes lui doivent énormément ».

De son côté, le collectif Avortement en Europe l’a qualifié de « véritable défenseur des droits des femmes », en rappelant son rôle essentiel dans l’accès à l’avortement, qui permet aujourd’hui à de nombreuses femmes à travers le monde de faire ce choix.

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Economie politique transitionnelle en Tunisie : Ce que j’en pense

31. Mai 2025 um 06:10

La Faculté des Sciences économiques et de Gestion de Tunis (FSEGT) a brillamment achevé le cycle des conférences-débats 2025, consacré à la thématique hautement stratégique de l’économie politique transitionnelle en Tunisie. Ce cycle s’est distingué par la tenue de cinq manifestations académiques de très grande qualité, animées par d’éminents professeurs et intellectuels tunisiens : MM. les Professeurs Mongi Safra, Abdejabar Bsaies, Hachemi Alaya, Abdeljalil Bedoui et Mongi Boughzala, dont les interventions ont enrichi de manière substantielle le débat scientifique national.

Les Actes de ces conférences-débats, rassemblés et enrichis, feront prochainement l’objet d’une publication augmentée, témoignant de la richesse des échanges et de l’engagement de la FSEGT en faveur de la réflexion critique sur les mutations économiques contemporaines en Tunisie.

De cette mouture, un consensus s’est affirmé.

Ce que j’en pense…

Le débat national sera vain sans décisions fortes en faveur de la croissance et du pouvoir d’achat

Alors que la Tunisie traverse une période économique critique, marquée par une inflation persistante, un endettement élevé et une croissance atone, la question du pouvoir d’achat et de la relance économique s’impose comme une priorité nationale. Dans cette conjoncture, un débat national, même élargi et démocratique, risque de demeurer stérile s’il n’est pas suivi d’actes politiques concrets et audacieux.

Un mandat politique au service de la croissance

Il ne suffit plus de débattre, il faut trancher. La Tunisie a besoin d’un cap clair, tourné vers la croissance. Cela implique une révision en profondeur des politiques budgétaires, souvent dictées par des contraintes comptables qui étouffent toute perspective de relance. Aujourd’hui, le poids de la dette publique bride l’investissement dans les infrastructures et les programmes sociaux, pourtant essentiels pour améliorer les conditions de vie des Tunisiens.

Un mandat populaire clair en faveur de la croissance pourrait offrir au gouvernement la légitimité nécessaire pour négocier, sur le plan national comme international, un assouplissement des règles budgétaires. C’est à ce prix qu’une relance durable pourra être envisagée.

Réformer pour stimuler l’économie

La réussite d’un débat national ne se mesure pas au nombre de contributions mais à la qualité des réformes qu’il inspire. Plusieurs axes doivent être abordés avec courage :

La gestion des finances publiques ne peut plus être rigide. Il est temps de repenser les critères budgétaires pour les rendre plus compatibles avec les cycles économiques. Autoriser un déficit plus élevé en période de récession, tout en imposant des règles de rigueur en période d’expansion, permettrait une politique budgétaire plus efficace.

L’investissement dans l’infrastructure doit redevenir une priorité nationale. Routes, écoles, hôpitaux : ces chantiers créent de l’emploi, soutiennent la demande intérieure et contribuent au développement équilibré du pays.

Les secteurs stratégiques comme l’agriculture, le tourisme ou les nouvelles technologies doivent bénéficier de politiques incitatives. Qu’il s’agisse de subventions temporaires, d’avantages fiscaux ou de soutien à la recherche, il est urgent de redynamiser les moteurs productifs du pays.

Redéfinir le rôle de la Banque centrale

La Banque centrale de Tunisie joue un rôle clé dans l’orientation de l’économie, mais son action reste trop centrée sur la lutte contre l’inflation. Or, dans un contexte de stagnation, cette approche peut nuire à l’investissement et freiner la consommation. Il est temps d’envisager un mandat élargi pour la BCT, à l’image de la Réserve fédérale américaine, conciliant stabilité des prix et promotion de l’emploi.

Une politique monétaire plus souple permettrait d’abaisser le coût du crédit, favorisant ainsi l’investissement des entreprises et l’accès au financement pour les ménages. Cela devrait aussi inclure des dispositifs spécifiques en faveur des petites et moyennes entreprises, véritable colonne vertébrale de l’économie tunisienne.

Mobiliser la société autour des réformes

Aucune réforme ne peut réussir sans adhésion populaire. Le débat national ne doit pas être un exercice institutionnel isolé, mais une véritable dynamique de participation citoyenne. Des forums publics, des consultations locales et des plateformes d’expression doivent permettre aux citoyens de peser sur les choix économiques qui détermineront leur avenir.

Le référendum envisagé ne sera légitime que s’il engage des transformations tangibles. L’implication des Tunisiens ne doit pas se limiter à un vote, mais se prolonger dans la co-construction des politiques publiques.

Pour une Tunisie prospère et confiante

La Tunisie est à un tournant. Pour sortir de l’ornière économique, elle doit s’émanciper des carcans budgétaires qui l’empêchent de respirer. Elle doit aussi redonner à sa Banque centrale un rôle moteur dans la relance. Mais surtout, elle doit faire confiance à son peuple, en l’impliquant pleinement dans les choix d’avenir.

Un débat sans décisions est un luxe que la Tunisie ne peut plus se permettre. C’est le moment d’une vision audacieuse, d’une mobilisation collective, et d’un véritable contrat national pour la croissance et le pouvoir d’achat.

 

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

d’Economie Financière (IAEF-ONG)

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Gestern — 30. Mai 2025Leconomiste Maghrebin

Appel à porter le budget de l’éducation à 15 % en 2026

L’Observatoire tunisien de l’économie (ATE) exhorte les autorités à faire de l’éducation une priorité nationale en allouant, d’ici 2026, au moins 15 % des dépenses publiques au ministère de l’Éducation.

Il s’agit de doter le ministère des moyens nécessaires pour intensifier les investissements, moderniser les infrastructures, rehausser la qualité de l’enseignement et bâtir un avenir plus solide pour les jeunes générations.

Dans une note intitulée « Lever le plafond du budget de l’éducation : Mettons l’éducation au premier rang dans la loi de finances 2026 », publiée en début de semaine, l’ATE alerte sur la baisse continue de la part de l’éducation dans les dépenses publiques : de 15,5 % en 2020 à 13,2 % en 2024, contre les 15 à 20 % recommandés par l’UNESCO. La part du budget de l’éducation dans le budget total est tombée à 10,2 % en 2024.

La part du budget de l’éducation dans le budget global de l’État a chuté à 10,2 % en 2024.

L’Observatoire a, en outre, affirmé qu’il regrette l’absence d’un programme de modernisation des infrastructures scolaires, malgré des incidents répétés, ainsi que le faible engagement du secteur privé et financier dans ce domaine.

La Cheffe du gouvernement a réuni, en avril, les responsables de la Banque centrale, du Conseil bancaire et des banques publiques, les incitant à soutenir davantage les projets publics, notamment via des actions de responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Si plusieurs groupes ont adopté des programmes RSE, leur contribution à l’éducation reste marginale.

Pour rappel, la RSE est encadrée par la loi n°35 de 2018, promulguée le 11 juin 2018.

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Mohamed Ali Nafti au Caire pour la réunion sur la Libye

La Tunisie participera à la réunion consultative tripartite sur les derniers développements en Libye, samedi 1er juin. Elle y sera représentée par le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti. Cet évènement de la plus grande envergure aura lieu au Caire.

Cette réunion permettra d’examiner les derniers développements en Libye et les efforts déployés par les pays voisins à savoir la Tunisie, l’Egypte et l’Algérie, ainsi que la Mission des Nations unies en Libye (MINUL), pour continuer à soutenir et à encourager le dialogue libyo-libyen.

Il s’agit, en outre, de discuter des moyens de « favoriser une solution politique consensuelle entre les frères libyens, afin de renforcer les piliers de la sécurité, de la stabilité et du développement en Libye, sous les auspices et avec le soutien des Nations unies », indique, vendredi 30 mai, le département des Affaires étrangères.

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, de l’Emigration et des Expatriés, Badr Abdelatty, et le ministre d’Etat, ministre algérien des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’Etranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, participeront à cet évènement.

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Le dinar tunisien s’apprécie de 4,14 % face au dollar au 28 mai 2025

Selon les derniers indicateurs monétaires et financiers, publiés vendredi 30 mai par la Banque centrale de Tunisie (BCT), la valeur d’un dollar représente actuellement 2,98 dinars (D), alors qu’il valait 3,11 D, à la même date de l’année écoulée.

En outre, la valeur du dinar s’est améliorée de 0,52% par rapport à l’euro. En effet, 1 euro s’échange contre 3,36 D, contre 3,39D à la date du 28 mai 2024.

Les réserves de la BCT s’élèvent actuellement à 22,7 milliards de dinars, soit l’équivalent de 98 jours d’importation, contre 22,6 milliards de dinars — correspondant à 103 jours d’importation — à la fin du mois de mai de l’année précédente.

Selon l’institut d’émission, le service de la dette extérieure a atteint 7 milliards de dinars, au 20 mai 2025, dépassant, ainsi, les recettes touristiques et les transferts des Tunisiens résidents à l’étranger (TRE), lesquels ont été évalués à la même date à un montant total de 5,4 milliards de dinars, contre 4,9 milliards de dinars durant la même période en 2024.

D’après le dernier communiqué du Conseil d’administration de la Banque centrale de Tunisie, publié fin mars, le déficit courant a atteint 1 654 millions de dinars, soit 0,9 % du PIB, à fin février 2025.

Ce niveau marque une nette aggravation par rapport à la même période en 2024, où le déficit s’élevait à seulement 113 millions de dinars (0,1 % du PIB). Cette chute est liée essentiellement à l’élargissement du déficit commercial, qui est passé de -1.780 millions de dinars à -3.518 millions de dinars en un an.

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La BCT maintient inchangé son taux directeur à 7,5%

Le Conseil d’administration de la Banque centrale de Tunisie (BCT) a décidé, lors de sa réunion tenue le vendredi 30 mai 2025, de maintenir inchangé son taux directeur à 7,50 %.

Dans un communiqué publié sur le site officiel de la BCT, l’institution souligne la nécessité de consolider le processus désinflationniste en cours et de ramener l’inflation à sa moyenne de long terme, malgré l’atténuation récente des tensions inflationnistes.

Évolution de la conjoncture économique et financière

Au cours de cette réunion, le Conseil a passé en revue l’évolution récente de la conjoncture économique et financière, tant à l’échelle internationale que nationale, ainsi que la dynamique de l’inflation. Malgré une certaine détente observée en avril 2025, le niveau des prix demeure supérieur à sa moyenne historique.

Fléchissement de la croissance et aggravation du déficit commercial

Sur le plan national, après une phase de progression graduelle, la croissance économique a ralenti au premier trimestre 2025, pour s’établir à 1,6 % en glissement annuel, contre 2,4 % au trimestre précédent. Toutefois, la production industrielle a renoué avec la croissance, tirée par la reprise des activités de construction et la bonne performance des industries agroalimentaires.

Concernant le secteur extérieur, le Conseil souligne le creusement du déficit commercial (FOB-CAF), qui a atteint 7 294 MDT à fin avril 2025, contre 4 735 MDT un an plus tôt. Ce déséquilibre s’explique principalement par l’augmentation des importations conjuguée à un repli des exportations, pesant ainsi sur la balance des paiements.

En conséquence, le déficit courant s’est élargi à 3 260 MDT (1,8 % du PIB) à fin avril 2025, contre 1 074 MDT (0,6 % du PIB) un an auparavant, et ce malgré les bonnes performances du secteur touristique et des revenus de la diaspora.

Réserves en devises et inflation en baisse

Les réserves en devises ont atteint 22,7 milliards de dinars, soit l’équivalent de 98 jours d’importations à la date du 29 mai 2025, contre 27,3 milliards de dinars (121 jours) à fin 2024.

Du côté du taux de change, le dinar s’est relativement bien comporté face aux principales devises, contribuant à renforcer la dynamique désinflationniste.

En avril 2025, l’inflation est repartie à la baisse, atteignant 5,6 %, contre 5,9 % en mars, une évolution attribuée en partie à la demande saisonnière accrue pendant le mois de Ramadan.

Cette détente reflète principalement la décélération de l’inflation sous-jacente — hors produits alimentaires frais et prix administrés — qui est passée de 5,2 % en mars à 4,8 % en avril 2025.

Le ralentissement des tensions externes sur les prix, combiné à l’effet différé des mesures antérieures de politique monétaire, continue de soutenir un processus désinflationniste graduel.

Contexte international : une conjoncture plus favorable

Sur le plan international, le Conseil note un recul généralisé des prix des matières premières, des produits alimentaires de base et de l’énergie, contribuant à renforcer les tendances désinflationnistes globales.

Par ailleurs, la croissance mondiale affiche une certaine résilience au premier trimestre 2025, malgré les incertitudes liées aux récentes décisions douanières et aux tensions commerciales persistantes entre les principales économies.

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