L’Observatoire tunisien de l’économie (ATE) exhorte les autorités à faire de l’éducation une priorité nationale en allouant, d’ici 2026, au moins 15 % des dépenses publiques au ministère de l’Éducation.
Il s’agit de doter le ministère des moyens nécessaires pour intensifier les investissements, moderniser les infrastructures, rehausser la qualité de l’enseignement et bâtir un avenir plus solide pour les jeunes générations.
Dans une note intitulée « Lever le plafond du budget de l’éducation : Mettons l’éducation au premier rang dans la loi de finances 2026 », publiée en début de semaine, l’ATE alerte sur la baisse continue de la part de l’éducation dans les dépenses publiques : de 15,5 % en 2020 à 13,2 % en 2024, contre les 15 à 20 % recommandés par l’UNESCO. La part du budget de l’éducation dans le budget total est tombée à 10,2 % en 2024.
La part du budget de l’éducation dans le budget global de l’État a chuté à 10,2 % en 2024.
L’Observatoire a, en outre, affirmé qu’il regrette l’absence d’un programme de modernisation des infrastructures scolaires, malgré des incidents répétés, ainsi que le faible engagement du secteur privé et financier dans ce domaine.
La Cheffe du gouvernement a réuni, en avril, les responsables de la Banque centrale, du Conseil bancaire et des banques publiques, les incitant à soutenir davantage les projets publics, notamment via des actions de responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Si plusieurs groupes ont adopté des programmes RSE, leur contribution à l’éducation reste marginale.
Pour rappel, la RSE est encadrée par la loi n°35 de 2018, promulguée le 11 juin 2018.
Le jeune militant écologiste Dali Rtimi (R’timi) risque jusqu’à 10 ans de prison après avoir été arrêté, le 23 mai 2025, lors d’une manifestation pacifique contre la pollution industrielle à Gabès, dans le sud du pays, organisée par le collectif Stop Pollution. Cette affaire remet la crise environnementale de Gabès au centre du débat national en Tunisie.
Imed Bahri
Après l’émission, le 26 mai, d’un mandat de dépôt à son encontre, ainsi qu’à l’encontre de deux autres activistes, Rtimi est désormais accusé de multiples chefs d’accusation, notamment d’agression contre un agent de la fonction publique – une infraction passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 10 ans de prison en vertu de l’article 127 du Code pénal – ainsi que de rébellion et de constitution d’un groupe criminel.
Les groupes de défense des droits humains affirment que ces accusations sont motivées par des considérations politiques et visent à faire taire la dissidence.
Rtimi aurait tenté de protéger d’autres manifestants lorsque la police est intervenue violemment. Lui et deux autres personnes ont été frappés sur place, puis au poste de police, selon l’Association Intersection pour les droits et les libertés.
«Ils ont subi de nouvelles violences physiques et psychologiques», a déclaré Rami Ben Salah, porte-parole de l’association à The New Arab. Et d’ajouter : «Ils se sont également vu refuser l’accès à un avocat, ce qui constitue une violation flagrante de la loi n° 5 de 2016.»
«Le corps du jeune homme porte des traces visibles de coups», a déclaré le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT) dans un communiqué, dénonçant ce qu’il a qualifié de «tentative de masquer les abus policiers et de criminaliser l’activisme».
Les avocats affirment avoir été harcelés alors qu’ils tentaient de défendre les militants. D’autres sympathisants venus à Gabès en signe de solidarité ont été arrêtés et fouillés, certains étant interrogés pour avoir porté des pancartes de protestation dans leurs voitures, selon des associations locales.
Les arrestations ont ravivé la colère à Gabès, ville côtière souvent décrite comme la zone de sacrifice environnemental de la Tunisie.
La manifestation du 23 mai s’inscrivait dans le cadre de nombreuses actions menées par la jeunesse locale exigeant la démolition des usines industrielles toxiques du Groupe chimique tunisien (GCT), une entreprise publique.
Les habitants affirment que les unités de traitement du phosphate contaminent l’air, la mer et les sols de la ville depuis des décennies.
L’industrie du phosphate a longtemps été un pilier de l’économie tunisienne post-indépendance, mais à Gabès, le coût est exorbitant.
Les habitants signalent des taux élevés de cancer, d’infertilité et de maladies respiratoires, ainsi que l’effondrement des écosystèmes marins et la perte de moyens de subsistance traditionnels comme la pêche et l’agriculture.
Le mouvement Stop Pollution est né après la révolution de 2011, porté par une jeunesse désillusionnée face à la crise écologique que traverse le pays.
En 2017, le gouvernement s’était engagé à délocaliser les installations les plus dangereuses hors de la ville, mais ce projet n’a jamais été concrétisé.
Une explosion meurtrière dans une usine d’asphalte en 2021, qui a tué six ouvriers, a encore accru la méfiance du public, notamment après la révélation du stockage de nitrate d’ammonium – le même produit chimique à l’origine de la catastrophe du port de Beyrouth – à proximité de zones résidentielles.
De nouveaux projets industriels, notamment une usine d’ammoniac et une initiative pour l’hydrogène vert, ont suscité de nouvelles craintes.
Bien que présentés comme faisant partie de la transition énergétique verte de la Tunisie, les militants avertissent qu’ils risquent de reproduire le même modèle : des projets extractifs imposés aux communautés vulnérables sans consultation ni garanties environnementales.
«Nous voulons juste vivre sans être empoisonnés», scandaient les manifestants la semaine dernière à Gabès.
Dans un pays en proie à l’inflation, au chômage et à l’autoritarisme, la crise environnementale de Gabès a rarement fait la une des journaux nationaux.
Pourtant, pour les associations de défense des droits humains, ces arrestations s’inscrivent dans une répression plus large de la dissidence.
La Ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a récemment appelé à l’accélération significative de la réalisation du projet de phosphate de haute qualité à Mdhilla, dans le gouvernorat de Gafsa.
Lors d’une séance de travail tenue le mardi 28 mai 2025, en présence de représentants de la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG) et du Groupe Chimique Tunisien (GCT), la Ministre a souligné l’importance de ce projet pour le développement régional. Elle a insisté sur la nécessité de surmonter les obstacles restants pour lancer la production dans les plus brefs délais.
Le projet de phosphate de haute qualité de Mdhilla vise à moderniser les méthodes d’extraction et de traitement du phosphate, augmentant ainsi sa valeur ajoutée et renforçant la compétitivité de la Tunisie sur le marché international. Ce projet s’inscrit dans la stratégie nationale visant à optimiser l’exploitation des ressources naturelles et à stimuler l’économie locale par la création d’emplois et l’amélioration des infrastructures.
La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, Fatma Thabet Chiboub a appelé, mercredi, lors d’une réunion consacrée au suivi du projet de l’usine de triple superphosphate d’El Mdhilla2, à accélérer la réalisation des composantes du projet.
La réunion a porté, également, sur les conventions conclues entre le Groupe Chimique Tunisien(GCT) et les différentes entreprises et entrepreneurs pour achever la réalisation de ce projet.
Chiboub a souligné que le projet de l’usine de triple superphosphate d’El Mdhilla2, qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie du GCT, vise à préserver sa position de leader dans la production d’engrais à base de phosphate triple super(TSP) et à résoudre les problématiques entravant sa progression. L’objectif est de booster le développement régional et national.
L’investissement total du projet Mdhilla 2 est estimé à environ 1051 millions de dinars, lequel est composé de 4 lots.
Ces lots consistent en la création d’une unité de production d’acide sulfurique et d’une unité de production d’acide phosphorique.
Le projet prévoit, également, l’installation de diverses unités, telles qu’une unité de fusion et de filtration du soufre et la mise en place d’une unité de production de phosphate triple super
La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, Fatma Thabet Chiboub, a appelé, mercredi 28 mai 2025, lors d’une réunion consacrée au suivi du projet de l’usine de triple superphosphate d’El Mdhilla2, à accélérer la réalisation des composantes dudit projet.
La réunion a porté, également, sur les conventions conclues entre le Groupe Chimique Tunisien (GCT) et les différentes entreprises et entrepreneurs pour achever la réalisation de ce projet.
Chiboub a souligné que le projet de l’usine de triple superphosphate d’El Mdhilla2, qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie du GCT, vise à préserver sa position de leader dans la production d’engrais à base de phosphate triple super(TSP) et à résoudre les problématiques entravant sa progression. L’objectif est de booster le développement régional et national.
L’investissement total du projet Mdhilla 2 est estimé à environ 1051 millions de dinars, lequel est composé de 4 lots.
Ces lots consistent en la création d’une unité de production d’acide sulfurique et d’une unité de production d’acide phosphorique.
e projet prévoit, également, l’installation de diverses unités, telles qu’une unité de fusion et de filtration du soufre et la mise en place d’une unité de production de phosphate triple super.
«Beaucoup plus qu’un livre d’histoire, la Muqaddima est un projet intellectuel pour une compréhension globale de l’urbanisme, des dynamiques du pouvoir et des transformations sociétales», a déclaré Karima Kim, la Sud-coréenne traductrice en langue coréenne de l’ouvrage d’Ibn Khaldoun.
Karima Kim s’exprimait lors de sa distinction par le prix Ibn Khaldoun pour la promotion et la recherche dans les sciences humaines 2025, qui lui a été remis lors d’une cérémonie organisée mardi 27 mai 2025, au Centre des arts, de la culture et des lettres, à Ksar Saïd, à l’ouest de Tunis.
Ce prix est décerné par la Chaire Isesco «Ibn Khaldoun pour la culture et le patrimoine» de Ksar Saïd en partenariat avec l’association Med21.
Composé des historiens Abdelhamid Larguèche (président), Latifa Lakhdar et Faouzi Mahfoudh, le comité d’évaluation du prix Ibn Khaldoun pour la promotion et la recherche dans les sciences humaines 2025, a attribué deux autres prix au Franco-marocain Mehdi Ghouirate («Méditerranée») et au Tunisien Moncef M’halla («Pays d(accueil»).
Deux prix honorifiques ont été également décernés, à titre posthume, aux professeurs tunisiens Ahmed Abdessalem et Aboul-Kacem Mohamed Kerrou en présence des membres de leurs familles respectives.
Dans son intervention intitulée «La Muqaddima un pont entre les langues et les civilisations», la traductrice coréenne a estimé que «la pensée d’Ibn Khaldoun dépasse son cadre spacio-temporel. Elle propose des outils d’analyse qui demeurent utiles à notre époque».
«En Corée, Ibn Khaldoun est aujourd’hui considéré comme un penseur contemporain porteur d’une vision critique et d’un esprit ouvert sur l’autre», a enchaîné Karima Kim, ajoutant que la Tunisie, pays d’Ibn Khaldoun, est «un lieu de mémoire mais aussi de pensée vivante et d’innovation».
La Professeure coréenne est revenue sur les conditions ayant entouré la traduction de son ouvrage en coréen, entamée en 2005. Elle dit avoir été poussée par un sentiment de devoir envers le lecteur coréen en vue de transmettre cette vision si profonde chez Ibn Khaldoun auprès de ses compatriotes et dans leur langue.
Cette traduction inédite est le fruit d’un voyage intellectuel et culturel de plusieurs années qu’elle souhaite partager, tout en affirmant une expérience au-delà du cadre académique, qui converge vers un processus assez personnel et profond.
Professeure de littérature arabe à l’Université de Hong-Kong des études étrangères à Séoul, Karima Kim est spécialiste en maqâma et littérature arabe contemporaine de la diaspora.
La version coréenne de la «Muqaddima» a eu un large écho dans les milieux académiques et culturels en Corée du Sud. Sa parution a été largement médiatisée ce qui a créé un intérêt pour la civilisation islamique et la pensée arabe.
En 2020, cet ouvrage était parmi les œuvres lauréates du prestigieux Prix Sheikh Hamad pour la traduction et la compréhension international au Qatar.
La présidente du Parti Destourien Libre, Abir Moussi, a réclamé sa libération immédiate, affirmant avoir purgé l’intégralité de la peine de 16 mois de prison prononcée à son encontre dans l’affaire liée à l’Instance électorale. Dans un communiqué publié ce lundi 26 mai, elle a précisé qu’aucun mandat de dépôt en cours ne justifie légalement […]
À 44 ans, Kim Kardashian vient de franchir une étape majeure en annonçant l’obtention officielle de son diplôme de droit, couronnant six années d’efforts et d’études intensives. Elle a suivi le Law Office Study Program, une alternative californienne qui permet d’étudier le droit sans passer par l’université, en effectuant plus de 5 000 heures de […]
Diskrete Verhandlungen und das Eingreifen des Königs machen nun Investitionen in Milliardenhöhe möglich. Ein gigantisches Investitionsprogramm zwischen Marokko und den Vereinigten Arabischen Emiraten soll die Zukunft des Königreichs neu gestalten und Abu Dhabi Rendite erwirtschaften. Rabat/Abu Dhabi – Am 19. Mai 2025 wurde in Marokko ein Finanzierungs- und Infrastrukturdeal verkündet, der das Land grundlegend verändern […]
L’Institut de recherche sur le Maghreb contemporain (IRMC) annonce l’organisation d’une conférence-débat intitulée «Migrations au Maghreb et en Afrique de l’Ouest : chiffres, méthodes et savoir-faire», le 29 mai 2025, à 19 heures, à son siège à Mutuelleville, à Tunis.
L’événement, qui se tiendra en français et en anglais, réunira Mariangela Palladino, professeure d’études culturelles et postcoloniales à l’Université de Keele au Royaume-Uni, et Issouf Binaté, anthropologue à l’Université Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire.
La conférence sera modérée par Valentina Zagaria, chercheuse à l’Université de Manchester et chercheuse associée à l’IRMC. Khaoula Matri, socio-anthropologue à l’Université de Sousse et chercheuse associée à l’IRMC, coordonnera cet événement socioculturel.
Organisée par l’IRMC et le réseau Maghreb Action on Displacement and Rights, Maghreb Action sur les déplacements et les droits (Madar), cette conférence-débat s’inscrit dans le cadre du programme «Perspectives transversales sur les migrations au Maghreb et au-delà». Madar est un réseau collaboratif dirigé par l’Université de Keele en partenariat avec l’IRMC, Cread (Algérie), Ami (Maroc), l’Université d’Édimbourg (Royaume-Uni), l’Université de Liverpool (Royaume-Uni) et l’Université de Manchester (Royaume-Uni).
Madar vise à améliorer la protection humanitaire des personnes déplacées vulnérables dans les contextes de conflit dans la région du Maghreb, notamment en Algérie, au Maroc et en Tunisie. Son objectif est de faciliter les collaborations de recherche et de soutenir des projets qui s’appuient sur l’expertise régionale des chercheurs britanniques et maghrébins travaillant dans les domaines des arts, des sciences humaines et des sciences sociales et politiques. Madar combine une approche interdisciplinaire avec des méthodes participatives et collaboratives, s’appuyant sur des initiatives artistiques et créatives pour mobiliser les voix du monde entier, faciliter la participation des groupes marginalisés et sous-représentés et donner aux personnes déplacées un rôle plus actif dans le processus de recherche et ses résultats.
Drei Großprojekte mit Nareva und TAQA sollen die Versorgungssicherheit erhöhen und die Energiewende im Süden des Landes beschleunigen Abu Dhabi– Rabat – Am 19. Mai 2025 haben Marokko und die Vereinigten Arabischen Emirate nach Medienberichten drei weitreichende Investitionsabkommen unterzeichnet. Im Fokus stehen zentrale Infrastrukturinvestitionen in den Bereichen Wasser und Energie. Mit einem Gesamtvolumen von rund […]
König Mohammed VI. lässt landesweites Katastrophenschutznetz errichten Mit regionalen Logistikzentren für lebenswichtige Reserven will das Königreich seine Reaktionsfähigkeit bei Naturkatastrophen massiv stärken. Rabat – In Reaktion auf das verheerende Erdbeben von Al Haouz im Jahr 2023 und als Teil einer langfristig angelegten nationalen Strategie hat König Mohammed VI. den Bau von zwölf regionalen Plattformen, d.h. […]
L’Arabie saoudite a approuvé une décision autorisant le ministère des Affaires municipales, rurales et du Logement à vendre les unités résidentielles de ses projets immobiliers à des personnes ne bénéficiant pas du soutien gouvernemental au logement. Cette mesure vise à optimiser l’utilisation du parc immobilier public et à accroître la flexibilité du marché.
Selon Abdulrahman Al-Tawil, vice-ministre chargé de l’offre résidentielle, l’objectif est d’élargir l’accès à la propriété à de nouveaux profils, comme les célibataires ou ceux ayant déjà obtenu un prêt immobilier. Ces acheteurs pourront acquérir des logements construits au cours des deux dernières années, mais à prix de marché. Les bénéficiaires de l’aide continueront, quant à eux, de recevoir un soutien financier.
Chaque projet réservera une période de quatre mois exclusivement dédiée aux bénéficiaires avant d’ouvrir à un public plus large.
Cette initiative permet d’ajuster l’offre aux besoins urbains, avec plus de 100 000 unités disponibles à Riyad.
Präsident Kais Saïed hat nach der jüngsten Kabinettsumbildung, die 80% aller Posten betraf, eine Umbildung im Gouverneurskorps vorgenommen. Sie betrifft alle Posten und verschonte auch Mehr
Die zweite gesetzgebende Kammer ist nach der Zustimmung der ISIE nun im Amt. Der Rat der Unabhängigen Hohen Wahlbehörde (ISIE) hat am Mittwoch, den 3. Mehr
Als Reaktion auf die Milchkrise hatte die Regierung erwogen, die Finanzierung des Systems durch die Einführung einer Steuer auf Milchderivate (Käse, Sahne, Ricotta) mit Ausnahme Mehr