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Heute — 17. April 2025Leconomiste Maghrebin

Le retour au gaz russe est irréaliste souligne la Belgique

17. April 2025 um 12:09

Toute discussion sur une relance des liens énergétiques avec la Russie est irréaliste. C’est ce que souligne la Belgique, en réagissant aux voix croissantes en Europe appelant à la reprise des importations en provenance de Moscou.

« Il est illusoire de penser que du jour au lendemain nous allons revenir à la normale avec la Russie en disant : « Nous ferons comme si de rien n’était » ». Ainsi a déclaré mercredi 16 avril 2025 le ministre belge de l’Energie, Mathieu Bihet, à POLITICO, lors de sa première interview avec la presse internationale depuis son entrée en fonction en Belgique.

« Tout cela est une discussion qui provoque intellectuellement quelques discussions expérimentales; mais aujourd’hui cela ne me semble pas réaliste », a-t-il ajouté. « C’est une discussion futile ».

La position de M. Bihet confirme que le nouveau gouvernement belge suit la même ligne concernant l’énergie russe. Et ce, malgré la tentative des États-Unis de négocier un cessez-le-feu en Ukraine.

Le ministre de l’Énergie a souligné que Belgique soutenait toujours l’élimination progressive des importations de gaz naturel liquéfié russe, mais n’allait pas jusqu’à soutenir une interdiction complète. Ces importations diminuent progressivement, a-t-il dit. Tout en promettant de « continuer dans cette direction » pour les limiter davantage. « Nous finançons la guerre. Il faut fermer les robinets ».

Les commentaires du ministre belge interviennent alors que les spéculations se multiplient sur la restauration de l’accès de l’Europe aux approvisionnements en pétrole et en gaz de Moscou via des pipelines.

Le Kremlin a récemment déclaré qu’il était en pourparlers avec Washington sur la restauration du gazoduc Nord Stream. Tandis que des responsables des chrétiens-démocrates de centre-droit allemands ont signalé que les connexions sous-marines pourraient un jour être rouvertes. Entre-temps, les principales entreprises énergétiques et des pays comme l’Italie ont également soutenu l’idée d’une relance des importations.

Mais Mathieu Bihet a déclaré qu’il ne « croyait pas vraiment » que cela se produirait réellement. « Cela préjuge toute une série de discussions : sur la paix, sur le respect de l’intégrité de l’Ukraine, sur le territoire », a-t-il soutenu. « Je doute des bonnes intentions de la Russie sur ce front ».

Néanmoins, la Belgique reste l’un des plus grands importateurs de GNL russe dans l’Union européenne, avec la France et l’Espagne. Depuis janvier, le pays a importé 1,1 million de tonnes de gaz naturel liquéfié de Moscou, selon Kpler.

Dans le même temps, Mathieu Bihet insiste sur le fait qu’il existe une solution à la dépendance énergétique persistante de l’UE envers la Russie : davantage d’énergie nucléaire. Fervent partisan de l’énergie nucléaire – les députés belges l’ont surnommé « Atomic Boy » -, l’homme politique a déclaré vouloir revoir l’approche de son pays en matière de technologies à faibles émissions.

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Décès du Dr Zakaria Bouguerra

17. April 2025 um 11:49

Dr Zakaria Bouguerra est décédé ce jeudi 17 avril 2025 à son domicile familial situé à La Marsa, comme l’a confirmé son père, Dr Hechmi Bouguerra, dans une déclaration à la radio « Jawhara FM ». La famille a découvert son corps sans vie à l’intérieur de la maison. La mort serait naturelle, sans aucune trace de violence.

Cependant, le Parquet près le Tribunal de première instance de Tunis a ordonné l’ouverture d’une enquête pour déterminer les circonstances exactes du décès. Les forces de sécurité de La Marsa ont été alertées et un représentant du ministère public, accompagné du juge d’instruction, s’est rendu sur place pour effectuer les constatations nécessaires. Le corps a ensuite été transféré au médecin légiste pour une autopsie afin de préciser les causes scientifiques du décès.

Rappelons que Dr Zakaria Bouguerra était un médecin connu pour ses interventions médiatiques fréquentes et alarmistes concernant la pandémie de COVID-19, notamment en insistant sur la nécessité d’un confinement total pour éviter un effondrement sanitaire.

Dans la foulée, il avait du reste porté plainte contre plusieurs responsables politiques pour leur gestion de la crise sanitaire.

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Affaire des nourrissons : boucs émissaires et défaillances du système

17. April 2025 um 11:35

L’affaire du décès de quatorze nourrissons dans un hôpital de Tunis, en mars 2019, est un drame national. Depuis des années, médecins et professeurs en médecine ont dénoncé haut et fort la dégradation du système de santé publique.

Sept ans plus tard, la justice a condamné à dix ans de prison ferme trois responsables hospitaliers — une directrice, un directeur chargé de la maintenance et un chef de service — « pour homicide involontaire ». Cette décision a suscité une vive contestation de la part des syndicats et de nombreux professionnels de santé. Lesquels estiment que ces condamnations font peser sur ces seuls individus la responsabilité d’un système défaillant dans son ensemble, incluant les politiques publiques et les conditions matérielles.

La Fédération générale de la Santé, par la voix de son secrétaire général adjoint Hassen Mezni, a annoncé une journée de colère le 17 avril 2025, suivie d’une grève générale sectorielle le 24 avril 2025. Ces actions visent à protester contre la condamnation à dix ans de prison ferme de plusieurs responsables hospitaliers dans l’affaire de la mort de nourrissons au centre de maternité et de néonatologie de la Rabta en 2019. Une condamnation « jugée injuste par les syndicats qui estiment que ces décès résultent du manque d’équipements et de ressources, et non de la responsabilité directe des condamnés. Les syndicats dénoncent aussi l’inaction du ministère de la Santé, qui aurait ignoré les alertes sur les défaillances matérielles et humaines. Tout en ordonnant aux médecins de continuer à travailler dans ces conditions. »

Les syndicats appellent à un dialogue urgent

Par ailleurs, ces mouvements s’inscrivent dans un contexte de blocage depuis octobre 2023 dans l’élaboration d’une loi fondamentale sur le statut des agents de santé, attendue depuis plus de trente ans, et considérée comme essentielle pour améliorer l’organisation et les services du secteur. Malgré un accord signé en février 2021 et des travaux engagés, les négociations sont suspendues en raison de désaccords persistants.

Les syndicats appellent à un dialogue urgent pour réformer le secteur, clarifier les responsabilités dans les hôpitaux publics, et protéger les droits des professionnels de santé, tout en mobilisant l’ensemble des acteurs publics et privés pour défendre l’avenir du système de santé.

Nazih Zghal, médecin, a déclaré à leconomistemaghrebin.com qu’il ne souhaitait pas commenter la décision de justice en elle-même, mais qu’il mettait en lumière la responsabilité globale du système de santé, du ministère et de chaque employé pour les défaillances passées et présentes. Il souligne que chercher à désigner uniquement quelques professionnels comme boucs émissaires est une manière facile mais injuste de se dédouaner.

Il rappelle que les infections nosocomiales sont un risque inhérent aux soins, existant dans tous les établissements sanitaires, publics ou privés, à travers le monde, et que ce risque concerne patients, soignants et administration. Dans le contexte particulier d’une unité de réanimation néonatale, où la survie est déjà très fragile, attribuer ces décès uniquement à une infection nosocomiale, si infection il y a, et en faire la seule responsabilité des soignants, revient à ignorer les réalités scientifiques.

Enfin, il précise que la responsabilité médicale doit être fondée sur une faute avérée dans l’action du médecin ou du soignant, et non sur des imputations faites faute d’avoir identifié d’autres causes, ce qui permettrait d’éluder les responsabilités plus larges du système.

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Béchir Hamza : un bond en avant pour la chirurgie cardiaque pédiatrique

17. April 2025 um 11:25

Dans un communiqué rendu public mercredi 16 avril 2025, le ministère de la Santé a annoncé que l’équipe médicale de l’Hôpital pour enfants Bechir Hamza avait réalisé avec succès la première opération cardiaque microchirurgicale sur un nourrisson de trois mois dans le tout nouveau service de chirurgie cardiaque pédiatrique de l’hôpital.

Le ministère de Santé précise que cette opération a été supervisée par une équipe pluridisciplinaire des départements de chirurgie cardiaque pédiatrique, de réanimation et d’anesthésie. Avec un suivi médical étroit de la part des équipes spécialisées de Gabès, Sfax et Tunis.

La réussite de l’opération est expliquée par l’intégration des compétences et des capacités techniques modernes. Et cette réalisation scientifique constitue « un pas important vers la réduction de la liste d’attente, l’amélioration de la gestion des cas cardiaques pédiatriques complexes et la réduction de la nécessité d’un traitement à l’étranger », souligne-t-on.

A noter que le service de chirurgie cardiaque pédiatrique de l’hôpital universitaire Béchir Hamza est l’un des nouveaux services modèles équipés des dernières technologies. Et ce, dans le cadre de la stratégie de soutien aux spécialités et de développement de l’infrastructure sanitaire dans le pays.

D’ailleurs, le ministère de la Santé n’a pas manqué de féliciter, dans son communiqué, le personnel médical, paramédical et administratif pour leur grand professionnalisme et leur esprit d’équipe.

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Métro léger : sécurité et modernisation en priorité

17. April 2025 um 11:21

Face à la situation préoccupante de la sécurité du métro léger, il est important de détecter les failles et les risques qui pèsent sur le réseau. D’où le lancement d’une enquête technique approfondie, un véritable coup de projecteur sur la fiabilité et la sûreté du métro léger de Tunis, afin d’assurer à chaque usager un voyage serein et sécurisé. Tel est l’objectif de la rencontre entre le ministre du Transport, Rachid Amri, et les responsables du réseau ferroviaire de la Société tunisienne de transport et bien d’autres.

L’enjeu est de taille : évaluer la situation des installations liées à la sécurité du métro léger de Tunis, particulièrement à la suite des récents incidents sur ce réseau.

Le ministre a rappelé que la sécurité des usagers est une priorité absolue et une responsabilité collective. Tout en mettant l’accent sur l’importance des mesures nécessaires pour prévenir la récurrence de ces incidents. En outre, il a demandé un diagnostic technique complet afin d’identifier précisément leurs causes.

Par ailleurs, M. Amri a souligné le rôle crucial du transport ferroviaire comme levier de développement national, appelant à une gestion modernisée et compétente dans les domaines de l’exploitation, de l’entretien et de l’utilisation optimale des infrastructures existantes. Il a insisté sur la nécessité d’identifier clairement les besoins pour exploiter au mieux le réseau actuel, tout en intégrant de nouveaux équipements adaptés à l’échelle et à la configuration du réseau.

De ce fait, cette équipe devra aussi veiller à la mise à niveau complète de la flotte avec des dispositifs garantissant le fonctionnement automatique des aiguillages, afin d’assurer la sécurité du métro léger.

Cette réunion s’inscrit dans une dynamique plus large de réforme et de modernisation du secteur ferroviaire, où le ministre a déjà pris des mesures pour renforcer la maintenance, améliorer la coordination entre les différentes entités ferroviaires et instaurer des unités régionales de maintenance pour une intervention rapide sur le réseau national. Ces efforts visent à améliorer la disponibilité des équipements et la sécurité du transport ferroviaire à l’échelle du pays.

In fine, la question de savoir quand les citoyens pourront bénéficier d’un transport digne et fluide à Tunis reste cruciale, car malgré les mesures annoncées et les plans de sauvetage, la réalité quotidienne demeure un véritable parcours du combattant.

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Powell sur les tarifs douaniers : un exercice d’« équilibre » pour la Fed entre inflation et croissance

17. April 2025 um 11:19

Le président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, a déclaré, mercredi 16 avril 2025, que les politiques commerciales de l’administration Trump poseraient des défis à la Banque centrale et à ses objectifs de croissance – qu’elle voit ralentir – et d’inflation cette année. 

« Malgré une incertitude accrue et des risques de baisse, l’économie américaine reste dans une position solide », a souligné Powell. Mais « les données dont nous disposons jusqu’à présent montrent que la croissance a ralenti au premier trimestre par rapport au rythme soutenu de l’année dernière ».

Les nouvelles politiques commerciales constituent un changement important, a dit Powell depuis Chicago. « Les effets de ces mesures sont susceptibles de nous éloigner de nos objectifs, de sorte que le chômage risque d’augmenter à mesure que l’économie ralentit et que l’inflation risque d’augmenter à mesure que les tarifs douaniers » sont appliqués à l’économie, a-t-il poursuivi. Il a noté que cela s’appliquerait « probablement pour le reste de cette année ».

Le président de la Réserve fédérale a de nouveau souligné que la Banque centrale doit s’assurer que les tarifs douaniers ne provoquent pas une hausse plus persistante de l’inflation. Tout en suggérant que la Banque pourrait être confrontée à un défi pour équilibrer ses objectifs de croissance et de maintien de la stabilité des prix.

« Notre obligation est de maintenir les attentes d’inflation à long terme bien fondées et de veiller à ce qu’une augmentation ponctuelle du niveau des prix ne devienne pas un problème d’inflation persistant ». C’est aussi ce qu’a précisé Powell dans son discours devant l’Economic Club de Chicago.

Il estime encore que les décideurs politiques équilibreront leur double mandat de promotion d’un emploi fort et de prix stables, « en gardant à l’esprit que, sans stabilité des prix, nous ne pouvons pas atteindre les longues périodes de conditions de marché du travail fortes qui profitent à tous les Américains ».

En outre, il a reconnu qu’un affaiblissement de l’économie et une hausse de l’inflation pourraient finalement mettre en conflit les deux objectifs de la Banque centrale.

« Si cela se produit, nous examinerons à quel point l’économie se trouve loin de chaque objectif et les horizons temporels potentiellement différents sur lesquels ces écarts respectifs devraient être comblés ».

Ces remarques renforcent un message que Powell a souligné à plusieurs reprises, y compris récemment le 4 avril : les responsables de la Fed ne sont pas pressés de modifier le taux d’intérêt de référence de la Banque centrale.

Alors qu’ils cherchent à avoir plus de certitude sur la manière dont les politiques économiques du président Donald Trump, en particulier sur le commerce, affecteront l’économie américaine, Powell et d’autres responsables de la Fed ont exprimé leur soutien au maintien des taux d’intérêt stables.

De plus, Powell n’a donné aucune indication sur la direction qu’il voit prendre aux taux d’intérêt. Mais il a souligné que la Fed attendra une « plus grande clarté » avant d’envisager « tout ajustement » de sa politique.

Il estime que « les marchés sont confrontés à beaucoup d’incertitude et cela signifie de la volatilité ». Cependant, malgré les troubles, « ils font ce qu’ils doivent faire et fonctionnent exactement comme on pourrait s’y attendre », compte tenu de l’incertitude, a-t-il noté.

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Reconstruction de Gaza et coopération culturelle au cœur des travaux de l’ALECSO et de la Ligue arabe

17. April 2025 um 10:32

La 57ème session du Comité de coordination suprême pour l’action arabe commune a démarré le 16 avril 2025 au siège de l’ALECSO à Tunis, sous la présidence d’Ahmed Aboul Gheit, Secrétaire général de la Ligue arabe.

De son côté, Mohamed Ould Amar, Directeur général de l’ALECSO, a souligné l’examen des défis éducatifs et culturels arabes, avec des recommandations attendues sur l’amélioration des systèmes éducatifs, le développement d’une industrie culturelle commune et le renforcement de la coopération interarabe dans ces domaines.

Par ailleurs, la session a consacré une part importante de ses travaux à la situation palestinienne, incluant une analyse des récentes évolutions politiques et humanitaires. Hossam Zaki, Secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, a précisé que les discussions portent également sur les plans de reconstruction à Gaza et en Syrie, dans un contexte de crises prolongées.

Cette réunion s’inscrit dans un agenda diplomatique chargé, marqué par les 80 ans de la Ligue arabe et les préparatifs du sommet de Bagdad prévu en mai 2025. La Tunisie, hôte de l’événement, y réaffirme son engagement en faveur d’une action arabe concertée, notamment sur la question palestinienne.

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L’UBCI confirme sa croissance en 2024 avec un résultat net de 54 millions de dinars

17. April 2025 um 10:19

L’Union Bancaire pour le Commerce et l’Industrie (UBCI) publie ses résultats financiers pour l’exercice 2024.

Une croissance solide du bilan de l’UBCI

À la clôture de l’exercice 2024, l’UBCI atteint un total bilan de 5 175 millions de dinars, franchissant la barre symbolique des 5 milliards de dinars. Soit une croissance annuelle de 13,7 %, témoignant de la solidité financière de la banque. Les dépôts ont également connu une évolution notable, atteignant 3 778 millions de dinars. A savoir une augmentation de 11,4 %, accompagnée d’une amélioration de la structure des dépôts, qui demeure parmi les meilleures du secteur. Les crédits nets à la clientèle ont progressé de 11,2 %, s’élevant à 3 290 millions de dinars. Surpassant ainsi la performance moyenne des banques cotées.

Une gestion maîtrisée du risque

Dans un environnement économique délicat, l’UBCI poursuit une gestion proactive du risque. Les indicateurs de qualité d’actifs ont été améliorés, avec une réduction du taux de créances non performantes (NPL) à 5 %, et un taux de couverture des créances non performantes maintenu à un niveau robuste de 76,4 %, parmi les meilleurs ratios du secteur. Les ratios de solidité financière de l’UBCI demeurent élevés et conformes aux exigences réglementaires, garantissant ainsi la pérennité de la Banque.

Résilience et rentabilité

Le Produit Net Bancaire a augmenté de 6,1 %, s’établissant à 321 millions de dinars. Les charges opérationnelles ont enregistré une hausse maîtrisée de 8 %. Ce qui a permis à la banque de maintenir un contrôle rigoureux de ses coûts dans une période d’investissements. Le Résultat Net pour l’année atteint 54,1 millions de dinars, en progression de 2,2 %. Illustrant ainsi la capacité de la banque à concilier croissance et gestion optimale des risques.

Convocation à l’Assemblée Générale Ordinaire

Enfin, suite à la réunion de son Conseil d’Administration, l’UBCI convoque ses actionnaires à l’Assemblée Générale Ordinaire (AGO). Laquellese tiendra le 29 avril 2025 à l’hôtel Radisson Blu de Tunis (ex LAICO).

D’après communiqué

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L’université de Harvard paye au prix fort ses positions pro-palestiniennes

17. April 2025 um 09:57

Afin de punir la prestigieuse université américaine de Harvard d’avoir laissé propager « l’antisémitisme » dans son campus lors des manifestations estudiantines en avril 2024 contre la guerre menée par Israël à Gaza, Donald Trump  menace de lui retirer ses importants avantages fiscaux.

La prestigieuse université de Harvard est une nouvelle fois dans le viseur de Donald Trump.

Ainsi, en plein bras de fer entre ce temple du savoir et de la recherche scientifique et la Maison Blanche, le président américain n’a pas hésité, mercredi 16 avril 2025, à accuser cette université privée installée à Cambridge près de Boston de recruter essentiellement « des gauchistes radicaux, des idiots et des cervelles de moineau ». Et que, par conséquent, elle ne mérite pas les subventions du gouvernement américain. « Harvard est une BLAGUE qui enseigne la haine et l’imbécillité, et qui ne devrait plus recevoir de fonds fédéraux », a-t-il martelé sur Truth Social.

Pourquoi tant de haine pour cette vieille Dame fondée en 1636 qui compte environ 30 000 étudiants, qui a formé 162 lauréats de prix Nobel, et au sein de laquelle huit présidents des Etats-Unis ont étudié. Et qui se place de surcroît en tête depuis des années du classement mondial de Shanghai des établissements d’enseignement supérieur.

La cause palestinienne s’invite au débat

La réponse est déconcertante. Depuis la mobilisation des étudiants américains en soutien aux Palestiniens il y a un an, Donald Trump n’a pas caché son animosité envers les universités américaines. Or, Harvard, comme d’autres universités américaines, a été le théâtre d’une mobilisation étudiante contre la guerre menée par Israël à Gaza. En avril 2024, les manifestations estudiantines se sont fait de plus en plus nombreuses et touchent un nombre grandissant de campus. Partout aux États-Unis, des centaines d’autres suivront. Le débat s’invite alors dans la campagne présidentielle et le mouvement est régulièrement taxé d’antisémite par des conservateurs américains.

En guise de représailles, l’administration Trump s’est empressée de supprimer de centaines de visas d’étudiants étrangers et de multiplier les arrestations d’activistes étudiants pro-palestiniens, désormais menacés d’expulsion; alors qu’ils résidaient en situation régulière sur le sol américain.

En guise de représailles, l’administration Trump s’est empressée de supprimer de centaines de visas d’étudiants étrangers et de multiplier les arrestations d’activistes étudiants pro-palestiniens, désormais menacés d’expulsion; alors qu’ils résidaient en situation régulière sur le sol américain.

« Nous allons retirer leur visa ou leur green card (titre de résidence permanente aux États-Unis) à tous les soutiens du Hamas aux États-Unis pour qu’ils puissent être expulsés ». Ainsi a commenté le secrétaire d’État américain Marco Rubio le 12 mars 2025. Et ce, au moment de l’arrestation de Mahmoud Khalil, ce Palestinien qui était le leader des manifestations qui ont agité le campus de Columbia.

« C’est la première arrestation et il y en aura beaucoup d’autres », avait déclaré Donald Trump dans la foulée. Une juge a autorisé l’expulsion de l’étudiant le 11 avril. Selon un décompte des médias américains, plusieurs centaines d’étudiants sont concernés par la révocation de leur visa. Une manière de museler le mouvement, tout en reprochant aux universités leur « antisémitisme ».

La vérité c’est que Donald Trump a toujours dépeint les universités et l’éducation en général comme un bastion « d’endoctrinement » de la gauche et du « wokisme ». Il s’est fixé pour objectif de mettre tout le système éducatif américain au diapason avec sa vision du monde.

Résilience

Une vision du monde hostile à tout principe hérité des mouvements civiques aux Etats-Unis, notamment la diversité, l’équité et l’inclusion. Une  politique mise en place dans les années 1960 afin de rééquilibrer la société américaine marquée par son passé ségrégationniste. Or, en bon républicain, Donald Trump a demandé aux universités de mettre en place toute une série de mesures, dont l’exclusion de tout programme promouvant la diversité.

Dans une lettre adressée aux étudiants et aux enseignants, le président de l’université, Alan Garber, a rappelé que Harvard n’abandonnerait pas « son indépendance, ni ses droits garantis par la Constitution », comme la liberté d’expression consacrée par le Premier amendement.

C’était sans compter sur la résilience de l’université de Harvard. Lundi 14 avril 2025, la présidence de Harvard a marqué les esprits en s’opposant publiquement aux demandes de l’administration Trump. Dans une lettre adressée aux étudiants et aux enseignants, le président de l’université, Alan Garber, a rappelé que Harvard n’abandonnerait pas « son indépendance, ni ses droits garantis par la Constitution », comme la liberté d’expression consacrée par le Premier amendement.

« Aucun gouvernement, quel que soit le parti au pouvoir, ne doit dicter aux universités privées ce qu’elles doivent enseigner, qui elles peuvent enrôler et embaucher, ni sur quelles matières elles peuvent mener des recherches », a-t-il ajouté. Une fin de non-recevoir saluée sur le campus de la plus ancienne université du pays ainsi que par plusieurs figures du Parti démocrate, dont l’ancien président Barack Obama, lui-même ancien étudiant qui a salué sur X un « exemple » et espéré que d’autres « institutions » suivront cette voie.

Cette courageuse prise de position aura coûté à Harvard le gel de 2,2 milliards de dollars de subventions fédérales et la suspension de 60 millions de dollars de contrats. Sachant que les subventions fédérales représentent 11 % des revenus de Harvard, sur un budget annuel de 6,4 milliards de dollars.

Mais, dotée d’un immense patrimoine de plus de 50 milliards de dollars – un chiffre supérieur au PIB de la Tunisie -, l’université de Harvard peut se permettre le luxe de tenir tête à l’actuelle l’administration américaine.

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Trump affirme que les tarifs douaniers pourraient remplacer l’impôt sur le revenu

17. April 2025 um 09:29

Le président américain, Donald Trump, insiste sur le fait que sa politique commerciale pourrait générer des milliards de revenus.

Le président américain Donald Trump a suggéré, mercredi 16 avril 2025, que les revenus issus de ses tarifs douaniers dits « Jour de la Libération » pourraient potentiellement remplacer l’impôt fédéral sur le revenu.

A rappeler que ce mois-ci, il a annoncé des droits de douane « réciproques » sur près de 90 pays, invoquant ce qu’il a qualifié de « pratiques commerciales déloyales ». Suite à une forte baisse du marché mondial, il a décrété une suspension de 90 jours de ces droits de douane, les ramenant à un niveau de référence de 10 %. Sauf pour la Chine.

Trump espère un nouvel âge d’or

A une question de Rachel Campos-Duffy sur Fox News, concernant l’éventualité que les droits de douane remplacent l’impôt sur le revenu, le président américain a répondu qu’« il y a une chance que l’argent provenant des tarifs douaniers soit si important qu’il les remplacerait – vous savez, à l’époque, entre 1870 et 1913, les tarifs douaniers étaient la seule forme de monnaie », faisant référence à l’âge d’or – une période de croissance industrielle rapide et de richesse nationale croissante, bien que marquée par de fortes inégalités de revenus et une pauvreté généralisée.

« C’est à cette époque que notre nation était relativement la plus riche. Nous étions les plus riches », a-t-il ajouté.

Trump, qui se qualifie lui-même de « Monsieur des tarifs douaniers », affirme que sa politique commerciale pourrait rapporter plus de 1 000 milliards de dollars d’ici un an environ. Contribuant ainsi à réduire la dette nationale et potentiellement à compenser, voire à remplacer, l’impôt sur le revenu. Il maintient que les tarifs douaniers renforcent l’économie américaine, rapportant « des milliards de dollars par jour » aux caisses fédérales.

Que pensent les économistes?

Les économistes sont toutefois sceptiques quant à la capacité des tarifs douaniers à générer des revenus à l’échelle annoncée par Trump. D’ailleurs, ils avertissent que des prix d’importation plus élevés pourraient réduire les dépenses de consommation et freiner la demande globale.

Selon le Service de recherche du Congrès, au cours des 70 dernières années, les droits de douane n’ont pas représenté plus de 2 % des recettes fédérales annuelles totales. En 2024, les droits de douane perçus par les États-Unis sur les importations ne représentaient que 1,7 % des plus de 4 900 milliards de dollars de recettes fédérales totales.

Les analystes financiers d’ING ont déclaré mardi que des droits de douane étendus sur les partenaires commerciaux – en particulier la Chine – pourraient avoir des effets bénéfiques à long terme sur l’économie américaine et les travailleurs américains. Ils ont toutefois averti que la transition pourrait être « très difficile et probablement économiquement préjudiciable » à court terme.

Si des accords commerciaux sont conclus et que les tarifs douaniers sont réduits, a noté ING, le gouvernement pourrait perdre sa marge de manœuvre budgétaire pour des réductions d’impôts plus importantes.

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Gestern — 16. April 2025Leconomiste Maghrebin

Transport hydraulique du phosphate : 1,1 milliard de dinars pour un projet stratégique

16. April 2025 um 21:28

Le deuxième comité de pilotage chargé d’étudier la faisabilité du projet de transport hydraulique du phosphate s’est tenu ce mercredi au siège du ministère de l’Industrie, sous la supervision de la ministre Fatma Thabet Chiboub. Les discussions ont porté sur l’avancement de l’étude et les moyens de progresser dans ce projet, en coordination avec les différentes parties prenantes.

 
Cette étude s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord entre la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG) et la Société financière internationale (IFC), filiale du groupe de la Banque mondiale, qui finance l’étude. Elle vise à évaluer les options techniques garantissant la viabilité économique et technique du projet, ainsi qu’à identifier des partenaires pour certains composants, tels qu’une usine de dessalement d’eau de mer et des installations de production d’énergies renouvelables.

Détails du projet
D’un coût estimé à 1,1 milliard de dinars, le projet intégré de transport hydraulique du phosphate comprend :

  • Un réseau de préparation et de pompage de la pulpe de phosphate via des pipelines, des bassins miniers vers les usines de transformation de Skhira et Gabès (capacité : 8 millions de tonnes/an).
  • Une station de dessalement d’eau de mer et des unités de pompage (100 000 m³/jour).
  • Une centrale photovoltaïque (30 MW) pour alimenter l’ensemble des installations.

Participants
Des représentants de l’IFC ont participé à la réunion par visioconférence.

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Zollner Elektronik injecte 51 MDT dans un méga-projet high-tech à Sousse

16. April 2025 um 19:16

Le groupe industriel allemand Zollner Elektronik s’apprête à réaliser un investissement majeur de 51 millions de dinars (environ 15,5 millions d’euros) dans un nouveau complexe high-tech à Novation City, la technopole de Sousse. Ce projet, qui s’étendra sur 11 hectares, devrait créer 3.400 emplois d’ici 2030, selon les annonces faites ce mercredi 16 avril 2025.

 
Cet engagement d’investissement a été officialisé lors d’une réunion entre la ministre de l’Industrie Fatma Thabet Chiboub et une délégation du groupe conduite par Markus Aschenbrenner, membre de son conseil d’administration. L’État tunisien a réaffirmé son soutien total à cette implantation qui renforce la position du pays comme hub industriel en Afrique du Nord.

Un projet à haute valeur ajoutée technologique
Le futur site de production se spécialisera dans la fabrication de composants électroniques de pointe pour plusieurs secteurs:

  • Industrie automobile (60% de la production)
  • Équipements aéronautiques (25%)
  • Électronique grand public (15%)

Avec une capacité de production estimée à 5 millions de pièces/an, cette usine positionnera la Tunisie comme un acteur clé dans la chaine de valeur mondiale de l’électronique.

Des retombées économiques majeures
Selon les projections:
Création de 800 emplois dès 2025
Portefeuille de commandes garanti à 70% avec des clients européens
Exportations annuelles estimées à 120 millions d’euros à partir de 2027

Une expansion africaine stratégique
Présent en Tunisie depuis 2007 avec deux sites existants (Béja et Sousse), Zollner Elektronik fait ainsi de notre pays sa plateforme africaine exclusive, avec:

  • 3 sites de production
  • Près de 4.000 employés prévus d’ici 2030
  • Un centre de R&D en projet pour 2026

Ce nouveau projet confirme l’attractivité croissante de la Tunisie pour les investissements industriels à haute technologie et son positionnement comme alternative crédible aux chaines de production asiatiques.

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Tunisie : Pourquoi la chute des IDE menace l’avenir économique du pays ?

16. April 2025 um 17:47

La Tunisie peine à attirer les investissements directs étrangers (IDE), menaçant ainsi ses ambitions de croissance et de création d’emplois.

Selon un rapport de l’OCDE, ces investissements, pourtant vitaux pour l’économie, stagnent à seulement 1,5 % du PIB en 2022, bien en dessous de la moyenne régionale (2,3 %). Un déclin qui compromet les Objectifs de développement durable (ODD°) et la modernisation du tissu productif.

Une contribution économique forte, mais déséquilibrée

Les entreprises étrangères représentent 3,5 % des sociétés privées mais génèrent 11 % des revenus et emploient 21 % des salariés du secteur formel. Leur poids est particulièrement marqué dans l’industrie manufacturière, où elles fournissent 34 % des emplois privés. Cependant, ces créations d’emplois restent majoritairement concentrées dans des postes peu qualifiés, notamment dans les usines offshore. Seule une minorité d’entreprises étrangères (6,5 %) emploie plus de 200 personnes, contre 2 % pour les entreprises locales.

Une timide diversification vers les secteurs innovants

Si les IDE tunisiens restent dominés par les activités manufacturières à bas coût, certains signes encourageants apparaissent. Les investissements dans les services technologiques, les énergies renouvelables et les métiers scientifiques progressent, offrant des opportunités aux travailleurs qualifiés. Dans les TIC et les services spécialisés, les entreprises étrangères représentent déjà entre 24 % et 44 % de l’emploi. Mais cette évolution reste trop lente pour compenser le recul des investissements traditionnels.

L’urgence de réformes structurelles

Pour inverser la tendance, l’OCDE appelle à une refonte des politiques d’attractivité. La suppression de la distinction entre régimes offshore et onshore, l’ouverture des secteurs services aux capitaux étrangers et un meilleur alignement sur la stratégie Tunisie 2035 figurent parmi les priorités. La future ratification du code des changes pourrait redonner confiance aux investisseurs, à condition qu’elle s’accompagne de mesures fortes pour améliorer la formation professionnelle et simplifier l’environnement des affaires. Sans cela, le pays risque de manquer le virage de l’économie de la connaissance.

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LDC (1/4 de finale retour) : sur quelle chaîne regarder Real Madrid vs Arsenal en direct ?

16. April 2025 um 17:30

Ce mercredi à 21h00 (heure de Madrid et 20h00 – heure de Tunis), le Real Madrid reçoit Arsenal au stade Santiago Bernabéu pour le quart de finale retour de la Ligue des champions (LDC), dans un match qui s’annonce électrique.

Battus lourdement à l’aller à l’Emirates Stadium le 8 avril (3-0), les hommes de Carlo Ancelotti doivent réaliser un véritable exploit pour se qualifier. Car ce score à l’aller était « anormal ».

Mais taillée pour la Ligue des Champions (avec 15 titres, record absolu), l’équipe du Real est capable de renverser la vapeur et de se qualifier pour les demi-finales. La remontada est possible.

Où regarder Real Madrid-Arsenal ?

La rencontre a lieu ce mercredi 16 avril à 21h00 (heure de Madrid) au Santiago Bernabéu, Madrid. On peut la regarder sur Canal+ Foot (France), Blue Sport 1 (Suisse),  Telefonica (Espagne) et TNT Sports (Angleterre).

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LDC Uefa (1/4 de finale retour) : où regarder Inter vs Bayern ?

16. April 2025 um 17:23

Battu sur son terrain à l’Allianz Arena au match aller sur le score de 1-2 il y a une semaine, le Bayern Munich va tenter d’arracher sa qualification au San Siro pour les demi-finales de la Ligue des champions (LDC) devant l’Inter Milan.

Difficile ? Sans doute, mais pas impossible pour les hommes de Vincent Kompany. Certes, le Bayern n’est plus la machine de buts qu’on a connue par le passé. Mais le club possède une attaque capable de faire plier n’importe quelle défense, à l’instar de Harry Kane, Aleksandar Pavlovic ou Kingsley Coman.

Le match Inter Milan vs Bayern Munich aura lieu ce mercredi 16 avril à San Siro à partir de 21h00 (heure de Milan, 20h00 heure tunisienne). Il est à suivre sur Canal+ Foot et sur BeIN Sports.

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Afrique du Nord et de l’Ouest : la ZLECAf professionnalise les douanes

16. April 2025 um 17:08

Du 14 au 16 avril 2025, le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), en collaboration avec le ministère du Commerce et du Développement des exportations, la Direction Générale des Douanes en Tunisie, et l’Organisation mondiale des douanes, a organisé à Tunis, sous l’égide du directeur général des douanes tunisiennes, un atelier régional de renforcement des capacités dédié aux mesures de facilitation des échanges pour les Opérateurs économiques agréés (OEA).

Cet atelier marque la première initiative du Secrétariat de la ZLECAf en Tunisie depuis l’adhésion du pays à l’accord de la ZLECAf.

Cet événement a été honoré par la présence de hauts responsables, notamment le directeur général des douanes tunisiennes par intérim, les contrôleurs généraux à la direction générale des douanes, les directeurs des départements centraux des douanes, ainsi qu’une représentation de la Direction de la coopération avec les pays africains et de l’Union africaine et de la Direction générale de la coopération économique et commerciale au sein du ministère du Commerce.

 

L’événement a réuni des représentants des administrations douanières de plus de 12 pays d’Afrique du Nord et de l’Ouest, notamment la Tunisie, la Mauritanie, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Cap-Vert, la Gambie, le Ghana, la Côte d’Ivoire, l’Algérie, l’Égypte, le Maroc, le Nigeria et le Togo, dans le but de renforcer leurs connaissances sur la mise en œuvre du programme OEA dans le cadre de l’accord de la ZLECAf.

Cet atelier fait partie intégrante de la Stratégie continentale de renforcement des capacités douanières mise en œuvre par la Direction de l’administration douanière du Secrétariat de la ZLECAf, en collaboration avec ses partenaires techniques et institutionnels. Il s’inscrit dans une série d’activités régionales visant à accompagner les États parties dans l’application efficace des annexes douanières de l’Accord.

 

Un programme orienté vers la mise en œuvre

Pendant trois jours, les participants ont suivi des sessions techniques interactives autour de thématiques clés telles que :

  • Les critères d’éligibilité au statut OEA dans le contexte de la ZLECAf,
  • Les avantages douaniers associés à ce statut,
  • La procédure de certification et les mécanismes de contrôle,
  • La coopération régionale pour une reconnaissance mutuelle entre États.

L’atelier a également été l’occasion de partager les expériences nationales, de favoriser les échanges entre pairs et de recueillir des recommandations pratiques pour l’adoption et l’harmonisation des programmes OEA dans la région.

Le statut OEA permet d’instaurer une relation de confiance entre les administrations douanières et les entreprises certifiées. C’est un outil de facilitation des échanges, mais aussi de sécurisation des chaînes d’approvisionnement.

En Afrique du Nord et de l’Ouest, de nombreux pays ont déjà entamé des démarches. Cet atelier permet de consolider les acquis, d’identifier les défis communs et de promouvoir des approches régionales cohérentes.

 

Des visites terrain pour illustrer les bonnes pratiques

L’un des moments forts de l’atelier a été la visite de la Direction générale des douanes tunisiennes, où les participants ont pu observer le fonctionnement des procédures simplifiées pour les entreprises certifiées OEA. Une deuxième visite a permis de découvrir les pratiques d’une entreprise tunisienne bénéficiant du statut OEA, illustrant les avantages concrets du dispositif, tels que la réduction des contrôles physiques et documentaires, et un traitement prioritaire au niveau des postes frontaliers.

« Cette visite a permis de visualiser l’impact positif de l’OEA sur la compétitivité des entreprises. Elle montre aussi que la collaboration entre le secteur public et le secteur privé est essentielle pour réussir sa mise en œuvre.

Une dynamique régionale au service de l’intégration continentale

L’OEA est reconnu par l’Organisation mondiale des douanes (OMD) comme un outil stratégique de facilitation des échanges, de gestion des risques et de sécurisation du commerce international. Son intégration dans l’architecture de la ZLECAf est une étape importante vers une gestion plus fluide et coordonnée des flux commerciaux intra-africains.

Grâce à ce type d’ateliers, le Secrétariat de la ZLECAf entend renforcer l’appropriation de l’Accord par les administrations douanières nationales, encourager l’échange d’expériences entre régions, et soutenir les États membres dans le développement de cadres réglementaires alignés aux standards internationaux.

L’atelier de Tunis est le premier d’une série d’activités de renforcement des capacités prioritaires à mettre en œuvre chaque année, une pour chaque région, conformément aux priorités exprimées par les États parties lors de la dernière réunion des directeurs généraux des douanes.

Avec communiqué

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L’EUNIC et l’IFT à la foire du livre de Tunis : plurilinguisme, littérature et ouverture sur le monde

16. April 2025 um 16:47

La 39e édition de la Foire internationale du livre de Tunis, qui se tiendra du 25 avril au 4 mai 2025 sous le slogan « Nous lisons pour construire », mettra en lumière le rôle essentiel de la diversité et de l’éducation linguistiques dans la promotion d’une culture de paix, de coexistence et de démocratie.

Dans ce contexte, l’EUNIC Tunisie (European Union National Institutes for Culture) a organisé une conférence de presse le mercredi 16 avril 2025 au siège de la Délégation Wallonie-Bruxelles, soulignant l’importance de l’apprentissage des langues et de la lecture multilingue pour renforcer les liens culturels.

Divers intervenants ont pris la parole lors de cette conférence.

L’importance de l’amour de la littérature a été soulignée, ainsi que la nécessité de dialoguer avec le monde. Germinal Gil De Gracia, directeur de l’Institut Cervantes de Tunis, a mis l’accent sur le plurilinguisme comme moyen de promouvoir la tolérance et l’interculturalité, encourageant les jeunes à apprendre des langues pour des raisons culturelles et économiques. Tout comme il a abordé l’importance des cours d’espagnol en Tunisie où on note 157 mille étudiants qui apprennent cette langue. 

Marielle Morin, attachée pour le livre et les médiathèques à l’Institut français de Tunisie (IFT), présentera sa programmation annuelle à la foire, axée sur la francophonie, l’amour du livre, le dialogue, l’ouverture et la paix.

Parmi les temps forts de la programmation de l’IFT :

  • Annonce du Prix littéraire du Quai d’Orsay le 25 avril, célébrant la fiction francophone engagée.
  • Présentation des ouvrages de Mazarine Pingeot, « Vivre sans » et « Onze quai Branly », le 25 avril.
  • Participation au parcours francophone avec Hector Sonon (Bénin) et Samy Jack (Togo).
  • Activités jeunesse, ateliers et heures du conte, avec des autrices-illustratrices jeunesse.
  • Collaboration avec des éditeurs francophones tunisiens, avec Cécile Oumrani, Ahmed Ben Saleh, Mouha Harmel et Akbar Benden.

Nouvelles approches autour du livre : livre numérique et bibliothérapie.

Par ailleurs, la présence italienne n’est pas en reste. Fabio Rugirello, directeur de l’Institut culturel italien, rappelle que l’Italie, après avoir été le pays invité d’honneur en 2024, maintient sa présence à la Foire internationale du livre de Tunis avec trois initiatives :

Table ronde sur l’intelligence artificielle (27 avril) : avec la participation de l’écrivaine italienne Valentina Federici, qui a publié un livre comparant l’écriture humaine à celle de l’IA. La discussion portera sur les relations entre l’industrie de l’édition et l’intelligence artificielle. (En français)

Présentation du livre « Calvino en Tunisie » (28 avril) : résultat d’une série d’initiatives organisées en 2023 pour le centenaire de la naissance d’Italo Calvino. Des écrivains tunisiens (Chokri Mabkhout, Azza Filali) ont été invités à réfléchir sur son œuvre. Le livre est dédié à la mémoire de l’écrivain tunisien Ali Becher.

Spectacle de marionnettes pour enfants (3 mai) : une compagnie de Milan présentera « Farce Meneghine », un spectacle mettant en scène un personnage typique de Milan. Un événement autour de Mario Scalesi sera organisé en octobre lors de la semaine de la langue italienne.

En conclusion, l’apprentissage des langues est un moyen d’approfondir les liens culturels et de favoriser le développement personnel et professionnel, comme le soulignait Charlemagne : « Celui qui a une autre langue possède une deuxième âme ».

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Pandémies : accord historique à l’OMS, sans les États-Unis

16. April 2025 um 16:40

Il a fallu trois ans de négociations pour que les États membres de l’OMS parviennent à trouver un consensus autour d’un projet d’accord mondial pour prévenir et affronter les prochaines pandémies. Le texte a été salué comme « un tournant multilatéral, malgré des tensions sur le transfert de technologies aux pays du Sud ».

Les 194 pays membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont finalement approuvé, mercredi 15 avril 2025, un accord historique visant à mieux se préparer et lutter contre les futures pandémies.

« Les États membres de l’OMS ont fait un grand pas en avant dans les efforts visant à rendre le monde plus sûr face aux pandémies, en élaborant un projet d’accord qui sera examiné lors de la prochaine Assemblée mondiale de la santé en mai », lit-on dans un communiqué de l’organisme onusien.

Ce qui n’a pas manqué de réjouir le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, qui, après l’approbation du texte, a déclaré : « Les nations du monde ont écrit l’histoire aujourd’hui à Genève ». Et d’ajouter : « En parvenant à un consensus sur l’Accord sur la pandémie, non seulement elles ont mis en place un accord générationnel pour rendre le monde plus sûr, mais elles ont également démontré que le multilatéralisme est bien vivant, et que dans notre monde divisé, les nations peuvent encore travailler ensemble pour trouver un terrain d’entente et une réponse partagée aux menaces communes ».

Au passage, le chef de l’OMS dira qu’il ne faut pas perdre de vue l’essentiel : « Le coût de l’inaction est bien plus élevé » parce que « le virus est le pire ennemi, il pourrait être pire qu’une guerre ».

L’article 11, objet de frictions

Il faut souligner que les discussions des délégués – en conférence hybride – ont buté essentiellement sur l’article 11 qui concerne le transfert de technologies pour la production de produits de santé liés aux pandémies, en particulier au profit des pays en développement. Le sujet avait été au cœur des nombreux griefs des pays les plus démunis lors de la pandémie de Covid-19, quand ils voyaient les pays riches s’approprier les doses de vaccin et autres tests, comme le rappelle Ouest France.

En effet, la plupart des « pays, où l’industrie pharmaceutique pèse lourd dans l’économie, sont opposés à l’idée d’“obligation de transfert“ et insistent sur son caractère volontaire. Un consensus a finalement émergé autour du principe de transfert de technologies convenu d’un commun accord ».

Autre avancée de l’accord, celui-ci prévoit la création d’un « système d’accès aux agents pathogènes et de partage des avantages » (en anglais PABS – pour pathogen access and benefit-sharing), à savoir les produits de santé découlant de leur utilisation, comme des vaccins ou des tests par exemple. Il vise aussi à élargir l’accès à ces produits en établissant un réseau mondial de chaîne d’approvisionnement et de logistique.

Voilà qui devrait intéresser la Tunisie qui compte une industrie pharmaceutique assez développée.

Lire aussi: La vaccination contre la rage accessible via la plateforme EVAX

De son côté, la coprésidente de l’organe de négociation et ambassadrice de France pour la santé mondiale, Anne-Claire Amprou, a salué «… un accord historique pour la sécurité sanitaire, l’équité et la solidarité internationale ».

Les États-Unis aux abonnés absents

Comme tout le monde le sait, le nouveau président des États-Unis (depuis le 20 janvier dernier), Donald Trump, a déjà signé un décret de sortie des États-Unis de l’OMS. Donc, la dernière partie « des négociations s’est déroulée dans un contexte de crise du multilatéralisme et du système de santé mondial, provoqué par les coupes drastiques dans l’aide internationale américaine décidée par le président Donald Trump, alors que les États-Unis étaient de très loin le principal donateur humanitaire ».

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La coalition Soumoud appelle à une convergence démocratique

16. April 2025 um 16:09

Dans un contexte marqué par la « multiplication des initiatives issues du spectre démocratique et civil en Tunisie », la coalition Soumoud salue les efforts de structuration du combat citoyen pacifique face à la « concentration du pouvoir et aux atteintes aux libertés ». Le collectif estime que les conditions sont désormais réunies pour élargir les concertations entre les différentes forces politiques et relancer l’espace public en crise.

La coalition souligne que les politiques sociales et économiques du pouvoir en place ont échoué à répondre aux besoins urgents des citoyens. Le climat de mécontentement populaire, couplé à l’incertitude croissante quant à l’avenir, impose une action concertée et urgente des forces démocratiques et civiles.

Vers des objectifs concrets et partagés

Soumoud appelle à une union autour d’objectifs immédiats, considérés comme essentiels :

  • Mise en place de la Cour constitutionnelle
  • Réactivation du Conseil supérieur de la magistrature
  • Création d’une instance indépendante pour l’audiovisuel
  • Abrogation des décrets liberticides, notamment les décrets 11 (février 2022), 35 (juin 2022) relatifs à l’indépendance de la justice, et le décret 54 (septembre 2022) portant sur la liberté d’expression.

Le collectif exige également la libération de tous les prisonniers politiques et d’opinion, la garantie de procès équitables, ainsi que la fin des pressions sur les médias, en particulier les médias publics devenus, selon lui, des outils de propagande du pouvoir.

Une dynamique ouverte mais sans visée électorale

La coalition précise qu’elle ne cherche pas à constituer une nouvelle alliance électorale ou front politique. Consciente des divergences idéologiques existantes, elle plaide pour une action conjointe autour de principes fondamentaux, seule capable, à ses yeux, de rétablir l’équilibre politique et de favoriser une transition démocratique authentique.

Des consultations en cours

Soumoud indique avoir déjà entamé une série de consultations avec des personnalités publiques, partis, compétences nationales et structures de la société civile afin d’identifier les priorités et baliser les voies d’un dialogue large et constructif.

« Ce n’est qu’en unissant nos efforts sur des bases claires que nous pourrons ouvrir la voie à des réformes profondes, restaurer le jeu démocratique et redonner la parole au souverain légitime : le peuple tunisien », conclut le communiqué.

 

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