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Formation Médicale Tunisie : Suivi du Master Harvard et Transfert d’Expertise pour Aligner la Recherche aux Normes Internationales

05. Dezember 2025 um 15:11

Le renforcement de la coopération entre le ministère de la Santé et la faculté de médecine de l’Université américaine Harvard, ainsi que le suivi du parcours des candidats tunisiens ayant achevé deux années de formation spécialisée au sein de cette université ainsi que l’évaluation de l’avancement de la formation d’une nouvelle promotion aux États-Unis, ont été au centre d’une séance de travail qui a réuni, jeudi, le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, avec une équipe de l’université.

Au cours de cette réunion, à laquelle ont également assisté le doyen de la faculté de médecine de Tunis et des représentants des facultés de médecine, de nouveaux programmes visant à renforcer la coopération entre les deux parties ont été présentés, en plus de l’évaluation des programmes de formation médicale avancée et du parcours des étudiants tunisiens inscrits à l’université américaine, ainsi que l’évaluation de la mise en œuvre de la convention signée avec l’université en décembre 2023, selon un communiqué du ministère de la Santé.

D’après la même source, la convention vise à développer la formation médicale en Tunisie, à offrir aux médecins une formation académique avancée débouchant sur un master, ainsi qu’à soutenir la recherche médicale et le transfert d’expertise conformément aux normes internationales.

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Les médecins tunisiens séduisent Harvad

05. Dezember 2025 um 11:13

Le jeudi 4 décembre 2025, une rencontre riche en échanges s’est tenue au ministère de la Santé. Le Dr Mustapha Ferjani, ministre de la Santé, a reçu hier une délégation de la Faculté de Médecine de l’Université de Harvard, accompagnée du doyen de la Faculté de Médecine de Tunis et de représentants des facultés et cadres universitaires du pays. L’atmosphère était celle d’une collaboration ouverte, centrée sur l’avenir de la formation et de la recherche médicale en Tunisie.

Au cœur des discussions: le suivi des candidats tunisiens ayant achevé deux années de formation spécialisée à Harvard, l’évaluation de l’accord signé entre les deux institutions en décembre 2023, et le point sur la nouvelle promotion actuellement en formation aux États-Unis. Les participants ont également exploré de nouvelles initiatives pour renforcer et diversifier la coopération académique et scientifique. Selon le communiqué, l’accord vise à offrir aux médecins tunisiens un accès à une formation académique avancée et à un diplôme de master, à soutenir la recherche médicale et à faciliter le transfert d’expertise selon les standards internationaux. Les échanges ont également porté sur l’élargissement du partenariat dans la recherche scientifique, la formation continue et l’échange de compétences.

Pour la Tunisie, “cette collaboration représente bien plus qu’un simple partenariat académique: elle symbolise l’ambition du pays de s’affirmer sur la scène scientifique internationale et de préparer une nouvelle génération de médecins et chercheurs capables de relever les défis de la médecine de demain”, comme l’a indiqué la même source.

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La Tunisie renforce sa coopération médicale avec l’Université Harvard

05. Dezember 2025 um 12:52

Le ministère de la Santé et la faculté de médecine de Harvard se sont réunis pour renforcer leur partenariat et suivre le parcours des étudiants tunisiens formés aux États-Unis. L’objectif : améliorer la formation médicale, soutenir la recherche et favoriser le transfert d’expertise.

Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a rencontré une délégation de l’Université Harvard pour faire le point sur la formation des candidats tunisiens ayant achevé deux années de spécialisation aux États-Unis.

La réunion a également permis d’évaluer la progression d’une nouvelle promotion en cours de formation, dans le cadre de la convention signée en décembre 2023.

Développement de nouveaux programmes de coopération

La rencontre a été l’occasion de présenter de nouveaux programmes visant à renforcer les liens entre les deux institutions. Ces initiatives portent sur l’amélioration des cursus de formation avancée, l’harmonisation des standards académiques et le soutien au perfectionnement des médecins tunisiens.

Objectifs de la convention Tunisie–Harvard

Selon le ministère de la Santé, cette convention a pour vocation de développer la formation médicale en Tunisie ; d’offrir aux médecins une formation académique avancée débouchant sur un master ; et de soutenir la recherche médicale et le transfert d’expertise conformément aux normes internationales.

Cette coopération constitue un levier stratégique pour renforcer les compétences des médecins tunisiens et accroître la qualité des soins tout en favorisant l’innovation scientifique.

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Les leçons d’un semestre à Harvard University

03. Dezember 2025 um 08:03

L’auteur est un jeune professeur d’histoire et de civilisation andalouses, qui a été invité à titre de professeur associé à la prestigieuse Harvard University, à Cambridge, ville de l’agglomération de Boston, dans le Massachusetts, aux Etats-Unis. Il nous livre ici son témoignage et les leçons qu’il tire de cette expérience. Nous publions ce témoignage pour sa pertinence et son actualité dans le contexte de la réforme rêvée à l’université tunisienne, qui caracole dans les profondeurs du classement mondial de Shanghaï Rankings.

Houssem Chéchia

Ce semestre, à Harvard, j’ai compris une chose simple : la qualité n’est pas un luxe.

Aujourd’hui, j’ai donné la dernière séance du cours que j’assure cette année comme professeur invité. Quatorze rencontres, quatorze présences, quatorze moments de dialogue dense, parfois incandescent, où les étudiants arrivaient préparés, chargés de lectures, de notes, de doutes, d’enthousiasme. Rien d’extraordinaire pour eux : juste la normalité d’un cours universitaire. Deux heures de discussion libre mais rigoureusement construite, nourrie de textes, de documentaires, de matériaux que je sélectionne dès le début du semestre et que je leur envoie, avec les objectifs du cours, le résumé de chaque séance et les axes problématiques.

Un lieu de vie intellectuelle, pas un centre d’examens

Le rôle de l’enseignant, ici, n’est pas de «déverser» un savoir, mais d’ouvrir un espace.

Leur rôle des étudiants : penser. Vraiment penser. Analyser. Débattre. Se tromper, peut-être, mais avancer. Et ce geste — si vieux et si simple — est devenu chez nous presque un luxe.

Ce qui m’a frappé n’est pas ce que beaucoup imagineraient. Ce n’est ni la technologie, ni les ressources financières, ni les murs historiques chargés de prestige. Ce qui rend cette machine efficace, c’est une idée : l’université est un lieu de vie intellectuelle, pas un centre d’examens.

Les étudiants choisissent leurs cours, quatre ou cinq par semestre, parfois dans des disciplines sans rapport apparent. Devant moi, ce semestre, j’ai eu un mélange improbable de niveaux et de profils : licence, master, doctorat, histoire, sciences politiques, chimie…. Ce brassage, c’est cela, le sens même de l’université : désapprendre les frontières, et apprendre à penser aux interstices.

Et puis il y a ce chiffre qui fait rêver : 70 % des cours ont entre 4 et 8 étudiants.

L’enseignant est un catalyseur, pas un distributeur

Imaginez ce que cela change : la parole circule, l’écoute s’installe, l’enseignant devient un catalyseur, pas un distributeur.

Alors, oui, en Tunisie, on dira : «C’est Harvard. Et nous, que pouvons-nous faire?»

C’est une réponse commode, presque paresseuse. Car ce que je vois ici n’est pas d’abord une affaire d’argent, mais d’imagination. Le coût du non-changement chez nous est infiniment plus élevé que celui d’une réforme lucide. Nous continuons à enseigner comme on l’a fait il y a cinquante ans : la «sabba», la récitation, les amphithéâtres vides d’idées et pleins de stress, l’accumulation de notes, la course aux points, la logique comptable qui a remplacé la logique intellectuelle.

Nous avons transformé l’université en usine à diplômes. Puis nous nous étonnons que les diplômes ne changent plus les vies.

Et pourtant, tout commence par une brique simple : la bibliothèque. Trois fois la bibliothèque.

Pourquoi mille petites salles vides quand une seule grande bibliothèque centrale pourrait devenir un cœur battant ? Pourquoi les clubs étudiants sont-ils perçus comme des dérangements ? Pourquoi la bureaucratie étouffe-t-elle la moindre initiative, la moindre tentative de partenariat, la moindre envie d’embellir un couloir, de créer un espace commun, d’obtenir un financement international ? Pourquoi faut-il des mois pour se débarrasser d’un vieux meuble cassé ?

Permettre à une société de comprendre ce qu’elle est

Je connais l’effort immense, souvent silencieux, de tant d’agents, d’administratifs, d’enseignants qui se battent malgré tout. Je ne jette la pierre à personne.

Je dis seulement : l’espoir existe, mais il réclame un changement de logique.

Réformer l’université tunisienne, ce n’est pas imiter Harvard. C’est s’inspirer d’un principe : l’université n’est pas un lieu où l’on passe, mais un lieu où l’on se transforme. Nous avons besoin d’une université qui forme à penser, pas à stocker ; qui encourage l’interdisciplinarité, pas l’enfermement ; qui valorise l’esprit critique, pas la répétition ; qui cultive la lenteur de la lecture, la profondeur de l’analyse, la joie d’inventer.

Les sciences humaines ne sont pas un luxe. Elles sont l’outil qui permet à une société de comprendre ce qu’elle est, ce qu’elle veut être, comment elle se raconte et comment elle se voit dans le monde.

Il suffit parfois d’un professeur invité qui revient de l’étranger, un semestre dans les veines, pour rappeler une vérité que nous avons presque oubliée : la réforme ne coûte pas cher. L’immobilisme, si. 

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