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Portrait : Imen Akkez, l’architecte de l’éveil

Von: hechmi
27. April 2025 um 09:50

Imen AkkazImen Akkez n’a pas choisi la facilitĂ©. Architecte d’intĂ©rieur de formation, elle aurait pu tracer sa voie dans le design ou la dĂ©coration. Mais c’est vers le monde de la petite enfance qu’elle a bifurquĂ©, portĂ©e par une conviction : l’éducation commence trĂšs tĂŽt, et le jeu peut en ĂȘtre le vecteur principal.

C’est en tant que mĂšre qu’Imen vit naĂźtre son projet. Pendant la crise sanitaire du Covid-19, elle constate l’omniprĂ©sence des Ă©crans et l’absence de supports Ă©ducatifs de qualitĂ© pour les jeunes enfants. Sa sensibilitĂ© au dĂ©veloppement durable et son regard de crĂ©atrice se rejoignent alors dans une idĂ©e fondatrice : concevoir des jeux Ă©ducatifs en tissu, Ă©volutifs, inspirĂ©s de la pĂ©dagogie Montessori.

Imen ne laisse rien au hasard. Elle se forme Ă  la pĂ©dagogie Montessori, collabore avec des psychomotriciens, des Ă©ducateurs spĂ©cialisĂ©s, et fait tester ses produits Ă  des enfants pour recueillir des retours concrets. Elle crĂ©e des objets qui stimulent la motricitĂ©, le langage, la logique, et surtout l’autonomie. Son produit phare : le “routinier”, un support qui aide l’enfant Ă  structurer ses journĂ©es.

Au cƓur de sa dĂ©marche, des valeurs fortes : inclusion, accessibilitĂ©, et Ă©coresponsabilitĂ©. Pour elle, chaque enfant doit pouvoir apprendre Ă  son rythme, sans pression ni exclusion. Ses jeux sont multilingues (arabe et français) et conçus aussi pour les enfants ayant des troubles d’apprentissage.

Entrepreneure dĂ©terminĂ©e, elle pense aussi Ă  l’avenir : son entreprise prĂ©pare une expansion internationale, une application mobile (sans publicitĂ©), et vise des certifications europĂ©ennes pour renforcer sa crĂ©dibilitĂ©.

Imen Akkez incarne une nouvelle gĂ©nĂ©ration de femmes entrepreneures tunisiennes, engagĂ©es pour l’impact social. En alliant sensibilitĂ© artistique, rigueur Ă©ducative et conscience Ă©cologique, elle redĂ©finit les contours de l’apprentissage prĂ©coce. Avec “Netaalem”, elle ne se contente pas de crĂ©er des jeux : elle bĂątit les fondations d’une Ă©ducation plus humaine, plus libre et plus proche des enfants.

Lire aussi : Imen Akkez : “Nos jeux sont conçus pour que l’enfant apprenne en s’amusant”

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PandĂ©mies : accord historique Ă  l’OMS, sans les États-Unis

16. April 2025 um 16:40

Il a fallu trois ans de nĂ©gociations pour que les États membres de l’OMS parviennent Ă  trouver un consensus autour d’un projet d’accord mondial pour prĂ©venir et affronter les prochaines pandĂ©mies. Le texte a Ă©tĂ© saluĂ© comme « un tournant multilatĂ©ral, malgrĂ© des tensions sur le transfert de technologies aux pays du Sud ».

Les 194 pays membres de l’Organisation mondiale de la santĂ© (OMS) ont finalement approuvĂ©, mercredi 15 avril 2025, un accord historique visant Ă  mieux se prĂ©parer et lutter contre les futures pandĂ©mies.

« Les États membres de l’OMS ont fait un grand pas en avant dans les efforts visant Ă  rendre le monde plus sĂ»r face aux pandĂ©mies, en Ă©laborant un projet d’accord qui sera examinĂ© lors de la prochaine AssemblĂ©e mondiale de la santĂ© en mai Â», lit-on dans un communiquĂ© de l’organisme onusien.

Ce qui n’a pas manquĂ© de rĂ©jouir le directeur gĂ©nĂ©ral de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, qui, aprĂšs l’approbation du texte, a dĂ©clarĂ© : « Les nations du monde ont Ă©crit l’histoire aujourd’hui Ă  GenĂšve Â». Et d’ajouter : « En parvenant Ă  un consensus sur l’Accord sur la pandĂ©mie, non seulement elles ont mis en place un accord gĂ©nĂ©rationnel pour rendre le monde plus sĂ»r, mais elles ont Ă©galement dĂ©montrĂ© que le multilatĂ©ralisme est bien vivant, et que dans notre monde divisĂ©, les nations peuvent encore travailler ensemble pour trouver un terrain d’entente et une rĂ©ponse partagĂ©e aux menaces communes Â».

Au passage, le chef de l’OMS dira qu’il ne faut pas perdre de vue l’essentiel : « Le coĂ»t de l’inaction est bien plus Ă©levĂ© » parce que « le virus est le pire ennemi, il pourrait ĂȘtre pire qu’une guerre ».

L’article 11, objet de frictions

Il faut souligner que les discussions des dĂ©lĂ©guĂ©s – en confĂ©rence hybride – ont butĂ© essentiellement sur l’article 11 qui concerne le transfert de technologies pour la production de produits de santĂ© liĂ©s aux pandĂ©mies, en particulier au profit des pays en dĂ©veloppement. Le sujet avait Ă©tĂ© au cƓur des nombreux griefs des pays les plus dĂ©munis lors de la pandĂ©mie de Covid-19, quand ils voyaient les pays riches s’approprier les doses de vaccin et autres tests, comme le rappelle Ouest France.

En effet, la plupart des « pays, oĂč l’industrie pharmaceutique pĂšse lourd dans l’économie, sont opposĂ©s Ă  l’idĂ©e d’“obligation de transfert“ et insistent sur son caractĂšre volontaire. Un consensus a finalement Ă©mergĂ© autour du principe de transfert de technologies convenu d’un commun accord ».

Autre avancĂ©e de l’accord, celui-ci prĂ©voit la crĂ©ation d’un « systĂšme d’accĂšs aux agents pathogĂšnes et de partage des avantages » (en anglais PABS – pour pathogen access and benefit-sharing), Ă  savoir les produits de santĂ© dĂ©coulant de leur utilisation, comme des vaccins ou des tests par exemple. Il vise aussi Ă  Ă©largir l’accĂšs Ă  ces produits en Ă©tablissant un rĂ©seau mondial de chaĂźne d’approvisionnement et de logistique.

Voilà qui devrait intéresser la Tunisie qui compte une industrie pharmaceutique assez développée.

Lire aussi: La vaccination contre la rage accessible via la plateforme EVAX

De son cĂŽtĂ©, la coprĂ©sidente de l’organe de nĂ©gociation et ambassadrice de France pour la santĂ© mondiale, Anne-Claire Amprou, a saluĂ© «  un accord historique pour la sĂ©curitĂ© sanitaire, l’équitĂ© et la solidaritĂ© internationale ».

Les États-Unis aux abonnĂ©s absents

Comme tout le monde le sait, le nouveau prĂ©sident des États-Unis (depuis le 20 janvier dernier), Donald Trump, a dĂ©jĂ  signĂ© un dĂ©cret de sortie des États-Unis de l’OMS. Donc, la derniĂšre partie « des nĂ©gociations s’est dĂ©roulĂ©e dans un contexte de crise du multilatĂ©ralisme et du systĂšme de santĂ© mondial, provoquĂ© par les coupes drastiques dans l’aide internationale amĂ©ricaine dĂ©cidĂ©e par le prĂ©sident Donald Trump, alors que les États-Unis Ă©taient de trĂšs loin le principal donateur humanitaire ».

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