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Tunisie: les chèques n’auront plus de valeur légale après le 02 février 2025
Il est impératif de liquider, avant le 29 janvier 2025, tous les chèques antidatés déjà émis, a souligné l’universitaire spécialiste en Droit des affaires, Walid Gadhoum.
Intervenant lors d’un séminaire sur la nouvelle réglementation des chèques à la lumière de la loi n°41-2024 du 2 aout 2024, organisé, jeudi, par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Tunis(CCIT), il a expliqué que les nouveaux chèques, définis par la nouvelle loi, seront différents et ils intégreront un code QR (Quick Response).
Ces chèques auront, ainsi, une durée de validité limitée à 6 mois, a-t-il rappelé, ajoutant que le montant des chèques délivrés par les banques sera désormais basé sur une étude de solvabilité du client, augmentant, ainsi, la responsabilité des banques.
Pour Gadhoum, cette nouvelle situation va créer des difficultés pour de nombreux acteurs économiques en Tunisie, en particulier, ceux qui ne disposent pas de fonds propres pour effectuer des achats au comptant.
Le spécialiste a, néanmoins, rappelé que la nouvelle réglementation vise à corriger l’utilisation erronée des chèques en Tunisie depuis plusieurs années.
L’universitaire a évoqué, à cette occasion, la capacité logistique de la Tunisie à appliquer cette loi d’ici février 2025, en raison des incertitudes concernant la préparation de la nouvelle plateforme pour traiter les chèques.
Il a, également, suggéré que la période qui suivra le mois de février 2025 sera marquée par une certaine confusion, bien que les choses finiront par se stabiliser progressivement, jusqu’à l’élimination complète de l’utilisation des chèques et le recours aux nouvelles méthodes de paiement électronique.
Il a appelé les opérateurs à refuser les transactions par chèques antidatés pour éviter les sanctions prévues par les dispositions du nouveau article (411).
Et d’ajouter que le problème se pose actuellement au niveau de l’entrée en application de certains articles, tandis que d’autres ne peuvent pas être appliqués actuellement.
Il a, dans ce cadre, rappelé que la loi repose notamment sur la mise en place d’une plateforme numérique qui devra entrer en vigueur au cours du mois de février 2025.
Cependant, il rappelé que la loi en question n’a pas donné des détails sur la manière et les méthodes de son utilisation, outre l’existence de plusieurs chèques antidatés et de garanties déposés par les Tunisiens et qui devront être réglés avant le 2 février 2025.
De son côté, le vice président de la CCI Tunisie et chef d’une entreprise, Najeh Ben Abdessalem, a fait remarquer que la question des chèques sans provisions a constitué un véritable problème, d’où la nécessité de son amendement.
Il a considéré que la nouvelle version favorisera l’amélioration du climat des affaires, le renforcement de la sécurité bancaire et la fiabilité des transactions par chèques, outre le renforcement du rôle économique et social des banques.
Toutefois, il a fait remarquer que le temps et l’élaboration de certains mécanismes opérationnels favoriseront davantage la réussite de cette transition et la mise en place d’un terrain favorable aux transactions par chèques.
La même source a exprimé sa crainte de voir l’entrée en vigueur de la plateforme électronique au niveau de la Banque centrale, conformément à l’article 41 de l’année 2024, accroitre le blocage des transactions économiques et commerciales dans le pays.
Selon Ben Abdessalem, parmi les solutions proposées en urgence et à court terme, il convient de lancer un appel aux banques afin de simplifier l’octroi des crédits aux personnes physiques et morales, dans le but de faciliter les transactions commerciales et ne pas provoquer une paralysie de l’activité économique dans le pays.
Il a, également, appelé à ré-exploiter la traite qui, a-t-il dit, est la base dans les activités commerciales en remplacement aux chèques.
La même source a, à ce propos, appelé à reporter l’entrée en exploitation de la nouvelle plateforme électronique à une date ultérieure, au lieu de février 2025, jusqu’à mettre en place les différents articles de la nouvelle loi, et la vulgariser auprès des différents intervenants économiques dans le pays.
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- L’invisible en danger : réveillons-nous pour les femmes malvoyantes et malentendantes victimes de violence
L’invisible en danger : réveillons-nous pour les femmes malvoyantes et malentendantes victimes de violence
Peu connues, les femmes malvoyantes et malentendantes sont particulièrement vulnérables. En effet, elles courent un risque deux fois plus élevé d’être victimes de violences. Non seulement elles rencontrent des difficultés d’accès aux centres d’hébergement et d’accueil, mais ces derniers sont souvent inadaptés à leurs besoins spécifiques.
Cette situation souligne l’importance du projet national intitulé « Pour que l’Invisible Soit Visible ». Lequel vise à améliorer les services disponibles pour les femmes ayant des handicaps sensoriels. Ce projet a pour objectif de fournir un éclairage sur la perception de la violence faite aux femmes avec des handicaps sensoriels en Tunisie. Et ce, en cherchant à identifier les obstacles rencontrés par ces femmes dans leur vie quotidienne et au sein des différentes institutions.
Une étude qualitative a été menée, incluant des entretiens semi-directifs et des groupes de discussion, afin de recueillir des données sur leurs expériences. Les résultats ont révélé que les femmes malvoyantes et malentendantes souffrent d’une discrimination sociale accrue et d’une exclusion systématique.
Soukeina Bouraoui, Directrice Exécutive du Centre de la Femme Arabe pour la Formation et la Recherche (CAWTAR), a souligné l’absence de données quantitatives précises sur le nombre de femmes malvoyantes et malentendantes victimes de violences.
Elle a déclaré : « Je ne peux parler que de la souffrance de ces femmes-là. Parmi les populations vulnérables, les femmes constituent une population vulnérable, et les femmes handicapées constituent encore plus une population vulnérable. «
Soukeina Bouraoui a également insisté sur le fait que la société civile fait ce qu’elle peut, mais ne peut pas remplacer les structures nécessaires pour protéger ces femmes.
Pour améliorer la situation, elle a proposé plusieurs recommandations :
- Une sensibilisation accrue : informer le public sur la situation des femmes porteuses de handicap.
- L’amélioration des infrastructures : adapter les lieux d’accueil pour garantir leur accessibilité.
- La formation du personnel : former les travailleurs sociaux et le personnel des centres pour mieux comprendre et répondre aux besoins spécifiques de ces femmes.
- Une coopération locale : encourager le travail collaboratif entre différentes parties prenantes, y compris les ministères et les associations.
Tout comme elle a mentionné l’application gratuite « Safeness », destinée aux femmes victimes de violences, mais qui n’est pas largement utilisée. Elle a conclu en appelant à une meilleure sensibilisation, plus de visibilité et un soutien accru pour cette population vulnérable.
Concernant son message, elle insiste sur le fait que « nous avons tous une responsabilité. Chacun d’entre nous doit agir et s’engager. Chaque citoyen et chaque citoyenne devrait prendre soin d’au moins une personne vulnérable. »
En résumé, il est crucial que chaque citoyen prenne conscience de sa responsabilité envers les personnes vulnérables et s’engage à apporter son aide. La coopération entre les différents acteurs est essentielle pour améliorer la situation des femmes malvoyantes et malentendantes en Tunisie.
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Les divergences internes au sein de l’UGTT : signe de maturité ?
L’UGTT réaffirme son engagement envers l’accord du 6 février 2021 et appelle à la reprise des négociations sociales en Tunisie
Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, a réaffirmé l’engagement de l’UGTT à respecter et mettre en œuvre l’accord du 6 février 2021, qui inclut 46 accords sectoriels affectant 27 secteurs clés en Tunisie. Lors de la commémoration du 74e anniversaire des événements de Enfidha, le 21 novembre 1950, Taboubi a souligné l’importance cruciale de cet accord, qu’il considère comme essentiel pour la protection des droits des travailleurs en Tunisie.
Taboubi a insisté sur le fait que l’UGTT ne tolérera aucune remise en question de ces engagements, même si l’accord remonte à plusieurs années. Selon lui, toute tentative de défaire cet accord nuirait au droit syndical en Tunisie, une démarche inacceptable. Il a rappelé que l’UGTT avait pris en compte les équilibres financiers de l’État lors de la signature de l’accord en 2021, mais que sa mise en œuvre reste en suspens à ce jour. Cette situation constitue un non-respect des engagements gouvernementaux, au détriment des travailleurs.
L’UGTT face aux divergences internes
Dans son discours, Noureddine Taboubi a également abordé les divergences internes au sein de l’UGTT, les qualifiant de reflet des opinions diverses et des débats constructifs au sein de l’organisation. Il a souligné que ces désaccords ne sont pas personnels, mais résultent de la volonté commune de faire évoluer le syndicalisme en Tunisie et d’améliorer les conditions de travail des travailleurs.
Appel à la reprise des négociations sociales dans le secteur privé
Taboubi a lancé un appel à la reprise des négociations sociales dans le secteur privé, en partenariat avec l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA). Il a insisté sur l’importance d’éviter les conflits sociaux et les tensions, pour garantir les meilleures conditions de travail, notamment face à la détérioration du pouvoir d’achat des Tunisiens. Il a également annoncé que l’UGTT attendait la réponse de l’UTICA concernant les négociations à venir, dont la date a déjà été fixée.
L’UGTT, acteur clé de la défense des travailleurs en Tunisie
L’UGTT continue de jouer un rôle déterminant dans la défense des droits des travailleurs en Tunisie, en appelant à une prise en charge adéquate des enjeux sociaux et économiques actuels. Dans un contexte de profondes mutations, dues notamment aux avancées technologiques et à l’intelligence artificielle, l’organisation reste résolument attachée à ses principes fondamentaux tout en s’adaptant aux nouvelles réalités du marché du travail en Tunisie.
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La Tunisie, leader en greffe cardiaque en Afrique du Nord
Dans une déclaration à Mosaïque FM, le Dr. Salem Abdel Salam, président de l’Association tunisienne des maladies et de la chirurgie cardiaque et vasculaire, a souligné que la Tunisie est le seul pays en Afrique du Nord à réaliser des greffes cardiaques. Cette avancée remarquable place le pays à la pointe de la médecine cardiaque dans la région.
Le programme de greffe cardiaque a été lancé en 1993 en Tunisie, avant de connaître une interruption temporaire. Cependant, il a repris avec succès, avec près de 27 greffes réalisées jusqu’à présent. Selon le Dr. Abdel Salam, les résultats sont excellents et comparables à ceux observés à l’échelle mondiale. Ce qui constitue une grande fierté pour le pays.
Pompes mécaniques : une avancée majeure pour les patients cardiaques
La Tunisie est également pionnière en Afrique du Nord dans l’utilisation des pompes mécaniques, également connues sous le nom de dispositifs d’assistance ventriculaire (VAD) pour les patients nécessitant une greffe cardiaque. Quatre patients ont déjà bénéficié de cette technologie.
Le développement du secteur pharmaceutique en Tunisie
En matière de traitements pour l’insuffisance cardiaque, la Tunisie a fait des progrès significatifs. De nombreux médicaments efficaces sont désormais disponibles sur le marché tunisien, et environ 50 % d’entre eux sont couverts par le Fonds national de la couverture de la santé. Cela améliore l’accès aux traitements pour les patients tunisiens.
La chirurgie cardiaque : évolution vers des techniques moins invasives
La chirurgie cardiaque en Tunisie a également évolué, avec des techniques moins invasives comme le cathétérisme pour remplacer les valves cardiaques. Le Dr. Abdel Salam a précisé que l’hôpital militaire en Tunisie est le seul en Afrique du Nord à réaliser des opérations de remplacement de valves cardiaques par cathétérisme, avec des résultats très satisfaisants. Cela représente une avancée majeure par rapport aux anciennes pratiques de chirurgie cardiaque ouverte.
Les défis de la chirurgie cardiaque en Tunisie : formation et équipements spécialisés
La chirurgie cardiaque exige une expertise de haut niveau. Ce qui a conduit à la sélection de certains départements dans les hôpitaux du pays. Ces départements sont spécialisés dans les interventions de chirurgie cardiaque, garantissant une qualité de soins optimale. En outre, la Tunisie dispose de 49 salles de cathétérisme réparties sur tout le territoire,. Excepté dans certaines zones du nord-ouest, où des efforts sont déployés pour améliorer la couverture.
Numérisation des équipements médicaux : une réponse aux défis logistiques
Le Dr. Salem Abdel Salam a également abordé la question des équipements médicaux et des médicaments, en insistant sur la nécessité de surveiller leurs dates de péremption. Avec environ 700 composants utilisés lors des interventions de cathétérisme, il est essentiel de numériser l’ensemble des équipements pour garantir leur traçabilité. Cette initiative a été mise en place après le scandale des stents cardiaques périmés, assurant ainsi une gestion plus rigoureuse des équipements médicaux.
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Enseignement supérieur : l’ISSI SFAX obtient la certification ISO 21001:2018
L’Institut Supérieur des Sciences Infirmières de Sfax (ISSI Sfax) a obtenu, le 19 novembre, la certification de conformité aux normes internationales dans le domaine de l’enseignement supérieur « ISO 21001:2018 ».
Le directeur de l’ISSI Sfax, Bassem Abid, a indiqué, jeudi 21 novembre, dans une déclaration à l’agence TAP que « la certification de qualité de conformité aux normes internationales dans le domaine de l’enseignement supérieur, “ISO 21001:2018”, est la première attribuée en Tunisie dans le domaine des sciences infirmières.
Cette certification internationale, qui est conforme aux exigences de l’Union européenne en matière d’éducation, de formation et d’enseignement, a pour but d’améliorer la qualité de l’enseignement dispensé aux étudiants, a-t-il ajouté.
L’Institut supérieur des sciences infirmières de Sfax a été créé en 2006. Il dispense des formations de licence en sciences infirmières et de masters professionnels en management de la santé. Il compte actuellement environ 340 étudiants.
Avec TAP
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- Leconomiste Maghrebin
- Espagne : le coût des inondations entraînera une baisse du PIB de 0,2 % au quatrième trimestre
Espagne : le coût des inondations entraînera une baisse du PIB de 0,2 % au quatrième trimestre
Les inondations dévastatrices du mois dernier dans l’est de l’Espagne devraient avoir un impact négatif de 0,2 % sur le produit intérieur brut (PIB) du pays au quatrième trimestre. C’est ce qu’a annoncé le 20 novembre 2024 la Banque d’Espagne, qui s’attend également à une légère accélération de l’inflation.
Plus de 200 personnes sont mortes dans les inondations les plus meurtrières de l’histoire moderne de l’Espagne le 29 octobre. La plupart dans la région de Valence, où les zones touchées par les inondations représentent environ 2 % de l’activité économique du pays.
Des crues soudaines consécutives à des pluies torrentielles ont emporté des voitures, détruit des ponts et des maisons, paralysé des entreprises et causé des dégâts importants aux cultures et aux installations industrielles.
« Les calculs sont soumis à une grande incertitude. Mais, sur la base des événements météorologiques passés, l’impact estimé sur le PIB est de -0,2 % pour le trimestre en cours, restant négatif un an plus tard ». Voilà donc ce que déclare la banque centrale du pays dans une présentation.
En outre, elle estime que les inondations entraîneraient une hausse des prix à la consommation de 0,15 point de pourcentage.
Avant les inondations, le gouvernement s’attendait à ce que l’économie espagnole croisse à un taux de 2,7 % cette année, dépassant de loin les performances économiques des autres États membres de l’Union européenne. Les prix à la consommation en Espagne ont augmenté de 1,8 % au cours des douze mois se terminant en octobre.
Par ailleurs, le gouvernement a annoncé un programme d’aide de 14,36 milliards d’euros en faveur des ménages et des entreprises; et ce, pour faire face à l’impact économique des inondations.
En outre, les dommages causés aux entreprises dans les villes touchées par les inondations pourraient dépasser les 10 milliards d’euros. L’exposition des banques aux prêts dans la zone touchée étant d’environ 20,6 milliards d’euros. C’est ce qu’il ressort des déclarations au début du mois des représentants des entreprises locales et d’un responsable de la Banque espagnole.
Au total, la Banque centrale a identifié près de 27 000 entreprises ayant des prêts en cours et un demi-million d’emprunteurs dans ces zones.
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- Béja – Projet Prosol : distribution de plus de 3 mille oliviers au profit des agriculteurs
Béja – Projet Prosol : distribution de plus de 3 mille oliviers au profit des agriculteurs
Quelque 3250 oliviers ont été distribués au profit de 25 agriculteurs du gouvernorat de Béja.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet Prosol pour la protection et restauration des terres dégradées (2019-2024). Il est financé par l’Agence allemande de coopération internationale et la direction générale de l’aménagement et de conservation des terres agricoles relevant du ministère de l’Agriculture.
Le conseiller technique du projet Prosol, Mohamed Farouk Essid, a indiqué à l’Agence TAP que ce programme, mis en œuvre dans les gouvernorats de Béja, Jendouba, Siliana, Kef, Kairouan, Kasserine et Sidi Bouzid, consiste à distribuer 20 mille plantes d’olivier. Et ce, en vue de soutenir les petits agriculteurs pour qu’ils puissent protéger leurs terres contre l’érosion et les aider à renforcer la fertilité du sol.
Chaque année, 23 mille ha de terres sont menacés par le phénomène de l’érosion, d’après la même source.
Avec TAP
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- Tunisie : La Commission des Finances rejette plusieurs mesures clés du projet de budget 2025
Tunisie : La Commission des Finances rejette plusieurs mesures clés du projet de budget 2025
La CPI émet des mandats d’arrêt contre Netanyahou et Gallant
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- Rencontre avec l’autrice Imène Zaâfrane Zhioua : ‘Désir de Nature’ pour un Grand Tunis plus vert
Rencontre avec l’autrice Imène Zaâfrane Zhioua : ‘Désir de Nature’ pour un Grand Tunis plus vert
L’Association des Amis du Belvédère (AAB) organise, le samedi 23 novembre 2024, une rencontre avec l’autrice Imène Zaâfrane Zhioua, architecte, chercheuse et enseignante, pour la présentation de son ouvrage “Désir de Nature dans le Grand Tunis : Pour une végétalisation de la ville dense”.
Cette rencontre vise à échanger sur un enjeu essentiel de notre époque : imaginer un Grand Tunis plus vert, durable et en symbiose avec la nature.
Dans son livre de plus de 300 pages publié par la maison d’édition MetisPresses à Genève (2024), Imène Zaâfrane Zhioua, experte en paysage urbain, explore la relation entre nature et urbanisation dans le Grand Tunis. Elle propose des solutions novatrices pour végétaliser une ville dense et offre un regard critique sur les pratiques actuelles d’aménagement urbain, où la nature est souvent reléguée au second plan.
A travers cet ouvrage, fruit de plus de vingt ans de recherche et d’enquêtes de terrain, elle retrace l’histoire des transformations spatiales et végétales de la capitale tunisienne. L’auteure dresse un inventaire des formes environnementales qui le composent et étudie de près le rapport qu’entretiennent les habitants de la ville aux espaces verts afin de porter un regard critique sur les régulations planificatrices actuelles à Tunis, où la présence de la nature reste discrète et parfois même ignorée par les planifications urbaines.
En s’inspirant d’expériences internationales et en adoptant l’urbanisme tactique comme outil d’action, Imène Zaâfrane Zhioua propose une vision audacieuse : réintroduire la nature au cœur des zones urbaines denses pour répondre à l’urgence climatique et améliorer la qualité de vie des habitants, en imaginant notamment un « filament vert », une traversée végétale reliant les espaces de l’hypercentre tunisois (Résumé).
Architecte passionnée par le paysage urbain et l’intégration du végétal dans les métropoles, Imène Zaâfrane Zhioua a obtenu son doctorat à l’Université de Genève. Aujourd’hui, elle enseigne à l’Ecole nationale d’architecture et d’urbanisme de l’Université de Carthage.
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- Festival Cinemamed 2024 : le cinéma tunisien brille avec “Aïcha” et “Les enfants rouges
Festival Cinemamed 2024 : le cinéma tunisien brille avec “Aïcha” et “Les enfants rouges
Le cinéma tunisien affiche cette année sa présence dans la sélection des 19 avant-premières ainsi que dans les deux compétitions, officielle des longs métrages et Révolution de la 24ème édition du Festival Cinéma Méditerranéen de Bruxelles Cinemamed qui se tiendra du 28 novembre au 06 décembre 2024 autour du thème “A la croisée des chemins entre exode rural et retour aux sources”.
Parmi les 19 avant-premières qui sortiront prochainement en Belgique, figurent les deux longs métrages “Aicha” de Mehdi M. Barsaoui et “Les enfants rouges” de Lotfi Achour.
Dans la sélection des huit longs métrages en lice dans la compétition officielle figure le film “Les enfants rouges” de Lofti Achour (97′), un drame singulièrement onirique inspiré de faits réels. Bayard d’Or au Festival International du Film Francophone de Namur, le film qui représente la Tunisie aux côtés d’œuvres de l’Espagne, de la Turquie, la Grèce, la France et de l’Italie, concourt pour les différents prix dont le Grand Prix, le Prix Cineuropa, le Prix de la Critique et le Prix du Jury citoyen.
Dans la compétition « Révolution, Un regard sur demain » figure parmi les 8 films sélectionnés et qui montrent à travers le documentaire et la fiction les défis auxquels les jeunesses méditerranéennes font face, le film “Aïcha” de Mehdi M. Barsaoui, présenté comme un étourdissant récit d’émancipation féminine au cœur d’une société gangrénée par la corruption.
Sera en course également le long métrage documentaire “Donga”, une production tuniso-libyenne du réalisateur Muhannad Lamin qui se présente comme voyage personnel est un témoignage de la réalité libyenne post-révolution.
Les films en compétition dans cette catégorie sont en course pour le Prix du Jury Révolution et le Prix du Jury Jeune.
Dressant un portrait subtil du bassin méditerranéen à travers la diversité de son cinéma, le festival Cinemamed prévoit pour son édition 2024 la projection de plus de 70 films du bassin méditerranéen.
Enseignement supérieur: L’ISSI SFAX certifié « ISO 21001:2018 »
L’Institut Supérieur des Sciences Infirmières de Sfax (ISSI sfax) a obtenu, le 19 novembre, la certification de conformité aux normes internationales dans le domaine de l’enseignement supérieur « ISO 21001:2018 ».
Le directeur de l’ISSI Sfax, Bassem Abid, a indiqué, jeudi, dans une déclaration à l’agence TAP que « la certification de qualité de conformité aux normes internationales dans le domaine de l’enseignement supérieur, “ISO 21001:2018”, est la première attribuée en Tunisie dans le domaine des sciences infirmières.
Cette certification internationale, qui est conforme aux exigences de l’Union européenne en matière d’éducation, de formation et d’enseignement, a pour but d’améliorer la qualité de l’enseignement dispensé aux étudiants, a-t-il ajouté.
L’Institut supérieur des sciences infirmières de Sfax a été créé en 2006, et dispense des formations de licence en sciences infirmières et de masters professionnels en management de la santé, et compte actuellement environ 340 étudiants.
Stress hydrique : La Tunisie va disposer de dix nouveaux barrages d’ici 2030
Face aux difficultés rencontrées ces dernières années pour satisfaire les besoins en eau potable et en eau d’irrigation, le gouvernement va investir gros dans la construction des barrages.
Intervenant lors du marathon budgétaire 2025, le ministre de l’Agriculture Ezzeddine Ben Cheikh a annoncé que la Tunisie va disposer, d’ici 2030, d’une dizaine de barrages dont cinq seront mis en eau en 2025.
S’agissant des ouvrages qui seront fin prêts, l’année prochaine, le ministre a cité les barrages de Mellegue supérieur (gouvernorat du kef), Saïda (barrage réservoir localisé dans la région de la Manouba), le barrage Kalâa Kbira (gouvernorat de Sousse), le barrage Douimiss (région de Bizerte) et barrage Khalled (région de Béjà).
Quant aux nouveaux barrages planifiés, d’ici 2030, en principe, il s’agit des barrages de Tessa (région du kef et Silian), Raghai (gouvernorat de jendouba), Maleh Supérieur (Sud ouest de Bizerte), Ghezala (Région de jendouba) Siliana 1 et Boulâaba (Gouvernorat de kasserine).
Le programme du ministère prévoit aussi d’augmenter la capacité des différents barrages (Nebhana, Siliana, Barbara).
ABS
Béja : 3250 oliviers distribués pour lutter contre l’érosion des terres agricoles
Quelque 3250 oliviers ont été distribués au profit de 25 agriculteurs au gouvernorat de Béja.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet Prosol pour la protection et restauration des terres dégradées (2019-2024) et est financé par l’Agence allemande de coopération internationale et la direction générale de l’aménagement et de conservation des terres agricoles relevant du ministère de l’agriculture.
Le conseiller technique du projet Prosol, Mohamed Farouk Essid a indiqué à l’Agence TAP que ce programme, mise en oeuvre dans les gouvernorats de Béja, Jendouba, Siliana, Kef, Kairouan, Kasserine et Sidi Bouzid, consiste à distribuer 20 mille plants d’olivier en vue de soutenir les petits agriculteurs à protéger leurs terres contre l’érosion et les aider à renforcer la fertilité du sol.
Chaque année, 23 mille ha de terres sont menacés par le phénomène de l’érosion, d’après la même source.
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- Nouvelle réglementation des chèques en Tunisie : liquidation obligatoire avant janvier 2025
Nouvelle réglementation des chèques en Tunisie : liquidation obligatoire avant janvier 2025
Il est impératif de liquider, avant le 29 janvier 2025, tous les chèques antidatés déjà émis, a souligné l’universitaire spécialiste en Droit des affaires Walid Gadhoum.
Intervenant lors d’un séminaire sur la nouvelle réglementation des chèques à la lumière de la loi n°41-2024 du 2 aout 2024, organisé, jeudi, par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Tunis(CCIT), il a expliqué que les nouveaux chèques, définis par la nouvelle loi, seront différents et ils intégreront un code QR (Quick Response).
Ces chèques auront, ainsi, une durée de validité limitée à 6 mois, a-t-il rappelé, ajoutant que le montant des chèques délivrés par les banques sera désormais basé sur une étude de solvabilité du client, augmentant, ainsi, la responsabilité des banques.
Pour Gadhoum, cette nouvelle situation va créer des difficultés pour de nombreux acteurs économiques en Tunisie, en particulier, ceux qui ne disposent pas de fonds propres pour effectuer des achats au comptant.
Le spécialiste a, néanmoins, rappelé que la nouvelle réglementation vise à corriger l’utilisation erronée des chèques en Tunisie depuis plusieurs années.
L’universitaire a évoqué, à cette occasion, la capacité logistique de la Tunisie à appliquer cette loi d’ici février 2025, en raison des incertitudes concernant la préparation de la nouvelle plateforme pour traiter les chèques.
Il a, également, suggéré que la période qui suivra le mois de février 2025 sera marquée par une certaine confusion, bien que les choses finiront par se stabiliser progressivement, jusqu’à l’élimination complète de l’utilisation des chèques et le recours aux nouvelles méthodes de paiement électronique.
Il a appelé les opérateurs à refuser les transactions par chèques antidatés pour éviter les sanctions prévues par les dispositions du nouveau article (411).
Et d’ajouter que le problème se pose actuellement au niveau de l’entrée en application de certains articles, tandis que d’autres ne peuvent pas être appliqués actuellement.
Il a, dans ce cadre, rappelé que la loi repose notamment sur la mise en place d’une plateforme numérique qui devra entrer en vigueur au cours du mois de février 2025.
Cependant, il rappelé que la loi en question n’a pas donné des détails sur la manière et les méthodes de son utilisation, outre l’existence de plusieurs chèques antidatés et de garanties déposés par les Tunisiens et qui devront être réglés avant le 2 février 2025.
De son côté, le vice président de la CCI Tunisie et chef d’une entreprise, Najeh Ben Abdessalem a fait remarquer que la question des chèques sans provisions a constitué un véritable problème, d’où la nécessité de son amendement.
Il a considéré que la nouvelle version favorisera l’amélioration du climat des affaires, le renforcement de la sécurité bancaire et la fiabilité des transactions par chèques, outre le renforcement du rôle économique et social des banques.
Toutefois, il a fait remarquer que le temps et l’élaboration de certains mécanismes opérationnels favoriseront davantage la réussite de cette transition et la mise en place d’un terrain favorable aux transactions par chèques.
La même source a exprimé sa crainte de voir l’entrée en vigueur de la plateforme électronique au niveau de la Banque centrale, conformément à l’article 41 de l’année 2024, accroitre le blocage des transactions économiques et commerciales dans le pays.
Selon Ben Abdessalem, parmi les solutions proposées en urgence et à court terme, il convient de lancer un appel aux banques afin de simplifier l’octroi des crédits aux personnes physiques et morales, dans le but de faciliter les transactions commerciales et ne pas provoquer une paralysie de l’activité économique dans le pays.
Il a, également, appelé à ré-exploiter la traite qui, a-t-il dit, est la base dans les activités commerciales en remplacement aux chèques.
La même source a, à ce propos, appelé à reporter l’entrée en exploitation de la nouvelle plateforme électronique à une date ultérieure, au lieu de février 2025, jusqu’à mettre en place les différents articles de la nouvelle loi, et la vulgariser auprès des différents intervenants économiques dans le pays.
Sfax : Nouveau master professionnel en gestion touristique et accueil
L’Université de Sfax et la Fédération régionale des agences de voyages et de tourisme du Sud viennent de conclure une convention de partenariat pour la création d’un master professionnel en gestion du tourisme et accueil. Dans une déclaration à l’Agence TAP, le directeur général de l’Office National du tourisme (ONTT), Helmi Hussein s’est félicité de […]
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- La Tunisie, leader en Afrique du Nord dans les transplantations et innovations cardiaques
La Tunisie, leader en Afrique du Nord dans les transplantations et innovations cardiaques
La Tunisie s’affirme comme un pionnier en Afrique du Nord dans le domaine des maladies cardiovasculaires, étant le seul pays de la région à pratiquer des transplantations cardiaques et à poser des pompes cardiaques mécaniques. Selon le Dr Salem Abdessalem, président de l’Association tunisienne de cardiologie et de chirurgie cardiovasculaire, environ 27 transplantations cardiaques ont […]
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- Tunisie : 3 000 tonnes de pommes de terre débarquent au port de Sousse pour stabiliser le marché
Tunisie : 3 000 tonnes de pommes de terre débarquent au port de Sousse pour stabiliser le marché
Un conteneur de 3 000 tonnes de pommes de terre a récemment été déchargé au port de Sousse, selon Mohamed Jaber Hriz, directeur régional du commerce à Sfax. Cette cargaison, actuellement soumise à des contrôles de routine, sera prochainement répartie dans les principaux marchés de gros du pays, notamment celui de Sfax, afin de rétablir […]
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