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Cybersécurité : l’UIT et la Banque mondiale publient une nouvelle référence mondiale pour les stratégies nationales

Von: walid
22. Dezember 2025 um 09:16

L’Union internationale des télécommunications (UIT) et la Banque mondiale, en collaboration avec un consortium inédit de trente-huit organisations internationales, ont publié la troisième édition du Guide to Developing a National Cybersecurity Strategy, reconnu comme référence mondiale pour l’élaboration, la mise en œuvre et la révision des stratégies nationales de cybersécurité.

Face à l’expansion rapide des technologies émergentes telles que l’intelligence artificielle, l’Internet des objets, la 5G et la 6G, ou encore l’informatique quantique, ainsi qu’à la montée des menaces cybernétiques transfrontalières, ce guide actualisé propose une approche holistique, adaptable et centrée sur la résilience.

Disponible, depuis hier vendredi, au téléchargement sur le site de l’UIT, cette nouvelle édition, fruit d’une collaboration unique entre organisations intergouvernementales, secteur privé, société civile et monde académique, met l’accent sur six axes majeurs : le financement durable intégré aux budgets nationaux et soutenu par des partenaires internationaux l’évaluation continue grâce à des indicateurs SMART ; une gouvernance renforcée avec une clarification des rôles et des mécanismes de coordination entre secteurs public et privé ; la protection des infrastructures critiques fondée sur les interdépendances et des registres nationaux de risques ; l’adaptabilité technologique via une veille stratégique sur les innovations disruptives ; et la coopération internationale, désormais considérée comme un pilier de la politique étrangère numérique des États.

« La cybersécurité n’est pas une fin en soi, mais un levier essentiel pour la prospérité économique, la sécurité nationale et la confiance dans la transformation numérique », peut-on lire dans le guide.

À ce jour, 136 pays disposent d’une stratégie nationale de cybersécurité, contre seulement 76 en 2018, illustrant l’urgence croissante d’agir dans ce domaine. Ce document vise à soutenir les pays qui amorcent ce processus tout en offrant aux nations plus avancées des outils pour moderniser leurs cadres face à un paysage cybernétique en constante évolution.

L’UIT est l’agence spécialisée des Nations unies pour les technologies de l’information et de la communication, tandis que la Banque mondiale fournit financements et expertises pour éradiquer l’extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée.

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5 Tunisiens figurent parmi les «100 Africains les plus influents en 2025»

22. Dezember 2025 um 09:00

Le classement annuel des 100 Africains les plus influents a été publié le 19 décembre par le New African Magazine.

Ce palmarès met en lumière des leaders, innovateurs et penseurs qui ont marqué l’année 2025 par leurs contributions significatives à l’échelle du continent africain et dans le monde.

En fait, l’influence se mesure ici au-delà des titres officiels : il s’agit de personnes dont le travail transforme des secteurs entiers — de la finance à la technologie, en passant par la culture, la politique ou encore l’activisme social.

Le classement répartit ces 100 personnalités dans sept catégories clés, chacune représentant un domaine stratégique du développement africain :

  • Affaires et finances : 21 personnalités
  • Créatifs : 19 personnalités
  • Penseurs et leaders d’opinion : 15 personnalités
  • Fonction publique : 15 personnalités
  • Sports : 13 personnalités
  • Acteurs du changement social : 9 personnalités
  • Technologies : 8 personnalités

Une des grandes tendances de l’édition 2025 est l’ascension du secteur des affaires et de la technologie, avec notamment une forte représentation de chefs d’entreprise, investisseurs et innovateurs en intelligence artificielle.

Il convient de noter que la liste officielle représente 32 pays africains, avec des personnalités issues d’une grande variété de contextes socio-économiques. Parmi ces pays, le Nigeria est le plus représenté avec 21 personnalités, suivi de l’Afrique du Sud (10), du Kenya (7), du Ghana (7) et de la Tunisie (5). Cette diversité géographique reflète les dynamiques régionales en Afrique, où des hubs de leadership émergent sur différents axes — qu’il s’agisse de hubs technologiques en Afrique de l’Est, de pôles financiers en Afrique du Sud ou de centres culturels en Afrique de l’Ouest.

Zoom sur les Tunisiens présents dans le classement

La Tunisie se distingue avec cinq personnalités figurant dans le classement, une performance qui place le pays dans le top 5 des nations les plus représentées :

  • Hazem Ben Gacem – investisseur et co-fondateur de BlueFive Capital.
  • Lotfi Karoui – financier et directeur général chez PIMCO.
  • Semia Gharbi – activiste écologiste reconnue internationalement.
  • Myriam Ben Salah – conservatrice d’art et directrice artistique.
  • Fadhel Kaboub – économiste et conseiller en politique mondiale.

Leur présence illustre comment la Tunisie se positionne comme un acteur clé dans des domaines variés, de la finance mondiale à l’activisme social et à la culture.

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L’IA transforme le voyage – Amadeus et les agences tunisiennes à l’épreuve du changement

20. Dezember 2025 um 11:03

Le 9 décembre 2025, Amadeus Tunisie, filiale du groupe Tunisair, a organisé dans un hôtel sis Sidi Boussaid une conférence/débat axée sur le thème des nouvelles attentes des voyageurs qui évoluent et changent, de la technologie qui bouleverse les pratiques, et la digitalisation qui devient un levier clé de performance.

 

Pour cela, l’entreprise a fait appel à des experts nationaux et internationaux venus débattre avec les agences de voyage tunisiennes des nouveaux défis de l’heure… pour mieux préparer et se préparer face à ceux de demain.

Dans ce cadre, un panel intitulé «Comment l’IA, la digitalisation et l’automatisation transforment le voyage» a constitué le moment fort de cette rencontre. Elle a enregistré la participation de Jamel Chandoul, senior vice-président d’Amadeus IT Group à Dubaï, Fabrice Pelissier, Director, Innovation and Knowledge Management, et Haythem El Mir, spécialiste en cybersécurité, directeur général de Keystone.

L’essentiel du débat a porté sur comment la technologie est devenue le fondement sur lequel repose la transformation continue. Ainsi, il a été longuement souligné que toutes les grandes tendances technologiques – qu’il s’agisse de l’intelligence artificielle, de la biométrie ou du cloud – ont déjà ou sont sur le point d’avoir un impact significatif sur notre façon de voyager.

En effet, nos spécialistes présents n’ont pas manqué de souligner que l’intelligence artificielle (IA) – encore elle – mais aussi les technologies numériques avancées en général redéfinissent chaque étape du parcours du voyageur — de l’inspiration à l’engagement post-voyage. Ces innovations, nous ont-ils expliqué, s’alignent sur la vision «Transformer le voyage» d’Amadeus, permettant des expériences fluides, personnalisées et durables.

On aura compris : les agences de voyage tunisiennes se doivent désormais de s’aligner sur ces nouvelles tendances afin de continuer à pouvoir répondre aux attentes de leurs clients et assurer la pérennité de leur métier de ‘Travel Sellers’.

Sont-elles prêtes ou ont-elles la volonté de faire ? On répondra par oui, en jugeant par leur forte présence à cette rencontre. Ont-elles les moyens de suivre cette tendance ? Possible. Mais de toute évidence, elles pas vraiment d’autre alternative que suivre.

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LA TUNISIE QUI GAGNE | Amine Hafsi Jeddi : Leadership et changement organisationnel, retours d’expérience

20. Dezember 2025 um 09:20

Formé entre Carthage, Montréal et Harvard, Amine Hafsi Jeddi a construit un parcours académique riche et international. Son orientation professionnelle s’est progressivement affirmée autour des enjeux de transformation organisationnelle et technologique. Pour lui, la dimension humaine dans la conduite du changement est plus qu’importante.

Entretien avec une jeune compétence pleine de promesses :

Comment sécuriser le processus des formalités administratives par le digital ? Est-ce suffisant ?

Le problème n’est pas uniquement technique. Un simple citoyen ne peut pas investir dans des antivirus sophistiqués. Ce qui compte, c’est le comportement. Si on sensibilise les citoyens, il y a un minimum à faire. Par exemple, la double authentification : pour une transaction, il faut un code reçu sur le téléphone et un autre par e-mail. Si ce n’est pas toi qui fais l’opération, tu reçois une alerte. Cela réduit les attaques. Mais ce n’est pas au citoyen de s’auto-sensibiliser. C’est à nous de transmettre cet apprentissage, à travers des canaux de communication efficaces et une stratégie claire.

Vous avez structuré la pratique de gestion du changement chez Idexia. Quelle leçon majeure retenez-vous de cette expérience ?

Quand j’ai commencé, il n’y avait pas de pratiques de gestion du changement. Idexia vendait des produits Microsoft, mais sans accompagnement. J’ai identifié un besoin clair : il ne suffit pas d’installer la technologie, il faut accompagner les utilisateurs, transformer leurs comportements et leurs façons de travailler.

« La technologie seule ne suffit pas. Sans adoption et sans comportement adapté, le changement reste incomplet. »

Quel projet illustre le mieux la complexité d’un changement réussi ?

Je citerai un projet mené avec une municipalité canadienne. Il s’agissait de moderniser une plateforme gouvernementale pour les citoyens, mais elle concernait aussi plusieurs niveaux d’administration. La complexité venait de la multiplicité des parties prenantes. Nous avons travaillé en mode agile, expérimenté des solutions sur mesure, corrigé nos erreurs.

Résultat : une plateforme sécurisée où les citoyens obtiennent des documents en quelques secondes. La confiance et la transparence sont essentielles : les citoyens veulent des retombées positives, pas des complications.

Quelles différences majeures observez vous entre le Canada, la Tunisie et le Moyen-Orient dans leur approche de la transformation digitale ?

Dans les pays développés, les projets s’inscrivent dans des visions stratégiques claires, comme “Vision 2025” ou “Plan 2030”. En Tunisie, je constate un manque de stratégie globale, même si des initiatives existent. J’ai été impressionné récemment par la prise de rendez-vous en ligne pour la visite technique des véhicules : un projet simple, mais efficace.

Ce type de “quick wins” est essentiel. Ils instaurent la confiance et préparent les citoyens à des changements plus ambitieux. Mais il faut une vision stratégique, un plan d’action et une orientation claire pour les dix prochaines années.

« Installer un outil sans accompagner les utilisateurs réduit fortement les bénéfices attendus. »

Est-ce que la difficulté, dans l’industrie, vient de la pression que les employés croient subir ? Est-ce lié à la dimension comportementale que vous mettez en avant ?

Oui, la difficulté est de faire en sorte que les employés adhèrent à l’idée, s’intègrent dans une dynamique de croissance et comprennent que cela peut être bénéfique pour eux.

Il existe un paradoxe : des organisations très modernes mais un niveau social décalé, et c’est là que naît le chaos. Beaucoup de personnes ne sont pas habituées à certaines valeurs de travail.

Avec Silver Polymer, nous avons instauré une nouvelle culture organisationnelle, et cela a eu un impact positif. Les gens adhèrent lorsqu’on les accompagne, qu’on communique et qu’on leur montre le sens de ce qu’ils font.

Silver Polymer est une entreprise tunisienne. En quoi cette expérience est-elle particulière pour vous ?

C’est une fierté tunisienne pour moi et ma famille. Cela n’a rien à voir avec mon domaine d’expertise initial, mais c’est un atout : cela m’a permis de voir comment la théorie et les idées s’appliquent dans une réalité industrielle tunisienne.

Chaque organisation et chaque pays ont leurs croyances et leurs valeurs. Ici, il s’agit de changer le paradigme, et la transformation numérique est justement un changement de paradigme.

Sur le plan pratique, comment conduisez vous le changement ?

La conduite du changement ne se limite pas à la digitalisation. Elle existe dans plusieurs secteurs et industries. Je suis outillé avec mes Framework et mes certifications, notamment Harvard.

J’applique la méthodologie ADKAR : sensibilisation, désir, connaissances, aptitude et renforcement. On ne termine pas un projet en livrant simplement une technologie : on construit une maturité organisationnelle et on laisse les employés autonomes et confiants.

« Les projets simples et efficaces instaurent la confiance et préparent des réformes plus ambitieuses. »

Vous insistez sur la psychologie positive s’agissant des audits et de l’évaluation de la qualité et de la justesse du management dans une entreprise. Pourquoi ?

Je n’aime pas le mot “audit”, trop négatif. Je préfère parler de diagnostic organisationnel avec une approche positive. L’être humain vit avec l’espoir.

En Tunisie, nous avons des compétences et des jeunes, mais il leur manque parfois cet espoir. Ce sont eux qui seront les ambassadeurs et les leaders du changement demain.

Quels avantages la transformation numérique peut-elle apporter à l’économie tunisienne ?

Elle peut séduire les investisseurs et faciliter la vie des employés comme des citoyens. Il ne s’agit pas de devenir un pays “digital 3.0” du jour au lendemain, mais de commencer par des initiatives prioritaires et des projets simples. Ces quick wins donnent confiance et préparent le terrain pour des changements plus ambitieux.

Est-ce que la numérisation en Tunisie repose sur une conviction profonde de changement, ou plutôt sur un argument de compétitivité internationale ?

Honnêtement, je pense que nous sommes encore très loin au niveau technologique. J’aime le mot “conviction” que vous avez utilisée : le changement doit être porté par des convictions. Sans elles, les politiques numériques risquent de rester des outils pour attirer des investisseurs, sans réelle transformation des pratiques et des habitudes.

« La résistance au changement provient davantage des structures que des employés eux-mêmes. »

Faut-il s’inspirer des autres pays pour avancer dans la transformation numérique ?

Non. Il ne faut pas simplement essayer de faire comme un autre pays. Il faut commencer par identifier nos besoins et comprendre pourquoi nous avons besoin de la technologie.

La conviction, c’est aller chercher la raison d’être. En Tunisie, il faut donner du sens et de la cohérence à la technologie.

Vous avez pris la parole à Las Vegas, Montréal, New York et Tunis. Quelles différences avez-vous observées dans les perceptions du leadership dans un contexte d’incertitudes à l’international ?

À Las Vegas, j’ai parlé de la posture du leader dans le changement. On ne peut pas mener un mouvement sans leadership positif. Les leaders donnent l’influence, l’image et l’exemple.

J’ai été impressionné par le niveau de leadership des étudiants en Tunisie : curieux, attentifs, capables de poser des questions pertinentes. Ils sont les ambassadeurs naturels du changement.

Vous avez reçu un Leadership Award à Las Vegas. Que représente cette reconnaissance pour vous ?

C’était une très belle reconnaissance de Marketing 2.0, un organisme mondial. J’avais mené de nombreux projets de changement, souvent confrontés à la résistance humaine.

Ce prix était ma première reconnaissance professionnelle, et un honneur car je représentais la Tunisie. Cela montre que les jeunes tunisiens peuvent réussir et être reconnus à l’international.

« En période d’incertitude, le leadership positif donne le cap et l’exemple. »

Comment adaptez vous les modèles internationaux de gestion du changement, comme ADKAR ou Prosci, aux réalités locales ?

Chaque organisation a sa propre culture et ses besoins. La gestion du changement consiste à réduire le décalage entre l’état actuel et l’état souhaité. J’identifie le problème, je fais un diagnostic organisationnel et j’évalue la capacité d’absorption du changement.

En Tunisie, il y a beaucoup de résistance, mais ce n’est pas la faute des employés : c’est un problème organisationnel.

Comment surmonter cette résistance au changement ?

Le changement fait peur car il implique de quitter une situation contrôlée pour une autre incertaine. L’approche doit être sécurisante, pas menaçante. Il faut montrer aux employés qu’ils garderont le contrôle et qu’ils gagneront en performance.

Le changement organisationnel est collectif, mais il ne peut réussir sans changement individuel. C’est l’art de transformer l’être humain le poussant à aller de sa zone de confort à sa zone de performance. Les résultats sont tangibles et intangibles : comportements, attitudes et ouverture au changement.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • Parcours académique international centré sur la transformation organisationnelle
  • Sécurisation numérique axée sur les comportements et la sensibilisation
  • Importance de l’accompagnement dans les projets digitaux
  • Rôle clé des « quick wins » pour instaurer la confiance
  • Leadership positif et reconnaissance internationale.

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Loi de finances 2026 : Fiscalité et douanes à l’ère numérique, la réforme silencieuse

Von: hechmi
20. Dezember 2025 um 08:35

Moins visible que les mesures budgétaires ou sociales, la digitalisation de l’administration constitue l’un des axes les plus structurants de la Loi de finances 2026. À travers une série de dispositions techniques, le texte pose les bases juridiques d’une transformation profonde de la relation entre l’État, le contribuable et l’opérateur économique, en généralisant progressivement les procédures dématérialisées dans les domaines fiscal, douanier et de la fiscalité locale.

La Loi de finances 2026 consacre ainsi un tournant majeur, quoique discret, dans le fonctionnement de l’administration tunisienne. Le législateur instaure un cadre juridique destiné à rendre les procédures plus rapides, plus traçables et potentiellement plus efficaces, tout en adaptant les règles existantes aux usages numériques.

La facturation électronique comme pierre angulaire

Premier pilier de cette réforme : la facturation électronique. Le texte prévoit son instauration progressive pour les opérations réalisées entre assujettis à la taxe sur la valeur ajoutée. Si les modalités pratiques, le calendrier de déploiement et le régime de sanctions sont renvoyés à des textes réglementaires [à vérifier], le principe est désormais acté.

L’objectif est double. D’une part, renforcer la traçabilité des transactions économiques afin de limiter les pratiques frauduleuses. D’autre part, améliorer le rendement fiscal en automatisant la collecte et l’exploitation des données, tout en réduisant les coûts de gestion pour l’administration et les entreprises.

Un cycle fiscal entièrement dématérialisé

Au-delà de la facturation, la digitalisation couvre l’ensemble du cycle fiscal. Déclarations, paiements, notifications, réclamations et recours pourront être effectués par voie électronique. Les notifications numériques acquièrent une valeur juridique pleine, les délais légaux pouvant désormais être calculés à partir de leur date d’émission.

Cette évolution modifie en profondeur les pratiques administratives. Elle impose une nouvelle discipline aux contribuables, tenus de suivre leurs obligations via les plateformes numériques, tout en engageant l’administration à garantir la fiabilité, la sécurité et l’accessibilité des systèmes mis en place.

Un contrôle fiscal modernisé

Le contrôle fiscal est également concerné. La Loi de finances 2026 autorise le recours partiel ou total aux moyens électroniques pour les opérations de vérification. Cette évolution vise à optimiser l’allocation des ressources de l’administration, à mieux cibler les contrôles et à réduire les délais de traitement, tout en maintenant les garanties procédurales prévues par la législation en vigueur.

Douanes et fiscalité locale à l’ère numérique

Sur le plan douanier, la réforme est tout aussi structurante. Déclarations en douane, paiements des droits et taxes, notifications des décisions, sanctions et recours pourront être traités par des plateformes numériques. Cette dématérialisation ambitionne de fluidifier les échanges, de réduire les délais de dédouanement et d’améliorer la transparence des opérations.

La fiscalité locale n’est pas en reste. La Loi de finances 2026 ouvre la voie à la digitalisation des procédures relatives aux taxes locales, de l’assiette au recouvrement, tout en rappelant le respect des droits et garanties des contribuables.

L’ensemble de ces réformes sera mis en œuvre de manière progressive, selon un calendrier fixé par décrets, en fonction de l’état d’avancement des systèmes d’information. Plus qu’une modernisation technique, la digitalisation inscrite dans la Loi de finances 2026 marque un changement de paradigme : une administration orientée vers la donnée, la traçabilité et l’efficacité.

EN BREF

  • La Loi de finances 2026 pose les bases juridiques de la digitalisation administrative.
  • Instauration progressive de la facturation électronique.
  • Dématérialisation complète du cycle fiscal.
  • Recours aux moyens électroniques pour le contrôle fiscal.
  • Digitalisation des procédures douanières et de fiscalité locale.

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Tunisie : 4e au classement africain des écosystèmes numériques

19. Dezember 2025 um 17:13

L’Afrique subsaharienne enregistre la plus forte progression mondiale (+42% relatif) dans l’Index VIGS 2025 des écosystèmes d’entrepreneuriat numérique, dopée par ses avancées en infrastructures et citoyenneté numérique. C’est ce qu’a révélé l’agence Ecofin.

L’Afrique du Sud domine le continent (59e mondial, 43,4 pts), suivie de Maurice (60e) et du Maroc (83e). La Tunisie s’empare de la 4e place africaine (87e mondial), devançant l’Égypte (92e) et le Cap-Vert (93e).

Zoom sur la performance tunisienne

Dans le Top 10 africain, la Tunisie (87e/170 pays) surpasse l’Algérie (111e) et le Sénégal (118e). Ses atouts : compétences numériques solides, applications locales développées et réseau d’incubateurs, évalués sur plus de 50 critères (TIC, cybersécurité, capital-risque, accès électricité).

Contexte régional : MENA progresse de +8,5 pts (36,4 pts). L’Afrique subsaharienne explose de 9,7 à 13,8 pts malgré sa base faible.

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IA et cybercriminalité: ESET alerte sur l’explosion des menaces

19. Dezember 2025 um 16:51

L’IA passe du génie à la escroqueries rusées, qui l’aurait cru! En effet selon le dernier rapport de ESET Recherche en date du du 18 décembre 2025, les ransomwares se codent tout seuls et les escrocs deepfakes vous ruinent en un clic.

Au second semestre 2025, les cybermenaces font un bond dans l’ère de l’IA, avec des applications bien concrètes. ESET a détecté PromptLock, pionnier des ransomwares boostés à l’IA qui génèrent automatiquement des scripts malveillants.

Autrement dit, si l’IA sert encore surtout à peaufiner hameçonnages et arnaques ultra-convaincants, PromptLock et consorts inaugurent une génération de menaces redoutables. Ce qui signifie les escroqueries financières et ransomwares sont en pleine explosion.

Par ailleurs,  les signalements grimpent de 62% sur un an, malgré un petit essoufflement en fin d’année. Après Meta, les pubs frauduleuses envahissent YouTube, armées de deepfakes perfectionnés, sites phishing IA et campagnes publicitaires furtives pour esquiver les radars.

Cela dit,  le nombre de victimes a pulvérisé les records de 2024 dès le début de l’année, avec une hausse annuelle prévue à +40%.

Malwares en mutation

Lumma Stealer : Écrasé mondialement en mai, il tente un comeback éclair avant de s’effondrer (-86% de détections). Son cheval de Troie fétiche, HTML/FakeCaptcha via attaques ClickFix, a virtuellement disparu.

CloudEyE (GuLoader) : Activité multipliée par 30 ! Propagé par e-mails piégés, il déploie ransomwares et info-stealers stars (Rescoms, Formbook, Agent Tesla). La Pologne paie le plus lourd tribut (32% des attaques détectées).

En somme, basé sur la télémétrie ESET (juin-novembre 2025), ce rapport alerte sur l’accélération IA et mobile, où la détection reste un parcours du combattant.

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Tozeur : un camp scientifique sensibilise les jeunes à la sécurité numérique et aux cybermenaces

19. Dezember 2025 um 15:51

Un camp scientifique sur la sécurité numérique se tient, du 17 au 20 décembre, au complexe des jeunes à Tozeur.

Cet événement vise à sensibiliser les enfants aux éventuelles menaces cybernétiques, à promouvoir les bonnes pratiques en ligne auprès des jeunes et à renforcer la sécurité numérique en milieu scolaire et universitaire, a souligné, Hadhemi Souli, animatrice au complexe des jeunes à Tozeur.

De son côté, Asma Jarrahi, responsable à l’Agence nationale de la cybersécurité, a indiqué que les risques numériques sont liés, notamment, à l’usurpation d’identité, au vol de données, au harcèlement et aux “deepfake”.

A cet égard, a-t-elle ajouté, des jeunes passionnés de sécurité numérique concevront des techniques de détection et d’analyse des cybermenaces, dans le cadre des travaux du camp scientifique, les meilleurs projets seront primés à la clôture.

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Innovation africaine : Qualcomm met en lumière trois pépites tunisiennes

19. Dezember 2025 um 15:21

Trois startups tunisiennes figurent parmi les finalistes de l’édition 2025 du programme de mentorat « Make in Africa » de Qualcomm Technologies, une initiative qui soutient les jeunes entreprises africaines développant des solutions basées sur l’IA, la connectivité, la robotique ou l’IoT. Qualcomm a annoncé, lors de la finale virtuelle, les résultats de cette troisième édition, inscrite dans sa plateforme Africa Innovation Platform.

Cette initiative, sans prise de participation, vise à accélérer la croissance de startups prometteuses grâce à un mentorat individualisé, un accompagnement commercial, l’accès à des experts techniques et un soutien en propriété intellectuelle. Les finalistes profitent également de la formation en ligne L2Pro Africa, mise gratuitement à leur disposition, indique un communiqué de Qualcomm.

Un programme qui met en avant l’ingéniosité africaine

Qualcomm souligne que la cohorte 2025 se distingue par sa capacité à transformer des défis complexes en solutions technologiques à fort impact. L’Union africaine des télécommunications, partenaire du programme, appelle gouvernements, investisseurs et universités à soutenir davantage ce type d’initiatives pour consolider l’innovation africaine.

Trois startups tunisiennes parmi les finalistes

Les trois startups tunisiennes sélectionnées sont :

  • AmalXR : séances de rééducation virtuelle basées sur l’IA, accessibles sur appareils du quotidien.
  • Ecobees : moniteurs intelligents pour ruches et plateforme numérique de suivi en temps réel.
  • Pixii Motors : scooters électriques équipés de batteries intelligentes échangeables.

Elles rejoignent sept autres startups africaines venant notamment du Nigeria, du Kenya, du Bénin et du Sénégal, actives dans les domaines de l’agritech, de la santé, de l’énergie ou de la gestion des risques climatiques.

Farmer Lifeline remporte le Fonds d’impact social Wireless Reach

Le prix principal, le Fonds d’impact social Wireless Reach, est attribué cette année à Farmer Lifeline, startup kenyane qui développe des dispositifs solaires capables de détecter parasites et maladies dans les champs et d’alerter les agriculteurs sur leurs téléphones. Elle bénéficie d’un financement dédié et d’un accompagnement technique renforcé pour déployer sa technologie à grande échelle.

L’ensemble des finalistes reçoit une allocation de 5 000 dollars pour accélérer son développement et protéger sa propriété intellectuelle.

Une 4e édition prévue en 2026

Au vu du succès du programme, Qualcomm lancera en 2026 une nouvelle édition de « Make in Africa », qui mettra l’accent sur le prototypage rapide, l’intégration IA/ML et les approches open source. Les candidatures seront ouvertes prochainement sur le site de Qualcomm.

Avec communiqué

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ESET Research analyse les cybermenaces du second semestre 2025, l’IA se place au cœur des attaques

19. Dezember 2025 um 10:44

ESET Research publie son rapport semestriel sur les menaces, couvrant les tendances observées de juin à novembre 2025.
• Les arnaques en ligne se perfectionnent notamment avec des deepfakes plus réalistes, sites de phishing générés par IA et publicités éphémères pour contourner la détection.
• Malgré une brève réapparition après sa perturbation en mai 2025, Lumma Stealer affiche un net déclin, avec une baisse de 86 % des détections au second semestre 2025.
• Les attaques NFC gagnent en ampleur et en sophistication, avec de nouvelles fonctionnalités et campagnes malveillantes détectées au second semestre 2025.

ESET Research dévoile son rapport semestriel couvrant la période de juin à novembre 2025. Ce document analyse les tendances du paysage des menaces, observées à la fois par la télémétrie ESET et par les analyses des experts en détection et en recherche des laboratoires ESET. Au second semestre 2025, les malwares qui utilisent l’intelligence artificielle sont passés du stade conceptuel à des usages concrets. ESET a ainsi identifié PromptLock, le premier ransomware connu, piloté par l’IA, capable de générer dynamiquement des scripts malveillants. Si l’IA demeure aujourd’hui principalement utilisée pour produire des contenus d’hameçonnages et d’escroquerie plus réalistes, PromptLock, aux côtés de quelques autres menaces émergentes basées sur l’IA, amorce une nouvelle ère dans l’évolution des cybermenaces.

« Les opérateurs derrière les arnaques à l’investissement Nomani(1) ont également perfectionné leurs méthodes. Nous avons constaté une nette amélioration de la qualité des deepfakes, l’apparition de sites de phishing générés par l’IA, ainsi que des campagnes publicitaires éphémères pour échapper au mécanisme de détection », explique Jiří Kropáč, directeur des laboratoires de prévention des menaces chez ESET. Selon la télémétrie d’ESET, les détections liées aux arnaques Nomani ont progressé de 62 % sur un an, malgré un léger ralentissement observé au second semestre 2025. Ces arnaques, initialement diffusées sur Meta, sont apparues sur d’autres plateformes, dont YouTube.

Sur le front des ransomwares, le nombre de victimes a dépassé les chiffres de 2024 bien avant la fin de l’année. Les projections d’ESET Research font état d’une hausse annuelle de 40 %. Les groupes Akira et Qilin se sont imposés comme les principaux acteurs du modèle « ransomware as a service », tandis que Warlock, un nouvel entrant plus discret, s’est distingué par l’introduction de techniques d’évasion inédites. Les « tueurs d’EDR ou EDR Killer » continuent de proliférer, confirmant que les solutions de détection et de réponse restent un obstacle majeur pour les cybercriminels.

Après sa perturbation mondiale en mai, Lumma Stealer a tenté deux brèves réapparitions. Toutefois, son déclin semble désormais acté. Les détections ont chuté de 86 % au second semestre 2025 par rapport au premier, et l’un de ses principaux vecteurs de diffusion, le cheval de Troie HTML/FakeCaptcha utilisé dans les attaques ClickFix, a pratiquement disparu de la télémétrie ESET.

A l’inverse, CloudEyE, également connu sous le nom de GuLoader, a connu une croissance spectaculaire, avec une augmentation proche d’un facteur trente selon les données d’ESET. Diffusé via des campagnes d’e-mails malveillants, ce service de téléchargement et de chiffrement de malwares est utilisé pour déployer d’autres charges malveillantes, notamment des ransomwares, ainsi que des voleurs d’informations largement répandus tels que Rescoms, Formbook et Agent Tesla. La Pologne a été le pays le plus touché, concentrant 32 % des tentatives d’attaque CloudEyE détectées au second semestre 2025.

Dans l’écosystème mobile, les attaques NFC ont gagné en ampleur et en sophistication, comme en témoigne leur augmentation de 87 % dans la télémétrie ESET. NGate, pionnier des menaces NFC, a évolué pour inclure le vol de contacts, ouvrant la voie à des attaques plus ciblées. RatOn, un nouveau malware inédit pour opérer des fraudes NFC, combine de manière originale des fonctionnalités de cheval de Troie et d’accès à distance (RAT), avec des attaques par relais NFC, illustrant la créativité des cybercriminels. RatOn a été diffusé via de fausses pages Google Play et des publicités imitant une version pour adulte de TikTok ou des services bancaires numériques. PhantomCard, variante de NGate adaptée au marché brésilien, a été observé dans plusieurs campagnes locales.

Pour plus d’informations, consultez le rapport complet en accès libre sur WeLiveSecurity.com, disponible en anglais et en français.

(1) https://www.welivesecurity.com/en/scams/investors-beware-ai-powered-financial-scams-swamp-social-media/

À propos d’ESET

ESET® entreprise européenne de cybersécurité reconnue mondialement, se positionne comme un acteur majeur dans la protection numérique grâce à une approche technologique innovante et complète. Fondée en Europe et disposant de bureaux internationaux, ESET combine la puissance de l’intelligence artificielle et l’expertise humaine pour développer des solutions de sécurité avancées, capables de prévenir et contrer efficacement les cybermenaces émergentes, connues et inconnues. Ses technologies, entièrement conçues dans l’UE, couvrent la protection des terminaux, du cloud et des systèmes mobiles, et se distinguent par leur robustesse, leur efficacité et leur facilité d’utilisation, offrant ainsi une défense en temps réel 24/7 aux entreprises, infrastructures critiques et utilisateurs individuels. Grâce à ses centres de recherche et développement et son réseau mondial de partenaires, ESET propose des solutions de cybersécurité intégrant un chiffrement ultra-sécurisé, une authentification multifactorielle et des renseignements approfondis sur les menaces, s’adaptant constamment à l’évolution rapide du paysage numérique.  

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Chine : L’eau de mer dessalée moins cher que l’eau de robinet

Von: hechmi
18. Dezember 2025 um 21:11

EauÀ Rizhao, dans la province chinoise du Shandong, un dispositif pilote attire l’attention de plusieurs médias locaux et internationaux. Le projet combine production d’hydrogène et coproduction d’eau dessalée à partir d’eau de mer. L’objectif mis en avant dans les publications est la réduction du coût de l’eau produite, avec un repère fréquemment cité : environ 2 yuans par mètre cube.

Ce chiffre circule dans plusieurs articles, parfois comparé aux tarifs de l’eau du robinet dans certaines villes chinoises. Les sources disponibles ne précisent toutefois pas de manière uniforme s’il s’agit d’un coût de production, d’un prix de vente ou d’un indicateur théorique intégrant des hypothèses spécifiques.

Un dispositif combinant chaleur fatale et électrolyse

Selon les éléments relayés par des médias chinois, le système installé à Rizhao repose sur une unité de 110 kilowatts décrite comme un dispositif de production d’hydrogène par électrolyse directe de l’eau de mer. Le procédé intègre l’utilisation de chaleur fatale, c’est-à-dire des déchets thermiques, afin d’alimenter une étape de dessalement et de coproduction d’eau.

Cette configuration vise à valoriser simultanément l’électricité et la chaleur disponibles, en limitant les pertes énergétiques associées aux procédés séparés de production d’hydrogène et de dessalement.

Capacités techniques annoncées

Plusieurs publications rapportent des ordres de grandeur techniques similaires. La production d’hydrogène atteindrait jusqu’à 22 Nm³ par heure, avec une pureté annoncée supérieure ou égale à 99,999 %. Sur le volet eau, le système traiterait environ 800 tonnes d’eau de mer par an.

La coproduction se répartirait entre environ 450 tonnes annuelles d’« eau de haute qualité », avec une salinité annoncée inférieure à 5 ppm, et environ 350 tonnes de saumure concentrée. Les sources indiquent également que le dispositif aurait dépassé 500 heures de fonctionnement continu lors des phases de test.

Le coût de l’eau, entre annonce et clarification attendue

Le chiffre de 2 yuans par mètre cube constitue l’élément le plus repris dans la couverture médiatique, notamment par un média anglophone basé à Hong Kong. Il est présenté comme un repère permettant d’illustrer le potentiel économique du dispositif.

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Galaxy Z Tri-Fold : Samsung investit le segment stratégique des smartphones tri-pliables

Von: hechmi
18. Dezember 2025 um 18:33

Samsung Tri-FoldSamsung a lancé le Galaxy Z Tri-Fold, un smartphone à trois volets destiné au segment ultra-premium. À travers ce modèle, le groupe sud-coréen renforce sa stratégie de différenciation technologique sur un marché mondial du smartphone en ralentissement, mais toujours porté par l’innovation haut de gamme.

Un positionnement technologique à forte valeur ajoutée

Le Galaxy Z Tri-Fold introduit un format tri-pliable, permettant de passer d’un smartphone classique à un écran proche de la tablette. Une fois déployé, l’écran atteint environ 10 pouces, ciblant des usages professionnels et de productivité mobile.

Ce positionnement s’inscrit dans la continuité de la stratégie de Samsung visant à maintenir son avance sur les écrans flexibles, un segment encore marginal en volume mais à marges élevées.

Un produit premium dans un marché sous pression

Le modèle embarque des composants haut de gamme :

  • processeur Snapdragon 8 Elite,
  • batterie d’environ 5 600 mAh,
  • capteur photo principal de 200 mégapixels,
  • système Android 16 avec One UI.

Avec un poids supérieur à 300 grammes et un prix positionné sur le très haut de gamme, le Galaxy Z Tri-Fold s’adresse à une clientèle de niche, dans un contexte où les ventes mondiales de smartphones restent contraintes par l’inflation et la prudence des consommateurs.

Premiers signaux commerciaux

Le lancement initial en Corée du Sud a été marqué par plusieurs ruptures de stock, indiquant une demande soutenue sur le marché domestique.

Samsung prévoit un déploiement international progressif, avec une extension annoncée vers l’Europe, l’Amérique du Nord et certains marchés asiatiques à partir de 2026.

Les premiers retours des médias spécialisés mettent en avant l’innovation du format, tout en soulignant certaines limites, notamment l’absence de compatibilité avec le S Pen.

Une concurrence qui s’intensifie

Samsung n’est pas seul sur le segment des smartphones tri-pliables. Huawei commercialise déjà le Mate XT sur certains marchés, renforçant la pression concurrentielle, notamment en Asie.

Apple, qui ne propose toujours pas d’iPhone pliable, reste observé par les acteurs du secteur. Toute entrée du groupe américain pourrait modifier rapidement l’équilibre du marché.

Enjeux industriels et perspectives

Avec le Galaxy Z Tri-Fold, Samsung poursuit une stratégie axée sur l’innovation matérielle afin de soutenir la valeur moyenne de ses ventes. Le succès commercial à long terme dépendra toutefois de la maîtrise des coûts, de la durabilité du produit et de l’adoption du format par un public plus large.

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Les RH face à l’IA : comment l’IA transforme concrètement les pratiques RH – Nizar Yaïche au HR AWARDS

18. Dezember 2025 um 16:32

Après avoir montré l’ampleur des chiffres et des enjeux macroéconomiques, Nizar Yaiche a, lors de la 12 -ème édition des HR Awards organisée vendredi 12 décembre à Tunis par l’Arforghe et la KAS, consacré une partie de son intervention à l’impact concret de l’IA sur les Ressources Humaines.

Automatisation, recrutement intelligent, learning adaptatif, inclusion numérique : les promesses sont nombreuses, mais elles exigent une transformation profonde des compétences des DRH. L’IA n’est pas seulement un outil, elle impose une nouvelle culture et une nouvelle responsabilité : protéger l’humain dans un monde où l’intelligence devient dynamique.

Nizar Yaiche (N.Y) s’en inquiète et à juste titre, lui qui considère que l’éthique doit occuper une place centrale dans les débats autour de l’intelligence artificielle. Car en transformant en profondeur les sciences sociales — de l’économie à la gestion — l’IA introduit de nouveaux outils, tels que les chatbots fondés sur des modèles de langage de grande taille (LLMs).

S’ils offrent des gains notables en productivité et en qualité rédactionnelle, ces dispositifs soulèvent néanmoins des questions sensibles : comment garantir l’attribution juste des idées, préserver l’originalité intellectuelle et, surtout, maintenir la place de l’homme au cœur de la création et de la décision ?

« L’intelligence artificielle oblige les RH à protéger l’humain dans un monde dynamique. »

L’IA au service des RH : une liste d’opportunités en expansion

N.Y rappelle dans sa présentation que 70 % des activités RH sont aujourd’hui partiellement automatisables. Cela ouvre un champ immense comprenant une cartographie dynamique des compétences : grâce aux “skills graphs”, les entreprises peuvent suivre en temps réel l’évolution des talents et anticiper les besoins et un learning adaptatif puisque l’IA permet de personnaliser les contenus de formation selon le profil, le rythme et la performance de chaque collaborateur.

Résultat : des formations plus efficaces et moins coûteuses, une requalification accélérée, une prévention de l’obsolescence des compétences.

D’autres parts grâce à l’IA, on peut procéder à des analyses prédictives RH : certains outils, là où la loi le permet, peuvent anticiper les démissions, mesurer la motivation ou détecter les risques sociaux.

L’IA ouvre la voie à une optimisation inédite des parcours de carrière : les algorithmes peuvent personnaliser la mobilité interne à grande échelle, en alignant les aspirations des collaborateurs avec les besoins stratégiques de l’entreprise, renforçant ainsi leur fidélisation.

À cela s’ajoute l’automatisation du back-office RH — génération de documents, reporting, communications — qui, dans certains cas, permet de multiplier la productivité par deux à quatre.

Les Bots RH intelligents, disponibles en continu, offrent quant à eux un accompagnement personnalisé : répondre aux questions, faciliter l’onboarding et fluidifier l’expérience employé. Enfin, l’IA contribue à l’inclusion numérique en réduisant la fracture digitale grâce à des interfaces accessibles et des tutoriels adaptés aux différents profils.

Toutes ces promesses de l’IA offrent-elles véritablement les garanties du succès ?

« Cette automatisation ouvre un champ immense d’opportunités, mais aussi de risques. »

Faire, ce n’est pas être le premier ; faire, c’est obtenir les résultats escomptés

Ces solutions existent déjà, mais leur déploiement dépend de la maturité des entreprises, des contraintes légales et de la protection des données. Certaines expériences montrent les limites d’une adoption trop rapide :

  • des campagnes de recrutement menées par des agents IA ont échoué, les candidats ayant rejeté l’idée d’un entretien automatisé ;
  • des algorithmes peuvent réduire certains biais, mais ils peuvent aussi en introduire de nouveaux si la gouvernance n’est pas rigoureuse ;
  • la prudence est donc de mise, insiste Nizar Yaïche : intégrer l’IA ne signifie pas seulement l’utiliser, mais l’utiliser correctement, avec des résultats tangibles.

Les DRH doivent se transformer, se convertir et s’adapter

Pour intégrer ces solutions, les directions RH doivent évoluer. Elles doivent acquérir une première liste de compétences techniques :

  • culture IA et compréhension technologique : savoir comment fonctionnent les modèles et les algorithmes.
  • data literacy avancée : analyser, interpréter et challenger les données produites par l’IA ;
  • redesign des processus RH : automatiser, optimiser et personnaliser grâce à l’IA ;
  • workforce planning assisté par IA : projection des métiers futurs, identification des compétences critiques ;
  • change management : gérer la résistance et accompagner l’adoption des outils IA.

Ces compétences ne sont plus optionnelles : elles sont indispensables pour crédibiliser la fonction RH dans un monde où les décisions sont de plus en plus algorithmiques.

« Les RH doivent éviter que certains deviennent les victimes invisibles de la révolution IA. »

Sauver les futures “victimes” de l’IA

Nizar Yaïche a mis l’accent sur un enjeu majeur, porté avec une intensité toute personnelle: l’IA risque d’accentuer le “digital divide” soit une fracture numérique qui peut creuser l’écart entre les employés, rappelant en cela Charles Darwin qui estime que “les espèces qui survivent ne sont pas nécessairement les plus fortes ou les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements de leur environnement”.

Dans le cas présent, précise Yaïche, certains collaborateurs s’adapteront vite, d’autres resteront en marge. Les RH doivent anticiper ce phénomène et mettre en place des solutions pour accompagner les plus vulnérables :

  • former ceux qui n’ont pas les compétences numériques ;
  • garantir que l’IA ne devienne pas un facteur d’exclusion ;
  • positionner les RH comme garants de justice et d’équité.

Car derrière les promesses de productivité, il y a des vies humaines. Et l’une des missions les plus nobles des RH sera de protéger ces vies, de donner une chance à ceux qui pourraient devenir les “victimes invisibles” de la révolution IA.

Le deuxième volet de la présentation de Nizar Yaïche à la 12ème édition des HR Awards de l’Arforghe, nous rappelle que l’IA n’est pas seulement une affaire de technologie. Elle est une affaire de dignité. Les DRH doivent apprendre à manier les outils, mais aussi à incarner des valeurs. Ils doivent être à la fois ingénieurs des compétences et gardiens de l’humain.

La suite de l’intervention de Nizar Yaiche approfondira encore cette responsabilité : comment les RH peuvent devenir les garants de l’équité algorithmique et accompagner les personnes en difficulté d’adaptation.

A suivre

Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • L’IA transforme concrètement les pratiques RH.
  • 70 % des activités RH sont partiellement automatisables.
  • Les promesses sont fortes, mais les risques aussi.
  • L’éthique et la gouvernance deviennent centrales.
  • Les RH doivent protéger les plus vulnérables face à la fracture numérique.

 

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Indice mondial de l’IA 2025 : la Tunisie classée 85e sur 93 pays

18. Dezember 2025 um 12:33

La Tunisie se classe 85e sur 93 pays dans l’Indice mondial de l’intelligence artificielle 2025, publié par The Observer. Ce classement évalue les performances nationales en matière d’intelligence artificielle (IA) selon trois axes principaux : l’application et l’exécution, l’innovation et l’investissement. Les résultats placent la Tunisie parmi les pays à potentiel, mais encore en retrait sur plusieurs leviers structurants.

Un marché en croissance, mais encore fragile

Dans la catégorie « taille et marché », la Tunisie obtient 90 points. Le marché local de l’IA affiche des perspectives de croissance et de diversification, traduisant un certain dynamisme économique. Cette performance contraste toutefois avec d’autres indicateurs moins favorables, qui freinent la consolidation du secteur.

Engagement public réel, moyens limités

La stratégie gouvernementale recueille 88 points. L’État affiche un engagement clair en faveur du développement de l’IA. Toutefois, les ressources mobilisées restent insuffisantes pour combler la fracture technologique et soutenir un déploiement à grande échelle. Cette contrainte limite l’impact des orientations stratégiques annoncées.

Usage et écosystème : des progrès inégaux

L’intensité d’utilisation de l’IA atteint 82 points. L’adoption effective progresse, mais demeure en deçà des standards internationaux. Le système commercial, noté à 76 points, révèle un secteur privé actif, mais encore limité par le niveau d’investissement et la maturité des startups spécialisées.

Recherche appliquée et compétences sous tension

La capacité de développement et de transformation obtient 75 points. La conversion de la recherche en applications concrètes reste acceptable, soutenue par des initiatives open source et par la production de brevets. En revanche, le volet des compétences plafonne à 68 points. La Tunisie dispose d’experts qualifiés en IA, mais en nombre insuffisant pour rivaliser avec les pays leaders en Afrique et à l’échelle mondiale.

Un déficit marqué en recherche scientifique

L’environnement opérationnel reçoit 67 points, traduisant une adoption sociale limitée de l’IA, ce qui ralentit la diffusion des technologies innovantes. Le score le plus faible concerne la recherche scientifique, avec seulement 4 points. La production académique et les innovations scientifiques demeurent marginales.

Position africaine en retrait

Avec ce score global, la Tunisie ne figure pas parmi les dix premiers pays africains en IA. L’Égypte domine le classement continental (47e mondial), suivie de l’Afrique du Sud (54), du Ghana (61), de l’Algérie (65), du Maroc (68), du Nigeria (69), de Maurice (70), du Kenya (74), du Sénégal (75) et de la Côte d’Ivoire (84).

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Intelligence artificielle : “Orchestrer le progrès mais aussi protéger l’Humain”, Nizar Yaïche au HR Awards

18. Dezember 2025 um 07:24

“Bonjour. Je suis A.N.A. – Artificial Neural Assistant. Je ne viens pas remplacer l’humain… Je viens l’aider à se révéler lui-même : sa créativité, son écoute, sa force de lien, sa vision. Le rôle du manager évolue. L’IA observe, mesure, anticipe. Mais c’est l’humain qui inspire, qui tend la main, qui accompagne.

Ensemble, ils inventent un leadership où la confiance prime sur le contrôle. Les générations changent, leurs rêves aussi. L’IA aide à comprendre leurs besoins en temps réel. Mais seul l’humain peut donner du sens, de la reconnaissance, une place unique à chacun. La culture RH se transforme. La donnée éclaire… mais c’est l’humain qui décide. La technologie ne remplace pas la culture : elle lui donne plus de souffle, plus de profondeur, plus d’humanité.”

Non ce n’est pas une voix humaine qui s’est exprimée ainsi à l’ouverture de la 12 ème édition des HR Awards organisée vendredi 12 décembre à Tunis par l’Arforghe et la KAS.

C’est une voix générée par l’intelligence artificielle qui s’est voulue rassurante pour tous ceux et celles chez qui les avancées et les progrès fulgurants de l’intelligence artificielle nourrissent de vives inquiétudes, tant sur le plan existentiel que social.

Une IA super intelligente, capable de s’auto-améliorer pourrait-elle comme nous l’avons souvent vu dans les films de science-fiction poursuive des objectifs contraires aux valeurs humaines ?

Une automatisation massive, pourrait-elle bouleverser l’économie, fragiliser les emplois intellectuels et accroître les inégalités ? L’absence de régulation solide et la vulnérabilité des systèmes critiques face aux cyberattaques ou aux erreurs algorithmiques représente-t-elle une menace réelle pour les équilibres socio-économiques, pas dans les années, mais dans les mois à venir ?

« L’IA observe et anticipe, mais c’est l’humain qui inspire et donne du sens. »

 

C’est à ces interrogations, et à bien d’autres encore, que Nizar Yaïche, ancien ministre des Finances, a choisi de répondre lors d’une intervention magistrale que nous publierons en 4 parties. Une prise de parole aussi brillante qu’inspirante, à la hauteur de l’ouverture high-tech portée par l’intelligence artificielle, donnée à l’occasion de la 12ᵉ édition des HR Awards.

Nizar Yaiche, a livré une intervention marquante sur l’ère de l’intelligence artificielle. Derrière les milliards investis et les projections vertigineuses, il a rappelé que l’IA n’est pas seulement une affaire de chiffres : elle redessine les équilibres géopolitiques, bouleverse les organisations et place les Ressources Humaines au cœur d’une responsabilité historique.

Des chiffres qui donnent le vertige

L’intelligence artificielle n’est plus une promesse abstraite : elle est devenue un moteur macroéconomique.

C’est un marché mondial estimé à 520 milliards de dollars, avec une croissance annuelle de 28 %, un investissements R&D dépassant 220 milliards de dollars, concentrés dans une poignée de pays et des infrastructures IA évaluées à 175 milliards de dollars, avec une consommation énergétique équivalente à celle de pays entiers.

Ces chiffres, déjà impressionnants, ne sont pourtant que la partie visible de l’iceberg. Comme le précise Nizar Yaiche : « Ceux qui contrôlent les données contrôlent aussi le monde. »

« L’humanité franchit une étape inédite en industrialisant l’intelligence elle-même. »

Au-delà des chiffres : une puissance géopolitique

L’IA n’est pas seulement une question de productivité ou de croissance. Elle est devenue un multiplicateur de puissance pour les États et les entreprises :

  • défense et sécurité : plus de 80 % des programmes militaires des pays du G20 intègrent des modules IA ;
  • contrôle des données : 90 % des données mondiales ont moins de cinq ans, et 80 % sont captées par une dizaine d’acteurs, principalement américains et chinois.
  • compétitivité industrielle : l’IA peut générer des gains de productivité de 20 à 40 %.
  • création de richesse : les projections annoncent jusqu’à 15 000 milliards de dollars de contribution au PIB mondial d’ici 2035.

L’industrialisation de l’intelligence

Nous vivons une transformation historique, l’IA n’est plus un outil, mais une infrastructure cognitive :

  • elle reconfigure le travail, l’économie et les organisations ;
  • elle introduit une tension majeure : plus de puissance, mais aussi plus de risques humains :
  • elle rend possible l’automatisation de près de 70 % des activités RH.

Nizar Yaiche insiste sur la portée de ce basculement : « Nous sommes en train d’industrialiser l’intelligence. » C’est une étape inédite dans l’histoire de l’humanité : industrialiser non plus seulement la production ou l’innovation, mais l’intelligence elle-même.

Vers une intelligence dynamique

L’IA n’est pas figée. Elle évolue, apprend, se transforme. Cela signifie que les matrices de compétences utilisées par les entreprises devront elles-mêmes évoluer en permanence :

  • le recrutement, la formation et la gestion des talents ne pourront plus se limiter à des référentiels statiques,
  • les RH devront intégrer une logique de compétences dynamiques, capables de s’adapter à un environnement mouvant.
  • l’intelligence devient elle-même un processus vivant, en constante réinvention.
« La technologie soutient la culture, sans jamais la remplacer. »

Les premiers pas des RH dans l’IA

Certaines entreprises affirment déjà avoir intégré l’IA dans leurs pratiques RH. Mais Nizar Yaiche invite à la prudence : « Dire qu’on a intégré l’IA ne suffit pas. Il faut prouver que les résultats sont là. »

Il cite des exemples concrets à savoir l’automatisation des tâches administratives et la réduction drastique des procédures et du papier, le recrutement intelligent : Matching avancé, scoring de CV, détection des compétences émergentes ainsi que les agents IA pour les entretiens : une piste encore immature, qui a montré ses limites dans certaines expériences. Nizar Yaïche parle même de” flops” en la matière. Recruter en utilisant les agents IA n’a pas été une réussite à ce jour.

Ces premiers pas montrent à la fois le potentiel et les écueils : l’IA peut accélérer, mais elle peut aussi décevoir si elle est déployée trop vite ou sans préparation.

Ce premier volet pose les bases : l’IA est une révolution économique, géopolitique et organisationnelle. Mais derrière les chiffres et les promesses, une question centrale demeure :

  • Comment préserver l’équilibre entre innovation et équité ?
  • Comment accompagner les collaborateurs dans un monde où l’intelligence elle-même devient dynamique ?
  • Comment éviter que la course à la productivité ne se fasse au détriment des valeurs humaines ?

Ces interrogations ouvrent la voie aux volets suivants, où seront explorés les compétences techniques, les enjeux éthiques et le rôle des RH comme contre-pouvoir.

A suivre

Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • Une ouverture des HR Awards portée par une voix IA pour interroger le futur du leadership.
  • Des inquiétudes croissantes sur l’impact économique, social et éthique de l’IA.
  • Une intervention marquante de Nizar Yaïche sur les enjeux macroéconomiques et géopolitiques.
  • L’IA devient une infrastructure cognitive, au-delà d’un simple outil.
  • Les RH face à une responsabilité historique : concilier innovation et valeurs humaines.

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Tarak Triki : « L’Open Innovation doit devenir autonome sans financement systématique »

15. Dezember 2025 um 17:56

Lors de la première édition de LeBridge25, organisée par la Chambre de Commerce et d’Industrie Tuniso-Française (CCITF), Tarak Triki, Directeur général de Smart Capital, a révélé une tendance inattendue : 80 % des PME tunisiennes choisissent spontanément de collaborer avec des start-up pour leurs projets d’innovation. Cette dynamique de marché impose à l’institution un rôle de catalyseur temporaire plutôt que de financeur permanent.

L’Open Innovation soulève des enjeux qui dépassent la simple question de compétitivité selon Tarak Triki qui intervenait dans le pannel. Elle pose des défis d’organisation entre entités aux cultures différentes, de gestion du risque et de structuration entre deux types d’organisations fondamentalement distinctes. Smart Capital, qui promeut l’innovation et la digitalisation pour les start-up et les PME, a observé ces dynamiques à travers ses programmes d’accompagnement.

La découverte majeure concerne le comportement spontané des PME. Alors que Smart Capital avait initialement conçu ses programmes pour pousser les PME vers toutes sortes de structures; c’est la force du marché qui s’est exprimée avec cette préférence massive pour les start-ups. Cette statistique révèle que cette approche répond à un véritable besoin d’organisation complémentaire entre une entité ancrée dans son activité qui prend son risque sur son cœur de métier et une entité qui prend son risque sur l’innovation qu’elle développe.

Le positionnement de Smart Capital découle directement de cette observation. L’objectif n’est pas de financer de façon systématique l’Open Innovation, mais de démontrer que cela fonctionne pour que le marché puisse prendre le relais sans passer par des programmes d’appui. Tarak Triki souligne que lorsque les mécanismes de marché prennent le relais sur les mécanismes d’incitation, la bureaucratie diminue naturellement. Smart Capital intervient précisément parce que ces mécanismes ne couvrent pas encore totalement le besoin, mais son rôle demeure exceptionnel et temporaire.

L’institution a inversé la logique traditionnelle des programmes d’innovation. Au lieu de s’adresser aux prestataires comme les instituts de recherche ou les universités, Smart Capital va directement vers les bénéficiaires qui profiteront du fruit de la compétitivité du projet collaboratif. Le message est pragmatique : nous vous aidons à mettre en place vos premiers projets pour que vous constatiez par vous-mêmes l’augmentation de votre compétitivité. Une soixantaine de bénéficiaires ont déjà monté des projets collaboratifs selon ce modèle. La phase suivante consiste en un travail de vulgarisation pour encourager davantage d’entreprises à adopter cette démarche.

Cette approche s’appuie sur une collaboration stratégique avec l’Association des technopoles. Smart Capital a sollicité le savoir-faire de cette structure pour accompagner les projets collaboratifs et garantir leur réussite. Le réseau développé dans l’ensemble des technopoles offre un double vivier de projets et de compétences pour accompagner les bénéficiaires dans le choix de leurs partenaires et tout au long du processus jusqu’à son aboutissement.

Tarak Triki observe par ailleurs qu’une dynamique spontanée s’est développée entre start-up elles-mêmes. 40 % de leurs ventes se font vers d’autres start-up, une collaboration naturelle qui fonctionne parce que les cultures sont déjà rapprochées. Cette réussite permet à Smart Capital de concentrer ses interventions là où le marché ne fonctionne pas suffisamment bien; adoptant une approche contracyclique qui cible les défaillances de l’écosystème.

L’enjeu actuel porte sur la pérennisation des premières expériences et l’intégration durable de l’Open Innovation dans les pratiques des entreprises tunisiennes. L’approche de Smart Capital illustre une évolution dans les politiques publiques de soutien à l’innovation : amorcer la pompe sans créer de dépendance, pour permettre aux mécanismes de marché de fonctionner de manière autonome à terme.

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Le secteur de l’IA en Chine devrait dépasser les 170 milliards de dollars cette année

15. Dezember 2025 um 15:39

L’industrie chinoise de l’intelligence artificielle (IA) devrait dépasser 1 200 milliards de yuans (environ 170 milliards de dollars) d’ici la fin de l’année. C’est ce que révèlent les données publiées ce 15 décembre par l’Académie chinoise des technologies de l’information et des communications. Laquelle dépend du ministère de l’Industrie et du Commerce.

Les technologies d’IA deviennent aujourd’hui une véritable force productive. Les experts constatent une amélioration qualitative significative des grands modèles de langage. En effet, leurs capacités de traitement de texte ont augmenté de 30 % au cours de l’année écoulée. De même que leurs aptitudes à la compréhension multimédia de 50 %.

Le secteur de « l’intelligence incarnée » (l’intégration de l’IA et de la robotique) est devenu le plus dynamique. Et ce, avec un financement dépassant les 40 milliards de yuans (5,67 milliards de dollars américains) et un nombre d’entreprises spécialisées atteignant 350.

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Course à l’intelligence artificielle : les États-Unis peuvent-ils gagner la course ?

Von: hechmi
14. Dezember 2025 um 21:59

intelligence artificielleLa compétition mondiale pour dominer l’intelligence artificielle (IA) est devenue une des lignes de fracture stratégiques du XXIᵉ siècle. Alors que Washington concentre d’énormes ressources sur la supériorité technologique, certains experts s’interrogent : les États-Unis pourraient-ils « gagner » le front de l’IA mais perdre le combat plus large pour l’influence économique et géopolitique ?

Une stratégie américaine tous azimuts sur l’IA

Les États-Unis ont misé massivement sur l’IA comme moteur principal de la croissance et de l’avantage stratégique. En 2025, les entreprises technologiques américaines ont investi des centaines de milliards de dollars dans les infrastructures, les centres de données, les puces et la recherche de pointe, créant un écosystème dynamique autour de la recherche fondamentale et des applications avancées. Cette stratégie est dominée par une vision d’intelligence artificielle générale (AGI) — une IA capable d’égaler ou de surpasser les capacités cognitives humaines — qui sert désormais de symbole de supériorité technologique.

Cette approche magnifie l’image de la Silicon Valley comme moteur de l’innovation, mais elle repose aussi sur une certaine vision idéologique selon laquelle l’IA serait le seul moyen d’assurer l’hégémonie technologique américaine. Or, cette focalisation exclusive pourrait s’avérer une faiblesse stratégique.

« La suprématie technologique en intelligence artificielle ne se traduit pas automatiquement par une domination économique et géopolitique durable. »

La stratégie chinoise : pragmatisme et diversification

Contrairement aux États-Unis, la Chine ne parie pas tout sur une seule technologie ou une même vision. L’investissement chinois s’étend à l’IA appliquée, aux technologies industrielles, à l’énergie propre, aux véhicules électriques, aux batteries et à l’automatisation et robotisation des usines. L’objectif n’est pas seulement de produire la IA la plus puissante, mais de rendre l’IA omniprésente dans tous les secteurs de l’économie.

Cette stratégie pragmatique, centrée sur l’adoption massive et la capacité productive, permet à Pékin de renforcer son secteur manufacturier, de réduire sa dépendance aux importations clés, et d’intégrer l’IA dans la transformation de l’ensemble de son économie. Cette approche pourrait s’avérer plus résistante à long terme que la stratégie américaine axée sur les grandes percées technologiques.

« Pékin mise moins sur la percée spectaculaire que sur le déploiement massif de l’IA dans l’industrie, l’énergie et les infrastructures. »

Gagner la course ≠ gagner la guerre

Le cœur de l’argument développé dans le FT et repris par plusieurs analystes est simple : l’IA seule ne détermine pas la puissance globale d’une nation. Les États-Unis peuvent conserver leur supériorité dans certains domaines de l’IA (comme les modèles de langage ou les architectures d’apprentissage profond), mais cela ne garantit pas qu’ils conserveront un leadership durable dans l’économie mondiale ou dans l’application stratégique de ces technologies.

Par exemple, la capacité à intégrer l’IA dans les industries traditionnelles — fabrication, énergie, transport — pourrait déterminer l’évolution productive des économies à long terme. La Chine s’y concentre notamment avec un déploiement rapide de solutions d’IA industrielles et un soutien massif des autorités publiques.

Risques structurels pour les États-Unis

Cette concentration sur l’IA soulève plusieurs préoccupations critiques :

  • Dépendance économique excessive à une technologie qui peut ne pas générer les retombées escomptées en termes de création d’emplois ou de transformation industrielle.
  • Vulnérabilité stratégique, si l’IA ne constitue pas le facteur décisif attendu dans les conflits futurs.
  • Compétition inégale, car la Chine combine industrie, financement étatique et déploiement de masse.

Enfin, la compétition ne se limite pas simplement à produire le meilleur modèle d’IA ou le plus puissant. Elle inclut aussi le contrôle des chaînes d’approvisionnement, la souveraineté des technologies clés comme les semiconducteurs et la capacité à les utiliser de manière intégrée dans des systèmes économiques complets.

« Le contrôle des semi-conducteurs, de l’énergie et des capacités productives pèse autant que la performance algorithmique. »

Vers une nouvelle logique stratégique

Ce débat met en lumière une réalité : la notion même de “gagner la course” est trompeuse. Dans un monde interdépendant, la domination technologique ne suffit pas à elle seule. La capacité d’un pays à transformer son avance technologique en avantage économique durable, à sécuriser ses chaînes de valeurs et à intégrer ces technologies dans tous les secteurs sera peut-être plus déterminante que la simple conquête d’un jalon technologique.

Ainsi, pour les États-Unis, la victoire ne se mesure pas seulement en capacités de calcul ou en modèles d’IA, mais en influence structurelle sur le monde de demain — une influence qui dépend autant de l’industrialisation, de l’éducation, de la modernisation des infrastructures et de la cohésion sociopolitique que des prouesses scientifiques.

EN BREF

  • Les États-Unis dominent la course mondiale à l’intelligence artificielle sur le plan technologique et financier.
  • Washington mise principalement sur l’IA de rupture et la supériorité des modèles et des capacités de calcul.
  • La Chine adopte une stratégie différente, centrée sur la diffusion massive de l’IA dans l’industrie et l’économie réelle.
  • La domination technologique ne garantit pas automatiquement une victoire économique et géopolitique durable.
  • L’enjeu central réside dans la capacité à transformer l’IA en puissance industrielle, productive et stratégique.

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Normes internationales : un « mur invisible » freine les économies émergentes, dénonce la BM

13. Dezember 2025 um 14:50

Les normes techniques, censées sécuriser et harmoniser les échanges internationaux, sont en train de devenir des goulots d’étranglement et un frein pour nombre de pays en développement; et ce, quant à leur participation au commerce mondial.

C’est ce que vient de reconnaître la Banque mondiale (BM) dans son dernier rapport, qui dénonce « un système de normes dominé par les grandes puissances, où les pays du Sud sont contraints d’appliquer des règles qu’ils n’ont ni formulées ni négociées ».

Tout en considérant que « ces standards jouent un rôle crucial : garantir la qualité et la sécurité des produits, encadrer les exigences environnementales, harmoniser les procédures logistiques ou encore assurer l’interopérabilité technologique, et que leur fonction régulatrice est incontestable »; l’institution de Bretton Woods souligne cependant que « leur prolifération – couvrant désormais plus de 90 % du commerce mondial, contre seulement 15 % à la fin des années 1990 – s’est transformée en un véritable obstacle structurel pour les économies émergentes ».

D’ailleurs, Indermit Gill, chef économiste de la BM, estime que « les normes représentent aujourd’hui la plus grande barrière au commerce mondial, souvent plus déterminante que les droits de douane dont les débats publics continuent pourtant de s’emparer. Les pays en développement n’ont pas voix au chapitre dans la création de ces normes; alors qu’ils doivent impérativement s’y conformer. »

Toujours précise la Banque mondiale, « les normes agissent comme une forme d’infrastructure invisible : elles structurent les marchés, orientent les choix technologiques, définissent l’accès aux chaînes de valeur mondiales. Et, dans certains cas, verrouillent ces chaînes au profit des grandes entreprises déjà dominantes ». Celles-ci, soutenues par les gouvernements des économies avancées, jouent un rôle direct dans l’élaboration des standards, influençant leur contenu technique pour consolider leur avantage compétitif.

Par contre, les entreprises africaines en particulier, et celles d’autres pays du Sud en général, demeurent largement absentes des processus de normalisation. Leurs États, bien que représentés au sein d’organisations comme l’ISO, disposent rarement des capacités institutionnelles, techniques ou financières pour peser sur les décisions. Cette asymétrie crée un déficit structurel de représentation qui se répercute sur leur compétitivité internationale.

Pour changer la donne, la Banque mondiale appelle, dans son rapport, les pays en développement à s’inspirer des trajectoires historiques du Japon ou de la Corée du Sud, « qui ont intégré très tôt les organes de normalisation pour en faire un levier stratégique de montée en gamme ». Car, la BM est convaincue que seule une participation active et coordonnée permettra de transformer les normes en moteur de croissance et non en barrière invisible.

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