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Gestern — 13. November 2024Haupt-Feeds

Le Plan de développement 2026-2030 se fera de la base au sommet

13. November 2024 um 19:00

Renforcer le rôle social de l’état, insuffler une dynamique économique dans toutes les régions, consolider les liens entre les districts et les régions et diminuer les écarts régionaux, sont les principaux objectifs du plan de développement 2026-2030 a indiqué, mercredi 1 novembre, le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh.

En réponse aux questions des députés, lors d’une plénière commune entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD), tenue, au Palais du Bardo, pour l’examen du projet de la mission de l’Economie et de la planification, le ministre a fait savoir que l’élaboration de ce plan se fera selon une démarche qui part de la base vers le sommet et qui impliquera, en premier lieu, les conseils régionaux et locaux et des districts qui auront à identifier les besoins des régions en termes de développement et à fixer les plans régionaux adéquats en coordination avec les structures publiques concernées.

Tenir compte du nouveau découpage territoire

Il a ajouté que les modalités de coordination entre les différents conseils seront fixées par une loi organique qui est en cours d’élaboration, soulignant que le ministère de l’Economie a, par ailleurs, entamé les travaux préliminaires relatifs à l’élaboration du plan de développement 2026-2030, en procédant à la collecte des données et des statistiques nécessaires et en examinant les modalités de coordination possibles entre les différents intervenants.

Abdelhafidh a, en outre, fait savoir, que le gouvernement se penche sur la révision des stratégies d’action et des méthodes de gestion des différentes structures publiques chargées du développement régional conformément aux exigences du nouveau découpage territorial qui met l’accent sur les dimensions locale et régionale.

1 MDT pour le l’Office de développement du sud

Il a, aussi, indiqué que toutes les mesures ont été prises pour que l’Office de développement du sud et du Sahara dont la création est prévue en vertu du Décret n° 2024-184 du 5 avril 2024, soit opérationnel en 2025, précisant qu’une enveloppe de 1 million de dinars a été consacrée à ce projet.

Climat des affaires

S’agissant de l’amélioration du climat des affaires, le ministre a évoqué la décision prise de supprimer progressivement les autorisations administratives et économiques, rappelant que le nombre totale des autorisations a été de 270 en 2018. Un premier lot de 27 autorisations a été supprimé en 2018 et un deuxième de 25 autorisations l’a été en 2022. Un troisième lot de 33 autorisations sera bientôt soumis à l’approbation du conseil des ministres.

Vers une diminution du nombre des cahiers de charges

Concernant les cahiers des charges, le ministre a fait savoir qu’ils sont au nombre de 167 actuellement, répartis sur 18 secteurs économiques, ajoutant que le ministère œuvre à réviser ces cahiers en vue d’assouplir les conditions techniques, de supprimer le régime des quotas, de réduire les délais d’approbation et de numériser des procédures de dépôt et de retrait. La première étape de la révision se fera en 2025 et concernera 100 cahiers des charges dans le sens de la suppression ou de l’assouplissement. Le travail est déjà engagé avec un premier lot de 50 cahiers.

Toujours dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires, Abdelhafidh a indiqué que son département œuvre à favoriser la digitalisation, à améliorer les services logistiques et l’accès au financement pour les entreprises.« À cet effet, une ligne de crédit pour soutenir les petites et moyennes entreprises (PME) avec un financement de 80 millions d’euros de l’AFD sera bientôt examinée en conseil des ministres. Un autre programme de financement de 90 millions d’euros a été signé avec la BAD et sera bientôt soumis à l’approbation de l’ARP ».

Loi transversale et globale de l’investissement

Par ailleurs, le gouvernement a entamé l’élaboration d’un projet de loi transversale et globale de l’investissement pour mettre fin à la dispersion des textes et garantira une révision globale du cadre de l’investissement. Le gouvernement œuvrera à élaborer une carte d’investissement pour chaque district, dans le cadre du plan de développement 2026-2030. Une stratégie nationale de promotion des PME est, également, en cours d’élaboration et sa mise en œuvre est prévue pour la fin du premier trimestre de 2025, a-t-il indiqué.

Projets publics bloqués

Evoquant les projets publics bloqués, le ministre a rappelé que des mesures ont été prises pour accélérer leur mise en œuvre et éviter les coûts supplémentaires dus au retard accusé. Il s’agit, notamment, de la création du «Comité des grands projets» présidé par le chef du gouvernement et de la Commission d’approbation des projets publics au ministère de l’Economie et de la Planification pour étudier la faisabilité des projets publics avant de les inscrire dans le cadre du budget de l’Etat ou leur soumission au financement extérieur. Il s’agit, également, de la promulgation d’une circulaire qui prévoit des mesures urgentes pour relancer les projets bloqués et améliorer la gestion et le suivi de la réalisation des projets publics.

Connexion des barrages

En réaction à une question sur la stratégie mise en œuvre pour faire face aux changements climatiques et améliorer la sécurité hydrique, Abdelhafidh a rappelé la stratégie du secteur de l’eau à l’horizon 2050 dont la mise en œuvre se fait sur des étapes à travers notamment la poursuite de la construction de barrages notamment dans le nord du pays, la connexion des barrages existants et programmés pour assurer le transfert des eaux et limiter le pourcentage des eaux qui finissent en mer, la poursuite des projets de dessalement des eaux de mer, la mise en place d’incitations importantes pour l’économie en eau dans les exploitations agricoles et l’instauration de facilités pour la construction de majels (citernes).

Avec TAP

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La Tunisie prévoit un taux de croissance de 1,6% en 2024

04. November 2024 um 11:50

La croissance économique en Tunisie devrait atteindre 1,6% en 2024 contre 2,1 initialement prévu, a déclaré le ministre de l’Economie et du Plan, Samir Abdelhafidh, lors d’une séance d’audition devant la commission des finances et du budget des deux chambres parlementaires réunies.

Ce taux de croissance n’est «pas suffisant» pour surmonter les défis économiques, mais reste «respectable», a ajouté le ministre, arguant que les chocs extérieurs auxquels la Tunisie est confrontée, notamment l’impact de la pandémie de Covid-19 et les troubles géopolitiques régionaux et internationaux, sont responsables de ce taux de croissance «modeste». Ces bouleversements ont entraîné une hausse «significative» des prix de l’énergie et des matières premières.

Abdelhafidh a également souligné les efforts visant à contenir l’inflation, qui a atteint 6,7% en septembre 2024 contre 9% à la même période l’année dernière.

Rappelons que la Banque mondiale a révisé à la baisse ses prévisions de croissance du PIB pour la Tunisie, à 1,2% en 2024, contre 2,4% annoncés en avril 2024.

Selon le FMI, en 2025, la croissance du PIB de la Tunisie devrait atteindre 2,2%, lit-on dans le Mena Economic Update, «Croissance au Moyen-Orient et en Afrique du Nord», publié le 16 octobre dernier.

I. B.

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Fades : Convention de garantie d’un prêt de 15 M$ au Fonds tunisien de l’investissement

26. Oktober 2024 um 07:44

Une convention de garantie d’un crédit d’un montant de 15 millions de dollars (47 millions de dinars) au profit du Fonds tunisien de l’investissement a été signée, le 23 octobre 2024, à Washington, avec le Fonds arabe de développement économique et social (Fades).

La convention a été signé par le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh et le directeur général du Fades, Mohamed Bader Al-Saad, a annoncé, vendredi 25 octobre, le ministère de l’Economie

Cette signature intervient dans le cadre d’une série de rencontres tenues par le ministre de l’Economie avec des responsables d’institutions financières internationales, en marge de sa participation aux Assemblées annuelles du FMI et du Groupe de la Banque mondiale qui se tiennent du 21 au 26 octobre.

Dans ce contexte, le ministre s’est également entretenu avec le président du Groupe de la Banque islamique de développement (BID), Mohammed Sulaiman Al-Jasser. Cet entretien a porté sur l’état d’avancement des projets financés par la Banque et les programmes de coopération pour la période à venir. Al-Jasser a souligné la disposition de la BID à poursuivre son soutien à la Tunisie dans la mise en œuvre de ses projets de développement prioritaires dans divers domaines, notamment ceux de la santé et de l’énergie.

Abdelhafidh a, par ailleurs, rencontré la présidente de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd), Odile Renaud-Basso. Les deux responsables ont passé en revue les différents projets de coopération financière et technique en cours et les programmes de travail pour la période à venir dans plusieurs secteurs notamment le phosphate, le transport et l’amélioration du climat des affaires.

Le ministre a eu une séance de travail avec la vice-présidente principale du Groupe de la BAD, Marie Laure Akin-Olugbade qui a salué l’amélioration progressive des indicateurs macroéconomiques de la Tunisie, réitérant l’engagement de la BAD à poursuivre son soutien aux efforts nationaux visant un développement global et durable.

Abdelhafid s’est aussi entretenu avec le vice-directeur de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), Andrew Plitt. Les deux responsables ont discuté des moyens de renforcer la coopération, notamment dans les domaines d’intérêt socio-économique, tels que l’autonomisation économique des catégories vulnérables et des ouvrières agricoles.

Il a en outre présidé une séance de travail avec des experts de la Banque mondiale spécialisés dans le soutien aux petites et moyennes entreprises. Cette séance a été consacrée à l’examen des moyens de renforcer la coopération entre la Tunisie et la Banque dans ce domaine compte tenu de l’importance de cette catégorie d’entreprises dans le tissu économique du pays.

Une réunion a également eu lieu à l’ambassade de Tunisie à Washington, entre Samir Abdelhafidh et la délégation qui l’accompagne et des représentants d’institutions financières internationales et d’investisseurs américains, ainsi que des représentants de la diaspora tunisienne aux Etats-Unis d’Amérique.

Le ministre a saisi cette occasion pour mettre en exergue les réformes entreprises par le gouvernement tunisien pour améliorer le climat des affaires et de l’investissement, et passer en revue les avantages comparatifs qu’offre la Tunisie pour les projets d’investissement dans divers secteurs, en particulier ceux à fort contenu technologique.

Il a aussi participé à une conférence ministérielle organisée par la Banque mondiale, dans l’objectif d’examiner les propositions des pays pour améliorer la mise en œuvre des projets financés par la Banque et garantir leur impact sur le développement des pays concernés.

Il a, à ce titre, présenté une série de propositions, dont le renforcement de la coopération dans la préparation des projets, l’octroi d’expertise technique sous forme de subventions, une contribution plus efficace en matière de formation et de renforcement des capacités pour optimiser la mise en œuvre des projets…

Tap.

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