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Abdelmajid Tebboune: « l’Algérie n’interfère jamais dans les affaires internes tunisiennes »

30. Dezember 2025 um 20:35

Malgré la signature récente d’un accord de sécurité entre la Tunisie et l’Algérie, évoqué par seulement quelques médias, c’est le président algérien Abdelmadjid Tebboune qui a réagi.Lors de son discours devant les deux chambres du Parlement algérien, il a dénoncé via les médias algériens, des tentatives de semer la discorde entre les deux pays, affirmant que ces manœuvres échoueront face à la solidité de leurs relations historiques.

 

Abdelmajid Tebboune a souligné l’interdépendance sécuritaire entre l’Algérie et la Tunisie, qualifiant leur stabilité commune de priorité absolue, leurs destins étant étroitement liés.

Il a réitéré que « l’Algérie n’interfère jamais dans les affaires internes tunisiennes et s’interdit  même la moindre intervention, fût-ce du poids d’un grain de poussière « , par respect pour la souveraineté et les choix du peuple tunisien.

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Hichem Yahya présente l’histoire plurielle de l’astronomie mondiale

30. Dezember 2025 um 16:54

Depuis l’Antiquité, toutes les grandes civilisations, Egyptiens, Grecs, Arabes musulmans, peuples africains, Chinois, Indiens ont scruté les étoiles pour les observer et les comprendre.

Imaginez un univers brodé de constellations planétaires, un cosmos aux secrets architecturaux encore voilés. Les données scientifiques l’affirment : tout débute il y a 13,8 milliards d’années. Pour explorer ce domaine merveilleux, nous avons interrogé Hichem Yahya, encadrant à la Cité des Sciences. Il nous immerge dans l’astronomie moderne. Qui pourrait y rester insensible ?

Civilisations et astronomies multiples

Dès l’Antiquité, Egyptiens, Grecs, Arabes musulmans, peuples africains, Chinois et Indiens ont sondé les étoiles. Pas une astronomie unique, mais plusieurs systèmes, entérinés par consensus mondial. La Chine vit toujours à l’ère de l’année du Dragon ou du Serpent. Tandis que la Grèce hellénistique forge nos repères; l’arabo-islamisme règne, 99 % des noms stellaires étant arabes.

Des astres au cœur de la vie quotidienne

Les humains ont dompté les cieux pour naviguer, guerroyer, bâtir et rythmer l’existence. Avant les cartes terrestres, naquit la plus ancienne carte mondiale : celle des 6 000 étoiles visibles, ourlées en 88 constellations nord-sud. Loin d’une fantaisie : des traits lient les points en silhouettes – humains, bêtes réelles ou fabuleuses. Le nord antique domine (Orion, Grande Ourse), le sud émerge au XVIe siècle avec Vasco de Gama (Apus, Pavo…).

Sous des étiquettes « latines » se cachent des origines arabes : Algol (le Dévoreur), Mirfak (le coude) dans la Grande Ourse ; Betelgeuse (maison des Jumeaux), Denebola (queue du Lion).

Illusions anciennes face aux défis actuels

L’héritage ptolémaïque persiste : terre centrale, sphère céleste en rotation. Réalité : la Terre tourne, causant le ballet est-ouest du Soleil. L’Étoile polaire oriente, structure maisons et calendriers agricoles – grégorien solaire, fruit de la Révolution française, fusionnant climats et saisons pour guider semailles et moissons.

La pollution lumineuse noie tout : zéro étoile à New York, 60 sur 6 000 à Tunis. Une fuite à 200 km s’impose, mais vaine en Tunisie (fréquences radio à 60 km nord vers Ksar Ghilane, sud…). Des 88 constellations, 12 zodiacales balisent le Soleil (Bélier et consorts).

Astronomie et astrologie se sont scindées vers 50 av. J.-C., mais leur confusion perdure ici. Hichem Yahya lance un appel aux ministères de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur : propagez l’astronomie ! Elle émancipe la jeunesse, à l’image de la NASA. L’Algérie et la Libye l’enseignent; nos talents tunisiens attendent. Sans agence spatiale ni observatoire, nous boitons; malgré les consultations que d’autres nous adressent.

Voir vidéo:

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Les robots ont des yeux, mais pas de cerveau… pour l’instant !

30. Dezember 2025 um 15:19

Les robots de tous les jours, entre aspirateurs, drones ou industriels, manquent cruellement de capteurs pour “voir” leur environnement. Les unités centrales ne les rendant autonomes qu’à des tâches simples et pré-programmées. C’est ce qu’a révélé une étude scientifique du chercheur en robotique de l’Université de Haute-Alsace (UHA, Stéphane Bazeille, Enseignant, dans un article publié dans The Conversation.

Des humanoïdes avancés comme l’Atlas de Boston Dynamics ou l’Optimus de Tesla, marquent un tournant avec des capteurs multiples inertiels pour l’équilibre, LIDAR pour les distances, caméras pour la vision. Traiter ces données en temps réel reste un défi majeur : c’est comme apprendre à un bébé à attraper un ballon sans le laisser tomber après l’avoir pris.

Par ailleurs, les caméras « intelligentes » révolutionnent le jeu : elles fournissent directement des infos exploitables (« objet blanc à 10 cm »), permettant aux bras robotiques d’attraper n’importe quoi sans programmation minutieuse. Pour la navigation en 3D (éviter les obstacles dans une foule), les caméras light-field un œil unique suffisent, captant profondeur et direction lumineuse pour des cartes précises, un boulot en cours au labo IRIMAS.

Cependant, les robots du quotidien (aspirateurs, drones) ou industriels manquent cruellement de capteurs pour « voir » leur environnement, limitant leur autonomie à des tâches simples et préprogrammées.

En bref, de la vision basique aux yeux 3D, les robots apprennent enfin à « percevoir » comme nous, pavant la voie à une autonomie spectaculaire.

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Affaire Abir Moussi : le tribunal renvoie en délibéré malgré son état de santé

30. Dezember 2025 um 14:49

La deuxième affaire intentée par l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) contre Abir Moussi s’est tenue aujourd’hui au tribunal. Ce dernier a constaté l’impossibilité de faire comparaître l’accusée, en raison de son état de santé. Lequel a été confirmé par une correspondance de la prison.

Ainsi le comité de la défense de Abir Moussi a fait savoir que le tribunal a finalement renvoyé l’affaire en délibéré pour prononcé du jugement. Ce qui signifie un verdict imminent sans ajournement probable, malgré les espoirs des défenseurs.

Le comité de défense dénonce l’absence de preuves d’incrimination claires. Tout en soulignant que le dossier repose sur la liberté d’expression, des propos courants chez les politiques mondiaux. « Nous restons mobilisés pour la vérité et le droit, sans lésiner sur les efforts », a affirmé Nafaâ Laribi.

Par ailleurs, Nafaa Laribi, membre du comité de défense d’Abir Moussi, a révélé que le président de la chambre qui doit juger l’affaire est le même qui siège au sein de la sous-commission de l’Instance électorale. C’est-à-dire la partie plaignante dans ce dossier. Abir Moussi a donc formé une récusation contre lui, pour éviter qu’il soit juge et partie.

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Abir Moussi dénonce ses conditions de détention et son impossibilité à comparaître en appel

30. Dezember 2025 um 10:24

Le comité de défense de la présidente du PDL détenue depuis le 3 octobre 2023, a publié mardi 30 décembre 2025 un message transmis par Abir Moussi elle-même lors d’une visite effectuée la veille.

Abir Moussi indique que son état de santé l’empêche de se déplacer à Tunis pour l’audience prévue ce mardi devant la Cour d’appel dans l’affaire de l’ISIE (dossier 2). Le médecin de son unité de détention étant en congé, elle ignore si un certificat médical sera fourni ou si l’audience est ajournée.

Elle qualifie cette procédure d’un maillon supplémentaire dans une série de harcèlements et de violences subis en raison de ses convictions et activités politiques. Elle alerte sur des conditions de détention incompatibles avec sa santé et sa sécurité, évoquant un climat rappelant les tensions parlementaires d’avril 2021. Elle tient « les autorités pour responsables de son épuisement physique et de tout incident potentiel lié à son exposition aux risques ».

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Déficit fourrager et effondrement du cheptel : l’UTAP alerte sur une crise majeure et appelle à l’action

29. Dezember 2025 um 16:50

Quelle est la situation de notre cheptel (ovins, bovins, caprins) ? Ou encore celle des éleveurs de bovins de boucherie ? On sait que c’est difficile, mais est-ce une amélioration est possible, après des années de sécheresse ?

Il faut bien l’avouer, les producteurs de lait de vache sont confrontés à des hausses des coûts de production. Lesquelles ont conduit partiellement à des répercussions sur le prix de vente au litre, notamment dans les entreprises de transformation. En conséquence, les troupeaux de vaches laitières ont baissé.

Mnawer Sghairi, directeur de la production animale à l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP), dresse un état des lieux, dans une déclaration exclusive à leconomistemaghrebin.com.

Il rappelle que la hausse des coûts de production est principalement liée à l’alimentation animale. Il convient de noter à cet égard que  60 à 70% de l’alimentation animale proviennent de l’importation. Toutefois, malgré les aléas liés à la guerre russo-ukrainienne, à la COVID et aux tensions géopolitiques régionales, nous assistons à une pénurie de fourrages et une flambée des prix mondiaux.

Cependant, malgré la résilience des éleveurs, le nombre du cheptel est en chute. Comme l’a annoncé récemment le ministre de l’Agriculture à l’ARP. En effet, il a fait état de la perte de 20 % de bovins et d’ovins. Une réalité qui en dit long. Car d’après Mnawer Sghairi, sans recensement agricole depuis 2004-2005 (comme pour la population tous les 10 ans), on se fie à des estimations ministérielles basées sur des indicateurs. A savoir, la hausse des prix de la viande rouge et la disponibilité réduite du lait, environ 340 000 à 350 000 bovins. Cela s’explique par l’absence de données fiables et des discours contradictoires laissant planer le doute. Or, il estime que seul l’État peut digitaliser un recensement exhaustif, peut-être via l’Institut national de la statistique. Mais cela exige des moyens massifs.

Défis structurels : un déficit fourrager insurmontable

À cet effet, Mnawer Sghairi a fait savoir que le dilemme revient aux ressources fourragères.

Il est à rappeler que la ration de base repose sur des aliments verts (ou conservés : foin) et résidus agricoles (pailles, fanes de tomates, olives) accompagné par un déficit structurel qui varie entre 15  et 25 %  depuis 2005. Tout en soulignant que les zones fourragères se limitent au nord; tandis que 60 % des ovins sont au centre-sud (aride) et 35 % des bovins y pâturent aussi.

Résultat de cette course : une dépendance aux aliments concentrés (maïs 100 % importé en cargaisons de 100 000 tonnes; orge à 300 000 tonnes/an mais consommé en 3-4 mois à 95 000 tonnes/mois; soja pour protéines entièrement importé). Ces concentrés servent aussi aux volailles et monogastriques, saturant le marché.

Au delà d’un état des lieux et les problématiques posées, la question que tout le monde se pose est alors : quelles sont les solutions prioritaires ?A cette interrogation, il insiste sur l’importance de quatre axes.
Le premier axe comprend l’importance d’instaurer d’autres cultures fourragères et alternatives locales, comme celles de promouvoir la luzerne, l’orge fourragère et par dessus tout d’instaurer la culture du colza. Ce qui permettrait, à ses dires, d’enrichir les sols. Cela nous amène à une réduction de 60 % de l’huile végétale et aux alentours de 40-50% de  tourteaux  de soja  possible sur 150 000 ha de colza, soit 14-15 % des surfaces dédiées aux céréales, sans empiéter sur le blé.  D’où la Fin de la monoculture qui épuise les terres !

Le deuxième axe inclut l’achat de machines polyvalentes (moisson, ensilage, emballage en balles transportables vers le centre-Sud).

Le troisième axe tourne autour de la santé et de la génétique. Mnawer Sghairi insiste sur les contrôles renforcés aux frontières ouvertes (500 km ouest, 1 000 km est avec Libye). A l’instar de l’identification massive, des programmes sanitaires avec des vétérinaires et des brochures. Il en va de même de la vaccination face aux maladies climatiques émergentes (comme la dermatose nodulaire en France).

Et enfin, il lance un appel au renforcement  des groupements professionnels adaptés au terrain. Il insiste sur la valorisation locale : le lait de chèvre  et vache laitière au centre-Sud plutôt que tout acheminer vers les laiteries du Nord. De même que sur l’augmentation de la valeur ajoutée sur place.

En somme, il conclut : « Ces mesures exigent une vision globale de l’élevage. Prenons un exemple. Vous savez qu’entre 30-32% du budget de l’UE  finance principalement l’agriculture. Alors que chez nous, les ressources publiques sont diluées ailleurs. Ce qui fait qu’avec des petits exploitants, impossible de concurrencer sans soutien massif. En d’autres termes, l’agriculture fixe les ruraux, évite l’exode vers les villes. Il est grand temps de rendre le cheptel attractif et durable. »

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Pascal Boniface : les grandes tendances géopolitiques de 2025

29. Dezember 2025 um 12:47

On assiste de nos jours à une nouvelle reconfiguration du monde. Les événements qui ont secoué la planète, comme le conflit palestino-israélien qui persiste et la guerre en Ukraine contre la Russie, ont complètement changé le cours de l’histoire. Pour mieux comprendre ce qu’il se passe aujourd’hui, il faut dresser un bilan géopolitique.

Pascal Boniface, géopolitologue français, fondateur et directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), l’a rappelé sur sa chaîne YouTube : l’année 2025 a été particulièrement marquée par le retour de Donald Trump à la Maison Blanche (prise de fonction le 20 janvier 2025 ) un événement qui pour les Européens a bouleversé l’ordre international.

Une rupture géopolitique profonde

Son élection constitue une véritable rupture : Donald Trump s’attaque au système international issu de la Seconde Guerre mondiale, remet en cause le concept de monde occidental et l’Alliance transatlantique. Il prône ainsi un monde où « les puissants font ce qu’ils veulent et les faibles subissent ce qu’on leur impose », évoquant même l’annexion du Canada ou du Groenland, ou encore des frappes au Venezuela sans mandat.

Quant à l’Inde, la Turquie et l’Arabie saoudite, ces puissances intermédiaires multiplient les partenariats. Dans le même temps, les conflits persistent sur le continent africain. Tandis que l’ASEAN parvient à préserver son dynamisme économique; malgré les tensions entre la Thaïlande et le Cambodge.

En quelques mois, Donald Trump a bouleversé les relations internationales en démontant deux piliers historiques : le multilatéralisme, remplacé par une realpolitik unilatérale, et l’alliance transatlantique, née après 1945 pour contrer l’URSS et élargie après la Guerre froide via l’OTAN.

La Chine résiste et s’impose

La guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine persiste malgré les postures anti-chinoises de Trump, qui voit en Pékin son rival numéro un. De son côté, l’Empire du Milieu résiste aux pressions et gagne du terrain. Le retrait américain des institutions internationales laisse la Chine dominer le Sud global.

En Amérique latine, le « corollaire trumpien à la doctrine Monroe » (contrôle du Venezuela, du Panama) échoue face à l’emprise chinoise, renforçant l’image de Pékin comme partenaire fiable.

Europe : contradictions morales et fossé avec le Sud

Toujours selon l’analyse de Pascal Boniface, les Européens hésitent à condamner Trump sur le multilatéralisme (ONU, droit international), de peur de le froisser et en raison de leurs propres incohérences : fermes sur l’Ukraine, laxistes sur Gaza. Cela creuse le fossé avec le Sud global et les empêche de nouer de nouveaux liens après ce “divorce” atlantique.

Afrique : conflits et recul démocratique

En Afrique, les guerres persistent en RDC avec l’implication du Rwanda et du M23* créé le 6 mai 2012 par des officiers des forces armées de la république démocratique du Congo (FARDC), entrés en rébellion contre le gouvernement congolais) ainsi qu’au Soudan. L’Éthiopie quant à elle reste fragile, tandis que le recul démocratique s’y accentue.

Le triomphe du multi-alignement

Le multi-alignement triomphe avec l’Inde, la Turquie et l’Arabie saoudite, qui multiplient les partenariats avec la Chine et la Russie, échappant ainsi à une allégeance exclusive aux États-Unis. En Asie du Sud-Est, le dynamisme économique et politique reste discret, évitant habilement le duel sino-américain.

En somme, Pascal Boniface conclut : « 2025 est dominée par les mauvaises nouvelles. Pour 2026, la lucidité prime sur l’optimisme en géopolitique, mais l’espoir persiste. »

Voir le monde tel qu’il est, c’est aussi mesurer le poids de la géopolitique, fondamentale pour l’équilibre futur des puissances mondiales. Une mondialisation sauvage sévit depuis la dernière décennie. Peut-on espérer une mondialisation plus humanisée ? Une chose est sûre : ce ne sera pas pour demain.

*M23 : Le Mouvement du 23 mars, également appelé M23, est un groupe armé, actif dans le Nord et le Sud-Kivu en République démocratique du Congo (RDC).

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La chute des prix des carburants en Italie impactera-t-elle la Tunisie?

29. Dezember 2025 um 11:19

Aux dernières nouvelles, l’Italie annonce une baisse spectaculaire des prix des carburants, au plus bas depuis octobre 2021, malgré les fêtes de Noël.

C’est ce qu’ont révélé l’agence de presse ANSA et les données de Staffetta relayées ce 29 décembre 2025. A savoir que : l’essence self-service s’affiche à 1,684 €/litre en moyenne nationale; le diesel affichant 1,636 €/litre. C’est ce qu’il ressort des relevés de 20 000 stations-service effectués par l’Observatoire des prix du ministère italien des Entreprises et du Made in Italy.

Conjoncture mondiale favorable

Cette tendance baissière reflète une conjoncture mondiale favorable. En effet, les barils de Brent sont passés sous les  70 dollars (autour de 68 $).Tandis que le dollar est affaibli et que les stocks européens sont bien remplis. En comparaison avec la Tunisie, le prix subventionné de l’essence sans-plomb est à 2,53 TND/litre (environ 0,74 € au taux de 1 € = 3,38 TND). Il paraît bien dérisoire face aux standards européens.

Au final, la question essentielle est de savoir si cette baisse italienne pourrait alléger les coûts d’importation pour le cas de la Tunisie. Et ce, après une facture énergétique de déficit commercial énergétique pour l’année 2024 qui s’élève à 10.8 milliards dinars en 2024.

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Mehrez Boussayene réélu à la tête du CNOT pour 2025-2028

27. Dezember 2025 um 13:14

La réélection Mehrez Boussayene en tant que président du CNOT pour un quatrième mandat consécutif (2025-2028), lors d’une assemblée générale élective à Tunis impliquant 31 fédérations sportives, est actée

Il convient de noter qu’il s’agissait d’un scrutin à un candidat unique depuis 2013.

Il est à rappeler  que le nouveau bureau exécutif compte 18 membres des fédérations olympiques, 4 des non-olympiques, une représentante des athlètes d’élite (Marwa Amri), et un Conseil d’arbitrage sportif de 5 membres.
Selon les informations fournies, Mehrez Boussayene met en avant un bilan positif. A savoir, 40% des médailles olympiques tunisiennes historiques remportées sous ses trois mandats précédents, grâce à une synergie avec le ministère de la Jeunesse et des Sports.

Cette réélection en dit long.  Elle constitue un message fort adressé par les présidents et représentants des fédérations sportives nationales à l’occasion de leur réélection unanime en tant que président du Comité National Olympique Tunisien, et à leur adhésion totale à son appel clair à l’impérative unité des rangs et à la convergence des efforts de toutes les parties prenantes du domaine sportif, institutions étatiques, structures fédérales et associatives, partenaires économiques et sociaux, experts et sportifs. L’objectif est de tracer une vision claire et un plan stratégique futuriste menant à un nouveau système et une restructuration de la sport tunisien en phase avec les exigences de l’étape actuelle sur le plan national et les profondes mutations que connaît le sport sur le plan international, dans le contexte de la situation géopolitique mondiale complexe.

Son slogan est clair: “Prêts pour l’avenir, ensemble”. Telle est la devise de l’étape à venir.

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Samia Kassab Charfi: « La littérature nous aide à construire un esprit critique »

27. Dezember 2025 um 13:01

“Chaque livre est une porte. Il suffit d’ouvrir. Et parfois, une porte mène à un monde entier. Un monde que vous n’auriez jamais imaginé, peuplé de gens que vous ne rencontrerez jamais, vivant des vies que vous n’oseriez pas rêver. Et pourtant, vous êtes là. Vous êtes eux. Et eux, c’est vous”. Tels sont les mots de l’écrivaine américaine Nora Roberts, qui nous transporte à travers ses livres et ses best-sellers vers un voyage où les personnages vivent des aventures et découvrent des vérités sur eux-mêmes, transformant le lecteur en personnage principal de sa propre histoire.

Rencontrée lors de la 5e édition des prix FABA 2025, Samia Kassab-Charfi, présidente du jury, dresse un bilan d’une édition marquée par une qualité exceptionnelle des soumissions, malgré une quantité moindre. Dans un entretien exclusif accordé à L’Économiste Maghrébin, elle nous rappelle cette transmission culturelle tunisienne.​

Il convient de noter que ces prix FABA, remis le 29 novembre 2025 à Tunis, confirment la vitalité littéraire tunisienne en reliant roman, essai et poésie autour de thèmes comme l’altérité…

Lors de la cérémonie des prix Faba 2025, vous avez dressé un bilan élogieux de cette édition. Pouvez-vous nous en dire plus sur le niveau des soumissions ?

Samia Kassab-Charfi : Le niveau et la qualité des soumissions étaient vraiment au rendez-vous, je parle au nom de toute l’équipe d’évaluateurs. Contrairement à l’année précédente, le nombre d’ouvrages a diminué, privilégiant une quantité moindre au profit d’une qualité accrue. Le pourcentage global de productions remarquables a ainsi progressé, avec des plumes affûtées et des récits dynamiques qui captivent le lecteur jusqu’à la dernière page. Cette excellence se manifeste pleinement chez les lauréats, dont les œuvres retiennent l’attention sans relâche. Ces livres empêchent le lecteur de les lâcher avant la fin, créant une emprise irrésistible dès les premières lignes.

Quel rôle joue le jury dans les critères de sélection ?

Le jury assume un rôle d’intermédiaire essentiel entre l’auteur et son futur public, légitimant des voix méritantes et offrant un coaching indirect précieux. L’écrivain, qui doute souvent de son projet comme d’une bouteille à la mer, voit sa voix porter enfin, couronnée d’une consécration à la fois intellectuelle et commerciale. Dans un marché éditorial où les éditeurs captent la majeure partie des bénéfices, les auteurs ne touchant que des sommes modestes, le prix Faba braque tous les projecteurs sur le créateur, boostant sa visibilité et sa confiance.

Vous avez insisté sur la dimension intime et thérapeutique de ces œuvres. Pouvez-vous développer ?

Beaucoup d’auteurs puisent dans des expériences personnelles, explorant la résilience face à la maladie, le développement personnel ou une catharsis aristotélicienne. L’écriture agit comme un canal idéal pour évacuer les tourments enfouis, transformant les « mauvaises ondes » en une communauté d’expériences partagées. Loin de l’image élitiste de l’écrivain solitaire dans sa tour d’ivoire, il s’agit aujourd’hui d’un artiste qui sublime le quotidien : luttes familiales, remontées spectaculaires après des chutes abyssales, ou même récits jubilatoires puisant dans la vie ordinaire.

Parmi les lauréats, quels exemples illustrent cette richesse ?

La vie en sauce de Héla Msellati illustre magnifiquement cette transgénérationnalité. L’œuvre dépeint deux générations en quête d’un langage commun : une jeune émigrée en France, ignorant les racines, et son aînée en Tunisie, qui transmet le terroir à travers la gastronomie tunisienne – ces ustensiles et saveurs qui font l’âme du pays. Ces témoignages personnels ne se contentent pas de raconter ; ils invitent à l’empathie, faisant écho à des réalités tunisiennes contemporaines, entre exil, santé publique et transmission culturelle. Les essais, eux aussi plébiscités, revisitent l’histoire tunisienne sous un angle hétérogène. J’évoque la « pâte de nos mots », cette culture faite d’altérité plutôt que d’une tunisianité homogène : des ouvrages explorant des figures marquantes du passé, ou des réflexions sur la « matière » linguistique et culturelle comme les mots « alcalins » d’un auteur, ou les expériences de maladie métamorphosées en actes de résistance.

L’année dernière, nous avions terminé par une citation de Marcel Proust. Pour clore cet échange, pourriez-vous nous offrir une autre citation emblématique ?

Le poète Saint-John Perse, prix Nobel de littérature 1960, né en Guadeloupe et français d’origine, répondait à la question « Pourquoi écrivez-vous de la poésie ? Pourquoi écrire ? » par ces mots : « Pour mieux vivre ». La littérature aide ainsi à mieux vivre. Elle nous aide à construire un esprit critique puissant, au sens fort du terme, c’est-à-dire à objectiver l’existence, à prendre conscience que ce que nous vivons est digne d’être raconté. Nous avons besoin de récits : quand nous étions petits, nous en écoutions pour nous évader, pour mettre les choses à distance et les maîtriser en les écrivant. L’écriture est comme la peinture, la sculpture ou la musique : c’est une arme extraordinaire, à la fois une arme et une passerelle, un pont. Elle crée une continuité non seulement entre le lecteur et l’auteur, mais aussi entre plusieurs auteurs qui se retrouvent autour d’un même thème, que ce soit dans un roman, un essai ou un poème. Elle relie les genres, balisant nos souvenirs contre l’oubli et l’uniformisation culturelle.

Comme un chantier abouti, l’œuvre littéraire invite à circuler dans une « maison lumineuse », emplie d’empathie et de découvertes. On y apprend, on interagit, on se reconnaît dans des pensées qu’on n’avait pas su formuler. Cette édition 2025 confirme la vitalité de la scène littéraire tunisienne, entre introspection personnelle et ancrage collectif.

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L’UA finance 3 consortiums pour booster la recherche africaine

27. Dezember 2025 um 09:52

L’Union africaine (UA) soutient trois consortiums de think tanks via sa plateforme ATTP, suite à un appel à candidatures lancé en juillet 2025. C’est ce qu’a révélé l’agence Ecofin. Toujours selon Ecofin, il s’agit de renforcer la réflexion stratégique continentale, en cohérence avec l’Agenda 2063. Et ce dans le but d’ influencer les politiques publiques malgré les ressources limitées des centres africains (budgets souvent < 500 000 $ annuels).

Ainsi on note les consortiums sélectionnés :

RAISED Africa : Piloté par l’Economic Research Forum (ERF), focalisé sur les économies du Moyen-Orient et Afrique du Nord.
BRIDGE-Africa : Dirigé par l’African Centre for Economic Transformation (ACET), expert en transformation économique panafricaine.
Troisième consortium : Coordonnées par l’African Population and Health Research Centre (APHRC).

Ces groupements couvrent toutes les sous-régions africaines (Ouest, Est, Nord, Centre, australe) avec des thèmes complémentaires, de la sécurité alimentaire à la numérisation.

Toujours selon Ecofin, chaque consortium devrait recevoir environ 10 millions de dollars sur 2,5 ans, sous réserve d’évaluations institutionnelles et d’accords performants.

Ainsi l’UA vise une couverture des 55 pays, sans doublons, pour maximiser l’adoption des recommandations par les décideurs.

Les think tanks africains dépendent fortement des bailleurs internationaux ; priorités : financements domestiques durables, capacités méthodologiques, accès aux données et gouvernance. Comparé au Moyen-Orient ou à l’Europe, l’écosystème africain est moins mature, mais partage des vulnérabilités comme les pressions politiques.

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IACE : quand la fiscalité sauve le budget, le secteur public le plombe

26. Dezember 2025 um 16:47

Aux dernières nouvelles, selon le dernier « Rapport national sur l’entreprise en Tunisie » de l’IACE, les entreprises privées portent désormais 53% des recettes fiscales tunisiennes, via l’IS (13,24%), la TVA collectée (28%) et l’IRPP à la source (11%). Ce qui laisse entendre que le privé finance 53% du budget. 

Pourtant, leur nombre de déclarants chute de 8,3% en 2024 (103 756 entreprises), les recettes grimpant grâce à une concentration sur les grandes structures organisées. À l’inverse, les entreprises publiques creusent le déficit : entre 2020 et 2024, les subventions et recapitalisations excèdent leurs paiements à l’État, générant une charge de 22,13% du déficit budgétaire moyen.

En 2022, ces transferts ont explosé de 72,7%, à 14 560 MDT, malgré une rémunération moyenne annuelle de 45 217 DT par salarié et des déficits à 2 981 MDT en 2020. Face à ces déséquilibres, un rééquilibrage s’impose : rationaliser les aides publiques et élargir l’assiette fiscale privée via la formalisation des micro-entreprises et la traque à la sous-déclaration.

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IACE : 12 663 PME boostent l’économie nationale

26. Dezember 2025 um 16:17

À fin 2023, l’entrepreneuriat révèle une fragmentation alarmante, qui questionne la solidité du modèle économique national. Le dernier « Rapport national sur l’entreprise en Tunisie 2025 » de l’IACE mentionne que 87,5% des entreprises sont des structures sans salarié, dominées par l’auto-emploi de subsistance et le micro-travail indépendant, dont le nombre s’élève à 824 593 unités économiques recensées.

Ainsi, le total des entreprises s’élève à 103 518 unités, dont 87% sont des micro-entreprises de moins de 10 salariés. Ce clivage structurel cache une vulnérabilité profonde des petites et moyennes entreprises (PME). 

Par ailleurs, ces PME absorbent 38,3% de l’emploi total des entreprises, contrairement aux  grandes entreprises qui génèrent 44% des emplois salariés formels, formant le cœur stratégique de l’économie.

Pour comprendre cet écart, le rapport mentionne que cela évolue géographiquement, car les grandes entités se concentrent  dans les grandes villes. Alors que les régions intérieures manquent de dynamiques compétitives. Le rapport met en lumière une base productive abondante en nombre, mais fragile en substance. 

La question essentielle est de savoir comment propulser les micro-entreprises vers une échelle viable, notamment une montée en gamme et un accompagnement ciblé.  Car il faut comprendre que sans ces critères, l’économie demeurera piégée dans une atomisation freinant productivité et emplois qualifiés massifs, souligne toujours le rapport. 

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Mariages et naissances en chute libre, Fethi Jelassi livre son analyse

26. Dezember 2025 um 11:55

Entre mariages et naissances en chute libre, une mortalité en hausse et un exode massif : pour la première fois, la population a reculé de 4 000 habitants en 2025. C’est ce que révèlent les derniers chiffres de l’Institut national de la Statistique. Fethi Jelassi, architecte, alerte sur un déclin démographique alarmant via son post Facebook.

Il qualifie les Tunisiens de « race en voie de disparition », un terme provocateur qui met en lumière des tendances statistiques concrètes. Ces projections, basées sur des données récentes, confirment une inversion historique de la croissance démographique en Tunisie.

Si on suit les tendances démographiques clés sur une décennie, on note que les chiffres soulignent un effondrement des indicateurs vitaux. À savoir que pour les mariages, il y a comme une évidence d’une chute de moitié. Il en va de même des naissances.
Quant à la croissance démographique naturelle, elle se limite à seulement 38 000 personnes.

Résultat, estime Fethi Jelassi, pour la première fois, la population tunisienne diminue de 4 000 habitants en 2025; contre une augmentation de 168 000 en 2014.
Il explique dans ce contexte : « Une chute marquée des mariages et des naissances, associée à une hausse de la mortalité et à une émigration nette accrue, provoquent un ralentissement démographique sans précédent. La croissance forte de 2014 cède la place à une quasi-stagnation en 2024, puis à un déclin effectif dès 2025. »

Une chose est sûre, toujours selon les chiffres de l’INS, la Tunisie fait face à un virage démographique historique. D’ailleurs, lors du dernier recensement de la population, dont les résultats mettent en lumière la période 2014-2024, on observe un vieillissement inédit et un coup de frein brutal de la croissance naturelle, le pays entre dans une nouvelle ère démographique.

Il faut bien l’avouer, pour la première fois depuis l’indépendance, le rythme d’accroissement de la population chute sous la barre symbolique de 1 %. Avec un taux annuel moyen de 0,87 % sur la dernière décennie, contre 1,03 % entre 2004 et 2014. Ce qui en fait le ralentissement plus marqué que jamais. Ainsi au total, la Tunisie compte désormais 11 972 169 habitants. Soit une progression de moins d’un million de personnes en dix ans.

Ce fléchissement s’explique par un effet de ciseaux : d’un côté, une baisse continue des naissances amorcée en 2015 et accentuée par la pandémie de COVID-19 (-21 707 naissances entre 2019 et 2020). De l’autre, une surmortalité exceptionnelle liée à la crise sanitaire, avec plus de 27 000 décès supplémentaires enregistrés en 2021 par rapport à 2019.

Quant au spectre du vieillissement, il n’est pas en reste. En effet, la structure de la pyramide des âges témoigne d’un basculement profond. La moitié des Tunisiens, qui représentait les jeunes de moins de 20 ans, a chuté à 30,4 %. Alors que la population des 60 ans a triplé depuis l’indépendance pour atteindre 17 % en 2024.

Les indicateurs de dépendance s’affolent : l’indice de vieillissement est passé de 49 % en 2014 à 74 % en 2024.  Ce phénomène est soutenu par l’allongement de l’espérance de vie. Lequel atteint 79,3 ans pour les femmes; contre 74,7 ans pour les hommes,.

Mariage tardif et prédominance féminine

Même si les femmes prennent le dessus démographique, cela n’empêche que les Tunisiens repoussent de plus en plus le pas vers le mariage. Ce qui fait que l’âge moyen du mariage passe à 35,3 ans chez les hommes (contre 33 ans en 2014) et reste stable à 28,9 ans pour les femmes, creusant l’écart à 6,4 ans par couple.

Ce retard nuptial s’inscrit dans un basculement démographique inédit. En somme, la Tunisie compte désormais 50,7 % de femmes, une prédominance féminine qui émerge dès 21 ans.

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Hayfa Sdiri, la Tunisienne de 27 ans qui révolutionne l’impact social et l’entrepreneuriat jeune, selon Forbes

26. Dezember 2025 um 10:27

À seulement 18 ans, la Tunisienne Hayfa Sdiri lançait Entr@crush, l’incubateur en ligne pionnier au MENA offrant une éducation entrepreneuriale simplifiée en dix dialectes arabes.

Racheté deux ans plus tard par le PNUD et relancé sous le nom de SDG Camps, ce programme a été redéfini et dirigé par Hayfa en tant qu’associée Jeunesse & Innovation, impactant plus de 10 000 jeunes Tunisiens de moins de 30 ans issus de communautés marginalisées.

En 2022, elle rejoint RIVET, plateforme de microfinancement ambitieuse visant un million de micro-subventions, qui a déjà soutenu plus de 1 300 projets portés par des jeunes dans 66 pays.

Aujourd’hui Directrice Impact chez RIVET, Hayfa Sdiri supervise l’engagement des jeunes, les partenariats stratégiques et l’impact global, confirmant son statut de leader inspirante selon Forbes.

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Batteries CATL : la Tunisie peut-elle devenir un hub vert ?

23. Dezember 2025 um 01:17

Alors que la Chine fait un grand pas dans son mix énergétique et que les data centers mondiaux évoluent grâce à l’IA, le géant CATL (Contemporary Amperex Technology Co., Limited, leader mondial des batteries lithium-ion pour véhicules électriques (VE) et systèmes de stockage d’énergie) lance le marché des batteries. C’est ce qu’a révélé le site zonebourse, en date du lundi 22 décembre 2025.

Ce qui laisse une opportunité à la Tunisie qui pourrait transformer ses zones industrielles en hubs verts et créer des milliers d’emplois.

En effet, il faut comprendre que la Tunisie, avec un mix énergétique dominé par le fossile (76 %), peut s’inspirer de la Chine, leader mondial des renouvelables (50 %) et des batteries (50 GW), pour accélérer sa transition verte via des partenariats stratégiques.​

Mix énergétique comparé

Ainsi la Tunisie stagne à 24 % de renouvelables sans nucléaire ni stockage significatif. Tandis que la Chine excelle avec 50 % renouvelables, 5 % nucléaire et 50 GW de batteries. Cela met en lumière les opportunités pour la Tunisie d’atteindre 35 % d’ici 2030.​

Cela sous-entend aussi que la Tunisie peut attirer des investissements directs de CATL ou d’autres firmes chinoises dans ses zones franches industrielles, pour assembler des batteries et créer une chaîne d’approvisionnement locale. Cela favorise le transfert de technologies et l’accès aux marchés asiatiques.

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Issam Chouchene plaide pour plus d’équité fiscale pour les voitures populaires

23. Dezember 2025 um 01:11

Les débats sur la loi de finances 2026 portent autour des articles 49 et 69, notamment sur les critères d’acquisition d’une voiture pour chaque famille. Entre concessionnaires et députés, tout le monde s’accorde sur l’essentiel.

Mais la question clé reste de savoir si une voiture à 38 000-42 000 dinars relève vraiment de la catégorie « populaire ». D’autant qu’il faudrait l’équivalent de 76 salaires minimaux de 500 dinars pour l’atteindre.

Rencontré lors des Journées de l’entreprise, organisées par l’IACE, Issam Chouchene, député, a déclaré en exclusivité à leconomistemaghrebin.com que l’article est clair : pas de prix fixe, mais un allègement fiscal sur l’importation de voitures de tourisme pour chaque famille tunisienne, chaque citoyen, tous les Tunisiens. Conditions précises : 10 % de droits de consommation, 7 % de TVA, et un véhicule de moins de 8 ans maximum.

Il plaide pour plus d’équité via sa proposition : étendre l’avantage à tous les modèles et tous les Tunisiens, sans barrières.

Transports publics : urgence réformiste face à la crise budgétaire

La loi cible les droits d’import, pas le transport. Pourtant, entre les files d’attente interminables pour prendre le bus ou le métro, on se demande jusqu’à quand le secteur du transport restera délaissé.

Il rappelle le rôle social de l’État, qui doit garantir des transports publics fiables pour les non-motorisés. Mais les budgets imposent des priorités : santé en tête, puis transports et éducation, à l’image de la pyramide de Maslow appliquée aux finances publiques.

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Afreximbank finance Heirs Energies à hauteur de 750 M$

22. Dezember 2025 um 16:48

Heirs Energies, la principale société énergétique intégrée nigériane, a signé un accord de financement de 750 millions USD avec Afreximbank pour accélérer sa croissance.

La cérémonie a eu lieu le 20 décembre 2025 à Abuja, en présence de Tony Elumelu, président de Heirs Energies, et George Elombi, président d’Afreximbank.

Ce financement est considéré de l’un des plus importants pour une entreprise énergétique africaine indigène, soutient les opérations en amont, refinancera une partie de la dette existante et financera le développement du champ OML 17.

Il permettra d’optimiser la production pétrolière et gazière, renforçant l’approvisionnement électrique dans l’est du Nigeria.

Par ailleurs, Heirs Energies, opérateur d’OML 17 depuis son acquisition, a transformé l’actif via des interventions brownfield, passant d’une phase de redressement à une croissance durable.

Afreximbank réaffirme son rôle dans le soutien aux champions africains pour la sécurité énergétique et la transformation économique. Tony Elumelu a qualifié cela d' »Afrique qui finance l’avenir de l’Afrique ».

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Rencontre avec Hend Chaouch lors du 40e anniversaire de Béchir Salem Belkhiria

20. Dezember 2025 um 20:17

Qui ne connaît pas Hend Chaouch ? Tout le monde la connaît comme la première Tunisienne Maghrébine, Africaine et Arabe à s’imposer dans l’univers du rallye, un domaine traditionnellement réservé aux hommes et pourtant elle l’a fait.  Cela prouve que l’ADN féminin tunisien est toujours au plus haut niveau.

Son parcours professionnel parle pour elle : elle est l’icône et la première pilote féminine de rallye à avoir hissé le drapeau tunisien partout où elle passe.

Elle a commencé à concourir en 1996, à l’âge de 29 ans, et elle célébrera prochainement 30 ans de carrière en 2026. Elle a participé à des événements majeurs comme le Rallye Paris-Dakar, qu’elle a terminé en 2001 en tant que première pilote de ses régions à achever cette course épuisante de 9 600 km sans assistance. Hend Chaouch a couru en Tunisie, au Maroc, à Dubaï et au Tunisie Challenge, souvent comme unique équipe tunisienne parmi des concurrents internationaux.

Récemment, elle a participé au rallye Tunisie Challenge à travers des sites du sud tunisien comme Douz, Ksar Ghilane, Djerba et bien d’autres. Une chose est sûre: Hend Chaouch inspire en tant que symbole du Rallye et de la persévérance.

Rencontrée lors de la cérémonie du 40ᵉ anniversaire du décès de Béchir Salem Belkhiria, figure emblématique de l’économie tunisienne moderne, ce samedi 20 décembre 2025, en présence de personnalités du monde économique et sportif.

Hommage à Béchir Salem Belkhiria

Elle rappelle que c’est un grand monsieur qui a énormément fait pour le rugby, on peut l’appeler « Monsieur Rugby » en Tunisie. Il y a cru quand personne n’y croyait, et c’est ce que j’aime : les gens qui défrayent la chronique et défrichent les buissons. Il est important de ne pas suivre comme les moutons de Panurge et de faire quelque chose de différent.

Elle précise dans ce contexte: « Tout le monde peut sponsoriser et pousser les sports collectifs comme le football, le volley ou le basket. Mais le rugby n’est pas un sport tunisien. On le connaît en Australie, en Nouvelle-Zélande, etc. Pourtant, il l’a instauré en Tunisie, et en 2002, il a lancé le rugby féminin, qui a énormément évolué depuis. En 2026, on verra l’académie du sport féminin avant celle des hommes en 2027. Cela veut tout dire : le sport féminin, au rugby, a réussi sur les plans national et international, grâce à monsieur Belkhiria. »

Et de poursuivre: « J’ai pris la parole tout à l’heure pour dire que j’étais très heureuse de la relève assurée par Aref Belkhiria, président du groupe BSB  et par Moez Belkhiria de Toyota, mon sponsor. Je fais donc partie de la famille Belkhiria d’une autre manière, sur le plan sportif. Ils m’ont beaucoup aidée en me sponsorisant, car je suis connue comme « Madame Toyota » en Tunisie, dans les sports automobiles. Toyota m’a énormément soutenue : je roule en Toyota et j’aime sentir qu’il y a quelqu’un derrière moi. Aujourd’hui, comme l’équipe de rugby, la Fédération tunisienne ou africaine a rendu hommage à Béchir Salem Belkhiria. Je suis très contente que la relève soit assurée par ses enfants, qui portent le flambeau dans les sports automobiles. C’est un devoir de mémoire collective, un hommage, une gratitude et une reconnaissance dont nous avons besoin dans cette ère d’ingratitude. Rendre hommage à son père et en être fier, c’est magnifique. »

Vision avant-gardiste

Et de conclure: « Il y a une reconnaissance, comme dans les témoignages d’aujourd’hui. D’un autre côté, Béchir Salem Belkhiria avait une vision avant-gardiste, ce qui n’est pas donné à tout le monde. C’est magnifique, comme dans les sports automobiles : quand j’ai commencé il y a 30 ans, on disait « Qui c’est celle-là ? Une fille, Tunisienne, africaine, arabe, maghrébine dans les sports automobiles ? ». J’avais cette vision avant-gardiste. C’est pour cela que j’ai beaucoup de respect pour feu Béchir Belkhiria, qui a instauré un sport absent de nos mœurs  en Tunisie. Cela lui fait honneur. Aujourd’hui, tous les éloges émis par les présents sont justes : ils savent que c’est un grand monsieur, et ses enfants portent le flambeau sur le plan sportif et sponsoring. C’est magnifique. »

Hend Chaouch

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