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Rencontre avec Hend Chaouch lors du 40e anniversaire de Béchir Salem Belkhiria

20. Dezember 2025 um 20:17

Qui ne connaît pas Hend Chaouch ? Tout le monde la connaît comme la première Tunisienne Maghrébine, Africaine et Arabe à s’imposer dans l’univers du rallye, un domaine traditionnellement réservé aux hommes et pourtant elle l’a fait.  Cela prouve que l’ADN féminin tunisien est toujours au plus haut niveau.

Son parcours professionnel parle pour elle : elle est l’icône et la première pilote féminine de rallye à avoir hissé le drapeau tunisien partout où elle passe.

Elle a commencé à concourir en 1996, à l’âge de 29 ans, et elle célébrera prochainement 30 ans de carrière en 2026. Elle a participé à des événements majeurs comme le Rallye Paris-Dakar, qu’elle a terminé en 2001 en tant que première pilote de ses régions à achever cette course épuisante de 9 600 km sans assistance. Hend Chaouch a couru en Tunisie, au Maroc, à Dubaï et au Tunisie Challenge, souvent comme unique équipe tunisienne parmi des concurrents internationaux.

Récemment, elle a participé au rallye Tunisie Challenge à travers des sites du sud tunisien comme Douz, Ksar Ghilane, Djerba et bien d’autres. Une chose est sûre: Hend Chaouch inspire en tant que symbole du Rallye et de la persévérance.

Rencontrée lors de la cérémonie du 40ᵉ anniversaire du décès de Béchir Salem Belkhiria, figure emblématique de l’économie tunisienne moderne, ce samedi 20 décembre 2025, en présence de personnalités du monde économique et sportif.

Hommage à Béchir Salem Belkhiria

Elle rappelle que c’est un grand monsieur qui a énormément fait pour le rugby, on peut l’appeler « Monsieur Rugby » en Tunisie. Il y a cru quand personne n’y croyait, et c’est ce que j’aime : les gens qui défrayent la chronique et défrichent les buissons. Il est important de ne pas suivre comme les moutons de Panurge et de faire quelque chose de différent.

Elle précise dans ce contexte: « Tout le monde peut sponsoriser et pousser les sports collectifs comme le football, le volley ou le basket. Mais le rugby n’est pas un sport tunisien. On le connaît en Australie, en Nouvelle-Zélande, etc. Pourtant, il l’a instauré en Tunisie, et en 2002, il a lancé le rugby féminin, qui a énormément évolué depuis. En 2026, on verra l’académie du sport féminin avant celle des hommes en 2027. Cela veut tout dire : le sport féminin, au rugby, a réussi sur les plans national et international, grâce à monsieur Belkhiria. »

Et de poursuivre: « J’ai pris la parole tout à l’heure pour dire que j’étais très heureuse de la relève assurée par Aref Belkhiria, président du groupe BSB  et par Moez Belkhiria de Toyota, mon sponsor. Je fais donc partie de la famille Belkhiria d’une autre manière, sur le plan sportif. Ils m’ont beaucoup aidée en me sponsorisant, car je suis connue comme « Madame Toyota » en Tunisie, dans les sports automobiles. Toyota m’a énormément soutenue : je roule en Toyota et j’aime sentir qu’il y a quelqu’un derrière moi. Aujourd’hui, comme l’équipe de rugby, la Fédération tunisienne ou africaine a rendu hommage à Béchir Salem Belkhiria. Je suis très contente que la relève soit assurée par ses enfants, qui portent le flambeau dans les sports automobiles. C’est un devoir de mémoire collective, un hommage, une gratitude et une reconnaissance dont nous avons besoin dans cette ère d’ingratitude. Rendre hommage à son père et en être fier, c’est magnifique. »

Vision avant-gardiste

Et de conclure: « Il y a une reconnaissance, comme dans les témoignages d’aujourd’hui. D’un autre côté, Béchir Salem Belkhiria avait une vision avant-gardiste, ce qui n’est pas donné à tout le monde. C’est magnifique, comme dans les sports automobiles : quand j’ai commencé il y a 30 ans, on disait « Qui c’est celle-là ? Une fille, Tunisienne, africaine, arabe, maghrébine dans les sports automobiles ? ». J’avais cette vision avant-gardiste. C’est pour cela que j’ai beaucoup de respect pour feu Béchir Belkhiria, qui a instauré un sport absent de nos mœurs  en Tunisie. Cela lui fait honneur. Aujourd’hui, tous les éloges émis par les présents sont justes : ils savent que c’est un grand monsieur, et ses enfants portent le flambeau sur le plan sportif et sponsoring. C’est magnifique. »

Hend Chaouch

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