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Nafaâ Laribi appelle à la défense des droits et à la transparence judiciaire pour Abir Moussi

23. Oktober 2025 um 16:44

Lors d’une conférence de presse, le 22 octobre 2025, le comité de défense de Maître Abir Moussi, soutenant qu’elle est détenue arbitrairement depuis octobre 2023, a exposé les graves irrégularités entourant sa détention. De même qu’il est revenu sur sa comparution prévue le 24 octobre 2025 devant le tribunal de première instance de Tunis.

Le post de Nafaâ Latibi, membre du comité de défense d’Abir Moussi, évoque plus de 30 avocats qui ont déposé des recours contre des décisions ministérielles. Lesquelles, dixit l’intéressé, violent la Constitution et mènent à des promotions judiciaires illégales qui remettent en cause l’indépendance de la justice.

Dans ce contexte, le comité de défense dénonce la nullité du procès à venir du fait de la composition illégale de la chambre pénale. De même qu’il annonce sa demande officielle au Parlement pour qu’une séance plénière soit convoquée. Et ce, afin de dénoncer les violations du système judiciaire, fragilisant la légitimité républicaine.

Ainsi, les défenseurs rappellent que la détention de la présidente du Parti Destourien Libre (PDL), Abir Moussi, est illégale, sans mandat valable, ni jugement exécutoire. Ce qui constitue une infraction grave reconnue par un groupe de travail de l’ONU appelant à sa libération immédiate.

Ils réclament donc la publicité totale de l’audience, l’accès libre au tribunal pour la société civile; ainsi que la retransmission du procès à la télévision nationale.

Enfin, ils insistent sur l’importance d’assurer la sécurité et des conditions de transport adaptées à son état de santé fragile pendant ses déplacements judiciaires. Tout en impliquant la responsabilité directe des autorités pénitentiaires.

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Phosphate Tunisie – Maroc : comparaison n’est pas raison!

23. Oktober 2025 um 16:02

La production de phosphate constitue une ressource économique importante pour la Tunisie comme pour le Maroc. Et ce, bien que les approches relatives à la gestion environnementale présentent des différences notables.

Par exemple, au Maroc, les autorités ont cessé les rejets en mer depuis 2009. Illustrant ainsi un suivi rigoureux des effluents industriels liés à cette production. En Tunisie, les rejets de phosphogypse dans le Golfe de Gabès se poursuivent, avec un volume estimé à environ 13 000 tonnes par jour. Ce qui soulève des enjeux importants pour l’écosystème marin et la biodiversité.

Concernant la pollution de l’air, les installations marocaines disposent de dispositifs avancés de filtration et de monitoring. Ce qui permet de limiter l’impact atmosphérique; même si la pollution demeure un sujet à surveiller autour des sites de production. En Tunisie, notamment dans les régions de Gabès et Gafsa, des phénomènes tels que les pluies acides sont observés. Ce qui met en lumière la nécessité de renforcer les infrastructures pour mieux maîtriser la qualité de l’air et préserver la santé des populations environnantes.

Pour la gestion des déchets solides, au Maroc une surveillance régulière contribue à éviter leur accumulation excessive près des zones industrielles. En Tunisie, des initiatives de gestion des déchets pourraient permettre de mieux encadrer le stockage et le traitement des déchets. Et ce, afin de réduire les risques environnementaux et sanitaires.

La surveillance des nappes phréatiques est activement menée au Maroc pour limiter la contamination industrielle. En Tunisie, des cas de pollution des eaux souterraines autour de Gafsa indiquent l’importance d’accroître les mécanismes de contrôle pour protéger les ressources en eau potable et soutenir l’agriculture locale.

Globalement, le secteur phosphatier marocain a bénéficié d’investissements significatifs pour moderniser ses infrastructures et renforcer les contrôles environnementaux. La Tunisie, quant à elle, poursuit ses efforts pour adapter son modèle de gestion. De même qu’elle souhaite encourager davantage d’innovations technologiques et de régulations adaptées. Ce qui permettra d’allier développement économique et préservation environnementale.

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Les syndicats seront auditionnés sur la révision du décret 54

23. Oktober 2025 um 13:45

Le député Faouzi Addas, membre de la Commission de législation générale, a fait savoir sur les ondes de Mosaïque fm que ses collègues ont convenu de convoquer le Syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt), l’Ordre des avocats et le Syndicat des magistrats pour les entendre au sujet de la proposition de loi portant révision du décret 54.

Ces auditions s’inscrivent dans le calendrier des priorités de la Commission, suivies par la proposition de loi relative à la répression des agressions contre les éducateurs et la loi sur la propriété intellectuelle.

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Enfance, jeunesse en crise : violence et harcèlement en hausse

22. Oktober 2025 um 18:57

Aujourd’hui, l’observation d’un phénomène inquiétant prend de l’ampleur dans tous les horizons : la hausse des mots violents, des moqueries et des comportements de harcèlement, aussi bien dans la sphère scolaire qu’en ligne. Si, il y a encore une dizaine d’années, ces comportements étaient relativement limités ou encadrés, ils semblent aujourd’hui devenir une norme inquiétante, alimentée par l’omniprésence des réseaux sociaux et la dégradation des valeurs éthiques.

Selon une étude mondiale menée par UNICEF en 2024, près de 46% des adolescents âgés de 13 à 17 ans ont été victimes de cyberharcèlement au moins une fois, et 58% ont été témoins de comportements de violence ou de moquerie en ligne sans intervenir.

Le harcèlement scolaire, aussi appelé « bullying », connaît aussi une recrudescence. Selon le secrétaire général du Syndicat de l’enseignement secondaire, Mohamed Essafi, a qualifié, lors de son intervention sur les ondes de Mosaïque fm ( Il y a quelques mois de cela)  la situation de la violence scolaire en Tunisie de « catastrophique », soulignant qu’elle est devenue une réalité quotidienne dans de nombreuses écoles, surtout dans les zones urbaines et grandes villes, davantage que dans les régions rurales.

Selon lui, il est urgent de « tirer la sonnette d’alarme » face à ce phénomène qui a atteint un niveau difficile à ignorer, déplorant en même temps le manque de volonté réelle pour en venir à bout.

Les chiffres officiels confirment la gravité : durant l’année scolaire 2022-2023, 23 800 cas de violence scolaire ont été enregistrés, dont 312 incidents graves principalement contre les enseignants.

Entre 2023 et 2024, ce phénomène a augmenté de 19%, plaçant la Tunisie au deuxième rang dans la région méditerranéenne en termes de violence scolaire.

Ces données traduisent une situation alarmante, qui nécessite une prise en charge urgente et coordonnée pour protéger les élèves et le corps enseignant ainsi que pour restaurer un climat scolaire serein.​
Les conséquences psychologiques sont lourdes : dépression, isolement, baisse de l’estime de soi, voire pensées suicidaires.

Le rôle des parents et de l’éducation

Face à cette montée de violence, la question demeure : que font les parents et les éducateurs ? La tolérance ou l’inaction peuvent faire le jeu des harceleurs. La responsabilité de prévenir le harcèlement revient surtout à l’entourage, à l’école et à la société toute entière.
Il est nécessaire d’instaurer une communication ouverte avec les jeunes, de leur apprendre le respect de l’autre et de leur faire prendre conscience des conséquences de leurs actes, en particulier en ligne où l’anonymat encourage parfois la brutalité.

La lutte contre le cyberharcèlement

Les plateformes sociales, en partenariat avec les gouvernements, cherchent à mettre en place des systèmes de signalement plus efficaces, mais il reste encore beaucoup à faire. La sensibilisation doit aussi passer par des programmes éducatifs intégrés dans les écoles, avec des campagnes de prévention et des ateliers de sensibilisation.

Le respect et l’éthique doivent redevenir des valeurs fondamentales, afin de contrer cette crise silencieuse qui menace le bien-être des enfans  et l’harmonie sociale. Chaque acteur a un rôle à jouer : familles, écoles, institutions et médias. La lutte contre le harcèlement, sous toutes ses formes, doit devenir une priorité pour préserver notre société de demain.

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Le ministère de l’Emploi lance SIGAF 

22. Oktober 2025 um 15:20

Le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle a inauguré le système d’information intégré de gestion des activités de formation professionnelle (SIGAF). Cette initiative s’inscrit dans la stratégie de numérisation des services et d’amélioration de la qualité de gestion du secteur.

Moez Ouertani, coordinateur du projet, a fait savoir sur les ondes de Mosaïque que ce système vise à moderniser la gestion des établissements privés de formation professionnelle en digitalisant toutes les étapes, depuis la création jusqu’à la délivrance des diplômes. Il comprend également des services dédiés aux diplômés, tels que la classification, l’équivalence avec les diplômes étrangers et la certification numérique des titres.

Moez Ouertani a souligné que cette numérisation simplifiera les démarches administratives et réduira la charge des administrations régionales et centrales, permettant ainsi de concentrer les efforts sur le suivi et la qualité. Par ailleurs, les diplômes délivrés seront authentifiés électroniquement grâce à un système d’interconnexion entre les différentes institutions publiques.

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Mohamed Ali Malouche à la tête du conseil de Deloitte Afrique

21. Oktober 2025 um 20:14

Un Tunisien de renom, Mohamed Ali Malouche, nommé à la tête du conseil régional de Deloitte Afrique, incarne l’excellence africaine et la connexion dynamique entre la Tunisie et le monde.

Mohamed Ali Malouche a été promu récemment Managing Partner Consulting Services chez Deloitte Afrique, couvrant 19 pays d’Afrique francophone. Il dirige désormais les activités de conseil intégrées, notamment en stratégie, risques, fusions-acquisitions, digital et cybersécurité, pour accompagner la transformation des secteurs public et privé.

Avant cette nomination, il a piloté la practice “Public Sector” chez Deloitte Afrique, contribuant pendant plus de sept ans à la modernisation des administrations publiques sur le continent. Basé entre la Tunisie et Washington DC, il enseigne à Georgetown University l’Entrepreneurship & Innovation in Africa, combinant expertise académique et professionnelle.

Parallèlement, en tant que fondateur et président de Tunisian American Young Professionals (TAYP), il agit depuis plus de dix ans pour renforcer les liens économiques et entrepreneuriaux entre la Tunisie et les États-Unis.

Mohamed Ali Malouche représente fièrement la diaspora tunisienne à l’international, valorisant le potentiel économique du pays auprès d’investisseurs mondiaux.

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La voix de Gabès résonne contre la pollution : une mobilisation sans précédent

21. Oktober 2025 um 19:43

Les images parlent d’elles-mêmes : ce mardi 21 octobre 2025, les rues de Gabès ont été envahies par des dizaines de milliers d’habitants venus crier leur détresse face à la pollution qui empoisonne leur quotidien.  Selon Mapcheking publié par la page Gabès book, ils sont 113 mille  hommes et enfants, unis par la même colère et une profonde inquiétude pour l’avenir, ont répondu à l’appel des associations de la région. 

Dans un calme empreint de détermination, ces citoyens de tous horizons brandissaient des pancartes et chantaient à l’unisson l’exigence d’un changement immédiat : la fermeture des unités polluantes du complexe chimique de Chott Essalem.

Dans cette ville où la solidarité est plus forte que jamais, une grève générale a aussi paralysé la vie quotidienne, avec commerces, cafés et restaurants fermés, marquant un élan collectif de solidarité et d’espoir.

Jamais auparavant une telle foule n’avait marché pour l’écologie, témoignant d’un réveil citoyen passionné, humain, qui cherche à protéger la santé et l’avenir de l’Humain au final. 

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Forbes Middle East Healthcare: Sara Masmoudi et Olfa Gam, femmes phares de l’industrie régionale de la santé

21. Oktober 2025 um 18:03

L’industrie de la santé au Moyen-Orient connaît une profonde transformation, portée par la santé numérique, le renforcement de la production locale, les collaborations transfrontalières ainsi que la progression rapide de l’intelligence artificielle et de la robotique. D’après Deloitte, le marché de la robotique médicale dans la région devrait croître, passant de 626 millions de dollars en 2024 à plus de 811 millions de dollars en 2028.

Cette dynamique est illustrée par des initiatives majeures telles que l’expansion internationale de PureHealth à Abu Dhabi et le lancement par SPIMACO à Riyad de la première usine saoudienne dédiée aux produits pharmaceutiques à haute puissance. Les acteurs pharmaceutiques et technologiques renforcent leurs partenariats avec les gouvernements pour soutenir les stratégies nationales et les programmes de localisation industrielle.

L’édition 2025 de Forbes Middle East Healthcare Leaders met en lumière les acteurs clés du secteur, avec 50 fondateurs et actionnaires et 100 dirigeants et PDG des principales entreprises de santé régionales.

Parmi eux, Sara Masmoudi, CEO du Kilani Group depuis 2019, se distingue par son leadership dans la santé et l’industrie pharmaceutique. À la tête d’un conglomérat tunisien aux activités diversifiées — pharmacie (ADWYA, TERIAK, PROTIS), distribution (Argania, Nerolia, Prochidia) et commerce de détail (Fatales) —, elle préside aussi TERIAK, ADWYA et STA. Engagée dans l’innovation pharmaceutique tunisienne, elle anime la Tunisian Union of Pharma Industry et Pharma In Cluster. Sa portée dépasse la Tunisie, avec des mandats de CEO chez Cinpharm au Cameroun et Cipharm en Côte d’Ivoire, renforçant son rôle clé en Afrique francophone. Forbes souligne son impact stratégique et sa capacité à transformer le secteur régional.

Olfa Gam, CEO de Cytopharma depuis 2019, est également reconnue pour son leadership dans la pharma oncologique spécialisée. Sous sa direction, Cytopharma a enregistré une croissance de 42% de son chiffre d’affaires en 2024 tout en renouvelant sa certification EU GMP. Elle a lancé des projets stratégiques comme une coentreprise en Arabie Saoudite et l’enregistrement du premier biosimilaire oncologique en Tunisie et dans la région CEI. Présidente de la Tunisia Health Alliance et membre du conseil d’administration de Julphar, Olfa Gam joue un rôle majeur au niveau régional et international. Forbes met en avant sa capacité à conjuguer croissance, innovation et expansion globale.

Ces deux dirigeantes incarnent la montée en puissance et la transformation de l’industrie de la santé au Moyen-Orient, façonnée par la digitalisation, l’innovation technologique et l’intégration régionale.

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La Tunisie dans l’indice des marchés financiers africains 2025 : un potentiel à consolider

21. Oktober 2025 um 14:11

Intitulé « Absa Africa Financial Markets Index 2025 », le rapport publié le 16 octobre 2025 par le groupe sud-africain Absa et le think tank londonien Official Monetary and Financial Institutions Forum (OMFIF) dresse un bilan des marchés financiers dans 29 pays africains, représentant près de 80% de la population et du PIB du continent.

Parmi les six critères évalués, on note la profondeur du marché, l’accès aux changes, le cadre juridique et la transparence, la capacité des investisseurs locaux, l’environnement macroéconomique et l’exécutabilité des accords financiers internationaux. Ainsi la Tunisie ressort comme l’un des marchés les plus stables du continent. Alors que neuf pays ont amélioré leur score global cette année et onze l’ont vu diminuer, la Tunisie figure parmi les huit marchés stables, conservant un positionnement solide malgré un contexte mondial incertain.

L’impact des tensions commerciales et de la géopolitique mondiale a freiné les progrès financiers en Afrique, mais la Tunisie maintient le cap. Le pays prévoit d’ailleurs une réunion supplémentaire cette année dans le cadre du Pilier 5, contribuant à renforcer son score. Ce dynamisme contraste avec d’autres marchés plus volatils ou en recul, comme l’Afrique du Sud, le Cameroun ou encore Madagascar.

Toutefois, certains défis persistent dans la diffusion des données, avec des retards importants dans certains pays. La Tunisie, en revanche, respecte les calendriers de publication, un facteur crucial pour attirer et rassurer les investisseurs.

Au final, si la Tunisie ne fait pas partie des leaders traditionnels comme l’Afrique du Sud, elle s’affirme comme un acteur stable et en progression dans le paysage financier africain, posant ainsi les bases d’un développement soutenu.

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Partenariat entre RAM et China Eastern Airlines pour relier l’Afrique et l’Asie

21. Oktober 2025 um 11:14

Royal Air Maroc (RAM) et China Eastern Airlines ont signé, lundi 20 octobre, un Mémorandum d’Entente (MoU). Il établit une nouvelle phase de coopération aérienne entre leurs pays respectifs via Casablanca (Maroc) et Shanghai (Chine). C’est ce qu’a révélé le site Ecofin.

La même source indique que l’accord comprend des dispositions pour des opérations en partage de code sur des routes spécifiques, l’expansion des vols de correspondance via les hubs de Casablanca et Shanghai, ainsi qu’un Special Prorate Agreement (SPA) pour simplifier la tarification, rapporte le site ecofin.com.

Ces mesures permettront aux deux compagnies d’offrir aux passagers un réseau plus dense, des transferts simplifiés et une expérience de voyage plus fluide entre l’Afrique et l’Asie.

Ce partenariat vise à renforcer la connectivité entre les deux continents en développant leurs réseaux, en interconnectant les hubs et en améliorant l’intégration tarifaire.

À long terme, les deux compagnies ambitionnent d’éliminer les escales en établissant des liaisons directes régulières. Cette évolution vise à soutenir les flux commerciaux et touristiques croissants entre la Chine, le Maroc et l’Afrique subsaharienne.

Cette alliance renforcée fait suite à la reprise, en janvier 2025, par RAM de sa liaison directe Casablanca-Pékin, suspendue durant la pandémie de COVID-19.

Dans un développement parallèle, la filiale de China Eastern, Shanghai Airlines, a lancé un service Shanghai-Casablanca, avec une escale à Marseille. Ce trajet a été renforcé en septembre par une fréquence supplémentaire de vol direct…

Cette coopération est à même de constituer un moteur de dynamisation des échanges économiques et touristiques entre l’Afrique et l’Asie…

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Mehdi Ben Mustapha : « Guide de l’investisseur intelligent pour adopter des stratégies d’investissement intelligentes »

21. Oktober 2025 um 10:33

Le Conseil du marché financier , en partenariat avec l’Union des Autorités des Marchés Financiers Arabes a lancé un guide destiné à renforcer la sensibilisation et la protection des investisseurs.

Lors de son intervention dans la journée du mardi 21 octobre 2025 sur les ondes de la Radio nationale, Mehdi Ben Mustapha, le Chef du Département de la Communication de l’Éducation Financière et de la Documentation du CMF (Conseil du Marché financier) a expliqué que ce guide aide les investisseurs à adopter des pratiques et stratégies d’investissement éclairées.

En outre, il a indiqué que ce guide est disponible sur le site officiel de l’Autorité du Marché Financier. Tout comme il a rappelé le lancement, depuis le 20 octobre, de la Semaine mondiale de l’investisseur, qui se tient jusqu’au 24 octobre sous la supervision de l’Organisation Internationale des Commissions de Valeurs, regroupant la majorité des régulateurs financiers mondiaux.

Cet événement met l’accent sur la technologie, la finance numérique, ainsi que sur la prévention contre la fraude et la manipulation, en proposant des recommandations pour s’en prémunir.

Mehdi Ben Mustapha a annoncé la publication de deux nouvelles fiches pédagogiques, l’une abordant la technologie blockchain, l’autre le mécanisme de délégation de gestion.
Enfin, le CMF prévoit d’organiser plusieurs initiatives destinées aux étudiants des universités publiques et privées, selon les mêmes informations.

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PLF 2026 : la Commission des finances revient sur les enjeux et la relance économique

21. Oktober 2025 um 10:01

Le débat sur le PLF 2026 a déjà commencé. C’est dans ce contexte que la Commission des finances et du budget s’est réunie dans la journée du lundi 20 octobre 2025.

Certains députés se sont interrogés sur les conséquences financières des faibles prévisions et leurs effets sur les équilibres budgétaires généraux de l’État.

Parallèlement, d’autres députés ont estimé que les mesures sociales mises en œuvre en faveur des populations vulnérables en 2025 n’ont pas modifié la situation économique et sociale. Ils ont proposé d’instaurer des mécanismes de financement favorisant l’investissement et attirant les diplômés de haut niveau afin de stimuler la création de richesse…

La Commission s’est également interrogée sur les performances de certains secteurs tels que l’industrie mécanique et la production de phosphate. Plusieurs intervenants ont indiqué que certains secteurs ont connu un développement lié parfois aux conditions climatiques, ou grâce à des programmes de soutien visant à accroître leur compétitivité.

D’ailleurs, les difficultés que rencontrent certaines entreprises ont été soulignées. Ce qui prouve une fois de plus l’intérêt de l’appui à ces entreprises via des études économiques rigoureuses ainsi que sur des stratégies commerciales et marketing solides. Cela permet de mieux garantir leur présence sur les marchés nationaux et internationaux. Ils ont, au passage, salué la récente révision du cadre légal encadrant ces entreprises.

Enfin, concernant l’évolution des investissements dans le secteur industriel, plusieurs députés ont relevé que les indicateurs témoignent d’un redémarrage économique, avec une hausse de 21,4 % des investissements directs étrangers au premier semestre 2025.

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Collision sans blessés entre métros des lignes 3 et 5

20. Oktober 2025 um 17:52

Ce matin, une collision s’est produite à la station Meftah Saadallah à Tunis entre un métro de la ligne 3 et un autre de la ligne 5. D’après les premiers éléments, aucun passager n’a été blessé. La Transtu publiera prochainement un communiqué pour détailler les circonstances de l’incident et informer des mesures prises en réponse à cet événement.

La grande question demeure : que s’est-il réellement passé ? Est-ce la négligence du conducteur ou bien l’état des infrastructures du métro qui doit être révisé ? Il est indispensable de trouver des solutions à moyen et long terme.

D’après un communiqué de la Société de Transport de Tunis, l’accident s’est produit aux alentours de 11h30, lorsque la rame avant du métro numéro 3 a percuté par l’arrière la rame numéro 5, les deux circulant sur la même voie.
Les blessés ont été immédiatement transportés vers les hôpitaux les plus proches pour recevoir les soins nécessaires et un soutien psychologique. Une équipe de la société s’est aussi rendue sur place pour vérifier leur état de santé et assurer un suivi jusqu’à leur sortie, conformément au communiqué.
Par ailleurs, une équipe du ministère des Transports, incluant des membres du bureau d’enquête sur les accidents, s’est déplacée sur les lieux de l’incident, en parallèle à une commission d’enquête spécialisée de la Société de Transport de Tunis, chargée de faire la lumière sur les causes et responsabilités de l’accident.

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Maher Ben Aissa : « La position stratégique de la Tunisie pourrait permettre d’aller loin »

20. Oktober 2025 um 14:02

Face à un déficit commercial inquiétant, l’urgence de bâtir une stratégie à moyen et long terme est plus que nécessaire. Et ce, dans le but de renforcer le dialogue public-privé, en diversifiant les marchés vers l’Afrique et le Moyen-Orient, et en surmontant les obstacles logistiques et financiers. Maher Ben Aissa, vice-président de la chambre syndicale nationale des sociétés de commerce international à l’UTICA, tire la sonnette d’alarme sur la situation des exportations tunisiennes. Interview :

Quels sont les indicateurs clés pour renforcer le dialogue public-privé dans le commerce international ? On parle de moins en moins de ce dialogue, alors qu’on l’entendait souvent auparavant. Quel est l’état des lieux aujourd’hui ?

Maher Ben Aissa : Actuellement, on parle surtout d’export, mais la situation est difficile. Cette année, on s’attend peut-être à un déficit commercial dépassant 20 milliards de dinars, ce qui serait alarmant. L’année dernière, nos exportations étaient à 62 milliards de dinars, majoritairement (72 %) vers l’Europe, ce qui est à la fois une force et une faiblesse puisque l’Europe est une région en déclin démographique et de faible croissance. Il faut donc consolider ce marché tout en cherchant d’autres horizons, comme l’Afrique subsaharienne et les pays arabes, malgré la concurrence, la logistique et les problèmes bancaires en Tunisie.

Existe-t-il une stratégie sur le long terme pour les exportations tunisiennes, par exemple à l’horizon 2035 ?

Maher Ben Aissa : Malheureusement, cette stratégie n’existe pas encore. Il y avait un projet avec l’International Trading Center (ITC) pour réaliser une étude et définir une stratégie à horizon 2035, mais il n’a pas encore démarré. Aujourd’hui, on travaille surtout à court terme, ce qui est illogique. La Tunisie doit rechercher des niches dans de nouveaux marchés comme l’Afrique.

Vous évoquez l’Afrique comme un marché prometteur avec une population qui devrait atteindre 2 à 2,5 milliards d’habitants d’ici 2050. Pourtant, vous dites que la Tunisie n’a plus de produits à offrir. Pouvez-vous l’expliquer ?

Exact. Il y a dix ans, on exportait beaucoup de produits vers l’Afrique, comme des couches pour bébés, des carreaux céramiques, mais ces produits ont presque tous disparu car ces pays construisent eux-mêmes leurs industries pour résorber leur chômage et exporter à leur tour. Donc la stratégie d’implantation directe en Afrique est essentielle.

Quelles mesures faut-il prendre pour encourager les PME tunisiennes à aller s’implanter en Afrique ?

La Tunisie compte 95 % de PME qu’il faut guider et encourager à s’installer en Afrique, ce qui n’est pas facile. L’État doit intervenir pour accompagner ces jeunes entrepreneurs, comme l’ont fait la Turquie et le Maroc, avec des politiques publiques fortes, des infrastructures et une présence diplomatique renforcée. Prenons l’exemple de la Turquie qui a ouvert ses ambassades partout en Afrique, développé des lignes aériennes directes avec Turkish Airlines, investi dans les infrastructures locales (mosquées, stades) et renforcé sa flotte maritime. De même, il serait judicieux que les pays du Maghreb s’unissent pour agir ensemble, notamment avec l’Algérie via la consolidation de la route transsaharienne – une voie stratégique pour réduire les coûts et améliorer les délais.

Quel bilan faites-vous de la participation tunisienne lors de la Foire intra-africaine IATF 2025 à Alger ?

Malheureusement, je n’y étais pas, mais j’ai observé le travail de l’Afreximbank à Tunis, notamment avec M. Hafedh Ben Afia. La Tunisie doit renforcer ses liens avec l’Algérie, surtout via la voie transsaharienne, qui est cruciale pour capter le marché africain rapidement.
Quelles sont les difficultés majeures rencontrées dans le commerce africain, notamment au sujet du financement et de la logistique ?
Les banques européennes ont quitté l’Afrique, ce qui pose un vrai problème.

En Tunisie, les virements tardent car ils passent par des banques chinoises, libyennes ou kenyanes, ce qui augmente les coûts. Un autre problème est la conformité bancaire, car souvent les virements africains passent par plusieurs pays. La Tunisie doit simplifier ces procédures et trouver des solutions financières, comme l’acceptation du franc CFA par la Banque centrale de Tunisie ( BCT) , une demande en attente depuis plusieurs années. J’ajouterais que la solution PAPSS, le paiement en monnaie locale africaine, est viable pour la Tunisie, qui, à mon sens, est une idée positive. Cependant, quelques banques restent réticentes. Ce système est encore peu utilisé (à part au Zimbabwe). Il faut encourager cette solution, mais d’autres obstacles, notamment logistiques, sont encore plus importants.

Qu’en est-il du coût de la logistique en Tunisie ?

Le coût de la logistique en Tunisie est trois fois supérieur à la moyenne internationale, ce qui est très élevé. La gouvernance du secteur doit être améliorée. Les ports, comme celui de Tunis classé 251ème au monde, et le port d’Enfidha, bien que port en eau profonde, ne jouent pas encore pleinement leur rôle. Il faut un partenariat stratégique similaire à celui de Tanger Med au Maroc, géré par des opérateurs privés internationaux.

Maher Ben Aissa : « L’export doit devenir une stratégie nationale fondamentale »

Et enfin, quel avenir pour la jeunesse tunisienne dans ce contexte ?

Il faut encadrer et encourager la jeunesse. Le fonds FOPRODEX, avec 100 millions de dinars, est sous-utilisé (59 millions consommés en trois ans). Beaucoup de jeunes veulent partir à l’étranger pour de meilleures conditions, mais c’est une opportunité aussi : leur diaspora peut renforcer la Tunisie via les IDE, les startups et les transferts financiers (déjà près de 10 milliards de dinars). Il faut aussi les encourager à s’implanter en Afrique, où se trouve la croissance.

Pour conclure, quel message voulez-vous transmettre concernant la stratégie d’exportation ?

L’export doit devenir une stratégie nationale fondamentale. La position stratégique de la Tunisie pourrait permettre d’aller loin, en intégrant aussi la réexportation, à l’image de Singapour, qui avec 4 millions d’habitants fait plus de 400 milliards de dollars d’exportation. Il faut renforcer cette position et multiplier les partenariats avec l’Europe, le monde arabe et l’Afrique.

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Tunisie, leader en chirurgie rénale et robots médicaux

18. Oktober 2025 um 17:52

La Tunisie se positionne comme une destination de choix pour le tourisme médical en Afrique et au Maghreb, notamment dans le domaine de la chirurgie rénale et urologique.

Grâce à l’expertise reconnue de ses spécialistes et à l’adoption prochaine de technologies avancées, le pays attire des patients venant du Maghreb, d’Afrique subsaharienne et des pays du Golfe, renforçant ainsi son rayonnement international dans la transplantation rénale.

Sami Ben Rhouma, chef du service de chirurgie rénale et urologique à l’hôpital universitaire Habib Thameur, a souligné récemment sur les ondes d’Express fm, la place de premier plan qu’occupe la Tunisie dans plusieurs spécialités médicales, notamment en transplantation rénale.

Il a fait savoir que cette expertise attire de nombreux patients étrangers, tandis que plusieurs nations s’inspirent du modèle tunisien.

Le 25ᵉ Congrès national de chirurgie rénale et urologique, s’achève ce samedi 18 octobre octobre 2025 à Hammamet. Il a accueilli des spécialistes venus d’Afrique, d’Europe, des États-Unis et d’Asie, mais aussi des sociétés savantes internationales spécialisées, témoignant de la reconnaissance mondiale du savoir-faire tunisien.

Par ailleurs, Dr Ben Rhouma a mis en avant l’importance des innovations technologiques, notamment l’usage des robots chirurgicaux, qui contribuent à améliorer la précision des interventions. Il a révélé l’arrivée prochaine de ces robots chirurgicaux en Tunisie, une avancée qui promet d’élever encore davantage la qualité des soins offerts.

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Tunisie, carrefour africain du tourisme médical : 6e Salon de la santé à Sousse

18. Oktober 2025 um 16:24

Le tourisme médical et de bien-être est promis à un fort développement dans les années à venir. Ce secteur en pleine croissance nécessite toutefois un encadrement renforcé pour exploiter pleinement son potentiel.

Dans ce contexte, la Tunisie accueille du 29 octobre au 1er novembre 2025, au Parc des expositions international de Sousse, la sixième édition du Salon International des Équipements de Laboratoire, de la Technologie Médicale et de la Chirurgie Esthétique, un événement majeur qui s’impose comme un carrefour incontournable des innovations dans le domaine de la santé.

Organisé pour la première fois en Tunisie après cinq éditions réussies à Dakar, ce salon rassemblera 60 exposants venant de Tunisie, d’Algérie, de Libye, de Mauritanie, de Guinée, du Congo, d’Inde et d’Italie.

Ainsi ce large panel d’acteurs souligne l’envergure internationale de la manifestation et son rôle moteur dans la fédération des professionnels de la santé, de la recherche et de l’industrie médicale.

La directrice du salon, Basma Hamaïdi, explique que cet événement vise à constituer une plateforme professionnelle de référence où s’échangent expertises et expériences. Il mettra en avant les dernières innovations dans les équipements de laboratoire, les technologies médicales avancées et la chirurgie esthétique, tout en favorisant des partenariats solides entre acteurs publics et privés.

De ce fait, le salon couvrira l’ensemble de la chaîne de production médicale, en intégrant les fabricants d’équipements ainsi que les services associés tels que l’assurance, la sécurité, l’hygiène, la digitalisation, la formation et le conseil scientifique.  Plus encore, une zone spécifique nommée « Afri Lab & Afri Health » offrira aux professionnels et investisseurs africains une opportunité unique de renforcer la coopération entre le nord et le sud du continent, notamment avec l’Afrique subsaharienne.

Par ailleurs, le programme prévoit également des conférences scientifiques et des ateliers spécialisés pour discuter des avancées récentes en médecine, en analyses de laboratoire et en technologies médicales. Des démonstrations en direct permettront aux visiteurs de découvrir les équipements les plus innovants sur le marché.

Basma Hamaïdi souligne le rôle stratégique de ce salon pour affirmer la position de la Tunisie comme une destination leader du tourisme médical et de la formation spécialisée en Afrique.

Ce rendez-vous constitue un levier important pour améliorer la qualité des systèmes de soins et des services médicaux sur le continent, tout en renforçant la coopération africaine dans les domaines de la santé et de l’innovation.

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Ostéoporose touche une femme sur cinq, un fléau silencieux !

18. Oktober 2025 um 15:07

Une femme sur cinq souffre de l’ostéoporose silencieuse, selon les dernières statistiques du département des maladies articulaires et osseuses de l’hôpital universitaire de La Rabta, d’après une déclaration médiatique faite ce samedi matin par la cheffe de service, Dr. Héla Sahli. 

Lors d’une journée de sensibilisation consacrée au dépistage de l’ostéoporose chez les femmes âgées de 60 ans et plus, Dr. Héla Sahli a expliqué que cette pathologie est devenue répandue, touchant davantage les femmes que les hommes, sans présenter de symptômes avant l’apparition de douleurs ou autres.

Elle a souligné, à l’occasion de cette journée coïncidant avec la célébration de la Journée mondiale de l’ostéoporose du 20 octobre, qu’un grand nombre de personnes sont atteintes sans s’en rendre compte, jusqu’à ce qu’elles subissent une fracture suite à une simple entorse, qui normalement ne cause pas de complications chez les sujets en bonne santé.

Le médecin a recommandé la nécessité de mesurer la densité osseuse à l’aide d’un appareil spécialisé, accompagné des analyses de laboratoire appropriées, notamment chez les personnes âgées (60 ans et plus) ou chez celles présentant un risque accru, afin de détecter précocement la maladie et de suivre un traitement adapté.

Les femmes ménopausées sont plus exposées à l’ostéoporose que les autres, a indiqué Dr. Sahli. De même, les personnes souffrant de maladies neurologiques, d’arthrite, de maladies intestinales ou celles sous traitement prolongé par des médicaments contenant des corticostéroïdes sont également plus à risque.

Elle a mis en garde contre le retard dans le dépistage de la maladie, qui peut provoquer des fractures graves, notamment au niveau du bassin.

En effet, 25% des femmes âgées victimes de fractures du bassin dues à l’ostéoporose décèdent dans les six mois suivant leur alitement, selon des études mondiales.

Elle a appelé à préserver la santé osseuse en consommant des aliments riches en calcium et en vitamine D, complétés par des suppléments si nécessaire, ainsi qu’en pratiquant une activité physique d’au moins 150 minutes par semaine.

Les patients atteints d’ostéoporose doivent prendre leurs médicaments de façon rigoureuse et correcte, selon les prescriptions de leur médecin.

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Qair Tunisie : moteur de la transition énergétique durable et innovante

17. Oktober 2025 um 21:24

Qui dit transition énergétique, dit une dynamique alliant innovation technologique et préservation environnementale. C’est dans ce contexte que le navire-laboratoire Energy Observer fait escale à Tunis, organisée par Qair Tunisie.

Ce projet inédit illustre la volonté d’instaurer un modèle durable, conciliant énergies renouvelables performantes et sauvegarde des écosystèmes marins méditerranéens, notamment les herbiers de posidonie, essentiels à la séquestration du carbone bleu.

A cet effet, Qair Tunisie, acteur majeur des énergies propres, développe plusieurs initiatives phares qui répondent à l’objectif national de 30% d’énergies renouvelables à l’horizon 2035.
Trois experts contribuent à éclairer ces enjeux : Frans Schuman, Directeur de la Communication du Groupe Qair, Simon Marilleau, Chef de Projets chez Qair Tunisie, et Vincent Reynaud, Ingénieur Système à bord d’Energy Observer.

Frans Schuman, Directeur de la Communication du Groupe Qair,

Frans Schuman, Directeur de la Communication du Groupe Qair revient sur l’importance de  l’investissement  dans les énergies renouvelables. Car l’inaction coûterait bien plus cher à long terme.

 

Il convient de noter que le groupe Qair est implanté dans une vingtaine de pays, dont plusieurs en Afrique, avec une capacité installée actuelle de 85 MW sur le continent et une ambition forte d’atteindre 500 MW dans les cinq prochaines années, notamment en Tunisie, au Maroc, au Tchad, au Burkina Faso et à l’île Maurice. Cette croissance rapide s’inscrit dans un objectif global de 3 GW installés dans le monde d’ici 2030, contre 1,7 GW aujourd’hui.

 

Pour Qair, la transition énergétique n’est pas seulement une nécessité environnementale, mais aussi un levier économique.

Le groupe mise sur l’innovation, en développant des solutions de stockage par batteries lithium (BESS) et par hydrogène, pour pallier le caractère intermittent du solaire et de l’éolien, et stabiliser l’électricité destinée aux grands consommateurs industriels via des contrats à long terme. Cette expertise, déjà éprouvée en Europe, accompagne désormais la stratégie énergétique tunisienne dans le cadre d’appels d’offres publics qui favorisent l’injection d’électricité renouvelable au réseau national.

Simon Marilleau : une expertise locale pour valoriser le potentiel solaire tunisien

Présent en Tunisie depuis 2015, Simon Marilleau, Chef de Projets chez Qair Tunisie, met en lumière les réalisations concrètes sur le terrain. Responsable de la réalisation de deux centrales photovoltaïques dans la région de Kasserine, totalisant 20 MW capables d’alimenter environ 30 000 personnes, il évoque également les projets à venir dans les régions de Gafsa et Sidi Bouzid.

Le choix de ces zones s’appuie sur un fort potentiel solaire et la disponibilité de terrains adéquats : terrains privés pour Gafsa, terrains publics mis à disposition par le ministère de l’Énergie à Sidi Bouzid.

Selon Simon Marilleau, la Tunisie, encore largement dépendante à 97% du gaz naturel pour sa production d’électricité, vise une transition ambitieuse avec un objectif de 30% d’énergies renouvelables à l’horizon 2030-2035. Qair ambitionne de jouer un rôle clé en produisant près de 4,5% de l’électricité nationale dès fin 2027, avec une montée en puissance prévue pour atteindre 7% d’ici 2029 et potentiellement près de 10% en 2030.
Ces projets illustrent la contribution active de Qair au développement d’un mix énergétique propre, nécessaire pour réduire l’empreinte carbone tunisienne tout en créant des emplois locaux et en renforçant les compétences techniques du pays.

Vincent Reynaud, ingénieur système du navire Energy Observer

Pour sa part, Vincent Reynaud, ingénieur système du navire Energy Observer, apporte un témoignage personnel sur l’escale tunisienne de ce bateau innovant. Depuis 2021, il est responsable de la maintenance et de l’évolution technologique du navire. Bien qu’entrant dans le milieu marin avec un profil de montagnard, il souligne les défis techniques liés à l’environnement marin, particulièrement agressif pour les équipements en raison de l’humidité et de la salinité. Le bateau offre un véritable banc d’essai à ces technologies, combinant hydrogène produit à bord, panneaux solaires intégrés à la coque, et énergie éolienne.

L’escale à Tunis a également marqué une étape cruciale pour le projet scientifique mené à Bizerte, où Energy Observer collabore avec des chercheurs de l’Université de Tunis et des pêcheurs locaux afin d’étudier le carbone bleu séquestré par les herbiers de posidonie. Ces écosystèmes marins jouent un rôle vital dans la lutte contre le réchauffement climatique en stockant le CO₂, ce qui fait de leur protection une priorité dans la stratégie de transition énergétique méditerranéenne.

L’événement regroupant ces acteurs, en présence de hauts responsables comme Manel Akremi (STEG – ER), Anne Gueguen (Ambassadrice de France en Tunisie), et des représentants des institutions tunisiennes et européennes, symbolise un tournant concret pour la Tunisie.

Photo de groupe prise sur le bateau avec, de gauche à droite : Manel Akremi, Directrice Administrative et Financière STEG , Anne Gueguen, Ambassadrice de France en Tunisie, Clément Arbib, Responsable du Développement Qair Tunisie, Khélil Chaïbi, Président CCI Tuniso-Française, Marie Colonna Renucci, Chancellerie Ambassade de France en Tunisie, Titouan Garnerin, Adjoint au Chef du Service économique régional de Tunis, Dario Trombetta, Chargé de Programmes Energie Climat Délégation de l’Union Européenne, Artus Precheur, Stagiaire Service économique régional de Tunis, Eric Boutemy, Directeur Qair Tunisie, Anne Persicke, Cheffe du secrétariat GIZ, Gilles Suzanne, Attaché de coopération universitaire Ambassade de France, Arnaud Guigné, Chef du Service économique régional de Tunis

En soutenant la transition énergétique via des appels d’offres compétitifs et en favorisant l’implication des communautés locales, Qair Tunisie affirme son rôle clé dans la construction d’un modèle énergétique méditerranéen durable, intelligent et respectueux des écosystèmes.

Cette démarche innovante, intégrant la création d’emplois, le renforcement des compétences locales et la collaboration scientifique, ambitionne de faire de la Tunisie un exemple de résilience climatique en Méditerranée.

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Chkoundali dénonce le décalage entre ambitions et moyens du PLF 2026

17. Oktober 2025 um 14:46

L’économiste Ridha Chkoundali critique le projet de loi de finances 2026, soulignant un manque d’actualisation et de transparence des données budgétaires, ainsi qu’un grand décalage entre les ambitions affichées et les moyens proposés.

Ridha Chkoundali déplore l’absence de cohérence entre le plan économique 2026-2030, le bilan économique et la loi de finances, révélant une défaillance de coordination gouvernementale.

Il met en garde contre une politique économique centrée sur le maintien et l’expansion de l’emploi public plutôt que sur le développement du secteur privé, essentiel pour la création de richesse durable. L’approche restrictive sur les négociations salariales et le recours à des mesures fiscales diverses pour soutenir la sécurité sociale sont jugés insuffisants face aux vrais défis financiers.

Enfin, la stratégie de financement massif par emprunt bancaire à taux nul est perçue comme une manœuvre dangereuse qui risquerait d’étouffer davantage l’investissement privé et d’accentuer la crise de liquidités, tout en contredisant la politique monétaire prudente.

L’expert appelle à une politique plus audacieuse, coordonnée et réaliste, capable de stimuler une croissance économique forte via le secteur privé, la réforme sociale et une meilleure gestion financière publique.

Il estime que le budget 2026, première année du plan économique et social 2026-2030, devait marquer un tournant avec des politiques audacieuses pour sortir d’une stagflation prolongée. Or, il montre un manque de cohérence entre le plan, le cadre économique et la loi de finances, traduisant une absence de coordination entre les ministères concernés.

Les objectifs fixés sont ambitieux mais les politiques proposées sont insuffisantes pour les atteindre. Le rôle social de l’État se limite à l’emploi public, aux hausses salariales sans négociations réelles et à l’augmentation de taxes pour soutenir la sécurité sociale, alors que le secteur privé reste le moteur essentiel de la croissance.

Il conclut à cet effet: « L’octroi d’un prêt direct massif pour financer le déficit budgétaire risque d’aggraver la crise de liquidité, de restreindre le financement du secteur privé et de compromettre l’autonomie économique. Cette approche contredit la politique monétaire prudente et crée une contradiction dans la gestion du crédit par la Banque centrale, freinant ainsi le développement économique et la création de richesse ».

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