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Heute — 12. Oktober 2025Haupt-Feeds

Réserves de change en Libye : la BCL confirme leur stabilité à plus de 97 milliards de $

Von: hechmi
12. Oktober 2025 um 12:16

La Banque centrale de Libye (BCL) a communiqué sur le niveau de ses réserves de change, qu’elle juge stable, et sur le maintien de ses taux de change officiels. L’institution poursuit une politique monétaire prudente afin de préserver la valeur du dinar libyen dans un contexte économique encore fragile.

Change officiel : stabilité du dinar

Le taux de change officiel s’est inscrit autour de 5,44 LYD/USD et 6,32 LYD/EUR le 12/10 selon la CBL.

Réserves et actifs extérieurs : cap au-dessus de 97 Mds$

Au 31/08, la CBL indique des actifs étrangers d’environ 97,3 Mds$ et un déficit devises de 5,9 Mds$ sur 8 mois, financé par des revenus d’investissement et un tirage de 400 M$. La CBL a, le 08/10, réuni son comité Risques/Investissement et évoqué le suivi des réserves et de nouveaux instruments d’investissement pour les banques ; des médias locaux ont rapporté un total proche de 98,8 Mds$ fin septembre.

Marché parallèle : reflux du dollar observé

Sur le marché parallèle à Tripoli, des sources locales ont relevé un recul ponctuel du USD/LYD vers ~6,9 autour du 04/10, après la fin du délai de retrait d’anciens billets. Indication de marché, non officielle.

Environnement régional : pétrole et perspectives MENA

L’OPEP+ a opté le 05/10 pour une hausse modérée de 137.000 b/j en novembre, décision qui a soutenu brièvement les prix et reste un repère externe pour les recettes libyennes.

Parallèlement, la Banque mondiale a relevé le 07/10 sa prévision 2025 pour la région MENA, tout en notant un risque baissier pour 2026 lié notamment aux réductions de production en Libye.

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Le pétrole face aux tensions au Moyen-Orient : quelles perspectives pour les prix ?

10. Oktober 2025 um 12:26

Jeudi, les prix du pétrole ont évolué de manière quasi stable, alors que les marchés restent attentifs à la situation au Moyen-Orient et à ses potentielles répercussions sur l’approvisionnement mondial.

En milieu de matinée, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, reculait légèrement de 0,02 %, à 66,24 dollars. Son équivalent américain, le West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en novembre, cédait à peine 0,03 %, à 62,53 dollars.

Cette stabilité traduit une prudence des opérateurs, qui suivent de près les développements diplomatiques et militaires dans la région. Le marché du pétrole demeure sensible aux tensions et aux accords susceptibles d’affecter le transit des navires de marchandises et la sécurité des flux commerciaux.

Perspectives liées à l’accord sur Gaza

Selon certains analystes, l’accord visant la fin de l’agression sur la bande de Gaza pourrait réduire les risques d’interruption dans la circulation maritime. La levée potentielle des blocages et la sécurisation des routes maritimes pourraient stimuler la demande de pétrole à moyen terme.

« La fin du conflit permettrait de stabiliser la région et de rassurer les opérateurs sur la continuité des approvisionnements », expliquent les experts. L’impact sur les prix reste toutefois dépendant de l’application effective de l’accord et de l’évolution de la consommation mondiale.

Un marché attentiste

Pour le moment, les fluctuations sont marginales. Les investisseurs évaluent simultanément les tensions géopolitiques et les indicateurs économiques internationaux, cherchant à anticiper toute hausse ou baisse significative des cours. Cette approche prudente explique la quasi-absence de mouvement notable sur les prix jeudi matin.

En résumé, le marché pétrolier reste surveillé avec attention. Les acteurs suivent de près le Moyen-Orient, en particulier la bande de Gaza, tout en gardant un œil sur la demande mondiale, pour ajuster leurs stratégies de production et de stockage.

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Après l’accord sur Gaza, les prix du pétrole augmentent légèrement

10. Oktober 2025 um 12:32

Les prix du pétrole ont peu évolué ce vendredi 10 octobre en début de séance asiatique après avoir chuté de plus de 1% lors de la séance précédente, les primes de risque de guerre ayant diminué sur le marché après qu’Israël et le Hamas ont accepté la première phase d’un plan visant à mettre fin à la guerre à Gaza.

Les contrats à terme sur le pétrole brut Brent ont augmenté de 9 cents, soit 0,1%, à 65,31 dollars le baril à 00h44 GMT. Le pétrole brut américain West Texas Intermediate a augmenté de 12 cents, soit 0,2%, à 61,63 dollars le baril.

Les prix ont atteint leurs plus hauts niveaux en une semaine après avoir gagné environ 1% mercredi en raison de l’impasse dans laquelle se trouve l’accord de paix en Ukraine, ce qui signifie que les sanctions contre la Russie, deuxième exportateur mondial de pétrole, pourraient rester en vigueur.

Sur une base hebdomadaire, les prix du pétrole brut restent en hausse d’environ 1,2% après leur forte baisse de la semaine dernière.

L’accord de cessez-le-feu à Gaza représente une étape majeure vers la fin d’une guerre qui dure depuis deux ans et qui a augmenté la probabilité de perturbations de l’approvisionnement en pétrole, a déclaré l’analyste d’ANZ Daniel Hynes dans une note publiée vendredi.

« Cet accord a recentré l’attention sur l’excédent pétrolier imminent, alors que l’OPEP progresse dans la réduction de la production », a-t-il ajouté.

Les investisseurs craignent également qu’une fermeture prolongée du gouvernement américain puisse affaiblir l’économie américaine et nuire à la demande de pétrole.

Israël et le Hamas ont signé jeudi un accord de cessez-le-feu, dans le cadre de la première phase d’une initiative proposée par le président américain Donald Trump pour mettre fin à la guerre à Gaza.

En vertu de l’accord, approuvé jeudi soir par le gouvernement israélien, les combats cesseront, Israël se retirera partiellement de Gaza et le Hamas libérera tous les otages restants qu’il détenait lors de l’attaque qui a déclenché la guerre en échange de centaines de prisonniers détenus par Israël.

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Pétrole: les prix restent stables

Von: La Presse
08. Oktober 2025 um 10:22
Les prix du pétrole sont restés stables à la clôture aujourd’hui, les investisseurs évaluant l’augmentation de la production de l’OPEP+ pour novembre. Cette hausse s’est révélée inférieure aux attentes, dans un contexte de prévisions d’un excédent de l’offre. Les contrats à terme sur le pétrole brut Brent ont reculé de deux cents, soit 0,03 %, …

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L’OPEP+ décide d’augmenter sa production de pétrole

06. Oktober 2025 um 10:30

Les pays de membres de l’OPEP+, à savoir l’Arabie saoudite, la Russie, l’Irak, les Émirats arabes unis, le Koweït, le Kazakhstan, Oman et l’Algérie, ont annoncé une augmentation de leur production pour novembre. Et ce, lors d’une vidéoconférence dimanche 5 octobre.

« Les huit pays participants ont décidé de mettre en œuvre un ajustement de la production de 137 000 barils par jour » pour novembre par rapport au niveau de production d’octobre, indique l’Organisation des pays exportateurs de pétrole dans un communiqué.

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ECLAIRAGE – Revue économique et financière – Semaine au 3 octobre 2025

06. Oktober 2025 um 05:45

Entre tensions internationales et résilience tunisienne.

Les marchés internationaux poursuivent leur trajectoire hésitante, pris entre la persistance des tensions géopolitiques au Moyen-Orient et les signaux mitigés de la conjoncture américaine et chinoise.

 

Le Brent, baromètre énergétique mondial, s’est stabilisé autour de 84 dollars le baril, après avoir connu une légère détente liée à la hausse des stocks américains et à un ralentissement temporaire de la demande asiatique.

 

Les investisseurs restent prudents face à la trajectoire future des taux d’intérêt : la Réserve fédérale américaine temporise son discours, tandis que la Banque centrale européenne, consciente de la fragilité de la reprise, maintient un ton attentiste. Dans ce climat, les marchés émergents demeurent vulnérables à la volatilité du dollar et à l’évolution des flux de capitaux.

 

 

Sur le plan monétaire, la Banque centrale de Tunisie (BCT) maintient un équilibre délicat entre le soutien à la liquidité et la lutte contre l’inflation. Le taux directeur demeure à 7,5%, tandis que le taux du marché monétaire (TMM) oscille autour de 7,49 %, reflétant la tension latente du système bancaire.

 

En Tunisie : une stabilité financière sous surveillance

En Tunisie, la situation monétaire reste marquée par une prudence extrême. Les avoirs nets en devises s’établissent à environ 24,2 milliards de dinars, couvrant près de 113 jours d’importation, contre 115 j un an auparavant, un niveau relativement confortable mais fragile face à la pression persistante sur la balance des paiements et aux incertitudes entourant les négociations avec les bailleurs internationaux.

 

Sur le plan monétaire, la Banque centrale de Tunisie (BCT) maintient un équilibre délicat entre le soutien à la liquidité et la lutte contre l’inflation. Le taux directeur demeure à 7,5%, tandis que le taux du marché monétaire (TMM) oscille autour de 7,49 %, reflétant la tension latente du système bancaire.

 

Lire aussi : TMM : légère baisse à 7,49 % après cinq mois de stabilité

 

Cette stabilité relative témoigne d’une volonté de préserver la crédibilité monétaire sans étouffer la reprise naissante, mais elle souligne aussi les limites d’une politique monétaire isolée face à des contraintes budgétaires persistantes.

 

 

La conjoncture mondiale reste incertaine, mais c’est précisément dans cette incertitude que la Tunisie doit transformer sa résilience en moteur de croissance durable.

 

Des perspectives mêlées d’attente et de vigilance

À court terme, la résilience du dinar et la maîtrise de l’inflation autour de 5,2 % ( Les prix des produits libres (non encadrés) augmentant de 6,2% sur un an) offrent un répit, mais la situation reste fragile. L’économie tunisienne demeure exposée à une double contrainte : l’insuffisance des entrées de devises et la lenteur de la reprise de l’investissement productif. Les marges de manœuvre budgétaires sont quasi nulles, ce qui limite la capacité de l’État à soutenir la demande intérieure.

 

À moyen terme, la Tunisie devra accélérer ses réformes structurelles — notamment dans les secteurs exportateurs et numériques — afin de renforcer la création de valeur locale et de réduire sa dépendance à l’endettement extérieur.

 

La stabilité actuelle du cadre macroéconomique ne pourra être consolidée que si elle s’accompagne d’une véritable stratégie de relance fondée sur la productivité, l’innovation et l’investissement. La conjoncture mondiale reste incertaine, mais c’est précisément dans cette incertitude que la Tunisie doit transformer sa résilience en moteur de croissance durable.

 

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Références :

(*) https://www.bct.gov.tn/bct/siteprod/indicateurs.jsp

(**) https://www.ins.tn/

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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Les exportations de pétrole saoudien atteignent leur plus haut niveau en 18 mois

02. Oktober 2025 um 12:23

Les exportations de pétrole brut de l’Arabie saoudite ont atteint leur plus haut niveau en 18 mois en septembre, a rapporté Bloomberg. Signe que la part du royaume dans l’augmentation de la production de l’OPEP+ commence à avoir un impact sur les marchés mondiaux.

Les exportations totales ont atteint 6,42 millions de barils par jour le mois dernier. C’est ce qu’il résulte des données de suivi des pétroliers compilées par Bloomberg. Soit une hausse d’un peu plus de 600 000 barils de pétrole par jour par rapport à août. Les chiffres de Kpler et de Vortexa ont également montré une hausse des flux.

L’Arabie saoudite consomme généralement davantage de pétrole national pendant l’été. Car elle doit produire de l’électricité sur son territoire pendant les mois les plus chauds. Par conséquent, ses exportations de pétrole brut n’ont pas augmenté en juillet et août; malgré l’augmentation de la production de l’OPEP et de ses alliés.

En outre, Riyad a augmenté ses exportations en juin, lorsque l’offre a été impactée par le conflit entre l’Iran et Israël. Mais elles ont diminué au cours des mois qui ont suivi. L’OPEP+ décidera de ses prochaines étapes de production en fin de semaine. Tandis que les prix du pétrole au Moyen-Orient ont chuté ces derniers jours.

Par ailleurs, dans le cadre de la hausse globale des exportations, les expéditions vers l’oléoduc égyptien SUMED ont atteint leur plus haut niveau depuis mars 2020, lorsque la production mondiale était à l’arrêt au début de la pandémie. Ce bond pourrait refléter le réapprovisionnement des réservoirs de stockage à Sidi Kerir, à l’extrémité méditerranéenne de l’oléoduc.

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Prix du pétrole en baisse: quel impact sur la Tunisie?

02. Oktober 2025 um 09:37

À cause de la hausse prévue de la production par les pays membres de l’alliance OPEP+ et de la reprise des exportations de brut depuis la région du Kurdistan irakien via la Turquie, un excès d’offre est anticipé sur le marché mondial. Cette anticipation pèse sur les cours mondiaux et entraîne une baisse des prix du pétrole, ce qui influence directement la Tunisie en réduisant sa facture énergétique et en allégeant la pression sur ses finances publiques.

La baisse des prix du pétrole, due à une hausse de la production, à un ralentissement de la demande mondiale et à des incertitudes économiques, exerce une pression à la baisse sur les cours. En tant que pays importateur net d’énergie, la Tunisie est directement affectée par ces fluctuations. Avec un déficit énergétique important, la récente chute des prix du brut pourrait permettre à l’État de réaliser une économie budgétaire significative, contribuant ainsi à réduire le déficit commercial global.

Le Brent, pour livraison en novembre, a chuté à 67,53 dollars le baril, soit une baisse de 0,6%. De son côté, le WTI américain est descendu à 63,10 dollars le baril, enregistrant une diminution de 0,3%. Ces baisses s’inscrivent dans une tendance déjà observée ces derniers jours. En effet, en début de semaine, les prix avaient connu des pertes journalières de plus de 3%, les plus fortes depuis août 2025.

Si la baisse des prix du pétrole constitue un avantage énergétique pour la Tunisie, d’autres facteurs, comme la dépendance aux marchés européens et un possible ralentissement économique mondial, pourraient limiter ces effets à moyen terme en réduisant les exportations et les recettes publiques.

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Production énergétique : le pétrole et le gaz tunisien en repli, importations en croissance

13. September 2025 um 13:00

La Tunisie connaît un repli marqué de sa production énergétique nationale, selon le rapport sur la conjoncture énergétique publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines le 12 septembre 2025. La production de pétrole brut et de gaz naturel accuse une baisse respective de 10% et 9% par rapport à la même période de l’an dernier.

Pétrole : la production nationale en recul

La production nationale de pétrole brut s’est établie à 724 kilotonnes (kt) à fin juillet 2025, soit 10% de moins que fin juillet 2024. La moyenne journalière est passée de 29,6 mille barils/jour à 26,3 mille barils/jour.

La baisse touche majoritairement les principaux champs :

  • Nawara : -48%
  • Ashtart : -14%
  • Barka : -85%
  • El Hajeb/Guebiba : -21%
  • Gherib : -22%
  • Halk el Manzel : -13%
  • Hasdrubal : -9%
  • Sidi Marzoug : -2%

À l’inverse, certains champs ont vu leur production augmenter :

  • Ezzaouia : +69%
  • Gremda/El Ain : +223%
  • D.S.T : +65%
  • M.L.D : +10%
  • Bir Ben Tartar : +9%

Ces variations reflètent des performances hétérogènes selon les gisements et les opérations de maintenance ou d’exploitation.

Gaz naturel : repli des ressources et dépendance accrue

Les ressources en gaz naturel (production nationale + forfait fiscal) ont diminué de 9%, s’établissant à 1175 ktep-pci.

La production nationale de gaz commercial sec recule de 6%, avec des baisses dans les principaux champs :

  • Hasdrubal : -13%
  • Nawara : -28%
  • Miskar : -4%

À l’inverse, le gaz commercial du sud enregistre une hausse de 6%.

Redevances et approvisionnement

  • La redevance sur le passage du gaz algérien a diminué de 13%, s’établissant à 502 ktep-pci, avec une répartition entièrement cédée à la STEG en juillet 2025.
  • Un dépassement de prélèvements STEG de 234 millions de m³ est en cours de régularisation.
  • Les achats de gaz algérien ont augmenté de 21%, passant à 1608 ktep-pci.

L’approvisionnement national total en gaz naturel atteint 2879 ktep, avec une évolution notable de la répartition par source :

  • Part du gaz national : baisse de 27% à 23%
  • Part de la redevance cédée à la STEG : baisse de 22% à 21%
  • Part des achats de gaz algérien : hausse de 51% à 56%

Ces chiffres mettent en lumière une dépendance croissante aux importations, en particulier au gaz algérien, une performance énergétique nationale hétérogène, avec certains champs en forte progression mais d’autres en net recul et des enjeux de régularisation et de gestion des redevances, notamment pour la STEG et l’État.

Lire aussi :

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Tunisie : La production nationale de pétrole recule de 9%

19. August 2025 um 19:39

La production de pétrole brut en Tunisie a atteint 629 kt à fin juin 2025, soit une baisse de 9% par rapport à la même période en 2024, selon le rapport de conjoncture énergétique publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines. Cette diminution concerne la majorité des champs pétroliers, tandis que quelques sites ont enregistré une hausse notable.

La production nationale de pétrole a reculé, passant d’une moyenne journalière de 29,6 mille barils/jour en juin 2024 à 27 mille barils/jour en juin 2025.

Epuisement progressif de certains gisements majeurs

Parmi les champs les plus touchés par cette baisse : Nawara (-54%), Ashtart (-19%), El Hajeb/Guebiba (-19%), Barka (-79%), Gherib (-21%), Halk el Manzel (-13%), Sidi Marzoug (-4%), Hasdrubal (-9%), Adam (-7%)

En revanche, d’autres champs ont progressé, dont Ezzaouia (+83%), Gremda/El Ain (+179%), D.S.T (+69%), M.L.D (+12%), Bir Ben Tartar (+17%).

Les experts du secteur énergétique attribuent cette baisse globale à l’épuisement progressif de certains gisements majeurs et à une dynamique contrastée entre champs en déclin et sites en redressement.

Demande de produits pétroliers en légère hausse

La demande nationale de produits pétroliers a enregistré une légère hausse de 1%, atteignant 2248 ktep à fin juin 2025.

L’essence, le jet d’aviation et le coke de pétrole ont progressé de +2 à +3%. La consommation de GPL a bondi de +8%, représentant désormais 18% de la consommation totale (contre 17% en 2024). Le fuel a reculé, passant de 4% à 3% dans le mix énergétique. Les carburants routiers restent dominants, avec 63% de la consommation totale.

À noter : le coke de pétrole, utilisé exclusivement par les cimenteries, a progressé de 3%, mais son usage reste substituable par le gaz naturel et le fuel lourd.

Le secteur pétrolier tunisien confirme sa tendance à la baisse de production, tandis que la demande énergétique intérieure continue de croître modérément.

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