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Gestern — 29. Oktober 2025Haupt-Feeds

Les matières premières en chute libre : une accalmie trompeuse pour l’économie mondiale ?

Von: hechmi
29. Oktober 2025 um 21:54

PetroleLa Banque mondiale s’attend à une baisse marquée des prix des matières premières d’ici 2026, au point d’atteindre leur plus bas niveau depuis six ans. En clair, le monde consommera moins, produira plus — et les marchés s’ajustent. Le ralentissement de la demande en Chine, la prudence des États-Unis et le trop-plein de pétrole venu du Golfe, du Brésil et du Texas pèsent sur les cours.

Pour les pays importateurs, c’est une bouffée d’air frais. En Europe, la facture énergétique devrait s’alléger, les entreprises retrouver un peu de marge et les ménages, un peu de répit face à l’inflation. Une parenthèse de calme après des années de flambée des prix.

Mais de l’autre côté du globe, la perspective est moins souriante. Pour le Nigeria, l’Angola ou le Chili, dont les budgets dépendent largement des exportations de pétrole, de cuivre ou de cobalt, la baisse des cours rime avec manque à gagner. Moins de recettes publiques, plus de dettes, et une fragilité accrue face à la volatilité du dollar.

Derrière ces chiffres se cache un paradoxe : si la baisse des prix soulage les consommateurs, elle risque aussi de freiner les investissements dans les énergies vertes. Car quand le pétrole redevient bon marché, la transition climatique perd un peu de son urgence économique.

2026 pourrait donc ressembler à un drôle d’équilibre : une planète qui respire mieux, mais où certains peinent à reprendre souffle.

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Nigeria : Aliko Dangote veut produire 1,4 million de barils par jour en 2028

29. Oktober 2025 um 12:27

La plus grande raffinerie de pétrole d’Afrique, en l’occurrence « Raffinerie Dangote », adopte des plans ambitieux pour doubler sa capacité de raffinage. Et ce, afin de répondre à la demande intérieure croissante du Nigeria et de renforcer sa capacité d’exportation.

En effet, Aliko Dangote, propriétaire de la raffinerie du même nom, envisage d’ajouter une deuxième ligne de production d’une capacité de 750 000 barils par jour à la capacité de raffinage existante de l’installation de 650 000 barils par jour. Ce qui portera sa capacité totale à 1,4 million de barils/j.

La nouvelle ligne de production sera très flexible dans les types de pétrole brut qu’elle peut traiter, selon les estimations de la plateforme énergétique spécialisée ‘Energy’ publiées mardi 28 octobre.

Plans d’expansion

Aliko Dangote a déclaré à Argus Media qu’une deuxième ligne de production prévue pour la plus grande raffinerie de pétrole d’Afrique devrait entrer en service commercial d’ici 2028. Sa raffinerie vise à ajouter la nouvelle ligne au site de la raffinerie de Lagos.

Doubler la capacité de production de la raffinerie faisait partie de sa conception initiale. Cependant, l’entreprise a choisi d’évaluer les performances avant de s’engager dans une expansion.

« Une fois la deuxième ligne achevée, Dangote deviendra la plus grande raffinerie de pétrole au monde. Dépassant même la capacité de 1,2 million de barils par jour de la raffinerie de Jamnagar appartenant à l’indien Reliance », a poursuivi Dangote.

Il précise qu’un accord a été conclu avec une société spécialisée dans l’octroi de licences de technologie de raffinage le 26 octobre, sans révéler son identité.

Enfin, Dangote a précédemment déclaré que la plupart des opérations actuelles de la raffinerie sont concédées sous licence à la société d’ingénierie américaine Honeywell UOP. Laquelle développe des technologies pour les industries du raffinage, de la pétrochimie et du traitement du gaz.

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Tunisie : La paralysie du secteur énergétique fait chuter les exportations de 34%

24. Oktober 2025 um 20:24

Les exportations tunisiennes d’énergie ont reculé de 34% à fin septembre 2025, selon une note de l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE). L’organisation tire la sonnette d’alarme sur une crise énergétique structurelle, marquée par l’effondrement de la production nationale de pétrole et de gaz, et une dépendance croissante aux importations.

Un effondrement de la production nationale

La note intitulée « Importations : les dessous d’un trend contrasté » dresse un constat préoccupant : la production quotidienne de pétrole est passée de 77 000 barils en 2010 à seulement 27 000 barils en 2025. Cette chute drastique traduit, selon l’IACE, « une dégradation pluriannuelle et continue » du secteur.

L’institut souligne que même les espoirs placés dans le champ gazier de Nawara, longtemps présenté comme une bouffée d’oxygène pour l’économie tunisienne, se sont « bien volatilisés ». Les chiffres le confirment : la production de pétrole de Nawara a reculé de 47%, passant de 54,2 Ktep à fin août 2024 à 28,7 Ktep en août 2025. La production de gaz naturel a elle aussi chuté de 25%, pour s’établir à 169 Ktep.

Un déficit commercial énergétique toujours lourd

Cette paralysie du secteur continue de peser lourdement sur le déficit commercial, dont la part liée à l’énergie représente désormais 48%. Sans la baisse des cours mondiaux, la situation aurait été encore plus critique. En effet, le prix moyen du baril de pétrole a diminué de 84 dollars à 72 dollars entre juin 2024 et juin 2025, soit une baisse de 15%, atténuant partiellement la facture énergétique.

Grâce à cet essoufflement des prix, les importations de produits énergétiques ont légèrement reculé de 11,8% à fin septembre 2025, alors qu’elles avaient bondi de 14,5% sur la même période un an plus tôt.

Une alerte sur la dépendance énergétique du pays

Pour l’IACE, ces indicateurs traduisent une crise systémique : chute des capacités de production, sous-investissement dans la prospection, lenteur des réformes et désengagement progressif des investisseurs étrangers. L’institut estime qu’un nouveau modèle énergétique s’impose, fondé sur la diversification des sources et le développement des énergies renouvelables.

« Sans une refonte profonde de la gouvernance du secteur, la Tunisie continuera à importer la majorité de ses besoins énergétiques », avertit le rapport.

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Marché pétrolier : quelles perspectives après la légère hausse ?

24. Oktober 2025 um 17:23

Les prix du pétrole ont affiché une stabilité vendredi, conservant les gains enregistrés lors de la séance précédente, selon les données de marché. Cette tendance reflète une consolidation après des mouvements modérés sur les marchés mondiaux.

Brent : hausse modérée

Durant la matinée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre s’est établi à 66,22 dollars, en progression de 0,35 %. Cette légère augmentation traduit une stabilisation des investisseurs face aux fluctuations de l’offre et de la demande mondiales.

West Texas Intermediate : tendance similaire

Le baril américain de West Texas Intermediate (WTI), également pour livraison en décembre, a enregistré un gain de 0,36 %, atteignant 62,01 dollars. Les deux références pétrolières suivent une trajectoire parallèle, reflétant les équilibres actuels entre production et consommation.

Facteurs influençant le marché

Cette stabilité intervient dans un contexte marqué par des incertitudes sur la demande mondiale et les niveaux de production. Les analystes observent attentivement les décisions des principaux pays producteurs et les indicateurs économiques pour évaluer les tendances à court terme.

Bien que les cours restent relativement stables, de légers ajustements peuvent survenir en fonction de nouvelles données économiques, de tensions géopolitiques ou de variations des stocks mondiaux. Les acteurs du marché restent prudents face à ces facteurs.

Perspectives

Le marché pétrolier semble évoluer dans une phase de consolidation, après des fluctuations récentes. Les investisseurs surveillent les futures annonces économiques et les décisions stratégiques des pays de l’OPEP et des grandes puissances productrices pour anticiper l’évolution des prix.

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Hydrocarbures : Dix nouveaux puits prévus à El Borma d’ici 2030 pour relancer la production

22. Oktober 2025 um 16:11

Le ministère de l’Industrie annonce un vaste programme de forages mené par la société italo-tunisienne SITEP pour réduire le déficit énergétique national.

Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie a annoncé la mise en œuvre d’un programme de développement et d’exploration pétrolière dans le champ d’El Borma, mené par la Société italo-tunisienne d’exploitation du pétrole (SITEP). Ce plan, qui s’étendra jusqu’en 2030, vise à renforcer la production nationale d’hydrocarbures et à réduire le déficit énergétique.

Le projet prévoit le forage de dix nouveaux puits de pétrole et de gaz, dont deux seront réalisés en 2025 et 2026, selon la réponse du ministère à une question écrite adressée par un député de l’Assemblée des représentants du peuple concernant la situation de la SITEP.

L’entreprise, à participation publique, ne relève pas du régime classique des marchés publics, mais applique des procédures validées par son conseil d’administration, précise la note. Les commissions d’ouverture des offres techniques et financières, ainsi que la commission des marchés, comprennent des représentants du ministère des Finances et du ministère de l’Industrie.

Concernant la baisse de production du champ d’El Borma, le ministère explique qu’elle résulte du déclin naturel des gisements, estimé à environ 8 % par an, mais aussi de contraintes techniques : retards dans l’approvisionnement en matériel, problèmes de maintenance des équipements de forage et difficultés financières ayant découragé certains fournisseurs de participer aux appels d’offres en raison de créances accumulées.

Malgré ces obstacles, la production d’El Borma a enregistré une hausse de 15 % à fin mars 2025, comparée à la même période de 2024. Une amélioration que le ministère attribue aux efforts soutenus de la société pour relancer la production.

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Trump ordonne à la CIA de mener des opérations secrètes au Venezuela

20. Oktober 2025 um 08:55

Après avoir encerclé le Venezuela le mois dernier par la marine américaine, Donald Trump a ordonné à la CIA d’y mener des opérations secrètes, révèle le New York Times. Trump accuse le président Nicolás Maduro d’avoir libéré de prison un dangereux gang et de l’avoir envoyé aux États-Unis. Il accuse même celui qui est qualifié de «narcoterroriste» par l’administration américaine d’être à la tête de ce gang. Maduro dénonce de faux prétextes pour faire tomber son régime. Dans tous les cas, l’opération de la CIA réveille de très mauvais souvenirs d’une époque où les États-Unis soufflaient le chaud et le froid sur l’Amérique latine qu’elle considérait comme son arrière-cour. 

Imed Bahri

Le New York Times cite des responsables américains affirmant que l’administration Trump avait autorisé la CIA à mener des opérations secrètes au Venezuela. Il s’agit d’une escalade dans la campagne de Washington contre le président Maduro, ajoutent ces responsables qui ont requis l’anonymat.

Ces nouveaux pouvoirs confèrent à la CIA la capacité de mener des «opérations meurtrières» au Venezuela, ainsi qu’une série d’activités dans les Caraïbes, soit unilatéralement, soit en coordination avec des opérations militaires plus vastes.

On ignore si l’agence de renseignement prévoit des opérations spécifiques ou si ces pouvoirs constituent une mesure de précaution. Cependant, ils interviennent dans un contexte de pression croissante menée par Washington contre le gouvernement Maduro.

Les documents de renseignement récélés par le journal indiquent que ces pouvoirs, connus sous le nom de «rapport présidentiel classifié», ont été signés après que Trump a ordonné la suspension des négociations diplomatiques avec le gouvernement Maduro, suite aux accusations croissantes des États-Unis concernant son implication dans le trafic de drogue et ses liens avec un groupe criminel connu sous le nom de «Train d’Aragua», allégations qui ont été remises en question par des évaluations du renseignement interne.

Si les opérations militaires américaines sont généralement rendues publiques, celles de la CIA restent secrètes, ce qui soulève des questions quant au contrôle parlementaire limité de ces décisions.

Des navires de guerre dans les Caraïbes

La semaine dernière, le Venezuela a demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’Onu pour discuter de «l’escalade de l’agression» des États-Unis qui ont déployé des navires de guerre dans les Caraïbes.

Dans une lettre adressée aux Nations Unies, le Venezuela a décrit la situation comme «une dangereuse escalade de l’agression américaine et un déploiement militaire sans précédent des États-Unis dans les Caraïbes». Le gouvernement du président Maduro n’excluant pas une attaque armée américaine contre le Venezuela à très court terme.

Cette demande vénézuélienne intervient au lendemain du vote des membres du Congrès contre une loi qui aurait restreint la capacité du président américain à recourir à la force militaire létale contre les narcotrafiquants.

Il y a plus d’un mois, Washington a déployé huit navires de guerre et un sous-marin nucléaire dans le sud de la mer des Caraïbes, au large des côtes vénézuéliennes, dans le cadre d’une mission présentée comme visant à lutter contre le trafic de drogue.

À ce jour, l’administration Trump a lancé plusieurs frappes militaires contre des bateaux soupçonnés d’être utilisés dans ce trafic , tuant au moins 21 personnes.

Le président Maduro a dénoncé une «agression armée» accusant Washington d’utiliser le trafic de drogue comme prétexte pour «imposer un changement de régime» et s’emparer des richesses d’un pays possédant l’une des plus grandes réserves de pétrole au monde.

Le NYT précise que la CIA est habilitée depuis longtemps à collaborer avec les gouvernements d’Amérique latine sur les questions de sécurité et de partage de renseignements. Cela lui a permis de collaborer avec les autorités mexicaines pour cibler les cartels de la drogue. Cependant, ces autorisations ne lui permettent pas de mener des opérations létales directes.

Evincer Maduro du pouvoir

La stratégie de l’administration Trump concernant le Venezuela, élaborée par le secrétaire d’État Marco Rubio avec l’aide de John Ratcliffe, directeur de la CIA, vise à évincer Maduro du pouvoir.

M. Ratcliffe a peu parlé des activités de son agence au Venezuela. Il a toutefois promis que, sous sa direction, la CIA deviendrait plus agressive. Lors de son audition pout confirmer sa nomination, il a déclaré qu’il rendrait la CIA moins réticente au risque et plus disposée à mener des actions secrètes sur ordre du président et à aller là où personne d’autre ne peut aller et faire des choses que personne d’autre ne peut faire. 

La CIA a refusé de commenter cette autorisation de mener des opérations secrètes au Venezuela, cependant mercredi 15 octobre et après les révélations du NYT, M. Trump a déclaré avoir donné cette autorisation car le Venezuela avait vidé ses prisons pour envoyer les délinquants aux États-Unis, rapporte le NYT.

Le président semblait faire référence aux allégations de son administration selon lesquelles des membres du gang de la prison Tren de Aragua avaient été envoyés aux États-Unis pour commettre des crimes. En mars, M. Trump a proclamé que le gang, fondé dans une prison vénézuélienne, était une organisation terroriste menant une «guerre irrégulière» contre les États-Unis sous les ordres du gouvernement Maduro.

Une évaluation des services de renseignement réalisée en février a contredit cette affirmation, expliquant pourquoi les agences d’espionnage ne pensaient pas que le gang était sous le contrôle du gouvernement Maduro, bien que le FBI ait partiellement exprimé son désaccord. Un haut responsable de l’administration Trump a insisté pour que l’évaluation soit révisée. L’évaluation initiale a été confirmée par le Conseil national du renseignement. Par la suite, le directeur par intérim du Conseil, Michael Collins, a été démis de ses fonctions.

Les États-Unis ont offert 50 millions de dollars pour toute information menant à l’arrestation et à la condamnation de M. Maduro pour trafic de drogue.

M. Rubio, qui est également conseiller à la sécurité nationale de M. Trump, a qualifié M. Maduro d’illégitime et l’administration Trump le qualifie de «narcoterroriste».

M. Maduro a empêché le gouvernement démocratiquement élu l’année dernière de prendre le pouvoir. Cependant, les accusations de l’administration Trump selon lesquelles il aurait profité du trafic de drogue et que son pays serait un important producteur de drogue pour les États-Unis ont été débattues.

Bien que l’administration Trump ait publiquement avancé des justifications juridiques peu convaincants pour sa campagne, M. Trump a déclaré au Congrès qu’il avait décidé que les États-Unis étaient en conflit armé avec des cartels de la drogue qu’ils considèrent comme des organisations terroristes. Dans une note au Congrès publiée à la fin du mois dernier, l’administration Trump a déclaré que les cartels de la drogue étaient des «groupes armés non étatiques dont les actions constituent une attaque armée contre les États-Unis».

La CIA intensifie ses efforts de lutte contre les stupéfiants depuis des années. Gina Haspel, deuxième directrice de la CIA sous M. Trump lors de sa première administration, a consacré davantage de ressources à la traque de drogue au Mexique et en Amérique latine. Sous William J. Burns, directeur de la CIA sous Biden, l’agence a commencé à faire voler des drones au-dessus du Mexique, à la recherche de laboratoires de fentanyl, opérations que M. Ratcliffe a ensuite étendues.

Actions secrètes de la CIA en Amérique latine

L’autorisation d’opérations secrètes de Trump pourrait paraître comme une évolution naturelle de ces efforts antidrogue mais l’histoire des actions secrètes de la CIA en Amérique latine et dans les Caraïbes est, pour le moins, mitigée.

En 1954, l’agence a orchestré un coup d’État qui a renversé le président Jacobo Árbenz du Guatemala, inaugurant des décennies d’instabilité. L’invasion de Cuba par la Baie des Cochons, soutenue par la CIA, en 1961, s’est soldée par un désastre et l’agence a tenté à plusieurs reprises d’assassiner Fidel Castro. La même année, la CIA a fourni des armes aux dissidents qui ont assassiné Rafael Leónidas Trujillo Molina, le dirigeant autoritaire de la République dominicaine.

L’agence a également été impliquée dans le coup d’État de 1964 au Brésil, la mort de Che Guevara et d’autres machinations en Bolivie, le coup d’État de 1973 au Chili et la lutte des Contras contre le gouvernement sandiniste de gauche du Nicaragua dans les années 1980.

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Production énergétique : le pétrole et le gaz tunisien en repli, importations en croissance

13. September 2025 um 13:00

La Tunisie connaît un repli marqué de sa production énergétique nationale, selon le rapport sur la conjoncture énergétique publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines le 12 septembre 2025. La production de pétrole brut et de gaz naturel accuse une baisse respective de 10% et 9% par rapport à la même période de l’an dernier.

Pétrole : la production nationale en recul

La production nationale de pétrole brut s’est établie à 724 kilotonnes (kt) à fin juillet 2025, soit 10% de moins que fin juillet 2024. La moyenne journalière est passée de 29,6 mille barils/jour à 26,3 mille barils/jour.

La baisse touche majoritairement les principaux champs :

  • Nawara : -48%
  • Ashtart : -14%
  • Barka : -85%
  • El Hajeb/Guebiba : -21%
  • Gherib : -22%
  • Halk el Manzel : -13%
  • Hasdrubal : -9%
  • Sidi Marzoug : -2%

À l’inverse, certains champs ont vu leur production augmenter :

  • Ezzaouia : +69%
  • Gremda/El Ain : +223%
  • D.S.T : +65%
  • M.L.D : +10%
  • Bir Ben Tartar : +9%

Ces variations reflètent des performances hétérogènes selon les gisements et les opérations de maintenance ou d’exploitation.

Gaz naturel : repli des ressources et dépendance accrue

Les ressources en gaz naturel (production nationale + forfait fiscal) ont diminué de 9%, s’établissant à 1175 ktep-pci.

La production nationale de gaz commercial sec recule de 6%, avec des baisses dans les principaux champs :

  • Hasdrubal : -13%
  • Nawara : -28%
  • Miskar : -4%

À l’inverse, le gaz commercial du sud enregistre une hausse de 6%.

Redevances et approvisionnement

  • La redevance sur le passage du gaz algérien a diminué de 13%, s’établissant à 502 ktep-pci, avec une répartition entièrement cédée à la STEG en juillet 2025.
  • Un dépassement de prélèvements STEG de 234 millions de m³ est en cours de régularisation.
  • Les achats de gaz algérien ont augmenté de 21%, passant à 1608 ktep-pci.

L’approvisionnement national total en gaz naturel atteint 2879 ktep, avec une évolution notable de la répartition par source :

  • Part du gaz national : baisse de 27% à 23%
  • Part de la redevance cédée à la STEG : baisse de 22% à 21%
  • Part des achats de gaz algérien : hausse de 51% à 56%

Ces chiffres mettent en lumière une dépendance croissante aux importations, en particulier au gaz algérien, une performance énergétique nationale hétérogène, avec certains champs en forte progression mais d’autres en net recul et des enjeux de régularisation et de gestion des redevances, notamment pour la STEG et l’État.

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Tunisie : La production nationale de pétrole recule de 9%

19. August 2025 um 19:39

La production de pétrole brut en Tunisie a atteint 629 kt à fin juin 2025, soit une baisse de 9% par rapport à la même période en 2024, selon le rapport de conjoncture énergétique publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines. Cette diminution concerne la majorité des champs pétroliers, tandis que quelques sites ont enregistré une hausse notable.

La production nationale de pétrole a reculé, passant d’une moyenne journalière de 29,6 mille barils/jour en juin 2024 à 27 mille barils/jour en juin 2025.

Epuisement progressif de certains gisements majeurs

Parmi les champs les plus touchés par cette baisse : Nawara (-54%), Ashtart (-19%), El Hajeb/Guebiba (-19%), Barka (-79%), Gherib (-21%), Halk el Manzel (-13%), Sidi Marzoug (-4%), Hasdrubal (-9%), Adam (-7%)

En revanche, d’autres champs ont progressé, dont Ezzaouia (+83%), Gremda/El Ain (+179%), D.S.T (+69%), M.L.D (+12%), Bir Ben Tartar (+17%).

Les experts du secteur énergétique attribuent cette baisse globale à l’épuisement progressif de certains gisements majeurs et à une dynamique contrastée entre champs en déclin et sites en redressement.

Demande de produits pétroliers en légère hausse

La demande nationale de produits pétroliers a enregistré une légère hausse de 1%, atteignant 2248 ktep à fin juin 2025.

L’essence, le jet d’aviation et le coke de pétrole ont progressé de +2 à +3%. La consommation de GPL a bondi de +8%, représentant désormais 18% de la consommation totale (contre 17% en 2024). Le fuel a reculé, passant de 4% à 3% dans le mix énergétique. Les carburants routiers restent dominants, avec 63% de la consommation totale.

À noter : le coke de pétrole, utilisé exclusivement par les cimenteries, a progressé de 3%, mais son usage reste substituable par le gaz naturel et le fuel lourd.

Le secteur pétrolier tunisien confirme sa tendance à la baisse de production, tandis que la demande énergétique intérieure continue de croître modérément.

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