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Heute — 18. September 2025Haupt-Feeds

Conférence à Tunis | Cybercriminalité et sécurité intérieure  

18. September 2025 um 11:57

La Tunisie est directement confrontée aux défis, menaces et risques liés à la cybersécurité, qui représentent le côté obscur du progrès scientifique et de l’intelligence artificielle.

C’est ce qu’a déclaré le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, lors de l’ouverture de la première conférence sur «La cybercriminalité à l’ère de l’intelligence artificielle et des développements technologiques modernes», organisée à l’École nationale de formation des agents et de cadres de la sûreté et de la police nationales de Salammbô, banlieue de Tunis.

Le ministre a déclaré que son département travaillait activement au renforcement de la formation du personnel et au développement de ses compétences et de son professionnalisme.

À cette fin, un concours de cybersécurité appelé Capture the Flag (CTF) a été organisé, auquel ont participé de hauts fonctionnaires des ministères de l’Intérieur et de la Défense, a indiqué le ministère de l’Intérieur dans un communiqué. Cette initiative vise à renforcer les capacités individuelles afin de lutter plus efficacement contre la cybercriminalité.

I. B.

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Tunisair pourra-t-elle s’en sortir avec ses seuls moyens ?

18. September 2025 um 11:24

Ce n’est pas une blague, même si cela fait sourire certains parmi nous : Tunisair, dont on connaît la situation catastrophique, sur les plans financier, technique et organisationnel, va devoir établir un nouveau plan de travail pour, notamment, tenez-vous bien, ouvrir de nouvelles lignes.

Quand on sait que la compagnie nationale tunisienne peine à assurer les lignes déjà existantes (retards et annulations en série), faute d’avions opérationnels en nombre suffisant, on ne voit vraiment pas comment elle va pouvoir ouvrir de nouvelles lignes (notamment vers l’Iran, la Chine et l’Irak), comme semble l’y inviter le ministre du Transport, Rachid Amri, lui-même pressé par ses collègues du Commerce et du Tourisme, soucieux de relancer les échanges avec ces nouveaux partenaires intéressés par notre pays, et qui ont pris des engagements en ce sens avec leurs homologues étrangers.

Lors d’une réunion, mercredi 17 septembre 2025, au siège de Tunisair, à Tunis, le ministre Amri a demandé à la direction de Tunisair de préparer un nouveau plan de travail, dans un délai ne dépassant pas les 15 jours. Ce plan doit concerner la maintenance, les opérations aériennes, la qualité et la sécurité, a ajouté le ministre, tout en insistant sur une meilleure gestion des ressources financières et humaines, suivant les priorités garantissant la disponibilité de la flotte.

À l’impossible nul n’est tenu, mais le ministre a, également insisté, puisqu’on en est aux recommandations n’engageant que ceux qui y croient, sur «la préparation technique et logistique pour assurer l’application du nouveau programme commercial de la compagnie pour répondre aux flux de touristes que la Tunisie s’apprête à accueillir, améliorer le trafic passager et… lancer de nouvelles destinations.»

Les responsables de la compagnie ont donc un délai de 15 jours pour, en quelque sorte, tenter l’impossible qui, on le sait, n’est pas tunisien. Pour cela, le ministre leur recommande, également, de «planifier, anticiper et prendre des mesures préventives afin d’atteindre les objectifs fixés, tout en assurant la mise en œuvre des programmes élaborés et le suivi de leur continuité». Bref, ils sont invités à faire ce qu’ils ont omis de faire au cours des vingt dernières années, laissant la compagnie péricliter irrémédiablement et s’enfoncer dans la crise où elle se morfond aujourd’hui, sans perspective réelle de reprise.

On aimerait bien croire au miracle, mais soyons réalistes : Tunisair a-t-elle aujourd’hui les moyens de s’en sortir en comptant sur ses propres moyens, et sans l’appui de partenaires techniques et financiers étrangers solides ? Beaucoup d’experts en doutent, non sans raison.  

I. B.  

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Football | La Tunisie gagne 3 places dans le classement Fifa

18. September 2025 um 10:38

L’équipe de Tunisie de football a gagné 3 places dans le dernier classement mondial de la Fifa, publié ce jeudi 18 septembre 2025. Elle doit cette performance à sa récente série de victoires qui lui ont permis de se qualifier pour la 7e fois dans son histoire et la 3e fois consécutive à la Coupe du monde de football 2026.

La Tunisie est désormais classée 46e mondial et 7e en Afrique, après le Maroc (1er africain, 11e mondial), le Sénégal (2e, 18e), l’Egypte (3e, 35e), l’Algérie (4e, 38e), la Côte d’Ivoire (5e, 44e) et le Nigeria (6e, 45e).

Le meilleur classement de la Tunisie, qui date déjà quelque peu, était 13e mondial et 1er africain. Mais au vu de la situation générale du football dans notre pays, qui laisse beaucoup à désirer, le fait que l’on se maintienne encore parmi l’élite africaine est déjà une prouesse.  

Dans le monde, l’Espagne est en tête, suivie de la France, de l’Argentine, du Royaume uni et du Portugal, la puissance montante du football mondial.

I. B.

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Football | Florian Danho sera-t-il l’attaquant providentiel de l’Espérance ?

18. September 2025 um 10:11

L’Espérance de Tunis, qui est à la recherche d’un attaquant de pointe pour son équipe senior de football, a jeté son dévolu sur un joueur français, Florian Danho (1,88 m, 25 ans), qui est attendu à Tunis pour finaliser les formalités de son intégration dans l’effectif «Sang et Or».

Le club de Bab Souika, qui était également en négociation avec l’attaquant malien Mustapha Sangari, l’attaquant de Levski Sofia (26 ans), a finalement tranché en faveur de l’avant-centre français, a indiqué Mosaïque.

Danho a joué sous les couleurs de plusieurs clubs français, suisses et portugais. Il est sous-contrat avec le club danois Randers FC depuis le 1ert juillet 2024. Il a joué depuis 30 matchs, marqué 6 buts et fait 4 passes décisives. Au vu de ses statistiques, le Français né et formé à Toulouse n’est pas une foudre de guerre, sinon on l’aurait su. Il reste cependant à espérer que l’ambiance à l’Espérance lui conviendra et lui permettra de s’épanouir sur les plans personnel et, surtout, sportif.

Il faut dire que l’Espérance n’a pas les moyens de se payer un attaquant de premier ou même de second choix, alors elle se rabat sur ce qui est financièrement à sa portée, en espérant faire une très bonne affaire.

I. B.

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Le Mois du cinéma documentaire en Tunisie

18. September 2025 um 09:41

Le Mois du cinéma documentaire, organisé par l’association Échos Cinématographiques en partenariat avec Hakka Distribution, se tiendra en Tunisie du 18 septembre au 12 octobre 2025, dans une quinzaine de salles à travers le pays, avec au programme des projections de films documentaires et des rencontres entre les cinéastes et le public des cinéphiles.  

Le Mois du cinéma documentaire est une ouverture à la découverte de visions artistiques singulières et diverses portées par des cinéastes indépendants.es. 

Ce programme destiné au grand public, aux professionnels et aux étudiants vise à ouvrir des voies à la diffusion du cinéma alternatif dans le circuit de distribution des films en Tunisie.

Une sélection de films accompagnés de débats ouverts au public en présence des réalisateurs fera une tournée dans plusieurs villes. 

Un programme de master-classes ouvertes au public offrira une immersion dans la fabrication des films. 

Les professionnels, étudiants et passionnés seront invités à une table-ronde autour de la circulation des films documentaires en Tunisie.

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Cinéma | Kaouther Ben Hania honorée à Doha et au Caire    

18. September 2025 um 09:10

Récemment primé à la 82e Mostra de Venise, ‘‘The Voice Of Hind Rajab’’ (La voix de Hind Rajab), de la Tunisienne Kaouther Ben Hania, le film candidat de la Tunisie aux Oscars 2026, qui récemment reçu le Lion d’argent – Grand prix du jury de la 8eMostra de Venise, a été choisi comme film d’ouverture du Doha Film Festival, au Qatar (20-28 novembre), et de clôture du 46e Festival international du film du Caire , en Egypte (CIFF, 12-21 novembre).

Ecrit et réalisé par Kaouther Ben Hania, ‘‘The Voice Of Hind Rajab’’ est un docu-fiction comme sait le faire la célèbre réalisatrice tunisienne. Porté par des acteurs et actrices palestiniens : Amer Hlehel, Clara Khoury, Motaz Malhees et Saja Kilani, il a reçu 6 prix parallèles à Venise où il fait sa première mondiale.

Après Venise, le film sorti dans les salles tunisiennes ce mercredi 17 septembre a été également sélectionné pour les festivals de Toronto, de San Sébastien et de Londres.

Le film ressuscite l’histoire d’une fillette, six ans, tuée à Gaza en 2024 par l’armée israélienne. «C’est un drame puissant mêlant fiction et documentaire», note le Doha Film Institute. Il ajoute : «Récipiendaire du programme de bourses de l’Institut, ce film profond capture les derniers instants d’une enfant innocente, Hind Rajab, dont la voix a secoué la conscience du monde. L’histoire de Hind n’est pas seulement celle d’une perte inimaginable, c’est un témoignage de courage, un rappel du coût humain du silence et un appel à la compassion qui transcende les frontières».

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La gouverneure de New-York rallie Zohran Mamdani

18. September 2025 um 08:37

Alors que la plupart des caciques du parti démocrate lui tournent le dos, la gouverneure de l’État de New York Kathy Hochul a annoncé son soutien à Zohran Mamdani, candidat démocrate à la mairie de New York. La capitale économique des Etats-Unis a besoin de dirigeants capables de tenir tête à Donald Trump et de contrer ses politiques haineuses et destructrices, estime-t-elle.

Imed Bahri

Dans une tribune publiée dans le New York Times, Hochul a expliqué que durant ses quatre années en tant que gouverneure, l’une de ses convictions fondamentales a été l’importance de la collaboration entre son cabinet et le maire de New York pour améliorer la vie de 8,3 millions de personnes. Elle a ajouté que le choix du prochain maire est une question qu’elle prend très au sérieux et à laquelle elle a consacré beaucoup de temps et d’efforts. Elle a annoncé d’une manière on ne peut plus claire : «Je soutiens Zohran Mamdani». Sa décision, a-t-elle souligné, était le fruit de conversations franches avec lui au cours des derniers mois. Bien qu’ayant des divergences avec lui, elle a expliqué son soutien par le fait qu’elle a trouvé en lui un dirigeant qui partage son engagement en faveur d’une ville de New York où les enfants peuvent grandir en sécurité dans leur quartier et où chaque famille a accès à des opportunités, un dirigeant qui s’efforce de rendre la ville accessible à tous ce qui est un objectif qu’elle soutient avec passion. 

Hochul a révélé avoir discuté de ses priorités avec Mamdani, notamment de la nécessité pour la police de disposer de ressources suffisantes pour assurer la sécurité des rues et du métro. Elle a souligné qu’elle l’avait exhorté à assurer un leadership fort au sein du NYPD (police new-yorkaise) et il a accepté. 

Elle a également abordé la question de la lutte contre la montée de l’antisémitisme avec urgence et clarté et s’est dit satisfaite de le voir rencontrer les dirigeants juifs de la ville et écouter directement leurs préoccupations, se disant impatiente de travailler avec lui pour garantir que tous les New-Yorkais, toutes confessions confondues, se sentent en sécurité et se sentent chez eux.

Étant donné que New-York est la première place financière mondiale et un hub international du monde des affaires, Mamdani lui a fait part de sa conviction quant à l’importance de retenir et d’attirer les entreprises afin que New York reste un pôle économique mondial et davantage d’emplois bien rémunérés y soient créés. 

Contre les politiques haineuses de Washington

Selon Hochul, la question du pouvoir d’achat a toujours été une priorité absolue pour elle en tant que gouverneure, un enjeu qu’elle partage avec Mamdani. «J’ai pris des mesures pour atteindre cet objectif, notamment en réduisant l’impôt sur le revenu des classes moyennes et en offrant des repas scolaires gratuits à tous les élèves. Mais il nous reste encore beaucoup à faire», a-t-elle expliqué. 

Autre élément de taille pour Hochul, elle veut s’assurer que le prochain maire ne se soumette pas «même d’un iota au président Trump», notant que les politiques haineuses et destructrices émanant quotidiennement de Washington nécessitent un leadership fort.

Les discussions avec Mamdani ne sont pas encore terminées mais Hochul se dit convaincue qu’il a le courage et l’optimisme nécessaires pour guider New York dans cette période critique. Ses expériences personnelles avaient influencé sa  décision : «Quand je marche dans les rues, que je prends le métro ou que j’assiste à des offices religieux, je rencontre des New-Yorkais qui aiment leur ville mais, malgré leur travail acharné, ont le sentiment de ne pas pouvoir y vivre»

Hochul raconte l’histoire de sa famille, expliquant que ses parents avaient commencé leur vie de couple dans un mobil-home près de Buffalo, élevant six enfants avec un budget limité. Sa mère achetait des vêtements à crédit ou dans des friperies, tandis que la famille se contentait de simples plats surgelés. «Ces expériences ne me quitteront jamais et je sais que les familles ne peuvent pas attendre un an ou un mois de plus. Elles ont besoin d’une action urgente, maintenant!»

Tenir tête à Trump

Hochul a critiqué la politique du président Trump depuis son entrée en fonction en janvier dernier, affirmant qu’il a détruit des emplois, a eu un impact négatif sur l’économie avec des augmentations de tarifs douaniers qui ont fait grimper le coût de la vie, a attaqué les programmes de soins de santé et d’aide alimentaire, a réduit le financement fédéral dont dépend New York et a menacé de prendre le contrôle de la ville, tout en cherchant à contrôler les élections locales.

Pour ces raisons, la gouverneure estime que New York a besoin de dirigeants capables de tenir tête à Trump et de lui résister. «Mamdani et moi-même n’aurons pas peur de faire face à son programme extrémiste et nous mènerons ce combat avec la ténacité et la résilience qui caractérisent notre ville», a martelé Hochul. Tout en soulignant que tout au long de sa carrière, elle a fait preuve d’un esprit de «guerrière heureuse» et d’une détermination à réussir malgré les difficultés, un esprit qu’elle retrouve chez Mamdani, elle estime que certains pourraient les considérer comme des alliés inattendus: elle qui fut élue de Buffalo et lui le jeune conseiller municipal du Queens mais elle considère que «c’est là toute la beauté de ce moment».

Les New-Yorkais ont besoin d’une détermination inébranlable et non pas de la rancune. Kathy Hochul conclue: «Nous ne sommes peut-être pas d’accord sur tout et je me réserverai toujours le droit d’être en désaccord mais je suis convaincue que New York est plus forte lorsque nous sommes unis contre ceux qui tentent de nous diviser. C’est pourquoi je soutiens la candidature de Zohran Mamdani à la mairie de New York et je me réjouis de collaborer avec lui pour assurer un avenir meilleur à la ville».

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Tunisie | Une rentrée scolaire sous tension

18. September 2025 um 08:03

L’année scolaire 2025-2026 en Tunisie s’est ouverte sous tension, avec un bras-de-fer opposant les différents syndicats des corps de l’éducation au ministère de l’Éducation nationale. Après des rassemblements de protestations hier, pendant deux heures, mercredi 17 septembre 2025, dans les établissements scolaires, les protestataires agitent la menace d’une grève nationale prévue pour le 17 octobre.

Des semaines de négociations n’ont pas réussi à apaiser la colère des enseignants, qui accusent le gouvernement d’ignorer le dialogue social, de ne pas respecter les accords déjà conclus et d’ignorer ce qu’ils qualifient de revendications légitimes. Les syndicats réclament une augmentation des salaires, la régularisation des enseignants contractuels et une réforme globale des infrastructures scolaires. Selon eux, le non-respect des engagements de l’État a aggravé une crise qui perdure depuis des années.

Dans un communiqué commun, les principaux syndicats du secteur ont déclaré que «la patience des enseignants a atteint ses limites», accusant le gouvernement de tergiverser.

Le ministère de l’Éducation nationale, pour sa part, insiste sur ses efforts pour répondre aux revendications, mais invoque les difficultés des finances publiques et la crise économique persistante du pays qui l’empêchent de faire davantage.

Ce bras-de-fer, qui semble appelé à se corser dans les mois à venir, tant la marge de manœuvre financière du gouvernement semble étriquée, s’inscrit dans un contexte de dégradation du climat social et économique général dans le pays avec la poursuite de la hausse des prix et la baisse du pouvoir d’achat des salariés.

Par ailleurs, et pour ne rien arranger, le système éducatif public national est confronté à des problèmes chroniques : vétusté des équipements, classes surpeuplées, pénurie de ressources pédagogiques et déplacement croissant des familles vers les écoles privées qui se multiplient partout dans le pays, alourdissant les dépenses des ménages.

Les parents d’élèves, directement concernés, ne cessent d’exprimer leur inquiétude. Plusieurs associations craignent une année scolaire paralysée et appellent à un compromis rapide. «Nos enfants ne devraient pas payer le prix de ce bras de fer», a déclaré une fédération de parents d’élèves dans un communiqué dimanche.

Si elle a lieu, la grève générale du 17 octobre pourrait paralyser l’ensemble du système éducatif et accentuer la pression sur un gouvernement déjà critiqué pour son incapacité à relancer l’économie et à apaiser les tensions sociales. Les prochaines semaines seront décisives, car un bras de fer prolongé risque de saper davantage la crédibilité de l’État et d’aggraver le mécontentement de la population.

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Vers une baisse de la production mondiale d’huile d’olive

18. September 2025 um 07:18

Les experts européens prévoient que la production d’huile d’olive des six plus grands pays producteurs (Grèce, Italie, Portugal, Espagne, Tunisie et Turquie) pourrait atteindre 2,65 millions de tonnes pour la campagne 2025/26, contre 2,94 millions de tonnes en 2024/25. Ce chiffre devrait toutefois dépasser la moyenne quinquennale de 2,41 millions de tonnes.

Des facteurs tels que les conditions météorologiques des prochains mois joueront un rôle déterminant dans la récolte finale, les prix étant appelés à fluctuer, note Olive Oil Times.

Un été exceptionnellement chaud et sec en Espagne et en Grèce est l’une des principales raisons de cette baisse constante des prévisions, les experts précisant que la récolte finale dépendra des précipitations de fin septembre et d’octobre.

La production en Grèce pourrait atteindre 240 000 à 250 000 tonnes, comparable à la récolte précédente, mais le tarif imposé par les États-Unis sur les exportations d’huile d’olive et d’olives de table reste l’un des principaux problèmes auxquels le secteur est confronté.

I. B.

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La prose poétique de Rimel Bourkhis fait vibrer le désir

18. September 2025 um 07:08

Publié aux Éditions Wachma, à Tunis, en 2024, ‘‘Soli-loques d’a-mour’’, premier recueil de la poétesse tunisienne Rimel Bourkhis, signe une voix singulière, où le langage se fait presque tangible, oscillant entre souffle poétique et prose vibrante.

Djamal Guettala

Lire ce recueil, c’est pénétrer dans un univers où le désir se déploie comme une flamme secrète et où les mots prennent la densité de la chair. Rimel Bourkhis y sculpte ses textes avec une audace tendre : ils respirent comme des corps, s’enlacent comme des amants, se consument comme des étoiles filantes. Chaque écriture est une métamorphose : de la mémoire en caresse, de l’attente en vertige, de l’intime en universel.

Faire vibrer les mots

Rimel Bourkhis, fascinée depuis l’enfance par la musicalité des mots et la puissance des émotions, a choisi une écriture qui mêle sensibilité méditerranéenne et exploration des passions humaines. Sa pratique de la prose poétique lui a valu de nombreux honneurs : en 2010, elle a reçu le premier prix du Concours de poésie Charles Trenet, organisé par l’Association Mille Poètes et la Médiathèque du Grand Narbonne, pour le poème ‘‘Sel et poivre’’; en 2012, elle a obtenu le deuxième prix dans la même section pour ‘‘Chapelet’’. Ces distinctions témoignent de son talent à faire vibrer les mots au-delà des contraintes formelles, à transformer chaque texte en souffle et en émotion.

Dans ‘‘Soli-loques d’a-mour’’, cette démarche se traduit par des textes qui, tout en s’éloignant des structures poétiques traditionnelles, conservent une force rythmique et sensorielle exceptionnelle. Chaque texte devient une respiration, un murmure ou un cri qui traverse le lecteur et l’emporte dans la volupté de l’instant.

On constate ainsi, naturellement, que la plupart des textes relèvent d’une prose poétique : ils privilégient le flux des sensations et des émotions à la rigueur des vers classiques, mais cette liberté forme une puissance expressive qui intensifie le désir et l’érotique du langage.

Dire le fantasme

Il y a du feu dans ce livre. Pas seulement celui qui éclate dans des textes comme Incendie, où lèvres, doigts et corps se font flammes et tonnerres, mais aussi celui, plus discret, qui couve dans un silence, dans l’attente ou dans la nostalgie.

Rimel Bourkhis ose dire le fantasme, le rêve éveillé, l’amour au bord de l’éruption. Ses mots deviennent volcans, cascades, bougainvilliers en fête. Elle peint le désir comme on peint un tableau : par touches brèves mais flamboyantes, chaque image déborde de sensualité et de lumière.

Le recueil ne se limite pas à l’érotisme ou au désir brûlant : il explore aussi la fragilité et la vitalité de l’existence. Dans ‘‘Il m’arrive’’, l’auteure confie ses oscillations entre désarroi et ivresse de vivre : «Il m’arrive de me dire que la mort est plus facile que la vie ! Il m’arrive de mourir dans la cruelle fureur de vivre ! Il m’arrive de tomber dans un abîme ; celui de mon attente ou de sa déception ! Mais… il m’arrive de regarder le ciel, d’écouter le chant d’un oiseau, de caresser la joue d’un bébé, de marcher sous la pluie, de respirer l’odeur de la mer et la fragrance des roses ! Mais… il m’arrive de sentir que tout est fait pour être ivre : alors je danse au gré du vent comme un papillon entre les coquelicots et les marguerites des champs. Je cours comme un cheval en fougue… et je me sens enfin… en vie !»

Dans ces lignes, la prose poétique devient métamorphose : la peur, le vide et la mélancolie se transforment en énergie et en jouissance de l’instant. La sensualité, le désir et la vie se confondent, révélant une écriture où l’intime devient universel.

L’éphémère du désir

Chaque poème agit comme un miroir, faisant vibrer chez le lecteur ses propres émotions, ses désirs tus et ses souvenirs intimes. La liberté de la poétesse, son audace dans le langage et sa capacité à rendre tangible l’éphémère du désir en font un recueil à la fois profond et sensuel.

Rimel Bourkhis s’affirme ainsi comme une voix originale de la poésie contemporaine : capable de conjuguer l’intensité du sentiment, la musicalité du langage et la fluidité de la prose. ‘‘Soli-loques d’a-mour’’ n’est pas seulement à lire : il se vit, il se ressent et il laisse une empreinte durable sur le corps et l’âme du lecteur.

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Gestern — 17. September 2025Haupt-Feeds

Le rôle des supporters dans la performance des équipes

17. September 2025 um 13:13

Les supporters influencent l’énergie, la motivation et parfois même les résultats d’une équipe. Leur présence change l’ambiance d’un match et crée une dynamique unique. Les chants, les couleurs et les encouragements renforcent la confiance des joueurs. Cet article explore comment la passion des fans devient un moteur essentiel de la performance collective.

Une équipe joue différemment quand elle sent son public derrière elle, et les plateformes de paris comme 1xbet montrent que ce facteur peut même influencer les comportements des fans et des joueurs. Le bruit, les chants et les gestes créent une atmosphère électrique, renforçant l’intensité des matchs et l’engagement sur le terrain. Les joueurs ressentent une poussée d’adrénaline qui les aide à se dépasser. Les chiffres confirment cet effet : les équipes qui jouent devant leurs supporters gagnent environ 15 % plus souvent que celles évoluant dans un stade vide.

Le soutien collectif réduit aussi la fatigue ressentie par les athlètes. Des études montrent que l’endurance augmente de près de 10 % lorsqu’un joueur est encouragé par des spectateurs. Cela prouve que le public devient un véritable partenaire de l’effort.

L’ambiance comme facteur de motivation

Chaque chant et chaque drapeau rappellent aux joueurs qu’ils ne sont pas seuls, et même lorsqu’ils consultent des plateformes comme 1XBET pour suivre les scores ou placer un pari, ce lien crée un sentiment d’appartenance. Cette connexion entre supporters et équipe renforce la motivation et offre une énergie supplémentaire face à l’adversité. Quand une équipe sent cette connexion, elle trouve une force intérieure pour résister à la pression.

L’ambiance agit aussi sur la concentration. Les bruits de la foule orientent l’attention vers l’instant présent. Cela limite les doutes et les hésitations. Les sportifs décrivent souvent cette sensation comme un “mur sonore” qui les pousse vers l’avant.

Exemple de moments décisifs :

  • un but marqué dans les dernières minutes sous les cris du public;
  • un retour spectaculaire après une longue période de difficulté;
  • une défense renforcée grâce aux encouragements des tribunes

Ces exemples montrent que l’énergie des fans influence directement l’intensité du jeu.

Les fans comme facteur économique

Les supporters ne se contentent pas d’encourager. Ils participent aussi à la stabilité financière des clubs. L’achat de billets, les abonnements et les produits dérivés assurent une partie importante des revenus. Cette dimension économique permet d’investir dans de meilleures infrastructures et dans la formation des joueurs.

Le public joue aussi un rôle majeur dans des disciplines comme le beach-volley, où l’ambiance festive et les tribunes pleines attirent sponsors et médias.

Un stade plein génère aussi une image plus attractive pour les sponsors. Selon plusieurs rapports, un match devant un public engagé attire près de 20 % de partenariats supplémentaires. Cela prouve que les fans soutiennent leur équipe bien au-delà du terrain.

L’importance de la responsabilité

Si l’énergie des supporters apporte beaucoup, elle doit rester positive. Le jeu reste avant tout un divertissement. Les clubs rappellent régulièrement que la passion doit s’exprimer dans le respect. Chanter, encourager et vibrer fait partie de l’expérience, mais sans comportements excessifs.

Dans le cas des jeux de hasard liés au sport, il est essentiel de rappeler une règle simple : le divertissement prime toujours sur le gain. Les paris ne garantissent jamais un revenu. Le bookmaker reste gagnant à long terme. Jouer doit rester un loisir maîtrisé. Les pratiques responsables incluent :

  • la fixation d’un budget limité;
  • le non-dépassement du temps prévu ;
  • et l’arrêt dès que le plaisir disparaît.

Ces règles évitent les problèmes et préservent l’équilibre entre passion et responsabilité. Les supporters jouent un rôle clé dans la performance des équipes. Leur énergie motive, leur présence inspire et leur fidélité soutient l’équilibre économique. L’impact des fans va bien au-delà du stade. Il s’agit d’une relation unique, fondée sur la passion et le respect. Quand ce lien fonctionne, il transforme chaque match en un moment inoubliable.

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Tunisie | 138 projets pour accélérer la transformation numérique

17. September 2025 um 12:45

Le gouvernement a intensifié ses efforts pour promouvoir la transformation numérique de l’administration publique. La Première ministre Sarra Zaâfrani Zenzeri a présidé un conseil ministériel, le 16 septembre 2025, qui a porté sur l’avancement des projets de transformation numérique et leur rôle dans la construction d’une administration moderne, fondée sur l’open data, l’intelligence artificielle et une transparence accrue.

Il s’agit de simplifier les procédures administratives, d’améliorer les services publics, de renforcer la compétitivité de l’économie aux niveaux régional et international et de stimuler la croissance du pays, qui stagne dangereusement (1,4% en 2024, et entre 1 et 2 % depuis 2010).

Le ministre des Technologies de la communication, Sofiene Hemissi, a présenté un point sur les réalisations à court terme et a présenté le programme plus large de transformation numérique 2025-2026. Celui-ci comprend 138 projets regroupés en quatre axes clés : la transformation numérique de l’administration publique, le développement de l’économie numérique, la cybersécurité et le renforcement de la confiance, et l’expansion des infrastructures numériques.

Les objectifs spécifiques vont du développement des services à distance et de la promotion du commerce électronique à l’amélioration de la cybersécurité, en passant par le développement de l’inclusion financière et la construction de réseaux de communication robustes.

Le Conseil a abordé les obstacles existants qui entravent la mise en œuvre de certains projets au sein des ministères et des organismes publics. Il a recommandé des mesures telles que l’intégration des projets numériques à la plateforme nationale de suivi des initiatives publiques, la création de tableaux de bord pour suivre les progrès et le renforcement de l’interconnectivité entre les services gouvernementaux.

Parmi les autres priorités figurent le développement des systèmes de paiement électronique, la sensibilisation du public aux services numériques, le lancement d’un portail national unifié pour les citoyens et les investisseurs, et l’adoption d’une politique nationale de données ouvertes afin de renforcer la transparence et l’innovation. L’intelligence artificielle est appelée à jouer un rôle essentiel, notamment dans la détection de la corruption et de la fraude fiscale.

Voilà pour les déclarations d’intention, ô combien louables. Pour ce qui est des réalisations concrètes, il va falloir attendre un peu.

I. B.

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La Tunisie connaît un vieillissement accéléré de la population

17. September 2025 um 12:24

L’Institut national de la statistique (INS) a révélé une baisse marquée des indicateurs démographiques en 2024. Le nombre de mariages a reculé d’environ 10 %, passant de 78 115 en 2023 à 70 942 en 2024, soit plus de 8 000 unions en moins. Même tendance pour les naissances, tombées à 133 322 contre 147 242 l’année précédente, soit une baisse de près de 10 %.

Le recensement général de 2024 confirme cette dynamique : le taux de fécondité n’est plus que de 1,7 enfant par femme, bien en-deçà du seuil de renouvellement des générations (2,1).

Le taux annuel de croissance démographique a lui aussi chuté à 0,87 %, son plus bas niveau depuis l’indépendance.

Ce vieillissement accéléré de la population, marqué par une base démographique de plus en plus étroite, pose des défis majeurs au marché du travail, aux systèmes de protection sociale et aux politiques publiques. 

A cet effet, les démographes appellent à des mesures urgentes et globales pour rééquilibrer la pyramide des âges et préserver la soutenabilité des modèles nationaux.

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Inauguration d’un cours italo-tunisien sur le patrimoine et le tourisme

17. September 2025 um 12:03

L’Université de la Manouba (Tunisie) et l’Université La Sapienza de Rome (Italie) ont inauguré un cours sur le patrimoine culturel et le tourisme durable, dans le cadre du programme Share Africa, promu par la fondation IHEA (Italian Higher Education with Africa), qui se consacre à la promotion de projets transnationaux d’enseignement supérieur en Afrique et dans la région méditerranéenne.

L’ambassade d’Italie en Tunisie, qui a fait cette annonce sur ses réseaux sociaux, a souligné «les synergies de plus en plus fortes entre nos universités, acteurs clés du partenariat italo-tunisien».

Ce cours, qui a démarré officiellement le 15 septembre 2025, se concentre sur deux secteurs étroitement liés : la valorisation du riche patrimoine historique, artistique et archéologique de la Tunisie et le développement de modèles touristiques responsables et durables. Son double objectif est de promouvoir la recherche scientifique et la coopération technique, et de former de jeunes professionnels capables de combiner protection du patrimoine culturel et croissance économique.

Dans ce contexte, le programme Share Africa sert de plateforme d’échange et de transfert de savoir-faire entre les universités, les institutions culturelles et les professionnels du secteur.

Grâce à des séminaires, des ateliers et des modules d’enseignement conjoints, les étudiants tunisiens et italiens interagiront avec des experts internationaux et développeront des compétences pour relever les défis mondiaux liés à la gestion durable du patrimoine culturel.

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La Tunisie célèbre la Journée européenne des langues

17. September 2025 um 11:35

La Journée européenne des langues sera célébrée le 26 septembre à la Cité des Sciences à Tunis et le 27 septembre à Sousse et Sfax, avec un programme riche consacré au multilinguisme comme valeur, sous le thème : «Les langues ouvrent nos cœurs et nos esprits !».

Cette journée est organisée par le réseau des instituts culturels européens Eunic Tunisie, le Conseil de l’Europe et la Délégation de l’Union européenne à Tunis.

Convaincu que la diversité linguistique est un moyen d’améliorer la communication interculturelle et un élément clé du riche patrimoine culturel du continent, le Conseil de l’Europe soutient le multilinguisme dans le monde entier.

Le séminaire sur «Le pouvoir des langues» aura lieu le matin du vendredi 26 septembre (sur inscription).

L’après-midi à 16 h, l’Alliance française de Tunis accueillera la présentation du documentaire sonore ‘‘Sous la langue’’ d’Aurélien Caillaux et Lucie Combes (entrée est gratuite).

Durant le week-end, le programme se poursuivra dans d’autres villes, confirmant ainsi l’envergure nationale du festival.

Le samedi 27 septembre, Sousse accueille une série d’activités, dont une fresque murale interactive, des présentations éditoriales, la projection du film d’animation ‘‘La Traversée’’ de Florence Miailhe et un «Café des langues» au Vox Café, suivi d’un karaoké européen.

Le même jour, à Sfax, une table ronde sur l’enseignement du français et de l’allemand et un intermède musical à l’Institut français sont prévus. L’initiative bénéficie également du soutien de l’Institut culturel italien de Tunis, toujours actif dans la vie culturelle tunisienne.

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Tunisie | Une rentrée scolaire déjà chahutée

17. September 2025 um 11:06

L’année scolaire a à peine commencé que les différents syndicats de bases du secteur de l’éducation nationale relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) commencent à organiser des rassemblements de protestation dans les régions.

Deux jours après la rentrée scolaire 2025-2026, ces syndicats organisent déjà aujourd’hui, mercredi 17 septembre 2025, des rassemblements de protestation d’une durée de 2 heures, de 10 heures à midi, à l’intérieur des établissements scolaires et des délégations régionales de l’éducation, indique-t-on du côté de l’UGTT.    

Ces mouvements ont été décidés pour dénoncer la démarche unilatérale suivie par le ministère de l’Education dans la nomination des agents et leur transfert d’une région à une autre.

La tutelle revient sur les acquis et les accords conclus, refuse de négocier et porte gravement atteinte au droit syndical, dénoncent les protestataires dans leur communiqué.

Participent à ces rassemblements de protestations plusieurs corps de l’éducation : instituteurs, professeurs, surveillants, surveillants généraux, inspecteurs de l’éducation du primaire et du secondaire, conseillers d’orientation, agents administratifs, ouvriers, etc.

Ils appellent les autorités à réagir positivement à leurs revendications, tout en menaçant de poursuivre leur mouvement.

I. B.

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Deux films tunisiens sélectionnés par El Gouna Film Festival

17. September 2025 um 10:32

Les films tunisiens ‘‘Where the Wind Comes From » (D’où vient le vent), long-métrage d’Amel Guellaty, et ‘‘Samra’s Dollhouse’’ (La maison de poupée de Samra), court-métrage de Maissa Lihedheb, ont été sélectionnés dans la compétition officielle du El Gouna Film Festival (GFF) qui se tiendra du 16 au 24 octobre 2025, dans la célèbre station balnéaire égyptienne.

Les deux films figurent, respectivement, dans la compétition des longs métrages de fiction et des courts-métrages.

Cette 8e édition placée sous le thème «Un cinéma pour l’humanité» présentera 60 films de 42 pays, offrant une sélection de longs métrages de fiction, de documentaires et de courts métrages.

Premier long-métrage d’Amel Guellaty, ‘‘Where the Wind Comes From’’ a reçu le Golden Bee Award du meilleur long-métrage et le prix de la meilleure interprétation féminine, attribué à Eya Bellagha, au 3e Festival du film méditerranéen de  La Valette, Malte (21-29 juin 2025).

Cette coproduction tuniso-franco-qatarie se présente comme un récit initiatique, à la fois poétique et ancré dans une jeunesse en quête de sens. Il met en scène Alyssa (Eya Bellagha), une jeune rebelle de 19 ans, et Mehdi (Slim Baccar), 23 ans, timide et introverti, deux amis proches qui utilisent leur imagination pour échapper à leur triste réalité. Un jour, ils découvrent un concours qui se tient dans le sud tunisien et qui pourrait leur permettre de changer leur vie. Ils décident de faire le road trip, peu importent les obstacles.

‘‘Samra’s Dollhouse’’ est une coproduction entre la Tunisie, l’Allemagne et les Etats Unis. Eya Bellagha et Mansour Klila sont à l’affiche de ce court-métrage  (12,12 min) sélectionné également à l’International Short Film Festival Berlin (InterFilm, 4-9 novembre 2025).

Maissa Lihedheb est une réalisatrice et scénariste germano-tunisienne plusieurs fois primée. Son court-métrage a été projeté à Tribeca, au BFI et à Interfilm, remportant le prix du meilleur film allemand et une nomination aux German Film Awards. Elle a réalisé 11 courts métrages, un long métrage documentaire et une émission de télévision.

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Les Arabes, otages d’Israël des Etats-Unis

17. September 2025 um 10:05

De quelles preuves les Arabes et les Musulmans ont-ils encore besoin pour comprendre enfin qu’ils sont désormais des otages aux mains des Israéliens et des Américains, et que le parapluie militaire américain sous lequel ils croient s’être abrités pour prévenir une éventuelle attaque de …l’Iran est troué de toutes parts ?

Habib Glenza

Le Sommet arabo-islamique, qui s’est tenu le 15 septembre 2025 à Doha, n’a finalement pris aucune des décisions fermes et historiques que les nations arabes et islamiques attendaient contre Israël. Pas de rupture des relations diplomatiques, économiques et militaires avec l’Etat hébreu, pas de fermeture de toutes ses ambassades dans les pays arabes et islamiques, pas d’instauration d’un embargo commercial, maritime, terrestre et aérien contre lui, pas de fermeture de bases militaires américaines installées au Moyen-Orient, pas de menace de retrait des investissements arabo-islamiques placés en Occident, pas de création d’une armée régionale capable de faire le poids face à un ennemi qui ne comprend que la force… Rien que le ronron habituel des vaines dénonciations et appels à la raison, de quoi désespérer les nations arabes et islamiques qui ont de bonnes raisons de craindre l’expansionnisme suprémaciste décomplexé de Benjamin Netanyahu et de son «parrain» américain, Donald Trump.

D’une Nakba l’autre

Pour comprendre les enjeux de cet expansionnisme, qui a commencé il y a plus de soixante-dix ans et qui semble aujourd’hui s’accélérer face à l’immobilisme impuissant et lâche des Etats arabes et musulmans, il faut revenir aux conditions historiques dans lesquelles l’État d’Israël a été créé au Moyen-Orient en 1948 et essayer de comprendre l’évolution de la situation géopolitique depuis cette date.

L’un des premiers à lancer l’idée d’un Etat national pour les juifs fut Theodor Herzl qui fonda l’Organisation sioniste mondiale(OSM). Il est également le fondateur, en 1899, du Fonds pour l’implantation juive. Il se rapproche des Rothschild et va demander le soutien de plusieurs personnalités de l’époque comme le pape Pie X, le roi d’Italie Victor-Emmanuel III ou le Britannique Cecil Rhodes.

En mai 1901, Herzl rencontre le sultan ottoman Abdelhamid II pour lui demander la cession d’un lopin de terre en Palestine, en échange du paiement intégral de la dette de l’Empire ottoman, mais le sultan refuse catégoriquement en affirmant : «Les terres de Palestine ne m’appartiennent pas, elles appartiennent à la nation musulmane, elles ont été conquises par le sang des musulmans. Si vous voulez les prendre, il faudra passer mon corps».

Joseph Chamberlin, à l’époque secrétaire d’Etat britannique aux colonies, propose à Herzl l’installation des juifs dans la région d’Al Arish, dans la péninsule du Sinaï, jouxtant le sud de la Palestine, mais ce projet n’aboutit pas.

En 1903, Herzl reçoit une offre du gouvernement britannique lui proposant l’implantation d’une grande colonie juive en Afrique de l’Est, sous souveraineté britannique, mais avec un gouvernement autonome. C’est le projet Ouganda qui n’aboutit pas lui non plus.    

Après la mort de Herzl en 1904, le 7e congrès juif mondial, qui s’est tenu en 1905, refuse définitivement toute implantation des juifs en dehors de la Palestine.  

La création de l’Etat sioniste

Après la Seconde Guerre mondiale, les Britanniques décident de mettre un terme à leur mandat en Palestine en raison de son coût financier et de la difficulté de plus en plus grande qu’ils ont à y maintenir l’ordre. Ils doivent, en effet, faire face aux attaques terroristes de groupes armés juifs (comme l’Irgoun, organisation militaire de la droite sioniste) protestant contre la limitation, par les autorités mandataires, de l’immigration des populations juives rescapées de la Shoah. 

Pour sortir de cette impasse, la Grande-Bretagne décide de confier le sort de la Palestine aux Nations-Unies qui recommande, en août 1947, de partager le territoire entre deux États indépendants : un État juif sur près de 55 % du territoire et un État arabe sur les 45 % restants. Ces recommandations sont adoptées par l’Assemblée générale des Nations Unies en novembre 1947, ce que les Juifs accueillent favorablement, tandis que les Palestiniens rejettent le plan de partage, soutenant que l’étendue du territoire qui leur est attribué est inversement proportionnelle au rapport démographique entre les deux peuples en 1948. Les violences armées entre les communautés juives et arabes prennent alors la forme d’une véritable guerre entre la Haganah (groupe armé formé par des populations juives en Palestine) et les populations arabes soutenues par les volontaires égyptiens, syriens et irakiens. Sur ce, le 14 mai 1948, la veille du jour du départ des Britanniques, les Juifs proclament la création de l’État d’Israël.

La guerre dure jusqu’en janvier 1949 et se conclut par une série d’accords d’armistice entre l’État d’Israël et ses voisins (Égypte, Liban, Transjordanie, Irak). Les victoires militaires du nouvel permettent aux juifs d’occuper désormais 77% de l’ancienne Palestine mandataire, bien au-delà des lignes de partages fixées par l’Onu en 1947, tandis que 650 000 Palestiniens s’enfuirent ou sont expulsés par la force, suite à des massacres de populations civiles arabes. Ils ne sont pas autorisés à revenir et deviennent des réfugiés dans les pays arabes limitrophes. Cet exode est retenu dans la mémoire collective palestinienne sous le terme de Naqba(catastrophe).

Israël au service des desseins de l’Occident  

Pour remercier leurs protecteurs et alliés occidentaux, les sionistes se sont engagés à empêcher toute tentative d’unification des pays arabes du Moyen-Orient et de défendre les intérêts vitaux des pays occidentaux dans cette région stratégique dotée d’immenses gisements de pétrole et de gaz.

C’est ains que de 1948 jusqu’à ce jour, les sionistes ont réussi à museler le monde arabe et ont même convaincu certains pays de la région d’adhérer aux fameux accords d’Abraham, signifiant leur soumission totale à Israël !  

Le rêve Netanyahu est désormais de créer le Grand Etat d’Israël, qui s’étendrait du Nil à l’Euphrate, en annexant toute la Palestine historique, le Liban, la Jordanie, l’Egypte, la Syrie et l’Irak. Et au rythme où vont aujourd’hui les choses, ce scénario est loin d’être une vue de l’esprit.

Trump, principal allié d’Israël, cherche pour sa part à spolier les énormes richesses naturelles du Moyen-Orient, aussi importantes que celles du Groenland, du Canada ou du Venezuela qui possède les plus grandes réserves de pétrole du monde, estimées à plus de 300 milliards de barils exploitables. Cela veut clairement dire, que les intérêts de ces deux personnages lugubres sont strictement liés, même si leurs objectifs à terme divergent.  

Les dindons de la farce

Netanyahu veut annexer les pays arabes du Moyen-Orient et mettre leurs richesses à la disposition de Trump, ce qui explique le soutien total des Etats-Unis à un Etat sioniste hors-la-loi.    

Quid maintenant de la position des pays arabes, éternels dindons de la farce ?   

L’attaque ratée d’Israël contre la délégation palestinienne du Hamas, venue à Doha pour discuter du plan de cessez-le-feu proposé par le président américain, s’est avéré un piège tendu aux négociateurs palestiniens pour les liquider et une atteinte à la souveraineté du Qatar. Pire encore, des sources ont assuré que le matériel militaire vendu par les Etats-Unis au Qatar à des prix exorbitants s’est révélé être, à l’occasion de cette attaque, totalement inopérant, notamment en cas de conflit avec Israël.

De quelles preuves ces chers Arabes et musulmans ont-ils encore besoin pour comprendre enfin qu’ils sont désormais des otages aux mains des Israéliens et des Américains, et que le parapluie militaire américain sous lequel ils croient s’être abrités pour prévenir une éventuelle attaque de …l’Iran est troué de toutes parts ?

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Repenser la stratégie de santé sexuelle et reproductive en Tunisie

17. September 2025 um 08:43

L’Office national de la famille et de la population (ONFP) entame sa cinquième décennie durant lesquelles il a enregistré des résultats démographiques et sociaux qui ont épargné à la Tunisie beaucoup de problèmes socio-économiques, dont souffrent beaucoup d’autres nations. Aujourd’hui plus que jamais, l’ONFP est appelé à jouer un rôle central dans la refondation d’une politique publique de santé sexuelle et reproductive et de planification familiale, à la hauteur des défis démographiques, économiques et sociaux que traverse la Tunisie.

Fethi Ben Messaoud *

Le dernier recensement de 2024 relève une tendance démographique inquiétante : le taux de fécondité est tombé à un niveau historiquement bas, désormais inférieur au seuil de remplacement (moins de 2,1 enfants par femme). Ce repli soulève de nombreuses interrogations quant à l’avenir du pays : vieillissement accéléré de la population, contraction de la population active, pressions accrues sur les systèmes de santé et de retraite.

Dans ce contexte, l’ONFP doit s’engager en collaboration avec toutes les parties prenantes (ministères, institutions nationales, ONG…) dans l’élaboration d’une nouvelle stratégie nationale SSR/PF, fondée sur une lecture actualisée des besoins de la population, notamment des jeunes, des femmes, des couples, des personnes en situation de vulnérabilité et des populations des régions défavorisées.

Il ne s’agit plus seulement d’assurer l’accès aux services classiques de planification familiale, mais d’innover en plaçant les droits reproductifs, le bien-être et l’autonomisation au cœur de l’action publique en mettant l’accent sur une approche innovante.

Cette approche est basée sur cinq piliers fondamentaux. Il s’agit :

1- d’adapter l’offre de services aux nouveaux profils et besoins des populations. L’ONFP doit élargir l’accès à des services diversifiés, intégrés, respectueux, et accessibles géographiquement. L’intégration des services SSR et de santé mentale, le conseil, le soutien à la parentalité, ou encore la prise en charge des violences basées sur le genre doivent faire partie de l’offre;

2- de renforcer l’éducation sexuelle complète. Une stratégie ambitieuse de SSR doit intégrer l’éducation complète à la sexualité dans les programmes scolaires, universitaires et communautaires, tout en formant les prestataires à répondre avec compétence et éthique aux besoins des jeunes;

3- de repenser la communication et l’information. Une nouvelle stratégie exige des campagnes de communication ciblées, innovantes, et en phase avec les réalités des jeunes et des couples, utilisant les canaux numériques, les influenceurs sociaux et les médias communautaires pour déconstruire les tabous et promouvoir des comportements responsables;

4- de réduire les inégalités régionales et sociales d’accès aux services SSR/PF. L’ONFP devra prioriser les régions sous-desservies, les zones rurales, et les quartiers populaires, en déployant des unités mobiles couvrant toutes les régions difficiles, des partenariats locaux, et en assurant la disponibilité continue des méthodes contraceptives et des soins;

5- de s’appuyer sur la recherche et les données socio démographiques. La refonte de la stratégie devra s’ancrer sur des données actualisées, issues d’enquêtes nationales, de recherches participatives et de dispositifs de suivi-évaluation rigoureux. Une collaboration étroite avec les instituts de recherche, les universités et la société civile sera indispensable.

Un tournant stratégique et politique

L’enjeu est clair : transformer une politique fondée historiquement sur la maîtrise de la natalité en une politique de promotion des droits sexuels et reproductifs, centrée sur le choix éclairé, la santé, et la dignité des personnes.

À ce titre, l’ONFP doit lancer une concertation nationale en vue de coconstruire cette stratégie, avec la participation des jeunes, des professionnels de santé, des ONGs, des partenaires de développement et des décideurs politiques.

Cette initiative permettra à l’ONFP d’ouvrir un nouveau chapitre : celui d’une vision inclusive, moderne et résiliente de la santé sexuelle et reproductive, au service du bien-être individuel et de l’équilibre démographique national.

L’office peut également capitaliser sur son engagement actif dans la coopération Sud-Sud, en partageant ses expériences pionnières en matière de planification familiale, d’intégration des services de SSR/PF, et d’approches communautaires.

Grâce à des partenariats stratégiques avec plusieurs pays africains et arabes, surtout que l’office depuis son adhésion à l’organisation des Partenaires en population et développement (PPD) a su valoriser son expertise technique à travers des missions de formation, d’assistance technique et de transfert de bonnes pratiques.

Ce positionnement régional renforce non seulement l’influence de la Tunisie comme acteur de référence en matière de SSR/PF, mais constitue aussi une source d’enrichissement pour la mise en œuvre de solutions adaptées aux nouveaux défis nationaux. La future stratégie SSR/PF devra intégrer cette dimension d’ouverture, d’apprentissage mutuel et de solidarité entre pays du Sud, afin de bâtir des réponses innovantes et durables aux enjeux partagés de développement démographique et social.

* Expert en population et développement, ancien secrétaire général de l’ONFP.

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