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Mahmoud Mohamed Taha | Réforme religieuse, liberté individuelle et pensée critique

24. August 2025 um 08:10

En avril 2025, la Librairie Dar Al-Kitab à La Marsa, dans la banlieue nord de Tunis, a accueilli une rencontre intellectuelle exceptionnelle, réunissant un nombre limité de chercheurs et penseurs, ainsi que quelques figures reconnues du monde artistique et cinématographique. L’objectif était de discuter le projet intellectuel de la «Nouvelle compréhension de l’Islam» proposé par le penseur soudanais Mahmoud Mohamed Taha (1909–1985), une tentative audacieuse de relire les textes religieux en fonction de l’esprit du temps et des droits humains.

Djamal Guettala

Trois penseurs majeurs devaient initialement participer au dialogue : Youssef Seddik, Mohamed Haddad et Abdullah Al-Faki Al-Bashir. L’absence de Youssef Seddik a recentré la discussion sur le livre ‘‘Mahmoud Mohamed Taha : Pour une nouvelle compréhension de l’Islam», présenté par le Dr Abdullah Al-Faki Al-Bashir.

Chercheur et militant culturel soudanais, Al-Faki Al-Bashir a consacré sa vie à collecter et analyser les textes de Taha, offrant aux chercheurs et au public une compréhension approfondie de la deuxième révélation de l’Islam, non seulement à travers les versets, mais aussi via la philosophie de l’individu libre et son application pratique dans la gouvernance, la politique, l’économie et la société.

La rencontre a été dirigée par le Mohamed Haddad, qui a enrichi les débats avec ses perspectives issues de ses recherches sur la réforme religieuse. Bien que l’audience fût restreinte, les discussions ont été profondes et riches, grâce aux interventions critiques mettant en avant l’importance de la liberté de pensée et de l’esprit critique dans la compréhension de l’Islam comme message universel dépassant les limites du temps et de l’espace.

Des versets secondaires aux versets fondamentaux

Al-Faki Al-Bashir a souligné que le projet de Taha est fondamentalement humain, visant à répondre aux besoins de l’homme contemporain et aux exigences de l’époque. Le projet repose sur une nouvelle compréhension de l’Islam, selon laquelle Taha distingue deux messages : le premier est contenu dans les versets civils ou secondaires, liés à la période historique du VIIᵉ siècle ; et le second est véhiculé par les versets mecquois ou fondamentaux, porteurs d’une dimension humaine et universelle, appelant à la liberté, à l’égalité et à la paix.

Selon Taha, le prophète Mohammed a présenté ces deux messages séparément, résumant le second, car le premier n’était pas adapté aux circonstances de l’époque.

Ainsi, Taha appelle à passer des versets secondaires aux versets fondamentaux, considérés comme essentiels pour comprendre l’Islam contemporain et réaliser la justice sociale à travers l’égalité politique, économique et sociale, tout en permettant l’émergence de l’individu libre, capable de penser et d’agir avec conscience.

Cette vision se déploie dans plusieurs domaines :

– liberté et appel religieux : Taha propose de passer du verset du jihad par l’épée aux versets de dialogue et de reconnaissance de la liberté. Il insiste sur le fait que «la vie au service de Dieu est plus précieuse que la mort au service de Dieu», car elle nécessite le jihad de soi, appelé par le Prophète «le grand jihad», en contraste avec le jihad contre les ennemis extérieurs, le «petit jihad»;

politique : passage des versets de la consultation limitée, considérés non démocratiques, vers des versets garantissant la liberté d’opinion et l’égalité dans la prise de décision;

– économie : passage des aumônes secondaires à caractère capitaliste vers des versets prônant la clémence et la justice sociale, afin de réaliser l’équité économique;

– société : passage des versets de tutelle et de distinction entre sexes vers des versets promouvant l’égalité et la responsabilité partagée, permettant à l’individu libre de participer activement à la construction d’une société équilibrée, fondée sur la justice et l’égalité dans tous les domaines.

Concernant le concept de constitution humaine, Taha estime qu’en se basant sur les versets fondamentaux, il est possible d’établir une constitution respectant les objectifs de la charia et de l’Islam, lesquels sont essentiellement humains, résumés par «droit à la vie, droit à la liberté et leurs dérivés». Cette constitution s’appuie sur le principe que la distinction entre les individus doit se faire selon la raison et l’éthique, et non selon la religion, le genre, l’origine ou la couleur, garantissant ainsi le droit de croire ou de promouvoir toute idée ou religion.

Résistance au projet et exécution du penseur

Taha a affronté une opposition violente d’un large front religieux incluant institutions religieuses, clercs et les Frères musulmans. Al-Faki Al-Bashir documente en détail cette opposition, qui a conduit au takfir (accusation d’apostasie) de Taha en 1968 et à son exécution en 1985 sous le régime du président soudanais Jaafar Nimeiry. A 76 ans, Taha monta sur l’échafaud avec calme et détermination, un moment gravé dans la mémoire soudanaise et arabe.

Pour Al-Faki Al-Bashir, ce moment n’a pas marqué la fin du projet, mais le début de sa diffusion, transformant Taha en symbole de liberté intellectuelle religieuse et modèle de résistance contre tout discours religieux traditionnel cherchant à contrôler la société.

Taha affirme que le jihad n’est pas un principe fondamental de l’Islam mais une conséquence, et que toute forme de coercition ou de violence est contraire au message essentiel. L’Islam repose sur la raison, la science et la sagesse, en respectant la liberté individuelle, l’égalité des droits et la pluralité.

La rencontre de La Marsa a eu un large retentissement. Les participants ont estimé que l’approche de Taha représente un modèle d’Islam rationnel et humain, loin de l’extrémisme et de la confusion entre religion et politique, ouvrant la voie à une nouvelle génération de penseurs pour relire les textes avec conscience critique et les appliquer aux défis contemporains.

Le Dr Al-Faki Al-Bashir a également insisté sur le fait que c’est par la pensée que l’on convainc et que l’on surpasse les religieux, et non par la force ou la contrainte physique.

La rencontre a été enrichie par la participation de Nejib Gaça, président de l’association culturelle Al-Rassif, qui a apporté un éclairage pratique et concret sur la liberté et la justice sociale dans la pensée de Taha.

Le livre ‘‘Mahmoud Mohamed Taha : Pour une nouvelle compréhension de l’Islam’’, par Dr Abdullah Al-Faki Al-Bashir, est paru en 2025 aux éditions Dar Mohamed Ali à Tunis et Al-Intishar Al-Arabi à Beyrouth. Il analyse en profondeur la pensée de Taha, sa vision réformatrice de l’Islam, et les réactions des intellectuels soudanais face à son projet et à son exécution. Ce livre constitue une référence essentielle pour tous ceux qui souhaitent comprendre les approches intellectuelles, sociales et politiques de Taha.

Abdullah Al-Faki Al-Bashir est chercheur et écrivain soudanais, titulaire d’un doctorat en philosophie de l’histoire (2017) de la faculté des lettres de l’Université de Khartoum. Il travaille comme expert en diplomatie et relations internationales. Ses publications s’inscrivent dans un projet de recherche sur l’Islam et la paix, avec une lecture critique de l’héritage politique et intellectuel au Soudan et dans le monde islamique et humaniste. Son projet vise à réexaminer les concepts et représentations, redéfinir les titres et labels politiques, intellectuels et culturels, afin de promouvoir la paix, la dignité humaine et la naissance de l’individu libre et responsable.

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Le poème du dimanche | ‘‘Journal de Normandie’’ de Paolo Ruffilli

24. August 2025 um 07:32

Né en 1949 à Rieti, Paolo Ruffilli est poète, romancier, critique et éditeur italien dont l’écriture a fait l’objet de critiques, de Roland Barthes et Yves Bonnefoy.

Roland Barthes remarque le rapport de sa poésie à l’image et la photographie. Les poèmes du ‘‘Journal de Normandie’’ sont écrits entre 1975 et 1979. Quelques recueils : ‘‘Le chêne aux pies’’ (1972); ‘‘Chambre noire’’ (2004); ‘‘Variazioni sul tema’’ (2014), ‘‘Fuochi di lisbona’’ (2024).

Tahar Bekri

Cabourg, Calvados, 23 août

Digue des maisons

fin de siècle

en bord de mer

Ciel gris cobalt

rayé en surface

ciel rapiécé

Du Grand Hôtel, en rêve,

jusqu’à mon bourg.

Dans l’avenue de la gare

elle est là qui m’attend, pâle,

sur sa bicyclette.

Nous nous mettons en route

sous les tilleuls en fleurs

Elle a une robe courte

jaune abricot

des manches bouffantes, ses yeux

brillent entre ses cheveux.

La voie ferrée disparaît

et, tout à coup, là, c’est la mer

qui forme un large golfe.

Autour de nous tout est plongé

dans une rose pâle.

C’est la mer, oui,

et c’est aussi la route.

Je m’arrête, car

je ne sais où aller.

Elle m’indique d’un sourire,

me guidant par la main,

au fil de l’eau

l’étroite dune sur laquelle monter.

( La circonstance et le lieu,

D’accord avec le philosophe :

toujours, partout où nous allons,

nous ne sommes que ce que nous mangeons.)

(…bien que l’endroit

me fasse préférer la discrétion

et m’ait imposé

un minimum de bon goût,

vices bourgeois.)

(Il y eut période

dans ma vie

où je restais au lit

des journées entières

pour ne pas m’extraire

de mes rêves.)

Traduit de l’italien par Patrice Dyerval Angelini

 »Journal de Normandie », Ed. Amadeus, 1990.

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Tourisme tunisien : « Notre objectif est d’élever la qualité globale du secteur », affirme Kamel Gaies

Von: hechmi
24. August 2025 um 07:45

TourismeDepuis des décennies, la diversification du produit touristique tunisien revient régulièrement dans les discours officiels sans toujours se traduire concrètement sur le terrain. Même si de nouveaux produits touristiques ont été développés dont le tourisme saharien et le tourisme alternatif : trop peu pour un pays qui regorge de vestiges historiques et de sites naturels uniques.

Quelles sont les stratégies mises en place par l’ONTT pour promouvoir, développer et améliorer le produit touristique national ? Kamel Gaies, directeur du produit touristique à l’ONTT, répond dans l’entretien ci-après.

La diversification du produit touristique est un vieux chantier en Tunisie. Où en est-on aujourd’hui ?

Il est vrai que cette question revient depuis près de 40 ans. Plusieurs tentatives ont été menées pour enrichir l’offre au-delà du balnéaire. Le tourisme saharien en est un bon exemple, avec le développement des zones de Nefta, Douz et Tozeur.

Nous avons également soutenu des événements culturels comme le festival de jazz de Tabarka dans les années 70. Nous voulions que ce festival arrive à s’autofinancer pour que nous puissions investir dans d’autres produits. Ce ne fût malheureusement pas le cas et le festival a fini par disparaitre. Cela dit, malgré des efforts palpables, ces produits n’ont pas atteint leur plein potentiel.

Qu’est-ce qui a empêché ces produits de s’imposer durablement ?

Plusieurs facteurs : le manque de coordination entre les acteurs, des stratégies de promotion insuffisantes, des infrastructures à entretenir et maintenir.  Par exemple, le tourisme saharien est un produit de niche, qui s’adresse à une clientèle haut de gamme. Il nécessite un hébergement de qualité, un transport aérien fluide, une logistique bien huilée. Or, ces conditions n’ont pas toujours été réunies.

Même chose pour le golf : nous disposons actuellement de 10 parcours, alors qu’il en faudrait au moins 20 ou 30 pour devenir une vraie destination golfique méditerranéenne compétitive. Il y a une forte concurrence en Méditerranée, s’agissant du tourisme golfique.

En ce qui nous concerne, outre nos moyens réduits s’agissant de la promotion de parcours d’exception dans notre pays, il y a aussi le problème du transport aérien. Nous avons une représentation de l’ONTT à Stockholm où beaucoup de Golfeurs sont intéressés par notre destination mais nous sommes handicapés par l’absence de lignes directes ou charters.

« La diversification du produit touristique tunisien est un chantier vieux de 40 ans, mais encore loin de son plein potentiel. »

 Quels sont les axes de la stratégie 2035 pour revitaliser ces segments?

La stratégie 2035 repose sur quatre axes majeurs du produit : le tourisme sportif, le tourisme religieux, le tourisme de découverte et l’hébergement alternatif. Ce dernier inclut les chambres d’hôtes, les gîtes ruraux, les campings et les motels.

Un cadre réglementaire spécifique est en cours de finalisation. Nous avons organisé un séminaire national à ce sujet le 16 avril dernier, sous l’égide du ministre du Tourisme. Le projet a été, il y a un mois, transmis à la présidence du gouvernement, pour validation finale après l’avoir envoyé pour avis au Conseil de la Concurrence. Le cahier de charge sera très prochainement officiellement publié.

Et concernant le tourisme religieux ? Est-il réellement pris en compte ?

Absolument. La Tunisie a une richesse patrimoniale exceptionnelle en matière de lieux de culte : mosquées, églises, synagogues et lieux sacrés souvent situées sur les mêmes sites comme à Djerba ou à La Goulette.

Le tourisme religieux a un potentiel certain, mais il reste sous-exploité faute d’actions promotionnelles ciblées à l’international. Il faudrait davantage organiser des événements et des campagnes pour valoriser cette diversité.

Ce qui ne sera pas facile avec un budget promotionnel qui rétrécit comme peau de chagrin alors que les concurrents directs de la Tunisie disposent de moyens énormes ?

C’est malheureusement vrai. Je ne pourrais pas en parler avec précision, la question pourrait trouver réponses auprès de Mme Raja Ammar, directrice du Marketing. Je vous donne juste une indication. En 2014, le budget consacré à la promotion était de 70 MD. Il a fondu comme neige au soleil car aujourd’hui, il ne dépasse pas les 35 MD.

C’est une enveloppe beaucoup plus réduite, à peine suffisante pour les opérations de base : publicité, relations publiques, participation à quelques salons, accueil de journalistes, etc. En parallèle, plusieurs représentations touristiques à l’étranger ont fermé, jugées peu productives.

« Avec seulement 10 parcours de golf, la Tunisie reste handicapée face à ses concurrents méditerranéens. »

Ce manque de ressources pèse sur notre capacité à promouvoir des produits de niche.  Y a-t-il des mécanismes de soutien ponctuel et qu’en est-il de la participation des professionnels ?

Les professionnels participent modestement dans les salons et à travers une taxe touristique prélevée sur les professionnels du secteur, dont une partie est destinée à financer la promotion touristique appelée “taxe de séjour”, est généralement incluse dans le prix des nuitées d’hôtels et autres hébergements touristiques.

Nous avons mis en place un fonds de promotion compétitive doté d’environ 10 millions de dinars. Il sert à soutenir des opérations ciblées, notamment pour booster certains produits ou segments fragiles. Mais cela reste très insuffisant face aux besoins et puis les professionnels passent aussi par des moments difficiles depuis 2011.

Cela dit à fin juin, nous sommes à plus de 4 millions de touristes et nous espérons terminer l’année à plus de 11 millions. Nous nous attendons à plus de 8 milliards de dinars de recettes touristiques d’ici décembre 2025.

La qualité des services touristiques est souvent pointue du doigt. Qu’en est-il ?

Je voudrais en prime préciser le rôle de notre direction qui consiste contrôler la qualité et la conformité des offres touristiques et veille à ce que les établissements touristiques respectent les normes et réglementations en vigueur et là je parle des hôtels, maisons d’hôtes, restaurants, agences de voyages, y compris celles spécialisées dans la Omra et guides touristiques.

Notre but est de garantir une expérience positive aux visiteurs. S’agissant du personnel, il faut savoir que beaucoup de professionnels recrutent désormais du personnel peu formé, faute de trouver mieux d’autant plus que fréquemment le travail dans le secteur touristique est saisonnier.

Il y a aussi un manque remarquable dans les compétences des personnels touristiques toutes catégories confondues.  Les agences de formation professionnelle aux métiers du tourisme ne peuvent former que 1.700 étudiants par an tous embauchés, alors que les besoins sont bien supérieurs. Et une fois formés, les jeunes diplômés directeurs et grands chefs partent souvent à l’étranger, principalement dans les pays du Golfe, où les salaires sont plus attractifs.

« Le budget promotionnel est passé de 70 millions de dinars en 2014 à 35 millions aujourd’hui : un défi majeur. »

Comment la direction du produit intervient elle pour améliorer le produit touristique ?

Notre rôle est d’encadrer et de contrôler l’ensemble de la chaîne : hôtellerie, restauration, agences de voyages, excursions… Depuis le début de l’année jusqu’au 30 juin, nous avons effectué 4 027 visites de contrôle de toutes les structures opérant dans le tourisme au nombre de 3100. Elles sont réparties comme suit : 800 dans le secteur hôtelier, 400 en restauration touristique, 1 800 agences de voyages, 120 dans le tourisme alternatif.

Quelles suites vous donnez à ces inspections ?

Ces contrôles aboutissent à des rapports détaillés, avec sanctions le cas échéant. Nous avons rédigé 27 rapports pour améliorer le service, nous avons envoyé des rappels à l’ordre s’agissant toujours du service et 9 avertissements. Les opérations de contrôle ont principalement concerné les zones de Hammamet, Monastir et Mahdia où nous avons ratissé large. Les contrôles portent essentiellement sur la sécurité (vidéosurveillance, gardiennage…), la sécurité alimentaire, la salubrité des lieux, mais aussi l’ameublement, la décoration ou encore la conformité environnementale.

Le manque d’investissements de la part des exploitants pour rénover ou s’adapter aux nouvelles normes – comme les économies d’eau ou d’énergie – est un vrai problème.  Qu’en est-il de l’hébergement alternatif ?

Nous sommes en phase finale d’adoption du nouveau cadre réglementaire. L’idée est de valoriser les formes d’hébergement hors hôtel : gîtes, chambres d’hôtes, écolodges… Ce secteur peut offrir une expérience authentique et enrichissante pour les visiteurs, tout en dynamisant les zones rurales. Mais là aussi, il faut un encadrement strict pour garantir la qualité.

« La survie de notre modèle touristique dépend de notre capacité à écouter, à nous adapter et à innover. »

Comment les touristes locaux ou internationaux peuvent attirer votre attention sur des manquements observés dans une structure hôtelière, de restauration ou dans une agence de voyage ?

Nous avons actualisé le numéro vert (80 100 333), disponible 24h/24 et 7j/7, pour recevoir les plaintes des touristes tunisiens ou étrangers. Chaque réclamation est transmise en temps réel à la direction centrale et aux commissariats régionaux, qui interviennent rapidement sur le terrain.

Cette cellule de veille est essentielle pour maintenir un minimum de qualité et résoudre les problèmes au plus vite. Notre priorité est répondre aux attentes d’une clientèle exigeante en quête de qualité, d’authenticité et d’expériences. Nous sommes conscients que la survie même de notre modèle touristique dépend de notre capacité à écouter, à nous adapter et à innover.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • La diversification du tourisme tunisien reste limitée malgré le potentiel culturel, saharien et sportif.
  • L’ONTT mise sur la stratégie 2035 avec quatre axes : tourisme sportif, religieux, de découverte et hébergement alternatif.
  • Les obstacles majeurs : budget promotionnel réduit de moitié depuis 2014, manque d’infrastructures et concurrence régionale.
  • Plus de 4 000 contrôles ont été effectués pour améliorer la qualité des services en 2025.
  • Objectif : dépasser 11 millions de touristes et atteindre 8 milliards de dinars de recettes d’ici fin 2025.

 

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Conseil des ministres | La Tunisie participera à la réunion de l’OCI sur Gaza

Von: Yusra NY
24. August 2025 um 00:00

La Tunisie prendra part à la réunion extraordinaire du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), le 25 août 2025 à Jeddah, en Arabie saoudite, annonce le ministère des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger a annoncé.

La réunion abordera les dernières évolutions dangereuses dans la Bande de Gaza et l’agression sioniste barbare continue contre le peuple palestinien frère, ainsi que les moyens de faire face à cette situation selon un plan d’action arabo-islamique conjoint.

En marge de sa participation à cette réunion, le Ministre tiendra des réunions avec ses homologues de plusieurs pays islamiques pour examiner les relations de coopération bilatérales qui unissent la Tunisie à ces pays et les possibilités de les développer, ainsi que les questions régionales et internationales d’intérêt commun.

Communiqué

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Vague de solidarité et appels à la libération de Taher Dridi

Von: Yusra NY
23. August 2025 um 22:53

Arrêté et placé en détention jeudi dernier, le jeune acteur Mohamed Taher Dridi bénéficie d’une vague de solidarité notamment par des artistes et activistes qui appellent à sa libération.

Taher Dridi est pour diffamation suite à des plaintes déposées par un instagrameuses à qui il reprochait de ne pas soutenir la cause palestinienne en refusant de s’aligner au boycott estimant que certaines collaborations s’apparente à la normalisation avec l’entité sioniste.

Plusieurs parties, artistes, chanteurs, humoristes et activistes ainsi que la Coordination de l’action commune pour la Palestine ont exprimé leur soutien à Taher Dridi après le mandat de dépôt émis à son encontre sur la base du décret 54 et ont appelé à sa libération.

« Nous exigeons la fin de toutes les poursuites et harcèlements à son encontre. La poursuite de ces actions serait une criminalisation de la liberté d’expression… Nous appelons tous les partisans et sympathisants de la Coordination, ainsi que tous les citoyens tunisiens épris de liberté, à se mobiliser… à dénoncer et à boycotter toute personne ayant contribué à l’emprisonnement de Taher Dridi, ainsi que tous ceux qui ont ouvertement déclaré que la cause palestinienne n’était « pas leur cause » », lit-on dans le communiqué de la Coordination.

Y. N.

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Gestern — 23. August 2025Haupt-Feeds

Sidi Bouzid | En images, les dégâts laissés par la tempête

Von: Yusra NY
23. August 2025 um 22:20

Une tempête orageuse a frappé la région de Sidi Bouzid en fin d’après-midi ce samedi 23 août 2025, provoquant d’importants dégâts matériels.

Des rafales de vents ont accompagné les précipitations et ont entraîné la chute de plusieurs poteaux électriques et ainsi que le pan d’un mur d’une ancienne usine endommageant plusieurs véhicules stationnés.

Une coupure d’électricité a également touché plusieurs quartiers et les équipes de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (Steg) se sont mobilisées pour rétablir progressivement le courant dans les zones concernées.

Aucune perte humaine n’a été signalée dans cet incident, sachant que l’Institut national de la météorologie (INM) avait alerté sur les vents forts et les orages qui ont touché le centre du pays.

Y. N.

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Mahdia : quand les trottoirs deviennent des cafés et que les piétons jouent leur sécurité sur la route

Von: balkis T
23. August 2025 um 23:58

À Mahdia, sur une avenue qui borde la zone touristique, une scène banale illustre une réalité inquiétante : les trottoirs, censés être des espaces de circulation protégés, sont transformés en terrasses privées, et des obstacles improvisés apparaissent sur la chaussée pour empêcher les voitures de stationner. Résultat : les piétons n’ont d’autre choix que de marcher sur la route, au milieu du trafic. Des trottoirs confisqués, des piétons en danger Les trottoirs sont colonisés par des tables, des chaises et même des deux-roues. Le piéton, qu’il s’agisse d’un touriste, d’une mère avec poussette ou d’une personne âgée, doit descendre sur […]

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Jeudi 4 septembre sera la fête du Mouled

23. August 2025 um 21:47

Le mufti de la République, Hichem Ben Mahmoud, a annoncé que dimanche 24 août 2025 sera le premier jour du mois de Rabia al-Awwal 1447 de l’Hégire.

S’agissant de la fête du Mouled – fête islamique qui commémore la naissance du prophète Mahommet -, pour cette année, Ben Mahmoud a indiqué qu’elle sera célébrée jeudi 4 septembre 2025.

Pour l’occasion, les marchés tunisiens du Zgougou connaissent une certaine effervescence, avec des prix qui dépassant tout entendement.

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Pourquoi Adecco quitte-t-il la Tunisie après plus de 20 ans de présence ?

Von: hechmi
23. August 2025 um 22:11

EmploiLe géant mondial du recrutement et des solutions en ressources humaines, Adecco, mettra fin à ses activités en Tunisie à partir du 31 octobre 2025. La nouvelle, annoncée dans un communiqué interne daté du 21 août 2025 et affiché sur ses locaux, suscite une vive inquiétude dans un pays où le chômage stagne autour de 16 %.

À l’origine de ce départ, la nouvelle législation votée par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) le 21 mai 2025, qui interdit les contrats à durée déterminée (CDD) et la sous-traitance. Ce texte a été adopté sans étude d’impact, comme l’a reconnu le député Dhafer Seghiri. Adecco cite explicitement cette loi comme principale raison de son retrait, précisant qu’elle n’acceptera plus de candidatures spontanées depuis le 21 août 2025.

Implantée en Tunisie depuis 2002, Adecco opère via quatre agences (Tunis-La Marsa, Ben Arous, Sousse, Sfax) et revendique avoir connecté plus de 120 000 personnes à des opportunités professionnelles. Son départ risque de fragiliser davantage un marché déjà marqué par un chômage structurel et un déficit de solutions d’insertion.

Cette décision relance le débat sur la régulation du travail temporaire. Le professeur émérite Hatem Kotrane a rappelé la nécessité d’un cadre clair pour protéger salariés et employeurs. De son côté, Mehdi Ayadi, président de la Chambre syndicale des sociétés de travail temporaire et de services de l’emploi (UTICA), insiste depuis 2011 sur l’urgence d’un encadrement juridique adapté. Plusieurs propositions, dont la ratification de la Convention n°181 de l’OIT, ont été soumises aux ministères concernés en 2017 et 2024, puis réitérées en avril 2025 devant l’ARP.

Pour les acteurs du secteur, il devient crucial de traduire ces réflexions en réformes concrètes afin d’éviter un vide institutionnel et de soutenir la réinsertion des jeunes diplômés comme des demandeurs d’emploi.

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TICAD 9 : santé, IA et infrastructures, les paris de la croissance africaine

Von: hechmi
23. August 2025 um 21:52
TICAD
image d’illustration – IA

La cheffe du gouvernement, S. Z. Zanzari, a participé à la séance de clôture de la 9ᵉ édition du Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9), tenue au centre des congrès de Yokohama sous la présidence du Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba.

Placé sous le thème « Coopérer pour trouver des solutions innovantes avec l’Afrique », l’événement a rassemblé de nombreux chefs d’État et de gouvernement africains. Ishiba a souligné l’importance de renforcer la coopération pour bâtir des capacités humaines et industrielles solides, espérant que cette rencontre marque une nouvelle étape vers une renaissance africaine et un partenariat renforcé entre le Japon et le continent.

La session finale a mis en avant le rôle stratégique de l’Afrique dans l’économie mondiale et la nécessité de définir des priorités communes de développement. Les participants ont adopté à l’unanimité la Déclaration de Yokohama pour TICAD 9, qui trace une feuille de route pour les trois prochaines années.

Les recommandations portent sur trois axes majeurs :

  • Économie et innovation : investir dans la santé, les technologies de communication, l’intelligence artificielle et les infrastructures de haute qualité.
  • Société et inclusion : valoriser le rôle de la jeunesse, des femmes, des start-up et du secteur privé.
  • Paix et sécurité : affirmer que la stabilité est une condition essentielle à toute stratégie de développement.

Une planification opérationnelle accompagnera cette déclaration afin d’assurer la mise en œuvre concrète des engagements pris lors de TICAD 9.

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