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SAH Lilas : Une nouvelle ère s’ouvre pour le champion de l’hygiène

Von: hechmi
07. Juli 2025 um 07:38

Analyse FinancièreAprès un cycle d’investissements de 470 millions de dinars, le groupe SAH Lilas entame une phase de consolidation et de croissance, porté par ses nouvelles activités cosmétiques, une rentabilité en forte hausse et un potentiel adossement à Poulina Group Holding.

Fin des grands travaux, place aux résultats

Fondé en 1994, le groupe SAH Lilas s’est imposé comme un acteur incontournable dans les produits d’hygiène en Tunisie et en Afrique. L’année 2024 marque un tournant : après plusieurs années de lourds investissements, le groupe récolte les fruits de sa stratégie de diversification (cosmétiques, détergents, ouate de cellulose) et d’expansion régionale.

Le chiffre d’affaires consolidé atteint 977,3 MDt en 2024, en hausse de 9,2 %. Le lancement des cosmétiques a dépassé les attentes : 84,4 MDt de revenus en six mois, contre 50 MDt prévus. L’EBITDA grimpe de 32 % à 187,3 MDt, avec une marge de 19,2 %. Quant au résultat net part du groupe, il bondit de 73 % à 61,6 MDt, un record.

La cosmétique, nouveau moteur de croissance

La nouvelle filiale AZUR COSMÉTIQUE, entrée en production à l’été 2024, constitue le cheval de bataille stratégique du groupe. Dotée de 25 000 tonnes de capacité, elle propose déjà plus de 375 références, ciblant tous les segments : grand public, professionnel et export. Cette activité à forte marge renforce la rentabilité du groupe.

Le management table sur au moins 85 MDt de chiffre d’affaires en 2025 pour la cosmétique, avec un accent mis sur les marchés extérieurs.

Un groupe de plus en plus international

SAH Lilas réalise 36 % de son chiffre d’affaires à l’international (Libye, Algérie, Sénégal, Côte d’Ivoire…), avec une dynamique croissante. Une nouvelle filiale industrielle verra le jour en Mauritanie en 2025. Le groupe est également en discussion avancée avec Carrefour et Aldi pour référencer ses produits en France, sous marque propre et MDD.

L’Afrique subsaharienne, la région MENA et l’Europe deviennent des piliers de croissance dans un contexte où les matières premières se stabilisent.

Désendettement en vue, rentabilité confirmée

Le ratio d’endettement (gearing) s’établit à 121,7 %, soit 551 MDt de dette nette ajustée. Bien que conséquent, ce niveau est jugé maîtrisable grâce à l’amélioration des flux de trésorerie et à l’optimisation du besoin en fonds de roulement.

L’objectif pour 2025 ? Continuer à désendetter le bilan, tout en portant l’EBITDA à 210 MDt (+12 %) et le résultat net à 83,4 MDt (+35 %). La marge nette visée avoisine 9 %.

Vers un mariage stratégique avec PGH ?

L’annonce d’une prise de participation de 30 % par Poulina Group Holding dans le capital de SAH Lilas agite la Bourse de Tunis. Un adossement stratégique permettrait à SAH de bénéficier du modèle de gestion structuré de PGH, tout en générant des synergies sur les achats, l’emballage ou encore la distribution.

Ce rapprochement est vu comme un catalyseur majeur pour l’avenir du groupe, tant sur le plan boursier que stratégique.

Un titre encore sous-valorisé ?

Malgré sa performance, SAH Lilas se traite à 12,8 fois ses bénéfices et à 8 fois son EBITDA estimé 2025, des niveaux jugés attractifs face à ses comparables internationaux (P&G, Unilever…). Tunisie Valeurs recommande à nouveau l’achat du titre.

Avec une capitalisation de 1,1 milliard de dinars et une stratégie de croissance maîtrisée, le groupe coche toutes les cases d’un leader régional à fort potentiel international.

(Source : Etude Tunisie-Valeurs)

EN BREF : CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Croissance rentable : +73 % de résultat net en 2024, un record historique pour SAH Lilas.
  • Cosmétiques : pari gagnant : 84,4 MDt en 6 mois, bien au-delà des prévisions.
  • Expansion africaine : ouverture d’une nouvelle filiale en Mauritanie et percée en France.
  • Vers un adossement stratégique ? Poulina Group Holding pourrait entrer au capital à hauteur de 30 %.
  • Un titre encore sous-valorisé : SAH se traite à 8 x l’EBITDA et 12,8 x les bénéfices estimés 2025.
  • Vision durable : énergie, recyclage, réduction de l’eau : la stratégie RSE se renforce.

 

L’article SAH Lilas : Une nouvelle ère s’ouvre pour le champion de l’hygiène est apparu en premier sur WMC.

DOSSIER TEXTILE : « L’alignement avec l’UE est une nécessité, pas une option », déclare Haithem Bouajila (FTTH)

07. Juli 2025 um 07:18

TextileDans un contexte économique mondial où les incertitudes et les rapports de forces prévalent, même sur les discours diplomatiques courtois entre États, et où les débats économiques polarisés dominent, il est utile de rappeler l’importance vitale du partenariat euro-méditerranéen pour l’industrie tunisienne. Retour sur une relation historique, géographique… et résolument stratégique à travers le secteur du textile.

Alors que les discours nationalistes et les appels à l’autarcie ressurgissent sporadiquement dans le débat économique tunisien, plusieurs voix du secteur privé rappellent, faits à l’appui, l’importance capitale du marché européen pour l’économie du pays. Le président de la Fédération tunisienne du textile et de l’habillement, Haithem Bouajila, s’est récemment exprimé lors d’un entretien avec WMC, appelant à un positionnement clair et assumé de la Tunisie au sein de la sphère euro-méditerranéenne.

Une relation commerciale historique et asymétrique

L’accès privilégié de la Tunisie au marché européen ne date pas d’hier. Les premiers accords commerciaux datent de 1969 et 1976, années où les produits industriels tunisiens ont pu entrer librement dans l’espace européen sans subir de taxes douanières. Soit, un avantage considérable, obtenu sans offrir en retour les mêmes privilèges aux produits européens.

« Notre positionnement est dans la zone euro-méditerranéenne. Il est vital de nous adosser à des marchés plus vastes et plus matures comme l’Union européenne. »

 

Cette asymétrie favorable a permis le développement d’une industrie tunisienne exportatrice, structurée autour de pôles comme le textile, les composants électroniques ou l’agroalimentaire. Ce n’est qu’en 1995, avec l’accord d’association entre la Tunisie et l’Union européenne, que la réciprocité a été instaurée. Depuis, les relations commerciales n’ont cessé de progresser, faisant de l’Europe le premier partenaire économique de la Tunisie.

À ce jour, la balance commerciale entre les deux parties reste favorable à la Tunisie.

Un ancrage géoéconomique incontournable

Haitham Bouajila
Haitham Bouajila – Président de la FTTH

« Que nous le voulions ou non, notre positionnement est dans la zone euro-méditerranéenne », affirme Haithem Bouajila. Il rappelle le caractère exigu du marché intérieur tunisien, avec ses 12 millions de consommateurs, et insiste sur la nécessité de s’adosser à des marchés plus vastes et plus matures. L’Union européenne, précise-t-il, représente plus de 300 millions de consommateurs, répartis sur des pays à fort pouvoir d’achat comme la France, l’Allemagne, l’Italie ou l’Espagne.

À cela s’ajoute une proximité géographique exceptionnelle : Tunis est à une heure de Rome, deux heures de Paris, à peine plus de Madrid. « L’Europe et la Grande-Bretagne sont notre espace économique naturel », martèle-t-il. Pour profiter pleinement de cette proximité, la Tunisie doit adapter ses structures aux normes du marché européen.

L’harmonisation avec les normes européennes : un atout compétitif

Selon Bouajila, cela implique une harmonisation des lois, des institutions, et des normes industrielles avec celles en vigueur en Europe. À cet égard, l’interaction avec Euratex — l’organisation européenne du textile basée à Bruxelles — est déterminante. « C’est là que se décident toutes les grandes orientations du secteur : normes environnementales, politiques commerciales, critères sociaux, investissements. Il est crucial que nous soyons présents à cette table de décision », explique-t-il.

« En s’alignant sur les standards européens, la Tunisie peut transformer les exigences en atouts. Cela nous positionne comme un site industriel fiable et éthique. »

 

En s’alignant sur les standards européens, la Tunisie pourrait transformer les exigences environnementales et sociales en véritables atouts concurrentiels. Dans un contexte où certains pays concurrents peinent encore à intégrer ces nouvelles normes, la Tunisie a une carte à jouer en se positionnant comme un site industriel fiable, moderne, et éthique. « Nous voulons que notre pays soit un pont, une route ouverte vers les marchés et les investissements, au-delà des frontières, des clichés et des préjugés », conclut Bouajila.

Consolider les liens pour un avenir prospère

Face aux incertitudes économiques, aux mutations des chaînes de valeur mondiales et aux pressions géopolitiques, la Tunisie n’a pas le luxe de l’ambiguïté stratégique. Son avenir industriel, commercial et social dépendra de sa capacité à consolider ses liens avec l’espace euro-méditerranéen, non pas comme un choix par défaut, mais comme une opportunité pleinement assumée.

« Nous voulons que notre pays soit un pont ouvert vers les marchés et les investissements. L’alignement avec l’UE est une nécessité, pas une option. »

 

S’aligner sur les normes européennes, renforcer les partenariats institutionnels, investir dans la montée en gamme et valoriser les atouts du site Tunisie : voilà les leviers concrets d’une intégration réussie et compétitive. Dans cette dynamique, l’Europe n’est pas une alternative à explorer — elle est déjà une réalité à approfondir. Car au-delà des slogans et des crispations identitaires, c’est par la cohérence, la coopération et l’anticipation que la Tunisie pourra transformer ses fragilités en forces et s’affirmer comme un acteur crédible au cœur du bassin méditerranéen. Encore faut-il que dans notre pays, nous puissions encore parler de vision et de cerveaux économiques.

Amel Belhadj Ali

Indicateurs clés

  • 1969 et 1976 : Premiers accords commerciaux permettant l’entrée libre des produits industriels tunisiens en Europe sans taxes douanières.
  • 1995 : Instauration de la réciprocité commerciale avec l’accord d’association entre la Tunisie et l’Union européenne.
  • 12 millions : Nombre de consommateurs sur le marché intérieur tunisien, soulignant le besoin d’accès à des marchés plus vastes.
  • 300 millions : Nombre de consommateurs dans l’Union européenne, représentant un marché à fort pouvoir d’achat.
  • 1 à 2 heures : Temps de vol entre Tunis et les grandes capitales européennes comme Rome ou Paris, illustrant la proximité géographique.

 

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ZOOM – Juin 2025 : Sous tension apparente, la Tunisie temporise

07. Juli 2025 um 06:00

Derrière la stabilité monétaire affichée, les vulnérabilités structurelles de l’économie tunisienne persistent. La Banque centrale donne un peu d’air, mais le pays reste suspendu à un fil monétaire, budgétaire et politique.

 

Un répit monétaire sous surveillance

Alors que le premier semestre 2025 s’achève, les signaux envoyés par la Banque centrale de Tunisie laissent entrevoir une tentative d’assouplissement prudent. Le taux directeur, ramené à 7,5 % après un pic à 8 % l’année précédente, est resté stable ces dernières semaines. Le message est clair : donner un peu d’oxygène à l’économie réelle, sans relâcher totalement la vigilance monétaire.

La Banque centrale continue d’injecter massivement des liquidités dans le système bancaire. Le volume global du refinancement s’établit à plus de 14,4 milliards de dinars, signalant un besoin structurel en liquidité qui ne faiblit pas. Le recours aux facilités de prêt à 24h, en forte hausse, tout comme l’activation d’opérations de refinancement à moyen terme, montre une volonté de lisser les tensions de court terme sans trop déséquilibrer l’ensemble.

Mais cette relative détente monétaire reste contrainte. Le taux du marché monétaire, lui aussi à 7,5 %, montre que les marges sont minces. Toute fluctuation, en interne ou à l’international, pourrait rapidement faire remonter la pression.

Une économie de cash, entre informalité et défiance

Autre signal fort : la masse fiduciaire explose. Les billets et monnaies en circulation dépassent désormais les 24,8 milliards de dinars, en hausse de près de 3 milliards en un an. Une progression qui en dit long sur l’évolution de l’économie tunisienne : le cash s’impose, les circuits bancaires s’érodent, et la défiance s’installe.

Ce phénomène, classique en période de troubles économiques ou d’instabilité politique, traduit le glissement vers une économie plus informelle, moins contrôlable, moins fiscalisée. C’est aussi le symptôme d’une économie sous pression, qui réagit en se déconnectant progressivement des institutions.

 

Encadré 1. La perfusion monétaire expliquée

Dans un contexte de stress de liquidité, la BCT soutient le secteur bancaire à travers des mécanismes de refinancement régulier : appels d’offres hebdomadaires, facilités de prêt à 24h, et opérations de refinancement à plus long terme. Fin juin 2025, ce soutien atteint 14,46 milliards de dinars, signalant une dépendance structurelle des banques au financement central. Cette situation, si elle permet d’éviter un gel du crédit, ne peut remplacer une normalisation durable du circuit financier.

Le dinar fléchit, les réserves s’effritent

C’est peut-être l’indicateur le plus préoccupant du moment : les réserves de change de la Banque centrale s’amenuisent. Avec 22,86 milliards de dinars à fin juin, l’équivalent de 99 jours d’importation, elles reculent de manière significative par rapport à l’année précédente.

Ce repli s’explique par une double peine. D’un côté, le service de la dette extérieure reste très lourd – plus de 7,6 milliards de dinars déjà remboursés cette année. De l’autre, les flux nets de devises, bien que soutenus par les transferts des Tunisiens de l’étranger et le tourisme, ne suffisent pas à compenser les sorties.

Le dinar reflète cette tension. Il a perdu plus de 7 % de sa valeur face au dollar en un an. Et face à l’euro, il se maintient difficilement. Cette pression sur la monnaie nationale pourrait devenir un accélérateur d’inflation importée, à rebours des efforts déployés pour stabiliser les prix.

Le financement du Trésor, entre contorsions et dépendance

En coulisse, l’État réorganise discrètement son financement. Le Trésor a réduit drastiquement son recours aux bons à court terme, tout en augmentant massivement les émissions à moyen et long terme. Une manière de gagner du temps, d’alléger les échéances immédiates, mais qui repousse la charge de la dette.

Ce basculement traduit une dépendance accrue au marché domestique. Faute d’accords extérieurs – le programme FMI restant suspendu –, la Tunisie recycle son épargne locale, souvent au détriment du financement du secteur productif.

 

Encadré 2. « Pressions financières en Tunisie – Juin 2025 »
Données clés :

  • Solde courant des banques : 274,5 MDT (–28,3 %)

  • Volume de refinancement de la BCT : 14,46 Mds TND

  • Réserves en devises : 22,86 Mds TND (99 jours d’importation)

  • Recettes touristiques : +8,5 % (3,03 Mds TND)

  • Transferts des Tunisiens : +8,4 % (3,76 Mds TND)

  • Service de la dette extérieure : 7,65 Mds TND

(*) sources : https://www.bct.gov.tn/bct/siteprod/index.jsp

 

L’été sera chaud, mais l’automne sera décisif

Les recettes touristiques et les transferts des travailleurs tunisiens à l’étranger tiennent encore bon. À eux deux, ces postes ont rapporté plus de 6,7 milliards de dinars depuis le début de l’année. Ces flux saisonniers peuvent-ils réellement constituer un socle solide pour stabiliser une économie minée par des déséquilibres structurels persistants ?

Le second semestre s’annonce déterminant. Sans réformes sérieuses ni appui extérieur, la trajectoire actuelle reste intenable. La stabilité monétaire affichée n’est-elle qu’une illusion, alors que les marges de manœuvre se réduisent inexorablement semaine après semaine ?

La Tunisie peut-elle encore se permettre de temporiser, alors qu’en l’absence d’un choc de confiance et d’une impulsion politique forte, l’économie semble condamnée à une stagnation durable et à des déséquilibres persistants ?

La Banque centrale peut-elle, à elle seule, maintenir l’équilibre sans être en mesure de porter une véritable relance ?

 

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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Ce que les États-Unis attendent d’Ahmed Al-Charaa

07. Juli 2025 um 06:54

La lune de miel entre l’administration Trump et le président syrien Ahmed Al-Charaa se poursuit. Après avoir rencontré le président américain à Riyad en mai, Al-Charaa est attendu à la Maison-Blanche début septembre. Toutefois, Washington a six exigences: la normalisation avec Israël, l’expulsion des combattants étrangers sur laquelle les Américains se montrent désormais moins rigides, l’expulsion des combattants palestiniens, le démantèlement des réseaux iraniens, la destruction des armes chimiques et empêcher la résurgence de l’État islamique qui continue de constituer une menace sérieuse.

Imed Bahri

Une enquête publiée par le New York Times (NYT) indique que l’administration Trump a levé la plupart des sanctions contre la Syrie ce qui est un signe de bonne volonté envers le nouveau pouvoir dirigé par Al-Charaa. Cependant, ce rapprochement diplomatique n’est pas un chèque en blanc, il est conditionné par la satisfaction de certaines exigences spécifiques des États-Unis. 

La décision de lever les sanctions a été saluée par le peuple syrien dont plus de 90% de la population vit aujourd’hui sous le seuil de pauvreté. Cependant, certaines sanctions levées par Trump vont nécessiter l’approbation du Congrès ce qui ne sera pas difficile à obtenir étant donné que le président dispose de la majorité aussi bien dans la Chambre des représentants que dans le Sénat et que les démocrates souhaitent donner sa chance au nouveau pouvoir syrien. 

Normalisation avec Israël

L’enquête du NYT confirme que les États-Unis attendent du gouvernement syrien qu’il prenne des mesures sérieuses pour normaliser ses relations avec Israël ce qui impliquerait dans un premier temps la signature d’un accord garantissant la cessation de toutes les hostilités entre les deux pays.

Washington espère que la Syrie adhérera à terme aux Accords d’Abraham à l’instar des Émirats arabes unis, du Maroc, de Bahreïn et du Soudan.

Départ des «terroristes étrangers»

Selon le journal américain, le président Trump a exigé l’expulsion des combattants étrangers arrivés en Syrie depuis 2011 craignant qu’ils ne soient impliqués dans la planification d’attentats terroristes à l’étranger.

Cependant, Al-Charaa a rejeté les premières demandes américaines d’expulser les combattants ou de les séparer de ses forces. Il a d’ailleurs déjà commencé à les intégrer à sa nouvelle armée. Son gouvernement maintient que leur retour dans leur pays est quasiment impossible soit parce que ces pays refusent de les accueillir, soit en raison du risque de les voir exécutés.

Le gouvernement syrien de transition a également averti que l’isolement des combattants en Syrie pourrait engendrer des divisions internes et fragiliser le nouveau régime.

Après que Trump ait initialement exigé le départ de «tous les terroristes étrangers» de Syrie, Washington a ensuite reculé exigeant seulement une transparence totale sur leur localisation. 

Le NYT explique qu’un grand nombre de ces combattants avaient auparavant combattu au sein d’Al-Qaïda en Syrie qu’Al-Charaa a fondé et dirigé pendant des années avant d’annoncer sa scission en 2016. Des milliers d’entre eux sont restés au sein de la formation du futur président syrien Hayat Tahrir Al-Cham ou dans d’autres formations loyalistes.

Rupture des liens avec les Palestiniens

Autre exigence, les Américains attendent également de la Syrie qu’elle rompe ses liens avec les groupes armés palestiniens notamment le mouvement du Jihad islamique, une demande saluée par Israël. Le gouvernement syrien a déjà pris les premières mesures en arrêtant deux hauts responsables du mouvement en avril dernier.

Le journal américain ajoute que la Syrie est confrontée à un dilemme concernant l’expulsion des chefs et combattants palestiniens car aucun pays n’est disposé à les accueillir. Le Liban et les pays voisins refusent de les accueillir par crainte de tensions ou d’attaques israéliennes.

Démantèlement des réseaux iraniens

Les États-Unis exigent également le démantèlement des réseaux affiliés à l’Iran sur leur territoire. Cette exigence n’est pas difficile à obtenir du fait que le président Al-Charaa considère l’Iran et le Hezbollah comme des partenaires du régime du président déchu Bachar el-Assad qu’il a combattu. Cependant, selon le NYT, ce processus pourrait nécessiter l’aide de services de renseignement étrangers.

Le journal américain indique que la destruction des armes chimiques est également une priorité absolue pour les États-Unis.

Démantèlement des stocks d’armes chimiques

Le programme chimique syrien a débuté dans les années 1970 et les scientifiques syriens ont réussi à constituer des stocks de sarin, de chlore et de gaz moutarde dont certains ont été utilisés contre des civils pendant les 13 années de guerre civile sous Al-Assad.

Cela a conduit à un accord en 2013 qui a permis à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) relevant des Nations Unies d’envoyer des inspecteurs fermer 27 sites liés à la production de ces armes.

Le nouveau gouvernement syrien a invité des experts internationaux et a coopéré pour partager des informations sur les stocks restants. Les experts estiment qu’il existe environ 100 sites cachés ce qui rend l’accès et la destruction de ces stocks particulièrement difficiles.

Prévenir la résurgence de Daech est également une priorité pour Washington, qui exige du gouvernement syrien qu’il contrôle les camps et les prisons où sont détenus les combattants de Daech, lesquels sont toujours sous le contrôle des Forces démocratiques syriennes (FDS), formées par des Kurdes soutenus par les États-Unis.

La Maison-Blanche espère que le nouveau gouvernement assumera la responsabilité de la fermeture des camps abritant les familles des combattants de Daech et préparera le terrain pour la réinsertion ou l’expulsion de leurs résidents malgré la fragilité des infrastructures sécuritaires syriennes dans ces zones.

Washington ne se préoccupe pas outre mesure de la manière dont Al-Charaa gouverne la Syrie en interne mais s’attache plutôt à garantir que cette gouvernance soit cohérente avec les intérêts régionaux des États-Unis… et d’Israël. C’est le facteur décisif dont dépendra l’amélioration des relations avec Damas.

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Gestern — 06. Juli 2025Haupt-Feeds

Forte hausse des entrées de touristes algériens via les postes frontaliers de Jendouba en juin

Von: La Presse
06. Juli 2025 um 21:43

Les postes frontaliers terrestres de Melloula (Tabarka), Babouch (Aïn Draham) et Djilil (Ghardimaou), situés dans le gouvernorat de Jendouba, ont enregistré une forte augmentation du nombre de visiteurs algériens durant le mois de juin 2025, avec plus de 95 000 entrées recensées. Il s’agit d’une hausse de plus de 17 % par rapport à la même période de l’année précédente, a indiqué dimanche Issa Marouani, commissaire régional du tourisme à Tabarka/Aïn Draham, dans une déclaration à l’Agence TAP.
Le poste frontalier de Melloula arrive en tête, avec près de 64 000 entrées en juin, soit 4 000 de plus qu’en juin 2024. Il est suivi par celui de Babouch, qui a accueilli environ 22 700 visiteurs contre 15 700 à la même période l’an dernier, enregistrant ainsi une progression de plus de 44 %.
Le poste de Djilil a également connu une évolution remarquable, avec 8 944 entrées en juin 2025 contre 5 232 en juin 2024, soit une hausse de plus de 70 %, représentant le taux de croissance le plus élevé depuis cinq ans pour ce poste.
Sur l’ensemble du premier semestre 2025 (du 1er janvier au 30 juin), les trois postes frontaliers de Jendouba ont accueilli environ 461 000 touristes algériens, contre 428 000 sur la même période de 2024, soit une progression globale de 7,64 %.
Le poste de Melloula a accueilli à lui seul près de 285 000 touristes algériens, conservant ainsi sa position dominante malgré une baisse de plus de 16 000 visiteurs par rapport au premier semestre 2024. En revanche, les postes de Babouch et de Djilil ont enregistré des hausses notables : environ 120 811 touristes algériens sont passés par Babouch (+24 %), et 55 055 par Djilil (+85,7 %) par rapport à la même période de l’année précédente.
Issa Marouani a souligné que la région s’attend à une intensification de l’afflux touristique algérien durant les mois de juillet et août, en pleine haute saison. Cette dynamique devrait contribuer à relancer l’activité économique locale, notamment dans les secteurs de l’artisanat et du transport touristique.
Il a également précisé que l’aéroport international de Tabarka/Aïn Draham a récemment accueilli deux vols en provenance de Pologne transportant environ 385 touristes, ainsi qu’un vol spécial de retour de pèlerins comprenant 257 passagers, marquant une tentative de relance des opérations de cet aéroport après plusieurs années d’inactivité.

Texas : au moins 67 morts dans des inondations dévastatrices

Von: La Presse
06. Juli 2025 um 21:21

Au moins 67 personnes ont trouvé la mort dans les inondations qui ont frappé le centre de l’État américain du Texas (sud), ont indiqué dimanche les autorités locales.
Le bilan des victimes dans le comté de Kerr s’est alourdi à 59 décès, dont 21 enfants, a précisé le shérif Larry Leitha lors d’une conférence de presse.
Quatre autres décès ont été signalés dans le comté de Travis, trois dans le comté de Burnet et un dans le comté de Kendall.
Les opérations de recherche se poursuivent pour retrouver 11 enfants et un adulte portés disparus suite aux inondations survenues vendredi matin à la suite de pluies torrentielles dans la région, ont précisé les autorités dans un communiqué.
Ces personnes se trouvaient au camp Mystic, dans le comté de Kerr, situé au bord d’une rivière.
« Nous poursuivrons nos recherches jusqu’à ce que tout le monde soit retrouvé », a assuré le shérif Leitha.
Certaines zones du centre du Texas ont enregistré, en quelques heures vendredi matin, l’équivalent d’un mois de précipitations, provoquant des inondations soudaines dévastatrices.

Port d’Enfidha : l’État tunisien met les bouchées doubles pour ce projet

Von: La Presse
06. Juli 2025 um 21:09

Le ministère des Transports a annoncé que des mesures sont actuellement en cours afin de proposer l’inscription du projet du port en eaux profondes de Enfidha parmi les projets publics à caractère stratégique, dans le but d’accélérer sa réalisation.
Dans une réponse officielle à une question écrite du député Abdellahim Bousma, publiée sur le site du Parlement, le ministère a précisé que cette procédure s’inscrit dans le cadre du décret n°497 du 24 octobre 2024, régissant les modalités et procédures des grands projets publics.
Le ministère a détaillé les principales étapes du projet, indiquant que le 14 avril 2025, le dossier présenté par la société gestionnaire du port d’Enfidha a été soumis à la commission technique du ministère des Transports. Par la suite, en mai 2025, le dossier a été transmis à la Haute Commission des Grands Projets, présidée par le gouvernement.
La réalisation du projet avance également sur le plan foncier, avec des progrès significatifs concernant la régularisation des terrains du complexe portuaire, incluant la zone portuaire et la zone logistique. La régularisation foncière constitue une étape clé du projet.
Un arrêté d’expropriation, daté du 3 mai 2023, a été publié, et les certificats de propriété transférant la propriété des terrains privés au domaine public maritime ont été réceptionnés le 21 juin 2024. Le 4 décembre 2024, la valeur d’achat des terrains logistiques a été évaluée en collaboration avec le ministère des Domaines de l’État et des Affaires foncières. Le dossier d’expropriation a été soumis à la commission d’enquête et de conciliation de Sousse le 3 mars 2025.
Les recherches foncières relatives aux biens de l’État dans les zones portuaires et logistiques ont été menées entre avril et mai 2025, tandis que la prise de possession des terrains concernés a été effectuée le 8 mai 2025.
Le ministère des Transports a annoncé que le calendrier prévisionnel prévoit une durée de cinq ans pour la réalisation complète du projet à partir du lancement des travaux.
Ce projet stratégique permettra à la Tunisie de tirer pleinement parti de sa position géographique en Méditerranée et de renforcer son économie nationale. Le ministère a souligné que “la spécificité de ce projet nécessite des décisions précises garantissant sa réalisation dans le respect de la souveraineté nationale et des principes de bonne gouvernance”.

TUI Fly suspend les vols secs vers la Tunisie : retour compliqué pour les Tunisiens de Belgique

Von: La Presse
06. Juli 2025 um 20:21

Le Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie (CVDTunisie) a appelé à reconsidérer la décision de la compagnie aérienne TUI Fly de suspendre la vente en ligne de ses vols secs à destination de la Tunisie depuis la Belgique. Selon l’ONG, cette mesure aurait été prise “à la demande des autorités tunisiennes” et viserait à empêcher la combinaison d’offres à forfait (vol + hôtel) avec des vols seuls.
Le CVDTunisie, qui dispose du statut consultatif spécial auprès de l’ECOSOC (Conseil économique et social des Nations Unies), a exhorté les autorités tunisiennes, dans un communiqué, à “reconsidérer sans délai cette mesure restrictive et à rétablir l’accès aux vols secs”, une offre particulièrement prisée par les Tunisiens résidant en Belgique, afin de leur permettre de rentrer dans leur pays avec dignité.
L’association a également attiré l’attention sur les conséquences négatives de cette décision, affirmant qu’elle “risque de compromettre le retour des Tunisiens de Belgique et de porter un grave préjudice à la Tunisie, tant sur le plan économique qu’humain”.
Le CVDTunisie a enfin dénoncé l’absence d’une action diplomatique forte en faveur des droits et des intérêts de la diaspora, qu’il qualifie de “pilier vital pour l’économie et la société tunisiennes”.

Le ministère des Finances s’oppose à la liquidation de l’Office des terres domaniales

Von: La Presse
06. Juli 2025 um 20:18

Des représentants du ministère des Finances ont appelé à ne pas liquider l’Office des terres domaniales (OTD), mais à le préserver en mettant en place un programme de restructuration.

Ce programme s’appuierait sur la création de directions régionales ou de districts, dotés de larges prérogatives décisionnelles, afin d’assurer une gestion plus souple et des interventions plus efficaces. C’est ce qu’ils ont précisé lors d’une séance d’audition organisée vendredi par la Commission de l’agriculture, de la sécurité alimentaire et de la pêche à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).

Les représentants du ministère réagissaient à un projet de loi proposé par plusieurs députés, portant sur la réorganisation de la gestion des terres domaniales agricoles. Selon un communiqué de l’ARP, ils ont mis en garde contre les répercussions négatives qu’un tel projet pourrait avoir sur le secteur.

En effet, la liquidation de l’OTD et sa substitution par cinq nouveaux organismes entraîneraient un impact financier significatif sur le budget de l’État, ainsi que sur d’autres entreprises publiques telles que la Banque nationale agricole (BNA). Ils ont également évoqué les difficultés liées à la liquidation, à la création de nouvelles structures et à la lourdeur des procédures.

L’article 9 du projet de loi, présenté par 74 députés, prévoit la dissolution de l’OTD, son remplacement par des offices agricoles régionaux, ainsi que la liquidation de ses biens au profit du Trésor public. Il propose également que l’État prenne en charge les dettes de l’Office dans le cadre d’un programme de liquidation piloté par des services spécialisés.

L’OTD figure parmi les dix entreprises publiques enregistrant un déficit d’exploitation, avec une perte de 31,5 millions de dinars en 2021 et un résultat net déficitaire de 46,4 millions de dinars la même année, selon l’exposé des motifs du projet de loi en cours d’examen.

L’endettement de l’Office s’est aggravé au fil des années, passant de 200 millions de dinars en 2017 à 328 millions de dinars en 2022, soit une hausse de près de 65 %, alors que ses investissements ont oscillé entre 7,4 millions de dinars en 2011 et 14,9 millions en 2020, avec un taux de réalisation n’ayant pas dépassé les 29 %.

Par ailleurs, certains députés ont estimé que l’Office souffre avant tout de problèmes de gouvernance et de corruption. Ils ont appelé à une stratégie globale de restructuration garantissant sa pérennité.

Ces élus ont également souligné la nécessité de traiter le surendettement des entreprises publiques stratégiques du secteur agricole, telles que la Société mutuelle des semences sélectionnées, afin de les préserver et de les renforcer.

Ils ont recommandé de soutenir ces entreprises agricoles pour qu’elles puissent jouer pleinement leur rôle, permettant ainsi à la Tunisie d’atteindre l’autosuffisance alimentaire, de mieux maîtriser les prix des produits agricoles et de renforcer sa souveraineté alimentaire.

L’OTD, entreprise publique créée en 1961, a pour mission la gestion et la mise en valeur des terres domaniales à vocation agricole.

Horaires réduits, problèmes amplifiés : plaidoyer contre la séance unique

Von: S. M.
06. Juli 2025 um 19:56

Le système de la séance unique en Tunisie, en vigueur depuis 1921, n’a jamais fait l’objet d’une évaluation approfondie et nuit gravement à la qualité des services publics, alerte un spécialiste en gouvernance.
Dans un entretien accordé à Ultra Tunis, Charfeddine Yaakoubi, expert en gouvernance et lutte contre la corruption, dénonce l’absence de toute étude sur ce mode d’organisation malgré son « impact direct sur la dégradation des services publics ».

Un système archaïque qui aggrave les dysfonctionnements
Yaakoubi souligne que la réduction du temps administratif affecte particulièrement les secteurs en contact direct avec les citoyens. « Alors que la demande augmente, notamment avec le retour des Tunisiens résidant à l’étranger, nous réduisons les heures d’ouverture au lieu de les intensifier. Résultat : des files d’attente interminables, des retards et une qualité de service médiocre », explique-t-il.
L’expert pointe également du doigt le retard numérique des services publics : « Sur plus de 3 000 démarches administratives, seulement 120 sont disponibles en ligne. Cette lacune structurelle oblige les usagers à se déplacer physiquement, ce qui accroît la pression sur les guichets. »
Bien que ce système ait été instauré il y a plus d’un siècle, « aucune étude n’a mesuré ses effets sur l’économie ou le développement », regrette-t-il. Certains secteurs pourraient effectivement bénéficier d’horaires réduits, mais d’autres, comme la santé ou les services d’urgence, nécessitent une présence continue.
Le spécialiste plaide pour une révision approfondie du système, en prônant davantage de flexibilité horaire selon les spécificités sectorielles. Il insiste également sur la nécessité de mettre en place des indicateurs de performance pour évaluer l’efficacité des administrations.

Jusqu’à 10 000 dinars d’amende pour les infractions sur les plages, selon un projet de loi

Von: La Presse
06. Juli 2025 um 19:53

Face à la recrudescence récente des noyades et accidents sur les plages non surveillées, un groupe de 26 députés a soumis un projet de loi visant à renforcer la protection des estivants et la sécurité des baignades sur les plages et espaces aquatiques. Ce projet, présenté par la députée Asma Derouiche lors de son passage ce dimanche 6 juillet 2025 sur les ondes de Mosaique FM, comprend 14 articles.

La députée a souligné le manque d’équipements et de moyens de sauvetage sur les plages non touristiques, ainsi que la multiplication des comportements dangereux, notamment la baignade dans les oueds et les lagunes. Le texte propose de délimiter clairement les zones de baignade, de rendre obligatoire la présence d’équipes de secours sur les plages, d’encadrer strictement les conditions de surveillance, et d’équiper les plages des dispositifs nécessaires.

Par ailleurs, le projet réglemente l’utilisation des espaces aquatiques, précise les responsabilités légales des acteurs concernés et prévoit des sanctions financières pouvant aller jusqu’à 10 000 dinars en cas de non-respect des règles.

Ce texte législatif vise à combler un vide juridique et à garantir la sécurité des citoyens pendant la saison estivale, tout en renforçant la prévention des accidents liés à la baignade.

Perspectives Clubistes : Le CA n’avance plus sur un fil

06. Juli 2025 um 19:20

Au fil des saisons, le changement, c’est tout le temps au CA, même si actuellement, l’objectif est noble, celui de repartir sur de nouvelles bases, avec une équipe plus soudée et un projet sportif mieux défini.

La Presse — En dépit du fait que plusieurs facteurs expliquent le changement réclamé par les fans, en raison des mauvais résultats sur fond de tensions internes, au niveau purement technique, est-il avantageux de profondément renouveler le « parc de joueurs ». Sans aller dire que le CA veut tout remettre à plat, quelques joueurs qui pèsent ou qui comptent, arrivés en fin d’engagement, seront libérés, alors qu’en retour maintenant, il s’agira de les remplacer par des éléments de même carrure, sinon de plus gros calibre.

Dans cet ordre d’idées cependant, si pour le cas du gardien Moez Hassan, l’axial Rami Bedoui et le milieu Mohamed Amine Laâjimi, la fin de la relation contractuelle tomberait à pic pour différentes raisons, la séparation pour fin de bail avec les attaquants Adem Garreb, Bassem Srarfi, Hamdi Laâbidi et Youssef Snana, cédé aux Qataris d’Al Shamal SC, aux côtés du départ du pivot Ahmed Khalil, semble sujet à débat, quoique la fin justifie les moyens en football.

Et si le CA doit rompre avec trois enfants du club, Khélil, Garreb et Laâbidi, c’est en raison des résultats insuffisants de l’exercice écoulé, un constat d’échec qui a donc conduit à des réflexions sur la nécessité de changements. 

Aujourd’hui donc, il ne fait aucun doute que le club souhaite repartir sur un nouveau cycle avec des joueurs ayant plus de caractère et de leadership. Et en attendant que d’autres renforts débarquent, déjà, le gardien Mouhib Chamakh et le latéral droit Houssem Hassan Ramadhan ont pris le chemin du Parc A.

Prochainement, avant le départ pour Aïn Draham pour un stage bloqué qui débutera le 8 juillet, des postes seront pourvus, mais aussi des cadres seront conservés, à l’instar de Ghaïth Sghaier qui aurait été confirmé par coach Mohamed Sahli alors que l’on croyait le joueur en transit… Pour revenir maintenant aux cibles clubistes du moment, si rien ne filtre concernant les continentaux pistés, selon certaines sources, l’Usémiste Aymen Harzi, produit de la JSK et passé par les rangs du CSS, serait sous les radars clubistes.

A 30 ans, l’attaquant hybride des Bleus est encore redevable d’un an de contrat au club du Ribat, mais comme on dit, tout va vite en football… Aussi, Rami Kaib, arrière gauche des Suédois d’Elfsborg, serait pisté par le CA qui aurait même formulé une offre.

La proposition faite à l’international tunisien de 28 ans, deux fois capé avec le Team Tunisie, tournerait autour d’un contrat de deux ans avec 130.000 dollars de dotation la première saison et 150.000 dollars lors de l’exercice suivant avec une revalorisation si le CA valide sa présence sur la scène africaine.

Enfin, outre l’arrière gauche Houssem Ben Ali, 29 ans et ex-sociétaire de l’ESS et auparavant du CSS,  le milieu Moataz Zaddem, en passe de résilier son engagement avec Modern Sport, serait en contact avec le CA et se trouverait en passe de négocier son passage au Parc A, alors que, dans le même temps, l’ancien joueur de l’ESS, de l’EST, Valimiera et Al Masry  serait aussi dans les petits papiers des recruteurs étoilés en vue d’un retour à Sousse. 

Retrouver un ancrage solide

Après le passage de témoin et l’intronisation d’un nouveau bureau directeur avec à sa tête Dr Mohsen Trabelsi et Mehdi Miled pour président de section football, le CA semble évoluer dans le bon sens et semble en passe d’opérer des changements significatifs, mais pas un remplacement complet de l’équipe.

Et selon certains prémices, ces changements viseraient à améliorer l’état d’esprit, l’union du groupe et à atteindre à terme les objectifs sportifs tracés. Vaste programme mais visées forcément louables. Cependant, en football, on dit souvent que le passé éclaire le présent, le passé proche pour le cas du CA, car il s’agit de ne pas reproduire les même erreurs.

Explications : la saison passée, le mercato clubiste n’a pas été « réalisé avec des bouts de ficelle », loin de là, et les joueurs enrôlés étaient même réputés, à l’instar d’Ait Malek, Semakula, Kinzumbi, Srarfi, Ben Abda, Khadhraoui… Sauf que si le public s’est enflammé en amont, il n’a finalement pas été conquis, résultat oblige. Bref, actuellement, même s’il y a de très bonnes raisons d’espérer un redressement aussi payant que spectaculaire, c’est encore le court-termisme sportif qui prime, même si avec coach Mohamed Sahli, l’on s’apprête à découvrir plusieurs jeunes qui seront lancés dans le grand bain des séniors. Se renforcer mais aussi construire sur la durée.

S’il veut re-goûter à la gloire, un jour, le CA a aussi besoin de retrouver un ancrage solide et se recentrer donc en partie sur les jeunes à impliquer davantage dans le groupe et dans le jeu. Se renforcer, certes, mais retrouver son authenticité aussi en revenant à ses racines, la promotion des jeunes du cru. Le CA a tout à y gagner, car titré ou pas, après coup, quand le réservoir de talent est plein, nul besoin de s’inquiéter pour l’avenir avec la présence de pépites qui compensent toujours les pertes attribuées à l’absence de consécration. 

L’ASM, actif sur le marché des transferts : A la pelle !

06. Juli 2025 um 19:10

Les Marsois se sont montrés très actifs sur le marché des transferts, recrutant tous azimuts. Des renforts qui ont pour objectif de disposer d’un effectif capable de maintenir la cadence en Ligue 1.

La Presse — Le secrétariat général de l’Avenir Sportif de La Marsa a vécu la semaine dernière au rythme des signatures des contrats des nouveaux joueurs venus renforcer l’effectif. Par ailleurs, il ne se passe pas un jour sans qu’un joueur n’appose sa signature ou qu’on annonce la signature imminente d’un nouveau venu. 

La meilleure pioche des Marsois a été incontestablement le gardien de but international, Sami Hlel, secondé par Béchir Habbassi, qui revient au club après un passage de trois ans à l’USBG.

L’ASM a engagé, également, le défenseur central de 31 ans, Yosri Arfaoui, en provenance de l’ESM. On note aussi l’arrivée du milieu offensif Anouar Jouini, âgé de 27 ans, et qui a précédemment porté les couleurs de l’AS Sebikha, de Kalâa Sport et d’EGS Gafsa. 

Le club banlieusard a aussi recruté l’attaquant Ahmed Hadhri, 30 ans, et qui a porté par le passé les couleurs de l’Etoile Sportive de Oueslatia, de l’AS Rejiche et de l’US Tataouine. Il débarque en provenance de la JS Omrane.

Des contrats d’une durée de deux ans

Tous les contrats signés sont d’une durée de deux ans, ce qui correspond au mandat du prochain bureau directeur qui sera élu le 21 juillet. En ce sens et pour les deux saisons à venir, l’arrière gauche Oussema Jebali, 23 ans, a débarqué en provenance d’EGSG. L’attaquant Houcine Mansour, 30 ans, dépose ses valises à la Marsa en provenance de l’AS Gabès. 

Enfin, Amanallah Ben Hamida, le milieu de terrain de 23 ans, renforce les rangs marsois, lui qui a porté la saison dernière les couleurs stadistes. A noter que le Stade Tunisien conteste le transfert de Ben Hamida à l’ASM. 

Célébration des 50 ans de la disparition d’Oum Kalthoum : « La Voix des femmes » de Zeid Hamdan

06. Juli 2025 um 19:00

L’artiste a imaginé ce concert monumental autour de la langue arabe, comme un trait d’union musical entre passé et présent, fédérant des voix de femmes et d’hommes d’horizons musicaux éclectiques.

La Presse — Oum Kalthoum, surnommée : la « Quatrième Pyramide » ou « l’Astre de l’Orient », objet d’emphase et de dévotion, celle dont le vibrato déflagratoire procurait des «eargasm» à son audience et mettait à genoux les rois et les présidents, continue de chanter dans les échoppes du Caire, les taxis et le cœur de tout le monde arabe.

Elle continue de fasciner encore et ne cesse d’inspirer en agrémentant les répértoires des chanteurs arabes et même occidentaux. Ses chansons sont chantées à tous les registres, reprises en cover ou en mixtapes animant festivals et autres concerts.

Cette année marque le 50e anniversaire de la disparition de la diva qui nous a quittés le 3 février 1975 à 76 ans. Ses funérailles ont été un véritable événement national en Egypte. «Un demi-siècle s’est écoulé depuis que des millions de personnes lui ont dit adieu, mais au cours de ces cinq décennies, aucun chanteur, homme ou femme, n’a imaginé pouvoir s’approcher de sa place ou de son statut», écrit Al Araby Al Jadid le 3 février dernier.

Nombreuses sont les initiatives qui rendent hommage à l’icône éternelle Oum Kalthoum, à travers des expositions, des éditions spéciales ou encore des concerts. C’est dans cette dynamique que s’inscrit le projet musical «La Voix des femmes» du Libanais Zeid Hamdan : un concert monumental dévoilé en France, le 17 avril dernier au Printemps de Bourges, et programmé le 14 juillet prochain dans le cadre de la 79e édition du Festival d’Avignon.

Figure marquante de la pop arabe, Zeid Hamdan est un musicien et producteur libanais, connu comme le « Pape de l’underground du Moyen-Orient ». En Tunisie, il compte plusieurs ami.e.s de la scène musicale et s’est produit à différentes occasions. La dernière en date étant l’édition de 2024 du festival international de Hammamet, où il était en compagnie de la chanteuse syrienne Lynn Adib (Duo « Bedouin Burger »).

Zeid Hamdan a imaginé ce concert monumental autour de la langue arabe, comme un trait d’union musical entre passé et présent, fédérant des voix de femmes et d’hommes d’horizons musicaux éclectiques, toutes et tous situés à la croisée du monde arabe et occidental.

Parmi elles : la chanteuse française Camélia Jordana, qui revient à l’arabe avec le morceau Win Rak, l’Égyptienne Maryam Saleh, figure de la scène alternative, Natacha Atlas qui fusionne jazz et musiques orientales, ou encore Souad Massi, artiste franco-algérienne aux accents folk. Le concert accueille aussi le musicien, écrivain et comédien égyptien Abdullah Miniawy, et deux rappeurs : Danyl, Franco-Algérien nourri de raï, et Rounhaa, remarqué avec Möbius en 2022.

Revisiter l’œuvre d’Oum Kalthoum, connue pour sa complainte «Enta Omri» («Tu es ma vie»), n’est pas chose facile. Cela relève même du défi, car outre son puissant vibrato, la chanteuse donnait des concerts aux allures de récitals, où une chanson pouvait durer une heure.

«C’est une femme qui répète la mélodie avec groove comme les chanteurs de blues, dans un gimmick (courte formule rythmique ou mélodique, Ndlr) et puis ils l’accrochent et ils le hurlent avec tout leur cœur», a déclaré à l’AFP Hamdan.

Pour s’approprier cet héritage, il dit avoir passé des heures à s’imprégner de ses chansons, à en décortiquer les structures : «Les mélodies sont absolument géniales. C’est là où je vois l’immensité du talent, une fois retirée cette épluchure orchestrale classique arabe avec laquelle les gens ont du mal peut-être», a-t-il souligné.

Afin de mener à bien son ambitieux projet et d’éviter toute trahison de l’œuvre, le producteur libanais s’est entouré d’un spécialiste compatriote: le joueur d’oud Oussama Abdel Fattah, grand connaisseur d’Oum Kalthoum qui participe à la création aux côtés d’un ensemble acoustique (oud, percussions, violon, qanoun). 

A l’annonce de sa création, il a fait la promesse de «ne pas tartiner de musique contemporaine» et que cela va se construire avec les chansons d’Oum Kalthoum auxquelles il a ajouté «ce petit twist contemporain».

Secteur des cuirs et chaussures : Entre héritage et survie

06. Juli 2025 um 18:40

Même en disposant d’un savoir-faire artisanal et industriel et en incarnant l’image de l’excellence, le secteur du cuir et de la chaussure en Tunisie reste aujourd’hui fragilisé par de grandes difficultés qui menacent son avenir. Avec plus de 30.000 emplois directs, plus de 2 milliards de dinars d’exportations annuelles et un tissu d’entreprises autrefois florissant, le secteur lutte pour préserver sa place face à des défis majeurs.

La Presse —«Depuis 2011, nous avons perdu plus de la moitié de nos ateliers et le nombre d’artisans a chuté de façon dramatique », a déclaré, en mars dernier, Wajdi Dhouib, artisan et membre de la Chambre nationale des artisans du cuir et de la chaussure (Cnacc), lors d’une intervention sur les ondes d’une radio privée. « Aujourd’hui, il reste moins de 200 entreprises actives, contre plus de 500 auparavant. C’est un désastre pour l’économie locale et pour nos familles», s’est-il inquiété.

Concurrence déloyale accablante

Parmi les défis, la pire des difficultés reste incontestablement la concurrence déloyale exercée par des produits importés, souvent de qualité inférieure, mais vendus à des prix bien plus bas. À ce propos, Raouia Ben Smaïl, tout juste diplômée en design, affirme: « La friperie, la contrefaçon et la contrebande ont envahi le marché tunisien, mettant à rude épreuve les fabricants locaux».

De son côté, A. Knani, gérant d’une unité de fabrication de chaussures à la médina de Tunis, témoigne : «On voit arriver chaque jour des chaussures d’occasion importées, souvent usées, qui détruisent à la fois notre marché et notre santé. Nous ne pouvons pas rivaliser sur les prix, surtout quand ces produits échappent à toute régulation ou taxation».

Ce phénomène affecte ainsi le marché intérieur, où la consommation de produits tunisiens stagne, voire régresse. Les consommateurs tunisiens sont donc tiraillés entre leur désir de soutenir la production nationale et la tentation de se tourner vers des alternatives moins coûteuses.

À ce sujet, Imed Selmi, client régulier d’un atelier artisanal dans la vieille-ville de Tunis, résume cette ambivalence : «J’achète tunisien parce que je connais la qualité du cuir et la finesse du travail, mais je regrette que les modèles soient parfois un peu dépassés et qu’ils manquent de variété. Il faudrait innover pour séduire davantage de clients, surtout les jeunes».

Une main-d’œuvre en déclin et un déficit de formation

Par ailleurs, la pénurie de main-d’œuvre qualifiée est un autre obstacle majeur. La filière peine à attirer les jeunes, qui préfèrent s’orienter vers d’autres secteurs ou émigrer à l’étranger. Une formatrice du Centre Sectoriel de Formation Technique et Artisanale en Chaussure (Csftac) déplore : «Les jeunes ne veulent plus faire ce métier, ils le jugent trop dur et peu valorisant».

Ce centre, qui propose des formations en stylisme, modélisme, technique du cuir et maintenance des équipements, tente néanmoins de répondre aux besoins en compétences. Cependant, selon plusieurs acteurs, ces efforts restent insuffisants face à l’ampleur du problème. Le secteur souffre d’un manque de coordination avec les politiques publiques et d’un déficit d’incitations financières.

Face à ces défis, certains professionnels misent sur la montée en gamme, l’innovation et la promotion du «Made in Tunisia». Une directrice marketing d’une entreprise exportatrice affirme : «Il faut créer des labels tunisiens, garantir la qualité et valoriser notre savoir-faire dans l’export».

Elle souligne également l’importance de s’ouvrir à de nouveaux marchés, notamment en Afrique et au Moyen-Orient, au-delà des traditionnels partenaires européens comme l’Italie, la France ou l’Allemagne. Cette diversification pourrait réduire la dépendance vis-à-vis d’un marché européen parfois instable.

Par ailleurs, des pistes d’innovation technique émergent, notamment dans le développement de bio-cuirs à partir de matières locales comme l’alfa, ainsi que dans la démarche d’écoconception pour répondre aux attentes environnementales mondiales. Ahmed, ingénieur R&D dans un laboratoire de la région, précise : «Nous explorons des cuirs végétaux et des procédés moins polluants, c’est un levier pour conquérir des segments Premium».

Renforcer la coordination entre l’administration et les professionnels 

Dans ce contexte, le Centre national du cuir et de la chaussure (Cncc), sous la tutelle du ministère de l’Industrie, joue un rôle important en matière de formation, de recherche et d’assistance technique. Néanmoins, pour de nombreux acteurs, les moyens restent limités face à l’ampleur des enjeux.

«Il faut une vraie stratégie nationale avec un soutien fort, notamment en facilitant l’accès au financement pour les PME et en renforçant le contrôle des importations », réclame Wajdi Dhouib.

En mai dernier, lors d’une réunion tenue au siège du ministère du Commerce, le ministre Samir Abid et la Fédération nationale du cuir et de la chaussure ont discuté de la constitution de sous-commissions chargées d’examiner la situation du secteur et de piloter les réformes nécessaires.

Abid a insisté sur la nécessité de renforcer la coordination entre l’administration et les professionnels pour unifier les efforts et améliorer les résultats. Il a souligné que « le secteur du cuir et de la chaussure est un moteur de croissance économique et un levier important pour le développement des exportations». Cette rencontre visait à élaborer une vision constructive en tenant compte des priorités, des moyens disponibles et des évolutions du marché.

Des consommateurs attachés mais exigeants

Malgré les difficultés, une clientèle fidèle et attachée au produit tunisien subsiste. La qualité du cuir, la robustesse des chaussures et l’authenticité du travail artisanal sont des atouts majeurs pour que les consommateurs tunisiens continuent à apprécier la production locale. Samira, une cliente régulière d’un atelier familial dans les souks de la Médina, affirme : «Acheter tunisien, c’est aussi soutenir nos artisans et notre patrimoine». Toutefois, beaucoup soulignent le besoin d’adaptation aux tendances internationales, de renouvellement des modèles et d’une communication plus dynamique.

Le secteur du cuir et de la chaussure en Tunisie est à un tournant. La menace de disparition plane, mais des solutions existent. La modernisation des outils de production, l’innovation produit, la formation adaptée, le renforcement de la réglementation, et la valorisation du «Made in Tunisia» pourraient redonner un souffle à cette filière historique.

Comme le résume Wajdi Dhouib, «nous avons le savoir-faire, le marché et le potentiel humain. Il faut juste que les autorités prennent la mesure du problème et que les professionnels s’unissent pour sauver ce qui fait partie de notre identité».

Canicule en approche : alerte météo sur tout le pays

Von: La Presse
06. Juli 2025 um 18:02

Une alerte météorologique a été émise pour la journée du lundi 7 juillet, en raison d’une vague de chaleur exceptionnelle touchant l’ensemble du territoire tunisien. Dans une note publiée sur sa page officielle Facebook, Mehrez Ghannouchi, ingénieur météorologue, a indiqué que selon les prévisions du modèle européen ECMWF, les températures devraient dépasser les normales saisonnières, atteignant jusqu’à 42°C dans plusieurs régions du centre et du sud du pays, notamment à Gafsa, Sidi Bouzid, Kébili, Tozeur et Kasserine.
Le pic de chaleur est attendu entre midi et 16h. Même les villes côtières comme Tunis, Sfax ou Sousse ne seront pas épargnées, avec des maximales comprises entre 36 et 38°C.
Trois principaux facteurs expliquent cet épisode caniculaire. Il s’agit tout d’abord de l’extension de l’anticyclone saharien, apportant une masse d’air chaud et sec en provenance du désert, la faiblesse des vents marins, qui limite l’effet rafraîchissant sur les zones côtières et le réchauffement de la Méditerranée, dont la température estivale est en hausse de +2,5°C par rapport à la moyenne, accentuant le déséquilibre thermique entre la mer et les terres.
Ghannouchi a ajouté que les autorités appellent à la vigilance et recommandent d’éviter toute exposition prolongée au soleil entre 12h et 17h, de s’hydrater abondamment, de ne pas laisser d’enfants ou d’animaux dans des véhicules fermés, et de prêter une attention particulière aux personnes vulnérables.
Le ministère de l’Agriculture conseille également aux agriculteurs de modifier les horaires d’irrigation, de protéger les animaux de la chaleur et de leur fournir suffisamment d’eau et d’ombre.

Centre culturel et sportif de la jeunesse d’El Menzah 6 : «Dites non à la drogue»

06. Juli 2025 um 18:00

Finie l’année scolaire, mais l’éducation au bon comportement civique et responsable ne devrait jamais s’arrêter. En ces temps de vacances, toute action de sensibilisation serait la bienvenue. Et pour cause ! L’on peut, vraiment, aborder toute question liée à la vie des jeunes, dans un cadre extrascolaire, où l’animation représente une manière de communiquer. 

La Presse — Justement, dans ce sens de prise de conscience, le Centre culturel et sportif de la jeunesse d’El Menzah 6 se joint à l’initiative nationale de prévention de la drogue et aux efforts de lutte contre les comportements à risque. 

Tout récemment, un programme d’activités a été établi sous le slogan «Dites non à la drogue», qui se poursuit jusqu’au 20 de ce mois.

Des campagnes sans suite !

Car ce phénomène n’est plus limité à une catégorie de personnes reconnues par leur extravagance, il gagne l’enceinte scolaire, menaçant le présent et l’avenir de toute une génération. 

Ainsi, il fait irruption dans ce milieu censé être sécurisé et inviolable, ne laissant personne indifférent. Mais, sans aucune réaction positive et concrète à cet égard. Sauf que des campagnes éphémères ont parfois eu lieu, ne serait-ce que pour avoir un effet médiatique, sans suite. 

Face à cette nonchalance inquiétante, le trafic de drogue s’introduit jusque dans nos établissements éducatifs et leur entourage. Ceci favorise bel et bien la recrudescence de la violence scolaire qui, elle aussi, demeure un fait divers. «Dites non à la drogue» se veut, alors, un événement qui sort de l’ordinaire, alliant le mot et l’action.

De la culture, du sport, de la peinture, du théâtre, de la danse et de la musique, le message est bien là puisant dans la conscientisation et la sensibilisation à l’esprit créatif et dynamique.

Ce programme riche et varié comporte, notamment, des spectacles divertissants et des matchs, agrémentant ainsi les soirées et les après-midi du centre. Ces rendez-vous auront à impacter positivement les comportements des jeunes participants. Une telle initiative, faut-il le dire, offre un espace de sensibilisation et de renforcement des compétences, encourageant les jeunes à adopter un nouveau mode de vie sain et responsable.

Oui au sport et à la culture !

Rappelons que des rencontres interactives avec des spécialistes en addictologie ont été organisées les 22 et 27 juin dernier avec des performances artistiques (gymnastique et danse) et des matchs amicaux de basketball. Le centre d’El Menzah était, alors, une belle destination et il l’est encore tout au long de ce mois. 

«Oui au sport, à la culture, non à la drogue»: il s’agit de l’affiche de l’événement. Aussi simple et direct soit-il, le message vise loin, soulignant que l’animation culturelle et artistique est aussi une belle forme d’expression dissuasive que thérapeutique. 

Lutter contre la prolifération de la drogue en milieu scolaire commande une mobilisation massive, mais aussi un plan de prévention multidimensionnel. Enfant d’aujourd’hui, homme de demain, cela signifie que l’on devrait en prendre soin, l’éduquer pour qu’il puisse grandir et devenir un citoyen responsable.

La cochenille : Un problème qui peut être résolu

06. Juli 2025 um 17:50

Ainsi donc, la cochenille a encore frappé. Où ? Cela n’a plus d’importance. Ce fléau, si on n’y met pas fin, finira par tout dévorer. On a, bien entendu, pris plusieurs bonnes dispositions.

La Presse — Que ce soit par la méthode biologique ou par l’introduction des coccinelles que  les responsables tunisiens avaient demandée à la FAO. La lutte s’est organisée. Ces coccinelles dévoreuses de cochenilles ont été livrées et certainement envoyées là où c’est le plus urgent.

Mais le problème a pris tant d’ampleur qu’il faudrait avoir recours  à des méthodes plus énergiques et qui pourraient nous faire gagner du temps. Il faudrait reconnaître que le fléau a pris de l’avance et qu’actuellement, on cherche à le bloquer, à le ralentir, plus qu’autre chose. Les autorités régionales et les agriculteurs conjuguent leurs efforts, mais ce n’est pas assez.

Et voila qu’on commence à être convaincus que la solution serait de planter des figuiers de barbarie qui résistent à ce fléau.

Ils ont mis du temps pour le comprendre !

En juillet 2024, La Presse a eu l’occasion de s’entretenir avec un membre d’une délégation scientifique qui s’était rendue au Mexique. Il a été question de ce problème de cochenille.

Les autorités mexicaines ont fait part au Dr L. Benyoussef qu’elles étaient prêtes à partager leur expérience dans ce domaine.

Et nous avons posé la question à propos de cette cochenille qui nous donne le tournis ? Pourquoi ne pas en faire une richesse ?

En effet, la souche de nos figues de Barbarie nous vient du Mexique. Lors de l’occupation de Tunis par Charles Quint en 1535, on a voulu l’acclimater en Afrique et c’est ainsi qu’on a pris en charge une quantité de palettes, dans les soutes des navires,  pour  cultiver «l’or rouge» des indiens.

C’est la  poudre de cochenille qui donne cette couleur rouge carmin écarlate si précieuse utilisée par les peintres.  Ce colorant naturel est classé alimentaire non toxique,

Des experts ont alerté sur les risques de propagation de la cochenille carmin, un ravageur transfrontalier, qui met en péril les cultures de figue de Barbarie et les activités économiques et commerciales qui y sont liées en Tunisie. On n’a pas, depuis, fait beaucoup de chemin

Actuellement, le Mexique dispose d’une souche qui résiste à la cochenille et quant à cette cochenille, il en a fait une richesse qu’on exploite.

Le carmin de la cochenille du figuier, d’après les connaisseurs, est en voie de supplanter le Kermes vermilio issu du chêne Kermès ou Kermès des teinturiers, rouge cramoisi, quirmiz, crimson, carmine, carmin…La véritable pourpre des rois,

Qu’est-ce qui nous empêche  de nous rapprocher de ceux qui ont l’expertise, le vécu de ce genre de situation, et bénéficier de leur expérience ?

Ce pays possède des souches qui résistent à ce genre de maladie et est producteur de carmin, qui sert à l’industrie alimentaire et dont la valeur est hautement rentable.

Cela nous fera gagner du temps, mettra un terme aux tâtonnements, et  nous permettra d’apprendre comment transformer cette cochenille qui nous empoisonne la vie en une industrie à la valeur ajoutée prouvée.

Encore une fois, cette lourdeur administrative et cette absence d’initiative qui ont tué dans l’œuf bien des projets.

Va-t-on bouger cette fois-ci ?

En attendant les prochaines municipales : Saïed veut refonder le lien entre élus et électeurs

06. Juli 2025 um 17:30

L’action municipale retient l’attention du Président de la République qui y accorde un intérêt majeur dans le cadre de son approche privilégiant le volet social et le concept de la proximité qui cherche, en premier lieu, une réponse positive et efficace aux aspirations des citoyens pour une vie digne et prospère.

La Presse — Et en dépit de certaines allégations évoquant une éventuelle annulation du scrutin municipal dans mesure où des voix se sont bien fait entendre pour indiquer qu’il n’y aura pas d’élections municipales, donc de conseils municipaux, en prétendant, sans preuves, que les conseils locaux et régionaux, sans oublier ceux des districts, sont susceptibles d’assumer pleinement cette mission.

Pourtant, ce n’est pas ce qui est prévu par les textes de la Constitution de 2022, d’où l’intervention des responsables de l’Instance supérieure indépendante des élections (Isie) qui ont tenu à apporter les correctifs adéquats en assurant qu’il n’a jamais été question d’annuler les joutes municipales puisque, justement, la Constitution de 2022 prévoit, bel et bien, leur organisation, sachant que jusqu’à nouvel ordre, leur déroulement est prévu, théoriquement, au cours de 2025.

D’ailleurs, Farouk Bouasker, président de l’Isie, et Mohamed Tlili Mansri, porte-parole de l’Instance, affirment que le jour du scrutin sera fixé par le Président de la République quand il publiera le décret présidentiel convoquant les électeurs à s’exprimer. Plus encore, le président de l’Isie a réitéré sa disposition à organiser ce nouveau rendez-vous électoral municipal et à le faire réussir à n’importe quelle date décidée par le Chef de l’Etat.

En attendant la fixation de cette date, le Président Kaïs Saïed n’a jamais cessé de porter son attention, régulièrement, à l’action municipale et d’exhorter les secrétaires généraux des municipalités à jouer leur rôle et à assumer pleinement leurs responsabilités afin d’être à l’écoute des doléances du peuple.

Ainsi, pour rompre avec les interférences existant entre les divers intervenants en matière d’action municipale, le Chef de l’Etat a tenu à trancher en parlant d’un prochain nouveau code des collectivités publiques dont le contenu rompra avec les deux précédents datés de 2015 et 2017 qui cherchaient juste, selon les propres termes du Président Kaïs Saïed lors de son intervention à Monastir en avril dernier, «à diviser le pays en circonscriptions à la carte et à servir les intérêts de certains partis politiques» dont la crédibilité, le rayonnement et la présence sur le terrain sont très loin des vraies préoccupations du peuple.

Il est attendu, donc, que le nouveau code des collectivités publiques promis par le Président de la République soit en parfaite symbiose avec la Constitution d’août 2022 dans le sens où il comportera un nouvel article de grande importance, à savoir celui relatif au retrait de la confiance accordée au Conseil municipal au cas où il faillirait à sa mission.

Le Chef de l’Etat a ainsi mis l’accent sur la nécessité d’introduire une nouvelle vision sur la future relation qui devrait être établie entre l’élu et l’électeur qui doit consister en une sorte de contrat moral par lequel l’élu serait dans l’obligation de respecter ses promesses électorales et autres engagements à garantir une amélioration des conditions de vie au quotidien, loin de tout rapport à caractère partisan, régional ou local.

Et plus encore, le Président de la République appelle et insiste à la tenue d’une mobilisation citoyenne tout en lançant une mise en garde aux départements et autres mécanismes concernés afin qu’ils redoublent d’efforts pour mener des actions concrètes et rapides, l’objectif évident étant d’offrir aux Tunisiens un cadre de vie sain à tous les niveaux.

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