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Des ONG demandent des sanctions européennes contre Kaïs Saïed  

28. Juni 2025 um 14:23

Il est très peu probable que l’Union européenne (UE) décide des sanctions contre le président de la république Kaïs Saïed et certains de ses proches collaborateurs, pour violations des droits humains, comme le lui demandent dans une lettre officielle des organisations de la société civiles basées en Europe. Cette demande vise clairement à mettre la pression sur le régime en place en Tunisie et, surtout, sur ses soutiens européens qui apprécient clairement ses efforts dans le domaine de la lutte contre la migration irrégulière.

Imed Bahri (avec AFP).

Dans une lettre adressée, mercredi 25 juin 2025, à la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, des ONG ont demandé à l’UE de proposer des sanctions contre le président de la république Kaïs Saïed et son entourage, accusés de violations des droits humains.

La lettre a été envoyée par William Bourdon et Vincent Brengarth au nom du Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT), dont l’un des principaux animateurs est l’ancien ministre et actuel opposant Kamel Jendoubi, par ailleurs ancien président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), de la Fédération des Tunisiens pour la citoyenneté des deux rives (FTCR), du Centre libanais des droits humains et d’EuroMed Droits.

Bruxelles «suit de près la situation sur le terrain»

Les organisations avaient envoyé une première lettre en juin 2024, à laquelle l’UE avait répondu en assurant «suivre de près la situation sur le terrain». Dans cette nouvelle lettre, celles-ci réclament une série de mesures contre le président Saïed, d’anciens ministres et ex-ministres, de hauts responsables de l’armée, de la police et de l’administration pénitentiaire, ainsi que des membres du pouvoir judiciaire et de l’Assemblée. Excusez du peu !

Leurs revendications incluent des interdictions de voyager, des gels de comptes bancaires, des sanctions économiques, l’interdiction de fournir à la Tunisie du matériel militaire ou des services financiers, le gel des fonds européens versés à la Tunisie pour les questions d’immigration, etc.

«Une nouvelle ligne a été franchie et l’Europe ne peut rester silencieuse», écrivent les avocats, car «la situation des droits humains en Tunisie n’a cessé de se dégrader ces dernières années». Depuis la prise de pouvoir du président Saïed le 25 juillet 2021, qualifiée de «coup d’État» par ses opposants, ONG tunisiennes et étrangères déplorent la régression des droits et des libertés dans le berceau du Printemps arabe. Des figures clés de l’opposition sont derrière les barreaux et purgent de lourdes peines de prison, notamment Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre (PDL), opposante nostalgique des époques Bourguiba et Ben Ali.

L’UE ménage ses amis et alliés

Une douzaine d’humanitaires spécialisés dans l’aide aux migrants sont emprisonnés depuis plus d’un an. Plusieurs dizaines d’activistes politiques, journalistes, blogueurs et avocats ont été arrêtés ou font l’objet d’une enquête en vertu d’un décret visant à lutter contre les «fake news», mais vivement critiqué par les défenseurs des droits humains, qui dénoncent son interprétation trop large par la justice.

Selon les données de la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTH) publiées fin janvier, «environ 400 personnes ont été poursuivies» en vertu de ce décret.

Jusque-là, les capitales européennes sont restées indifférentes à ce que les opposants tunisiens considèrent comme des atteintes aux libertés et aux droits de l’homme en Tunisie, et il est peu probable qu’elles réagissent cette fois-ci, sauf sans doute pour botter en touche, comme elles savent le faire pour ménager leurs amis et alliés, surtout que Bruxeklles et Tunis viennent de célébrer en grande pompe le 30e anniversaire de leur accord d’association.

Commentaire ironique d’un observateur européen : «La Tunisie n’est tout de même pas l’Iran. Et la situation des libertés n’y est pas pire qu’en Algérie, en Egypte et dans les autres pays de la région».

C’est probablement en réponse aux auteurs de la lettre à Mme Kallas que Saïed a déclaré, hier, vendredi 27 juin, en recevant le président de l’Assemblée des représentants du peuple, Brahim Bouderbala, et le président du Conseil national des régions et des districts, Imed Derbali, que «le peuple tunisien est conscient de la situation et déjouera tout complot ourdi contre lui», en dénonçant «des cercles liés à des partis soutenus par l’étranger» [qui] «attisent les tensions par tous les moyens».

Le chef de l’État a également affirmé, lors de la même réunion, que la Tunisie n’a besoin ni de l’approbation ni des louanges d’aucune partie extérieure. Elle n’est ni un État satellite ni un État isolé, comme certains pourraient le penser, a-t-il insisté, en réponse à ceux qui affirment que la Tunisie, sous sa conduite, s’est isolée sur le plan international.

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Mobilisation poétique mondiale │ Chant d’amour du monde pour Gaza

28. Juni 2025 um 13:23

Le World Poetry Movement (WPM) ou Mouvement Poétique Mondial organise les 28 et 29 juin 2025, une vaste mobilisation poétique intitulée «Chant d’amour du monde pour Gaza», une action en ligne qui rassemblera 170 poètes issus de 110 pays, dont la Tunisie, pour une série de lectures poétiques des quatre coins du monde.

«Ecrire et lire des poèmes ne suffira pas à éteindre la guerre à Gaza ni à empêcher l’extermination du peuple palestinien. Mais cela s’inscrit dans la trame d’une révolution poétique mondiale, destinée à secouer l’esprit confus de notre espèce et à la ramener vers les grands idéaux oubliés de l’Humanité… Et si les peuples du monde sont convaincus qu’ils continueront à défendre l’esprit humain et à poursuivre le rêve de vivre en paix, il est tout aussi vrai que la poésie, voix de l’Humanité, incarne ce rêve», lit-on dans la Déclaration du comité de coordination du WPM, dans le cadre de l’appel lancé aux poètes du monde entier pour cette vaste mobilisation poétique.

Cette initiative du WPM, présidé par le poète, journaliste et éditeur colombien Fernando Rendón, se veut d’une ampleur sans précédent, tant par sa portée organisationnelle que par son impact symbolique et humain.

Trois poètes représentent la Tunisie

Dans cet élan poétique de solidarité, l’événement prend forme grâce à l’engagement de 76 coordinateurs mobilisés aux quatre coins du monde. Radhouane Ajroudi, coordinateur du WPM en Tunisie, a précisé à l’agence Tap que trois poètes ont été choisis par le WPM pour représenter chaque pays. Pour la Tunisie, il s’agit de Ahmed Zaabar, poète vivant à Londres, de la poétesse Faten Guemri et du poète Radhouane Ajroudi.

Les lectures, enregistrées sous forme de vidéos sous-titrées en anglais et en espagnol, sont diffusées en ligne, les 28 et 29 juin, depuis Medellín (Colombie), via les réseaux sociaux du mouvement, notamment Facebook et YouTube. Par ailleurs, une quinzaine de poètes de Tunisie, d’Algérie, du Maroc, du Moyen-Orient et du monde arabe participent à une action nationale en Tunisie, dans le prolongement d’une première initiative organisée en mai dernier baptisée «Toute la poésie du monde avec Gaza», diffusée notamment sur la page du WPM-Tunisia.

Le WPM se définit comme une coordination internationale rassemblant plus de 2 150 membres, 187 festivals et 118 associations partenaires. Son siège se trouve à Medellín, en Colombie, qui s’apprête à vivre du 5 au 12 juillet 2025 au rythme de la 35e édition du Festival international de poésie de Medellín, où de nombreux prix seront remis dont celui portant le nom du poète palestinien Mahmoud Darwich.

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Israël – UE │ Stop au financement européen du génocide en Palestine !

28. Juni 2025 um 11:28

C’est le titre de l’appel lancé par le Collectif Agir pour que l’Union européenne (UE), qui est liée par un accord d’association avec l’Etat d’Israël depuis 2010, cesse de financer, indirectement et directement, la guerre génocidaire que mène l’Etat hébreu contre les Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie. Nous reproduisons ci-dessous cet appel…

Depuis 2010, quasiment tousles produits industriels israéliens entrent sur le marché européen sans droits de douane car ils ont été supprimés progressivement au fil des années.

L’UE est donc de fait le 1er partenaire commercial d’Israël et représente environ 30% de son commerce. En 2024, 34,2% des importations israéliennes provenaient de l’UE, tandis que 28,8% des exportations du pays étaient destinées à l’Union. Le total des échanges de biens entre l’UE et Israël en 2024 s’est élevé à 42,6 milliards d’euros, les pays européens ayant exporté pour 26,7 milliards d’euros de biens vers Israël.

Israël exporte principalement, pour sa part, des produits chimiques, des équipements médicaux et des technologies de pointe vers l’UE (24% des exportations israéliennes vont vers l’UE) donc les bénéfices de l’économie israélienne viennent donc essentiellement de son commerce avec l’UE.

L’UE finance la recherche militaire d’Israël

Le ministère israélien de la Défense participe au programme Horizon financé par l’UE via l’accord d’association.Plus de 1,11 milliard d’euros de l’UE dans ce programme dont de nombreux projets ont trait à des recherches militaires ou de sécurité israéliennes.

De plus, le média Disclose a révélé en juin 2025, que le fonds européen de défense finance des projets israéliens directement liés à la sécurité et la défense. Domiciliée en Grèce,la société Intracom Defense, coordinatrice du projet Actus de drones militaires, qui a reçu 14 millions d’euros est en réalité détenue à 94% par Israel Aerospace Industries… Ces drones sont utilisés notamment «pour surveiller, cibler et frapper des bâtiments et campements où sont réfugié·es des civil·es Palestinien·nes»

Enfin «les universités israéliennes forment une partie clé du tissu de l’establishment militaro-sécuritaire israélien et de son industrie d’armement». Des complexes militaires sont intégrés dans le campus de l’Université de Tel-Aviv (230 millions d’euros de fonds européens) ou encore de l’université Ben Gourion (54 millions d’euros de l’UE).

La France hésite à suspendre l’accord d’association…

Après des mois de mobilisation contre le génocide dans toute l’Europe, le 20 mai 2025, 17 des 27 ministres des Affaires étrangères de l’UE ont finalement soutenu une proposition visant à réexaminer l’accord d’association avec Isra3l.

Le lundi 23 juin, le conseil européen des affaires étrangères s’est ouvert avec un rapport officiel qui reconnaît noir sur blanc qu’Israël viole l’article 2 de l’accord d’association avec l’UE, reposant sur les droits humains. Il documente notamment la destruction systématique d’hôpitaux, la famine organisée et la colonisation à grande échelle en Cisjordanie. En continuant cet accord, l’UE viole elle-même le droit international et contribue à la colonisation.

La France joue la montre, prétendant être pour réexaminer l’accord d’association mais en même temps demande du temps supplémentaire pour réfléchir à toutes les options possibles sur ce réexamen… Sauf que pendant ce temps-là, Israël continue de perpétrer le génocide à Gaza !

Le 2 juillet, une commission de l’Assemblée nationale française se prononcera sur deux résolutions (n°1444 et n°1459) demandant la suspension de cet accord.

Le 2 juillet, les députés français devront choisir : la complicité ou le droit.

Pour soutenir l’action du Collectif Agir.

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Gaza │ Mourir pour une bouchée de pain!

28. Juni 2025 um 10:58

Au milieu de paysages apocalyptiques plein de poussière où tout est détruit, des Palestiniens marchent des kilomètres au péril de leur vie pour atteindre les centres de distribution des aides où l’armée israélienne tire sur eux faisant quotidiennement plusieurs morts. Cette situation de chaos dure depuis qu’Israël a confié la distribution des aides à la Fondation humanitaire pour Gaza, une entité créée par les Israéliens et les Américains pour remplacer l’UNRWA qu’ils accusent à tort et sans preuves d’avoir des liens avec le Hamas. 

Imed Bahri

Le New York Times a publié une enquête de Rawan Sheikh Ahmad et Adam Rasgon sur les dangers auxquels sont confrontés les Palestiniens lorsqu’ils se rendent dans les centres de distribution d’aide imposés par Israël dans le cadre d’un système supervisé par la très opaque Fondation humanitaire de Gaza. Selon les auteurs, des centaines de Palestiniens ont été tués dans ce guet-apens depuis le mois dernier. 

Un mois après le lancement d’un nouveau système d’aide soutenu par Israël à Gaza, l’accès aux centres de distribution sous haute surveillance est devenu périlleux pour les Palestiniens entravant ainsi les efforts visant à acheminer suffisamment de nourriture à la population affamée. Le journal américain indique que des incidents violents répétés se sont produits à l’entrée des centres d’aide dont la plupart se trouvent à Gaza et sont gérés par des sociétés de sécurité américaines et gardés par l’armée israélienne.

Piège mortel pour les Gazaouis

Le ministère de la Santé de Gaza a déclaré mercredi que des centaines de personnes ont été tuées au cours du mois dernier à proximité des points de distribution.

Parallèlement, les agences des Nations Unies et les organisations d’aide humanitaire acheminent des vivres limités dans le nord de Gaza. Des personnes désespérées et affamées attaquent les camions transportant de la farine et d’autres marchandises à leur entrée dans la bande de Gaza selon des témoins.

Jens Leers, porte-parole du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha), a décrit le nouveau système de distribution de «piège mortel pour les Gazaouis». Il a déclaré mercredi: «Gaza est l’endroit le plus affamé de la planète et dès qu’on parvient à faire entrer n’importe quelle chose, les gens la pillent. C’est dire le niveau de désespoir!».

Le système d’aide, géré par la Fondation humanitaire pour Gaza, s’étend au-delà de quelques centres du sud. Il a été mis en place après qu’Israël a imposé une interdiction de trois mois sur l’entrée de fournitures humanitaires dans la bande de Gaza. Cette interdiction n’a été que partiellement levée le 19 mai.

Ce nouveau dispositif vise à remplacer un système efficace et fonctionnel dirigé par l’Onu via des centaines de points de distribution. L’Onu et d’autres organisations humanitaires internationales ont critiqué le nouveau système affirmant que l’aide fournie est bien en deçà des besoins et qu’il oblige les gens à marcher des kilomètres dans des conditions dangereuses pour tenter de trouver de la nourriture. Elles ont accusé Israël d’instrumentaliser l’aide.

Des témoins oculaires ont rapporté à plusieurs reprises que les forces israéliennes avaient tiré sur les entrées des nouveaux centres d’aide. L’armée israélienne a prétendu avoir tiré des tirs de sommation lorsque des personnes s’approchaient de ses troupes, ce qu’elle a qualifié de menace. Les responsables israéliens affirment que la Fondation humanitaire pour Gaza est essentielle pour empêcher le Hamas d’accéder au système d’aide. Ils ajoutent que le mouvement a contrôlé la majeure partie de l’aide qui entrait auparavant dans la bande de Gaza en mettant la main sur une partie pour la revendre au marché noir.

Attaques israélienne à proximité des sites de distribution d’aide

Mardi, la France a condamné les tirs des forces israéliennes sur des civils rassemblés autour des sites de distribution d’aide à Gaza affirmant que ces tirs avaient fait des dizaines de morts et de blessés parmi la population civile. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a indiqué mardi près d’un site géré par la Fondation humanitaire pour Gaza à Rafah dans le sud de la bande de Gaza. Le CICR a ajouté que son hôpital de campagne de Rafah, proche du centre, avait reçu 149 blessés après l’incident dont 16 ont été déclarés morts à leur arrivée et trois ont succombé à leurs blessures.

L’armée israélienne a déclaré ne pas être au courant de l’incident signalé sur le site de distribution d’aide à Rafah. La Fondation humanitaire pour Gaza n’a pas commenté spécifiquement l’incident mais a indiqué qu’il existait de fausses allégations d’attaques à proximité de ses sites de distribution d’aide et que les médias internationaux associaient à tort ses opérations à des violences à proximité des convois de l’Onu.

«En fin de compte, la solution pour mettre fin aux violences réside dans l’augmentation de l’aide ce qui renforcera la sécurité et réduira l’urgence de la situation. Il n’y a toujours pas de nourriture pour nourrir tous ceux qui en ont besoin à Gaza», indique un communiqué la Fondation.

L’organisation a appelé les Nations Unies et les autres parties à coopérer avec elle.

Depuis que la Fondation humanitaire pour Gaza a commencé à distribuer de l’aide à la mi-mai, la Croix-Rouge a signalé que son hôpital de campagne à Rafah avait activé ses procédures d’évacuation massive à 20 reprises. «Nous condamnons fermement le fait que, depuis un mois maintenant, des personnes soient blessées et tuées quotidiennement en tentant d’accéder à la nourriture dont elles ont désespérément besoin dans une zone de guerre», a déclaré jeudi Christian Cardon, porte-parole principal de la Croix-Rouge.

Dans un communiqué distinct publié lundi, le chef du commandement sud de l’armée israélienne a défendu l’importance de poursuivre la guerre à Gaza lancée selon lui pour écraser le Hamas après le 7 octobre 2023 contre Israël. «Nous ne pouvons tolérer le Hamas ici. Nous ne mettrons pas fin à cette guerre tant que la menace ne sera pas éliminée», a déclaré le général de division Yaniv Asor.

Un contexte de faim et de désespoir croissants

Malgré l’arrivée de fournitures humanitaires des agences des Nations Unies et du Programme alimentaire mondial, l’Onu estime que Gaza est confrontée à une famine catastrophique après plus de 20 mois de guerre et d’approvisionnements insuffisants ayant entraîné une pénurie alimentaire. L’agence humanitaire des Nations Unies a déclaré dans un rapport publié jeudi: «Les familles de Gaza risquent leur vie pour accéder à la nourriture et des pertes massives sont signalées presque quotidiennement. La plupart des familles survivent avec un seul repas par jour et sont privées de leurs apports nutritionnels tandis que les adultes sautent régulièrement des repas pour donner la priorité aux enfants, aux personnes âgées et aux malades, dans un contexte de faim et de désespoir croissants».

Ahmed Samir Qufina, du camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de Gaza, a déclaré avoir risqué sa vie à trois reprises en essayant d’atteindre les centres de distribution car sa famille élargie dépendait de lui pour l’approvisionnement alimentaire.

À chaque fois, il quittait le domicile familial au milieu de la nuit et marchait 45 minutes jusqu’aux centres de distribution, généralement accompagné de proches et de voisins. Un jour, il a réussi à obtenir une petite portion de nourriture mais il a été accueilli par des tirs. «J’ai vu la mort là-bas!», indique-t-il, expliquant avoir craint la bousculade et avoir vu des gens utiliser des objets tranchants pour voler la nourriture à ceux qui en avaient reçu. Malgré les risques et le danger qu’il court, il n’a pas le choix. «Nous n’avons pas les moyens de nous procurer de la nourriture», affirme-t-il.

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Abandonnée par son ex-mari, une Tunisienne sollicite l’aide de la police de Karachi

28. Juni 2025 um 09:37

C’est l’histoire d’une Tunisienne de 19 ans qui a rejoint son amant et futur mari pakistanais avant de se voir rejetée, divorcée et sans ressources pour revenir au pays. La jeune femme s’est présentée au poste de police de Karachi, a rapporté ce samedi 28 juin 2025 la chaîne de télévision 24NewsHd.

Selon les informations, le 28 novembre 2024, Sinda Ayari, 19 ans, est arrivée à Karachi après s’être liée d’amitié avec Mohammad Amir, un habitant de Layari, sur Facebook.

Les parents de Mohammad Amir ont initialement rejeté leur demande en mariage, mais ils ont ensuite accepté.

Le 29 novembre 2024, le couple s’est marié et leur mariage a été enregistré auprès des autorités compétentes.

Mais seulement sept mois après leur mariage, Mohammad Amir a divorcé de Sinda Ayari.

La jeune fille a contacté la police pour obtenir de l’aide. Elle a informé la police que son visa pakistanais avait expiré le 18 février 2025 et qu’elle n’avait plus d’argent pour subvenir à ses besoins quotidiens.

Elle a fait part à la police de son souhait de retourner en Tunisie et demandé au gouvernement de lui délivrer un permis de sortie.

La police a indiqué avoir convoqué le mari de la jeune fille au poste de police, lequel a affirmé avoir déjà divorcé.

Il convient de préciser que la jeune fille n’a pas porté plainte contre son ex-mari.

Selon certaines sources, la jeune fille serait renvoyée dans son pays d’ici quatre à cinq jours.

Le ministre de l’Intérieur, Mohsin Naqvi, a pris note samedi du recours de la jeune Tunisienne divorcée et a demandé aux autorités compétentes de lui délivrer immédiatement un permis de sortie.

Suite à cette directive, les responsables des visas du ministère de l’Intérieur ont demandé à l’intéressée de leur soumettre les documents nécessaires et de déposer une demande en ligne pour obtenir un permis de sortie, assurant qu’un permis de sortie lui serait délivré dès réception de sa demande.

I. B.

D’après 24 News HD.  

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Kaïs Saïed │ «Le peuple tunisien déjouera tout complot ourdi contre lui»

28. Juni 2025 um 08:43

«Le peuple tunisien est conscient de la situation et déjouera tout complot ourdi contre lui», a affirmé Kaïs Saïed, sans donner plus de précisions sur ce complot dont, nous autres Tunisiens serions l’objet, ni sur les raisons qui pousseraient certains, à l’intérieur et à l’extérieur, à nous vouloir tant de mal. Tant il est vrai que nous ne possédons ni bombes nucléaires ni missiles balistiques, et encore moins des drones kamikazes.   

Le président de la république, qui parlait lors d’une rencontre, vendredi 27 juin 2025, au palais de Carthage, avec le président de l’Assemblée des représentants du peuple, Brahim Bouderbala, et le président du Conseil national des régions et des districts, Imed Derbali, a ajouté que la réunion a porté sur la situation dans certains secteurs et régions du pays, «où des cercles liés à des partis soutenus par l’étranger attisent les tensions par tous les moyens», indique un communiqué de la présidence de la république, sans donner plus de détails sur l’identité et les motivations de ces fauteurs de trouble. «Ces groupes se prétendent patriotiques et au service du peuple, mais ils sont démasqués. Et c’est la loi qui tranchera entre tous», a souligné le chef de l’Etat selon le même communiqué.

Le peuple tunisien mène une guerre de libération nationale sur tous les fronts, a encore affirmé le président de la république, soulignant que la politique de l’État tunisien est guidée par ses institutions, qui tirent leur légitimité de la volonté populaire, conformément à la Constitution et à l’ensemble de ses lois.

Le chef de l’État a également affirmé que la Tunisie n’a besoin ni de l’approbation ni des louanges d’aucune partie extérieure. Elle n’est ni un État satellite ni un État isolé, comme certains pourraient le penser, a-t-il insisté, en réponse à ceux qui affirment que la Tunisie, sous sa conduite, s’est isolée sur le plan international, voyant dans le manque d’activités internationales du locataire du palais de Carthage une preuve de cet isolement.

En fait, le président Saïed semble concentrer toute son intention sur les problèmes internes et sur la nécessité, impérieuse à ses yeux, de renforcer les politiques sociales, en vue d’une répartition plus équitable des ressources nationales. D’ailleurs, la réunion d’hier, comme toutes celles qui l’ont précédées au cours des derniers mois, a porté sur des projets de loi à caractères économique et social.

I. B.

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Le football tunisien, entre Espérance et désespérance

28. Juni 2025 um 07:52

L’Espérance de Tunis a participé au à la Coupe du monde des clubs Fifa. Elle n’a pas réussi à franchir le premier tour. Est-ce pour autant une raison pour enterrer le sport de haut niveau tunisien dans une discipline aussi exigeante que le football?

Jean-Guillaume Lozato *

Pendant le premier tour de ce qui semble avoir été une répétition pour la danse des sponsors, les Espérantistes ont bâti une aventure qui présente l’aspect d’un bilan mitigé.

Le tout premier match s’est vu sanctionné par une défaite qui reflète la situation générale : quelques dispositions contrebalancées par des phases de mauvaise gestion du temps hors et sur le terrain. Logiquement, les Brésiliens de Flamengo, guidés par le meilleur buteur de leur championnat, Arrascaeta, ont gagné, sans pour autant procurer une sensation d’écrasement malgré la domination du sujet.

L’opposition suivante a vu des Espérantistes contrarier les plans de l’équipe du Los Angeles FC dès les premiers instants de jeu, sachant tour à tour gérer et agir en dominateurs. Les locaux ont été défaits malgré leur volonté de s’accrocher jusqu’au bout. Le 1 à 0 en faveur des Tunisiens est très loin d’être immérité. Victoire obtenue grâce à un Youcef Belaili intenable et grâce au gardien Béchir Ben Saïd qui a détourné un penalty en toute fin de rencontre.

Des spectateurs perplexes

Malheureusement, Chelsea a anéanti tous les espoirs, lors de l’ultime match de poule, de pouvoir passer à la postérité. Sur un score sans appel de 3 buts à zéro pour les Anglais, obtenu en seconde mi-temps, malgré une possibilité d’égalisation de l’attaquant Youcef Belaili.

En ce qui concerne la manière, le spectateur lambda comme le plus fervent supporter se retrouvent perplexes. L’Espérance est-elle une formation avec quelques qualités ou bien est-elle si mauvaise que ça ? Y a-t-il un style de jeu tunisois hors des frontières ? Pour ces deux questions, la réponse commune est l’incertitude. À l’image du flottement caractérisant le marquage individuel lors des deux buts brésiliens et sur un des buts anglais. Quelques individualités sont bien ressorties. Ce qui n’a pas été suffisant au niveau de l’osmose collective, à l’exception de certaines séquences de jeu. Youcef Belaili, Mohamed Amine Tougai et Yann Sasse sont les étrangers qui ont su encadrer positivement leurs coéquipiers les plus en vue comme Bechir Ben Saïd ou Mohamed Amine Ben Hamida.

Dirigeants, entraîneurs et joueurs tunisiens doivent apprendre à consolider les acquis. Et cette expérience américaine a confirmé que certaines choses étaient possibles comme lors de la victoire sur Los Angeles, où évoluent des pointures comme Olivier Giroud et Hugo Lloris. Ce qui prouve indirectement que les Aigles de Carthage n’avaient pas triomphé de la France à Qatar 2022 uniquement grâce à un coup du hasard. Ce qui prouve que, sans se faire trop remarquer, les Aigles de Carthage auraient les moyens de surprendre car possédant une part d’indéfinissable.

Eviter les jugements expéditifs

L’EST a quitté les Etats-Unis à l’issue du premier tour. Mais il faut se garder des jugements expéditifs. «Pas mal mais peut mieux faire» serait le jugement le plus adapté pour résumer la situation.

Le football tunisien n’est pas dans une position de leadership pour le moment. Son équipe A a perdu 0-2 chez le poids lourd marocain. Espérons que l’expédition outre-Atlantique de l’EST servira à se forger d’autres points de repères et à mettre en garde l’effectif pour le Mondial 2030.

Relancer le championnat tunisien serait la première solution pour l’équipe nationale, contrairement à ce qui se passe en Algérie et au Maroc qui comptent plus sur les expatriés.

* Universiraire et analyste de football.

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Get’IT 20 ans au service de l’exportation du numérique tunisien

28. Juni 2025 um 07:10

Le Groupement d’intérêt économique Get’IT, acteur de référence dans les solutions digitales à haute valeur ajouté, a célébré, le 25 juin 2025, son 20ᵉ anniversaire lors d’un événement au Club nautique des Berges du Lac de Tunis. Devant ses partenaires et membres, le groupement a marqué deux décennies de succès et de synergies, et a dévoilé sa vision pour les années à venir, axée sur la co-construction et le partage.

Depuis sa création en mai 2005, Get’IT s’est imposé comme un partenaire stratégique pour la transformation digitale des entreprises et organisations en Afrique, Europe et Moyen-Orient. Son modèle unique de «One Stop Shopping» fédère les expertises pour proposer une offre consolidée, complémentaire et sur-mesure, répondant aux défis complexes du marché global.

La force d’un écosystème intégré

La réussite de Get’IT repose sur la synergie de son collectif. Avec 14 entreprises membres actuellement, plus de 2 000 experts et un book de plus de 1 800 success stories dans 45 pays, le groupement dispose d’une force de frappe unique. Cette expertise multisectorielle lui permet d’intervenir avec agilité dans des domaines aussi variés que la banque, l’assurance, l’industrie, la santé, les télécoms, l’énergie, le transport, l’éducation, le tourisme et le secteur public.

Mais au-delà des chiffres, cette performance repose sur un socle de principes qui cimente le collectif. Au cœur de l’ADN de Get’IT se trouvent des valeurs fondamentales qui guident chaque partenariat : le partagedes connaissances pour favoriser le progrès commun ; la coopérationcomme moteur de réussite ; l’intégritéabsolue comme pilier de confiance ; et l’excellencecomme signature de la qualité tunisienne.

À ces piliers s’ajoute une ambition internationale claire : celle de positionner le savoir-faire tunisien comme une référence mondiale et de co-construire des solutions adaptées aux enjeux globaux de ses clients.

«Ces vingt années représentent bien plus qu’un anniversaire ; elles témoignent de la puissance de notre modèle collaboratif», a déclaré Imed El Abed, président de Get’IT. «Notre force réside dans notre capacité à unir nos talents pour innover et créer de la valeur équitable pour tous nos partenaires. Aujourd’hui, nous ne célébrons pas seulement notre passé, nous nous engageons à construire un futur qui soit à la fois performant, inclusif et durable.»

Une expertise complète

Pour relever les défis complexes de la transformation digitale, Get’IT mobilise un large éventail de compétences. Le groupement ne se contente pas de fournir des services ; il conçoit et intègre des écosystèmes technologiques complets, de l’infrastructure à l’application métier. Son expertise s’ancre d’abord dans la maîtrise des fondations technologiques robustes et sécurisées, incluant des solutions de pointe en cloud, cybersécurité, gestion de data centers et systèmes embarqués.

Sur ce socle, le groupement déploie son savoir-faire en ingénierie de solutions innovantes, développant des logiciels sur-mesure, des applications web et mobiles performantes et des architectures télécoms résilientes. À l’ère du Big Data, Get’IT excelle dans la valorisation stratégique de la donnée, qu’il transforme en avantage compétitif grâce à l’Intelligence artificielle (IA) et l’Internet des Objets (IoT). Cette approche intégrée se concrétise par le développement de plateformes pionnières dans des secteurs d’avenir comme la e-santé, le e-tourisme et la modernisation des services publics (e-gouvernement).

Cet arsenal technologique est renforcé par une offre d’accompagnement stratégique (conseil, audit, gestion de projet, intégration), garantissant une appropriation réussie et durable des solutions mises en œuvre.

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Gestern — 27. Juni 2025Haupt-Feeds

Rapport │ La Tunisie présente un «risque élevé» de torture et de mauvais traitements

27. Juni 2025 um 13:34

Pour 2025, l’Index mondial de la torture classe la Tunisie pays comme présentant un risque élevé de torture et de mauvais traitements, sur la base des données recueillies en 2023 et 2024.

Plus d’une décennie après la révolution qui avait mis fin à des décennies de torture systématique et d’impunité, l’espoir d’un tournant durable en matière de respect des droits fondamentaux semble s’amenuiser.

Bien que la Tunisie ait ratifié une grande majorité des conventions et protocoles relatifs à la torture et qu’elle ait inscrit des principes généraux dans ses constitutions de 2014 et 2022, «ces pratiques persistent en raison de l’absence de réformes profondes du système sécuritaire et judiciaire.»

«La plupart des cadres juridiques restent inchangés, et la torture ainsi que les mauvais traitements demeurent des pratiques courantes, en particulier dans le cadre des actions des forces de l’ordre envers les victimes les plus vulnérables», précise le rapport, réalisé avec la participation de la Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme (LTDH), l’association Ifriqiya, L’Association tunisienne pour la justice et l’égalité (Dalj), l’Association tunisienne Awledna (ATA), Sanad Centre de Conseil, OMCT et Alliance contre la torture (ACT).

La Tunisie dans l’Index mondial de la torture 2025

Nous reproduisons ci-dessous la fiche d’information relative à la Tunisie de l’«Index Mondial de la torture 2025».

«Le recours à la violence par les agents des forces de l’ordre, tant dans l’espace public que dans les postes de police demeure une pratique courante. Il en va de même dans les prisons où les agressions par les agents pénitentiaires sont accrues par les effets délétères de la surpopulation carcérale. Au cours des dernières années, des dizaines de cas de morts suspectes ont été documentés, des procès visant la communauté LGBTQIA+ ont été ouverts sur la base de tests anaux dégradants, et de nombreux cas d’expulsions forcées, d’arrestations et de déplacements arbitraires vers les zones frontalières, ainsi que de violences institutionnelles contre les personnes en déplacement, ont été rapportés. Depuis mai 2024, au moins huit employé·e·s d’ONG et deux anciens responsables locaux ont été arrêtés, et plus de 40 personnes sont sous enquête pour leur soutien aux migrant·e·s et réfugié·e·s.

«Les poursuites pour torture et mauvais traitements sont rares, les peines prononcées restent légères, et les réparations accordées aux victimes sont inadéquates.

«À la suite du coup de force du 25 juillet 2021, initié par le président de la République, la répression contre les acteurs de la société civile s’est intensifiée. Le démantèlement des institutions démocratiques, la restriction de la liberté d’expression, les poursuites judiciaires et l’emprisonnement des opposants politiques sur des accusations infondées – complot contre l’État, terrorisme, blanchiment d’argent, corruption – ont instauré un climat de peur. À cela s’ajoutent le harcèlement des défenseur·e·s des droits humains, l’ingérence de l’exécutif dans la justice et l’adoption de lois répressives interdisant toute critique.»

Rapport d’activité de Sanad (juin 2024 – mai 2025)

Sanad a accueilli 166 nouveaux bénéficiaires, victimes directes et indirectes de torture et mauvais traitements aux multiples facettes : des violences fondées sur la discrimination raciale ou sexuelle, au harcèlement policier en lien avec le fichage, en passant par les agressions parfois graves sur la voie publique, dans les postes de police, en prison et ayant dans certains cas conduit à la mort de la victime.

Sanad Care a ainsi accompagné des nombreux bénéficiaires, nouveaux comme anciens, dans la reconstruction de leur vie et la réparation des dégâts souvent terribles occasionnés par la violence d’État sur les plans psychologique, social et médical. Les histoires d’Eyad, Aicha, Bayrem, Asma et bien d’autres racontées dans le rapport témoignent de l’impact crucial de l’assistance pluridisciplinaire offerte par l’équipe Sanad sur leur vie.

Conscient que chaque parcours est unique, Sanad adapte son assistance aux besoins spécifiques de chaque bénéficiaire. Cette approche est rendue possible grâce à un réseau de professionnels et des partenaires institutionnels, comprenant des médecins et psychologues, des avocats spécialisés, ainsi que des associations et des institutions publiques. C’est dans cette complémentarité d’expertises que réside l’une des principales forces du programme.

«Sanad est une aventure humaine menée avec et pour les victimes de torture et mauvais traitements afin de rétablir leur dignité. C’est aussi l’histoire d’une lutte déterminée pour la justice et contre l’impunité», dit Me Mokhtar Trifi, doyen et vice-président de l’OMCT.

Pendant l’année écoulée, Sanad Elhaq a fourni à ses bénéficiaires une assistance juridique adaptée à chaque cas, selon des modalités d’intervention réajustées continuellement en fonction de l’évolution de la situation mais aussi du contexte politique et sécuritaire.

Sanad Elhaq a ainsi donné de nombreux conseils juridiques, accompagné des bénéficiaires dans des démarches administratives ainsi que lors de convocations policières douteuses. Cette assistance juridique de proximité a permis d’améliorer concrètement la vie de plusieurs victimes.

En parallèle, le groupe d’action judiciaire de Sanad Elhaq a poursuivi et initié de nouveaux contentieux techniques stratégiques dont l’issue demeure suspendue au devenir de l’état de droit actuellement mis à mal.

Enfin, au-delà d’un bilan d’activités, le rapport Sanad est un outil de sensibilisation et de plaidoyer. Il rappelle que la torture n’est pas un phénomène du passé mais reste une pratique actuelle, insidieuse, capable de frapper n’importe qui, à n’importe quel moment. Ce rapport invite à la vigilance, à l’engagement et à la solidarité, pour construire ensemble une société plus juste et plus humaine.

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Qui remportera la Coupe du Monde des Clubs de la Fifa 2025 ?

27. Juni 2025 um 12:31

Tout sur la Coupe du Monde des Clubs 2025 : format à 32 équipes, participants clés, favoris comme le PSG ou City, calendrier chargé, enjeux sportifs et économiques.

La Coupe du Monde des Clubs de la Fifa 2025 sera le plus grand tournoi de l’histoire de cette compétition. Pour la première fois, 32 équipes de tous les continents participent et le format rappelle celui de la Coupe du monde entre équipes nationales. La compétition se déroule aux États-Unis du 15 juin au 13 juillet 2025. Le sujet principal parmi les fans, les analystes et les joueurs est une question : qui remportera le trophée ?

Pourquoi ce tournoi n’est pas aussi populaire que la Ligue des champions ?

Malgré sa renommée et la participation des clubs les plus performants, la Coupe du Monde des Clubs a longtemps été perçue comme un événement secondaire. Plusieurs raisons expliquent cela. Nous vous suggérons d’en examiner quelques-unes qui nous semblent les plus importantes :

Tout d’abord, le format précédent du tournoi ne comptait que sept équipes, dont une seule représentait l’Europe. De ce fait, la concurrence était faible et les victoires des géants européens semblaient prévisibles.

Deuxièmement, les tournois se déroulaient à la fin de l’année civile, souvent juste au moment des championnats nationaux. Cela a réduit l’intérêt des clubs et des supporters.

En 2025, la Fifa entend changer la perception du tournoi. Le nouveau format à 32 équipes, la géographie élargie et le niveau de compétition plus élevé pourraient donner au tournoi un nouvel élan. La cagnotte de plus d’un milliard de dollars augmente également l’importance de la compétition pour les clubs.

Le tournoi réunira des clubs des États-Unis, d’Arabie saoudite, du Japon et d’autres pays, ce qui rend le tournoi intéressant non seulement pour l’Europe, mais aussi pour d’autres marchés. De nombreux fans gardent par ailleurs un œil sur la participation de stars telles que Lionel Messi, qui joue pour l’Inter Miami.

Compte tenu de l’intérêt croissant pour les paris sportifs, l’attention accrue portée au tournoi attirera également les utilisateurs des plateformes de paris. La possibilité de parier sur la Coupe du Monde des Clubs de la Fifa 2025 et sur la Ligue des champions renforce l’attrait de ces deux événements sportifs. Par ailleurs, les agents de bookmakers et les experts en paris sportifs affirment que le marché des paris est plus vaste pour la Fifa 2025, ce qui suscite un intérêt accru pour y placer des mises.

Cependant, dans certains pays, les parieurs ne peuvent pas effectuer eux-mêmes de transactions en raison de restrictions locales mais il y a la solution. L’agent de caisse MelBet est un partenaire officiel de la plateforme de paris sportifs, chargé d’aider les parieurs à effectuer des dépôts pour miser sur la Coupe du Monde des Clubs de la Fifa 2025, ainsi qu’à retirer leurs gains. De plus, les agents de paris sportifs, passionnés de foot, ne se contentent pas de profiter de cette opportunité pour gagner de l’argent : ils fournissent également des conseils précieux aux parieurs et expliquent comment placer des mises sur l’un des clubs de la Fifa 2025.

Liste des participants et des matchs intéressants

Le tournoi réunit les vainqueurs des tournois continentaux des quatre dernières années, ainsi que les clubs les mieux classés par la Fifa. Pas plus de deux équipes peuvent être inscrites dans un même pays. Par exemple, Liverpool, bien qu’occupant la huitième place du classement, n’a pas été admis en raison des positions supérieures de Manchester City et de Chelsea.

Huit groupes de quatre équipes constituent la phase initiale. Les groupes les plus intéressants et les matchs potentiellement spectaculaires :

Groupe A : Palmeiras (Brésil), FC Porto (Portugal), Al Ahly (Egypte), Inter Miami (USA). Le match entre Palmeiras et Porto a été intéressant, tout comme la performance de l’équipe de Messi face au champion d’Afrique.

Groupe G : Manchester City (Angleterre), Wydad AC (Maroc), Al Ain (EAU), Juventus (Italie).

Groupe H : Real Madrid (Espagne), Al Hilal (Arabie Saoudite), Pachuca (Mexique), Salzbourg (Autriche). Le Real Madrid est considéré comme le favori, mais Al-Hilal, avec une équipe solide, peut créer l’intrigue.

Du côté de l’Amérique du Sud, plusieurs grands noms du football participent à cette édition du tournoi. On retrouve notamment Boca Juniors, River Plate, Flamengo et Fluminense, tous prêts à défendre les couleurs de leur continent avec passion. La présence de clubs d’Asie et d’Afrique — Al Ahli, Espérance de Tunis, Urawa Red Diamonds, Ulsan, Mamelodi Sundowns — ajoute de la variété et de l’intrigue à la grille du tournoi.

Quant à l’Europe, elle est représentée par un impressionnant éventail de clubs prestigieux. Parmi eux, le Bayern Munich, le PSG, Manchester City, Chelsea, l’Inter Milan, Benfica, la Juventus, l’Atlético de Madrid et bien sûr le Real Madrid. Ces équipes, riches en histoire et en talents, promettent une compétition relevée et pleine de rebondissements.

Charges, blessures et calendrier

Le calendrier surchargé est l’un des principaux problèmes du tournoi. Il a lieu en été, juste après la fin de la saison européenne. Les joueurs évoluant en équipes nationales, en championnats et en tournois européens ne bénéficient donc pas de suffisamment de repos. Cela augmente le risque de blessure, en particulier pour ceux qui évoluent régulièrement à haut niveau tout au long de l’année. La Fifa avait promis un calendrier flexible, mais les problèmes persistent.

Les joueurs ont moins de temps pour récupérer, ce qui affecte considérablement la durée de leur carrière et la qualité de leurs performances. Les clubs bénéficient d’une certaine flexibilité grâce à des périodes de transfert supplémentaires, ainsi qu’à des périodes de remplacement prévues début juin et à la fin de la phase de groupes. Cependant, cela ne résout pas le problème de l’épuisement physique. De nombreux participants à la Coupe du monde débutent la nouvelle saison en août, ce qui complique encore la situation.

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La Tunisie gagne 27 places dans l’Index mondial de la transition énergétique  

27. Juni 2025 um 09:15

Le dernier rapport ‘‘Energy Transition Index (ETI) 2025’’, récemment publié par le Forum économique mondial (WEF), a classé la Tunisie 62ᵉ mondial sur 118 pays et 2ᵉ dans la région d’Afrique du nord et Moyen-Orient en matière de transition énergétique. Notre pays a gagné 27 places par rapport à 2024 où il occupait le 89e rang mondial.

Avec un score global de 54,6 points et un bon classement régional, la Tunisie a enregistré, ainsi, des avancées sur la voie de la transition énergétique.

L’indice du WEF évalue les performances des pays selon 43 indicateurs, reposant sur trois grands axes : la sécurité énergétique, la durabilité et l’équité d’accès à l’énergie. La Tunisie s’est distinguée surtout par son aptitude et la préparation de son système énergétique à aller de l’avant sur la voie du déploiement des énergies renouvelables et de la transition énergétique.

Il s’agit en premier lieu, de la sécurité, la durabilité et l’équité de son système énergétique, en dépit des besoins de renforcement de la gouvernance et de l’amélioration des aspects d’innovation et d’investissement.

La Tunisie s’est forgée une place de choix dans la région Mena, en étant la deuxième juste derrière l’Arabie Saoudite (60ᵉ avec 55 points) et avant les Emirats arabes Unis (UAE) (48ᵉ avec 58,4 points).

En Afrique, la Tunisie se place derrière un leader continental, le Nigeria (61ᵉ, score ~54,8), et devance des pays tels que la Namibie (64e), Maurice (69e), le Maroc (70e), l’Égypte (74e), l’Afrique du Sud (79e), le Kenya (88e) et l’Algérie (89e). La Côte d’Ivoire, quant à elle, ferme le Top 10 africain en se positionnant au 90e rang mondial.

Dans le détail, le score de la Tunisie en termes de ‘Performance du système’ (sécurité, durabilité, équité) est 59,7 alors qu’en termes de ‘Préparation à la transition’ (gouvernance, infrastructure, innovation, investissements…), son score est à 46,9.

«Jusqu’à ce jour, la capacité d’énergie solaire installée en Tunisie est estimée à environ 700 MW (toutes énergies confondues, solaire, éolien, hydro…) et sera portée, d’ici la fin de 2025, à 1000MW», a indiqué à l’agence Tap, Nefaâ Baccari, directeur de l’Energie solaire au sein de l’Agence nationale de la maitrise de l’énergie (ANME).

Pour Baccari, le classement de la Tunisie en matière de transition énergétique est «important» et «attendu», «compte tenu des efforts déployés depuis environ 9 ans pour réaliser la transition énergétique espérée». Ces efforts ont porté, entre autres, d’après lui, sur la création et l’actualisation du cadre règlementaire et la simplification des procédures.

D’après Tap.

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Sept plages immaculées à découvrir cet été en Tunisie

27. Juni 2025 um 08:40

L’été en Tunisie, c’est la magie pure : plages cristallines, fruits de mer frais, activités variées et une multitude d’endroits où déconnecter ou explorer. Voici une liste des destinations que les Tunisiens et les voyageurs pourraient visiter cet été, proposées par le magazine spécialisé Scoop Empire.

Hammamet – Sur la côte du Cap Bon

Hammamet est l’une des stations balnéaires les plus populaires de Tunisie grâce à ses eaux calmes et propres, à son ancienne médina pleine de charme et à ses parcs aquatiques et clubs de plage accessibles à pied. Yasmine Hammamet abrite un quartier moderne avec des hôtels et une marina, mais la vieille ville est plus authentique et décontractée.

Djerba – L’île du Sud

Si vous aimez les journées tranquilles et paisibles, sous les palmiers, Djerba est faite pour vous. Cette île au large de la côte sud offre un mélange de cultures, que l’on ressent pleinement dans ses marchés et ses quartiers. Optez pour ses plages tranquilles, mais restez pour sa gastronomie, son architecture unique et son ambiance locale chaleureuse.

Sousse – Sur la côte Est

Sousse allie vie balnéaire et ambiance urbaine animée. Vous y trouverez de grandes plages de sable, une vieille ville classée au patrimoine mondial de l’Unesco et une vie nocturne animée en été. Que vous souhaitiez vous détendre, faire la fête ou explorer, Sousse offre des activités intéressantes à tous les voyageurs.

Port El Kantaoui – Juste au nord de Sousse

Non loin de Sousse, Port El Kantaoui est un quartier plus calme et plus élégant, conçu pour les vacances. Vous y trouverez des bateaux colorés, une jolie petite marina, des cafés de plage et un parcours de golf. Idéal pour les familles, il est idéal pour les promenades.

Tabarka – Près de la frontière algérienne

Tabarka a un visage différent : forêts, falaises et plages rocheuses. Elle est réputée pour la plongée sous-marine et ses festivals de musique. Si vous souhaitez changer des stations balnéaires traditionnelles et aimez la nature ou la musique live, le voyage vaut le détour.

Bizerte – Au nord-ouest de Tunis

Bizerte possède un magnifique vieux port, des plages simples et un mélange élégant d’architecture tunisienne et française. De plus, la ville est proche du parc national de l’Ichkeul, idéal pour une pause au vert.

La Marsa – Au nord-est de la Tunisie

La Marsa est le lieu de prédilection de nombreux Tunisiens pour échapper à la chaleur. Élégant sans être snob, il propose des cafés de plage, des espaces artistiques et des lieux où se détendre toute la journée. Idéal pour une escapade rapide si vous êtes déjà en ville.

Traduit de l’anglais.

Source : ScoopEmpire.

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Revue │ ‘‘Notre regard’’ pour accompagner le cinéma tunisien  

27. Juni 2025 um 08:19

La dynamique du cinéma tunisien et sa présence à l’échelle internationale ne sont plus à prouver. Aussi était-il important de l’accompagner par une revue tenue par des spécialistes et des critiques qui suivent son parcours depuis des décennies.

Voilà la revue ‘‘Notre regard’’, qui paraît à Paris, dont le numéro 3 (juin 2025) propose des entretiens comme celui de Selma Baccar ou des gros plans sur des films comme ‘‘Thalathoun’’ de Fadhel Jaziri ou des hommages rendus à Moufida Tlatli et Kahina Attia. L’actualité ne manque pas, Lotfi Achour et ses ‘‘Enfants Rouges’’.

La revue se veut aussi l’écho solide du cinéma arabe et africain de l’Algérienne Assia Djebar au Palestinien, Rachid Mashrawi et Malien Souleymane Cissé.

Fiches techniques, dossiers, datations, photos historiques, problématiques posées avec sérieux sur la production, le financement, l’industrie du cinéma, etc., font de cette revue bien imprimée et dans une mise en page agréable et accessible, un vrai outil de travail, outre ce qu’elle apporte comme plaisir de lecture.

Tahar Bekri

Contact : notreregard@cinematunisien.com

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Polluée par le phosphate, Gabès se meurt et appelle à l’aide

27. Juni 2025 um 07:53

Dans le reportage que nous reproduisons ci-dessous, l’agence AFP revient sur le drame de Gabès, ville du sud-est de la Tunisie, la plus polluée par les industries chimiques dans le pays, et dont la population appellent les autorités à leur secours, sans que leur voix ne soient pour le moment entendue.    

La chambre de Cherifa Attia sent le caoutchouc brûlé. L’odeur provient d’une énorme usine de traitement des phosphates, installée à Gabès en Tunisie, qui déverse ses déchets à l’air libre et dans la mer.

Les riverains dénoncent depuis des années les émanations toxiques du Groupe chimique tunisien (GCT), plus grand complexe du pays, qui produit des engrais à base de phosphate.

Les autorités avaient annoncé la fermeture du site en 2017 mais le gouvernement a récemment promis de multiplier par cinq la production de phosphates, pour la faire passer de 3 à 14 millions de tonnes par an d’ici 2030.

«C’est en train de nous tuer, nous respirons cela nuit et jour», explique à l’AFP Cherifa, 74 ans, en humant l’air acre qui enveloppe Gabès et ses 400 000 habitants.

Après des années de troubles sociaux et de sous-investissements, le président Kaïs Saïed veut relancer le secteur des phosphates, principale richesse naturelle de Tunisie, qui a dégringolé du 5e rang mondial en 2010 au 10e actuellement.

«Cette usine est mauvaise pour l’air, la mer, toute forme de vie. Nous espérions une application de la décision de 2017 mais le gouvernement a visiblement abandonné cette idée», déplore Khayreddine Debaya, coordinateur de Stop Pollution, une ONG locale.

Cherifa dit avoir survécu à deux cancers du sein et de l’utérus alors que sa sœur Naftia, 76 ans, souffre de problèmes cardiaques et de peau.

Diverses études lient la transformation des phosphates à des pathologies semblables à celles des deux sœurs.

Des niveaux très élevés de polluants chimiques

Outre la relance de la production, le gouvernement a récemment décidé de retirer les phosphogypses – principal résidu de la production de fertilisants – de la liste des déchets dangereux.

La production d’engrais émet des gaz hautement toxiques comme le dioxyde de soufre et l’ammoniac, tandis que le phosphogypse contamine les sols et les nappes phréatiques avec des substances cancérigènes comme le plomb et l’arsenic.

L’Institut national de la santé aux Etats-Unis a établi une corrélation entre l’exposition à ces déchets et des affections comme l’«insuffisance hépatique, des maladies auto-immunes, des troubles pulmonaires».

Selon une étude du laboratoire universitaire français Géosciences Environnement Toulouse, datant de décembre dernier, l’usine de Gabès émet «des niveaux très élevés» de polluants.

Le document déplore des «conséquences dévastatrices» comme des «malformations cardiaques», soulignant que «cette pollution industrielle (..) est associée à divers problèmes de santé très répandus à Gabès, comme des cancers (poumon, nez, sein, foie, rein, estomac, sang)».

En l’absence de données officielles, il est difficile de quantifier l’ampleur du phénomène. Une cancérologue locale interrogée par l’AFP a refusé de commenter les cas spécifiques à Gabès. Pour beaucoup de riverains, la prudence de certains médecins s’explique par la peur d’une réaction des autorités.

Le complexe chimique donne du travail à environ 4 000 personnes à Gabès, où une personne sur quatre est sans emploi.

«Si les autorités refusent de la démanteler, il faudrait au moins arrêter de déverser des déchets dans l’air et en mer», estime Mouna Bouali, une autre riveraine de 45 ans, suggérant que les autorités utilisent l’argent du phosphate pour «assainir l’environnement».

L’argent pour l’Etat, la maladie pour la population

Sollicitées à plusieurs reprises par l’AFP, les autorités n’ont pas souhaité répondre.

«Nous sommes tous moribonds à Gabès», dénonce Mme Bouali, assise près de sa mère Dhabia, aveugle et atteinte d’une maladie auto-immune.

«Qu’ils prennent tout Gabès, nous ne voulons plus de cette ville» dont «l’Etat tire de l’argent et nous uniquement des maladies», lance Dhahbia, 67 ans, qui envisage de vendre sa maison mais se demande «qui voudrait acheter un logement ici».

Ces dernières semaines, des centaines de riverains ont été crier leur colère devant les bureaux du gouverneur local, brandissant des pancartes: «je veux vivre».

Les familles interrogées par l’AFP ont voté pour le président Saïed, réélu en octobre dernier, auquel elles font confiance. C’est pourtant sous son impulsion que la Tunisie mise sur le phosphate, ce «pilier de l’économie nationale», selon M. Saïed, pour stimuler la croissance grâce à des exportations destinées particulièrement aux marchés européens.

Cherifa et Naftia se souviennent encore de l’inauguration du complexe GCT par le premier président tunisien Habib Bourguiba en 1972, dans un contexte d’essor industriel. «Nous sommes descendues dans la rue pour chanter et applaudir», souligne Naftia, sans savoir que «nous célébrions notre propre perte».

Source : AFP.

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Hamza Mathlouthi quitte Zamalek │ Entre tristesse et gratitude

27. Juni 2025 um 07:22

Le défenseur international tunisien Hamza Mathlouthi a annoncé mercredi 25 juin 2025 son départ du club égyptien Zamalek, mettant fin à une période de cinq saisons marquée par d’importants succès en trophées mais se terminant par une blessure.

Le contrat de Mathlouthi avec le Zamalek a expiré à la fin de la saison qui vient de s’achever.

Le joueur de 32 ans a rejoint le club cairote en octobre 2020, libre de tout transfert en provenance du CS Sfaxien tunisien.

Dans un communiqué publié sur son compte Instagram, Mathlouthi a exprimé un «mélange de tristesse et de gratitude» suite à son départ.

«Le parcours n’a pas été facile, mais il a été formidable», a-t-il écrit, revenant sur sa période passée au club.

«Pendant cinq ans, j’ai porté le maillot du Zamalek avec honneur, je me suis battu pour cette entité et j’ai vécu des moments inoubliables, où nous avons soulevé des coupes et célébré avec un public enthousiaste», a-t-il déclaré.

Mathlouthi a subi une blessure au ligament croisé antérieur (LCA) en janvier, ce qui l’a limité à 14 apparitions cette saison.

«Cette récente blessure a été un coup dur, non seulement pour mon corps, mais aussi pour mon âme», a-t-il déclaré.

«J’aurais aimé pouvoir continuer à défendre cet emblème, mais chaque histoire a une fin», a-t-il admis.

Mohamed Slama, l’agent de Mathlouthi, a déclaré à On Sport qu’aucune discussion n’avait eu lieu concernant un renouvellement de contrat avec Zamalek.

Slama a indiqué que Mathlouthi suivrait deux mois de rééducation aux Émirats arabes unis et devrait être à 100% de sa forme d’ici fin ‘

Il a également révélé que le joueur avait reçu une offre d’un «grand club africain», malgré sa blessure.

Durant son passage au Zamalek, Mathlouthi a disputé 153 matchs, marquant cinq buts et délivrant six passes décisives.

Il a joué un rôle clé dans l’équipe qui a remporté six titres majeurs, dont la Premier League égyptienne lors des saisons 2020/2021 et 2021/2022, la Supercoupe d’Égypte en 2020/2021, la Coupe de la Confédération de la CAF en 2023/2024, la Supercoupe de la CAF en 2024/2025 et la Coupe d’Égypte en 2024/2025.

«Je repars aujourd’hui fier de chaque moment passé ici et de chaque titre que nous avons remporté ensemble», a conclu Mathlouthi dans son message d’adieu.

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Kaïs Saïed entre salut républicain et défis de gouvernance

27. Juni 2025 um 06:58

La Tunisie a besoin aujourd’hui non seulement d’un cap politique, mais d’un dispositif administratif cohérent, innovant et résolument orienté vers les résultats. Il ne s’agit pas de renier le rôle historique joué par le président Kaïs Saïed dans le redressement du pays, mais bien de reconnaître que la phase actuelle exige une gouvernance plus structurée, plus participative et plus orientée vers l’efficacité.

Leith Lakhoua *

Il est incontestable que le président Kaïs Saïed a, à un moment décisif de l’histoire récente de la Tunisie, réussi à écarter de graves dangers qui menaçaient l’existence même de l’État républicain. Face à une anarchie parlementaire croissante, à la complaisance de certaines institutions de l’État vis-à-vis de réseaux mafieux, et à une infiltration systématique des intérêts privés dans les rouages publics, l’intervention du président a été salutaire. Elle a permis de remettre de l’ordre dans un pays qui glissait lentement mais sûrement vers une forme de désintégration institutionnelle.

Réussites et échecs

Parmi les actions positives à mettre à son actif, on peut citer la relance de plusieurs entreprises nationales stratégiques comme la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG), la Société nationale des celluloses et du papier Alfa (SNCPA) et la Société tunisienne du sucre (STS). Ces entités, longtemps paralysées, connaissent depuis un retour progressif à l’activité, ce qui contribue indéniablement à l’effort national de relance économique.

Cependant, à côté de ces réussites, certaines initiatives du président ont montré leurs limites, voire leur inefficacité. C’est le cas notamment des «charikat ahlia», sociétés communautaires qui peinent à émerger, faute de garanties solides assurant la viabilité de leurs projets.

À cela s’ajoute l’opacité entourant le Conseil national des régions et des districts (CNRD), dont les prérogatives restent floues. Il semble que ce conseil devait contribuer à l’élaboration de la loi électorale relative aux collectivités locales; or, à ce jour, aucune élection municipale n’a été tenue, et les communes du pays vivent dans une anarchie croissante, marquée par l’abandon, l’inefficacité, et l’absence de toute gestion structurée.

Par ailleurs, la Tunisie se trouve à l’orée de plusieurs projets stratégiques à forte valeur ajoutée : le port en eaux profondes d’Enfidha, le pont de Bizerte, la réhabilitation de l’aéroport de Tunis-Carthage, le développement du réseau ferroviaire, la transition vers l’énergie verte, ou encore le projet ambitieux de la Cité médicale des Aghlabides. Ces projets, vitaux pour l’avenir économique du pays, mériteraient un pilotage institutionnel spécifique, méthodique et suivi.

C’est pourquoi, afin de passer à une vitesse supérieure et répondre aux exigences de l’heure, il devient nécessaire d’envisager une série de mesures structurelles :

– la réévaluation du CNRD pour déterminer de manière claire s’il constitue une véritable valeur ajoutée ou s’il représente une charge superflue pour les finances publiques; le cas échéant, sa dissolution permettrait de recentrer les ressources sur des structures réellement utiles;

– l’adoption d’une loi électorale claire et organisation des élections municipales : la vacance du pouvoir local ne peut plus durer, et il est impératif de rétablir les conseils municipaux élus afin de restaurer une gestion locale responsable, légitime et efficace;

– la création d’un ministère des Grands Projets qui aurait pour mission exclusive de piloter les projets d’envergure nationale, avec un calendrier précis, des budgets clairs et des rapports d’avancement périodiques (trimestriels ou semestriels);

– la constitution de cellules d’expertise auprès de la présidence : le président gagnerait à s’entourer de conseils techniques dans les différents domaines de gestion (économie, infrastructure, énergie, santé, gouvernance territoriale), capables de suivre le rendement des institutions, proposer des solutions et garantir un minimum de continuité et d’évaluation dans l’action publique.

Le temps est venu de construire

Il est vrai que Kaïs Saïed a été confronté à des trahisons, parfois au plus haut niveau de l’État, y compris parmi les personnes qu’il avait lui-même promues. Mais ces cas isolés ne doivent pas justifier une méfiance systématique ni entraver la dynamique nécessaire à la gestion efficace d’un pays en quête de stabilité et de croissance.

Le temps est venu non plus de dénoncer, mais de construire; non plus de soupçonner, mais de confier avec méthode, contrôle et rigueur.

La Tunisie a besoin aujourd’hui non seulement d’un cap politique, mais d’un dispositif administratif cohérent, innovant et résolument orienté vers les résultats. Il ne s’agit pas de renier le rôle historique joué par le président, mais bien de reconnaître que la phase actuelle exige une gouvernance plus structurée, plus participative et plus orientée vers l’efficacité. C’est à ce prix que la Tunisie pourra relever les défis du monde moderne et redonner espoir à ses citoyens.

* Consultant en organisation industrielle et logistique.

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Kaïs Saïed │ Les chômeurs de longue durée seront appelés à remplacer les mauvais fonctionnaires

26. Juni 2025 um 13:27

Les groupes d’intérêt qui tentent par tous les moyens d’envenimer la situation et de créer des crises [dans le pays] doivent rendre compte de leurs actes, ainsi que ceux qui sont à leur service au sein de l’administration publique.

C’est ce qu’a déclaré le président Kaïs Saïed, lors de sa rencontre avec la Première ministre Sarah Zaafrani Zenzeri, mercredi 25 juin 2025, au Palais de Carthage, ajoutant, selon un communiqué de presse publié par la présidence, que les chômeurs de longue durée sont souvent mieux qualifiés et prêts à occuper ces postes.

Le président Saïed a souligné que le patriotisme, le dévouement, l’abnégation et l’austérité doivent être des critères clés dans la sélection des futurs responsables chargés de superviser les services publics, les institutions et les entreprises publiques.

Il a également dénoncé la complaisance injustifiée de certains responsables administratifs qui utilisent la complexité et les lenteurs des procédures comme prétexte pour ne pas satisfaire les demandes des citoyens.

Dans ce contexte, le chef de l’État a souligné que de nombreux textes de lois doivent être révisés en profondeur, ainsi qu’un certain nombre de nominations et d’institutions dont l’utilité est sujette au doute.

Ces déclarations présidentielles ont un air de déjà entendu. Elles ont déjà été faites à plusieurs reprises au cours des deux dernières années, et adressées aux différents chefs de gouvernement qui se sont succédé au poste.

Est-ce à dire que Saïed s’impatiente de voir enfin concrétisées ses recommandations relatives à la réforme de l’administration publique?

On est tentés de le penser, et de voir dans cette insistance présidentielle un reproche adressé à ceux et celles qui sont censés mettre en œuvre ses recommandations. Et qui tardent à le faire…

I. B.   

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Rencontre à Tunis des jeunes acteurs du changement italiens et tunisiens

26. Juni 2025 um 12:03

«Jeunesse, climat et développement durable en Méditerranée : l’Italie et la Tunisie pour une nouvelle génération de coopération» est l’intitulé d’une journée de discussion entre les institutions et les jeunes acteurs du changement italiens et tunisiens sur les grands défis de notre époque, afin de construire ensemble un avenir de développement durable et d’opportunités pour la Méditerranée.

Cette journée est organisée, côté italien, par le ministère de l’Environnement et de la Sécurité énergétique (Mase), le Conseil national de la jeunesse (CNG) et le Centre méditerranéen des énergies renouvelables (Medrec), et, côté tunisien, par l’Institut de recherche et des hautes études agricoles (Iresa) en collaboration avec l’Institut national agronomique de Tunisie (Inat).

Cette journée, qui s’inscrit dans le cadre de l’initiative mondiale Youth4Climate, promue par le Mase et le Pnud, a réuni des institutions et des jeunes pour un débat ouvert et constructif sur les grands défis actuels, avec un accent particulier sur la crise climatique et la nécessité de promouvoir le développement durable, a indiqué la représentation diplomatique italienne sur ses réseaux sociaux, ajoutant que l’objectif premier est de construire ensemble un avenir d’opportunités pour la Méditerranée, qui place les nouvelles générations au centre.

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NextAV, acteur clé de l’innovation technologique en Tunisie  

26. Juni 2025 um 10:46

Avec une présence à Sousse et à Doha, la startup tunisienne NextAV s’impose comme un acteur clé de l’innovation technologique en Afrique du Nord, offrant des solutions concrètes aux défis environnementaux et agricoles contemporains.

Fondée à Sousse et basée à Novation City, NextAV transforme des images satellites publiques à faible résolution en données géospatiales haute définition grâce à une technologie propriétaire de super-résolution basée sur l’intelligence artificielle (IA).

Cette innovation permet une surveillance précise et quasi en temps réel des cultures, même dans des zones à forte couverture nuageuse.

Les agriculteurs peuvent ainsi détecter rapidement les zones problématiques, comme les infestations de ravageurs ou les maladies, et appliquer des traitements localisés pour minimiser les pertes.

L’intégration des images super-résolues avec des dispositifs IoT et d’autres sources de données favorise une planification agricole plus intelligente et basée sur des données concrètes. Cela permet une utilisation optimisée des intrants, une conservation de l’eau améliorée et une vérification des pratiques durables telles que l’agriculture régénératrice.

NextAV a été récompensée lors du sommet AfricArena Tunisia, où elle a reçu le prix de la meilleure startup en intelligence artificielle. Cette distinction souligne l’impact de ses solutions d’imagerie satellite basées sur l’IA dans des secteurs variés, de l’agriculture à la gestion des ressources naturelles.

En collaborant avec des entreprises comme Mare Alb, spécialisée dans la production de sel marin, NextAV démontre la polyvalence de sa technologie. Grâce à l’analyse d’images satellites, Mare Alb peut suivre en temps réel la concentration de l’eau salée dans ses bassins, optimisant ainsi la qualité de sa production.

NextAV ne se limite pas à l’agriculture. Elle étend ses services à d’autres secteurs tels que l’énergie et la gestion des ressources naturelles, en fournissant des données géospatiales précises pour une prise de décision éclairée. Son objectif est de démocratiser l’accès à une intelligence géospatiale avancée, soutenant ainsi la transition vers une économie décarbonée.

NextAV fait partie des 5 startups tunisiennes sélectionnées pour le programme ScaleUp, propulsé par Terna SpA, avec Mind the Bridge et Elis !«Chez NextAV, nous exploitons l’IA et l’imagerie satellite pour construire l’avenir de la surveillance de précision, de l’agriculture aux infrastructures énergétiques. Ce programme est une occasion unique d’accroître notre impact et de nouer des liens avec des partenaires visionnaires à travers la Méditerranée», écrit la startup sur son site web.

I. B.

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