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Le tiers des entreprises italiennes en Tunisie opĂšrent dans le textile  

17. April 2025 um 13:45

 Â«Il y a plusieurs dĂ©cennies, l’Italie a Ă©tĂ© pionniĂšre en matiĂšre d’investissement dans le textile en Tunisie. Nous avons Ă©tĂ© parmi les premiers Ă  croire au grand potentiel de la Tunisie dans ce secteur. Aujourd’hui, environ un tiers des quelque 1 000 entreprises italiennes prĂ©sentes dans le pays opĂšrent dans le textile», l’ambassadeur d’Italie en Tunisie, Alessandro Prunas.

Le diplomate, qui s’exprimait lors du 1er Sommet tuniso-europĂ©en du textile, mardi 15 avril 2025, Ă  Monastir, a ajoutĂ© que «dans ce secteur, la collaboration est profondĂ©ment ancrĂ©e dans le passĂ©, mais surtout, elle est rĂ©solument tournĂ©e vers un avenir d’innovation, de durabilitĂ© et de croissance partagĂ©e.»

Au cours de ce sommet, un protocole d’accord a Ă©tĂ© signĂ© entre la FĂ©dĂ©ration tunisienne du textile et de l’habillement (FTTH) et la ConfĂ©dĂ©ration europĂ©enne de l’habillement et du textile (Euratex).

Rappelons que la Tunisie est neuviĂšme dans la liste des fournisseurs de vĂȘtements de l’Union europĂ©enne.

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Les potins du cardiologue | Lettre Ă  un collĂšgue ambigu

17. April 2025 um 13:24

Les rĂ©flexions contenues dans cet article peuvent paraĂźtre, Ă  premiĂšre vue, subjectives voire personnelles, concernant en premier lieu l’auteur et le confrĂšre auquel il s’adresse. Elles n’en sont pas moins d’intĂ©rĂȘt public puisqu’elles concernent, en rĂ©alitĂ©, l’exercice mĂȘme de la mĂ©decine en Tunisie, qui n’est pas exempte de quiproquos, de malentendus voire de graves divergences de vues impliquant notre santĂ© Ă  tous.

Dr Mounir Hanablia *

Ce n’est pas pour te faire des reproches que je t’écris aujourd’hui, mais plutĂŽt pour me justifier face Ă  ceux que tu pourrais me faire. D’abord m’estimant toujours ĂȘtre ton ami dans la mesure oĂč nos relations dĂ©passent largement le cadre professionnel et sont avant tout familiales, je ne remets nullement en cause ton droit Ă  t’éloigner lorsque tu l’estimes nĂ©cessaire.

D’ailleurs, depuis plusieurs annĂ©es, les contacts entre nous sont devenus rares, mis Ă  part quelques occasions impliquant essentiellement nos enfants. Mais tu remarqueras que, me tenant Ă  ma place, je ne t’avais jamais demandĂ© quoi que ce soit. Ou plutĂŽt si, mais pas pour propre compte!

Je me souviens encore de ce chirurgien que j’avais envoyĂ© un jour te voir sur sa demande aprĂšs avoir pris rendez-vous pour lui avec toi. Je n’avais Ă©tĂ© lĂ  que l’intermĂ©diaire, the broker comme le disent les Anglo-saxons. Je ne lui avais fourni aucune garantie quant au succĂšs de sa dĂ©marche, et je ne m’y Ă©tais impliquĂ© d’aucune autre maniĂšre. Ayant parcouru quelques centaines de kilomĂštres, il avait dĂ» attendre devant la porte de ton bureau, et en fin de compte comme l’attente se prolongeait inutilement, et mĂȘme d’une maniĂšre injustifiable, selon lui, il Ă©tait reparti sans te voir, et m’avait tĂ©lĂ©phonĂ© pour me le dire.

Quelques minutes aprĂšs, tu m’avais tĂ©lĂ©phonĂ© pour t’étonner de son absence. Je t’en avais un peu voulu Ă  ce moment lĂ ; d’autant que, considĂ©rant que tu Ă©tais mon ami, je t’avais accompagnĂ© un jour voir un homme d’affaires alors proche de Sakhr El Materi [ex-gendre de l’ancien prĂ©sident Ben Ali, Ndlr], contre le ministre de la SantĂ© de l’époque, qui tentait de te spolier de tes droits d’anciennetĂ© au profit d’un autre de tes collĂšgues.

Ce ministre, un sĂ©ide de Leila [Trabelsi Ă©pouse Ben Ali, Ndlr], de Paris, se fera environ vingt ans plus tard passer pour une alternative politique crĂ©dible au rĂ©gime, et endossera le rĂŽle de sauveur de la nation, costume, cravate, photo, vidĂ©o, et drapeau du pays Ă  l’appui.

Le contact s’était soldĂ© par un Ă©chec, l’homme d’affaires sollicitĂ© avait rapportĂ© un refus poli du gendre du dictateur, d’autres membres de la famille Ă©tant selon lui dĂ©jĂ  impliquĂ©s.

Quelques annĂ©es plus tard  j’avais intentĂ© une action en justice contre le chirurgien et l’établissement oĂč il opĂ©rait, lorsque j’eus constatĂ© qu’un dossier mĂ©dical scabreux, d’une patiente que je lui avais confiĂ©e, qui s’était compliquĂ©e en post opĂ©ratoire aprĂšs avoir quittĂ© l’établissement avec un cathĂ©ter veineux central de la sous claviĂšre en place, et qui avait Ă©tĂ© rĂ©admise contre le grĂ© du chirurgien, m’impliquait, en mentionnant mon nom dans la commande de produits pharmaceutiques dont je n’étais pas l’auteur.

Le crépuscule des Dieux

Pourrait-on raisonnablement me faire grief pour me sauver d’une situation qui n’était pas de mon fait, de ne pas avoir Ă©tĂ© soucieux, dans le contexte des terribles poursuites engagĂ©es dans l’affaire des stents pĂ©rimĂ©s, d’épargner le propriĂ©taire de la clinique, le chirurgien, le rĂ©animateur, lorsque mon rĂŽle s’était bornĂ© Ă  leur confier la patiente, ni plus, ni moins?

Venant de la part de ceux pour qui la solidarité professionnelle fournit la légitimité (contestable), au nom du savoir, à leur emprise, le rejet de ceux qui violent une omerta dont ils ne tirent aucun avantage est une composante essentielle de la perpétuation du systÚme.

Qu’importe, aujourd’hui ce chirurgien est mort, paix Ă  son Ăąme ! Mais cette assise idĂ©ologique nĂ©cessaire Ă  la domination exercĂ©e par une caste liĂ©e Ă  la fonction publique, forte de ses appuis politiques, sur la profession libĂ©rale, s’est selon moi Ă©croulĂ©e avec l’affaire des stents pĂ©rimĂ©s.

Ainsi qu’il est dit dans le cĂ©lĂšbre OpĂ©ra de Richard Wagner, Le CrĂ©puscule des Dieux, le sceptre symbolisant le pouvoir de Wotan s’est brisĂ© lorsqu’il eĂ»t dĂ©robĂ© indĂ»ment l’Or du Rhin. Mais depuis lors on s’efforce de le restaurer, ce pouvoir, de multiples façons, en particulier par le biais des congrĂšs mĂ©dicaux organisĂ©s par Big Pharma.

Aussi dans tout cela, le fait d’écrire sur Kapitalis de quelle maniĂšre tu t’étais moquĂ© de l’homme «qui voulait ĂȘtre prĂ©sident» ne me semble pas justifier ton silence actuel. AprĂšs tout, il vaut mieux encore ridiculiser ces gens-lĂ , imbus de leurs petites personnes, au moment oĂč elles font les clowns et qu’elles sont encore inoffensives en dehors de leurs champs d’activitĂ©s professionnelles, plutĂŽt que lorsqu’elles sont dĂ©jĂ  arrivĂ©es au sommet du pouvoir. Naturellement, il faut faire abstraction de la rancune longue entretenue et dont inĂ©vitablement leurs dĂ©tracteurs finissent par faire les frais lorsqu’ils rĂ©alisent leurs ambitions d’accĂ©der Ă  la plus haute marche de l’autoritĂ© de l’Etat. Mais c’est lĂ  un risque qu’il faut accepter de courir, quitte Ă  en payer le prix lorsque cela s’avĂ©rera nĂ©cessaire.

Et donc je ne pense pas que tu te soucies trop de ce clown-lĂ  dont l’activitĂ© n’a aucune rĂ©percussion sur toi. Par contre, je reconnais avoir portĂ© Ă  la connaissance du Conseil de l’Ordre ce qu’il m’a paru ĂȘtre une violation des normes professionnelles consacrĂ©es par la science se rapportant Ă  un cas dĂ©jĂ  Ă©voquĂ© sur les pages de ce magazine.

Que le collĂšgue en question soit un ponte de la profession, un ancien chef de service, prĂ©sident de la sociĂ©tĂ© savante, ne change rien Ă  la nature des faits. En effet, je maintiens que le rapport Ă©tabli avait Ă©tĂ© rĂ©digĂ© d’une maniĂšre susceptible d’induire en erreur les mĂ©decins contrĂŽleurs de l’Assurance Maladie, et ainsi que je l’ai Ă©crit, il ne faisait pas honneur Ă  son auteur.

Les pontes peuvent-ils tout faire ?

Mes motivations? Je ne nie pas qu’elles soient personnelles. Il y a 22 ans, on dira que j’ai une mĂ©moire de chameau, il m’avait agressĂ© un jour verbalement, et mĂȘme physiquement si on considĂšre ĂȘtre bousculĂ© en pleine procĂ©dure comme une agression physique, alors, que habillĂ© d’une maniĂšre stĂ©rile, en Ă©tant assistĂ© par un collĂšgue en salle de cathĂ©tĂ©risme, je tenais entre mes mains la vie d’une vieille patiente qui m’avait Ă©tĂ© confiĂ©e.

Cet individu qu’on peut difficilement qualifier de collĂšgue, avait agi ainsi parce qu’il estimait que j’empiĂ©tais sur ses horaires d’activitĂ© privĂ©e complĂ©mentaire. En rĂ©alitĂ© il tentait de redorer son blason d’ami proche d’une cĂ©lĂšbre personnalitĂ© de l’ancien rĂ©gime aujourd’hui dĂ©cĂ©dĂ©e, un blason partiellement terni par une retraite peu glorieuse, dont la profession avait fait des gorges chaudes, lors d’une inspection du ministĂšre de la SantĂ© publique dans la clinique oĂč il opĂ©rait en dehors des horaires lĂ©gaux d’activitĂ©, dĂ©noncĂ© semble-t-il par un collĂšgue qui avait eu bien plus tard maille Ă  partir avec la Justice.

Depuis lors, le personnage ne s’étant jamais excusĂ©, je me suis tous les jours de ma vie reprochĂ© de ne pas avoir rĂ©agi de la maniĂšre qui aurait Ă©tĂ© naturelle vu les circonstances. C’est encore une motivation supplĂ©mentaire de ne plus laisser le champ libre aux kamikazes de la profession pour apparaĂźtre comme de vĂ©ritables hĂ©ros qui rĂ©ussissent leurs actes professionnels en violant les guidelines scientifiques, en faisant courir aux patients des risques qu’ils ne soupçonnent mĂȘme pas, en se vantant de leur avoir Ă©pargnĂ© la chirurgie, et en faisant apparaĂźtre comme idiots ou incompĂ©tents ceux qui s’en tiennent aux donnĂ©es Ă©tablies par la science.

Si donc tu considĂšres que prĂ©venir le Conseil de l’Ordre de ce qui relĂšve en rĂ©alitĂ© de ses prĂ©rogatives, comme un manquement aux rĂšgles Ă©tablies de la confraternitĂ©, tu fais erreur; mĂȘme si en l’occurrence le personnage en question se trouve ĂȘtre mon directeur de thĂšse, cela constitue une raison supplĂ©mentaire qui aurait dĂ» d’abord le pousser Ă  m’épargner, ou bien ne l’ayant pas fait, Ă  s’excuser. Mais ces gens-lĂ , Ă©tant des chevaux d’orgueil, pensent que les autres en sont dĂ©nuĂ©s, qu’il ne compte pas.

Le secret mĂ©dical n’est, quoiqu’il arrive, pas violĂ© puisque le Conseil de l’Ordre lui-mĂȘme est tenu de le respecter. Il est vrai que de ce rapport, je ne sais nullement ce qu’il sera fait. Peut ĂȘtre  le Conseil de l’Ordre estimera-t-il nĂ©cessaire de le transmettre Ă  l’Assurance Maladie. C’est sa responsabilitĂ© et pas la mienne. Mais si tu considĂšres qu’en rĂ©alitĂ©, le mĂ©decin a le droit de faire ce qu’il veut du moment qu’il le dĂ©cide, et qu’un acte rĂ©ussi en constitue en soi mĂȘme la justification, en particulier quand l’auteur en est un ponte de la profession, alors je crains que nous n’ayons pas la mĂȘme conception de la mĂ©decine. J’ai d’ailleurs pris soin de prĂ©ciser que les Professeurs universitaires devraient prendre l’habitude de respecter les guidelines, et pas seulement du haut des tribunes des congrĂšs qu’ils prĂ©sident. Tu comprendras ma volontĂ© de clarifier tout cela.

Du reste, si je suis devenu un personnage sulfureux dans le systĂšme Ă©tabli par quelques-uns pour accaparer la profession Ă  leur avantage, au point d’estimer prĂ©fĂ©rable d’éviter tout contact avec moi, alors le mieux est de s’abstenir des promesses qui n’engagent que ceux qui les croient sur des consultations Ă  domicile de membres de ma famille que nous n’avions sollicitĂ©es qu’à titre purement amical. Et dont il s’avĂšre que vu les circonstances, les promesses de les faire soient hors de propos, ce pourquoi j’en profite pour prĂ©senter mes excuses de les avoir sollicitĂ©es en demandant de les oublier.

Veuille donc accepter, mon cher ami, et en dĂ©pit de tous nos malentendus, l’expression de mon sincĂšre respect. 

* MĂ©decin de libre pratique.

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Affaire Henchir Chaùl | Abdelaziz Makhloufi et ses coaccusés restent en prison

17. April 2025 um 12:47

La demande de libĂ©ration provisoire du patron du groupe CHO, Abdelaziz Makhloufi, et de trois autres accusĂ©s dans l’affaire de Henchir ChaĂąl, a Ă©tĂ© Ă  nouveau rejetĂ©e par la justice.    

La Chambre d’accusation spĂ©cialisĂ©e dans les affaires de corruption financiĂšre prĂšs la Cour d’appel de Tunis a rejetĂ©, mercredi 16 avril 2025, les demandes de libĂ©ration prĂ©sentĂ©es par les avocats de l’ancien prĂ©sident du Club sportif sfaxien (CSS) et de ses coaccusĂ©s poursuivis pour des soupçons de corruption financiĂšre et administrative au sein du complexe agricole de Henchir ChaĂąl, relevant des domaines de l’Etat.

Parmi les coaccusĂ©s de M. Makhloufi figurent l’ex-directeur administratif de Henchir ChaĂąl et un reprĂ©sentant du ministĂšre des Finances au conseil d’administration du Centre technique de l’agriculture biologique, rapporte MosaĂŻque.

I. B.

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Les banques continuent d’octroyer des crĂ©dits d’habitat pour de longues

17. April 2025 um 12:30

Le Conseil Bancaire et Financier (CBF), l’organisme regroupant les banques et les Ă©tablissements financiers en Tunisie, a annoncĂ©, dans un communiquĂ©, que les banques ont rĂ©itĂ©rĂ© leur engagement Ă  respecter la rĂ©glementation en vigueur et les orientations de l’Etat en matiĂšre de financement de l’économie.

Le CBF s’engage aussi Ă  appliquer la loi 41 de 2024, modifiant et complĂ©tant certaines dispositions du Code de commerce, dont l’article 412, et Ă  continuer Ă  booster l’activitĂ© Ă©conomique et Ă  octroyer des crĂ©dits d’habitat pour des durĂ©es pouvant aller jusqu’à 25 ans.

Cette mise au point intervient aprĂšs la publication, sur les rĂ©seaux sociaux, d’informations relatives Ă  la suspension de crĂ©dits pour des durĂ©es dĂ©passant les 15 ans.

Ci-aprÚs le communiqué:
« Faisant suite aux rĂ©centes informations infondĂ©es portĂ©es Ă  l’encontre du secteur bancaire et relayĂ©es par certaines pages des rĂ©seaux sociaux portant, notamment, sur l’application de l’article 412 ter de la loi n°2024-41 du 2 aoĂ»t 2024, le Conseil Bancaire et Financier (CBF) tient Ă  prĂ©ciser ce qui suit :

‱ Les banques rĂ©itĂšrent leur engagement Ă  respecter la rĂ©glementation en vigueur et les orientations de l’Etat en matiĂšre de financement de l’économie d’une part et Ă  assurer leur responsabilitĂ© sociale pour soutenir les usagers des services bancaires.

‱ Les banques sont engagĂ©es dans l’application de l’ensemble des dispositions de ladite loi, en particulier, l’abattement de 50% des intĂ©rĂȘts Ă  taux fixes dont le taux de satisfaction des demandes Ă©ligibles est passĂ© de 93% au 25 mars 2025 Ă  95,2% au 14 avril 2025. Les banques usent de tous les moyens humains et techniques possibles pour examiner et Ă©tudier l’éligibilitĂ© des demandes reçues dans les dĂ©lais rĂ©glementaires.

‱ Le CBF, interviendrait pour accĂ©lĂ©rer la rĂ©solution des rĂ©clamations, en sa qualitĂ© de reprĂ©sentant des banques et des Ă©tablissements financiers, et rappelle qu’elle met Ă  la disposition des clients du secteur bancaire le dispositif de rĂ©ception des rĂ©clamations ci-dessous venant complĂ©ter le dispositif rĂ©glementaire dĂ©jĂ  mis en place et intervient pour la rĂ©gularisation desdites rĂ©clamations :

✓ Un numĂ©ro vert : 80 100 280 fonctionnel du lundi au vendredi de 8H00
Ă  17H30.
✓ Adresse e-mail : reclamation@cbf.org.tn
✓ Un espace citoyen : https://reclamation.cbf.org.tn/

‱ Seuls la Banque Centrale de Tunisie (BCT) et le CBF dĂ©tiennent et traitent les donnĂ©es officielles qui leurs sont communiquĂ©es par l’ensemble des banques. Les sondages circulant sur les rĂ©seaux sociaux sont biaisĂ©s et basĂ©es sur des donnĂ©es non rĂ©elles.

‱ Les banques, et contrairement Ă  certains messages qui circulent sur les rĂ©seaux sociaux, continuent Ă  booster l’activitĂ© Ă©conomique et Ă  octroyer des crĂ©dits d’habitat pour des durĂ©es pouvant aller jusqu’à 25 ans dans le cadre des plans d’épargne et ce, conformĂ©ment Ă  la rĂ©glementation en vigueur. La BCT et le CBF sont actuellement en concertation pour mettre en place des produits financiers en vue de booster l’accĂšs au financement de l’habitat compte tenu de la dĂ©gradation du pouvoir d’achat. En outre, les banques ont lancĂ© de nouveaux instruments de paiement digital, Ă  l’instar des solutions de paiement diffĂ©rĂ©, mises Ă  la disposition de la clientĂšle depuis octobre
2024.

Cela Ă©tant, le CBF se met Ă  la disposition du grand public et des mĂ©dias pour rĂ©pondre sans dĂ©lais Ă  toutes les demandes d’information nĂ©cessaires pour la communication et la vulgarisation des pratiques bancaires et financiĂšres».

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La Marsa | DĂ©cĂšs du Dr Zakaria Bouguira

17. April 2025 um 12:14

Dr Hachemi Bouguira a confirmĂ© le dĂ©cĂšs de son fils Dr Zakaria Bouguira, ce matin, jeudi 17 avril 2025, ai domicile familial, Ă  La Marsa. Et c’est sa famille qui a informĂ© les autoritĂ©s du dĂ©cĂšs.

L’information avait Ă©tĂ© d’abord relayĂ©e par les rĂ©seaux sociaux qui ont alimentĂ© des rumeurs relatives Ă  une mort suspecte. Il faut dire que le jeune mĂ©decin avait acquis une certaine notoriĂ©tĂ© durant la pandĂ©mie de Covid-19 avec ses interventions alarmistes dans les mĂ©dias et les polĂ©miques oĂč ils n’hĂ©sitait pas Ă  s’inviter et Ă  prendre Ă  contre-pied le discours officiel.

La mort de Zakaria Bouguira serait Ă  premiĂšre vue naturelle, en attendant le rĂ©sultat de l’enquĂȘte ouverte Ă  cet effet par les autoritĂ©s judiciaires.

I. B.

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Harvard refuse de s’agenouiller devant Donald Trump

17. April 2025 um 09:59

L’administration Trump a accusĂ© Harvard, la cĂ©lĂšbre universitĂ© du Massachusetts de laisser prospĂ©rer l’antisĂ©mitisme et l’idĂ©ologie woke sur son campus et a menacĂ©e de lui couper les subventions fĂ©dĂ©rales si les exigences concernant les manifestations pro-palestiniennes et les demandes de rĂ©vision de ses programmes de diversitĂ©, d’équitĂ© et d’inclusion ne sont pas acceptĂ©es. Mais contrairement Ă  Columbia, qui a courbĂ© l’échine, Harvard a refusĂ© le chantage du pouvoir.

Imed Bahri

La sanction n’a pas tardĂ© : Harvard s’est vue priver des fonds du gouvernement fĂ©dĂ©ral et s’est attirĂ© les foudres de Trump en personne qui a dĂ©clarĂ©: «Harvard est une BLAGUE qui enseigne la haine et l’imbĂ©cillitĂ© et qui ne devrait plus recevoir de fonds fĂ©dĂ©raux. L’universitĂ© recrute principalement des gauchistes radicaux, des idiots et des cervelles de moineau».

Dans une analyse publiĂ©e dans le Washington Post, l’éditorialiste David Ignatius a considĂ©rĂ© que l’UniversitĂ© Harvard «a sauvĂ© son Ăąme» en rejetant les diktats de l’administration du prĂ©sident Trump et ses tentatives de contrĂŽler l’enseignement supĂ©rieur du pays notant qu’elle paiera cependant un lourd tribut pour avoir refusĂ© de cĂ©der son indĂ©pendance Ă  l’administration Trump. 

Ignatius Ă©crit: «L’UniversitĂ© de Harvard nous a donnĂ© une leçon en disant un non catĂ©gorique Ă  un tyran», tout en rappelant que l’administration Trump a tentĂ© d’intimider la cĂ©lĂšbre universitĂ© comme elle l’a fait avec des agences gouvernementales, des PDG, des cabinets d’avocats et d’autres universitĂ©s en menaçant de rĂ©duire le financement fĂ©dĂ©ral.

Dans le cas de Harvard, cela impliquera une perte de 8,7 milliards de dollars de subventions pluriannuelles.

La semaine derniĂšre, l’administration Trump a demandĂ© un rĂšglement humiliant qui soumettrait l’universitĂ© Ă  un examen externe du recrutement des professeurs, des admissions des Ă©tudiants et d’autres questions internes.

Harvard a refusĂ© de cĂ©der, et son prĂ©sident, Allan Garber, a dĂ©clarĂ© que «l’universitĂ© ne renoncerait pas Ă  son indĂ©pendance ni Ă  ses droits constitutionnels. Aucun gouvernement quel que soit le parti au pouvoir n’a le droit de dicter aux universitĂ©s privĂ©es ce qu’elles doivent enseigner, qui elles doivent accepter pour Ă©tudier ou pour ĂȘtre employĂ© ou quel domaine d’études ou de recherche elles doivent poursuivre»

Étant donnĂ© que le prĂ©sident Trump n’accepte pas les rĂ©ponses nĂ©gatives, son administration a dĂ©cidĂ© lundi soir de mettre sa menace Ă  exĂ©cution et de geler illico presto 2,2 milliards de dollars de financement fĂ©dĂ©ral.

DĂ©luge d’Al-Aqsa dans les campus

L’auteur estime que Harvard et d’autres grandes universitĂ©s semblaient errer dans le dĂ©sert, se dirigeant vers l’inconnu, jusqu’à la position ferme de lundi. La libertĂ© d’expression a Ă©tĂ© menacĂ©e Ă  la fois par la droite et par la gauche, notamment aprĂšs l’opĂ©ration DĂ©luge d’Al-Aqsa du 7 octobre 2023, lorsque les Ă©tudiants juifs et les militants pro-palestiniens se sont sentis en danger. Les prĂ©sidents d’universitĂ© ont essayĂ© d’expliquer les rĂšgles du campus mais elles Ă©taient incohĂ©rentes.

Un long article publiĂ© le mois dernier dans The New Yorker intitulĂ© «Harvard va-t-il s’agenouiller ou s’effondrer» explique comment la Harvard Corporation (l’organe directeur de l’universitĂ©) a Ă©tĂ© embarrassĂ©e aprĂšs avoir nommĂ© Claudine Gay comme premiĂšre prĂ©sidente noire de l’universitĂ© de Harvard en juillet 2023 pour ĂȘtre licenciĂ©e seulement six mois plus tard Ă  cause des critiques sur l’échec de l’universitĂ© Ă  freiner l’«antisĂ©mitisme» sur son campus mais aussi suite Ă  des accusations de plagiat contre la nouvelle prĂ©sidente.

La crise Ă  Harvard s’est aggravĂ©e le 31 mars lorsque la Maison Blanche a annoncĂ© une rĂ©vision de la dotation de 8,7 milliards de dollars de l’universitĂ© et lui a envoyĂ© le 3 avril la premiĂšre Ă©bauche des instructions que l’universitĂ© doit mettre en Ɠuvre.

L’UniversitĂ© de Columbia a, de son cĂŽtĂ©, cĂ©dĂ© aux exigences de l’administration Trump afin que les 400 millions de dollars de financement fĂ©dĂ©ral soient rĂ©tablis. Trump a maintenant pointĂ© son arme sur l’une des universitĂ©s les plus anciennes et les plus respectĂ©es d’AmĂ©rique et a appuyĂ© sur la gĂąchette.

L’auteur cite un responsable de Harvard qui a dĂ©clarĂ© que Penny Pritzker, ancienne secrĂ©taire au Commerce et membre du conseil d’administration de la Fondation Harvard, avait eu du mal avec ses collĂšgues Ă  parvenir Ă  un consensus sur les valeurs de Harvard et leurs prĂ©occupations concernaient les lignes rouges Ă  ne pas franchir. Au cours de ces discussions, un participant a dĂ©clarĂ© que l’universitĂ© avait rĂ©flĂ©chi Ă  sa devise Veritas, un mot latin qui signifie vĂ©ritĂ©.

Les dirigeants de Harvard n’ont pas rencontrĂ© directement Trump mais lui ont expliquĂ© via des intermĂ©diaires comment l’universitĂ© combat l’antisĂ©mitisme et ses tentatives de donner une voix aux conservateurs au sein de l’institution. Ils espĂ©raient que Trump offrirait des conditions moins punitives que celles qu’il a imposĂ©es Ă  l’UniversitĂ© de Columbia. Toutefois, ils ont convenu ensemble qu’ils rejetteraient tout ce que le prĂ©sident leur imposerait et qu’ils refuseraient de cĂ©der ou de renoncer Ă  leurs droits constitutionnels.

Vendredi, les diktats de Trump  ont franchi une ligne rouge. La lettre du 11 avril de l’administration avertit que les investissements fĂ©dĂ©raux Ă  Harvard ne sont pas un droit et que pour prĂ©server la relation financiĂšre de Harvard avec le gouvernement fĂ©dĂ©ral, l’universitĂ© doit changer sa gouvernance, rĂ©duire le pouvoir des Ă©tudiants et des professeurs, Ă©liminer tout favoritisme racial, contrĂŽler les Ă©tudiants Ă©trangers qui soutiennent l’«antisĂ©mitisme» et le «terrorisme» et embaucher davantage de voix pro-Trump.

Une enquĂȘte de Harvard Crimson de 2022 a rĂ©vĂ©lĂ© que 80% des Ă©tudiants se dĂ©crivaient comme libĂ©raux ou trĂšs libĂ©raux. C’est cette tendance qui dĂ©range le pouvoir amĂ©ricain actuel. Un diplĂŽmĂ© de l’institution a averti que «tout accord avec Trump serait une tentative agressive de prendre le contrĂŽle de l’université». Un ancien Ă©tudiant a soutenu pour sa part que la vĂ©ritable prĂ©occupation de Trump n’était pas un prĂ©tendu «antisĂ©mitisme» et qu’il cherche plutĂŽt Ă  se venger de ses ennemis politiques. 

Une révolution culturelle à la Mao

Ignatius considĂšre que la libertĂ© n’est pas gratuite et Harvard va maintenant commencer Ă  payer ce que les responsables considĂšrent comme un prix trĂšs Ă©levĂ© pour son indĂ©pendance. En octobre dernier, l’universitĂ© disposait d’un fonds de dotation de 53,2 milliards de dollars mais une grande partie de cet argent est constituĂ©e par des milliers de legs distincts et ne peut pas ĂȘtre facilement retirĂ©e.

Harvard a annoncĂ© la semaine derniĂšre son intention d’emprunter 750 millions de dollars pour rĂ©pondre Ă  ses besoins financiers. Les responsables de l’universitĂ© ont prĂ©cisĂ© Ă  Ignatius que les fonds privĂ©s ne couvriront pas les fonds qui seront retirĂ©s par le gouvernement et Garber reconnaĂźt dĂ©jĂ  la nĂ©cessitĂ© de licencier du personnel et de rĂ©duire les budgets ce qui compromettra la mission de recherche de Harvard pour les annĂ©es Ă  venir.

Faisant rĂ©fĂ©rence Ă  un article du Financial Times dans lequel Martin Wolf affirmait que Trump comme Mao Zedong en Chine il y a plus de 50 ans s’est lancĂ© dans une rĂ©volution culturelle visant Ă  renverser les Ă©lites bureaucratiques et culturelles retranchĂ©es dans les prestigieuses universitĂ©s du pays, Ignatius commente que «les professeurs libĂ©raux n’ont pas encore Ă©tĂ© obligĂ©s de travailler dans des camps de rĂ©Ă©ducation, des fermes et des usines. C’est peut-ĂȘtre la prochaine Ă©tape. Pour l’instant, hommage Ă  Fair Harvard (Harvard la Juste, Ndlr) et Ă  la façon dont elle incarne sa devise Veritas».

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Exposition | Fragments d’émotions de Ferid Arfaoui

17. April 2025 um 09:10

Du 15 avril au 9 mai 2025, la salle des expositions de la Maison de la Culture Ibn Rachiq accueille les Ɠuvres de l’artiste peintre Ferid Arfaoui, rĂ©unies sous un thĂšme aussi universel qu’essentiel : «Espoir».

Djamal Guettala 

À travers une sĂ©rie de tableaux rĂ©alisĂ©s Ă  l’acrylique sur toile, l’artiste livre une exploration picturale Ă  la fois brute et poĂ©tique, oĂč chaque Ɠuvre devient un fragment d’émotion, un Ă©cho de l’intĂ©rioritĂ©. IntitulĂ©es ‘‘Espoir’’, ‘‘Intime promenade’’, ‘‘Narcisse’’ ou encore ‘‘Nostalgie’’, ces Ɠuvres ne sont pas de simples images, mais des invitations Ă  sentir, Ă  s’émouvoir et Ă  partager.

Les toiles de Ferid Arfaoui s’imposent par leur langage visuel unique : des silhouettes humaines aux visages anonymes, des regards absents, des animaux au symbolisme fort, le tout enveloppĂ© dans des couleurs puissantes et contrastĂ©es. Entre abstraction maĂźtrisĂ©e et figuration dĂ©structurĂ©e, l’artiste crĂ©e un espace de rĂ©flexion oĂč l’intime rejoint l’universel.

Ferid Arfaoui est docteur en arts et artiste plasticien tunisien, actif sur la scĂšne artistique contemporaine. Il joue un rĂŽle important dans la vie acadĂ©mique en tant qu’enseignant-chercheur et ancien directeur du dĂ©partement des arts plastiques Ă  l’Institut supĂ©rieur des beaux-arts de Tunis (Isbat). Il participe rĂ©guliĂšrement Ă  des colloques, confĂ©rences et sĂ©minaires, et publie des ouvrages ainsi que des articles scientifiques portant sur les enjeux de l’art contemporain arabe. Son parcours artistique comprend sept expositions personnelles, de nombreuses participations Ă  des expositions collectives, ainsi que des interventions dans des Ă©missions radio et tĂ©lĂ©visĂ©es, renforçant ainsi sa prĂ©sence dans le dĂ©bat culturel et artistique en Tunisie.

Cette nouvelle exposition, riche en sensations et en significations, dĂ©montre une fois encore la capacitĂ© de l’art Ă  guĂ©rir, Ă  interroger, Ă  faire naĂźtre l’espoir — mĂȘme Ă  travers la douleur ou l’absence.

Avec ‘‘Espoir’’, Ferid Arfaoui invite le public Ă  une expĂ©rience esthĂ©tique intime, oĂč chaque toile devient un miroir tendu vers notre propre humanitĂ©.

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Assurances Hayett offre Ă  ses clients un taux de participation aux bĂ©nĂ©fices de 6,8%  

17. April 2025 um 08:07

Assurances Hayett, filiale des Assurances Comar spĂ©cialisĂ©e dans l’assurance vie, annonce dans un communiquĂ© un rendement en hausse pour ses clients en 2024.

Afin de valoriser l’épargne de ses clients, la compagne a annoncĂ©, en dĂ©but d’annĂ©e 2025, le taux de participation aux bĂ©nĂ©fices distribuĂ© Ă  ses assurĂ©s au titre de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente.

Dans le cadre de sa politique de revalorisation de la rĂ©munĂ©ration de ses produits phares, la compagnie offre pour 2024, un taux de 6,8%, en hausse de 0,2 point par rapport Ă  2023. Et pour 2025, elle garantit Ă  ses clients un taux de rendement minimum de 5,5%, afin de prĂ©server leur pouvoir d’achat.

Plus d’informations sur les produits et services des Assurances Hayett sur son site web.

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L’Italie et la Tunisie cĂ©lĂšbrent 60 ans de missions archĂ©ologiques

17. April 2025 um 07:25

A l’occasion du soixantiĂšme anniversaire de la premiĂšre mission archĂ©ologique italo-tunisienne, l’Institut national du patrimoine (INP), l’ambassade d’Italie en Tunisie et l’Institut culturel italien de Tunis organisent les 23 et 24 avril 2025 deux journĂ©es d’étude, consacrĂ©es aux rĂ©sultats des missions de fouilles actuellement en cours et aux projets de coopĂ©ration dans le secteur.

Les journĂ©es se dĂ©rouleront au prestigieux siĂšge du MusĂ©e national du Bardo Ă  Tunis et permettront aux directeurs des missions de fouilles conjointes de prĂ©senter, Ă©galement de maniĂšre informative, les travaux rĂ©alisĂ©s jusqu’à prĂ©sent sur d’importants sites archĂ©ologiques Ă  travers le pays, ainsi que les projets en cours, informe l’Institut culturel italien de Tunis dans une note, prĂ©cisant qu’un espace sera Ă©galement accordĂ© aux rĂ©sultats des projets de coopĂ©ration en cours tels que la collaboration entre l’INP et le Parc archĂ©ologique du ColisĂ©e sur la protection et la valorisation du site d’El Jem, ou en phase de dĂ©marrage, comme la collaboration entre l’INP, l’Institut central de restauration et l’Institut central d’archĂ©ologie pour la valorisation des sites archĂ©ologiques.

«Depuis soixante ans, la coopĂ©ration archĂ©ologique entre la Tunisie et l’Italie est l’un des secteurs les plus dynamiques et reprĂ©sentatifs du dialogue culturel entre les deux pays. Avec 14 missions actives, l’Italie est le premier partenaire tunisien dans le secteur archĂ©ologique. Une primautĂ© qui ne se mesure pas seulement aux rĂ©sultats scientifiques exceptionnels obtenus, mais qui se distingue par un modĂšle de coopĂ©ration fondĂ© sur l’échange de compĂ©tences et l’enrichissement culturel mutuel, avec un accent particulier sur la valorisation des sites et la formation en conservation et restauration», a dĂ©clarĂ© l’ambassadeur d’Italie en Tunisie, Alessandro Prunas.

Le travail conjoint de chercheurs et de chercheurs italiens et tunisiens a permis au fil des dĂ©cennies et continue de permettre de plus en plus la dĂ©couverte et la valorisation de sites d’une importance historique et culturelle extraordinaire, appartenant Ă  diffĂ©rentes Ă©poques, de la PrĂ©histoire au Moyen Âge, avec une attention particuliĂšre aux Ă©poques punique et romaine.

La confĂ©rence sera ouverte par les allocutions de la ministre des Affaires Culturelles, Amina Srarfi, de l’ambassadeur d’Italie en Tunisie, Alessandro Prunas et du directeur gĂ©nĂ©ral de l’Inp, Tarek Baccouche.

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Les véhicules Kia font tomber les barriÚres entre la ville et la campagne

17. April 2025 um 06:55

Kia a prĂ©sentĂ© l’installation de design ‘Transcend Journey’ mettant en scĂšne Kia PV5, PV5 WKNDR et Concept EV2 lors de la Milan Design Week 2025, du 7 au 9 avril 2025 aux Studios East End de Milan en Italie. Cette exposition reflĂ©tait la maniĂšre dont les utilitaires 100% Ă©lectriques PBV de Kia sont Ă  mĂȘme de redĂ©finir nos modes de vie par leur adaptabilitĂ© et leur capacitĂ© de personnalisation.

À l’occasion de la Milan Design Week, Kia Corporation a prĂ©sentĂ© une installation de design totalement exclusive, reflĂ©tant les perspectives des designers associĂ©s au dĂ©veloppement de sa nouvelle gamme de PBV rĂ©volutionnaires et de modĂšles 100% Ă©lectriques.

IntitulĂ©e ‘Transcend Journey’, cette installation explorait l’évolution de la mobilitĂ©, mettant en avant la capacitĂ© des vĂ©hicules Kia Ă  faire tomber les barriĂšres entre les expĂ©riences urbaines et de plein air en s’appuyant sur leurs innovations. Cette thĂ©matique reflĂ©tait la vision des designers de la marque qui imaginaient un nouveau paradigme oĂč les vĂ©hicules Kia pourraient naviguer d’un environnement Ă  l’autre.

Les véhicules présentés par Kia

PlacĂ©e sous le thĂšme ‘Transcend Journey,’ cette installation conceptuelle se prĂ©sentait sous la forme d’une sculpture torsadĂ©e directement inspirĂ©e de la philosophie de design ‘Opposites United’ / (L’alliance des contraires) de Kia, et symbolisant l’union harmonieuse d’idĂ©es contraires. Cette exposition mettait en scĂšne plusieurs vĂ©hicules Kia rĂ©partis sur deux zones principales reliant la mobilitĂ© aussi bien Ă  la ville qu’à la nature. Il s’agissait des modĂšles suivants :

‱ Kia PV5 – conçu pour une utilisation pratique en milieu urbain et en Ă©vasion;

‱ Kia Concept EV2 – destinĂ© Ă  rĂ©introduire des Ă©lĂ©ments naturels au cƓur du paysage urbain;

‱ Kia PV5 WKNDR – idĂ©al pour profiter d’une expĂ©rience de vie inĂ©dite en plein air

Faire le lien entre deux mondes / ‘Transcend Journey’ ?

Pour montrer de quelle maniÚre ces véhicules réussissent à faire le lien entre la ville et la nature, cette exposition était divisée en deux zones distinctes.

La zone dĂ©diĂ©e Ă  Concept EV2 prĂ©sentait une scĂšne de pique-nique dans un parc urbain, regroupant des accessoires de pique-nique judicieusement sĂ©lectionnĂ©s dans une couleur bleue apaisante, en harmonie avec la livrĂ©e extĂ©rieure du vĂ©hicule. Il s’en dĂ©gageait une atmosphĂšre de dĂ©tente, en parfaite adĂ©quation avec l’esthĂ©tique moderne du vĂ©hicule.

PV5 et PV5 WKNDR Ă©taient associĂ©s Ă  une Ɠuvre d’art complĂ©mentaire, tandis que l’espace dĂ©diĂ© Ă  PV5 WKNDR reprĂ©sentait un terrain de camping en pleine nature entourĂ© de plantes, avec des Ă©quipements de camping et un bar Ă  cafĂ© mobile, contribuant ainsi Ă  crĂ©er une expĂ©rience de vie en plein air immersive et chaleureuse.

Ces deux versions dĂ©montrent comment une seule et mĂȘme plateforme est capable de concilier naturellement vie urbaine et vie en pleine nature. La diffĂ©rence de personnalitĂ© entre PV5, qui se veut avant tout fonctionnel et pratique au quotidien, et PV5 WKNDR, qui brille par son esprit baroudeur rĂ©solument tournĂ© vers la nature, dĂ©montre bien le vaste champ des possibles offert par les PBV (les vĂ©hicules utilitaires 100% Ă©lectriques Kia).

En dĂ©ambulant dans ces deux zones, les visiteurs se retrouvaient plongĂ©s dans une atmosphĂšre immersive et apaisante, propice Ă  la relaxation, et pouvaient apprĂ©cier l’adaptabilitĂ© de ces vĂ©hicules – que ce soit au cƓur de la ville ou dans la nature, tout en la respectant.

Les marques ayant collaboré avec Kia

RĂ©alisĂ©e en partenariat avec Helinox, un fournisseur spĂ©cialisĂ© dans les Ă©quipements de plein air lĂ©gers, cette installation se prĂ©sentait sous la forme d’une sculpture directement inspirĂ©e de la philosophie de design ‘Opposites United’ / (L’alliance des contraires) de Kia, contribuant ainsi Ă  renforcer la thĂ©matique choisie pour cette exposition.

Cette installation artistique enveloppait littĂ©ralement les vĂ©hicules, transformant ainsi une surface plane en un espace dynamique tridimensionnel. ConfectionnĂ©e Ă  partir de matĂ©riaux utilisĂ©s dans les produits Helinox, elle illustrait de maniĂšre mĂ©taphorique les diffĂ©rents cas d’usage de Kia PV5, dĂ©montrant son aptitude Ă  s’adapter Ă  toutes sortes de styles de vie et d’expĂ©riences.

Du mouvement vient l’inspiration

Cette Ɠuvre d’art aux allures de pavillon entendait Ă©galement reflĂ©ter la modularitĂ© des PBV en faisant appel Ă  des Ă©lĂ©ments en matĂ©riaux lĂ©gers tels que ses poteaux en aluminium fabriquĂ©s par Dong-A Aluminum (DAC), sociĂ©tĂ© mĂšre de Helinox, et ses joints imprimĂ©s en 3D fournis par LinkSolution, se caractĂ©risant ainsi par une structure Ă©volutive facile Ă  assembler. Elle visait ainsi Ă  montrer la capacitĂ© des PBV Ă  s’adapter facilement Ă  toutes sortes d’environnements, en alliant praticitĂ© et libertĂ© de mouvement.

PV5 comme PV5 WKNDR étaient directement intégrés à cette structure : PV5 WKNDR était entouré de chaises de camping et de bùches, mettant en valeur ses qualités de véhicule de loisirs, et associé à un bar à café mobile Potler, témoignant de sa modularité lors des sorties en plein air.

DĂ©veloppĂ© en collaboration avec la cĂ©lĂšbre marque de cafĂ© sud-corĂ©enne, ce bar proposait le kit signature de Potler, composĂ© de guimauves, de biscuits, de chocolats et d’une carte postale spĂ©ciale aux couleurs de Kia et Potler. Les visiteurs pouvaient dĂ©guster un cafĂ© fraĂźchement torrĂ©fiĂ© rĂ©alisĂ© Ă  l’aide d’un sachet-filtre, et ajouter ainsi une touche interactive et personnalisĂ©e Ă  leur expĂ©rience.

Le Concept Kia EV2 Ă©tait, quant Ă  lui, associĂ© Ă  des produits de pique-nique et de plein air de Helinox, pour illustrer sa remarquable modularitĂ© au quotidien. Parfaitement adaptĂ© Ă  la conduite en ville et aux activitĂ©s de plein air telles que le pique-nique, il repousse les limites traditionnelles des citadines. Cette installation reflĂ©tait avec subtilitĂ© l’ambition de la marque, mettant en avant son sens de l’exploration tout en montrant la capacitĂ© de la mobilitĂ© Ă  enrichir un vaste panel d’expĂ©riences.

Les principales caractéristiques de Kia PV5

Kia PV5 est le premier modĂšle de sĂ©rie de la marque Ă  voir le jour dans le cadre de sa nouvelle stratĂ©gie dĂ©diĂ©e aux PBV (Platform Beyond Vehicle). Il redĂ©finit les concepts d’espace et de mobilitĂ© par sa flexibilitĂ© sans prĂ©cĂ©dent. Disponible dans trois types de carrosserie – PV5, Fourgon et ChĂąssis-cabine – PV5 s’appuiera sur la technologie d’électrification de Kia – une rĂ©fĂ©rence au niveau mondial – et saura rĂ©pondre aux diffĂ©rents besoins d’un large Ă©ventail de clients en leur offrant une flexibilitĂ© et une capacitĂ© de personnalisation sans prĂ©cĂ©dent.

Reposant sur la plateforme de derniĂšre gĂ©nĂ©ration E-GMP.S de Kia, une architecture de type « skateboard » dĂ©diĂ©e aux PBV, PV5 peut s’adapter Ă  diffĂ©rents types de carrosserie avec une grande flexibilitĂ©. Voici ses principales caractĂ©ristiques :

– Jusqu’à 400 km d’autonomie WLTP;

– Recharge rapide en 30 minutes;

– PensĂ© pour un usage professionnel ou de loisir;

– PV5 sera disponible sur les marchĂ©s corĂ©en et europĂ©en Ă  compter du second semestre 2025, avant d’ĂȘtre dĂ©ployĂ© sur d’autres marchĂ©s ultĂ©rieurement.

PV5 est conçu pour un usage professionnel ou de loisir. Il offre un intĂ©rieur spacieux avec nombre de commoditĂ©s pour les passagers, un hayon relevable et des configurations de siĂšges modulables. Sa configuration Ă  trois rangĂ©es de siĂšges offre de nombreuses possibilitĂ©s d’amĂ©nagement. Par exemple, en configuration 5 places, les premiĂšres et deuxiĂšmes rangĂ©es sont rĂ©servĂ©es aux places assises, tandis que la troisiĂšme rangĂ©e est convertie en un vaste espace de chargement, complĂ©tĂ© par un compartiment Ă  bagages infĂ©rieur et des espaces de rangement latĂ©raux pour une utilisation optimale de l’espace.

Son systĂšme ‘AddGear’ permet Ă©galement de monter toutes sortes d’accessoires trĂšs facilement, et de gagner ainsi en modularitĂ©.

Les principales caractéristiques du Kia PV5 WKNDR

Le concept Kia PV5 WKNDR est dĂ©rivĂ© de la gamme PV5 dĂ©voilĂ©e rĂ©cemment par la marque. Totalement auto-suffisant, ce vĂ©hicule est Ă©quipĂ© de panneaux solaires et de roues exclusives Ă  turbine hydraulique qui sont capables de recharger ses batteries Ă  diverses fins d’utilisation. Ses pneus tout-terrain en font un vĂ©hicule idĂ©al pour les escapades en pleine nature le week-end.

Le WKNDR bĂ©nĂ©ficie Ă©galement d’un intĂ©rieur d’une flexibilitĂ© et d’une modularitĂ© exceptionnelles qui peut ĂȘtre personnalisĂ© pour maximiser son habitabilitĂ© et sa fonctionnalitĂ©. Il se distingue tout particuliĂšrement par son systĂšme ‘Gear Head’, une solution de rangement unique en son genre qui offre un espace protĂ©gĂ© pour stocker des Ă©quipements lorsque le vĂ©hicule est en stationnement. Cette solution permet une utilisation optimale de l’espace intĂ©rieur tout en facilitant l’accĂšs aux Ă©quipements depuis l’extĂ©rieur du vĂ©hicule. Le systĂšme ‘Gear Head’ peut Ă©galement ĂȘtre transformĂ© en un garde-manger mobile, idĂ©al pour tous ceux qui aiment cuisiner en extĂ©rieur en profitant du panorama.

Le WKNDR joue la carte de la durabilitĂ© en faisant appel Ă  des matĂ©riaux tels que le revĂȘtement de sol Nike Grind, rĂ©alisĂ© Ă  partir de baskets recyclĂ©es, qui offre de rĂ©els atouts tant en termes de fonctionnalitĂ© que d’esthĂ©tique.

Les principales caractéristiques de Kia Concept EV2

Kia Concept EV2 est un SUV compact 100% Ă©lectrique du segment B qui se distingue par son agilitĂ© et prĂ©figure un futur modĂšle de sĂ©rie de la marque. Avec son design en parfaite adĂ©quation avec le style de vie urbain et actif de ses utilisateurs, Concept EV2 se caractĂ©rise par un intĂ©rieur offrant de multiples configurations de siĂšges, des Ă©lĂ©ments de design du plus bel effet, et un Ă©clairage Ă  LED fonctionnel Ă  mĂȘme de rĂ©pondre Ă  diffĂ©rents besoins. Son design centrĂ© sur l’utilisateur et axĂ© sur la praticitĂ© est encore rehaussĂ© par ses portes arriĂšre antagonistes, son plancher plat et son hayon Ă  large ouverture, gage d’une plus grande facilitĂ© d’accĂšs et d’une flexibilitĂ© exemplaire.

Concept EV2 intĂšgre Ă©galement des fonctions innovantes telles que des sĂ©parateurs de bagages escamotables, un systĂšme de projection de messages lumineux pour communiquer avec les piĂ©tons, et des haut-parleurs amovibles de forme triangulaire garants d’une expĂ©rience sonore immersive en toutes circonstances.

CommuniquĂ©.  

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Gestern — 16. April 2025Haupt-Feeds

Sommet textile tuniso-européen à Monastir

16. April 2025 um 13:06

Le secteur textile contribue Ă  29% des emplois industriels de la Tunisie, avec plus de 150 000 emplois et 1 400 unitĂ©s industrielles, et reprĂ©sente 16% des exportations industrielles totales. Notre pays se classe au 9e rang dans la liste des fournisseurs de vĂȘtements de l’Union europĂ©enne (UE).

Ces donnĂ©es ont Ă©tĂ© rappelĂ©es lors du 1er Sommet tuniso-europĂ©en du textile, qui a Ă©tĂ© inaugurĂ© hier, mardi 15 avril 2025, Ă  Monastir, par la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, Fatma Thabet Chiboub, en prĂ©sence du gouverneur Issa Moussa, de l’ambassadeur de l’UE en Tunisie, Giuseppe Perrone, de l’ambassadeur d’Italie, Alessandro Prunas, et de l’ambassadrice du Royaume des Pays-Bas, JosĂ©phine Frantzen.

Ont Ă©galement pris part au sommet le prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration tunisienne du textile et de l’habillement (FTTH), Haythem Bouajila, le prĂ©sident de la ConfĂ©dĂ©ration europĂ©enne de l’habillement et du textile (Euratex), Mario Jorge Machado, et le directeur gĂ©nĂ©ral du PĂŽle de compĂ©titivitĂ© Monastir-El Fajja (MFC pĂŽle), Tarek Ferjaoui, ainsi qu’un groupe de hauts responsables du ministĂšre, des responsables rĂ©gionaux et des un nombre important d’industriels, d’acteurs Ă©conomiques et de propriĂ©taires d’entreprises opĂ©rant dans le pĂŽle technologique dans divers secteurs.

La ministre a soulignĂ© dans son discours l’importance de ce sommet, qui contribuera Ă  renforcer davantage le partenariat euro-mĂ©diterranĂ©en pour assurer une industrie textile durable, en phase avec les derniĂšres Ă©volutions mondiales et basĂ©e sur des pratiques respectueuses de l’environnement, indique un communiquĂ© de son dĂ©partement.

En marge de cet Ă©vĂ©nement, un protocole d’accord a Ă©tĂ© signĂ© entre la FTTH et Euratex visant Ă  amĂ©liorer l’accĂšs des produits textiles au marchĂ© europĂ©en et Ă  renforcer leur intĂ©gration dans les chaĂźnes de valeur europĂ©ennes. Il s’agit en outre de promouvoir l’investissement dans les secteurs Ă  forte valeur ajoutĂ©e, tout en soutenant la formation et en suivant le rythme de l’évolution technologique. La ministre a Ă©galement passĂ© en revue les composantes clĂ©s du programme Gtex/Menatex, mis en Ɠuvre par le Centre du commerce international (ITC) et financĂ© par le SecrĂ©tariat suisse Ă  l’économie (Seco) et l’Agence suĂ©doise de coopĂ©ration internationale au dĂ©veloppement (Sida), pour soutenir le secteur du textile et de l’habillement dans cinq pays, dont la Tunisie, dans le but d’accroĂźtre leur compĂ©titivitĂ© Ă  l’exportation, avec un accent particulier sur la transformation numĂ©rique.

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Aux Ă©lĂšves martyrs de Mezzouna

16. April 2025 um 12:21

Eminent Ă©conomiste, et poĂšte Ă  ses heures, l’auteure ne pouvait rester indiffĂ©rent au drame de Mezzouna (Sidi Bouzid) oĂč trois Ă©lĂšves ont trouvĂ© la mort, avant-hier, dans l’effondrement d’un mur de leur lycĂ©e, Ă  la mĂ©moire desquels il a Ă©crit le poĂšme ci-dessous.

Sadok Zerelli

Dans la clartĂ© douce d’un matin d’école,  
Trois cƓurs battants ont pris leur envol,  
Sous les pierres d’un mur devenu tombeau,  
S’est figĂ© le rĂȘve, s’est tu le mot.
*
Ils venaient pour apprendre, pour grandir,  
Portant l’espoir d’un monde Ă  bĂątir,  
Mais le destin, cruel et sans dĂ©tour,  
A brisé leur jeunesse en plein jour.
*
Ô Mezzouna, village endeuillĂ©,  
Ton sol pleure tes fils fauchĂ©s,  
Et leurs cahiers, restĂ©s ouverts,  
Gardent l’écho d’un souffle amer.
*
Martyrs d’un pays en oubli,  
OĂč les murs tombent, mais pas l’oubli,  
Votre absence crie dans les silences,  
Plus fort que mille doléances.
*
Ce drame n’est pas une fatalitĂ©,  
C’est un crime par oubli, par abandon, par dĂ©sintĂ©rĂȘt.  
Quand on prĂ©fĂšre les discours aux audits,  
Quand on détourne les budgets, quand on ferme les yeux.
*
À vos familles, meurtries, orphelines,  
Va notre peine, pure et divine.  
Et que vos noms dans chacune de nos priĂšres,  
S’élĂšvent plus haut que la pierre.

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Cérémonie de transfert de la société CJO à Sinoma Cement en Tunisie

16. April 2025 um 12:03

La cĂ©rĂ©monie de transfert de la sociĂ©tĂ© Ciments Jbel Oust (CJO) Ă  Sinoma Cement en Tunisie s’est tenue avec succĂšs le 15 avril 2025 dans le gouvernorat de Zaghouan. Elle s’est dĂ©roulĂ©e en prĂ©sence de Wan Li, ambassadeur de Chine en Tunisie, Karim Brenji, gouverneur de Zaghouan, et Jalel Tebib, directeur gĂ©nĂ©ral de l’Agence de promotion de l’investissement extĂ©rieur (FIPA).

Wei Rushan, vice-directeur gĂ©nĂ©ral du groupe China National Building Material (CNBM), directeur exĂ©cutif et prĂ©sident de China National Building Material Co., Ltd., a Ă©galement assistĂ© Ă  la cĂ©rĂ©monie, aux cĂŽtĂ©s de Zhao Xinjun, PDG de Tianshan Materials, ainsi que de Yin Zhisong, prĂ©sident du conseil d’administration de CNBM International Engineering et prĂ©sident du conseil d’administration de Sinoma Cement.

Au nom du groupe CNBM, M. Rushan a exprimĂ© sa sincĂšre gratitude au gouvernement tunisien et Ă  ses diffĂ©rents dĂ©partements, Ă  l’ambassade de Chine en Tunisie, au groupe Votorantim, Ă  la direction de la sociĂ©tĂ© CJO, ainsi qu’à tous les partenaires, institutions et entreprises chinoises ayant soutenu ce projet de coopĂ©ration. Il a Ă©galement souhaitĂ© la bienvenue Ă  tous les invitĂ©s prĂ©sents Ă  la cĂ©rĂ©monie.

Dans son discours, il a briĂšvement retracĂ© le parcours de dĂ©veloppement de son groupe et ses rĂ©alisations, soulignant que CNBM a toujours adhĂ©rĂ© au principe de «coopĂ©ration gagnant-gagnant» et mis en Ɠuvre activement l’initiative de «La Ceinture et la Route». La rĂ©ussite de la passation de la sociĂ©tĂ© CJO en Tunisie illustre de maniĂšre vivante l’amitiĂ© profonde entre la Chine et la Tunisie dans l’économie rĂ©elle.

Sur la voie d’un dĂ©veloppement vert

M. Rushan a Ă©galement indiquĂ© que la sociĂ©tĂ© CJO est implantĂ©e en Tunisie depuis de nombreuses annĂ©es et a grandement contribuĂ© au dĂ©veloppement Ă©conomique et social local. Sinoma Cement continuera Ă  exploiter pleinement les avantages de l’ancrage local de CJO, Ă  suivre le principe de «faire bon usage des ressources pour servir la construction», Ă  s’engager sur la voie d’un dĂ©veloppement vert, bas carbone et durable, Ă  stimuler l’innovation par la technologie avancĂ©e, Ă  amĂ©liorer la qualitĂ© et l’efficacitĂ© de l’entreprise grĂące Ă  une gestion localisĂ©e, Ă  rĂ©duire la consommation d’énergie et Ă  viser un dĂ©veloppement de haute qualitĂ© dans le cadre de «La Ceinture et la Route».
L’objectif est de faire de l’usine un modĂšle de digitalisation et de respect de l’environnement, et de contribuer au dĂ©veloppement de l’industrie des matĂ©riaux de construction ainsi qu’à l’économie locale grĂące Ă  la force du groupe CNBM.

M. Tebib a dĂ©clarĂ©, de son cĂŽtĂ©, que «cette coopĂ©ration avec nos partenaires chinois reprĂ©sente une vĂ©ritable avancĂ©e dans l’augmentation des investissements chinois en Tunisie, positionnant notre pays parmi les premiers bĂ©nĂ©ficiaires de ces investissements.»

Il a Ă©galement dĂ©clarĂ© que le soutien du partenaire chinois dans la gestion de l’usine de ciment Ă  Zaghouan, ainsi que la modernisation des mĂ©thodes de production et de marketing, entraĂźnera une transformation significative qui profitera Ă  la rĂ©gion de Zaghouan et Ă  la Tunisie dans son ensemble.

Le responsable a Ă©galement soulignĂ© que les entreprises chinoises CNBM et Simona Cement, cotĂ©es Ă  la Bourse de Chine, ouvriront la voie Ă  l’attraction de nombreux investisseurs chinois et d’autres nationalitĂ©s en Tunisie. 

De son cĂŽtĂ©, M. Brenji a dĂ©clarĂ© que l’évĂ©nement constitue une Ă©tape importante dans le processus de dĂ©veloppement rĂ©gional et national et tĂ©moigne du dynamisme de la coopĂ©ration internationale.

L’usine CJO se distingue par sa position de leader sur le marchĂ© national et ses initiatives pionniĂšres dans les domaines des Ă©nergies alternatives et de la protection de l’environnement, ce qui lui confĂšre un rayonnement croissant Ă  l’échelle africaine.

M. Brenji a ajoutĂ© que ce partenariat avec la Chine, dĂ©passe largement le cadre d’un simple investissement Ă©conomique. Il traduit la confiance croissante dans le climat des affaires en Tunisie et illustre la soliditĂ© des relations historiques entre les deux pays. 

Un partenariat stratégique Chine-Tunisie

M. Wan Li a, pour sa part, dĂ©clarĂ©: «Nous sommes aussi engagĂ©s pour approfondir la coopĂ©ration bilatĂ©rale dans divers domaines tels que le commerce et l’investissement, et pour encourager les entreprises chinoises Ă  investir davantage en Tunisie et contribuer, ainsi, au dĂ©veloppement Ă©conomique et social du pays. Il s’agit de construire, ensemble, un avenir plus radieux pour le partenariat stratĂ©gique entre la Chine et la Tunisie. Et la partie chinoise voudrait conclure l’accord de partenariat Ă©conomique pour le dĂ©veloppement partagĂ© avec la partie tunisienne.» Il a ajoutĂ©: «C’est avec grand plaisir que j’assiste Ă  la cĂ©rĂ©monie de transmission de la SociĂ©tĂ© des Ciments Jbel Oust pour cĂ©lĂ©brer, avec vous, la mise en place de ce nouveau fruit de la coopĂ©ration Ă©conomique et commerciale entre la Chine et la Tunisie. Ce projet marque, Ă©galement, la rĂ©alisation rĂ©ussie du plus grand investissement direct chinois en Tunisie depuis de nombreuses annĂ©es.»

Enfin, Rong Yakun, prĂ©sident de Sinoma Cement, a dĂ©clarĂ© que son entreprise est la plateforme internationale d’investissement, d’exploitation et de gestion du secteur des matĂ©riaux de base du groupe CNBM, engagĂ©e Ă  promouvoir le dĂ©veloppement vert et bas carbone local. L’entreprise a toujours respectĂ© le principe de gestion localisĂ©e, tout en stimulant l’innovation pour la montĂ©e en gamme industrielle et en accordant une grande importance Ă  la formation des talents locaux, selon une philosophie de gestion «centrĂ©e sur l’humain».

À l’avenir, Sinoma Cement continuera Ă  approfondir ses activitĂ©s et son marchĂ© en Tunisie, en se concentrant sur l’innovation technologique, la formation des talents, le dĂ©veloppement vert et durable, en assumant activement sa responsabilitĂ© sociale d’entreprise chinoise et en promouvant le dĂ©veloppement commun de l’entreprise et de la sociĂ©tĂ©.

Au son joyeux de la musique tunisienne, M. Yakun a reçu des mains de Mario Pinto, directeur des fusions-acquisitions du groupe Votorantim, la maquette de l’usine, qu’il a ensuite remise Ă  l’équipe de direction de CJO Tunisie, marquant ainsi le dĂ©but d’une nouvelle Ăšre pour la sociĂ©tĂ©.

AprĂšs la cĂ©rĂ©monie, M. Rushan, accompagnĂ© de M. Wan Li, de M. Brenji et de la dĂ©lĂ©gation officielle, a visitĂ© la ligne de production et la salle de contrĂŽle central de la sociĂ©tĂ© CJO Tunisie, afin de prĂ©senter aux invitĂ©s les opĂ©rations de l’entreprise et ses perspectives de dĂ©veloppement.

Plus de 200 personnes ont assisté à la cérémonie de passation, parmi lesquelles Liu Xiaofeng, vice-directeur général du département de coopération internationale de China National Building Material Co., Ltd., Wang Peng, vice-directeur général du département sécurité et environnement, Tang Yali, assistant du président de CNBM International et directeur général du département stratégie et développement des investissements, Zhang Sicai, directeur général de CNBM Construction, Zhu Linhe, directeur exécutif de CNBM Overseas, ainsi que des représentants du gouvernement tunisien, des institutions et entreprises chinoises en Tunisie, des partenaires et des employés tunisiens et chinois de CJO.

Sinoma Cement, dont le siĂšge est Ă  PĂ©kin, a Ă©tĂ© fondĂ©e le 20 novembre 2003, avec un capital social de 10 milliards de RMB. Elle possĂšde actuellement des filiales en Chine (Tianjin, Hong Kong) et Ă  l’étranger (Zambie, NigĂ©ria, Tunisie, Mongolie, Maurice, Émirats arabes unis, etc.).

Sinoma Cement est une filiale conjointe de Tianshan Materials Co., Ltd., cotĂ©e Ă  la bourse A, et de China National Materials International Engineering Co., Ltd. Elle constitue Ă©galement la plateforme d’investissement, d’exploitation et de gestion internationale du secteur des matĂ©riaux de base du groupe CNBM.

En plus de 20 ans de dĂ©veloppement, Sinoma Cement est passĂ©e d’un fabricant spĂ©cialisĂ© dans le ciment Ă  un groupe diversifiĂ© dans les domaines du bĂ©ton, des granulats manufacturĂ©s, des briques de construction, etc., tout en gardant une vision globale et en adhĂ©rant au principe de coopĂ©ration gagnant-gagnant, s’intĂ©grant profondĂ©ment au marchĂ© international.

Communiqué.

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L’alerte de Mezzouna ou quand l’école devient un danger !

16. April 2025 um 10:41

Mezzouna, Sidi Bouzid, 14 avril 2025 : trois Ă©lĂšves perdent la vie, Ă©crasĂ©s par un mur effondrĂ© dans leur propre lycĂ©e. Ce drame, survenu dans un Ă©tablissement scolaire censĂ© garantir sĂ©curitĂ© et savoir, a bouleversĂ© tout un pays. Mais il ne s’agit pas d’un accident isolĂ©. Il est le reflet brutal d’une rĂ©alitĂ© que l’on tait depuis trop longtemps : l’état catastrophique des infrastructures Ă©ducatives en Tunisie.

Aymen Achouri *

Des murs qui s’effritent, des plafonds qui menacent de tomber, des sanitaires hors service, des fenĂȘtres cassĂ©es, des classes sans chauffage ni ventilation, des toilettes sales et sans eau courante : tel est le quotidien de milliers d’élĂšves tunisiens, notamment dans les rĂ©gions intĂ©rieures du pays. Dans les gouvernorats comme Sidi Bouzid, Kasserine, Siliana ou KĂ©bili, des Ă©coles publiques accueillent chaque jour des enfants dans des conditions indignes, parfois inhumaines. Et cela les autoritĂ©s publiques au plus haut sommet de l’Etat le savent bien, mais ne font rien pour le changer, se contentant souvent de commenter une situation catastrophique qui exige plutĂŽt des interventions urgentes.

Les enseignants, eux aussi, tirent la sonnette d’alarme depuis des annĂ©es. Syndicats, associations, mĂ©dias rĂ©gionaux : tous ont dĂ©noncĂ© la vĂ©tustĂ© croissante des Ă©tablissements, sans rĂ©ponse concrĂšte de la part des autoritĂ©s. Le drame de Mezzouna vient confirmer, avec une violence inouĂŻe, ce que beaucoup savaient dĂ©jĂ  : certaines Ă©coles tunisiennes sont devenues des piĂšges mortels.

Une fracture régionale criante

Ce drame rĂ©vĂšle aussi une profonde inĂ©galitĂ© entre les rĂ©gions. Tandis que certaines Ă©coles en milieu urbain disposent d’un minimum de moyens, celles des zones rurales sont souvent laissĂ©es Ă  l’abandon. Cette fracture n’est pas seulement matĂ©rielle : elle traduit une marginalisation continue des rĂ©gions de l’intĂ©rieur, renforçant le sentiment d’injustice sociale chez les jeunes et les familles.

Alors que la Constitution tunisienne garantit l’égalitĂ© des chances et le droit Ă  l’éducation, la rĂ©alitĂ© du terrain est tout autre. Comment parler d’égalitĂ© quand certains Ă©lĂšves doivent faire cours dans des salles dĂ©labrĂ©es, sans tableau ni bancs, et parfois mĂȘme sans toit?

Face Ă  l’émotion provoquĂ©e par la tragĂ©die, les autoritĂ©s ont promis l’ouverture d’une enquĂȘte et l’identification des responsables. Le PrĂ©sident de la RĂ©publique lui-mĂȘme a exprimĂ© sa tristesse. Mais les mots ne suffisent plus. Il faut des actes, des plans concrets, des rĂ©formes structurelles. Il faut un audit national urgent des infrastructures Ă©ducatives, un plan de rĂ©novation Ă  grande Ă©chelle, une rĂ©vision des budgets, et surtout un suivi transparent.

L’éducation ne peut plus attendre

L’éducation ne peut plus ĂȘtre sacrifiĂ©e sur l’autel des Ă©quilibres budgĂ©taires ou des calculs politiques. Une sociĂ©tĂ© qui laisse ses enfants Ă©tudier dans des conditions dangereuses est une sociĂ©tĂ© qui abandonne son avenir.

La mort tragique d’Abdelkader, Youssef et Hammouda Ă  Mezzouna ne doit pas rester un fait divers dramatique qui occupe l’opinion un court moment puis est rapidement oubliĂ©. Elle doit ĂȘtre le point de dĂ©part d’une vĂ©ritable prise de conscience collective. Chaque enfant tunisien a le droit d’aller Ă  l’école en toute sĂ©curitĂ©. C’est une exigence humaine, morale, nationale.
Ce drame doit constituer un tournant. Pour que plus jamais un Ă©lĂšve ne perde la vie en allant chercher le savoir. Pour que l’école redevienne un refuge, un lieu de croissance, un socle de justice. Pour que Mezzouna ne soit pas un symbole d’abandon, mais le point de dĂ©part d’un changement profond.

* Expert en management, relations et coaching client.

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Ces murs menaçant de s’effondrer au cƓur de Tunis

16. April 2025 um 09:10

AprĂšs la chute, avant-hier, lundi 14 avril 2025, du mur d’enceinte d’un lycĂ©e Ă  Mezzouna (gouvernorat de Sidi Bouzid), ayant causĂ© la mort de trois Ă©lĂšves, l’auteur attire l’attention des autoritĂ©s sur les vieux immeubles qui menacent de s’effondrer Ă  tout moment au cƓur mĂȘme de Tunis.

Samir Messali   

AprĂšs la disparition de son souk des produits importĂ©s de Naples et d’ailleurs, florissant dans les annĂ©es 80, et la fermeture du seul endroit chaud de la capitale contrĂŽlĂ© par les autoritĂ©s, la rue Zarkoun, qui traverse la moitiĂ© de la MĂ©dina Ă  partir de la rue Mongi Slim, a perdu beaucoup de son attrait.

Hormis quelques commerces de tissu, la rue est presque dĂ©serte mais ce qui attire l’attention de ceux, qui comme moi empruntent cette rue pour aller Ă  la Kasbah en Ă©vitant l’encombrement de la rue Zitouna, ce sont ces  innombrables immeubles Ă  gauche et Ă  droite qui sont presque tous en ruine.

Qu’il s’agisse d’anciennes maisons «arabes» ou des immeubles «europĂ©ens», il n’en reste que les murs extĂ©rieurs. Il ne faut pas ĂȘtre expert pour constater la menace d’un effondrement qui peut arriver Ă  tout moment.

Il est vrai que la rue n’a plus d’attrait immobilier. Ajoutez Ă  cela des situations fonciĂšres complexes de biens d’étrangers ou d’hĂ©ritiers dĂ©sintĂ©ressĂ©s, cela n’empĂȘche que les autoritĂ©s doivent intervenir rapidement afin de dĂ©molir ces immeubles qui constituent un vrai danger public. La plaque jaune mise par la municipalitĂ© de Tunis Ă  l’angle de la rue de l’Ancienne douane sommant les passants Ă  Ă©viter le passage Ă  cĂŽtĂ© de ces immeubles ne suffit vraiment pas Ă  Ă©viter un Ă©ventuelle catastrophe.

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La Grande-Bretagne reconnaütra-t-elle la Palestine en tant qu’État?

16. April 2025 um 08:28

À l’heure oĂč le prĂ©sident français Emmanuel Macron tente de crĂ©er une dynamique en Occident pour la reconnaissance d’un État de Palestine, de nombreuses voix s’élĂšvent parmi les travaillistes britanniques au pouvoir pour que leur pays aille dans ce sens, de maniĂšre Ă  marquer une distance par rapport au gĂ©nocide actuellement perpĂ©trĂ© par IsraĂ«l Ă  Gaza et en Cisjordanie, IsraĂ«l qui, rappelons-le, fĂ»t historiquement une Ă©manation de l’occupation britannique de la Palestine. (Ph. Emily Thornberry).

Imed Bahri

La Grande-Bretagne est Ă  l’origine de la sinistrement cĂ©lĂšbre DĂ©claration de Balfour et le mandat dĂ©voyĂ© qui lui a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© par la SociĂ©tĂ© des Nations au lendemain de la PremiĂšre guerre mondiale pour administrer la Palestine afin de la prĂ©parer Ă  l’indĂ©pendance s’est achevĂ© par la crĂ©ation d’IsraĂ«l et depuis le peuple palestinien subit l’occupation et son corollaire fait de dĂ©placement forcĂ© et de massacres Ă  rĂ©pĂ©tition. Le pays qui a causĂ© la tragĂ©die du peuple palestinien va-t-il lui reconnaĂźtre enfin son État? 

Patrick Wintour, rĂ©dacteur en chef diplomatique du Guardian, a Ă©crit que les dĂ©putĂ©s britanniques issus de la majoritĂ© parlementaire travailliste fait pression sur le ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres pour la reconnaissance d’un État palestinien. 

Emily Thornberry, prĂ©sidente de la commission des Affaires Ă©trangĂšres de la Chambre des communes, a appelĂ© la Grande-Bretagne Ă  se joindre au prĂ©sident français Emmanuel Macron qui annoncĂ© la semaine derniĂšre, en marge de la visite officielle qu’il effectuait en Égypte, que la France pourrait reconnaĂźtre la Palestine en tant qu’État lors de la confĂ©rence internationale sur la solution Ă  deux États qui se tiendra Ă  New York en juin. Cette confĂ©rence sera coprĂ©sidĂ©e par la France et l’Arabie saoudite. Le prĂ©sident français a formulĂ© le vƓu que cet Ă©vĂ©nement soit dĂ©cisif. 

Agir avant qu’il ne soit trop tard  

Thornberry a dĂ©clarĂ© que le moment Ă©tait venu pour la Grande-Bretagne de reconnaĂźtre un État palestinien: «Nous devons le faire avec nos amis et avec la France. De nombreux pays attendent. Si l’Occident n’agissait pas rapidement, il n’y aurait plus de Palestine Ă  reconnaĂźtre»

Chris Doyle, prĂ©sident du Conseil pour l’entente arabo-britannique (Caabu), a soutenu cette initiative affirmant qu’elle Ă©tait attendue depuis longtemps et qu’une action de deux membres permanents du Conseil de sĂ©curitĂ© enverrait un message fort Ă  l’ensemble de la communautĂ© internationale. Il a Ă©galement dĂ©clarĂ© que si la Grande-Bretagne n’agissait pas rapidement, son action serait entravĂ©e en raison de l’intention d’IsraĂ«l d’annexer effectivement la Cisjordanie. Cabo bĂ©nĂ©ficie d’un fort soutien parmi les dĂ©putĂ©s travaillistes dont beaucoup sont en colĂšre contre IsraĂ«l et ses actions Ă  Gaza. La colĂšre monte Ă©galement Ă  cause de l’interdiction faite Ă  deux dĂ©putĂ©s travaillistes de se rendre en Cisjordanie.

La position officielle du ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres reste qu’il reconnaĂźtra la Palestine au moment opportun et avec le plus grand impact mais lorsque David Cameron Ă©tait ministre des Affaires Ă©trangĂšres, il avait lĂ©gĂšrement ajustĂ© cette position lorsqu’il dĂ©clara que la Grande-Bretagne devrait attendre la fin du processus politique pour reconnaĂźtre un État palestinien. Faisant rĂ©fĂ©rence Ă  IsraĂ«l, il dĂ©clara aussi qu’aucun pays ne pouvait utiliser son droit de veto contre la dĂ©cision de la Grande-Bretagne de reconnaĂźtre la Palestine.

Macron a surpris les observateurs la semaine derniĂšre lorsqu’il a exprimĂ© l’espoir que la confĂ©rence de juin inciterait un groupe de pays Ă  reconnaĂźtre un État palestinien, des dĂ©clarations qui ont clairement accru la pression diplomatique sur la Grande-Bretagne pour qu’elle suive l’initiative française.

«Nous devons aller vers la reconnaissance [d’un État palestinien], et nous le ferons dans les prochains mois», a-t-il dĂ©clarĂ© au micro de France 5. Il a ajoutĂ©, faisant rĂ©fĂ©rence Ă  certains États du Golfe dont l’Arabie saoudite: «Je souhaite Ă©galement participer Ă  une dynamique collective qui permette Ă  tous les dĂ©fenseurs de la Palestine de reconnaĂźtre Ă  leur tour IsraĂ«l, ce que beaucoup d’entre eux ne font pas».

Le prince hĂ©ritier saoudien Mohammed ben Salmane, qui a personnellement accusĂ© IsraĂ«l de commettre un gĂ©nocide contre les Palestiniens, a dĂ©clarĂ© que l’Arabie saoudite ne reconnaĂźtrait IsraĂ«l que dans le cadre d’un accord incluant une voie irrĂ©versible vers un État palestinien.

Bien qu’il existe des doutes dans certains cercles britanniques quant Ă  la volontĂ© de Macron de marquer une hostilitĂ© Ă  IsraĂ«l, les liens personnels et politiques entre Keir Starmer et le prĂ©sident français sont forts et il serait difficile pour le ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres britannique de rĂ©sister Ă  toute forte pression française pour reconnaĂźtre la Palestine surtout si elle est considĂ©rĂ©e comme faisant partie d’un effort de paix entre l’Europe et le Golfe.

L’Irlande, l’Espagne et la Norvùge montrent la voie

En mai, la France a choisi de ne pas suivre l’Irlande, l’Espagne et la NorvĂšge en reconnaissant un État palestinien. Actuellement, 148 des 193 États membres de l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Nations Unies reconnaissent l’État de Palestine. Aucun pays occidental membre du G20, y compris le Canada, l’Allemagne et l’Italie, n’a encore franchi le pas.

Alors que la Knesset israĂ©lienne a votĂ© contre la solution Ă  deux États le mois dernier, le chef de l’opposition Yair Lapid voit une opportunitĂ© Ă  moyen terme pour cette solution tant que le Hamas ne fait pas partie du gouvernement.

La dĂ©cision française pourrait provoquer la colĂšre d’IsraĂ«l et des États-Unis mais Macron estime qu’une alliance avec les États du Golfe pourrait inciter le prĂ©sident Donald Trump Ă  reconsidĂ©rer son soutien au Premier ministre israĂ©lien Benjamin Netanyahu.

Le ministre israĂ©lien des Affaires Ă©trangĂšres Gideon Sa’ar a rĂ©agi sur les rĂ©seaux sociaux en dĂ©clarant: «La reconnaissance unilatĂ©rale d’un État palestinien fictif rĂ©compense le terrorisme et renforce le Hamas»

Face Ă  la rĂ©action nĂ©gative, Macron, a rĂ©pondu sur la plateforme X en hĂ©breu affirmant qu’il Ă©tait victime d’une sĂ©rie d’interprĂ©tations sans fondement. Il a dĂ©clarĂ© que la position de la France est «Oui Ă  la paix, oui Ă  la sĂ©curitĂ© d’IsraĂ«l, oui Ă  un État palestinien sans le Hamas. Cela nĂ©cessite la libĂ©ration de tous les dĂ©tenus, un cessez-le-feu durable, la reprise immĂ©diate de l’aide humanitaire et la promotion d’une solution politique Ă  deux États. Il n’y a pas d’autre voie qu’une solution politique. Je soutiens le droit lĂ©gitime des Palestiniens Ă  un État et Ă  la paix, tout comme je soutiens le droit des IsraĂ©liens Ă  vivre en paix et en sĂ©curitĂ© tant que les deux États sont reconnus par leurs voisins. La confĂ©rence sur la solution Ă  deux États qui se tiendra en juin doit ĂȘtre dĂ©cisive. Je fais tout mon possible avec nos partenaires pour atteindre cet objectif de paix. Nous en avons dĂ©sespĂ©rĂ©ment besoin».

Signe de la volontĂ© apparente des États-Unis d’accepter l’annexion de la Cisjordanie, le SĂ©nat amĂ©ricain a votĂ© la semaine derniĂšre pour nommer le pasteur Ă©vangĂ©lique Mike Huckabee, ancien gouverneur de l’Arkansas, comme ambassadeur des États-Unis en IsraĂ«l. Huckabee fait rĂ©fĂ©rence Ă  la Cisjordanie par ses noms juifs bibliques «JudĂ©e et Samarie» et soutient son rattachement Ă  IsraĂ«l. 

Une injustice historique à réparer

Pendant ce temps, Vincent Fean, l’ancien consul gĂ©nĂ©ral britannique Ă  JĂ©rusalem, a appelĂ© Ă  la reconnaissance de la Palestine. Dans un article publiĂ© samedi dans The Independent. Il a dĂ©clarĂ© que reconnaĂźtre la Palestine ne signifie pas prendre parti, rĂ©compenser le terrorisme ou dĂ©lĂ©gitimer IsraĂ«l mais plutĂŽt l’égalitĂ© et l’application du droit international.

Il a dĂ©clarĂ© que la Grande-Bretagne doit ĂȘtre un leader sur cette question et non un suiveur. Il a Ă©crit: «Notre pays porte une responsabilitĂ© historique dĂ©coulant des promesses non tenues de la DĂ©claration Balfour et de notre mauvaise application du Mandat sur la Palestine jusqu’en 1948. Il y a un besoin urgent: sous Benjamin Netanyahu, IsraĂ«l s’efforce systĂ©matiquement de saper tout espoir de coexistence pacifique de deux États, une politique partisane poursuivie par les gouvernements britanniques successifs. Notre gouvernement a Ă©tĂ© Ă©lu sur la base de son engagement Ă  reconnaĂźtre la Palestine et Ă  respecter le droit international, sans crainte ni favoritisme. Nous devons diriger l’Europe et le Commonwealth d’une maniĂšre qui soit conforme Ă  nos valeurs et serve nos intĂ©rĂȘts nationaux. L’État de droit est dans notre intĂ©rĂȘt».

Pour la Grande-Bretagne, il ne s’agit pas seulement d’une question de diplomatie mais aussi de justice et de responsabilitĂ© historique. Il y a plus d’un siĂšcle, la Grande-Bretagne et la France ont nĂ©gociĂ© en secret l’accord Sykes-Picot divisant les provinces arabes de l’Empire ottoman en sphĂšres d’influence. La Grande-Bretagne contrĂŽlait la Palestine en vertu d’un mandat de la SociĂ©tĂ© des Nations avec le devoir dĂ©clarĂ© d’aider son peuple Ă  accĂ©der Ă  l’indĂ©pendance. En lieu et place de cette indĂ©pendance palestinienne, il y a eu la crĂ©ation d’IsraĂ«l.

Vincent Fean a dĂ©clarĂ© que l’Empire britannique a contribuĂ© Ă  façonner les frontiĂšres du Moyen-Orient moderne pour le meilleur ou pour le pire. Il estime qu’aujourd’hui le gouvernement britannique a dĂ©sormais l’occasion d’aider les peuples du Moyen-Orient Ă  remodeler leur avenir en menant des efforts pour la crĂ©ation d’un État palestinien.

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Sortie en salles d’‘‘Agora’’, le dernier film d’Alaeddine Slim

16. April 2025 um 07:30

 â€˜â€˜Agora’’, le dernier long mĂ©trage de fiction de Alaeddine Slim sortira en salles en Tunisie Ă  partir de ce mercredi 16 avril 2025. Des projections-dĂ©bats sont programmĂ©es jusqu’au 26 avril dans plusieurs villes du pays en prĂ©sence du rĂ©alisateur, des membres de son Ă©quipe et de critiques. VidĂ©o.

Ce drame, production tuniso-française d’une durĂ©e de 1h40min, rĂ©unit dans les principaux rĂŽles Neji Kanawati, Bilel Slatnia, Majd Mastoura, Sonia Zarg Ayouna et Fathi Akkari.  

Synopsis : dans une ville lointaine, des personnes disparues reviennent dans des circonstances inexplicables. Une enquĂȘte est ouverte, menĂ©e par l’inspecteur de la police locale Fathi, assistĂ© de son ami mĂ©decin Amine. Les choses se compliquent et des renforts sont envoyĂ©s de la capitale pour rĂ©soudre l’affaire.

Ala Eddine Slim est le cofondateur d’Exit Productions, l’une des premiĂšres sociĂ©tĂ©s de production indĂ©pendantes en Tunisie. Il a rĂ©alisĂ© et produit plusieurs films de toutes catĂ©gories et genres, qui ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©s et primĂ©s dans plusieurs festivals de par le monde Ă  l’instar du documentaire ‘‘Babylon’’ (co-rĂ©alisĂ© avec Youssef Chebbi et IsmaĂ«l en 2012, Grand Prix FID Marseille 2012), ‘‘The last of us’’ (Lion du futur Ă  la Mostra de Venise en 2016), ‘‘Tlamess’’ (prĂ©sentĂ© Ă  la Quinzaine des RĂ©alisateurs, Ă  Cannes en 2019). Son dernier film, ‘‘Agora’’ a Ă©tĂ© primĂ© au prestigieux festival de Locarno en 2024.

Hormis son activitĂ© cinĂ©matographique, Ala est aussi artiste visuel. Sa sĂ©rie vidĂ©o ‘‘Journal d’un homme important’’ a Ă©tĂ© programmĂ©e au Centre Pompidou Ă  Paris en 2012 et son installation ‘‘3an’’ (co-crĂ©ee avec Malek Gnaoui) a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e Ă  Dream City 2022 (Tunisie) et Sharjah Biennial 2023 (Emirat arabes unis).

Programme des projections spéciales

Mercredi 16 avril Ă  18h : projection prĂ©sentĂ©e par Alaeddine Slim – Le Rio – Tunis centre-ville.

Jeudi 17 avril 18h : projection-dĂ©bat animĂ© par Tahar Chikhaoui, critique de cinĂ©ma, en prĂ©sence de Alaeddine Slim – ThĂ©Ăątre El Hamra Ă  Bab Dzira – Tunis centre-ville.

Vendredi 18 avril Ă  10h30 : conversation avec Tahar Chikhaoui et Alaeddine Slim – CinĂ©Madart Carthage – Espace Lez’art.

Samedi 19 avril Ă  18h30 : projection-dĂ©bat en prĂ©sence de l’équipe du film – Le Majestic – Bizerte.

Dimanche 20 avril Ă  16h : projection suivie d’une rencontre avec le cast du film, animĂ©e par Ghazi Zaghbani, acteur et metteur en scĂšne – Espace Lartisto – Lafayette, Tunis centre-ville.

Mercredi 23 avril Ă  16h : projection-dĂ©bat en prĂ©sence de l’équipe du film – CinĂ© 350 – CitĂ© de la Culture, Tunis.

Mercredi 23 avril Ă  18h : projection-dĂ©bat en prĂ©sence de l’équipe du film – Le Rio – Tunis centre-ville.

Jeudi 24 avril Ă  13h : projection-dĂ©bat en prĂ©sence de l’équipe du film – Esac – Gammarth, banlieue nord de Tunis.

Samedi 26 avril Ă  16h : projection-dĂ©bat en prĂ©sence de l’équipe du film – Espace Fausse Note – Hammamet.

Samedi 26 avril Ă  18h30 : projection-dĂ©bat en prĂ©sence de l’équipe du film – Espace Jeelen – Nabeul.

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Les larmes de Mezzouna ne lavent pas notre honte

15. April 2025 um 13:06

Dans ce billet, l’auteure rĂ©agit, en tant que citoyenne, mĂšre, enseignante, au dĂ©cĂšs accidentel, hier, lundi 14 avril 2025, de trois Ă©lĂšves de 18 et 19 ans dans l’effondrement d’un mur d’enceinte de leur lycĂ©e Ă  Mezzouna dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, drame qui a bouleversĂ© tous tout un pays.

Hanen Ghanmi *

La vie s’est arrĂȘtĂ©e ce matin. Trois rires, trois destins, trois Ă©toiles Ă©teintes sous les dĂ©combres d’un passĂ© qui n’aurait jamais dĂ» ressurgir. Je suis citoyenne, mĂšre, enseignante
 et aujourd’hui, je ne suis plus que douleur, mĂȘlĂ©e Ă  la poussiĂšre des pierres qui ont volĂ© vos rĂȘves.

Citoyenne, je regarde cette ville qui vacille. Les murs fissurĂ©s par l’indiffĂ©rence, les cris Ă©touffĂ©s par l’oubli. Comment avons-nous pu laisser mourir l’avenir dans l’indolence ? Les rapports alertaient, les parents suppliaient, les enfants passaient chaque jour sous l’épĂ©e de DamoclĂšs d’un mur oubliĂ©. Et nous, nous, avons dĂ©tournĂ© les yeux.

MÚre, je cherche vos visages dans la foule silencieuse. Trois garçons qui auraient dû courir vers leurs examens, leurs premiers amours, leurs espoirs. Je pense à vos mÚres, dont les bras tremblent maintenant de vide. Leur souffle est un cri rauque, un «Pourquoi eux ?» qui déchire le ciel gris.

Enseignante, je ferme les manuels. À quoi bon les Ă©quations, les poĂšmes, les leçons de vie, quand la vie elle-mĂȘme est ensevelie? Hier encore, je leur parlais d’architecture, de soliditĂ©, de construire l’avenir. Aujourd’hui, l’ironie me mord l’ñme : c’est un mur d’hier qui a tuĂ© leur avenir.

Je les imaginais ingĂ©nieurs, artistes, mĂ©decins. Ils sont devenus fantĂŽmes, et moi, gardienne d’une mĂ©moire trop lourde. Leurs noms rĂ©sonnent dans les couloirs vides : Mehdi, Youssef, Rayan. Des syllabes qui sonnent comme un glas.

La ville de Mezzouna pleure, mais ses larmes ne lavent pas la honte. Les bulldozers ronronnent enfin, mais ils ne rendront pas les battements de cƓur qui manquent Ă  l’appel. Je m’accroche Ă  ce qui reste : des stylos sans mains, des rires en Ă©cho, une colĂšre sourde qui dit «Plus jamais ça».

Plus jamais ça.

Mais les murs ont la mémoire longue, et les plaies des mÚres, éternelles.

Enfin, au nom de toute la communautĂ© scolaire, j’adresse mes pensĂ©es les plus sincĂšres et mes vƓux de prompt rĂ©tablissement aux deux lycĂ©ens blessĂ©s lors de ce tragique accident. Que le courage et le soutien de leurs proches, de leurs camarades et de leurs enseignants les accompagnent dans cette Ă©preuve difficile. Nous espĂ©rons de tout cƓur les revoir bientĂŽt parmi nous, en pleine santĂ©, pour poursuivre leurs rĂȘves et retrouver la chaleur de la vie scolaire.

* Professeur Ă  l’Ecole nationale d’ingĂ©nieurs de Gafsa. 

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Transport | Don de bus français à la Tunisie

15. April 2025 um 12:27

La SociĂ©tĂ© des transports de Tunis (Transtu) a reçu, lundi 14 avril 2025, 80 bus urbains, premier lot d’un ensemble de 165 bus rĂ©guliers modifiĂ©s en marge des rĂ©cents Jeux Paralympiques de Paris.

Il s’agit d’une partie de la convention de don signĂ©e entre la Transtu, la Fondation Île-de-France MobilitĂ©s et la RĂ©gie autonome des transports parisiens (RATP) en date du 27 janvier 2025, lit-on dans un communiquĂ© officiel.

Ce lot sera mis en service dans les prochaines semaines, en attendant la réception ultérieure du deuxiÚme lot de 85 bus.

Ce lot de bus va permettre d’amĂ©liorer le systĂšme de transport public urbain dans le pays.

La cĂ©rĂ©monie de remise des bus, au port de La Goulette, s’est dĂ©roulĂ©e en prĂ©sence du directeur de cabinet du ministĂšre des Transports, du PDG de la Transtu et de nombre de responsables du ministĂšre et de reprĂ©sentants de l’entreprise.

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