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Réforme du sport en Tunisie : vers plus de transparence et un cadre juridique clair

18. März 2025 um 10:58

Le président de la République, Kaies Saïed, a reçu, lundi, au palais de Carthage, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sadok Mourali.

Selon la page officielle de la présidence de la République, l’entretien a porté sur le projet de loi des structures sportives. A cet égard, le chef de l’Etat a insisté sur la nécessité de garantir la transparence totale de ces nouvelles législations, à l’instar d’autres domaines. Il a également souligné l’importance d’établir un cadre juridique clair et précis pour certaines spécialités sportives, car le système actuel n’est plus acceptable. En effet, il est ni clairement professionnel ni amateur, et cette ambiguïté a conduit à de nombreux abus et à de différentes formes de corruption.

Le président de la République a, également, évoqué la situation de nombreuses infrastructures sportives à travers le pays dont la cité olympique d’El Menzah, le stade Zouiten et bien d’autres. Il a souligné que la dégradation de ces installations n’est pas due uniquement au manque d’entretien et de sauvegarde, mais qu’il s’agissait d’une planification préalable visant à mettre la main sur ces espaces. Il a affirmé qu’il est nécessaire de faire face à cette situation, déclarant que “ceux qui ont organisé cela doivent être tenus responsables et ceux qui retardent le lancement des projets doivent également en assumer la responsabilité et ne doivent pas rester impunis”.

Saïed a, par ailleurs, rappelé que la Tunisie regorge de champions capables de hisser haut le drapeau national lors des grandes manifestations sportives internationales et régionales, ajoutant que “cela a été le cas par le passé, en dépit du manque d’infrastructure”.

“Il suffit de fournir aux jeunes de tout le pays les moyens nécessaires, accompagnés de législations appropriées, pour que le drapeau national flotte fièrement partout”, a-t-il dit.

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Baisse du prix du pétrole : Une aubaine pour l’économie tunisienne ?

18. März 2025 um 09:55

PétroleC’est une simple opération de calcul. Le gouvernement tunisien a calculé son budget économique sur la base de l’hypothèse d’un prix moyen du baril de Brent à 77,4 dollars. Or, depuis janvier 2025, la tendance est à la baisse. Le prix du baril est en train de fluctuer entre 72 et 70 dollars le baril. Cette baisse est confirmée par les projections de la Banque mondiale qui estime que ce trend baissier va se poursuivre durant l’année 2025 à cause entre autres la baisse de la production en Chine.

Pour l’institution de Bretton Wood’, « les marchés mondiaux du pétrole devraient connaître un déséquilibre majeur entre l’offre et la demande. Dans son rapport sur cette question, elle indique que « la production mondiale de pétrole devrait surpasser la demande d’environ 1,2 million de barils par jour en moyenne en 2025. Un tel surplus, observé seulement deux fois auparavant – en 1998 et 2020 – pourrait faire baisser les prix des matières premières à leur niveau le plus bas depuis cinq ans ».

“Gagner un milliard de dinars grâce au pétrole ? Un coup de chance plus qu’une stratégie.”

 

Commentant ce trend baissier du prix du pétrole l’économiste et universitaire Ridha Chkoundali, estime que cette tendance « pourrait alléger considérablement les tensions sur les finances publiques. Concrètement, pour l’économiste « Si cette tendance se maintient jusqu’à la fin de l’année, cela représentera un gain de près d’un milliard de dinars pour le budget de l’État ».

Ce montant aurait normalement servi pour financer en devises les importations de produits énergétiques.

L’économiste, qui publiait son point de vue su sa page facebook, perçoit dans cette opportunité deux avantages.

Le premier consiste à alléger la pression sur les finances publiques. Pour lui,  ce surplus budgétaire inattendu permettra de renforcer les réserves en devises du pays et de stabiliser le dinar face aux monnaies étrangères. « C’est comme si la Tunisie bénéficiait d’un don extérieur », a-t-il écrit.

“Le pétrole bon marché est un avantage, tant que les tensions géopolitiques ne font pas tout basculer.”

 

Le second porte sur les effets positifs que pourrait avoir cet éventuel surplus budgétaire sur  l’économie réelle. “Le maintien des prix de l’énergie à un niveau bas limiterait les pressions inflationnistes et favoriserait une baisse du taux directeur de la Banque centrale. « Une réduction des taux d’intérêt encouragerait l’investissement et soutiendrait la création de richesses », précise Chkoundali.

L’économiste a tenu à préciser que ce scénario de trend baissier du prix du pétrole demeure fragile et provisoire. Il rappelle que les prix du pétrole sont influencés par de nombreux facteurs, notamment les tensions géopolitiques et les stratégies des grandes puissances pétrolières. Les sanctions occidentales contre la Russie et l’Iran, ainsi que les politiques de production de l’OPEP+, pourraient faire remonter les prix.

À l’inverse, une accalmie dans le conflit ukrainien ou une augmentation de la production de pétrole de schiste aux États-Unis pourraient les tirer vers le bas.

ABS

EN BREF

Baisse du prix du pétrole : Une opportunité pour la Tunisie ?

🔹 Prix du baril : Entre 70 et 72 $ depuis janvier 2025 (contre une prévision budgétaire à 77,4 $).
🔹 Impact budgétaire : Un gain potentiel de 1 milliard de dinars pour les finances publiques.

Effets économiques attendus :

  • Renforcement des réserves en devises.
  • Stabilisation du dinar.
  • Possibilité de baisse des taux d’intérêt et stimulation des investissements.
  • Un scénario fragile : Les tensions géopolitiques et les décisions de l’OPEP+ pourraient inverser cette tendance.

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RSE en Tunisie : Les entreprises sont-elles vraiment responsables ?

18. März 2025 um 09:00

Au temps du Bourguibisme, le combattant suprême (Bourguiba) qualifiait les entrepreneurs privés tunisiens de l’époque  d'”affairistes”, c’est-à-dire de personnes préoccupées par le profit et enclins à faire des affaires sans scrupule. Le Président Ben Ali, son successeur n’a pas ménagé à son tour cette catégorie d’acteurs sociaux. Il les qualifiait de “chasseurs de primes et de subventions”.

Malheureusement, ces étiquettes perdurent encore jusqu’à nos jours comme en témoignent les résultats de certaines enquêtes.

A l’origine de ce discours réducteur entretenu à l’endroit des entrepreneurs, l’absence d’une culture entrepreneuriale. Celle là même qui favorise la concrétisation d’un ensemble de valeurs concrètes, notamment l’innovation, l’engagement, la créativité, la responsabilité sociétale et autres. L’ultime finalité étant  de consacrer dans la société la légitimité sociale du métier d’entrepreneur ainsi qu’à donner à ce dernier une image plus crédible.

Nous sommes amenés à remettre à l’esprit ces qualitatifs d’antan au regard des résultats  d’un récent baromètre sur la maturité de la durabilité au sein des entreprises exportatrices, et ce, à l’occasion d’un séminaire organisé, au mois de février 2025,  par la Chambre de commerce et d’industrie de Tunis (CCIT), en partenariat avec le programme suisse de promotion de l’importation (SIPPO), sur le thème : « Mesurer pour agir, agir pour durer».

Objectif recherché des organisateurs : mesurer le degré d’intégration des pratiques durables au sein des entreprises exportatrices. Parmi ces pratiques figure en bonne place la Responsabilité sociale de l’entreprise (RSE), une pratique pourtant en vigueur, depuis les années 50 et même bien avant.

La RSE date depuis les années 50 et même bien avant

Au temps de la colonisation française en Tunisie, la pratique était exercée. Les firmes privées  chargées de la construction de grands ouvrages, barrages et autres,  édifiaient parallèlement et en accompagnement de ces ouvrages,  des villages ex nihilo, des écoles, des établissements sanitaires et d’autres équipements collectifs (cas des barrages de Beni M’tir et de Mellègue au nord ouest de Tunisie).

En théorie le concept de RSE désigne la responsabilité d’une entreprise économique à l’égard de la société. C’est une notion mise en avant par des organisations de consommateurs, des partisans du développement durable et de l’intégration de l’éthique morale dans l’économie.

Les révélations du baromètre

Pour revenir aux résultats du baromètre précité et à propos justement de RSE,  ces derniers nous apprennent que sur 62 entreprises sondées, “seules 18 % des entreprises du secteur agroalimentaire tunisien ont mis en place une démarche structurée de responsabilité sociétale des entreprises (RSE), tandis que 80 % ignorent encore l’existence de la loi RSE adoptée en 2018”.

Plus inquiétant encore, les résultats du baromètre nous informent également d’un manque criant d’engagement structuré en matière de RSE. “38 % des entreprises sondées n’ont aucune connaissance du concept, tandis que 56 % n’en perçoivent pas encore l’importance”.

Plus inquiétant encore, aucune entreprise du panel ne détient un label certifiant ses engagements en matière de RSE.

Interpellées lors de l’exécution de ce baromètre, sur les raisons qui les ont empêchées d’adopter cette pratique durable, les entreprises interrogées évoquent : le manque d’information, l’absence d’un cadre légal clair, le déficit d’appui public et des moyens financiers insuffisants.

Avec ces révélations arrachées -bien arrachées- à la faveur d’un financement suisse, les responsabilités sont, désormais, délimitées. Les régimes clientélistes ne se sont jamais préoccupés de la durabilité des entreprises et de leur rayonnement sur leur environnement. Ils assument aujourd’hui la responsabilité des dégâts.

Abou SARRA

EN BREF

Baromètre sur la RSE (2025, CCIT & SIPPO)

18 % des entreprises agroalimentaires ont une démarche RSE
80 % ignorent la loi RSE de 2018
38 % ne connaissent pas le concept
56 % n’en perçoivent pas l’importance
0 % de labels certifiants

Freins identifiés

  • Manque d’information
  • Absence de cadre légal clair
  • Déficit d’appui public et financier

Conclusion : La culture entrepreneuriale et la responsabilité sociétale doivent être renforcées pour assurer la durabilité des entreprises.

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Gestern — 17. März 2025Haupt-Feeds

Soirée Rock Expérimental au Théâtre El Hamra avec Rocks Midnight Pin le 22 Mars

17. März 2025 um 19:41

Le Théâtre El Hamra-Théâtre de tous les arts- accueille dans la soirée du 22 mars le collectif de musiciens Rocks Midnight Pin avec au programme ses deux projets : “Implosion/Mazel Ghodwa” et “Geno-suite”.

Surfant sur différents genres du rock alternatif au tribal en passant par l’expérimental, le groupe fondé en 2014, se compose de Mina Achir au chant, Saifeddine Nessib au chant et à la guitare, de Ahmed Gara à la basse et Sélim Bouladi à la Batterie. Depuis sa création, le groupe évolue sur la scène rock dans plusieurs régions (Tunis, Hammamet, Sousse, Monastir, Jendouba…).

Son premier album “Implosion” sorti en 2022, rassemble des titres en arabe et en anglais sur la santé mentale et les valeurs d’une génération désenchantée, en quête de sens. Son deuxième projet “The Geno-suite” est un EP de titres engagés.

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Exposition “Écrire en français” à Bizerte : Un voyage à travers les mots et les cultures

17. März 2025 um 17:19

“Ecrire en français. Histoires de langues, voyages de mots” est l’intitulé d’une exposition qui se déroulera à l’Alliance Française de Bizerte du 20 mars au 14 avril 2025.

Organisée par l’Alliance française de Paris en 2024, l’exposition a permis de découvrir l’histoire de 100 autrices et auteurs venu(e)s du monde entier, qui ont toutes et tous choisi la langue française comme moyen d’expression et de transmission.

A travers des citations tirées de leurs ouvrages et des témoignages écrits et vidéos inédits, une multitude de parcours et d’expériences ont été mis en lumière par Bernard Magnier, journaliste et écrivain français et Sabyl Ghoussoub, écrivain, journaliste, photographe et commissaire d’exposition.

Pour cette escale en Tunisie, l’exposition met en lumière des écrivain(e)s venus des quatre coins du monde : Buenos Aires, Tokyo, Kaboul, Dakar, Beyrouth, Saïgon…Autant de villes parfois éloignées de la sphère francophone, mais où la langue française a pourtant marqué leur parcours de manière indélébile. Entre destin, hasard, histoires personnelles et collectives, ces autrices et auteurs se sont approprié le français à travers des drames, des amours, des rencontres.

Pourquoi ont-ils choisi d’écrire en français ? Comment l’ont-ils reçue, apprise, façonnée, enrichie ? L’exposition explore ces questions à travers une approche multimédia immersive : extraits d’œuvres, citations, entretiens filmés exclusifs, sélectionnés par Bernard Magnier et Sabyl Ghoussoub.

Des visites guidées et des ateliers spécialement conçus pour les scolaires seront organisés à l’Alliance Française de Bizerte.

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Bourse de Tunis : Le TUNINDEX en hausse de 0,43% avec STAR et BH Leasing en tête

17. März 2025 um 15:39

Le marché boursier a clôturé la séance du lundi sur une note haussière. L’indice de référence a pris 0,43 % à 10 841,74 points, dans un volume modeste de 6,1 MD, selon l’intermédiaire en bourse, Tunisie Valeurs.

Le titre STAR a chapeauté le palmarès de la séance. L’action de l’assureur a progressé de 4,5 % à 211,580 D, dans un flux relativement soutenu de 386 mille dinars.

Sans faire l’objet de transactions, le titre CIMENTS DE BIZERTE a figuré parmi les plus grands perdants de la séance. L’action de la cimenterie a reculé de 2,6 % à 0,370 D.

Le titre BH LEASING est reparti à la hausse. L’action du loueur s’est offert un gain de 4,4 % à 4,300 D. La valeur a animé le marché avec des échanges de 20 mille dinars.

Le titre SOTUVER a été le titre le plus échangé sur la séance. Le titre du verrier a terminé la séance sur une avancée de 1,1 % à 14,400 D, en alimentant le marché avec des capitaux de 1,1 MD, soit 17 % du volume échangé sur la cote.

Le titre EURO-CYCLES s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. L’action du producteur des cycles a lâché 3,2 % à 14,320 D dans un maigre flux de 36 mille dinars sur la séance.

 

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Tunisie : Février 2025, un mois marqué par des températures plus chaudes et un excédent de pluie record

17. März 2025 um 15:36

La température moyenne a atteint 13°C, pour toute la Tunisie durant le mois de février 2025, soit une hausse de +1,1°c par rapport à la moyenne de référence qui est de 11,9C, indique l’Institut National de la Météorologie (INM), dans un bulletin climatique publié récemment.

Le bilan pluviométrique total du mois a été de 1165,1 mm, alors que la normale pour les mêmes stations est 914,8 mm ce qui représente une hausse de 127,4% par rapport à la normale du mois. Le bilan pluviométrique du mois de Février 2024 a été déficitaire de 20%, à 728,3 mm, selon l’INM.

Les températures moyennes, pendant le mois de février 2025, ont varié entre 8,1 °C à Thala et 15,3°C à Djerba. Quant à la température moyenne nationale calculée aux niveaux des 27 stations principales, elle a été de 13 °C, soit une hausse (+1,1°c), par rapport à la moyenne de référence qui est de 11,9°c.

Les températures maximales moyennes ont varié entre 11,8°C à Thala et 20,1°C à Mednine et Elborma. Quant à la température maximale moyenne nationale (27 stations principales), elle a atteint 17,9 °C, supérieure à la moyenne de référence pour les mêmes stations (17,1 °C) avec une différence de +0,8 °C.

La température maximale la plus élevée en février a été de 25,1°C et a été enregistrée à la station de Médenine le 28 du mois.

Des quantités importantes de précipitations ont été enregistré dans plusieurs régions du pays à l’exception de l’extrême sud : Remeda, Tataouine, Elborma et Médenine, où les précipitations ont été très faibles (inférieures à 10 mm en général).

La station la plus arrosée durant ce mois était celle de Monastir avec 71,8 mm.

La station de Tozeur a enregistré un nouveau record pluviométrique quotidien de 52,4 mm, le 7 du mois, contre l’ancien record de 37,4 mm le 21 février 2015. Son cumul pluviométrique mensuel a, en outre, enregistré un nouveau record de 64,8 mm (dernier record mensuel était de 64,3 mm en 2015).

Pendant le même jour, un nouveau record pluviométrique quotidien de 57,6 mm a été aussi battu à la station de Matmata le 07 du mois (dernier record 20,2 mm enregistré le 08/02/2023). De même, son ancien record du total pluviométrique pour le mois de février 1993, qui était de 36 mm, a été aussi dépassé cette année. Sa nouvelle valeur est désormais de 61,4 mm.

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Gafsa : Une cellule régionale pour prévenir la menace des criquets pèlerins

17. März 2025 um 15:29

Une cellule régionale de crise pour prévenir l’invasion de criquets pèlerins et assurer le suivi de leurs mouvements dans les pays voisins sera créée prochainement, selon les décisions prises lors d’une réunion de travail tenue récemment au siège du gouvernorat de Gafsa.

Cette cellule réunira des représentants des différentes directions, délégations, municipalités et services de sécurité, ainsi que d’autres unités locales, sous la présidence des délégués concernés, a précisé, à l’Agence TAP, Mongi Afi, chargé de la gestion au commissariat régional au développement agricole (CRDA).

Il a également précisé que les délégations frontalières d’Om El Arayes, Sidi Boubaker, Métlaoui et Redeyef ont été dotées de 200 litres de pesticides pour faire face à cette menace en cas d’arrivée des criquets.

Le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a récemment fait savoir, dans un communiqué, que de petits groupes de criquets pèlerins ont été observés à Dehiba, dans le gouvernorat de Tataouine, à la suite des vents du sud qui ont soufflé sur la région.

Le ministère précise que ces observations font suite à la propagation de criquets pèlerins dans certains pays du Sahel et d’Afrique du Nord, notamment en Libye, où une invasion est actuellement en cours en raison de conditions climatiques favorables à leur reproduction, telles que les pluies et la végétation luxuriante.

Après des inspections menées par l’équipe technique dépêchée sur le terrain, le ministère a souligné qu’il ne s’agissait pas d’essaims de criquets, mais de groupes isolés qui, pour le moment, ne représentent aucune menace pour la végétation de la région.

Le ministère a également confirmé que les équipes techniques poursuivent leur surveillance continue de la région afin de suivre l’évolution des mouvements des criquets.

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Décarbonisation des bâtiments : un défi mondial freiné par le manque de financements

17. März 2025 um 15:26

Un nombre croissant de pays s’efforcent de décarboniser les bâtiments, mais la lenteur des progrès et des financements met en péril les objectifs climatiques mondiaux, constate le rapport annuel sur le secteur des bâtiments et de la construction, rendu public aujourd’hui par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et l’Alliance mondiale pour les bâtiments et la construction (GlobalABC).

En dépit des progrès et de la tendance vers la décarbonisation, le secteur du bâtiment et de la construction demeure un facteur clé de la crise climatique, puisqu’il consomme 32 % de l’énergie mondiale et contribue à 34 % des émissions mondiales de CO2.

Intitulé “Not just another brick in the wall” (Pas juste une autre brique dans le mur), ce rapport, qui met en évidence les progrès réalisés dans le cadre des objectifs climatiques mondiaux connexes, appelle à une plus grande ambition sur six défis, notamment les codes énergétiques des bâtiments, les énergies renouvelables et le financement.

“En adoptant des codes énergétiques obligatoires pour les bâtiments alignés sur des émissions nettes zéro, des normes de performance obligatoires et en saisissant les investissements dans l’efficacité énergétique, l’intensité énergétique du secteur a été réduite de près de 10 %, tandis que la part des énergies renouvelables dans la demande d’énergie finale a augmenté de près de 5 %”, indique le rapport.

Des mesures supplémentaires telles que les pratiques de construction circulaire sont recommandées, puisque le secteur dépend de matériaux tels que le ciment et l’acier, qui sont responsables de 18 % des émissions mondiales et constituent une source majeure de déchets de construction.

D’autres mesures, dont les baux verts (accords pour l’amélioration de la performance environnementale des bâtiments), la rénovation énergétique des bâtiments existants et l’utilisation de matériaux à faible teneur en carbone peuvent encore réduire la consommation d’énergie du secteur, améliorer la gestion des déchets et réduire les émissions en général.

“Étant donné que près de la moitié des bâtiments qui existeront dans le monde d’ici 2050 n’ont pas encore été construits, l’adoption de codes de construction ambitieux en matière d’énergie est essentielle”, note le rapport.

Cependant, les données indiquent un déclin récent de mesures très efficaces telles que les installations de pompes à chaleur et plus de 50 % des surfaces nouvellement construites dans les économies émergentes et en développement ne sont toujours pas couvertes par des codes de construction.

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Illuminations d’El-Halfaouine” : Une soirée théâtrale entre révolte et enchantement

17. März 2025 um 14:50

Entre des cris de douleur, échos des camps palestiniens, et voix portées par une quête incessante de justice et d’un lendemain meilleur, la troisième soirée du rendez-vous ramadanesque du Théâtre national tunisien “Illuminations d’El-Halfaouine” organisée dans la soirée du dimanche 16 mars 2025, a été marquée par une performance bouleversante, un théâtre de rue qui a plongé le public au cœur des camps de réfugiés palestiniens.

Intitulée “Camp des réfugiés”, mise en scène par Talal Ayoub et produite par l’Association Culture et Arts Sahloul de Hammam Sousse, la pièce a dressé un tableau poignant de l’exil et de la résistance.

Dans un décor évocateur, les jeunes comédiens ont incarné la douleur d’un peuple déraciné, donnant vie aux récits poignants de ceux qui ont fui la guerre et l’oppression. A travers des témoignages réels, entrelacés de vers de l’égyptien Amal Dunqul, surnommé le prience des poètes du refus” et le poète d’origine palestinienne Yahia Lababidi, le spectacle a fait vibrer le public au rythme d’une douleur universelle, portée par une scénographie immersive qui abolissait la frontière entre scène et réalité.

Lauréate des prix de la Meilleure scénographie et de la Meilleure mise en scène lors de la 34ème édition du Festival National du Théâtre Amateur, la pièce porte sur la peur, la famine, les bombardements et l’élan invincible de la résistance, faisant l’éhco d’un cri de solidarité envers Gaza, dénonçant l’injustice et affirmant le droit à la dignité et à la liberté.

L’interaction avec le public a culminé dans un moment d’intense ferveur, lorsque, submergés par l’émotion, les spectateurs ont répondu aux acteurs par une ovation vibrante, ponctuée de slogans en faveur de la Palestine. Dans cet espace scénique sans frontières, où l’art et la réalité se confondaient, la pièce s’est muée en un cri de révolte artistique et en un puissant élan de communion humaine.

Le Théâtre entre réalité et rêve

Après l’intensité dramatique du premier spectacle, l’atmosphère a basculé dans un univers enchanteur avec “La Reine de la nuit”, une pièce pour enfants mise en scène par Hatem Maraoub, inspirée du conte “La Flûte enchantée” d’Emmanuel Schikaneder et du célèbre opéra de Mozart.

L’histoire suit Pamina, une princesse découvrant que la mystérieuse Reine de la nuit, qu’elle croyait être sa mère, lui cachait la vérité sur son passé. Aux côtés du prince Tamino et du pétillant Papageno, elle se lance dans une quête initiatique où s’affrontent le bien et le mal.

Grâce à des décors féeriques, une mise en scène rythmée et des dialogues captivants, les enfants ont été transportés dans un monde où bravoure, amour et justice triomphent. Au-delà de son aspect ludique, cette pièce a insufflé aux jeunes spectateurs des valeurs essentielles, rappelant que le courage et la loyauté sont les piliers de toute quête humaine.

Si ces deux spectacles semblent opposés par leur tonalité et leur message, ils partagent pourtant une même ambition : faire du théâtre un miroir des réalités humaines et une échappatoire vers l’espoir.

“Camp des réfugiés “a porté un cri d’indignation et de mémoire, une onde de choc face à l’injustice. « La Reine de la nuit », quant à elle, a ouvert une fenêtre sur l’imaginaire, un refuge où la magie du récit permet d’appréhender le monde autrement. Entre cris de détresse et contes enchantés, le théâtre, sous toutes ses formes, se dresse, comme langage intemporel de l’humanité, pour porter haut la voix des opprimés.

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L’Aéroport Enfidha-Hammamet lance ses premiers vols pour la Omra

17. März 2025 um 14:40

L’aéroport international d’Enfidha-Hammamet est fier d’annoncer le lancement de ses tout premiers vols de la Omra, marquant ainsi une nouvelle ère dans la facilitation du voyage vers les Lieux-Saints pour les pèlerins.

Cette initiative stratégique, fruit d’un partenariat étroit avec Saudia Airlines et Kounouz Travel, témoigne de l’engagement de l’aéroport à miser sur la proximité pour répondre davantage aux besoins et aux exigences des pèlerins dans toutes les régions du pays,  mais aussi pour promouvoir une offre de transport aérien moderne, sûr et confortable, répondant aux attentes d’une clientèle en quête d’excellence.

Les premiers vols entre Enfidha et Djeddah (JED) sont programmés le jeudi 20 et vendredi 21 mars 2025, alors que les vols retour Médine (MED)-Enfidha sont programmés le mardi 8 et le mercredi 9 avril 2025.

Les vols Enfidha et Djeddah (JED) et Médine (MED)-Enfidha s’effectueront à bord d’appareils Airbus A330 de dernière génération, offrant une capacité comprise entre 360 et 426 sièges.

Ces avions, équipés des technologies les plus récentes, assurent non seulement un confort de vol inégalé mais respectent également les normes internationales les plus strictes en matière de sécurité aérienne, garantissant une expérience de voyage sereine et efficace.

Au-delà de l’enrichissement de son réseau, l’ouverture de ces lignes confirme la volonté l’aéroport d’Enfidha-Hammamet de se positionner comme un véritable hub aérien régional, attractif capable d’offrir  des solutions de transport qui incarnent l’excellence et l’innovation au service du tourisme religieux et du développement régional.

 

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Coupe de Tunisie 2024-2025 : Tirage au sort des 16es de finale prévu le 23 mars

17. März 2025 um 14:27

La Fédération tunisienne de football (FTF) a annoncé lundi, dans un communiqué, que le tirage au sort des 16es de finale de la coupe de Tunisie, 2024-2025, aura lieu dimanche 23 mars à l’occasion de l’émission “Dimanche sport” sur la Première chaine nationale.

Les rencontres se joueront les 5 et 6 avril prochains, tandis que l’Espérance de Tunis, engagée en ligue des champions d’Afrique entrera en lice le 14 voire le 15 du même mois.

 

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Tunisie : L’OTIC lance une campagne nationale pour éliminer le plomb dans la peinture

17. März 2025 um 14:20

L’Organisation tunisienne pour informer le consommateur (OTIC) a annoncé le lancement de la campagne nationale visant à éliminer le plomb dans la peinture.

Dans un communiqué publié lundi, l’organisation a ajouté que l’initiative vise à sensibiliser les consommateurs et les décideurs aux risques associés à l’utilisation de peintures au plomb, en particulier pour la santé des enfants et des femmes enceintes.

L’organisation célèbre la Journée mondiale des droits du consommateur, qui représente une étape importante pour mettre en relief les questions fondamentales touchant les droits des consommateurs, leur santé et leur sécurité.

La Journée mondiale est organisée sous le thème “Une transition juste vers un mode de vie durable”.

L’organisation a souligné l’importance d’équilibrer la croissance économique avec la durabilité environnementale, assurant une justice transitionnelle qui permet à toutes les catégories sociales d’adopter un mode de vie plus durable sans compromettre leurs droits fondamentaux. La campagne repose sur une mobilisation en faveur d’une législation stricte interdisant l’utilisation du plomb dans la peinture ainsi que la sensibilisation des consommateurs aux risques liés à l’exposition au plomb et à ses effets négatifs sur la santé publique.

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Réduire les Importations Non Essentielles : Les propositions de Mohsen Hassan pour combattre le déficit commercial

17. März 2025 um 14:12

L’expert économique, Mohsen Hassan, a souligné que les politiques du gouvernement visant à contrôler les biens de consommation non essentiels pour le cycle économique, sont inefficaces jusqu’à présent et que la réduction du déficit commercial du pays nécessite de désamorcer le secteur énergétique.

Dans une interview accordée à l’Agence TAP, Hassan a précisé qu’une baisse de l’importation des produits de base n’est pas possible mais, a-t-il dit, il existe une marge pour réduire les importations de produits de consommation non essentiels.

La solution ne réside pas, selon lui, dans l’arrêt des importations, car certains pays, en particulier la Chine, sont des partenaires stratégiques. Il est plutôt crucial de soutenir les exportations tunisiennes vers ces pays tout en encourageant les investissements turcs et russes en Tunisie afin de mieux contrôler les effets sur la balance des paiements.

L’expert a, en outre, appelé la Tunisie à adopter une nouvelle politique visant à soutenir l’exportation. A cet égard, il a souligné la nécessité de réviser les politiques sectorielles et de mieux gérer les systèmes agricoles à travers la création d’une commission sous la supervision du Président de la République ou du Chef du gouvernement.

Nécessité d’identifier une solution au déficit énergétique

Une autre dimension pour renforcer les exportations tunisiennes réside, selon l’expert, dans le secteur énergétique, rappelant que ce domaine a enregistré une régression dans les années 2010-2011 en raison des choix de l’Etat.

Hassan a incité à la reprise d’activité des entreprises Internationales en Tunisie tout en renforçant les efforts en matière de transition énergétique. Il s’agit d’améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments et la production d’énergies propres. L’expert économique a affirmé que le déficit énergétique actuel est « très dangereux ».

Augmentation des importations de biens d’équipement explique une reprise de la demande

Hassan a souligné que le déficit commercial est expliqué par la baisse des exportations des industries alimentaires de 16,5 %, notamment l’huile d’olive, passant de 1 323,9 millions de dinars(MD) à 107,6 MD en raison de la diminution des prix mondiaux et de l’inefficacité des politiques nationales pour la commercialisation et la valorisation des productions.

Selon l’expert, le gouvernement a tardé à intervenir pour soutenir l’effort du secteur privé dans la commercialisation des produits.

La situation est également due à la baisse des exportations des industries mécaniques et électriques(IME) en raison de la crise que connait l’espace européen, premier client de la Tunisie, outre la régression des exportations du textile en raison de la réduction de la demande européenne, a-t-il expliqué.

Face à cette situation, la Tunisie doit se concentrer sur de nouvelles destinations. Il s’agit notamment d’une amélioration de ses exportations vers les pays arabes, comme la Libye, avec une augmentation de 51,6%.

Il a appelé à la création de nouvelles lignes maritimes pour faciliter le transport des biens vers la Libye, notamment via les ports de Zarzis et Sfax, et ainsi accéder aux pays du sud du Sahara, selon l’expert.

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“A Moitié d’Âme” de Marwen Trabelsi remporte la Mention Spéciale au TaxiFilmFest 2025 à Berlin

17. März 2025 um 14:01

Le court-métrage tunisien “A moitié d’âme” de Marwen Trabelsi a décroché la Mention spéciale du jury lors de la deuxième édition du TaxiFilmFest 2025 à Berlin (Allemagne). Ce film fait partie des six œuvres particulièrement remarquées par le festival, en plus des lauréats officiels. Bien que le thème du taxi ne soit pas directement abordé dans le film, “A moitié d’âme” évoque de manière poignante des situations qui rappellent le sort des chauffeurs de taxi, appauvris par l’ubérisation, l’insécurité et l’exploitation économique”.

Marwen Trabelsi a su capturer des images puissantes pour “décrire cette perception d’une réalité marquée par la désillusion et le désespoir. Dans un monde où le matérialisme prime et où l’humanité semble déclinante, la vente d’âmes devient une activité prospère. Les personnes suicidaires proposent leur âme en échange d’une somme d’argent destinée à leur famille. L’histoire fantastique du film raconte celle d’un père qui, dans un acte désespéré, se voit contraint de vendre son âme pour sauver la vie de sa fille mourante”.

Le photographe et réalisateur, a été récompensé pour la qualité artistique et “les images impressionnantes pour décrire cette perception d’une situation, qui rend malade par son caractère désespéré”.

Après des études en audiovisuel, Marwen Trabelsi a réalisé plusieurs films expérimentaux, deux longs-métrages et trois documentaires. Son travail cinématographique lui a permis de récolter de nombreux prix tant au niveau national qu’international. Il a notamment remporté le premier prix aux Douz Doc Days, le premier prix du documentaire au Cam Film Festival en Egypte en 2015, et plusieurs prix pour son dernier long-métrage “L’homme qui est devenu un musée”, réalisé en 2019.

La deuxième édition du Taxi Film Festival s’est tenue à Berlin (13 au 22 février 2025) a mis en lumière des films et des vidéos liés au monde des chauffeurs de taxi, offrant au public un aperçu de cet univers souvent méconnu. Les projections ont eu lieu dans divers lieux de la ville, notamment à bord d’un taxi spécialement aménagé sur la Potsdamer Platz, ainsi que dans les locaux de compagnies de taxis berlinoises.

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Saison Céréalière 2024-2025 : L’office des céréales anticipe un bon État des cultures et recours à l’importation

17. März 2025 um 13:40

La capacité nationale de collecte et de stockage des céréales (blé dur, blé tendre et orge), pour la saison 2024-2025, est estimée à 1578 mille tonnes, a indiqué la Présidente Directrice Générale de l’Office des céréales, Salwa Ben Hadid Zouari, lors d’une interview télévisée réalisée au studio de l’Agence TAP.

Cette capacité de stockage est répartie entre une capacité de collecte, dans les zones de production, prévue pour cette saison, à 780 mille tonnes, et une capacité de stockage de 798 mille tonnes, ( 508 mille tonnes auprès de l’office et 290 mille tonnes auprès des minoteries).

Des capacités de collecte additionnelles d’environ 54 mille 800 tonnes ont été recensées, jusqu’à présent, dans les zones de production des gouvernorats de Béja, Siliana, Jendouba, Bizerte, Kairouan et Zaghouan, ainsi que des capacités de stockage additionnelles identifiées dans la limite de 47 mille 500 tonnes.

En contrepartie, la consommation moyenne annuelle nationale des céréales en blé dur et tendre ainsi qu’en orge (y compris la constitution du stock de sécurité), est de l’ordre 3 millions 600 mille tonnes (36 millions de quintaux).

Une récolte céréalière serait meilleure si les précipitations se poursuivent durant les mois de mars et avril

L’état des cultures céréalières serait meilleur, si les précipitations se poursuivent durant les mois de mars et avril, a précisé la responsable, faisant remarquer que la saison agricole 2024-2025 a démarré dans de bonnes conditions climatiques, notamment avec les importantes précipitations enregistrées dans la plupart des zones de production, qui sont favorables à la saison des semis, a estimé Ben Hadid.

Près de 481 mille quintaux de semences ont été fournis par rapport à des besoins en semences estimés à près de 2 millions de quintaux. Ces quantités sont réparties entre 261, 3 mille quintaux des semences certifiées, 116,3 mille quintaux d’orge contrôlé, et 103 mille quintaux de blé dur, a fait savoir la responsable.

Un million d’ hectare des superficies est emblavé, dont 548 mille d’hectares en blé dur, 31 mille d’hectares en blé tendre et 413 mille d’orge ( dans les régions de Siliana et du Kef).

Recours à l’importation pour couvrir le déficit en besoins nationaux en céréales locales

Pour couvrir le déficit en besoins nationaux en céréales (écart entre la récolte collectée et les besoins de consommation) , l’Office des céréales fait recours à l’importation.

A cet égard, la responsable a précisé que pour le blé tendre (qui sert à faire du pain et de la pâtisserie), l’Etat est orienté vers une stratégie d’importation structurelle, nonobstant le niveau de la récolte (saison agricole bonne ou moyenne), avec un taux d’importation de 95%, vu la réduction des superficies cultivées en blé tendre.

Pour le blé dur (qui sert pour faire la pâte alimentaire) et l’orge ( qui sert à l’alimentation animale), le recours à l’importation dépend de la saison céréalière ( bonne ou moyenne). Ainsi, si la récolte céréalière serait bonne, le taux d’importation se réduit jusqu’à 20%, rappelant que les conditions météorologiques (précipitations) influencent les cultures céréalières, notamment dans le Nord-ouest, qui sont des cultures pluviales.

L’Etat encourage la culture du blé dur, car l’offre de cette denrée alimentaire est rare sur le marché international, ce qui engendre une hausse des prix.

Au niveau mondial, la production de blé dur, cette année, est dans la limite de 30 millions de tonnes contre 797 millions de tonnes pour le blé tendre, avec un écart de prix, entre les deux denrées alimentaires ( blé dur et blé tendre), estimé à 100 dollars par tonne .

50% des importations céréalières de la Tunisie proviennent du marché russe

50 % des importations céréalières de la Tunisie proviennent du marché russe, a précisé la PDG de l’Office des céréales, soulignant que les principaux marchés fournisseurs de la Tunisie sont la Russie et l’Union européenne.

La Russie accorde des meilleurs prix préférentiels car elle est considérée parmi les principaux exportateurs des céréales, et elle offre une qualité supérieure des céréales conforme aux exigences du cahier des charges de la Tunisie.

La Tunisie négocie actuellement des projets de partenariat avec la Russie, a fait savoir la même source. Ces négociations ne concernent pas uniquement l’achat des céréales mais aussi le partenariat en matière d’appui technique, pour l’organisation des sessions de formation au profit des représentants de l’Office des céréales et du ministère de l’agriculture dans le domaine céréalier.

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Change devises en dinar tunisien : Cours du 17 Mars 2025

17. März 2025 um 13:11

Change devises en dinar tunisien. Cours d’achats et de vente.

MONNAIE SIGLE UNITE ACHAT VENTE
Dollar US USD 1 3.067 3.149
Euro EUR 1 3.326 3.404
Yen Japonais JPY 1000 20.374 21.142
Livre Sterling GBP 13 3.923 4.071
Franc Suisse CHF 10 34.149 35.617

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Compétitivité des entreprises tunisiennes : Mohsen Hassan appelle à un soutien renforcé pour booster les exportations

17. März 2025 um 13:05

L’expert économique et ancien ministre du commerce, Mohsen Hassan a considéré que la baisse des exportations n’est pas une question conjoncturelle liée à la gestion des systèmes ou à la stagnation économique de l’Union européenne (UE), premier client de la Tunisie, mais un problème structurel lié à la régression de la compétitivité des entreprises et leur capacité à accéder aux marchés.

Dans une déclaration à l’Agence TAP, Hassan a appelé le Chef de l’Etat à examiner le dossier de la compétitivité de l’entreprise tunisienne et sa capacité à exporter pour favoriser, la réduction du déficit commercial et courant, de la balance des paiements, et préserver la souveraineté nationale. Il a appelé également à engager un débat sur la compétitivité de l’entreprise pour favoriser sa résistance, d’autant plus que 90% des importations n’ont pas été maitrisés.

Hassan a précisé que le tissu entrepreneurial est en train de perdre sa compétitivité, depuis des années, ajoutant que la situation s’est aggravée avec la pandémie Covid-19 et la guerre Russie/Ukraine, et ce, en l’absence des mesures pour assurer son soutien.

Pour l’expert la régression de la compétitivité de l’entreprise tunisienne est due à l’augmentation des charges financières. Et d’ajouter, que le coût de financement est élevé à causse de la hausse du taux dicteur qui s’élève à 8,2%, contre 2% au Maroc, soulignant que les banques assument une part importante de responsabilité dans la régression de l’exportation.

Les charges sociales élevées ont également limité la compétitivité des entreprises à cause des augmentations salariales, la hausse des contributions et l’augmentation de la pression fiscale à 25,5%, alors qu’ils sont beaucoup plus faibles dans d’autres pays, outre l’instabilité fiscale.

Le coût de l’absence de la digitalisation qui demeure nécessaire dans toutes les phases de développement de l’entreprise contribue aussi à la régression de la compétitivité, a-t-il encore dit.

Hassan a mis l’accent sur la nécessité de diversifier les marchés, étant donné que l’attachement de la Tunisie à l’espace européen a désormais des inconvénients.

Il a appelé à réduire cette dépendance, en prospectant de nouveaux marchés tels que la Russie, le Sud-est de l’Asie et l’Afrique, d’où la nécessité de la révision du système de financement.

Les banques devront financer les opérations d’exportation et assurer leur présence sur les marchés d’exportation vu qu’il est impossible d’instaurer une économie compétitive et une entreprise solide capable d’exporter en absence d’un système bancaire qui croit à la gestion des risques et l’appui de l’investissement dans les secteurs à valeur ajoutée.

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Blé, orge et blé dur : L’Office des céréales garantit la sécurité des stocks alimentaires en Tunisie

17. März 2025 um 12:56

L’Office des céréales a reconstitué un stock de sécurité en blé dur et tendre, ainsi qu’en orge, de deux mois de consommation, a indiqué la Présidente Directrice Générale (PDG) de l’Office des céréales, Salwa Ben Hadid Zouari.

Intervenant lors d’une interview télévisée réalisée au studio de l’Agence TAP, Ben Hadid a précisé que la consommation mensuelle en blé dur et tendre, est de 2 millions de quintaux, répartie équitablement entre le blé dur et le blé tendre, avec 1 million de quintaux chacun, en plus de l’orge, qui peut varier de 500 mille à 700 mille quintaux, selon l’offre et la demande, pour réguler le marché et répondre aux besoins d’alimentation animale.

En moyenne, la consommation annuelle nationale des céréales (y compris la constitution du stock de sécurité) est de l’ordre de 36 millions de quintaux.

«L’office des céréales est tenu à sauvegarder ce niveau de stock de sécurité et allant même jusqu’à la constitution de 4 mois et de 6 mois de consommation pour ces trois produits (blé tendre, blé dur et orge)”, a souligné la même source.

«La constitution de stock de sécurité, utilisé en cas d’urgence, permet de prévenir les perturbations de l’offre et des prix sur le marché international, et de pallier aux ruptures de stock ou pénuries dues aux aléas, et d’assurer notre sécurité alimentaire, car il est impossible d’atteindre l’autosuffisance pour les trois produits, même dans les pays développés», a expliqué Ben Hadid.

La constitution du stock de sécurité dépend de la capacité de stockage et d’accueil dans les ports, qui doit être suffisante d’où l’importance de créer de nouvelles capacités de stockage et de la réhabilitation des silos, a-t-elle rappelé.

Le secteur des céréales compte parmi les secteurs stratégiques et joue un rôle important dans le développement économique et dans la stabilité sociale, a encore noté Ben Hadid.

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