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Heute — 12. Dezember 2024Haupt-Feeds

Le grand Fethi Haddaoui rejoint les étoiles

12. Dezember 2024 um 19:15

Le rideau est tombé ce jeudi 12 décembre 2024 sur une vie marquée par l’art, le théâtre, le cinéma et la passion. Fethi Haddaoui, figure emblématique du théâtre, du cinéma et de la télévision tunisienne, nous a quittés à l’âge de 63 ans. Son départ laisse un vide immense dans le paysage artistique tunisien et au-delà. Un nouvelle foudroyante à quelques jours de la fin de 2024.

Né le 9 décembre 1961, Fethi Haddaoui était bien plus qu’un acteur. Il était un créateur infatigable, un véritable pilier de la culture tunisienne. Acteur, réalisateur, scénariste, producteur de télévision et de cinéma : sa polyvalence et sa vision artistique ont marqué plusieurs générations.

Sur les planches, il a incarné des rôles inoubliables dans des pièces telles que Arab et El Aouada, où sa présence  dramatique captaient l’attention de tous. Mais Fethi Haddaoui ne s’est pas limité à la scène nationale. Sa carrière télévisuelle l’a porté bien au-delà des frontières tunisiennes. De la Syrie à la Jordanie, du Maroc à la Turquie, et jusqu’en Italie et en France, il s’est imposé comme un visage familier et un interprète d’exception.

Au cinéma, il a collaboré avec des réalisateurs de renom tels que Franco Rossi, Serge Moati, Peter Kassovitz et Gianfranco Pannone, gravant son nom dans des productions européennes prestigieuses. Ses performances nuancées et profondes lui ont valu la reconnaissance de ses pairs et des distinctions mémorables. Parmi elles, le prix du meilleur second rôle masculin pour No Man’s Love et Noce d’été lors des Journées cinématographiques de Carthage, ou encore celui de la meilleure interprétation masculine au Festival international du film arabe d’Oran.

Mais Fethi Haddaoui n’était pas seulement un acteur de talent. Derrière la caméra, il a brillé en tant que réalisateur, remportant notamment le prix du meilleur réalisateur au Festival des radios et télévisions arabes pour La Cité du savoir. Ce visionnaire savait raconter des histoires avec une profondeur et une sincérité qui touchaient au cœur.

Fethi Haddaoui était plus qu’un artiste ; il était une institution. Son charisme, son humilité et son engagement pour l’art et la culture resteront gravés dans les mémoires. En lui rendant hommage, nous saluons un homme dont l’héritage vivra à jamais dans les cœurs et les esprits de ceux qu’il a inspirés.

Adieu, Fethi Haddaoui. Vous étiez une étoile, et votre lumière continuera d’illuminer le monde artistique.

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La Banque mondiale renforce son soutien aux projets de la SONEDE

12. Dezember 2024 um 18:07

Le vice-président de la Banque mondiale pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, Ousmane Dion, a réaffirmé la disposition de la Banque à soutenir les efforts de la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (SONEDE) pour la mise en œuvre de futurs projets.

Ousmane Dion, à la tête d’une délégation de haut niveau de la Banque mondiale, a visité l’usine de traitement des eaux de Bely. Les responsables de la SONEDE ont fait une présentation à Ousmane Dion,  sur les sources d’approvisionnement en eau de l’usine, comprenant les eaux du Nord et le canal de la Medjerda. Ils lui ont également fait visiter les installations de l’usine de traitement.

La société a précisé, dans un communiqué, que la visite, à laquelle ont participé le commissaire de la société, Abdelhamid Menjha, et le directeur central de la production, Nouman Meraïhi, s’inscrivait dans le cadre de la découverte des activités de la société et de ses domaines d’intervention.

Le mardi 10 décembre 2024, le président du gouvernement, Kamel Maddouri, a rencontré dans l’après-midi, au palais du gouvernement à la Kasbah, Ousmane Dion et sa délégation pour discuter des relations de coopération avec la Banque mondiale.

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Samir Majoul plaide pour un partenariat franco-arabe stratégique

12. Dezember 2024 um 17:42

La Tunisie pourrait jouer un rôle clé dans les chaînes de valeur mondiales, selon Samir Majoul, président de l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA). Lors du Sommet économique France-pays arabes à Paris, il a souligné l’importance de renforcer les relations franco-arabes dans un contexte de confiance mutuelle.

Dans son intervention à l’occasion de la cinquième édition de ce sommet, Samir Majoul a mis en lumière la position géographique stratégique de la Tunisie et la pertinence de ses accords commerciaux. Il a précisé que ces atouts permettent au pays de devenir une plateforme d’exportation privilégiée pour les entreprises françaises, en particulier celles cherchant à diversifier leurs marchés en Afrique, au Moyen-Orient et en Europe. C’est ce qu’indique la page Facebook de l’UTICA.

Un défi majeur : la souveraineté face à l’instabilité géopolitique

Face aux crises géopolitiques et économiques mondiales, Samir Majoul a évoqué l’enjeu crucial de maintenir la souveraineté nationale. Selon lui, la sécurité alimentaire, énergétique, sanitaire et cybernétique constitue l’un des plus grands défis actuels pour les nations, y compris pour la Tunisie, qui doit veiller à assurer sa résilience face aux instabilités internationales.

La Tunisie s’engage dans la modernisation et l’innovation

Dans le cadre de ses efforts pour répondre aux défis contemporains, la Tunisie œuvre à moderniser ses infrastructures de transport et à diversifier ses secteurs industriels. Majoul a précisé que l’accent est mis sur la haute technologie et les énergies renouvelables, afin de répondre à la demande croissante de produits écologiques et de renforcer la compétitivité du pays sur la scène internationale.

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La Chine à l’investiture de Trump : Une invitation qui défie les pronostics

12. Dezember 2024 um 17:18

Le président élu des États-Unis, Donald Trump, aurait invité le président chinois Xi Jinping à assister à sa cérémonie d’investiture prévue le mois suivant. Cette invitation serait perçue comme une tentative de réduire les tensions diplomatiques, malgré les menaces antérieures de Trump concernant l’imposition de droits de douane élevés sur les produits chinois.

Caroline Levitt, qui deviendra la future secrétaire de presse de Trump, a confirmé l’invitation, précisant que celle-ci serait officiellement validée si le président chinois, un des principaux rivaux économiques et militaires des États-Unis, acceptait d’y assister.

L’objectif de Trump

Lors d’une interview avec la chaîne Fox News, Levitt a expliqué que cette invitation représentait la volonté de Trump d’établir un dialogue avec les dirigeants des pays considérés non pas comme des alliés, mais comme des adversaires et des concurrents. Elle a souligné que cette approche faisait partie de la démarche de Trump, qui, pendant son premier mandat, avait toujours cherché à communiquer avec tous, tout en mettant l’accent sur la priorité des intérêts américains.

Passation de pouvoir

La cérémonie d’investiture de Donald Trump devrait avoir lieu le mois prochain, marquant ainsi la fin du mandat du président Joe Biden, qui se retire après avoir choisi de ne pas briguer un second mandat.

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Violence cybernétique : les femmes tunisiennes en première ligne

12. Dezember 2024 um 16:33

La présidente de l’Association Tunisienne des Femmes Démocrates (ATFD), Radhia Dhahmani, a confirmé, dans une déclaration à Mosaïque Fm, ce jeudi 12 décembre 2024, l’afflux de femmes de différentes tranches d’âge victimes de violence cybernétique au Centre d’écoute et d’orientation des femmes victimes de violences de l’association.

Elle a appelé à l’ouverture d’un dossier sur les crimes de violence cybernétique contre les femmes en Tunisie. Tout en précisant que l’Association des Femmes Démocrates est en train de collecter des données et envisage de réaliser une étude sur ce sujet ultérieurement.

Trois quarts des femmes dans le monde utilisant Internet sont victimes de violences cybernétiques

Mme Dhahmani a indiqué qu’une étude récente du Fonds des Nations Unies pour la population a révélé que trois quarts des femmes dans le monde utilisant Internet sont victimes de violences cybernétiques. Une autre étude du Fonds des Nations Unies pour les Femmes, publiée récemment et couvrant l’année 2022, montre que 70 % des militantes des droits de l’Homme dans les pays arabes ont exprimé leur sentiment de peur et d’insécurité. L’étude a également révélé que les formes de violences cybernétiques en Tunisie atteignent 60 %, dont 31 % de harcèlement sexuel, 24 % de cyberharcèlement et de cyber-surveillance et 23 % de piratage, précise encore Mme Dhahmani.

Les procédures judiciaires concernant les crimes de violences cybernétiques contre les femmes en Tunisie sont longues

L’étude a également révélé que 71 % des femmes victimes de violences ont été confrontées à l’une des formes de violence mentionnées, principalement sur le réseau social Facebook. La présidente de l’Association Tunisienne des Femmes Démocrates, Radhia Dhahmani, a déclaré que les procédures judiciaires liées aux crimes de violences cybernétiques contre les femmes en Tunisie sont longues et qu’il est difficile de fournir des preuves. Car cela cause un embarras aux victimes. Elle a ajouté que les victimes sont souvent considérées comme des complices dans ces crimes. Ce qui les dissuade de sortir du silence et de porter plainte.

Appel à l’application de la loi 58 sur les violences faites aux femmes et aux enfants

Au final Mme Dhahmani a exigé l’application complète de la loi 58 relative à la violence contre les femmes et les enfants, selon une approche globale de prévention, de protection, de prise en charge et de suivi. Elle a également demandé à ce que les lois actuelles soient harmonisées avec les dispositions de la Constitution. Mais aussi que le Code des télécommunications soit modifié afin d’imposer des sanctions contre les auteurs de crimes de violences cybernétiques. Enfin, Mme Dhahmani a appelé le ministère de la Justice et le ministère de l’Intérieur à poursuivre la formation des juges et des agents de sécurité des brigades spécialisées dans les crimes de violence contre les femmes sur la loi 58.

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Grève imminente à la CPG : les syndicats de la CPG prêts à agir

12. Dezember 2024 um 15:34

Les syndicats de la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG) expriment leur mécontentement après le rejet de leurs revendications par la direction de l’entreprise. Ils estiment que cette dernière aurait également émis des menaces implicites. Face à cette situation, les syndicats annoncent leur intention de recourir à des actions de protestation, y compris une grève. Et ce, dans le cadre de ce qu’ils jugent être des « moyens légaux et légitimes ».

Le 11 décembre 2024, une réunion de travail a eu lieu entre la direction de la CPG et plusieurs représentants syndicaux. Ce rassemblement, qui faisait suite à deux mois d’attente, a été marqué par des tensions. Selon un communiqué publié le 12 décembre sur la page Facebook de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), la direction a ouvert la séance en refusant catégoriquement toutes les revendications des syndicats. Parmi celles-ci, l’exigence du versement du solde de la prime de production de 2023, ainsi que la demande d’avances sur ces primes, ont été rejetées. De plus, la direction a annoncé son intention de déduire des salaires les montants déjà versés au titre des primes de 2019 et 2023. Ce qui interviendrait fin janvier 2025.

Refus de droits et de crédits sociaux

Le communiqué indique également que la direction de la CPG a rejeté plusieurs demandes des syndicats concernant les droits des agents. Parmi celles-ci, l’octroi des tenues de travail non distribuées dans le passé, jugé désormais prescrit. Ainsi que la demande d’octroi de crédits sociaux pour les années précédentes, n’ont pas été prises en compte. Seuls les crédits pour l’année 2025 ont été validés.

Une grève en préparation

L’Union régionale du travail de Gafsa a précisé que la date et la durée de la grève seront déterminées par la Fédération générale des mines. Elle a également lancé un appel à l’unité, en exhortant les agents de la société à soutenir toutes les actions militantes à venir. En outre, l’Union tient la direction générale de la CPG responsable des tensions sociales actuelles dans le secteur.

A cet égard, notons qu’en 2024, la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG) a enregistré des résultats positifs dans la production de phosphate. Au cours des dix premiers mois de l’année, la production a atteint 2,5 millions de tonnes. Soit une augmentation de 11,6 % par rapport à 2023, où la production était de 2,2 millions de tonnes. Cette croissance a été soutenue par une amélioration du processus d’extraction et l’utilisation de nouveaux équipements sur plusieurs sites​.

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Le Parti Destourien Libre appelle à manifester pour Abir Moussi

12. Dezember 2024 um 14:44

Le Parti Destourien Libre (PDL) organise une mobilisation le 22 décembre 2024 devant le Conseil provisoire de la magistrature. Et ce, pour dénoncer la détention de sa présidente, Abir Moussi. Le rassemblement vise à exiger un système judiciaire permanent et équitable. C’est ce qu’indique un communiqué publié jeudi 12 décembre.

Le PDL appelle à l’appui des citoyens pour protester contre ce qu’il qualifie d’injustice envers sa présidente, en prison depuis le 3 octobre 2023. Abir Moussi, rappelle le parti, encourt une peine capitale conformément à l’article 72 du Code pénal tunisien. Lequel sanctionne les actes visant à changer la forme du gouvernement ou à provoquer des troubles graves. Un mandat de dépôt avait été émis contre elle dans cette affaire.

Vers une justice permanente

Par ailleurs, le PDL estime que l’absence d’un Conseil permanent de la magistrature constitue un obstacle majeur à un système judiciaire impartial. Cette lacune institutionnelle, précise le parti, favorise les atteintes aux droits et aux libertés des citoyens.

Les circonstances de l’arrestation

A cet égard, notons qu’Abir Moussi avait été arrêtée avec un huissier de justice et plusieurs cadres de son parti devant le palais de Carthage. Et ce, alors qu’elle tentait de déposer un recours administratif. Depuis son arrestation, elle fait l’objet de nombreuses poursuites judiciaires. Avec à la clé, une condamnation à deux ans de prison en première instance, pour avoir critiqué l’ISIE dans des déclarations publiques en début d’année 2023.

Au final, le PDL appelle les forces vives du pays à rejoindre le mouvement. Tout en affirmant que cette mobilisation dépasse les intérêts partisans. Car elle s’inscrit dans la défense des principes fondamentaux de la justice et de la liberté en Tunisie, conclut-il.

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Immobilier professionnel en Tunisie : les chiffres clés de 2024

12. Dezember 2024 um 14:18

Mubawab.tn, plateforme leader des annonces immobilières en Tunisie, a révélé les chiffres clés de l’immobilier professionnel pour 2024. La troisième édition de cette étude, portant sur les bureaux et locaux commerciaux, met en lumière une augmentation généralisée des prix. De même qu’un engouement particulier pour certains quartiers stratégiques du pays.

L’année 2024 a été marquée par une progression notable des prix moyens au m², tant pour la location que pour la vente :

  • +12 % pour les bureaux à la location.
  • +9,6 % pour les bureaux à la vente.
  • +8,6 % pour les locaux commerciaux à la location.
  • +7 % pour les locaux commerciaux à la vente.

Les zones les plus prisées pour les bureaux

Les Berges du Lac 2 dominent le marché des bureaux, affichant les prix les plus élevés :

  • Location : 289 DT/m² à Les Berges du Lac 2, suivies par Les Berges du Lac 1 (276 DT/m²), le Centre Urbain Nord (260 DT/m²) et Montplaisir (202 DT/m²).
  • Achat : Les Berges du Lac 2 se démarquent à 6 450 DT/m², devant Les Berges du Lac 1 (5150 DT/m²) et le Centre Urbain Nord (4647 DT/m²).

Des alternatives plus abordables existent, notamment Montplaisir (2558 DT/m²) et La Soukra (2976 DT/m²). Ces zones sont stratégiques en raison de leur forte densité d’infrastructures adaptées aux activités professionnelles.

Locaux commerciaux : La Marsa en tête

La Marsa s’impose comme le quartier le plus prisé pour les locaux commerciaux, tant à la location qu’à l’achat :

  • Location : 486 DT/m², talonnée par Les Berges du Lac 2 (518 DT/m²) et L’Aouina (455 DT/m²).
  • Achat : La Marsa atteint 5528 DT/m², suivie de L’Aouina (4738 DT/m²) et de la Zone Industrielle El Mghira (2075 DT/m²). Les Berges du Lac 2 enregistrent un pic à 8445 DT/m².

Ces quartiers se distinguent par leur accessibilité, leurs infrastructures modernes, leur proximité avec l’Aéroport Tunis-Carthage et les réseaux de transport en commun.

Une méthodologie basée sur des données précises

Cette étude couvre la période de janvier à octobre 2024. Les données, recueillies sur Mubawab.tn, reflètent des analyses précises prenant en compte la localisation et la superficie des biens.

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Gestern — 11. Dezember 2024Haupt-Feeds

Diplomatie énergétique : La Belgique s’engage aux côtés de la Tunisie pour l’hydrogène vert

11. Dezember 2024 um 16:13

Lors du petit-déjeuner-débat organisé mercredi 11 décembre 2024 par la Chambre de commerce tuniso-belgo-luxembourgeoise, l’ambassadeur de la Belgique en Tunisie, François Dumont, a mis en lumière l’engagement de son pays en faveur du développement de l’hydrogène vert en Tunisie.

François Dumont a rappelé que la Belgique, dans le cadre de l’Union européenne, a signé plusieurs mémorandums d’entente (MoU) en 2023 et 2024, dont un accord spécifique sur les énergies renouvelables en juin 2024. Ces accords visent à renforcer les partenariats dans le domaine de l’hydrogène vert, où la Belgique dispose d’une expertise reconnue.

Ces MoU ne sont pas de simples déclarations d’intention, mais des bases solides pour attirer les entreprises belges à investir en Tunisie. En 2023, plusieurs accords avec des entreprises belges ont marqué un premier engagement dans ce secteur stratégique. « Ces accords sont une étape clé pour explorer des projets communs dans les énergies renouvelables et l’hydrogène vert », a souligné François Dumont.

Le diplomate a également insisté sur les atouts naturels de la Tunisie pour la production d’énergie verte. Sa proximité géographique avec l’Europe, son ensoleillement et son potentiel éolien en font une destination idéale pour les investisseurs européens.

Pour la Belgique, l’hydrogène vert représente non seulement une opportunité économique, mais aussi un outil stratégique de coopération bilatérale.

François Dumont a décrit ces initiatives comme faisant partie d’une « diplomatie de l’hydrogène », une démarche visant à renforcer les liens économiques entre la Belgique et la Tunisie. Ces projets pourraient consolider la position de la Tunisie comme hub régional de l’énergie verte et celle de la Belgique comme acteur incontournable de la transition énergétique européenne.

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Hydrogène vert : entre opportunités et défis réglementaires en Tunisie

11. Dezember 2024 um 15:52

Lors du petit-déjeuner-débat organisé mercredi 11 décembre 2024 par la Chambre de commerce tuniso-belgo-luxembourgeoise, Ramzi Jelalia, CEO de RNJ Advisory, a livré une analyse approfondie des enjeux de l’hydrogène vert en Tunisie.

Malgré un cadre réglementaire bien établi pour les énergies renouvelables, notamment le solaire et l’éolien, la Tunisie souffre de l’absence d’une réglementation spécifique pour l’hydrogène vert. Les projets doivent actuellement se conformer aux règles de droit commun, souvent inadaptées à cette industrie émergente.

Ramzi Jelalia a toutefois signalé qu’un code spécifique pour les énergies renouvelables et l’hydrogène est en cours d’élaboration, ce qui pourrait remédier à cette faiblesse et attirer davantage d’investissements.

Le potentiel en énergies renouvelables de la Tunisie est énorme, selon des études récentes, et cet atout suscite un vif intérêt de la part des investisseurs. Plusieurs lettres d’intention ont déjà été signées, témoignant d’un engouement croissant pour des projets d’hydrogène. « La Tunisie doit saisir cette opportunité unique pour capter des investisseurs dotés de capacités financières importantes », a souligné Jelalia.

Cependant, la concrétisation de ces projets reste confrontée à des contraintes majeures. La problématique foncière, en particulier, est un obstacle important. La production d’hydrogène nécessite de vastes terrains, mais le cadre juridique actuel, notamment pour la gestion des terres collectives, manque de clarté et pourrait freiner le développement de ces projets.

La concurrence régionale constitue une autre difficulté. Des pays voisins, comme l’Algérie, se lancent également dans la production d’hydrogène et pourraient détourner les investisseurs. Ramzi Jelalia a évoqué le précédent du gazoduc algérien des années 1980, rappelant que la Tunisie doit rester compétitive pour éviter d’être marginalisée.

Malgré ces défis, la position stratégique de la Tunisie en Méditerranée offre des perspectives prometteuses. Jelalia a rappelé que le pays, historiquement qualifié de « grenier de Rome », pourrait devenir un fournisseur clé d’énergie renouvelable et d’hydrogène pour l’Europe. Il plaide en faveur de partenariats équilibrés et de projets « win-win » entre les pays du nord et du sud de la Méditerranée pour réussir cette transition énergétique.

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Kaïs Fekih : « L’hydrogène vert est une opportunité unique pour la Tunisie »

11. Dezember 2024 um 15:34

La Tunisie se positionne comme un acteur clé dans la transition énergétique mondiale grâce à son potentiel de production d’hydrogène vert. C’est ce qu’a affirmé Kaïs Fekih, président de la Chambre de commerce tuniso-belgo-luxembourgeoise, lors d’un petit-déjeuner-débat organisé mercredi 11 décembre 2024 par cette même institution.

Dans son intervention, Kaïs Fekih a détaillé un plan ambitieux prévoyant une production de 8 millions de tonnes d’hydrogène vert d’ici à 2050. Ce volume inclut 2 millions de tonnes pour répondre aux besoins domestiques et 6 autres millions destinés à l’exportation, principalement vers l’Union européenne.

L’avantage géographique de la Tunisie, à proximité immédiate du marché européen, est un atout de taille pour développer ce secteur stratégique. « Nous avons une opportunité historique de devenir un fournisseur majeur d’énergie verte pour l’Europe », a souligné Kaïs Fekih.

Ce projet repose sur une approche environnementale rigoureuse, utilisant des eaux usées et envisageant le dessalement pour éviter un stress hydrique supplémentaire. Un écosystème global se met en place, incluant la formation de spécialistes en hydrogène vert au sein des universités tunisiennes et le renforcement des capacités du secteur privé.

Kaïs Fekih a également appelé les entreprises tunisiennes à saisir cette chance unique, en tirant parti des subventions et des investissements étrangers. « Il est essentiel d’utiliser cette période d’étude, qui s’étend jusqu’en 2030, pour se préparer et capter une part de marché significative dans ce secteur émergent », a-t-il insisté.

Les études de faisabilité technique et environnementale sont actuellement en cours, menées par le gouvernement tunisien en collaboration avec des partenaires privés. Ces efforts visent à garantir la réussite d’une transition énergétique ambitieuse qui pourrait positionner la Tunisie comme un pionnier régional de l’hydrogène vert.

 

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La Tunisie, futur leader de l’hydrogène vert en Méditerranée?

11. Dezember 2024 um 15:11

Le petit-déjeuner-débat organisé le mercredi 11 décembre 2024 par la Chambre de commerce tuniso-belgo-luxembourgeoise à Tunis a mis en lumière les opportunités et défis associés au développement de l’hydrogène vert en Tunisie. Cette rencontre a réuni des experts et des décideurs pour discuter de la stratégie nationale en matière d’énergie, du rôle clé de la Tunisie dans la transition énergétique, et des impacts des projets d’hydrogène vert sur les échanges avec l’Union européenne.

En bon maître de cérémonie, Kaïs Fekih, président de la Chambre de commerce tuniso-belgo-luxembourgeoise, met en avant le potentiel de l’hydrogène vert pour la Tunisie en raison de sa proximité géographique avec l’Union européenne, qui facilite l’exportation.

Le potentiel stratégique de l’hydrogène vert pour la Tunisie
Le président de la chambre évoque un plan ambitieux visant une production de 8 millions de tonnes d’hydrogène vert d’ici à 2050, répartie entre 2 millions de tonnes pour une consommation intérieure et 6 millions de tonnes destinées à l’exportation. Et d’affirmer que cette transition énergétique s’inscrit dans un cadre de respect des normes environnementales, avec une utilisation prioritaire des eaux usées et des possibilités de dessalement d’eau de mer, évitant un impact environnemental négatif. Un écosystème complet est en cours de développement, incluant des initiatives éducatives dans les universités pour former des spécialistes en hydrogène vert. Ce projet vise également à renforcer les capacités du secteur privé tunisien. Kaïs Fekih insiste sur l’urgence pour les entreprises tunisiennes de saisir cette opportunité, en bénéficiant de subventions et d’investissements étrangers, et de tirer profit de la période d’étude qui s’étend jusqu’en 2030. Les études nécessaires sont actuellement réalisées par le gouvernement tunisien en partenariat avec des acteurs privés, pour garantir la faisabilité technique et environnementale du projet, rappelle-t-il.   
Solutions hydriques pour la production d’hydrogène
De son côté, Belhassen Chiboub, directeur général de l’Électricité et des Énergies renouvelables au ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, a exposé les solutions proposées par la Tunisie face aux défis hydriques liés à la production d’hydrogène vert. Il s’exprime en réponse à des questions concernant l’impact de l’hydrogène vert sur la biodiversité et les ressources hydriques qui sont de plus en plus rares. Selon lui, le pays ne compte pas utiliser ses ressources en eau naturelles, en raison du stress hydrique actuel. L’intervenant propose deux solutions. Il s’agit de la réutilisation des eaux usées et du dessalement de l’eau de mer. Concernant le dessalement, Chiboub précise que, bien que cette solution puisse sembler énergivore, elle reste bien plus modérée en termes de consommation énergétique par rapport à la production d’hydrogène vert. Il explique que la consommation énergétique pour le dessalement est de 3 kWh par mètre cube, tandis que pour la production d’un kilogramme d’hydrogène, cela nécessite environ 50 kWh. Ce qui représente ainsi moins de 5% de la consommation énergétique nécessaire pour l’hydrogène. Le programme de dessalement de la Sonede prévoit une capacité de 1,5 million de mètres cubes par jour d’ici à 2035 pour répondre aux besoins en eau potable du pays. Selon les projections, d’ici à 2050, pour produire les 8 millions de tonnes d’hydrogène vert visées, il faudra 250 000 mètres cubes par jour, soit environ 10% des besoins en dessalement d’ici à 2050. En ce qui concerne les impacts environnementaux, Chiboub insiste sur la nécessité de mener des études d’impact environnemental et social pour chaque projet de dessalement, afin de respecter les normes internationales. Il souligne également l’importance de l’engagement de la société civile dans la compréhension et l’accompagnement des projets, notamment par le biais de consultations publiques. Il appelle ainsi à un dialogue ouvert pour garantir que la transition énergétique s’effectue de manière transparente et équilibrée. Chiboub met également en avant l’importance des partenariats public-privé pour la transition énergétique, précisant que 90% du programme de transition énergétique de la Tunisie pourrait être réalisé dans ce cadre.

Les défis réglementaires et fonciers pour le développement de l’hydrogène vert
Ramzi Jelalia, CEO de la société RNJ Advisory, a partagé une analyse détaillée des enjeux liés à la production d’hydrogène en Tunisie et des défis auxquels le pays est confronté. Selon lui, bien que le cadre réglementaire des énergies renouvelables, notamment pour le solaire et l’éolien, soit bien établi, il y a un manque de cadre spécifique pour l’hydrogène vert. Actuellement, les projets d’hydrogène doivent se conformer aux règles de droit commun, qui ne sont pas forcément adaptées à cette nouvelle industrie. L’intervenant  évoque un projet en cours de création d’un code spécifique pour les énergies renouvelables et l’hydrogène, mais souligne que l’absence d’un tel cadre constitue une faiblesse pour le développement de ce secteur en Tunisie. En revanche, Jelalia met en avant les nombreuses opportunités pour la Tunisie, principalement liées à son potentiel en énergies renouvelables. Le spécialiste rappelle que les études ont confirmé l’énorme potentiel du pays dans ce domaine, ce qui suscite un intérêt croissant des investisseurs. Plusieurs lettres d’intention ont été signées avec des investisseurs, marquant un fort engouement pour les projets d’hydrogène. Jelalia précise que la Tunisie doit exploiter cette opportunité, car elle attire des investisseurs avec des capacités financières considérables. Cependant, plusieurs contraintes pèsent sur la réalisation de ces projets.

La  principale contrainte réside dans le volet foncier, car la production d’hydrogène nécessite de vastes superficies de terrain. Le cadre réglementaire actuel, jugé trop classique et mal adapté à ces projets, pourrait poser un problème, notamment en ce qui concerne la gestion des terres collectives et l’absence de clarté juridique. Il espère que la réforme en cours du code des énergies renouvelables et de l’hydrogène permettra de clarifier et d’assainir cette situation, afin d’attirer davantage d’investisseurs. En outre, Jelalia évoque la concurrence régionale comme une autre contrainte majeure. D’autres pays voisins se lancent également dans la production d’hydrogène, et si ces projets prennent de l’ampleur, la Tunisie risque de perdre des investisseurs au profit d’autres sites plus attractifs. Il cite l’exemple du gazoduc algérien construit dans les années ’80, qui a permis à la Tunisie de se positionner en pionnier dans la région, mais souligne que si la Tunisie ne reste pas compétitive, elle pourrait se retrouver reléguée derrière d’autres pays.

Jelalia met en avant la position stratégique de la Tunisie, qui, à travers sa vocation historique de «grenier de Rome», pourrait devenir un producteur majeur d’énergie renouvelable et d’hydrogène pour l’Europe. Toutefois, il insiste sur l’importance de projets win-win et de partenariats équilibrés entre les pays du sud et du nord de la Méditerranée pour réussir cette transition énergétique.

L’engagement de la Belgique et les opportunités de partenariat
L’ambassadeur de Belgique en Tunisie, François Dumont, a abordé les opportunités liées à l’hydrogène vert en Tunisie. Il a rappelé l’engagement de la Belgique dans le cadre de l’Union européenne, avec plusieurs mémorandums d’entente  signés en 2023 et 2024, dont un mémorandum spécifique en juin 2024 sur les énergies renouvelables. Ces accords visent à renforcer les partenariats et à promouvoir l’hydrogène vert, un domaine où la Belgique possède une expertise reconnue. François Dumont a souligné que la Belgique, à travers ces MOU, cherche à attirer les entreprises belges à investir dans les secteurs des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert en Tunisie. En 2023, plusieurs accords ont été signés avec des entreprises belges, marquant un premier engagement avec la Tunisie. Il a expliqué que ces mémorandums d’entente étaient des marques d’intérêt et de premières étapes dans l’exploration de projets dans ces domaines stratégiques. L’ambassadeur a également mis en avant les avantages naturels de la Tunisie pour le développement des énergies renouvelables, rappelant les multiples opportunités qu’offre le pays en matière de production d’énergie verte. Pour lui, ces projets d’hydrogène vert font partie d’une diplomatie de l’hydrogène, visant à renforcer les liens économiques entre la Belgique et la Tunisie.

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Djerba, une fierté tunisienne à l’honneur des destinations incontournables

10. Dezember 2024 um 21:04

La Tunisie se distingue une fois de plus sur la scène touristique internationale grâce à l’île de Djerba. Cette fois, elle est mise en avant par le prestigieux magazine Condé Nast Traveler parmi les destinations phares de l’année à venir.

Située au sud du pays, Djerba est célébrée pour son mélange unique de plages idylliques, de patrimoine culturel riche et de villages pittoresques. Le magazine souligne l’équilibre remarquable entre l’authenticité de l’île et le développement de ses infrastructures touristiques, qui séduisent les voyageurs en quête de charme et de modernité. Cette reconnaissance confirme le rôle central de Djerba dans le paysage touristique tunisien, mettant en lumière son potentiel à attirer une clientèle internationale exigeante. Avec ses maisons blanchies à la chaux, ses souks animés et ses lieux emblématiques comme la synagogue de la Ghriba, Djerba continue d’incarner l’essence même de la diversité tunisienne.

Un classement qui valorise la Tunisie

Ce classement, qui valorise la Tunisie, représente une opportunité de renforcer l’attractivité de la destination sur les marchés touristiques mondiaux. Djerba s’impose ainsi non seulement comme un joyau méditerranéen, mais aussi comme une vitrine de ce que la Tunisie peut offrir de meilleur aux voyageurs. En février 2024, Éric Falt, directeur régional de l’Unesco pour le Maghreb, a remis le certificat d’inscription de l’île sur la liste du patrimoine mondial à Hayet Guettat Guermazi, ministre des Affaires culturelles, à Djerba.

S’étendant sur une superficie de 514 km², l’île de Djerba occupe l’une des positions les plus stratégiques au cœur de la Méditerranée. Cette île de la côte sud est devenue le 9ᵉ site tunisien classé au patrimoine mondial, avec sept sites culturels et un site naturel.

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La Tunisie prépare l’avenir avec 1 700 MW d’électricité renouvelable

10. Dezember 2024 um 20:35

Selon une publication de la page officielle de la Présidence du gouvernement, la Commission supérieure de la production privée d’électricité, présidée par le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, a approuvé le 10 décembre 2024, deux appels d’offres pour la production de 1 700 mégawatts d’électricité dans le cadre du régime des concessions. La réunion s’est tenue au Palais du gouvernement à la Kasbah et a réuni plusieurs ministres, dont ceux de la Défense, des Finances, de l’Industrie, ainsi que de l’Environnement.

Lors de l’ouverture de la séance, Maddouri a souligné l’importance de mettre en œuvre la vision du président de la République concernant la souveraineté énergétique, en adoptant une approche de développement durable et équitable. Il a insisté sur la nécessité de lever les obstacles administratifs et procéduraux afin de garantir l’efficacité des projets, en particulier dans le secteur des énergies renouvelables. Le chef du gouvernement a également rappelé l’objectif ambitieux de la stratégie énergétique nationale, qui vise à atteindre 35 % d’énergies alternatives dans le mix énergétique d’ici 2030. Retour sur la production de l’électricité.

Les travaux de la commission ont permis de valider les propositions du comité technique concernant les projets des appels d’offres n°01 et n°03, qui ont été attribués à des investisseurs sélectionnés. Les projets devraient débuter dès 2027, avec des retombées économiques et environnementales significatives. Il est attendu que ces projets génèrent environ 1 000 gigawattheures par an, représentant ainsi 5 % de la production nationale d’électricité.

Les bénéfices escomptés sont multiples. Ces projets permettront d’économiser près de 250 000 tonnes de gaz naturel par an, pour une valeur d’environ 125 millions de dollars. En outre, la production d’électricité verra une réduction des coûts estimée à 200 millions de dinars par an. D’un point de vue environnemental, ces initiatives contribueront à éviter l’émission de 500 000 tonnes de dioxyde de carbone par an. De plus, elles devraient soutenir le développement régional et favoriser la création d’emplois durables dans des secteurs comme les énergies renouvelables. Cette démarche s’inscrit dans une volonté claire du gouvernement tunisien de renforcer sa transition énergétique, en misant sur l’efficacité énergétique et la durabilité environnementale.

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Discipline et violence : 85 % des Tunisiens disent non aux punitions corporelles

10. Dezember 2024 um 19:55

Une étude réalisée par le ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, en collaboration avec l’UNICEF, a révélé que 85 % des Tunisiens estiment que les punitions corporelles ont des répercussions négatives sur l’éducation des enfants.

L’étude, menée auprès de 1 002 jeunes adultes des deux sexes, âgés de plus de 18 ans et issus de plusieurs gouvernorats, s’appuie sur des données quantitatives et qualitatives pour analyser les pratiques disciplinaires en Tunisie. Ces résultats ont été présentés mardi, lors d’une séance de travail organisée au siège du ministère de la Famille. À cette occasion, la ministre de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, Asma Jebri, a affirmé que ces chiffres serviront à enrichir les programmes de lutte contre la violence et à élaborer des documents de sensibilisation à destination des familles, des enfants et des professionnels de l’enfance, dans le but de promouvoir une éducation positive. Il s’agit ainsi de la perception des Tunisiens des punitions corporelles.

Dans le cadre de ces efforts, le ministère travaille également à institutionnaliser une commission nationale multisectorielle pour prévenir la violence contre les enfants. Cette initiative s’inscrit dans la mise en œuvre de sa stratégie intitulée « Prévention-Protection », conformément aux recommandations du premier atelier national organisé le 20 novembre 2024.

Le représentant de l’UNICEF en Tunisie, Michel Le Pechoux, a également salué les progrès réalisés dans ce domaine. Il a souligné l’importance des mécanismes de protection tels que le numéro vert 1809 ou encore le rôle crucial des délégués à la protection de l’enfance, qui contribuent à prévenir la violence à l’égard des enfants.

Avec ces 85 % d’avis défavorables aux punitions corporelles et les 1 002 répondants ayant participé à l’étude, le ministère et ses partenaires disposent désormais de données solides pour renforcer la protection de l’enfance en Tunisie.

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La Tunisie à l’épreuve : Gérer le retour des islamistes radicaux syriens

10. Dezember 2024 um 19:25

L’Observatoire national pour la défense du caractère civil de l’État a publié, le mardi 10 décembre 2024, un communiqué signé par son président, Mounir Charfi, dans lequel il a alerté sur le risque de retour de terroristes tunisiens après la chute du régime syrien de Bachar Al-Assad.

Selon ce communiqué, cet événement, accompagné de l’intensification des conflits au Moyen-Orient, constitue un bouleversement majeur dans la géopolitique régionale. Il est affirmé que ce changement repose sur l’exploitation d’éléments islamistes extrémistes dans le cadre d’un projet américano-sioniste désormais clairement identifié.

L’Observatoire a exprimé son inquiétude face à la détérioration de la situation dans la région, où des mercenaires terroristes sont impliqués, et a mis en garde contre un possible retour en masse de Tunisiens ayant été envoyés en Syrie par des islamistes radicaux pour rejoindre des factions de l’opposition syrienne liées à divers groupes extrémistes.

Le communiqué a également souligné que, ces individus ayant été libérés des prisons syriennes, il était impératif pour les autorités tunisiennes de redoubler de vigilance à l’égard de leur retour. Il a recommandé l’élaboration de plans adaptés pour gérer cette situation, en mettant l’accent sur la menace que représente leur extrémisme religieux violent pour le caractère civil de l’État tunisien, ainsi que sur les éventuelles missions qui pourraient leur être confiées par des forces colonialistes dominatrices.

Bachar al-Assad a officiellement démissionné et quitté la Syrie, selon le ministère russe des Affaires étrangères, cité par le média Russia Today.Cette annonce intervient après une offensive rapide des rebelles islamistes, qui ont déclaré la chute de son régime après 24 ans au pouvoir.

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Signature d’un accord clé entre la Tunisie et la Banque mondiale

10. Dezember 2024 um 18:31

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, s’est entretenu  lundi 9 décembre 2024, avec  Ousmane Dione, vice-président de la Banque mondiale pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, qui effectue une visite de travail en Tunisie.

Selon un communiqué du ministère, la rencontre, à laquelle ont également assisté Moustapha Ndiaye, directeur régional des pays du Maghreb et de Malte, et Alexandre Arrobbio, directeur du bureau de la Banque en Tunisie, a été l’occasion d’évoquer l’évolution de la coopération financière et technique entre la Tunisie et la BM, ainsi que les programmes de travail pour la période à venir.

Le ministre a souligné l’importance des domaines sur lesquels se concentreront les futures actions de coopération, considérant qu’il s’agit de domaines prioritaires au niveau national, en particulier dans les secteurs sociaux tels que la santé, l’éducation et la sécurité sociale. Cela inclut également d’autres secteurs vitaux comme l’eau, l’énergie, les transports et le soutien aux petites et moyennes entreprises, selon le texte du communiqué.

Le ministre a également abordé les principales réformes en cours par le gouvernement tunisien pour améliorer le climat des investissements et des affaires, ainsi que les mesures prises pour accélérer l’exécution des projets, notamment ceux financés dans le cadre de la coopération internationale.

De son côté, Ousmane Dione a exprimé sa satisfaction quant au niveau de coopération entre les deux parties, réaffirmant la volonté de la Banque de renforcer le partenariat existant, afin d’aider la Tunisie à atteindre ses objectifs de développement économique et social, selon le même communiqué.

Il a également souligné l’importance des domaines de coopération définis pour la période à venir et leur cohérence avec les orientations de la Banque, saluant les efforts de réformes visant à stimuler l’activité économique et les mesures prises pour améliorer le rythme de l’exécution des projets.

Le ministre de l’Économie et de la Planification et le directeur du bureau de la Banque en Tunisie ont signé un mémorandum concernant l’utilisation du mécanisme mis en place par la Banque mondiale pour une réponse rapide aux crises. Ce mécanisme, récemment adopté pour les pays en développement, permet à ces derniers de bénéficier de 10 % des fonds non tirés de leur portefeuille, dans le cadre d’une réponse rapide et flexible en cas de situations d’urgence.

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Tunisie – Banque mondiale : 70 ans de coopération fructueuse, selon Kaïs Saïed

10. Dezember 2024 um 16:53

La présidence de la République indique que le président Kaïs Saïed a reçu ce mardi matin 10 décembre 2024, au palais de Carthage, Ousmane Dione, vice-président du Groupe de la Banque mondiale pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord.

Le président de la République a rappelé, au début de cette rencontre, les solides relations de coopération établies entre la Tunisie et le Groupe de la Banque mondiale depuis plus de 70 ans, en particulier avec l’Association internationale de développement (IDA). Cette coopération a permis de financer de nombreux projets et programmes de développement réussis dans plusieurs domaines, notamment dans le secteur de l’éducation.

Le président a souligné que le monde traverse aujourd’hui de profondes et complexes transformations, nécessitant l’adoption de nouvelles approches économiques, basées sur des concepts et des méthodes innovants. Ces approches doivent permettre de franchir des étapes décisives dans l’histoire, tout en rompant avec des pratiques antérieures dont l’expérience a démontré les limites et l’échec. Elles doivent également donner la priorité à la dimension sociale, en plaçant l’être humain au centre de l’action économique et du développement.

Lors de cette réunion, le président de la République a réaffirmé les orientations de l’État tunisien dans le domaine social, notamment dans les secteurs de la santé, de l’éducation, des transports et de la sécurité sociale. Il a également souligné que les perspectives de coopération entre la Tunisie et le Groupe de la Banque mondiale doivent s’inscrire dans les choix du peuple tunisien, et non dans le cadre des injonctions inacceptables du Fonds monétaire international.

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Loi de finances 2025 : une indépendance vis-à-vis des lobbies?

10. Dezember 2024 um 15:04

Le député à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Tarek Mahdi, a déclaré aujourd’hui, mardi 10 décembre 2024, que les députés avaient élaboré la loi de finances à partir de propositions locales issues du peuple tunisien et venant de toutes les régions. Il a tenu également à préciser que, selon lui, la grande majorité des personnes votant les lois n’avait aucun lien avec les lobbies.

Lors d’une intervention téléphonique dans l’émission Politica, M. Mahdi a expliqué que plusieurs lois, notamment celle relative à l’importation de voitures, n’avaient pas été adoptées en raison de leur incompatibilité avec les équilibres généraux de l’État et avec le Code des changes. Il a ajouté que cela constituait une infraction monétaire passible de sanctions légales.

En outre, il a aussi rappelé que la proposition de la loi de finances n’avait pas été présentée par le pouvoir exécutif, mais directement par les députés, qui en étaient les auteurs.

Par ailleurs, notons que le président de la République a fait savoir qu’il avait préféré promulguer la loi de finances dans les délais prévus par la Constitution. Tout en soulignant toutefois que certaines dispositions de cette loi restaient discutables. Elles pourraient être ainsi, si nécessaire, soumises à modifications ultérieures.

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