La Tunisie à l’épreuve : Gérer le retour des islamistes radicaux syriens
L’Observatoire national pour la défense du caractère civil de l’État a publié, le mardi 10 décembre 2024, un communiqué signé par son président, Mounir Charfi, dans lequel il a alerté sur le risque de retour de terroristes tunisiens après la chute du régime syrien de Bachar Al-Assad.
Selon ce communiqué, cet événement, accompagné de l’intensification des conflits au Moyen-Orient, constitue un bouleversement majeur dans la géopolitique régionale. Il est affirmé que ce changement repose sur l’exploitation d’éléments islamistes extrémistes dans le cadre d’un projet américano-sioniste désormais clairement identifié.
L’Observatoire a exprimé son inquiétude face à la détérioration de la situation dans la région, où des mercenaires terroristes sont impliqués, et a mis en garde contre un possible retour en masse de Tunisiens ayant été envoyés en Syrie par des islamistes radicaux pour rejoindre des factions de l’opposition syrienne liées à divers groupes extrémistes.
Le communiqué a également souligné que, ces individus ayant été libérés des prisons syriennes, il était impératif pour les autorités tunisiennes de redoubler de vigilance à l’égard de leur retour. Il a recommandé l’élaboration de plans adaptés pour gérer cette situation, en mettant l’accent sur la menace que représente leur extrémisme religieux violent pour le caractère civil de l’État tunisien, ainsi que sur les éventuelles missions qui pourraient leur être confiées par des forces colonialistes dominatrices.
Bachar al-Assad a officiellement démissionné et quitté la Syrie, selon le ministère russe des Affaires étrangères, cité par le média Russia Today.Cette annonce intervient après une offensive rapide des rebelles islamistes, qui ont déclaré la chute de son régime après 24 ans au pouvoir.
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