Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 02. Juni 2025Leconomiste Maghrebin

Business du foot : le grand favori du Mondial des Clubs 2025, c’est lui !

02. Juni 2025 um 15:09

La Coupe du monde des Clubs de la FIFA – à 32 équipes – démarre le 14 juin et se terminera le 13 juillet 2025 aux Etats-Unis d’Amérique. Et selon les prédictions de l’IA, c’est lui, le Real Madrid qui soulèvera le trophée.

A l’instar de 31 autres clubs, le Real lance sa campagne dans la Coupe du monde des clubs avec un objectif clair et affiché : remporter ce nouveau trophée. Surtout que le club de la capitale espagnole est passé à côté cette saison.

D’où le premier challenge de son nouvel entraîneur, Xabi Alonso, pour qui « cette compétition représente une belle opportunité », et « une chance de se battre pour un titre. C’est ce qu’il a indiqué lors de sa présentation au public madrilène lundi 26 mai. Premier test grandeur nature, le 18 juin contre Al-Hilal.

Il faut noter qu’importe la manière et au-delà du prestige, tous les participants à cette édition 2025 du Mondial des clubs ont les yeux rivés sur la cagnotte réservée au vainqueur final : 130 millions d’euros. Oui vous avez bien lu : 130 000 000 d’euros.

Ceci étant, les prétendants à la couronne sont nombreux et solides, et se nomment (entre autres) : Manchester City, Bayern Munich, Atlético de Madrid et PSG – qui vient d’être sacré champion d’Europe des clubs champions en atomisant l’Inter Milan sur le score sans appel de 5-0.

Et si cela pouvait rassurer les Merengue, une intelligence artificielle a prédit que « le Real Madrid part favori pour la victoire finale », avec 20 % de chances de soulever le trophée, devant Manchester City, le Bayern Munich et le PSG.

A noter que la Confédération africaine de football (CAF) sera représentée par quatre clubs : Al Ahly SC (Egypte), Espérance Sportive de Tunis (Tunisie), Mamelodi Sandows (Afrique du Sud) et Wydad AC (Maroc).

Maintenant, Alonso sait ce qu’on attend de lui : le trophée avec 130 millions d’euros pour les caisses du Real Madrid.

Derrière le Real Madrid, on retrouve Manchester City avec 15 %, suivi du Bayern Munich (13 %) et du PSG (12 %), récemment couronné en Ligue des Champions. L’Atlético de Madrid figure aussi parmi les outsiders, même s’il reste un cran en dessous dans les projections.

Les supporters madrilènes, eux, y croient plus que jamais. L’arrivée de Xabi Alonso, l’intégration de nouvelles recrues comme Dean Huijsen et Alexander-Arnold, et cette dynamique de renouveau, insufflent une vraie énergie autour de l’équipe. Reste maintenant à voir si le terrain confirmera les prévisions de l’algorithme.

L’article Business du foot : le grand favori du Mondial des Clubs 2025, c’est lui ! est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La BCE s’apprête à baisser ses taux pour freiner l’inflation

02. Juni 2025 um 15:04

La Banque centrale européenne (BCE) est proche d’une nouvelle baisse de ses taux d’intérêt, lors de sa réunion du jeudi 5 juin, et devrait probablement décider d’assouplir davantage sa politique monétaire.

Si cela se produit effectivement, le taux d’acceptation des dépôts sera réduit, pour la huitième fois, de 25 points de base, à 2 %, contre 4 % en juin 2024.

Pour ceux qui ont des prêts en euros à taux variable, une telle évolution signifiera une nouvelle réduction de leur mensualité, car l’Euribor sera également tiré vers le bas.

Bien que relativement peu de membres du Conseil des gouverneurs de la BCE se soient exprimés, directement ou indirectement, avant la réunion de jeudi, la plupart ont indiqué qu’il fallait réduire les taux d’intérêt.

« Je pense que nous allons baisser les taux d’intérêt une fois de plus en juin, puis je vois une pause (lors de la réunion de juillet) », a déclaré le gouverneur de la Banque de Grèce, Yannis Stournaras, dans une interview à Kathimerini.

Les banquiers centraux de France, François Villeroy de Gallo, de Finlande, Olli Rehn, et de Lituanie, Gediminas Simkus, étaient sur la même longueur d’onde.

M. Villeroy a souligné qu’il n’y a pas encore eu de normalisation de la politique monétaire de la BCE et que cela sera probablement constaté lors de la prochaine réunion.

Olli Rehn indique de son côté que si les dernières données et les nouvelles prévisions trimestrielles de la Banque centrale, qui seront présentées jeudi, confirment que l’inflation (qui s’élevait à un taux annuel de 2,2 % en avril) évolue à des niveaux bas et que la croissance économique est lente, « la réaction appropriée en juin serait de poursuivre l’assouplissement monétaire et de réduire les taux d’intérêt ».

Enfin, M. Simkus estime qu’il est certain que l’inflation passera en dessous de l’objectif de 2 % de la BCE centrale, en raison de l’appréciation de l’euro, pour cette raison, il voit une possibilité significative d’une réduction des taux d’intérêt.

En revanche, deux membres du conseil d’administration se sont prononcés contre la baisse des taux d’intérêt de la BCE : l’Autrichien Robert Holzmann – considéré comme un « faucon » en raison de sa position sur une politique monétaire dure -, et l’Allemande Isabelle Schnabel – qui fait également partie des « faucons ».

Il faut noter que les deux banquiers centraux s’étaient également opposés à la baisse des taux d’intérêt lors de la réunion d’avril, mais leur position était visiblement minoritaire.

Attentes d’une nouvelle réduction de l’inflation

Il est également clair que la plupart des responsables de la BCE ne partagent pas les craintes d’une hausse de l’inflation. Au contraire ils pensent qu’elle va chuter à 2 % cette année et qu’elle pourrait ensuite tomber bien en dessous de ce niveau.

Cette position majoritaire a été récemment exprimée dans les déclarations de la présidente de la BCE, Christine Lagarde, et de son économiste en chef, Philip Lane, qui est également chargé de recommander les politiques de la Banque centrale.

Lire aussi: BCE : nouvelle baisse des taux d’intérêt de 25 points de base, à 2,25 %

Ainsi, M. Lane a déclaré qu’il était confiant que l’inflation diminuerait, faisant référence, entre autres, à la désescalade des augmentations de salaires. Tout en soulignant que tant que la baisse de l’inflation se poursuivrait, les baisses des taux d’intérêt se poursuivraient également. Il a fait remarquer avec intérêt que les taux d’intérêt pourraient chuter jusqu’à 1,5 %.  Affirmant que pour qu’ils tombent en dessous de ce niveau, il faudrait des évolutions très négatives sur le front de la croissance, ce qui n’est pas à l’horizon actuellement.

Cependant, les analystes supposent que la croissance ralentira dans la zone euro, ainsi que dans le monde entier et en particulier aux États-Unis, même si le président Trump devait annuler les droits de douane qu’il a imposés.

Et c’est pourquoi ils pensent que la BCE va réduire ses taux d’intérêt en juin et encore plus jusqu’à 1,75 % cette année – Morgan Stanley voyant le « plancher » à 1,5 %.

L’article La BCE s’apprête à baisser ses taux pour freiner l’inflation est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

SOC – TrustShield : Votre forteresse numérique avancée contre les cybermenaces

02. Juni 2025 um 15:03

Tunis, le 29 mai 2025 – Lors d’un diner-gala organisé le 29 mai à la Closerie (LA Soukra), 3S et GlobalNet ont annoncé le lancement de TrustShield, leur nouvelle offre Security Operations Center (SOC). Ce nouveau service a été conçu pour anticiper, détecter et neutraliser les cyber-menaces les plus avancées. Cette initiative conjointe marque une étape significative dans l’engagement des deux entreprises à sécuriser le paysage numérique de leurs clients.

TrustShield repose sur trois piliers: des équipes expérimentées et professionnelles ; des process robustes selon des normes internationales ISO 27001, NIST… ; et des technologies leaders sur le marché.

 

Pourquoi adopter le SOC managé ?

Parce que les attaques deviennent de plus en plus sophistiquées, TrustShield combine surveillance continue, réponse automatisée et accompagnement humain. Grâce à TrustShield, les entreprises pourront bénéficier d’un accompagnement 24/7 par une équipe d’analystes SOC, qui surveille activement les systèmes, analyse les menaces émergentes et opère une veille permanente sur le dark-web. Cette équipe spécialisée agit en première ligne pour contenir les attaques et assister les clients dans leur réponse aux incidents. Contrairement aux SOC traditionnels, TrustShield met l’accent sur l’automatisation des process et l’intelligence artificielle afin d’optimiser les KPI et ce qui implique une augmentation des performances d’analyse/détection/réponse.

« Dans un monde numérique en train d’avancer d’une manière très rapide les attaques et les cybermenaces sont toujours plus sophistiquées. C’est pour cela que TrustShield incarne notre engagement en tant que 3S et GlobalNet pour sécuriser et protéger nos infrastructures, nos clients et nos partenaires. TrustShield est beaucoup plus qu’un bouclier, c’est une promesse basée sur l’excellence, la résilience te la confiance. Il s’agit d’un SOC de nouvelle génération, fruit d’un travail de plusieurs mois et de l’expertise de nos professionnels de 3S et GlobalNet qui ont mis en place cette solution et qui combine en même temps l’intelligence artificielle, un savoir-faire humain très pointu et d’autres technologies très avancées ! » a déclaré à cette occasion Adel Dahmani, DGA de 3S en remerciant au passage, les partenaires Palo Alto et Splunk qui ont contribué pleinement pour leur support et leur soutien lors de la création de cette nouvelle solution de cybersécurité.

Expliquant la raison de la création d’un SOC, le responsable a fait part quelques chiffres significatifs liés à la cybersécurité à travers le monde. Il a ainsi indiqué qu’il existe une pénurie d’ingénieurs en cybersécurité (3,4 millions de personnes). Il a en outre souligné que 72% des sociétés actuelles externalisent leur sécurité à des SOC et 80% de ces entreprises utilisent l’IA pour arrêter, bloquer et diminuer les attaques. Seules 3% des entreprises dans le monde entier sont mâtures en termes de cybersécurité en investissant dans des équipes spécialisées et des équipements capables d’arrêter des attaques. « En moyenne, la cybersécurité représente 12% du budget d’un IT, ce qui est très peu. Malgré-tout, les DSI sont aujourd’hui conscients qu’il est primordial d’augmenter ces budgets. Parmi ces entreprises, 51% augmentent leur budget uniquement quand ils se font attaquer…

Les principales fonctionnalités du SOC TrustShield

Le module XDR (Extended Detection&Response) de TrustShield agrège et corrèle les signaux issus des endpoints, serveurs, réseaux et environnements cloud pour une détection contextualisée et croisée. Le composant VMS (Vulnerability Management System) effectue des scans en continu, identifie les failles critiques et propose des actions de remédiation priorisées selon le niveau de risque. Le SIEM intégré centralise les logs multi-sources, facilite les enquêtes forensiques, génère des alertes corrélées et permet une traçabilité complète. Enfin, grâce à l’intelligence artificielle, TrustShield détecte les comportements anormaux, hiérarchise automatiquement les incidents et renforce la pertinence des alertes.

L’interface centralisée de ce nouveau service offre une visibilité en temps réel sur l’ensemble du périmètre de sécurité, avec des tableaux de bord personnalisables. Qui plus est, TrustShield s’intègre facilement dans les environnements existants grâce à une architecture modulaire, ouverte et scalable. Sans oublier que l’efficacité de notre dispositif repose sur une équipe d’analystes experts certifiés, assurant une surveillance continue, une investigation approfondie et une réponse rapide aux incidents, le tout soutenu par l’intégration de solutions de cybersécurité de leaders du marché et une visibilité claire de la posture de sécurité grâce à des rapports détaillés et personnalisables incluant des indicateurs de performances tels que le Mean Time To Detect (MTTD) et le Mean Time To Recovery (MTTR).

L’automatisation et l’IA dans Trustshild 

L’intelligence artificielle joue un rôle central : elle renforce l’analyse comportementale, anticipe les attaques complexes et permet de trier automatiquement les alertes selon leur pertinence et leur urgence.
La couche SOAR (Security Orchestration, Automation and Response) automatise les scénarios de réponse pour contenir les menaces en quelques secondes, avec des workflows adaptatifs. L’interface de supervision fournit une vision en temps réel du niveau de sécurité global, avec des tableaux de bord dynamiques et personnalisables. Modulaire et évolutive, TrustShield s’intègre facilement dans les infrastructures existantes et accompagne la croissance des environnements IT. Par ailleurs, l’intégration intelligente de l’IA réduit la charge des analystes, améliore la réactivité globale du SOC et augmente la précision dans la détection comme dans la remédiation.

 

Avec TrustShield, 3S &GlobalNet proposent une cybersécurité offensive, réactive et adaptée aux enjeux actuels.

Pour en savoir plus ou planifier une démonstration https://www.gnet.tn/business/

 

 

 

L’article SOC – TrustShield : Votre forteresse numérique avancée contre les cybermenaces est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Habib Abid revient sur l’importance d’une stratégie pour faire face au changement climatique

02. Juni 2025 um 14:53

La Tunisie, fortement impactée par le changement climatique, agit collectivement pour relever ce défi, notamment via une diplomatie climatique renforcée. Elle est soulignée lors d’une demi-journée dédiée à l’environnement et au climat à l’académie diplomatique.

Le ministre de l’Environnement, Habib Abid, a rappelé que la Tunisie a été parmi les premiers pays à ratifier la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et l’Accord de Paris, démontrant son engagement à la lutte globale contre le changement climatique.

Depuis la ratification de l’Accord de Paris, la Tunisie a élaboré une première contribution déterminée au niveau national (CDN) en 2015, visant une réduction de 41 % de son intensité carbone d’ici 2030, puis une CDN actualisée en 2021 avec un objectif renforcé à 45 % de réduction. Cette stratégie mise sur l’efficacité énergétique, le développement des énergies renouvelables et un développement économique durable, notamment dans l’industrie, l’agriculture, l’eau et la gestion des déchets.

En 2022, la Tunisie a aussi défini une stratégie bas-carbone et résiliente au changement climatique à l’horizon 2050, cadre d’action à long terme pour son développement durable. Le ministère travaille à renforcer la gouvernance nationale climatique par la mise en place d’un cadre juridique et institutionnel, incluant les obligations de transparence et de reporting prévues par l’Accord de Paris. Sur le plan international, la Tunisie participe activement aux négociations climatiques, avec une forte délégation à la COP 29 et prévoit un pavillon national à la COP 30 pour mieux valoriser ses priorités et attirer des investissements climatiques.

En septembre 2025, une conférence internationale d’investissement climatique sera organisée pour présenter le plan d’investissement de la CDN 3.0 (2026-2030). Ainsi, la Tunisie conjugue actions internes et diplomatie climatique multilatérale pour faire face aux enjeux climatiques majeurs qui la touchent, dans un contexte de vulnérabilité accentuée par le changement climatique.

L’article Habib Abid revient sur l’importance d’une stratégie pour faire face au changement climatique est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

2025 s’annonce moins rentable pour les compagnies aériennes

02. Juni 2025 um 13:45

Les compagnies aériennes mondiales ont revu à la baisse leurs prévisions de bénéfices pour 2025 en raison des tensions commerciales et de la baisse de confiance des consommateurs. Tout en citant des retards « inacceptables » dans les livraisons d’avions qui entravent leurs plans de développement.

En particulier, l’Association internationale du transport aérien (IATA) estime que les compagnies aériennes mondiales annonceront des bénéfices totaux de 36 milliards de dollars cette année, contre une prévision précédente (fin décembre 2024) de 36,6 milliards de dollars, avant l’entrée en fonction du président américain Donald Trump, qui a déclenché une guerre commerciale et renforcé l’application des contrôles aux frontières américaines.

« Un bénéfice de 36 milliards de dollars est significatif. Mais cela ne représente que 7,20 dollars par passager et par segment », a déclaré Willie Walsh, directeur général de l’IATA. Cela fournit un petit tampon contre d’éventuels chocs futurs de la demande ou des taxes alors que l’industrie revient à un régime plus normal après la forte reprise du transport aérien suite à la pandémie.

Les revenus du secteur boostés par l’emploi et la baisse de l’inflation

Un emploi solide et une inflation en baisse devraient entraîner une augmentation des revenus de 1,3 % par rapport à l’année dernière. Les compagnies aériennes devront toutefois attendre encore un peu pour atteindre 1 000 milliards de dollars, après que l’IATA a réduit ses prévisions précédentes de revenus pour l’ensemble du secteur de 2,1 %, à 979 milliards de dollars, le sommet historique étant ainsi supprimé.

En effet, les inquiétudes suscitées par les tarifs douaniers de Trump ont incité de nombreux consommateurs, notamment aux États-Unis, à retarder ou à réduire leurs projets de voyage.

Impact négatif des retards de livraison des avions

Dans le même temps, les retards dans la livraison des avions ont entravé la capacité des compagnies aériennes à répondre à la demande croissante de voyages dans certaines régions, tout en augmentant les coûts d’exploitation. Car les transporteurs sont obligés de maintenir en service des avions plus anciens ou de payer plus pour le nombre décroissant de pièces de rechange disponibles.

« C’est quelque chose qui a été frustrant pour tout le monde, en particulier pour les compagnies aériennes qui attendent de recevoir des avions ou qui ont des avions au sol qu’elles aimeraient voir en service », a souligné Walsh dans une interview avec Reuters.

Les coûts totaux pour l’industrie devraient atteindre 913 milliards de dollar en 2025, en hausse de 1 % par rapport à 2024, mais inférieur aux prévisions précédentes de 940 milliards de dollars, car la baisse des prix du carburant contribue à compenser la hausse des coûts de maintenance des avions.

Au milieu d’une lutte acharnée pour savoir qui devrait absorber les tarifs, Walsh a reconnu que certains fabricants seraient tentés de les répercuter sur leurs clients, avertissant sans détour que cela augmenterait également les tarifs de fret.

L’article 2025 s’annonce moins rentable pour les compagnies aériennes est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Mohamed Ali Nafti : « Placer la diplomatie tunisienne au service d’un avenir plus résilient et plus durable »

02. Juni 2025 um 12:19

La diplomatie climatique est devenue un levier essentiel pour relever les défis environnementaux mondiaux, en particulier face à la triple crise planétaire que constituent le changement climatique, la pollution et la perte de biodiversité. Elle vise à mobiliser les financements internationaux, à renforcer les partenariats innovants et à porter la voix des pays vulnérables comme la Tunisie sur la scène internationale.

En articulant les priorités nationales avec les engagements globaux, la diplomatie climatique permet de défendre les intérêts vitaux des États tout en promouvant une solidarité climatique fondée sur la justice et la responsabilité partagée. C’est un outil stratégique indispensable pour accélérer la transition écologique, protéger les écosystèmes et garantir un développement durable inclusif. C’est ce qui ressort de cette demi-journée ayant pour thème: « Pour une diplomatie environnementale et climatique active au service du développement durable en Tunisie » qui se tient ce lundi 2 juin à l’Académie diplomatique.

Lors de son allocution, le ministre des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger Mohamed Ali Nafti, a souligné que la thématique qui nous rassemble aujourd’hui est d’une urgence indéniable : la triple crise planétaire – changement climatique, pollution et perte de biodiversité – menace non seulement notre planète, mais aussi l’avenir même de l’humanité. Elle fragilise les bases écologiques de notre existence, déstabilise les écosystèmes et compromet notre sécurité collective.

Il précise dans ce contexte que la  Tunisie, loin d’être épargnée, se trouve en première ligne. Evoquant la raréfaction de l’eau, les sécheresses prolongées, la désertification, la montée du niveau de la mer, la dégradation des terres agricoles, la pollution urbaine et marine, ainsi que la disparition accélérée de certaines espèces, ne sont plus des menaces hypothétiques. Elles sont déjà présentes, palpables, et leurs effets cumulés exacerbent les défis socio-économiques tout en mettant en péril la résilience de notre modèle de développement.  »

Ces constats rappellent, selon ses dires  plus que jamais, l’urgence d’agir, tant collectivement qu’individuellement.

Face à ces enjeux, il part du constat que la Tunisie a engagé des réformes ambitieuses. Tout en ajoutant : « Nous avons adopté une Stratégie Nationale de Transition Écologique pour 2035/2050, élaboré une Stratégie et un Plan d’action pour la biodiversité, et sommes en train de finaliser une Contribution Déterminée au niveau National (CDN 3.0) qui actualisera de manière ambitieuse nos engagements dans le cadre de l’Accord de Paris. Ces efforts s’appuient sur des politiques publiques transversales, des plans sectoriels d’adaptation et d’atténuation, ainsi que sur la promotion de l’économie circulaire.
Cependant, il est essentiel de rester lucides : l’ambition ne suffit pas sans les moyens nécessaires. »

Il rappelle que le coût estimé de la mise en œuvre de notre CDN s’élève à près de 19,4 milliards de dollars, dont une part importante dépend d’un soutien financier international. Or, l’accès aux financements climatiques reste complexe, lent et difficile, freinant la mise en œuvre rapide et efficace de nos stratégies.

Selon lui, la Tunisie s’emploie activement à lever ces obstacles. Elle finalise actuellement une Stratégie nationale de financement de la biodiversité et s’apprête à accueillir, en septembre prochain, une conférence sur l’investissement climatique pour mobiliser acteurs publics et privés autour des enjeux financiers de la transition écologique. Malgré ces efforts, les besoins demeurent largement supérieurs aux ressources disponibles.

Et de poursuivre : « C’est pourquoi la diplomatie joue un rôle accru et crucial pour faciliter l’accès aux financements internationaux et mobiliser des partenariats innovants. Cette action tous azimuts est indispensable pour faire face aux effets de la triple crise planétaire, en portant haut les priorités climatiques et environnementales de la Tunisie dans ses plans d’action et ses relations avec ses partenaires et pays amis.

La diplomatie, en ce sens, est l’instrument par excellence pour défendre les intérêts vitaux du pays, tout en constituant un levier pour un développement économique et social inclusif.

Nous devons promouvoir une diplomatie climatique et environnementale plus active, qui élève la voix de la Tunisie sur la scène internationale, afin de défendre une solidarité climatique réelle, fondée sur le principe de responsabilité commune mais différenciée. Nous plaidons, au nom de la justice climatique, pour que les engagements pris depuis la COP15 de 2009 soient pleinement honorés, comme nous l’avons réaffirmé lors du Sommet de l’avenir, du débat général de la 79e session de l’Assemblée générale, et lors de la réunion de haut niveau sur les menaces existentielles liées à l’élévation du niveau de la mer tenue à New York en septembre dernier. »

Il convient de rappeler que la COP29 a fixé un objectif ambitieux : tripler le financement climatique à 300 milliards de dollars par an d’ici 2035. Cet effort doit être concrétisé rapidement, de manière transparente et équilibrée entre atténuation et adaptation.

Et de conclure : « Dans quelques jours, à Nice, lors de la 3e Conférence des Nations Unies sur l’Océan, nous plaiderons également pour des résultats tangibles et des actions concrètes. Il est impératif de mobiliser les financements nécessaires pour préserver et exploiter durablement les océans, mers et ressources marines, soutenir le développement d’une économie bleue, et œuvrer à la conclusion d’un accord international renforçant la gouvernance des océans, à l’image de l’Accord de Paris pour le climat. Ensemble, faisons de cette conférence un moment fort de réflexion et d’engagement, pour placer la diplomatie tunisienne dans sa dimension environnementale au cœur de la réponse à la triple crise planétaire, au service d’un avenir plus résilient, plus juste et plus durable au profit de l’humanité entière. »

L’article Mohamed Ali Nafti : « Placer la diplomatie tunisienne au service d’un avenir plus résilient et plus durable » est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Égypte-FMI : des points sensibles bloquent le décaissement de 1,3 milliard de dollars

02. Juni 2025 um 12:12

En dépit des dizaines de milliards de dollars que l’Égypte a reçus depuis 2014, le pays demeure toujours sous stress financier élevé. Actuellement, l’appui du FMI est un facteur clé pour que Le Caire résiste et évite un défaut de paiement. 

Le programme de facilité élargie de crédit porte sur 8 milliards de dollars, à encaisser sur des tranches selon le rythme d’avancement des réformes. Une équipe de l’institution financière internationale s’est déplacée en Égypte, mais les résultats ne sont pas si bons.

Désaccord préoccupant

Après deux semaines de négociations délicates, dans le cadre de la cinquième revue dudit programme, les médias économiques ont confirmé que, dans les coulisses, des divergences sont apparues entre les deux parties. Cela concerne le rôle de l’État dans l’économie, le report répété de la privatisation des entreprises appartenant à l’armée, la rapidité du programme de privatisation et l’engagement du gouvernement à élargir l’assiette fiscale afin d’intégrer l’économie informelle et les institutions de sécurité dans la communauté financée par le contribuable qui finance le budget de l’État.

Un communiqué du FMI publié à l’issue de la visite n’a pas fixé de calendrier exact pour le déboursement de la prochaine tranche du prêt de 1,3 milliard de dollars.

Lire aussi : L’UE va octroyer 4 milliards d’euros de prêt à l’Égypte

Le message de l’équipe du FMI était clair : la stabilité macroéconomique ne suffit plus. Des réformes plus profondes sont nécessaires pour libérer le potentiel de croissance, créer des emplois et accroître la résistance de l’économie aux chocs.

La main invisible des militaires

La réduction du rôle de l’État dans l’activité économique doit se faire de manière décisive, indique le FMI, appelant le gouvernement égyptien à accélérer la mise en œuvre du programme de cession d’actifs dans les secteurs dont l’État a annoncé son intention de se retirer.

Au début de 2025, la décision était d’introduire en Bourse des participations dans 11 entreprises publiques, mais seules des mesures limitées ont été prises jusqu’à présent.

Les recettes fiscales ont également constitué un point de discussion majeur lors de la cinquième revue. Bien que le FMI ait salué les efforts de simplification des procédures fiscales et douanières, il a souligné la nécessité de revoir les exonérations, en particulier celles accordées aux organismes publics et à l’armée. Et ce, afin de renforcer la capacité de l’État en matière de développement et de dépenses sociales.

Cette approche se heurte à des difficultés locales et à des complications bureaucratiques gérées par l’État profond, notamment les défis liés à l’intégration du secteur informel dans l’économie réelle. Il semble que la question de la privatisation des entreprises publiques et affiliées à l’armée risque de rester l’un des points de négociation les plus sensibles entre les deux parties. D’autant plus que le gouvernement mise sur une amélioration du climat d’investissement après la stabilisation du taux de change et des taux d’inflation relativement bas.

Le Caire ne se précipite pas pour vendre des entreprises publiques sous la pression du FMI, à un moment contraire à l’état des marchés locaux et internationaux. La demande d’investissement dans l’achat d’entreprises a diminué en raison de la guerre tarifaire que le président Trump a déclenchée à l’échelle internationale. La baisse des revenus du canal de Suez et les mauvaises performances économiques, l’augmentation de la dette publique, en particulier de la dette extérieure, et le besoin de l’État en devises fortes de l’ordre de 3 milliards de dollars en juin pourraient le pousser à accepter toutes les conditions imposées par le FMI.

L’article Égypte-FMI : des points sensibles bloquent le décaissement de 1,3 milliard de dollars est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Des températures de 1,2 à 1,9 °C au niveau pré industriel

02. Juni 2025 um 11:36

La planète devrait connaître des températures de 1,2 °C à 1,9 °C supérieures au niveau préindustriel (1850-1900) au cours des cinq prochaines années. Ainsi, il existe une probabilité de 80 % que le record de chaleur de l’an dernier soit à nouveau battu d’ici 2029, alerte l’Organisation météorologique mondiale (OMM) dans un nouveau rapport qui vient d’être publié.

Selon l’OMM, les températures mondiales vont probablement continuer à augmenter, au point que la décennie actuelle s’annonce comme la plus chaude jamais enregistrée.

En 2024, l’OMM estimait la hausse de la température moyenne de la planète entre 1,34 °C et 1,41 °C. Désormais, elle prévoit que le réchauffement moyen sur 20 ans, pour la période allant de 2015 à 2034, atteindra 1,44 °C par rapport au niveau préindustriel.

Le rapport indique qu’il y a 70 % de chances que la moyenne quinquennale elle-même dépasse le seuil de 1,5 degré fixé en 2015 comme l’une des limites à ne pas dépasser dans le cadre de l’accord de Paris sur le climat.

L’OMM précise cependant que cet accord se réfère à des moyennes à long terme, sur deux décennies. Ce qui signifie que le seuil n’a pas encore été franchi.

Toutefois, ces pics à court terme sont des signes avant-coureurs d’une crise climatique qui s’accélère et nous menace de plus en plus.

Avec TAP

L’article Des températures de 1,2 à 1,9 °C au niveau pré industriel est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Dialogue Shangri-La : l’Europe défie Washington sur la sécurité en Asie

02. Juni 2025 um 11:16

Le Dialogue de Shangri-La à Singapour, traditionnel théâtre des tensions sino-américaines, a révélé cette année une nouvelle ligne de fracture : le désaccord croissant entre les États-Unis et l’Europe sur l’engagement militaire en Asie.

Le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, a profité de son discours du 31 mai pour mettre en garde contre une Chine « menaçante » et a exhorté les Européens à recentrer leurs efforts sur leur propre continent, en augmentant leurs budgets de défense. « Nous préférerions que l’essentiel des investissements européens se fasse sur ce continent », a-t-il déclaré, estimant que cela permettrait à Washington de se consacrer pleinement à la région indo-pacifique.

L’absence remarquée du ministre chinois de la Défense, Dong Jun, remplacé par une délégation technique de second rang, a contrasté avec la présence de poids lourds militaires indiens et pakistanais, venus malgré des affrontements récents.

Mais les Européens présents à Singapour ont affirmé leur intention de ne pas se plier aux injonctions américaines. Ainsi, Kaja Kallas, cheffe de la diplomatie européenne, a souligné l’interconnexion des enjeux de sécurité entre l’Europe et l’Asie : « Si vous vous inquiétez de la Chine, vous devriez vous inquiéter de la Russie », a-t-elle lancé, dénonçant le soutien chinois à l’effort de guerre russe en Ukraine.

Le président français Emmanuel Macron a réaffirmé la position de la France comme puissance indo-pacifique, mettant en avant ses territoires d’outre-mer et ses 8 000 soldats déployés dans la région. Il a prôné une « troisième voie » indépendante à la fois de Pékin et de Washington.

Malgré les discours, les analystes estiment que l’infrastructure militaire européenne en Asie est profondément enracinée : déploiement britannique à Singapour, présence à Brunei, coopération accrue avec l’Australie dans le cadre d’AUKUS, ou encore la formation de pilotes singapouriens en France.

Un rapport récent de l’IISS souligne également la présence historique d’industriels européens de la défense, tels qu’Airbus, Thales ou Naval Group, en Asie du Sud-Est. Dans un contexte de hausse continue des dépenses militaires asiatiques — +46 % en dix ans, atteignant 629 milliards de dollars — la région attire un intérêt croissant.

Pour la Finlande, toutefois, le message américain trouve un certain écho. Son ministre de la Défense, Antti Hakkanen, rappelle que la priorité reste la dissuasion face à Moscou. « Quand la défense européenne sera en bonne forme, alors nous aurons les ressources pour faire quelque chose de plus », a-t-il déclaré.

L’article Dialogue Shangri-La : l’Europe défie Washington sur la sécurité en Asie est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Le Salon de l’Économie Verte 2025 mise sur l’inclusion économique des femmes

02. Juni 2025 um 10:26

Le Salon de l’Économie Verte 2025 se concentrera sur l’entrepreneuriat féminin et l’inclusion financière.

La deuxième édition du Salon de l’Économie Verte, de la Finance Responsable et du Développement Durable aura lieu les 16 et 17 octobre 2025 à Tunis. L’événement placera cette année l’entrepreneuriat féminin, l’inclusion économique et l’accès au financement au cœur de ses préoccupations.

Cette manifestation nationale entend mettre en évidence les difficultés auxquelles font face les femmes tunisiennes dans leur démarche entrepreneuriale, particulièrement concernant l’accès aux ressources financières. L’objectif affiché consiste à promouvoir des solutions concrètes, inclusives et durables pour répondre à ces défis.

L’organisation s’appuie sur un partenariat élargi réunissant les acteurs économiques concernés, les institutions financières, les incubateurs, les réseaux associatifs ainsi que plusieurs partenaires internationaux. Le Salon ambitionne de créer une plateforme d’échanges, de réflexion et de collaboration entre les entrepreneures, les acteurs économiques et les décideurs publics.

Le programme de ces deux journées comprendra des panels thématiques abordant les obstacles au financement, les dispositifs existants et les alternatives innovantes telles que la microfinance, les technologies financières, le financement participatif et le capital à impact. Des ateliers pratiques et des master class seront également proposés pour renforcer les compétences des femmes entrepreneures.

L’événement intégrera par ailleurs des sessions de présentation de projets, des rencontres accélérées et des espaces d’exposition destinés à valoriser les initiatives portées par des femmes. Une dimension prospective sera assurée par la formulation de recommandations à l’attention des institutions publiques et privées.

En rassemblant l’ensemble des acteurs de l’écosystème comprenant les banques, les startups, les bailleurs de fonds, les institutions publiques, les incubateurs et les associations, le Salon vise à contribuer à l’édification d’un environnement plus équitable et favorable au développement de l’entrepreneuriat féminin en Tunisie.

L’article Le Salon de l’Économie Verte 2025 mise sur l’inclusion économique des femmes est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Vers l’établissement d’un bureau de l’UICN MED en Tunisie

02. Juni 2025 um 10:17

Le centre de la Coopération pour la Méditerranée de l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) projette d’accélérer l’établissement d’un bureau de projet en Tunisie pour renforcer sa présence en Afrique du Nord et développer un programme dédié à l’eau. Et ce, afin de renforcer la collaboration avec les partenaires nationaux et régionaux sur la gouvernance de l’eau, la conservation de la biodiversité et la gestion durable des ressources.

Ce projet et bien d’autres figurent dans le rapport annuel 2024 de l’UICN Med, officiellement sorti à l’occasion de la journée internationale de la biodiversité, ayant cette année pour thème « Harmonie avec la nature et développement durable ».

L’équipe méditerranéenne de l’UICN projette également de renforcer les efforts de gouvernance, de conservation et de durabilité à travers la Méditerranée.

Le projet « Dialogue for Nature » renforcera la politique et le renforcement des capacités au sein des administrations régionales et locales pour soutenir les objectifs du Cadre mondial pour la biodiversité (CMB). Tandis que l’initiative « Mubadarat » et le nouveau projet « Tamkeen » lancé avec l’AECID (Agence espagnole pour la Coopération internationale au développement), permettront de renforcer les organisations de la société civile pour promouvoir les Solutions fondées sur la nature (SfN), la résilience climatique et l’inclusion sociale, lit-on dans le rapport.

Avec TAP

L’article Vers l’établissement d’un bureau de l’UICN MED en Tunisie est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Attention à la hausse des températures cette semaine

02. Juni 2025 um 10:17

Vendredi, samedi et dimanche prochains coïncident avec le congé de l’Aïd Al-adha, mais aussi une hausse des températures. Lesquelles pourraient dépasser les valeurs saisonnières pour le mois de juin.

D’ailleurs, la remontée progressive du mercure commence à partir du lundi 2 juin 2025, sous un ciel généralement dégagé sur la plupart des régions.

Ainsi, les maximales seront comprises ce lundi entre 25 et 28 °C dans les régions de l’est et les zones montagneuses, et entre 29 et 35 °C dans le reste du pays.

L’article Attention à la hausse des températures cette semaine est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Ridha Chkoundali met en garde contre les risques économiques de la réforme du travail

02. Juni 2025 um 09:59

L’universitaire et économiste Ridha Chkoundali est revenu sur la réforme du code du travail dans un post publié sur son compte officiel du réseau social Facebook, le 1er juin 2025. Il soulève des inquiétudes quant aux conséquences économiques de la nouvelle loi sur la sous-traitance. Selon l’expert, ce texte, bien que visant à améliorer les conditions sociales des travailleurs, pourrait fragiliser la compétitivité des entreprises et l’équilibre macroéconomique du pays.

Dans son analyse, M. Chkoundali souligne que « cette nouvelle loi sépare artificiellement la dimension économique de la dimension sociale ». Il explique : « La stabilité sociale, qui repose sur un revenu décent, ne peut être atteinte sans progrès économique. Les deux sphères sont liées par une relation dialectique, non unidirectionnelle. » L’économiste regrette que le texte impose des droits aux travailleurs sans mentionner leurs devoirs envers les entreprises. Ce qui pourrait, selon lui, déséquilibrer le système.

Le gouvernement défend pourtant une réforme nécessaire pour lutter contre la précarité. La loi oblige les entreprises à titulariser les travailleurs sous-traitants, une mesure saluée par les syndicats comme une avancée historique. Un porte-parole du ministère des Affaires sociales affirme qu’elle permettra « de réduire l’emploi informel et d’élargir l’assiette des cotisations sociales ».

Mais les craintes exprimées par M. Chkoundali trouvent écho dans le milieu des affaires. Plusieurs chefs d’entreprise redoutent une hausse des coûts salariaux qui se répercuterait sur les prix, alimentant l’inflation. Dans le secteur public, la titularisation massive des sous-traitants pourrait alourdir la masse salariale de l’État, déjà sous tension.

Déjà, des effets pervers se manifestent. « La peur de l’obligation de titularisation a poussé de nombreuses entreprises à licencier en amont », constate l’économiste. Une situation qui illustre, selon lui, « l’urgence de repenser cette réforme pour concilier protection sociale et performance économique ».

L’article Ridha Chkoundali met en garde contre les risques économiques de la réforme du travail est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Hergla peut compter sur TAV Tunisie pour la protection de ses tortues marines

02. Juni 2025 um 09:08

TAV Tunisie, qui exploite les aéroports de Monastir et d’Enfidha-Hammamet, a apporté son soutien à une action éco-citoyenne organisée le 18 mai 2025 sur la plage de Madfoun, à Hergla (Sousse). Cette action s’inscrit dans le cadre de sa politique de responsabilité sociétale et environnementale (RSE), indique l’opérateur aérien.

L’événement, qui a rassemblé une cinquantaine de participants, a débuté par un geste symbolique: la remise d’un trophée à Mélanie Lefèbvre, directrice générale de TAV Tunisie, en reconnaissance de l’engagement constant de l’entreprise en faveur de l’environnement et de son implication dans l’amélioration des conditions de vie dans les régions où elle opère.

« La protection de la biodiversité constitue un pilier fondamental de la stratégie RSE de TAV Tunisie, notamment à travers le soutien régulier aux initiatives locales à impact environnemental », a souligné la responsable à cette occasion.

La journée s’est poursuivie par une exposition pédagogique sur les tortues marines, suivie de la remise à la mer d’une tortue soignée, une opération symbolique menée par Mme Lefèbvre en présence des participants et des partenaires.

Plusieurs actions concrètes ont ensuite rythmé l’événement : une campagne de nettoyage terre-mer, le transfert sécurisé d’un nid de tortue et une démonstration de gestes de premiers secours destinés aux victimes de noyade.

À travers cette initiative, TAV Tunisie veut réaffirmer son rôle d’acteur engagé en faveur du développement durable et de la préservation du patrimoine naturel tunisien.

Avec TAP

L’article Hergla peut compter sur TAV Tunisie pour la protection de ses tortues marines est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’eurosceptique Karol Nawrocki remporte la présidentielle polonaise

02. Juni 2025 um 09:06

Le candidat de l’opposition nationaliste polonaise, Karol Nawrocki, a remporté le second tour de l’élection présidentielle avec 50,89 % des voix, a annoncé lundi 2 juin la commission électorale. Ce qui porte un coup dur au programme de réformes du gouvernement pro-européen.

Son rival, Rafal Trzaskowski, maire libéral de Varsovie et allié du gouvernement de Donald Tusk, a obtenu 49,11 % des voix.

Nawrocki, 42 ans, un historien eurosceptique qui dirigeait un institut national de mémoire, a fait campagne en promettant de garantir que les politiques économiques et sociales favorisent les Polonais par rapport aux autres nationalités, y compris les réfugiés de l’Ukraine voisine.

Le vote a donc été suivi de près en Ukraine ainsi qu’en Russie, aux États-Unis et dans toute l’Union européenne.

Le boxeur amateur a gagné malgré son passé qui a dominé les derniers jours de la campagne présidentielle – des questions sur l’acquisition d’un appartement à un retraité à l’aveu qu’il avait participé à des bagarres orchestrées.

A souligner que, bien que le Parlement polonais détienne la plupart des pouvoirs, le président peut opposer son veto à toute loi.

Nawrocki, soutenu par le Parti Droit et Justice (PiS), devrait poursuivre la politique de son prédécesseur, le président Andrzej Duda, également allié du plus grand parti d’opposition, notamment en bloquant toute tentative du gouvernement de libéraliser l’avortement ou de réformer le système judiciaire.

L’article L’eurosceptique Karol Nawrocki remporte la présidentielle polonaise est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Appel à la certification des systèmes ingénieux du patrimoine tunisien

02. Juni 2025 um 09:01

Des experts et agriculteurs, tunisiens ont appelé à lancé des certificats de systèmes ingénieux du patrimoine national « SIPAN« , en guise de reconnaissance au niveau national avant d’inscrire ces systèmes agricoles de diversité biologique remarquable sur la liste des systèmes ingénieux du patrimoine mondial dits « SIPAM ».

Une telle initiative permettrait de faire l’effort de recherche et d’identification du potentiel des systèmes ingénieux, à l’échelle nationale et faciliterait leur candidature à la liste des SIPAM, ont fait remarquer les intervenants au séminaire national, organisé, le 23 mai 2025, à l’UTAP, sur le “renforcement du rôle des femmes dans la conservation dynamique des SIPAM en Tunisie”.

Un appel a été aussi lancé à cette occasion pour soutenir les femmes qui sont les premières protectrices des traditions alimentaires et des systèmes de biodiversité agricole dans le monde.

Pour cette raison, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), à travers l’initiative de SIPAM, lancée depuis presque quatre ans, encourage les gouvernements à appuyer, par tous les moyens, les femmes agricultrices et les artisanes.

Car, ce sont elles qui inventent et utilisent les engrais bio, conservent les semences, sélectionnent les variétés locales à partir des collectes et contribuent ainsi à la protection de la biodiversité et aussi jouent aussi un rôle crucial dans la rationalisation de la consommation de l’eau. Ce qui contribue à la garantie de la sécurité alimentaire. Elles sont actives dans les coopératives et les petits projets et assurent, par conséquent, la préservation des écosystèmes et l’équilibre social.

Avec TAP

L’article Appel à la certification des systèmes ingénieux du patrimoine tunisien est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Mohsen Ghrissi à la tête du Conseil des ingénieurs

02. Juni 2025 um 08:41

Mohsen Gharsi prend la relève de Kamel Sahnoun à la tête du Conseil de l’Ordre des ingénieurs tunisiens, une institution appelée à jouer un rôle central dans le développement du secteur et la défense des intérêts de ses membres.

Le mandat de Kamel Sahnoun a été marqué par plusieurs avancées majeures, notamment en matière de régulation de la profession, d’amélioration des conditions de travail des ingénieurs, ainsi que de leur participation accrue aux politiques publiques.

Le nouveau doyen devra désormais relever de nombreux défis, parmi lesquels la valorisation du rôle de l’ingénieur dans un contexte économique complexe, la modernisation des formations et l’amélioration de l’employabilité des jeunes diplômés.

En outre, lLa composition complète du bureau du Conseil de l’Ordre a également été dévoilée. Voici la nouvelle composition du bureau du Conseil de l’Ordre après la tenue de la première réunion :

 

  • Doyen : Mohsen Gharsi;
  • Vice-doyen : Lotfi Harathi;
  • Secrétaire général : Lotfi Khemari;
  • Trésorier :  Fethi Yahiaoui;
  • Secrétaire général adjoint :  Moez Marzouki;
  • Trésorier adjoint : Ali Mahjoub Karout.

Cette composition fait suite à la tenue de la première réunion officielle du bureau du Conseil élu, qui a été consacrée à la répartition des tâches et à l’approbation de l’organisation du travail pour la prochaine mandature.

L’article Mohsen Ghrissi à la tête du Conseil des ingénieurs est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Bac 2025 : plus de 151 000 candidats, de 17 à 74 ans !

02. Juni 2025 um 08:27

Ils sont plus de 151 800 élèves à entamer ce lundi 2 juin 2025 les épreuves de la session principale du baccalauréat 2025, qui se poursuivront les 3, 4, 9 et 11 juin. Les résultats seront annoncés le 24 juin.

Selon le calendrier du ministère de l’Éducation, les épreuves de la session de rattrapage auront lieu les 30 juin, 1er, 2 et 3 juillet prochains, avec une publication des résultats prévue le 13 juillet.

Il convient de noter que les candidats au baccalauréat 2025 se répartissent ainsi : 125 515 dans des établissements publics, 18 351 dans des établissements privés, et 7 942 en tant que candidats libres. La proportion de filles parmi les candidats atteint 62 %, contre 38 % pour les garçons.

Enfin, si l’on peut s’étonner de l’âge des candidats, ce n’est pas la « maladie d’amour de Michel Sardou, qui « court dans le cœur des enfants de 7 à 77 ans « , mais bien le courage de se présenter aux épreuves à 74 ans, âge du plus âgé des candidats, tandis que le plus jeune a 17 ans.

L’article Bac 2025 : plus de 151 000 candidats, de 17 à 74 ans ! est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Le naufrage économique tunisien ou comment couler sans gilets, sans rames, et sans boussole

02. Juni 2025 um 06:20

L’article « Trois chiffres pour comprendre le naufrage économique tunisien » a fait l’effet d’une bouée de sauvetage… percée. Il dresse un tableau sombre de l’économie tunisienne à coups de chiffres qui piquent, de constats alarmants, et de formules chocs. L’intention ? Réveiller les consciences. Le résultat ? On frôle la crise de panique collective. Spoiler : aucun chaton ni dinar n’a été épargné dans cette démonstration.  

Premier chiffre-choc : le cash circule à tout-va, plus vite que les rumeurs de remaniement ministériel. Selon l’auteur, cela montre que les Tunisiens ne font plus confiance au système bancaire, un peu comme on n’a jamais vraiment cru à la promesse d’un métro à Kairouan. Il faut dire qu’avec des lois qui transforment un chèque sans provision en cauchemar judiciaire, le cash devient soudain très sexy.

Mais peut-on résumer cette explosion à une seule loi ? Pas sûr. On pourrait aussi parler de l’économie informelle, du pouvoir d’achat à bout de souffle, et du système bancaire aussi convivial qu’un lundi matin sans café.

Croissance molle : la Tunisie a la grippe, mais sans ordonnance

Deuxième claque : une croissance de 1,6%. C’est peu. Très peu. C’est même moins que l’enthousiasme moyen devant une conférence sur les réformes structurelles. L’auteur y voit la preuve que le pays est dans une panne totale de moteur économique. Mais il oublie de mentionner qu’on roule sur une route mondiale cabossée : ralentissement de nos partenaires européens, sécheresse, inflation importée… Bref, on aurait pu espérer un scooter, on a eu une trottinette crevée.

Crédit bancaire en chute libre : les banques font grève du cœur

Dernier chiffre : les crédits bancaires ne décollent plus. En même temps, entre des entreprises sans visibilité, un État qui change les règles fiscales plus souvent que ses chemises, et des banques traumatisées par les défauts de paiement, il fallait s’y attendre. Le robinet du crédit est fermé, et même avec de l’insistance, le banquier reste plus froid qu’un courrier de la Trésorerie générale.

Un diagnostic pertinent… mais déprimant

L’auteur ne se contente pas d’annoncer la fin du monde, il en fait une saga. L’État est perdu, les entreprises sont tétanisées, les ménages déboussolés. Tout cela n’est pas faux. Mais à force de peindre tout en noir, on oublie que même dans les pires naufrages, il y a toujours un radeau, un Wilson ou au moins une rame de fortune. Ici, aucune piste de réforme, aucun début de solution, juste une ambiance Titanic, sans orchestre.

In fine, il faut ramer, pas râler (enfin, un peu des deux)

Cet article a le mérite de réveiller. Il tape là où ça fait mal, et il le fait bien. Mais pour transformer ce coup de gueule en plan de sauvetage, il faudrait ajouter une boussole, quelques idées concrètes et, pourquoi pas, un soupçon d’espoir. Ce que fait la Faculté de Sciences Economiques et de Gestion de Tunis (FSEGT) avec la série rencontres et de conférences depuis peu (nous y reviendrons).

Parce qu’on le sait, tous : critiquer, c’est facile. Reconstruire, c’est plus dur. Et aujourd’hui, la Tunisie a besoin des deux. En attendant, on garde la tête froide, on rame ensemble… et on évite les chèques sans provision.

L’article Le naufrage économique tunisien ou comment couler sans gilets, sans rames, et sans boussole est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌
❌