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Heute — 17. Mai 2025Leconomiste Maghrebin

Tunisie : La population atteint près de 12 millions d’habitants en 2024

17. Mai 2025 um 10:42

 Lors d’une conférence de presse tenue ce samedi 17 mai 202, l’Institut National de la Statistique (INS) a dévoilé les résultats officiels du Recensement Général de la Population et de l’Habitat 2024.

Principaux chiffres

  • Population totale : 11 972 169 habitants en Tunisie (données arrêtées au 6 novembre 2024).

  • Répartition par sexe :

    • 50,7 % de femmes

    • 49,3 % d’hommes
      (Écart de 1,4 % en faveur des femmes).

Analyses sectorielles

Les données, présentées par le directeur de l’INS, Abdelkader Talhaoui, couvrent plusieurs thématiques :

  • Démographie

  • Éducation et formation

  • Emploi et protection sociale

  • Santé

  • Migrations (internes et internationales)

  • Parité de genre

  • Dynamiques des populations jeunes et âgées

Tendances clés

  • Baisse marquée de la part des 0-4 ans :

    • 5,86 % en 2024 (contre 11 % en 1965), reflétant un ralentissement de la natalité.

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Le taux moyen pondéré des adjudications de bons du Trésor non encore échus bat un nouveau record de 8,844%

17. Mai 2025 um 10:29

Nous avons, enfin, les statistiques financières de 2024, si utiles pour comprendre la trajectoire de l’économie dans les mois à venir. Jusqu’à la fin de l’année dernière, le taux directeur était de 8%. Conjugué à un rythme inédit d’émissions de titres de dettes souverains, essentiellement des bons du Trésor, l’encours des titres de créance de l’État est à un pic.

 

Fin 2024, l’encours de bons du Trésor, toutes maturités confondues, s’est établi à 27 526,725 MTND, dont 7 531,900 MTND à court terme. Cela pousse mécaniquement les charges financières supportées par le budget de l’État.

Au mois de décembre dernier, le taux moyen pondéré des adjudications de bons du Trésor non encore échus (toutes échéances confondues) a affiché un nouveau sommet à 8,844%. Une année auparavant, ce taux était de 8,705%. Bien que le taux directeur n’ait pas bougé, la persistance de la demande de liquidité par l’État a poussé les rendements à la hausse. De plus, l’encours est quasiment intégralement composé de papiers récents, donc émis après 2022.

 

Source des données : BCT

 

Par maturité, celle à 9 ans est devenue la plus onéreuse, avec un taux moyen de 9,910%. La seule maturité qui affiche un taux moyen inférieur à 7,000% est celle de 11 ans (6,693%).

À titre de comparaison, en décembre 2010, la moyenne globale était à 6,216%, soit une hausse significative de 262,8 points de base. Dans les finances publiques, ce n’est pas rien. De plus, il y a le volume qui a été multiplié par 4,7x sur la période.

L’ensemble du coût de la dette interne serait plus important, de quelques dizaines de points de base, si nous tenions compte des obligations souveraines. Mais en termes nets, la facture supportée effectivement par l’État n’est pas aussi élevée. Les établissements financiers ont été surtaxés, une sorte d’impôt sur le superprofit réalisé grâce à leurs salles de marchés. Il y a aussi une retenue à la source de 20% sur ces revenus d’intérêts.

Pour sa part, la BCT, qui refinance davantage les banques pour souscrire, ne cesse de réaliser des bénéfices record et verse davantage de dividendes. Ce n’est pas un jeu parfaitement à somme nulle, mais il permet d’arrondir les comptes.

Durant les prochains mois, il faut s’attendre à un début de recul de cette moyenne. L’effet n’est pas immédiatement significatif, vu que l’encours ne sera pas remboursé d’ici là. Si une seconde baisse intervient d’ici la fin de l’année, passer sous la barre de 8,000% fin 2026 est jouable.

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Tsahal lance l’opération « Chars de Gideon » sur Gaza

17. Mai 2025 um 09:40

L’armée israélienne a annoncé, vendredi 16 mai, le début des premières étapes d’une nouvelle offensive de grande envergure sur Gaza, baptisée opération « Chars de Gideon », un développement qui intervient le jour même où le président américain Donald Trump a achevé sa visite dans la région.

« Au cours de la dernière journée, nos forces ont lancé des attaques intensives et mobilisé leurs forces pour prendre le contrôle de zones stratégiques dans la bande de Gaza, dans le cadre des premières étapes de l’opération Véhicules blindés de Gideon et de l’extension de la campagne à Gaza, pour atteindre tous les objectifs de la guerre à Gaza, y compris la libération des otages et la défaite du Hamas », indique Tsahal dans un communiqué.

Cette évolution intervient après que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a récemment annoncé que les habitants de Gaza seraient déplacés vers le sud à la suite de l’approbation par le cabinet de sécurité d’une opération militaire élargie qu’un ministre a décrite comme un plan visant à « conquérir » la bande de Gaza.

Jeudi 15 mai, l’armée israélienne a intensifié ses opérations à travers Gaza, tuant plus de 100 personnes, et promettant de poursuivre les bombardements, alors même que Trump proposait de créer une « zone de liberté » dans la bande de Gaza.

Selon la Défense civile de Gaza, de nombreuses victimes sont tombées à Jabalia, dans le nord de Gaza, et à Khan Younis, dans le sud.

Désaccords avec les États-Unis

La nouvelle attaque de Tsahal survient dans un contexte de désaccords croissants entre les gouvernements américain et israélien. Trump a dernièrement déclaré qu’il souhaitait mettre fin à la « guerre brutale » à Gaza. À noter au passage qu’il n’a pas visité Israël lors de sa tournée au Moyen-Orient.

Il a également contourné Israël à deux reprises ce mois-ci en concluant des accords bilatéraux avec le Hamas, qui a libéré un otage américano-israélien, et avec le groupe Houthi au Yémen, qui a accepté un cessez-le-feu sur les navires américains en mer Rouge tout en s’engageant à continuer de combattre Israël.

« J’ai de très bonnes idées pour Gaza. Je pense que c’est une zone de liberté. Laissons les États-Unis intervenir et en faire simplement une zone de liberté », a-t-il indiqué lors de l’étape de Qatar.

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Négociations salariales dans le secteur privé : le ministre des Affaires sociales demande un report

17. Mai 2025 um 09:36

La session de négociation sur l’augmentation des salaires dans le secteur privé, initialement prévue le 19 mai, a été reportée au 23 mai. Ce report fait suite à une demande du ministre des Affaires sociales, en raison d’un chevauchement avec un conseil des ministres, selon le site Ech-Chaab News.

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Crise libyenne : la Tunisie plaide pour l’apaisement et le dialogue

La Tunisie fait part de sa « profonde préoccupation » face aux graves développements sécuritaires survenus dans la capitale libyenne, Tripoli, mettant en garde contre les éventuelles répercussions de cette escalade de violence sur la sécurité des citoyens libyens et des ressortissants étrangers établis en Libye.

Face à ces développements sécuritaires et aux dangers pouvant peser sur l’avenir de la Libye et de son peuple, la Tunisie réitère son appel à l’arrêt immédiat de l’escalade dans les différentes régions du pays.

Dans ce contexte, elle tient à exhorter les différentes parties libyennes à bannir la violence, à mettre fin au recours aux armes et à faire prévaloir le dialogue en tant que seul et unique moyen de règlement des différends entre les frères libyens.

Lire aussi: Violences à Tripoli: affrontements meurtriers entre milices rivales

Dans un communiqué du département des Affaires étrangères, la Tunisie tient à mettre l’accent sur l’importance de faire prévaloir la voix de la sagesse et d’accorder à « l’intérêt de la patrie » toute la priorité requise dans le cadre d’un consensus entre toutes les parties libyennes de manière à garantir l’adhésion dans un processus global sous l’égide des Nations unies.

Ce processus global devrait aboutir, selon la même source, à mettre fin à la violence et à aller de l’avant sur la voie de l’organisation d’élections et l’instauration d’institutions unifiées et permanentes de l’État qui tiennent compte des intérêts de tous les citoyens libyens sans nulle exception ou exclusion dans le respect de l’unité, de la souveraineté et de la stabilité de l’État libyen.

Tout en rappelant les liens solides ainsi que le « destin commun liant la Tunisie à la Libye et partant du souci constant de la Tunisie de poursuivre son soutien aux frères libyens en vue de parvenir à une solution politique pacifique émanant de leur propre volonté loin de toute forme d’ingérence étrangère, la Tunisie réitère sa disposition à être « une terre de rencontre » pour les frères libyens dans le cadre d’un dialogue inter-libyen sous les auspices de la Mission onusienne en Libye.

L’objectif ultime étant de parvenir à une issue politique souhaitée qui soit en mesure de permettre de préserver l’unité de la Libye et de répondre aux aspirations profondes du peuple libyen à la sécurité et à la stabilité.

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Appel à une refonte du Conseil national pour les TRE

Le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, appelle à une consultation élargie concernant l’amendement de la loi portant création du Conseil national pour les Tunisiens résidant à l’étranger (TRE), en associant davantage divers ministères et représentants de la diaspora.

Lors d’une audition devant la Commission parlementaire des Relations extérieures, consacrée au projet de loi n°2024-64 modifiant la loi n°2016-68, Issam Lahmar a souligné les difficultés d’activation du Conseil dans sa forme actuelle, malgré la disponibilité des ressources administratives et financières.

Il pointe plusieurs problèmes structurels, notamment la composition du Conseil, les modalités de désignation de ses membres et la détermination des critères de représentativité de la diaspora tunisienne.

Le ministre plaide pour une composition élargie incluant des individus et des institutions afin de mieux refléter les préoccupations des expatriés. Il propose également de regrouper les structures concernées sous la tutelle du ministère des Affaires étrangères.

D’ailleurs, pour leur part, les députés ont critiqué la faible représentativité du Conseil, suggérant sa restructuration sur la base d’un système électoral individuel, avec vote électronique, pour garantir une participation plus large et volontaire et réduire le sentiment d’exclusion des expatriés.

Avec TAP

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Révision de la loi sur le transport routier des personnes

À la suite des réunions tenues avec les structures professionnelles dans le domaine du transport public non régulier et en réponse aux préoccupations des professionnels du domaine, le ministère du Transport assure œuvrer pour la révision de la loi n°33 du 19 avril 2004 portant organisation du transport routier et de certains de ses textes d’application, dont l’arrêté n° 2410 de 2004 relatif à la composition et aux modalités de fonctionnement du comité consultatif régional prévu par l’article 24 de cette loi (n°33 de 2004). C’est ce qu’indique un communiqué du département

Il continue également de travailler pour achever la révision du cadre juridique régissant le travail dans les gares de transport et pour préparer la publication d’un appel à propositions concernant la réglementation de l’utilisation d’applications dans le domaine du transport public routier non régulier de personnes par taxis individuels, en coordination avec les différentes parties concernées.

Il s’agit aussi d’harmoniser le tarif de l’activité de transport public routier non régulier de personnes par taxis individuels et de l’adapter au projet d’application à mettre en place.

TAP

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Législation du e-commerce : la BCT et l’ODC éclairent les députés

La Commission de l’organisation et du développement de l’administration, de la digitalisation, de la gouvernance et de la lutte contre la corruption de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a auditionné, vendredi 16 mai 2025, des représentants de la Banque centrale de Tunisie (BCT) et des experts de l’Organisation de défense du consommateur (ODC).

Lors de cette séance consacrée à l’examen de la proposition de loi n°42-2024 portant réglementation de l’exercice du e-commerce, les représentants de la BCT ont mis l’accent sur l’importance de mettre sur pied un cadre juridique régissant ce secteur.

Il s’agit pour eux d’un élément-clé pour la réforme et la prospection, tout comme il constitue un pilier essentiel pour réaliser le développement économique, lutter contre la corruption et l’évasion fiscale et établir la transparence des transactions commerciales, rapporte la TAP.

Concilier impératif de protection générale et objectif de liberté économique

Pour ce faire, les experts de la BCT ont vivement recommandé de concevoir ce projet dans le cadre d’une approche « équilibriste » qui concilie impératif de protéger l’intérêt général à travers la protection du consommateur et des ressources publiques du pays et objectif de préserver la liberté d’exercice des activités économiques, indique l’agence de presse.

Ils ont également mis l’accent sur l’importance d’encourager le recours aux modes de paiement électronique, regrettant de voir plus de 70% des transactions financières courantes effectuées à travers le mode de paiement en espèces.

Face à cet état de fait, les experts ont assuré que la BCT se dote d’une stratégie pour développer et promouvoir ce domaine d’activité.

Éviter les chevauchements

Ils ont également évoqué la question du chevauchement du texte de la proposition de loi avec d’autres textes de loi en vigueur se rapportant à des secteurs pertinents, dont notamment la loi de 2000 relative aux échanges et au commerce électroniques.

Lire aussi: Commerce électronique : vers une régulation stricte des activités en ligne

Volet répressif, explique la TAP, ils recommandent de revoir le dispositif des sanctions prévues dans le texte de la proposition de loi afin qu’elles ne soient pas contraires à la législation en vigueur.

Ils appellent en outre à renforcer le contrôle a priori dans le cadre d’une étroite coordination entre la brigade d’investigation et du contrôle du commerce électronique instituée dans le cadre du texte de l’initiative législative et les différents organes de contrôle relevant des ministères intervenants.

Pour leur part, les experts de l’Organisation de défense du consommateur ont émis quelques réserves autour de certains concepts et définitions qui méritent d’être affinés.

Lire également: BCT : Augmentation de 41,6% de la valeur des paiements en ligne du commerce électronique au cours du premier semestre de 2023

Le souci de simplicité et de souplesse a été évoqué lors des interventions des membres de l’organisation. Ils estiment plus opportun de se contenter d’un extrait du Registre national des entreprises (RNE), dès lors qu’il est un document probant permettant d’accéder aux données exactes via l’interconnexion entre les services de l’État.

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Gestern — 16. Mai 2025Leconomiste Maghrebin

La Tunisie s’alarme des violences en Libye et offre sa médiation

16. Mai 2025 um 22:30

La Tunisie s’est déclarée prête à servir de médiateur pour un dialogue entre les différentes factions libyennes, sous l’égide des Nations Unies, afin de trouver une solution politique à la crise en Libye. Dans un communiqué publié le 16 mai 2025 , le ministère tunisien des Affaires étrangères a exprimé sa « profonde préoccupation » face à l’aggravation de la situation sécuritaire à Tripoli, mettant en garde contre ses conséquences sur la stabilité régionale.

 
Le gouvernement tunisien a exhorté toutes les parties libyennes à « cesser immédiatement l’escalade » et à renoncer à la violence, privilégiant le dialogue comme « seule voie » pour résoudre les différends. Il a également insisté sur la nécessité de préserver l’unité et la souveraineté de la Libye, tout en garantissant les intérêts de tous les Libyens « sans exclusion ».

Un processus sous l’égide de l’ONU
La Tunisie a réaffirmé son soutien à un processus politique mené sous l’égide des Nations Unies, visant à organiser des élections et à établir des institutions étatiques stables. Elle a souligné que toute solution devait émaner « de la volonté des Libyens eux-mêmes, sans ingérence extérieure ».

Cette initiative intervient dans un contexte de tensions croissantes en Libye, où les affrontements entre milices et groupes armés menacent de faire dérailler le fragile processus de transition. La communauté internationale suit de près les développements, craignant une nouvelle escalade des violences.

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Libye : Trois ministres jettent l’éponge après des violences à Tripoli

16. Mai 2025 um 21:54

Le ministre libyen de l’Économie et du Commerce, Mohamed al-Hawij, a annoncé sa démission vendredi 16 mai 2025, rejoignant deux autres membres du gouvernement reconnu internationalement. Cette vague de démissions survient dans un contexte de violents affrontements et de manifestations populaires exigeant des réformes politiques.

Les deux autres ministres ayant quitté leurs fonctions sont Badr al-Tumi (Collectivités locales) et Abu Bakr al-Ghawi (Logement). Leurs démissions interviennent après plusieurs jours de tensions à Tripoli, où des heurts entre factions rivales ont fait plusieurs blessés et alimenté la colère des manifestants. Le gouvernement libyen, déjà fragilisé par des divisions internes, voit ainsi sa légitimité encore ébranlée. Les protestations, qui réclament davantage de transparence et une meilleure gestion des services publics, pourraient s’intensifier dans les prochains jours. Aucun successeur n’a encore été désigné pour remplacer les ministres démissionnaires, laissant planer l’incertitude sur la stabilité politique du pays.

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Libye : le Conseil suprême de l’État déclare illégitime le gouvernement de Dbeibah

16. Mai 2025 um 21:32

Le Conseil suprême de l’État en Libye a déclaré illégitime le gouvernement d’union nationale dirigé par Abdelhamid Dbeibah, estimant qu’il avait perdu toute légitimité politique, juridique et populaire. Dans un communiqué publié le 16 mai 2025, l’instance a exigé la formation d’une nouvelle direction dans un délai de 48 heures pour éviter un vide exécutif.

Le Conseil a demandé au président du Parlement d’engager immédiatement des discussions en vue de désigner un chef de gouvernement intérimaire. Ce dernier aura pour mission d’assurer la continuité institutionnelle en attendant la formation d’un exécutif transitoire, chargé d’organiser des élections transparentes.

Le texte salue « la voix de la rue libyenne, rejetant la stagnation et les divisions » et appelle la communauté internationale à soutenir une transition pacifique, conforme aux aspirations du peuple en matière de stabilité et de changement.

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Dix pays réunis en Tunisie pour des solutions durables terre et eau

L’Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO) a organisé un atelier sur les « solutions fondées sur la nature » pour une gestion durable des terres et des forêts. En effet, des responsables et experts venus de dix (10) pays, d’Algérie, du Botswana, d’Irak, de Jordanie, du Liban, du Malawi, de Tanzanie, de Tunisie, du Yémen et du Zimbabwe se sont réunis du 12-16 mai 2025  à Hammamet.
Dans son discours d’ouverture, le Secrétaire d’État du ministère de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la Pêche, M. Hamadi Hbaieb, a souligné l’urgence de ces enjeux : « Dans nos régions arides et semi-arides, l’eau a toujours été précieuse. Aujourd’hui, face au changement climatique, à l’urbanisation croissante et à l’évolution des besoins agricoles, l’offre et la demande de l’eau constituent un défi majeur, mais aussi une formidable opportunité de transformation des systèmes alimentaires. »
M. Mohamed Amrani, Chargé de bureau de la FAO pour l’Afrique du Nord, a déclaré que « environ 25 % des terres de la planète sont dégradées, affectant le bien-être de plus de 3,2 milliards de personnes au niveau global. Parallèlement, les forêts continuent de disparaître à un rythme alarmant, avec une perte nette de 4,7 millions d’hectares par an à l’échelle mondiale entre 2015 et 2020 », soulignant ainsi la pertinence de cet atelier. Il a ajouté : « L’interconnexion entre les systèmes de l’eau, de l’énergie, de l’alimentation et des écosystèmes est de plus en plus reconnue comme essentielle pour atteindre le développement durable et la résilience climatique. »
Cet événement permettra un apprentissage mutuel entre pays confrontés à des pressions climatiques similaires. Les participants exploreront des solutions intégrant le nexus Eau-Énergie-Alimentation-Écosystèmes et la promotion des « solutions fondées sur la nature » dans les contextes des zones et climats arides.
Des outils développés dans le cadre de l’Initiative régionale de la FAO sur la rareté de l’eau au Proche-Orient et en Afrique du Nord seront partagés à savoir une plateforme ainsi que la méthodologie d’évaluation intégrée des paysages (ILAM), et le Cadre de production durable des paysages (SLPF), qui vise à atteindre la neutralité en matière de dégradation des terres.
À l’occasion du 80e anniversaire de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’atelier est co-organisé dans le cadre du réseau KHIBRA par le Bureau régional de la FAO pour le Proche-Orient.
D’après communiqué

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Salon inédit dédié aux patients : un écosystème humain, solidaire et engagé

16. Mai 2025 um 20:38

Pour la première fois en Tunisie, un salon entièrement dédié aux patients a vu le jour les 16 et 17 mai 2025 au palais des Congrès.  Cet événement réunit professionnels de santé, associations, sociétés savantes et structures publiques autour de thématiques variées telles que les maladies chroniques, la nutrition, la ménopause ou encore les troubles du sommeil.

L’initiative, pionnière dans le pays, vise à instaurer un dialogue ouvert entre experts et grand public, afin que chacun puisse s’informer, échanger et trouver des réponses adaptées à ses besoins. Dès la première journée, plus de 400 visiteurs ont répondu présents, témoignant de l’intérêt suscité par ce nouveau modèle d’accompagnement.

Rodile Annabi, CEO de  Re-searchLight

Rencontrée lors de cette première journée, Rodile Annabi, CEO de Re-searchLight et membre du comité d’organisation, revient sur cette aventure humaine et collective. Forte de 14 années d’expérience, elle explique que leur société accompagne les patients tout au long de leur parcours de soins, notamment grâce à des programmes d’éducation thérapeutique. « Nous avons encadré plus de 30 000 patients atteints de maladies chroniques, de cancers ou de pathologies auto-immunes », précise-t-elle, soulignant que cette proximité leur a permis de mieux comprendre les besoins profonds des patients, notamment en matière d’information et de soutien.

En effet, Rodile Annabi constate que le temps limité des consultations médicales ne suffit souvent pas à répondre à toutes les questions. Beaucoup de patients, laissés sans réponses, se tournent alors vers Internet ou les réseaux sociaux, au risque de tomber sur des informations erronées. C’est pourquoi elle insiste sur l’importance d’encadrer l’information, de la rendre accessible et validée, tout en créant un espace d’échange entre patients et professionnels.

Un autre besoin majeur exprimé par les patients est celui de ne plus se sentir isolés face à la maladie. À ce propos, Rodile Annabi raconte l’histoire d’une jeune femme atteinte de sclérose en plaques, qui exprimait ses inquiétudes quant à son avenir et sa vie personnelle. Ces questionnements, partagés par beaucoup, ont motivé la création d’un événement fédérateur, réunissant tous les acteurs concernés afin de dialoguer et de s’entraider.

Le salon regroupe ainsi non seulement les patients, mais aussi une vingtaine de sociétés savantes, des structures publiques comme le Centre National de Transfusion Sanguine, ainsi que des associations de patients, sous l’égide du ministère de la Santé. Bien que peu nombreuses, ces dernières jouent un rôle fondamental. Leur réunion permet de valoriser leur action et de favoriser la coordination entre tous les acteurs.

L’idée du salon est née en 2020. Depuis, un comité de pilotage composé de 20 professionnels de santé, issus du public et du privé, a travaillé sans relâche pour concrétiser ce projet. Inspiré des congrès scientifiques, ce salon se distingue par son orientation patient et par la mise en place de stands interactifs favorisant la connexion et l’échange direct.

Malgré les défis, notamment pour convaincre les différentes spécialités de participer et trouver des sponsors, la force du collectif a permis de surmonter ces obstacles. Le soutien des principales instances du secteur, telles que le Conseil de l’Ordre des médecins, des pharmaciens, des biologistes et le ministère de la Santé, a renforcé la légitimité du projet.

L’inauguration a été un moment fort, réunissant tous ces acteurs autour d’une même vision : « placer l’humain au centre du système de santé. Ce salon constitue un véritable écosystème où chaque acteur trouve sa place, favorisant la responsabilité sociale et l’entrepreneuriat solidaire », nous confie-t-elle.

Elle rappelle également que depuis 2012,  Re-searchLight s’est engagé dans cette voie, en accompagnant gratuitement les patients grâce à des financements alternatifs.

Le programme inclusif et familial s’est articulé autour de cinq panels thématiques : pathologies chroniques et lourdes, seniors, parents et enfants, adolescents, ainsi que nutrition et communication. Chaque visiteur a pu trouver des réponses adaptées à ses préoccupations.

Dès la première journée, plus de 400 visiteurs ont participé, confirmant l’intérêt pour cette initiative. Les échanges ont été riches, les professionnels ont donné des conseils et recommandations, sans jamais se substituer à la consultation médicale, mais en apportant une information de qualité et un accompagnement humain.

Ce qui rend Rodile Annabi particulièrement fière, c’est d’avoir vu des patients s’informer, poser des questions et parfois découvrir qu’ils n’étaient pas seuls face à certaines difficultés. Elle souligne également l’engagement de nombreux professionnels de santé, qui sont  bénévoles et  qui œuvrent quotidiennement pour le bien-être des patients malgré les contraintes du secteur.

Pour elle, ce salon est le rêve des patients devenu réalité. Il s’agit d’un projet collectif, un modèle que l’équipe espère dupliquer dans d’autres régions du pays que ce soit dans le sud ou dans le nord  où les besoins sont encore plus importants.

In fine,  elle conclut avec émotion en remerciant tous les professionnels, associations et partenaires ayant cru en ce projet, affirmant que ce n’est que le début d’une belle aventure au service de la santé et du bien-être des Tunisiens.

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L’Europe perd en attractivité face aux États-Unis

16. Mai 2025 um 20:27

En 2024, d’après le baromètre du cabinet EY, l’Europe a vu son attractivité diminuer auprès des investisseurs étrangers. Les 45 pays européens analysés ont enregistré une baisse significative du nombre de projets d’investissement ainsi que du volume d’emplois générés. Cette tendance est en contradiction avec celle observée en Amérique du Nord, où l’activité économique liée aux investissements étrangers est en plein essor.

En 2024, le nombre de projets d’investissements étrangers en Europe s’est établi à 5 383, marquant un recul de 5 % par rapport à 2023. Cette conjoncture défavorable a eu un impact encore plus prononcé sur l’emploi. En effet, les investissements directs étrangers (IDE) n’ont généré que 269 740 postes cette année, soit une baisse de 16 % par rapport à 2023.

En revanche, en Amérique du Nord, les investissements greenfield* ont progressé de 20 %, selon la CNUCED. Cette hausse est principalement tirée par les États-Unis. Cette dynamique semble largement alimentée par les conséquences du Inflation Reduction Act et du Chips Act, qui ont stimulé des investissements massifs dans des secteurs clés comme les semi-conducteurs, les équipements industriels, l’électronique, les énergies renouvelables et l’aéronautique.

La baisse de l’activité en Europe s’explique, notamment, par le net recul de l’implication des investisseurs américains, qui représentent pourtant près d’un quart des emplois et des projets depuis une décennie.

En 2024, les investissements des entreprises américaines en Europe ont chuté à leur plus bas niveau en plus de dix ans, avec seulement 942 projets (-11 % par rapport à 2023). Cette baisse reflète une prudence accrue vis-à-vis de l’Europe et une attractivité renforcée de l’économie américaine pour ses propres investisseurs.

D’après une étude menée par EY, l’Europe n’inspire pas suffisamment confiance aux investisseurs. Ces derniers doutent de sa capacité à faire face aux crises et à proposer des réponses innovantes.

Voici les principaux freins à l’investissement dans le Vieux continent :

  • Les risques géopolitiques (35 %)
  • Les incertitudes économiques (34 %)
  • Les restrictions commerciales (30 %).

Plusieurs défis structurels pèsent sur l’attractivité en Europe selon les rapports de Mario Draghi et Enrico Letta :

  • Un déficit de compétitivité (25 %),
  • Un retard en innovation par rapport aux États-Unis et à la Chine (24 %)
  • Un manque de main-d’œuvre qualifiée pour accompagner les changements à venir (23 %).
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* Investissements greenfield : un investissement greenfield désigne une stratégie d’implantation à l’international où une entreprise choisit de créer entièrement de nouvelles infrastructures dans un pays étranger, plutôt que d’acquérir des structures existantes.

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Tunindex : Une nouvelle semaine haussière

 Le marché boursier tunisien confirme sa dynamique haussière depuis le début de l’année. Selon l’analyse hebdomadaire de Tunisie Valeurs, le Tunindex a progressé de 0,4 % sur la semaine du 12 au 16 mai, pour clôturer à 11 360,55 points, marquant ainsi une hausse cumulative de 14,1 % depuis janvier 2025.

 
Les échanges ont été animés avec un volume total de 28,4 millions de dinars (MD), soit une moyenne quotidienne de 5,7 MD. Cette liquidité a été dopée par deux transactions de bloc sur le titre Poulina Group Holding, représentant 2,3 MD.

Performances notables : AeTECH et Carthage Cement en tête

  • AeTECH s’est distingué comme le meilleur performer de la semaine, bondissant de +13,8 % à 0,330 dinar, malgré des volumes négligeables.

  • Carthage Cement a également brillé, avec une progression de 8 % à 2,130 dinars, soutenue par un volume de 464 000 dinars.

    Avec TAP

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Tunisie : Pas d’obligation fiscale pour les revenus à l’étranger des expatriés

16. Mai 2025 um 17:47

Le ministère des Finances a affirmé, vendredi 16 mai 2025, qu’aucune nouvelle mesure fiscale n’a été adoptée à l’encontre des Tunisiens résidant à l’étranger (TRE). Ces derniers ne sont pas tenus de fournir des attestations fiscales concernant leurs revenus perçus hors du territoire national.

Dans un communiqué officiel, le ministère a précisé que les TRE peuvent, si nécessaire, obtenir une attestation de non-imposition auprès du bureau des impôts compétent, en se basant sur l’adresse inscrite sur leur carte d’identité. Il a également rappelé que les citoyens peuvent adresser leurs réclamations ou interrogations à la Direction générale des impôts, ou contacter le centre d’informations fiscales au (+216) 81 100 400.

Élargissement des avantages économiques pour les TRE

Cette annonce intervient après un conseil ministériel restreint tenu le 6 mai 2025, consacré à l’amélioration des services de transport (aérien, maritime et terrestre) ainsi qu’aux procédures administratives et douanières. Lors de cette réunion, le gouvernement a insisté sur l’importance d’étendre aux TRE les mêmes privilèges que ceux accordés aux résidents, notamment en matière de change.

Parmi les mesures évoquées figurent :

  • La possibilité d’acheter et de vendre des biens immobiliers, des droits fonciers et des actifs commerciaux en Tunisie.

  • L’autorisation d’acquérir ou de céder des titres et actions de sociétés tunisiennes.

  • La conclusion de contrats de crédit en dinars tunisiens et l’ouverture de comptes bancaires locaux.

  • La libre disposition de leurs gains et propriétés sur le territoire national, y compris la signature de contrats hypothécaires.

En outre, les TRE bénéficieront d’une exemption de déclaration et de rapatriement des revenus lors de leur retour définitif en Tunisie. Ils pourront également ouvrir des comptes en devises convertibles, avec la garantie de transfert des revenus issus de leurs investissements.

Ces mesures visent à faciliter les opérations économiques des Tunisiens établis à l’étranger tout en encourageant les investissements dans le pays.

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Commerce Tunisie-Russie : le CEPEX accélère sa stratégie à Moscou

La Tunisie participe au XVIe Forum économique international « Russie – monde islamique », organisé du 13 au 18 mai à Kazan, capitale du Tatarstan. Représentée par son ambassade à Moscou, elle y explore de nouvelles opportunités économiques avec la Russie et les pays membres de l’Organisation de la Conférence islamique (OCI).

Bechir Langar, chargé d’affaires de l’ambassade tunisienne à Moscou, a souligné l’intérêt croissant de la Russie pour les partenariats avec les pays arabes, islamiques et africains. « Les discussions portent sur les technologies de l’information, la cybersécurité, les transports et l’éducation », a-t-il indiqué à l’Agence TAP.

La Tunisie, importatrice nette de céréales, pétrole et engrais, cherche à diversifier ses échanges avec Moscou. En parallèle, l’ambassade prospecte activement le marché russe pour y promouvoir l’huile d’olive, les dattes, le prêt-à-porter et les cosmétiques tunisiens.

L’huile d’olive en tête des priorités

Hela Hanachi, représentante du CEPEX à Moscou, a confirmé une stratégie offensive pour 2025. « L’objectif est d’écouler une partie du surplus d’huile d’olive sur le marché russe », a-t-elle expliqué. Un programme spécifique a été lancé cette année, incluant des rencontres entre acheteurs russes et exportateurs tunisiens.

C’est dans ce cadre qu’en février, six importateurs de Russie et Biélorussie ont été reçus à Tunis par le CEPEX. D’autres actions promotionnelles sont prévues pour consolider la présence tunisienne.

 Alors que le forum se poursuit jusqu’à dimanche 18 courant, les attentes sont fortes pour concrétiser de nouveaux partenariats, notamment dans l’agroalimentaire et les nouvelles technologies.

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S&P relève la note d’ATB et confirme celle de BTE avec perspective stable

S&P Global Ratings revoit à la hausse la notation de l’Arab Tunisian Bank (ATB) et confirme celle de la Banque de Tunisie et des Emirats (BTE) avec une perspective stable.

S&P Global Ratings a annoncé, jeudi 15 mai 2025, une révision à la hausse de ses notations de crédit à long et court terme sur l’Arab Tunisian Bank (ATB), passant de « CCC+/C » à « B-/B ».

Parallèlement, l’agence a confirmé les notations « CCC+/C » sur la Banque de Tunisie et des Emirats (BTE). La perspective pour les deux établissements reste stable.

Selon S&P, cette révision positive pour ATB reflète une amélioration de l’environnement macroéconomique tunisien, notamment la capacité du pays à préserver ses réserves de change et à honorer sa dette commerciale malgré un contexte de financement limité.

L’agence souligne que la Tunisie a réussi à régler ses échéances d’Eurobonds pour un montant total de 2,4 milliards de dollars sur 2024-2025, soit environ 4 % du PIB, grâce notamment à l’augmentation des réserves en devises issues des transferts des Tunisiens vivant à l’étranger et du tourisme, et ce même sans un accord avec le FMI et des conditions extérieures difficiles.

L’agence de notation attire toutefois l’attention sur les emprunts directs auprès de la Banque centrale de Tunisie (BCT), qui ont facilité ces remboursements mais pourraient, en cas d’intensification, menacer la stabilité monétaire du pays.

Elle rappelle également que le Parlement tunisien a approuvé, en 2024, deux prêts sans intérêt de la BCT au gouvernement, totalisant 14 milliards de dinars tunisiens (8 % du PIB), et anticipe que le recours au financement domestique va s’accentuer dans un contexte de finances publiques fragiles.

Sur le plan sectoriel, S&P prévoit une stabilisation du ratio de prêts non performants d’ATB autour de 12,5 % en 2025-2026, une amélioration progressive de la rentabilité… L’agence met en avant le soutien continu du groupe Arab Bank, maison-mère d’ATB, ainsi que la solidité de la franchise clientèle, la stabilité de la base de dépôts et la réduction de la dépendance aux financements de gros à court terme, notamment auprès de la BCT.

Concernant la Banque de Tunisie et des Emirats (BTE), S&P confirme ses notations « CCC+/C » en raison de la vulnérabilité extrême de sa capitalisation, avec un ratio Tier 1 tombé à 0,29 % fin 2024, et des incertitudes persistantes sur sa restructuration. L’agence souligne que la tolérance réglementaire devrait se poursuivre et que les principaux actionnaires ont injecté du capital en 2024, tout en attendant une décision sur l’avenir de la banque dans les 12 prochains mois. La BCT devrait également fournir un soutien en liquidité si nécessaire.

La perspective stable pour BTE reflète la conviction de S&P qu’aucune crise de crédit ou de paiement majeure n’est attendue à court terme, même si la banque reste fragile. L’agence prévient toutefois qu’une détérioration continue des pertes ou un retrait du soutien en liquidité pourrait entraîner une dégradation de la note.

Perspectives de S&P Global Ratings

Pour ATB, la notation pourrait être abaissée si la capacité de la Tunisie à honorer sa dette commerciale se dégradait ou si la qualité des actifs de la banque se détériorait au point d’affaiblir sa capitalisation, surtout en l’absence de soutien du groupe Arab Bank. Une amélioration de la note semble peu probable sans un changement significatif de l’environnement opérationnel.

Pour BTE, une baisse de notation serait envisagée en cas de pertes continues érodant totalement le capital ou si le soutien en liquidité de la BCT venait à manquer. Une amélioration de la note dépendrait d’un plan de restructuration efficace, d’une injection de capital significative et d’un assainissement du bilan, sans perturbations majeures.

En résumé, S&P Global Ratings met en lumière les fragilités persistantes du secteur bancaire tunisien tout en reconnaissant les efforts du pays pour stabiliser son environnement économique, ce qui se traduit par une amélioration notable de la notation d’ATB et la confirmation de celle de BTE, avec une perspective stable.

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Géopolitique de l’énergie : les USA relâchent la pression sur la Russie

16. Mai 2025 um 15:52

Le gouvernement américain a autorisé, jeudi 15 mai 2025, les entreprises américaines et internationales à reprendre leurs activités pétrolières dans le cadre d’un important projet lié à la Russie visant à approvisionner le marché mondial en pétrole de la mer Caspienne. La licence, qui lève les restrictions pesant sur le Consortium du pipeline de la mer Caspienne (CPC) et la société kazakhe Tengizchevroil (TCO), a été délivrée par le département du Trésor.

Le CPC compte parmi ses actionnaires de grandes compagnies pétrolières américaines telles que Chevron et ExxonMobil et facilite principalement l’exportation du pétrole kazakh à travers la Russie et son expédition à l’international.

La nouvelle licence générale n° 124 autorise toutes les transactions qui ont été bloquées en vertu d’une décision du 10 janvier interdisant certains services pétroliers impliquant des infrastructures énergétiques liées à la Russie.

La CPC exploite un important oléoduc qui transporte le pétrole de l’ouest du Kazakhstan jusqu’à la côte russe de la mer Noire, d’où il est expédié dans le monde entier par pétrolier. Cet oléoduc de 1 511 kilomètres est l’une des principales voies d’exportation du pétrole kazakh, acheminant plus de 80 % des exportations de brut du pays.

Le pipeline est détenu conjointement par plusieurs entreprises et gouvernements. La Russie détient une participation de 24 % par l’intermédiaire de l’opérateur public Transneft. Parmi les autres actionnaires majeurs figurent Chevron, ExxonMobil, le russe Lukoil et la compagnie pétrolière nationale kazakhe KazMunayGas. Plusieurs petites entreprises internationales détiennent également des parts.

La licence générale n° 121, délivrée en janvier, autorisait déjà temporairement certains services pour CPC et TCO. Cette licence reste valable jusqu’au 28 juin 2025, mais la nouvelle licence semble clarifier et réaffirmer que les entreprises peuvent poursuivre leur participation à ces projets sans pénalité jusqu’à cette date.

Selon le Trésor américain, la licence couvre des activités telles que le forage, le raffinage, le transport et la commercialisation du pétrole, à condition qu’elles soient liées à CPC ou à Tengizchevroil.

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