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Heute — 04. Dezember 2024Leconomiste Maghrebin

PLF 2025 : Adoption des articles 67 jusqu’à 83

04. Dezember 2024 um 17:54

Les députés du Conseil national des régions et des districts (CNRD) ont adopté, mercredi, lors d’une plénière consacrée à l’examen du projet de loi de finances (PLF) 2025, les articles 67 jusqu’à 83.

Les députés ont adopté l’article 67 dans sa version initiale, en retirant la proposition d’amendement. Ils ont, par ailleurs, adopté les articles 68 jusqu’à 79, sans réclamer d’amendement, outre les articles 81 et 82 dans leurs versions amendées.

La révision proposée pour l’article 81 relatif au forage sans autorisation des puits profonds stipule l’application d’un taux de 10 % de la valeur de forage de puits profonds, réalisés sans l’obtention d’une autorisation, et ce quelque soit son mode de fonctionnement (à partir de l’énergie électrique ou solaire), pour les petits agriculteurs.

La ministre des Finances Sihem Boughdiri Nemsia a souligné que le problème des puits anarchiques qui menacent la durabilité des ressources en eau profondes dans le pays, font l’objet de suivi de l’Etat, à travers la prise de mesures urgentes en la matière pour garantir la sécurité de l’eau et l’équilibre environnemental.

Elle a souligné que cette révision engendrera des dépenses supplémentaires sur le budget de l’Etat.

Avec TAP

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Démarrage des Market days de l’Africa Investment Forum : l’Afrique est bancable !

04. Dezember 2024 um 17:20

La capitale marocaine Rabat vit du 4 au 6 décembre au rythme des Market days de l’Africa Investment Forum (AIF). Un rendez-vous incontournable qui réunit de nombreux investisseurs représentants des pays africains, et ce, sous la thématique : « Tirer parti de partenariats innovants pour passer à l’échelle supérieure ».

En effet, pas moins de 2 000 investisseurs en provenance de 83 pays en plus de 200 institutions majeures se réuniront pendant trois jours en vue de mener des négociations et tisser des partenariats conséquents. Des thématiques clés sont au cœur des débats, à l’instar de l’énergie, la santé ou encore les infrastructures.

 

Les grosses pointures de la finance africaine à l’initiative !

Les Market days de l’Africa Investissement Forum (AIF), dans leur 6ème édition, traduisent une initiative de neuf institutions de financement. Il s’agit de la Banque africaine de développement (BAD), la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), l’Africa50, la Banque européenne d’investissement (BEI), la Banque de développement de l’Afrique australe, la Banque islamique de développement (BID), l’Africa Finance Corporation, l’Afreximbank, ainsi que la Banque du commerce et du développement.

Créé en 2018, l’AIF constitue la première plateforme d’investissement et de partenariats relevant du continent africain.

Lors du coup d’envoi de l’événement à Rabat, le président du groupe de la BAD, Akinwumi Adesina, a prononcé un discours dans lequel a déclaré : « l’objectif de l’Africa Investment Forum est d’aider les investisseurs à prendre des décisions éclairées sur les projets en Afrique. Notre mission reste la même : mettre en relation les investisseurs et les opportunités, mobiliser des capitaux et accélérer la clôture financière des projets ».

En outre, il n’a pas manqué de mettre l’accent sur l’impressionnant bilan réalisé par l’AIF, réalisant une mobilisation de 180 milliards de dollars d’intérêts d’investisseurs pour l’Afrique tout au long des cinq premières éditions.

Et Akinwumi Adesina de poursuivre : « Il a finalisé des transactions d’une valeur de trente milliards de dollars et continue d’accélérer de nombreux autres projets vers leur clôture financière ».

 

Accords d’une valeur de plus de 15 milliards de dollars, un record !

Les différents participants aux Market days de l’AIF s’attendent à quatre principales actions, à savoir : un focus sur les PME et un réseautage exclusif, un accès à des projets bancables, la conclusion d’accords en temps réel ainsi que des initiatives phares.

Notons d’ailleurs que lors de l’AIF de l’édition 2023, le projet d’ammoniac vert en Afrique du Sud, considéré comme l’un des projets phares, avait été évalué à 5,7 milliards de dollars. Il vise la production de près de 940 000 tonnes d’ammoniac vert à horizon 2028, à même de contribuer significativement aux efforts en matière d’énergie renouvelable dans la région.

L’année 2024 s’annonce tout autant fructueuse, Akinwumi Adesina s’en réjouit et déclare: « Je félicite nos partenaires de l’AIF et leur personnel pour leur collaboration et leur travail exceptionnel. Cette année, les partenaires de l’AIF ont conclu des accords d’une valeur de plus de 15 milliards de dollars, un record. Au cours des trois prochains jours, nous aurons 41 réunions de conseil d’investissement consacrées aux opportunités de projets à travers l’Afrique ».

Il conclura son mot d’ouverture en affirmant que l’Afrique est bancable.

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Toyota RAV4 : les 30 ans d’un pionnier

04. Dezember 2024 um 16:37

.  Le Toyota RAV4 fête son trentième anniversaire : trois décennies d’un concept inédit, d’un modèle emblématique de la marque,

·  Parmi les premiers SUV compacts, il définit une formule à succès, qui représente désormais une vente sur deux en Europe (source : ACEA),

·  5 générations de RAV4, émaillées d’innovations pour accompagner tous les instants de la vie de plus de 14 millions d’automobilistes dans le monde, dont plus de 2,5 millions en Europe et 120 000 roulant aujourd’hui en France.

Salon de Genève 1994 : sur le stand Toyota trône un modèle d’un nouveau genre, dont on ne soupçonne pas encore l’extraordinaire potentiel qui ne cessera de se développer jusqu’à aujourd’hui. Le RAV4 (Recreational Active Vehicle with 4WD : véhicule de loisirs avec quatre roues motrices) est révélé au monde, en pleine époque de hype pour les petits modèles japonais créatifs et design, particulièrement appréciés en Europe. Mais celui-ci n’entre dans aucune des catégories connues jusqu’alors. Il y avait sur le marché de nombreux 4×4, mais ils étaient lourds et rustiques, conçus pour le tout-terrain uniquement avec leur châssis séparé et leur pont arrière rigide. On trouvait aussi de petits modèles routiers dotés d’une transmission intégrale, comme la Toyota Corolla break AWD, mais ils conservaient un style classique.

Le RAV4, lui, ouvrait une nouvelle porte : avec son design ludique et original, son gabarit ultra compact, sa position de conduite en hauteur et sa conception technique de berline routière avec sa structure monocoque et ses roues indépendantes, il constituait un nouveau compromis encore jamais vu.

« Toyota inventait alors la catégorie des petits SUV avec son Recreational Active Vehicle 4 roues motrices. Une véritable révolution: à l’aise aussi bien dans la ville qu’en dehors, offrant des sensations de véhicule fun à conduire, compacte et agile », décrit Frank Marotte, PDG de Toyota France.

Le design particulièrement expressif du premier RAV4, très explicite sur les capacités de l’auto, a grandement contribué à son succès. Tatsuya Sonoda est certainement un des meilleurs experts pour en parler. Après différentes expériences au design chez Toyota Motor Corporation depuis 1998, dont un passage au centre de design TEDD (Toyota Europe Design Development) à Sofia-Antipolis près de Nice pour travailler sur des projets en avances de phase, il a été nommé designer en chef de la cinquième génération du RAV4. Aujourd’hui, il est le General Manager de la Division Design, où il supervise le design extérieur et intérieur de plus de 35 modèles.

« Une première génération qui connut un succès immédiat, avec 53 000 exemplaires écoulés dans le monde dès la première année, un chiffre amené à doubler, puis à tripler dans les deux années à suivre ».

« Le RAV4 a été conçu comme un SUV pouvant être utilisé non seulement en tout-terrain, mais aussi en ville, » explique-t-il. « L’accent a été mis sur le confort et la facilité d’utilisation, à l’instar d’une voiture particulière, plutôt que sur des performances tout-terrain extrêmes. Il s’agissait d’une nouvelle approche de la conception d’un véhicule de loisirs, inédite jusqu’à présent. Le design est axé sur le plaisir des yeux, avec des courbes audacieuses et des lignes uniques. Il s’adapte aussi bien aux paysages naturels qu’aux environnements urbains, avec un dessin qui suggère l’action avec un avant arrondi, des côtés avec de grandes moulures de protection et un arrière nettement surélevé ».

Une première génération qui connut un succès immédiat, avec 53 000 exemplaires écoulés dans le monde dès la première année, un chiffre amené à doubler, puis à tripler dans les deux années à suivre. Cette première version fête en 2024 son trentième anniversaire, l’âge de la maturité pour entrer en catégorie véhicule de collection – entrer dans l’histoire, en d’autres mots. Un anniversaire qui s’aligne aussi sur celui de Toyota France (TFR), créé la même année, ouvrant trois décennies de succès.

 

Un show-car pour tester le public

Bien en amont de la version de série, le petit RAV Four Concept présenté au Salon de Tokyo 1989 fut un premier test public, pensé pour estimer le potentiel d’un tel véhicule. Avec ses phares ronds, ses vastes protections de plastique brut striées, sa calandre asymétrique cachant un treuil sous une pièce marquée “à utiliser en cas d’urgence uniquement”, sa partie arrière ouverte, ses marchepieds, bavettes, protections métalliques de châssis et ses pneus crantés, il se positionne de manière plus off-road que le RAV4 qu’il inspirera.

D’ailleurs, une petite moto-cross Yamaha est installée au chausse-pied dans l’habitacle tout en rouge et noir en harmonie avec sa carrosserie (une version argentée sera aussi montrée par la suite) sur une des photos de presse de l’époque. On note une montre analogique façon chrono intégrée sur la planche de bord, une radio avec lecteur de DAT (système de mini-cassettes numériques haute définition), un filet de retenue pour les objets, un volant trois branches et un compte-tours qui trône au milieu de l’instrumentation : sport, baroudeur et high-tech sont au programme.

Une étude de style qui rencontre un beau succès d’estime auprès du public comme des médias. Cela pousse la marque à continuer d’étudier cette piste pas encore clairement marquée, qui peine à faire l’unanimité en interne à propos de la rentabilité de la mise en production d’un tel projet. Ce sont surtout les retours enthousiastes des marchés japonais et européens qui finissent par convaincre les décideurs de la marque de valider le lancement du projet définitif en 1991, sous la direction de l’ingénieur en chef Masakatsu Nonaka. Le résultat est présenté en avant-première au Salon de Tokyo 1993, où le RAV4 est présenté sous la forme d’un concept – en réalité en version presque définitive – donnant un aperçu très précis du modèle de production quelques mois avant son lancement. Son dessin très fun est le fruit d’une collaboration entre les studios de design japonais et américains de Toyota.

« Ce sont surtout les retours enthousiastes des marchés japonais et européens qui finissent par convaincre les décideurs de la marque de valider le lancement du projet définitif en 1991, sous la direction de l’ingénieur en chef Masakatsu Nonaka ».

 

Une fiche technique de citadine sportive

Une construction monocoque et quatre roues indépendantes sont incongrues dans un 4×4 de l’époque, tandis qu’une garde au sol exacerbée, une transmission intégrale permanente avec un autobloquant Torsen à l’arrière (optionnel), un blocage de différentiel central (en version manuelle) et une roue de secours extérieure sont loin du monde des routières.

Le RAV4 réunit tout cela en une seule voiture. Dans un gabarit ultra-compact de 3,69 m, il se gare comme une citadine, tandis que sa largeur de 1,69 m lui permet de se faufiler dans le trafic, bien en sécurité avec ses solides protections courant sur ses flancs.

Enfin, sa hauteur de 1,65 m lui donne une nouvelle perspective très agréable pour surplomber son environnement, et sa garde au sol élevée, en plus de rassurer en vue d’une éventuelle escapade hors bitume, assure une hauteur d’assise confortable pour monter à bord et descendre. Le train avant McPherson et la suspension arrière à double triangulation et bras tiré assurent un comportement routier vif et efficace inconnu avec les 4×4 de l’époque, en conjugaison avec une monte pneumatique 16 pouces à flancs hauts contribuant au confort général.

« Le RAV4 réunit tout cela en une seule voiture. Dans un gabarit ultra-compact de 3,69 m, il se gare comme une citadine, tandis que sa largeur de 1,69 m lui permet de se faufiler dans le trafic, bien en sécurité avec ses solides protections courant sur ses flancs ».

Sous le capot, le 2.0 essence double arbre 16 soupapes et injection d’une puissance de 129 ch assure de belles performances (170 km/h et 10,1 s de 0 à 100 km/h) à ce poids plume de 1 150 kg, qui justifie pleinement son premier nom de Fun Cruiser (abandonné finalement au lancement). Il bénéficie d’un équipement complet pour l’époque, avec la direction assistée, les vitres et rétroviseurs électriques, une radio et, selon les versions, le freinage ABS, un airbag et des jantes alliage. 4 couleurs sont proposées au départ.

À son bord, on profite d’un habitacle très lumineux, solidement construit et avec des tissus fantaisie qui changent des classiques garnitures sombres de l’époque. Les astucieux sièges sont modulables et peuvent se transformer en lits : le RAV4 est bien un véritable véhicule de loisirs et d’évasion. Ses deux toits amovibles légers en aluminium (avec emplacement de rangement dans la porte de coffre) permettent de profiter de la vie en plein air, un plaisir poussé encore plus loin par la version découvrable à toit souple qui apparaîtra quelques années plus tard. Parmi les évolutions de carrosseries de cette première génération, notons aussi l’apparition dès 1995 d’une version longue à 5 portes (4,10 m, soit + 41 cm) à l’empattement étiré, plus logeable et familiale (5 places, coffre de 409 l VDA).

« Les astucieux sièges sont modulables et peuvent se transformer en lits : le RAV4 est bien un véritable véhicule de loisirs et d’évasion. Ses deux toits amovibles légers en aluminium… permettent de profiter de la vie en plein air, un plaisir poussé encore plus loin par la version découvrable à toit souple qui apparaîtra quelques années plus tard ».

Un restylage viendra rafraîchir le design du RAV4 en 1998, notamment avec des projecteurs cristal pour donner un coup de jeune à la face avant, avec un équipement enrichi à l’occasion. Une version deux roues motrices sera également proposée, elle aussi précurseur pour s’adapter aux usages très souvent purement routiers de ce type de véhicules. Enfin, la fiabilité du RAV4 explique le nombre important de modèles encore en circulation, trente ans plus tard.

 

5 générations pour un SUV de référence

Au fil des générations, le RAV4 a mûri, s’est enrichi en technologies embarquées et équipements de sécurité, il a raffiné son confort et son équipement et a adopté des motorisations de plus en plus efficientes, avec une approche multi-énergies.

« Depuis 30 ans, le RAV4 a été en permanence renouvelé et il reste aujourd’hui la référence dans son segment. Il se classe régulièrement comme le SUV le plus vendu au monde, mais aussi comme l’une des voitures les plus vendues sur la planète, toutes catégories confondues. Plus de 14 millions d’unités ont ainsi été vendues dans le monde depuis 1994 et le RAV4 reste l’un des modèles les plus produits de la marque, derrière Corolla et Camry », décrit Frank Marotte.

Pour sa deuxième génération apparue en 2000, de grands moyens sont mis en place et le RAV4 emploie désormais plus de 70 % de pièces dédiées. Il faut dire que la concurrence a réagi au succès du premier RAV4 et de nombreux modèles rejoignent ce nouveau marché ouvert par le petit SUV signé Toyota. Le RAV4, deuxième du nom, est construit sur une nouvelle plateforme offrant plus d’espace intérieur, gagnant jusqu’à 5,5 cm de longueur pour mieux s’ouvrir à un usage familial, favorisé aussi par la banquette arrière modulable.

Ses deux moteurs essence 1.8 (123 ch) et 2.0 (150 ch) gagnent en puissance, tandis que la transmission intégrale permanente adopte un visco-coupleur central et, en option, un différentiel arrière Torsen pour gagner en capacités tout-terrain. La gamme de motorisations est rejointe en 2001 par un Diesel D-4D 2.0 de 116 ch à injection directe, reconnaissable à sa prise d’air sur le capot pour alimenter son échangeur.

La troisième génération (2006) inaugure à nouveau une plateforme inédite bien plus rigide, uniquement en carrosserie 5 portes, gagnant encore en longueur pour offrir des prestations familiales toujours renforcées. Une version à empattement allongé est même proposée sur certains marchés, notamment aux USA, où le RAV4 connaît un immense succès. Ses aspects pratiques améliorés sont soulignés par la disparition de la roue de secours sur la porte arrière, ce qui permet d’adopter un hayon, autrement plus facile à manier au quotidien.

En parallèle, il continue à raffiner les capacités de sa transmission intégrale désormais non permanente, avec un nouveau système de couplage à commande électronique qui fonctionne automatiquement selon la vitesse du véhicule, la position de l’accélérateur, l’angle de braquage du volant et l’accélération calculée en G. Le RAV4 reçoit en outre une assistance de contrôle de vitesse en descente (Downhill Assist Control) et une assistance au démarrage en côte (Hill-start Assist Control) et sa garde au sol est portée à 200 mm. Sous son capot, il propose un vaste choix de motorisation avec, selon les marchés, des moteurs essence de 2.0, 2.4, 2.5 et un 3.5 V6, ainsi qu’un nouveau 2.2 Diesel, et sa direction reçoit désormais une assistance électrique.

La quatrième génération (2013) est celle de l’entrée dans l’ère moderne et celle de l’électro-mobilité. Plus longue de 23,5 cm, elle offre 47 % d’espace en plus pour les bagages avec un vaste volume de 547 l. Sa technologie de traction intégrale se raffine encore avec le nouveau système intelligent de contrôle dynamique du couple (Dynamic Torque Control AWD System) qui ajoute deux nouvelles fonctions visant à une meilleure efficacité en virages et une conduite plus fun avec le mode Sport. Mais surtout, elle ajoute à sa gamme de motorisations classiques essence 2.0 et 2.5 et Diesel 2.0 et 2.2 une inédite version hybride auto-rechargeable, dès 2016. Avec une puissance totale généreuse de 197 ch avec son 2.5 à cycle Atkinson et ses deux moteurs électriques en version AWD, elle permet de belles performances avec une accélération de 0 à 100 km/h en juste 8,3 s, tout en offrant des valeurs de consommation inédites dans son segment, avec 4,9 l/100 km et 115 g/km d’émissions de CO2 (version 2 roues motrices).

La cinquième génération (2018), toujours sur le marché aujourd’hui, est celle de la consécration. Présenté au Salon de New York 2018, le RAV4 actuel devient le SUV le plus vendu au monde en 2018 et 2019 (où il atteint la quatrième place des ventes mondiales de véhicules de tourisme – tous modèles et marques confondus). L’Amérique du Nord est son plus gros marché, avec plus de 500 000 unités annuelles. Le RAV4 dépasse en 2020 la barre des 10 millions d’exemplaires produits depuis le lancement de son tout premier modèle.

Le RAV4, cinquième du nom, est basé sur la nouvelle plateforme TNGA (Toyota New Global Architecture), avec sur le marché européen une motorisation Toyota Hybrid Dynamic Force de quatrième génération basée sur un nouveau moteur essence 2.5, avec une puissance, une réactivité et une efficience en hausse, permettant d’offrir les meilleures valeurs de consommation et d’émissions de la catégorie. Il reçoit en 2020 une version hybride rechargeable Plug-In Hybrid, cumulant une forte puissance de 306 ch (6,2 s de 0 à 100 km/h), de remarquables valeurs d’émissions de CO2 (moins de 30 g/km) et de consommation et permettant des évolutions en mode tout électrique sur plus de 65 km, une distance exceptionnelle au moment de son lancement.

Côté design, le RAV4 a connu au fil des générations une évolution forte, mais il est toujours resté fidèle à ses principes, explique le designer en chef de la cinquième génération, Tatsuya Sonoda : « Au cours des 25 dernières années, bien que la taille et certains aspects aient été modifiés, les valeurs du RAV4 n’ont pas beaucoup changé au cours de son histoire. Que ce soit en ville ou dans la nature, il est agréable à regarder et à conduire. Il sait vous procurer l’excitation et le frisson qui vous donnent une envie d’évasion et c’est cette valeur unique qui fait le charme du RAV4 ».

Enfin, depuis 2023, une nouvelle version est venue rejoindre la gamme du RAV4 : le RAV4 GR SPORT. Son style et ses équipements expriment la sportivité et la sophistication inspirées par TOYOTA GAZOO Racing et sa mission de créer des voitures toujours meilleures grâce au sport automobile. Il se reconnaît facilement grâce à son look plus sportif avec ses jantes en alliage 19’’ et ses éléments de design exclusifs. Mais il ne se contente pas de soigner son apparence, sa sportivité se perçoit aussi dans son comportement grâce à une suspension spécifique, avec de nouveaux ressorts et des réglages d’amortisseurs plus rigides.

« Au cours des 25 dernières années, bien que la taille et certains aspects aient été modifiés, les valeurs du RAV4 n’ont pas beaucoup changé au cours de son histoire. Que ce soit en ville ou dans la nature, il est agréable à regarder et à conduire. Il sait vous procurer l’excitation et le frisson qui vous donnent une envie d’évasion et c’est cette valeur unique qui fait le charme du RAV4 »

 

Une finition spéciale 30 YEARS pour célébrer l’anniversaire du RAV4

Pour les 30 ans du RAV4, sa gamme se voit complétée d’une nouvelle finition 30 YEARS. Positionnée entre les finitions RAV4 Dynamic et RAV4 Lounge, elle est dotée de nombreux équipements et bénéficie d’un avantage client de 1 000 €. Il s’agit d’un véritable cœur de gamme richement doté. Le RAV4 30 YEARS est proposé à partir de 47 000 €. Par rapport à la finition Dynamic, le RAV4 30 YEARS ajoute toute une liste d’équipements à forte valeur ajoutée :

– Personnalisation intérieure et extérieure 30 YEARS

– Jantes alliage 18’’ Tanami

– Avertisseur d’angles morts et de circulation arrière

– Chargeur à induction

– Toyota Smart Connect Plus®

– Sellerie Premium noir (composée de matière synthétique)

– Siège conducteur à réglages électriques avec support lombaire électrique

– Sièges avant chauffants (2 niveaux)

 

Un RAV4 100 % électrique pour la Californie

Sur le stand Toyota du Salon de Tokyo 1993, un étrange concept nommé EV-50 reprend la forme générale et certains des éléments de style du RAV4 présenté à ses côtés, mais avec un nom différent : EV-50. Nous sommes en plein boum des concepts électriques au Japon et, avec une aérodynamique plus poussée, celui-ci propose sa propre vision d’un modèle urbain 100 % électrique (115 km/h maxi, 110 km d’autonomie). Son moteur à induction est alimenté par des batteries au plomb et il intègre de nombreuses technologies avancées pour l’époque, dont un système de freinage régénératif, une pompe à chaleur et un système de ventilation alimenté par des panneaux solaires pour abaisser la température à bord lorsque le véhicule est parqué, tandis que le chargeur embarqué permet de se brancher sur une prise domestique.

Ce concept préfigurait d’une certaine manière le futur RAV4 électrique américain qui a rapidement rejoint l’offre thermique lancée Outre-Atlantique en 1996. Destiné au leasing sur le marché californien, ce RAV4 EV est équipé d’une batterie NiMH lui offrant une autonomie de 120 miles (190 km) pour une recharge en 5 heures. Sa vitesse de pointe est limitée à 130 km/h, ce qui lui suffit pour se fondre dans le trafic des highways. Un modèle qui a conquis un peu plus de 1 000 clients américains, dont un certain Tom Hanks, tandis que quelques centaines d’exemplaires ont été écoulés au Japon.

Une seconde version 100 % électrique conçue avec Tesla sur la base de la troisième génération du RAV4 a été dévoilée sous forme de concept au Salon de Los Angeles 2010, puis en version finale en 2012. Elle recevait une batterie lithium-ion de 41,8 kWh, proposant 160 km d’autonomie. Près de 2 500 exemplaires destinés intégralement au marché californien ont été produits essentiellement entre 2012 et 2014.

Le RAV4 en chiffres

– Génération 1

Production totale : 870 000 (1994-2000)

Dimensions (L x l x h) : 3,69 x 1,69 x 1,65 m (3 p.), 4,10 m (5 p.)

Motorisation, performances :

4 cylindres essence 129 ch, 170 km/h, 10,1 s de 0 à 100 km/h

Poids : à partir de 1 150 kg (3 p.)

– Génération 2 :

Production totale : 1 150 000 (2000-2006)

Dimensions (L x l x h) : 3,75 x 1,73 x 1,68 m (3 p.), 4,15 m (5 p.)

Motorisations, performances :

4 cylindres essence 150 ch, 185 km/h, 10,6 s de 0 à 100 km/h

4 cylindres Diesel 116 ch, 170 km/h, 12,1 s de 0 à 100 km/h

Poids : à partir de 1 330 kg (3 p.)

– Génération 3 :

Production totale : 1 680 000 (2006-2012)

Dimensions (L x l x h) : 4,40 x 1,82 x 1,69 m

Motorisations, performances :

4 cylindres essence 152 ch, 185 km/h, 10,6 s de 0 à 100 km/h

4 cylindres Diesel 177 ch, 200 km/h, 9,3 s de 0 à 100 km/h

Poids : à partir de 1 465 kg

– Génération 4

Production totale : 3 420 000 (2013-2018)

Dimensions (L x l x h) : 4,60 x 1,85 x 1,68 m

Motorisations, performances :

4 cylindres essence 151 ch, 185 km/h, 9,9 s de 0 à 100 km/h

4 cylindres Diesel 143 ch, 195 km/h, 9,6 s de 0 à 100 km/h

Hybride AWD 197 ch, 180 km/h, 8,3 s de 0 à 100 km/h

Poids : à partir de 1 520 kg

– Génération 5

Production totale : 5 890 000 (2018 – aujourd’hui)

Dimensions (L x l x h) : 4,60 x 1,85 x 1,68 m

Motorisations, performances :

Hybride 218 ch, 180 km/h, 8,4 s de 0 à 100 km/h

Hybride AWD 222 ch, 180 km/h, 8,1 s de 0 à 100 km/h

Hybride Rechargeable 306 ch, 180 km/h, 6 s de 0 à 100 km/h

Poids : à partir de 1 590 kg.

Dingo, un photographe culte pour une voiture culte

Les photographes dont on reconnaît les clichés d’un coup d’œil sont rares. C’est sans nul doute le cas du Français Dingo, qui cultive un style inimitable depuis de nombreuses décennies et ses débuts au magazine Auto Verte, puis Option Auto, suivis d’un nombre incalculable de collaborations avec des médias (960 couvertures à son actif !) et des marques.

Une véritable personnalité qui déborde d’idées qui peuvent parfois sembler irréalisables. Mais impossible n’est pas Dingo… Des montages analogiques des débuts au travail numérique d’aujourd’hui, une séance photo signée Dingo implique une véritable réflexion de mise en scène, de déco et d’accessoirisation, avec des modèles dédiés et des situations parfois complexes. Un style et une méthode uniques, dont les coulisses ont été dévoilées de manière exceptionnelle lors de l’exposition consacrée au photographe au Mondial de l’Auto 2018.

Son travail sur les cinq générations de RAV4 au travers de cinq photos iconiques a été pensé avec un principe récurrent de miroir entre chaque génération historique et le RAV4 actuel. Les modèles qui habitent les images sont habillés exactement selon les modes de chaque époque du modèle de référence, tandis que les accessoires sont typiques des tendances fortes contemporaines de ces décennies. Les paysages sont pensés pour être symptomatiques des usages des différentes générations de RAV4.

« La dernière itération du RAV4 y est entourée de personnages modernes, avec une solo-wheel, une prise de photo au smartphone et look décontracté-chic d’aujourd’hui ».

Par exemple, la première génération joue le chic urbain, avec un appareil photo argentique, des costumes d’époque et un skate-board. En regard, la dernière itération du RAV4 y est entourée de personnages modernes, avec une solo-wheel, une prise de photo au smartphone et look décontracté-chic d’aujourd’hui. Il en est de même à chaque fois, avec un fil rouge de cliché en cliché et, toujours, un immense soin du détail. Résultat, une série hommage au succès du RAV4 qui résume en un coup d’œil 30 ans d’histoire automobile.

Avec communiqué

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Un incendie dans un hôtel abandonné à Nabeul

04. Dezember 2024 um 16:07

Deux camions de pompiers ont réussi à maîtriser un incendie qui s’est déclaré, mercredi 4 décembre, dans une vieille carcasse de bus garée dans l’entrepôt d’un hôtel abandonné et fermé à Nabeul. C’est ce qu’indique un responsable de la protection civile de la ville cité par Mosaïque FM, qui rassure cependant qu’il y a plus de peur que de mal, car l’hôtel en question est vide, étant fermé depuis plusieurs années.

Concernant les causes de l’incendie, elles restent inconnues pour l’heure, mais les autorités de sécurité ont été chargées d’enquêter sur l’incident.

Toujours selon la même source, l’hôtel appartiendrait à une personne privée.

Affaire à suivre.

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Leila Belkhiria Jaber élue au bureau exécutif de la Zlecaf

04. Dezember 2024 um 15:52

Lors de la session générale élective du réseau continental des organisations de femmes entrepreneurs de la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) qui s’est tenue le 3 décembre, Leila Belkhiria Jaber, présidente de la chambre nationale des femmes entrepreneurs relevant de l’Utica, a été élue membre du premier bureau exécutif du réseau, représentant les pays de la région nord-africaine.

Leila Belkhiria occupe également le poste de vice-présidente de la  Fédération des femmes chefs d’entreprise du COMESA pour le marché commun d’Afrique orientale et australe (COMFWB).

La Tunisie est activement engagée dans l’initiative commerciale liée à la Zlecaf et se distingue comme l’un des principaux pays opérant sous le système du certificat d’origine préférentiel Zlecaf. Depuis mai 2023, plus de 130 opérations d’exportation ont été réalisées dans ce cadre.

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Turquie : petite baisse de l’inflation à 47,1% en novembre

04. Dezember 2024 um 15:35

Les prix à la consommation en Turquie ont augmenté à un rythme plus rapide que prévu au mois en novembre, réduisant ainsi les attentes selon lesquelles la Banque centrale pourrait commencer à réduire les taux d’intérêt dès décembre.

L’inflation annuelle a ralenti à 47,1% en novembre contre 48,6% le mois précédent, soit un chiffre supérieur à l’estimation médiane de 46,6%, selon une enquête Bloomberg auprès des analystes publiée mardi 3 décembre 2024.

Sur une base mensuelle, l’indice préféré de la Banque centrale, les prix ont augmenté de 2,24%, contre 2,88% en octobre, a annoncé mardi Turkstat. L’estimation médiane d’une enquête distincte menée par Bloomberg auprès d’économistes était de 1,92%.

Le ralentissement de ces derniers mois a été alimenté par le secteur des services et est considéré comme ouvrant la voie au gouverneur de la Banque centrale, Fatih Karahan, pour commencer à inverser le resserrement de l’année dernière qui a porté le taux d’intérêt de référence à 50%. Le comité de politique monétaire, dirigé par Karahan, a déclaré le mois dernier que l’amélioration des attentes pourrait bientôt justifier une baisse des taux, mais les données de novembre pourraient fournir une raison de maintenir les taux de la banque inchangés.

La baisse des coûts d’emprunt pourrait donner un coup de pouce indispensable à la plus grande économie non pétrolière du Moyen-Orient, entrée dans une récession technique au troisième trimestre de cette année en raison de la politique de la Banque centrale.

La prochaine décision de la Banque centrale turque sur les taux d’intérêt est prévue pour le 26 décembre.

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Le SNJT dénonce l’emprisonnement des journalistes Bessaies et Zeghidi

04. Dezember 2024 um 14:45

Le premier juge d’instruction près le tribunal de première instance de Tunis a décidé d’émettre deux mandats de dépôt à l’encontre des chroniqueurs et présentateurs de télévision Mourad Zeghidi et Borhen Bessaies pour « des soupçons de blanchiment d’argent », a indiqué, mercredi, le syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT).

Le syndicat dénonce, dans une déclaration, la « poursuite de l’emprisonnement des journalistes » et les atteintes à « la présomption d’innocence ».

Le syndicat se dit « surpris par cette décision », qui intervient à quelques jours de la fin de peine de Mourad Zeghidi. Ce dernier a été condamné au sens de l’article 24 du décret n°54 portant sur les rumeurs et les fausses nouvelles.

Le SNJT réaffirme son « soutien total aux journalistes emprisonnés ou poursuivis en justice pour avoir exercé leur métier ».

Le syndicat appelle à la libération de Mourad Zeghidi, Borhen Bessaies, Chadha Hadj Mbarek, Sonia Dahmani et Mohamed Boughalleb. Le syndicat continuera de « mener toutes les actions légitimes pour défendre les journalistes emprisonnés jusqu’à leur remise en liberté ».

Avec TAP

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Appel aux ouvriers des chantiers : accès à la plateforme avant le 22 décembre

04. Dezember 2024 um 14:24

La présidence du gouvernement a annoncé mercredi, dans un communiqué, que la liste des postes vacants dans les structures publiques définies par les ministère sera publiée sur la plateforme numérique dédiée à la régularisation de la situation des travailleurs des chantiers (moins de 45 ans) sur le site hadhaer.gov.tn.

La Présidence du gouvernement a invité les ouvriers de chantiers de moins de 45 ans de la troisième tranche à accéder à la plateforme numérique du 3 au 22 décembre pour sélectionner les postes de travail de leur choix parmi les postes proposés qui correspondent à leur niveau d’études. (le nombre maximum d’options est de 10).

La même source a précisé que ces listes seront affichées dans les sièges des gouvernorats.

La Présidence du gouvernement a également expliqué le processus d’accès à la plateforme et les modalités de répertorier, classer, mettre à jour, supprimer et modifier leurs choix en cas de besoin. La date limite d’accès à la plateforme est fixée au 22 décembre.

Avec TAP

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L’UE annonce vingt-six grands projets en Afrique, dont certains en Tunisie en 2025

04. Dezember 2024 um 14:20

Le programme Global Gateway pour l’année 2025 avance un total de 46 grands projets, dont 26 seront réalisés en Afrique. L’objectif étant de mobiliser pas moins de 300 milliards d’euros en vue de stimuler les investissements internationaux. Parmi les projets annoncés, certains seront réalisés en Tunisie, et ce, dans des domaines tels que l’agriculture durable, l’irrigation intelligente, l’hydrogène, ainsi que les énergies renouvelables.

 

Le Conseil de l’Union européenne (UE) a présenté un total de 46 grands projets dans le cadre du programme Global Gateway au titre de 2025. L’ambition est de taille : mobilisation d’une enveloppe de 300 milliards d’euros sur la période de 2021 à 2027, à l’échelle internationale. L’objectif ultime est d’engager des investissements d’envergure, aussi bien privés que publics, dans de multiples domaines, à l’instar de l’éducation, de l’énergie verte, des infrastructures, de la recherche pour le développement durable.

 

La Tunisie, partie prenante dans le programme du Global Gateway

L’Afrique a été consacrée “grande favorite“ dans la sélection du programme avec 26 grands projets qui seront menés dans des secteurs clés. Celui du climat et de l’énergie a raflé la plus grosse mise avec 16 grands projets. Le digital, la santé et le transport se sont vus attribuer chacun 3 projets. Un seul projet sera, cependant, mené dans le secteur de l’éducation et de la recherche.

S’agissant de la Tunisie, elle est listée dans plusieurs projets importants dont certains impliquent l’Algérie. En effet, il est question du projet de Southern Hydrogen Corridor qui se fera sur quatre étapes ; du projet Medlink visant à décarboner les secteurs énergétiques de l’Afrique du Nord et de l’Europe, à travers le développement d’une production d’énergie renouvelable à grande échelle (solaire photovoltaïque, éolien et BESS) et d’infrastructures de transmission dédiées ; du projet de développement d’un système d’irrigation intelligent grâce à la promotion des pratiques agricoles côtières durables dans le golfe de Tunis.

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Les défis économiques de l’hydrogène : entre coût élevé et perspectives

04. Dezember 2024 um 14:18

L’expert des industries du gaz et de l’hydrogène à l’OPAEP, l’ingénieur Wael Moati, a confirmé, mardi 3 décembre 2024, que le coût élevé constitue l’un des défis les plus importants auxquels sont confrontées l’expansion de la production d’hydrogène et son utilisation comme source d’énergie.

Il a souligné, dans un article de blog sur son compte Facebook, que le coût élevé de la production d’hydrogène avait été évoqué par l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP) il y a plus de 3 ans, et l’a comparé à différents types de sources d’énergie.

Les commentaires de l’expert interviennent après que l’ingénieur président de Saudi Aramco, Amin Al-Nasser, a confirmé que le problème de l’hydrogène est son coût élevé et que toutes les attentes indiquent une production de seulement 10 à 20 millions de tonnes d’ici 2030.

Ainsi, M. Al-Nasser a déclaré, lors de sa participation au Forum de l’Initiative verte saoudienne, mardi 3 décembre 2024, que le plus grand défi technique dans le domaine de l’hydrogène est qu’il n’est toujours pas suffisant pour réduire le coût.

Le coût de production de l’hydrogène

Wael Moati a déclaré que l’OPAEP a adopté l’échelle d’un million d’unités thermiques britanniques (au lieu de kilogrammes) pour mesurer le coût de la production d’hydrogène. Et ce, afin de faciliter et mettre en évidence la comparaison entre l’hydrogène de tous types et d’autres sources telles que le gaz.

Exemple :

  • Coût de production de gaz en moyenne : 5 à 6 dollars par million d’unités thermiques britanniques, actuellement vendues 15 dollars.
  • Coût de production de l’hydrogène gris : 8 $ par million de Btu (non souhaitable à l’échelle internationale en raison des émissions de sa production).
  • Coût de production de l’hydrogène vert : 32 $ par million de Btu, mais peut atteindre 50 $, soit 7 fois le coût du gaz.

Wael Moati a expliqué que la production d’hydrogène à partir du charbon (hydrogène noir) entraîne le rejet de 19 kg de dioxyde de carbone pour chaque kg d’hydrogène; et à partir du gaz (hydrogène gris) environ 10 kg de dioxyde de carbone. Quant à l’électrolyse de l’eau grâce à l’électricité générée à partir de sources d’énergie renouvelables (hydrogène vert), ce processus ne s’accompagne d’aucune émission de dioxyde de carbone.

« Toutefois, l’option d’exporter de l’hydrogène reste sur la table tant qu’il y aura des (acheteurs) prêts à payer le prix élevé », estime l’expert de l’OPAEP.

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Textile : vers une réforme urgente !

04. Dezember 2024 um 13:49

L’industrie textile est devenue un enjeu crucial pour les acteurs de ce secteur stratégique. Haithem Bouajila, président de la FTTH, a déclaré ce mercredi 4 décembre 2024, sur les ondes de Mosaïque FM, que le secteur du textile, comme d’autres, a souffert pendant des années des cadres juridique, législatif et administratif, ainsi que d’un climat des affaires peu favorable. Il a souligné que certaines mesures entravent la flexibilité et l’expansion des entreprises du secteur.

Bouajila a également précisé que la majorité des informations concernant les cotisations fiscales des entreprises exportatrices sont erronées. Cependant, il a noté qu’une communication constructive est en cours avec l’Instance tunisienne d’investissement, l’Agence tunisienne de promotion de l’investissement extérieur et la Direction générale du textile et de l’habillement au ministère de l’Industrie, ainsi qu’avec le ministère des Affaires sociales. Cette collaboration vise à surmonter les défis actuels, mais les acteurs du secteur attendent toujours la mise en œuvre de mesures gouvernementales positives pour améliorer les cadres juridique et législatif.

En ce qui concerne la loi de finances 2025, il a mentionné qu’il pourrait y avoir des mesures favorables, notamment une réduction de l’impôt progressif pour certaines catégories sociales. Toutefois, certaines dispositions relatives aux entreprises exportatrices sont perçues comme un frein à l’investissement dans le secteur textile en raison de l’augmentation des taux d’imposition.

Haithem Bouajila a fait savoir que ces entreprises paient 15% d’impôt sur les bénéfices, 3% depuis trois ans comme impôt exceptionnel et 10% sur la répartition des bénéfices. Selon lui, cette instabilité fiscale effraie les investisseurs étrangers et augmente les coûts pour les entreprises tout en réduisant leur compétitivité à l’international.

Le président de la FTTH a appelé à une coopération entre les secteurs public et privé pour établir des mesures pratiques et réalisables qui garantissent la justice fiscale nécessaire au secteur textile.

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Noureddine Taboubi appelle à un dialogue constructif pour faire face aux défis sociaux

04. Dezember 2024 um 13:08

Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, a affirmé que le monde traverse des changements géopolitiques rapides qui impactent la réalité sociale dans le monde arabe, y compris en Tunisie. Et ce, lors de la commémoration du 72e anniversaire de l’assassinat de Farhat Hached. 

En outre, il a souligné  dans une déclaration aux médias que la Tunisie est actuellement en proie à des bouleversements au sein de ses organisations politiques et sociales, ce qui nécessite des révisions et la création d’une nouvelle dynamique pour s’adapter à ces évolutions.

Taboubi a également noté que les autorités politiques et exécutives ont fermé la porte au dialogue, notamment face à la dégradation du pouvoir d’achat. Il a insisté sur la nécessité de trouver des solutions basées sur une maturité politique afin de surmonter les complexités actuelles en ouvrant un dialogue sérieux avec l’Union. Il a précisé que l’Union elle-même est en phase de transformation, influencée par divers facteurs, et qu’il est essentiel d’effectuer des révisions dans tous les domaines.

Par ailleurs, Noureddine Taboubi a indiqué que l’Union travaille discrètement pour résoudre les problèmes sociaux nationaux et qu’il ne faut pas lui demander plus que ses capacités, car tout le monde est partenaire dans la situation actuelle.

Il a également fait savoir que la loi de finances actuelle est principalement une loi fiscale qui aura des conséquences sociales, tout en rappelant l’importance de respecter le système des droits universels et de lutter contre toutes les mesures qui restreignent les libertés.

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Pluies attendues, mercredi, sur les différentes régions du pays (INM)

04. Dezember 2024 um 12:48

Des pluies temporairement orageuses et localement abondantes sont attendues, mercredi, sur les régions côtières nord, a annoncé l’Institut national de la météorologie (INM), dans un bulletin de suivi.

Les précipitations concerneront, l’après-midi, le reste des régions du nord et le centre, et la nuit, les zones du sud-est. Les quantités maximales varieront entre 30 et 50 mm, pour atteindre, localement, 70 mm à l’extrême nord, avec chute de grêle par endroits. La chute de pluies se poursuivra, jeudi, sur la plupart des régions, notamment à l’extrême nord-ouest. Le vent soufflera fort puisque sa vitesse sera comprise entre 60 et 80 km/h, avec des phénomènes de sable au sud. La vitesse du vent peut atteindre 100 km/h dans les régions côtières et sur les hauteurs. L’INM a indiqué, en outre, que les températures enregistreront une baisse considérable, surtout sur les hauteurs.

Avec TAP

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Emploi: la lumière au bout du tunnel pour les ouvriers des chantiers

04. Dezember 2024 um 12:33

La présidence du gouvernement a annoncé, dans un communiqué publié mercredi 4 décembre 2024, que la liste des postes vacants au sein des structures publiques, définie par les ministères, sera mise en ligne sur la plateforme numérique dédiée à la régularisation de la situation des ouvriers des chantiers publics de moins de 45 ans (hadhaer.gov.in). Cette liste sera également affichée dans les locaux des gouvernorats.

Le communiqué invite ainsi les employés des chantiers âgés de moins de 45 ans, appartenant à la troisième cohorte, à accéder à la plateforme numérique, et ce durant la période du 3 au 22 décembre 2024, afin de choisir parmi les postes proposés qui correspondent à leur niveau d’éducation.

Il est précisé que chaque individu pourra sélectionner jusqu’à 10 options.

La présidence du gouvernement a également défini le processus d’accès à la plateforme ainsi que les modalités pour insérer, classer, actualiser, modifier ou supprimer les choix effectués, et ce jusqu’à la date limite du 22 décembre 2024.

Pour le moment, à l’heure où publions cette information, le site hadhaer.gov.in ne semble pas fonctionner… sauf erreur de notre pays.

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Les fonds Bitcoin et Ethereum ont levé 7,6 milliards de dollars en novembre

04. Dezember 2024 um 12:30

Les fonds américains négociés en Bourse qui investissent directement dans Bitcoin et Ethereum ont connu une demande sans précédent. Ell est soutenue par la promesse du président élu, Donald Trump, de déréglementer le secteur des cryptomonnaies.

Les fonds négociés en Bourse Bitcoin et Ethereum ont enregistré un nombre record de flux monétaires nets mensuels en novembre, à 6,5 milliards de dollars et 1,1 milliard de dollars respectivement. C’est ce qu’il ressort des données de Bloomberg publiées le 3 décembre 2024. Les souscriptions quotidiennes aux fonds négociés sur Ethereum ont également atteint leur plus haut niveau jamais atteint vendredi 29 novembre.

Ainsi, le marché des cryptomonnaies a bondi d’environ 1 200 milliards de dollars depuis que Trump a été réélu, selon les données de la plateforme CoinGecko.

Ce rallye majeur éclipse les souvenirs de l’effondrement douloureux qui avait révélé la fraude et les pratiques risquées au plus fort du boom des cryptomonnaies en 2021.

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ZOOM – État des lieux du marché des changes et perspectives pour la Tunisie

04. Dezember 2024 um 12:19

Dans un contexte où les tensions géopolitiques, les divergences monétaires et les dynamiques inflationnistes dominent tant les économies avancées qu’émergentes, le marché des changes demeure en proie à une volatilité soutenue.

Les mouvements des paires de devises, notamment l’EUR/USD, sont désormais fortement influencés par l’actualité macroéconomique et les signaux en provenance des zones de conflit.

 

L’EUR/USD : entre pression et perspectives

La paire EUR/USD subit actuellement une pression baissière significative, en grande partie en raison des tensions croissantes en Ukraine et des perspectives économiques peu engageantes en zone euro.

Les investisseurs redoutent des indices PMI en demi-teinte, renforçant ainsi leurs craintes d’un ralentissement économique majeur. Cette situation est exacerbée par la hausse des prix du gaz naturel, conséquence directe des escalades de violence en Ukraine. Ce qui pèse encore plus sur l’euro.

Par ailleurs, la Banque centrale européenne (BCE) se trouve divisée sur la façon de répondre aux mesures tarifaires proposées par l’administration américaine. Cette incertitude interne complique la stabilisation de l’euro. Alors que la politique monétaire restrictive de la Réserve fédérale américaine accentue l’écart avec la BCE. Consolidant ainsi l’attractivité du dollar et limitant le potentiel de rebond de l’EUR/USD, qui oscille désormais entre 1,05 et 1,06. 

Le dollar : un sanctuaire en temps de crise

Le dollar américain, porté par des taux d’intérêt élevés et des perspectives monétaires favorables, continue d’attirer les investisseurs.

La perspective d’une réduction des taux par la Fed en décembre semble s’éloigner. Ce qui maintient les rendements des actifs libellés en USD très compétitifs.

L’incertitude politique aux États-Unis, notamment avec le retour de Donald Trump, renforce la demande pour le dollar comme valeur refuge, surtout dans un climat de volatilité mondiale accrue.

Devises émergentes : une vigilance nécessaire

En ce qui concerne les devises émergentes, la situation est tout aussi délicate. En Turquie, la Banque centrale maintient ses taux à 50 %. Mais des signaux laissent envisager un éventuel assouplissement en décembre.

Cependant, la livre turque reste vulnérable face à la volatilité; même si des opportunités de carry trade lui apportent un certain soutien.

En Afrique du Sud, le rand est sous pression, influencé par des incertitudes tant locales qu’internationales, rendant les décisions de la Banque centrale cruciales pour sa stabilité future.

Répercussions sur la Tunisie : entre défis et opportunités

La volatilité des taux de change a des implications directes pour la Tunisie.

La dépréciation du dinar tunisien, alimentée par la force du dollar et de l’euro, pourrait aggraver les coûts des importations, notamment pour les biens essentiels comme les carburants et les denrées alimentaires. Bien qu’une monnaie plus faible puisse théoriquement favoriser les exportations, la forte dépendance du pays aux importations atténue ces effets; tout en alimentant les pressions inflationnistes.

La hausse des prix liée à cette dépréciation pourrait également réduire le pouvoir d’achat des ménages. Mais aussi exacerber les tensions sociales et rendre plus complexe la gestion économique du pays.

Face à cela, la Banque centrale de Tunisie pourrait être contrainte d’augmenter ses taux d’intérêt. Alourdissant ainsi le coût du crédit pour les entreprises et les particuliers.

La question de la sécurité alimentaire et énergétique devient décisive, avec des hausses des prix internationaux qui pèsent sur les finances de l’État.

Une réponse proactive pourrait résider dans la diversification des partenaires commerciaux et le renforcement de la production locale, permettant ainsi de mieux résister aux fluctuations monétaires.

Enfin, l’impact sur le secteur touristique pourrait être double. Si l’instabilité géopolitique en Europe incite certains touristes à rechercher de nouvelles destinations, la Tunisie pourrait en bénéficier, à condition de maintenir une stabilité interne.

Cependant, un euro affaibli pourrait également réduire le pouvoir d’achat des visiteurs européens, affectant les recettes du secteur.

En définitive, les défis qui se posent à la Tunisie, en raison des tensions sur le marché des changes et des facteurs économiques et géopolitiques, nécessitent une approche proactive.

Des ajustements des politiques monétaires, une diversification économique accrue et des réformes structurelles sont indispensables pour atténuer les effets de cette volatilité.

Les décideurs tunisiens doivent naviguer habilement dans cet environnement international complexe afin de préserver la stabilité économique et sociale, tout en anticipant les répercussions des chocs externes.

 

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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Baisse inquiétante du niveau des barrages tunisiens

04. Dezember 2024 um 11:21

Le taux de remplissage de l’ensemble des barrages tunisiens a baissé à 19,6 %, de janvier au 3 décembre 2024; et ce, en comparaison avec la même période de 2023. C’est ce qu’indique, mercredi 4 décembre, l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI).

Les réserves en eau dans ces barrages n’ont pas dépassé 460,343 millions de m³, contre 516,163 millions de m³, une année auparavant. Ce qui représente une baisse de 10,8 %.

En comparaison avec la moyenne enregistrée au cours des trois dernières années, la baisse est d’autant plus alarmante qu’elle s’élève à 25,8 %.

L’ONAGRI a fait état d’une disparité au niveau du taux de remplissage d’une région à une autre. Ainsi, les barrages du nord affichent un taux de remplissage de 22,1 %, soit 88 % des réserves en eau disponibles dans tous les barrages du pays. Alors que le niveau de remplissage des barrages du centre et du Cap-Bon s’est limité respectivement à 10,7 % et 10,2 %.

En fait, l’ensemble des barrages du Cap-Bon est presque vide, à l’exception du barrage de Masri.

L’Observatoire a précisé, en outre, que les apports en eau dans les barrages, enregistrés le 3 décembre 2024, se sont élevés à 0,490 million de m³. Le total de l’utilisation de ces eaux, au cours de la même journée, s’élève à 1,247 million de m³.

Enfin, il importe de préciser que les apports en eau, durant toute la saison actuelle, sont de l’ordre de 102,3 millions de m³. Alors que la moyenne de la période est estimée à 320,1 millions de m³. Ce qui représente un déficit de 68 %.

Avec TAP

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Pékin promet de se protéger du « harcèlement » économique américain

04. Dezember 2024 um 11:11

Le ministère chinois du Commerce s’est engagé à prendre les « mesures nécessaires » pour protéger les intérêts de la Chine. Et ce, après que les États-Unis ont imposé des contrôles drastiques à l’exportation. Lesquels visent à paralyser l’industrie chinoise des semi-conducteurs.

Le ministère américain du Commerce a annoncé, lundi 2 décembre 2024, qu’il interdirait l’exportation vers la Chine de 24 types d’équipements de fabrication de puces électroniques, de trois logiciels et de mémoires à haut débit.

En outre, 140 entités chinoises- dont des fabricants d’outils, des fabricants de puces électroniques et des sociétés d’investissement- ​​ont été ajoutées à la liste noire du ministère. Et ce, en raison de leur rôle dans le développement de l’industrie nationale des semi-conducteurs en Chine.

« Il s’agit d’un acte typique de coercition économique et d’une pratique non marchande ». C’est ainsi qu’a réagi mardi 3 décembre un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. « Les États-Unis disent une chose et en font une autre […] Ils abusent des mesures de contrôle des exportations et mettent en œuvre des mesures d’intimidation unilatérales. La Chine s’y oppose fermement ».

Le porte-parole a observé que « l’industrie des semi-conducteurs est hautement mondialisée ». Et il a déclaré que les actions unilatérales comme celles prises par les États-Unis entravent le commerce libre et ouvert entre les autres nations. « La Chine prendra les mesures nécessaires pour sauvegarder résolument ses droits et intérêts légitimes ».

L’industrie chinoise des semi-conducteurs a été la cible de plusieurs administrations américaines successives. Donald Trump a notamment interdit l’exportation de certains équipements destinés à la fabrication de puces électroniques à Semiconductor Manufacturing International Corp (SMIC), le premier fabricant chinois de puces électroniques, lors de son premier mandat. Le président Joe Biden a imposé deux nouvelles séries de contrôles à l’exportation. Tout en allouant des dizaines de milliards de dollars pour stimuler la production de semi-conducteurs aux États-Unis.

La Maison Blanche a également mené des pourparlers avec le Japon, la Corée du Sud et Taïwan dans le but de formaliser la soi-disant « Alliance Chip 4 », que Pékin considère comme une tentative de Washington de « dominer la production mondiale de semi-conducteurs et la chaîne d’approvisionnement ».

Malgré cette campagne de pression, SMIC a réussi il y a deux ans à usiner des puces selon les normes occidentales les plus élevées. Cette percée a été réalisée malgré l’interdiction faite par Washington aux fabricants d’outils néerlandais et japonais de fournir à SMIC leurs outils les plus avancés.

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Loi sur les chèques – Tunisie : libération de plus de 400 personnes

04. Dezember 2024 um 11:05

Quelque 421 personnes incarcérées pour chèques sans provision ont recouvré leur liberté. Et ce, suite à la modification de la loi sur les chèques sans provision. 

S’exprimant sur les ondes de la radio privée Jawhara FM, mercredi 4 décembre 2024, Yasser Gourari, le président de la Commission de législation générale de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), fait état de l’avancement de la loi relative au chèque.

A une question concernant la création d’une sous-commission au sein de cette commission, M. Gourari a souligné que la commission a pour principale mission de suivre l’application de cette loi; sans toutefois intervenir dans le contenu ou les dispositions législatives. « Pour nous, députés, un texte de loi stipule que, dès le 2 février, la Banque centrale de Tunisie (BCT) doit mettre en place une plateforme et les banques seront tenues d’y adhérer », explique-t-il.

Par ailleurs, le député estime légitime de rencontrer une certaine réticence face à cette transition juridique et économique. « C’est précisément là que la commission intervient : elle se charge de suivre l’application de la loi et de détecter d’éventuelles défaillances », affirme-t-il.

Sur le plan concret, M. Gourari indique que « 421 personnes incarcérées pour des délits liés aux chèques ont bénéficié des modalités de conciliation et ont quitté la prison. Une mesure qui s’inscrit dans le cadre de cette réforme ».

A propos des acteurs économiques en difficulté, le président de la Commission de législation générale de l’ARP souligne : « Pour ceux qui n’ont pas les moyens financiers de gérer pleinement leur activité, nous avons consacré 8 % des bénéfices des banques sous forme de prêts sans intérêt et sans garantie ».

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