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Heute — 21. November 2024Leconomiste Maghrebin

L’invisible en danger : réveillons-nous pour les femmes malvoyantes et malentendantes victimes de violence

21. November 2024 um 15:44

Peu connues, les femmes malvoyantes et malentendantes sont particulièrement vulnérables. En effet, elles courent un risque deux fois plus élevé d’être victimes de violences. Non seulement elles rencontrent des difficultés d’accès aux centres d’hébergement et d’accueil, mais ces derniers sont souvent inadaptés à leurs besoins spécifiques.

Cette situation souligne l’importance du projet national intitulé « Pour que l’Invisible Soit Visible ». Lequel vise à améliorer les services disponibles pour les femmes ayant des handicaps sensoriels. Ce projet a pour objectif de fournir un éclairage sur la perception de la violence faite aux femmes avec des handicaps sensoriels en Tunisie. Et ce, en cherchant à identifier les obstacles rencontrés par ces femmes dans leur vie quotidienne et au sein des différentes institutions.

Soukeina Bouraoui
Soukeina Bouraoui, Directrice Exécutive du Centre de la Femme Arabe pour la Formation et la Recherche (CAWTAR),

Une étude qualitative a été menée, incluant des entretiens semi-directifs et des groupes de discussion, afin de recueillir des données sur leurs expériences. Les résultats ont révélé que les femmes malvoyantes et malentendantes souffrent d’une discrimination sociale accrue et d’une exclusion systématique.

Soukeina Bouraoui, Directrice Exécutive du Centre de la Femme Arabe pour la Formation et la Recherche (CAWTAR), a souligné l’absence de données quantitatives précises sur le nombre de femmes malvoyantes et malentendantes victimes de violences.

Elle a déclaré : « Je ne peux parler que de la souffrance de ces femmes-là. Parmi les populations vulnérables, les femmes constituent une population vulnérable, et les femmes handicapées constituent encore plus une population vulnérable. « 

Soukeina Bouraoui a également insisté sur le fait que la société civile fait ce qu’elle peut, mais ne peut pas remplacer les structures nécessaires pour protéger ces femmes.

Pour améliorer la situation, elle a proposé plusieurs recommandations :

  • Une sensibilisation accrue : informer le public sur la situation des femmes porteuses de handicap.
  • L’amélioration des infrastructures : adapter les lieux d’accueil pour garantir leur accessibilité.
  • La formation du personnel : former les travailleurs sociaux et le personnel des centres pour mieux comprendre et répondre aux besoins spécifiques de ces femmes.
  • Une coopération locale : encourager le travail collaboratif entre différentes parties prenantes, y compris les ministères et les associations.

Tout comme elle a mentionné l’application gratuite « Safeness », destinée aux femmes victimes de violences, mais qui n’est pas largement utilisée. Elle a conclu en appelant à une meilleure sensibilisation, plus de visibilité et un soutien accru pour cette population vulnérable.

Concernant son message, elle insiste sur le fait que « nous avons tous une responsabilité. Chacun d’entre nous doit agir et s’engager. Chaque citoyen et chaque citoyenne devrait prendre soin d’au moins une personne vulnérable. »

En résumé, il est crucial que chaque citoyen prenne conscience de sa responsabilité envers les personnes vulnérables et s’engage à apporter son aide. La coopération entre les différents acteurs est essentielle pour améliorer la situation des femmes malvoyantes et malentendantes en Tunisie.

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Les divergences internes au sein de l’UGTT : signe de maturité ?

21. November 2024 um 15:41

L’UGTT réaffirme son engagement envers l’accord du 6 février 2021 et appelle à la reprise des négociations sociales en Tunisie

Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, a réaffirmé l’engagement de l’UGTT à respecter et mettre en œuvre l’accord du 6 février 2021, qui inclut 46 accords sectoriels affectant 27 secteurs clés en Tunisie. Lors de la commémoration du 74e anniversaire des événements de  Enfidha, le 21 novembre 1950, Taboubi a souligné l’importance cruciale de cet accord, qu’il considère comme essentiel pour la protection des droits des travailleurs en Tunisie.

Taboubi a insisté sur le fait que l’UGTT ne tolérera aucune remise en question de ces engagements, même si l’accord remonte à plusieurs années. Selon lui, toute tentative de défaire cet accord nuirait au droit syndical en Tunisie, une démarche inacceptable. Il a rappelé que l’UGTT avait pris en compte les équilibres financiers de l’État lors de la signature de l’accord en 2021, mais que sa mise en œuvre reste en suspens à ce jour. Cette situation constitue un non-respect des engagements gouvernementaux, au détriment des travailleurs.

L’UGTT face aux divergences internes

Dans son discours, Noureddine Taboubi a également abordé les divergences internes au sein de l’UGTT, les qualifiant de reflet des opinions diverses et des débats constructifs au sein de l’organisation. Il a souligné que ces désaccords ne sont pas personnels, mais résultent de la volonté commune de faire évoluer le syndicalisme en Tunisie et d’améliorer les conditions de travail des travailleurs.

Appel à la reprise des négociations sociales dans le secteur privé

Taboubi a lancé un appel à la reprise des négociations sociales dans le secteur privé, en partenariat avec l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA). Il a insisté sur l’importance d’éviter les conflits sociaux et les tensions, pour garantir les meilleures conditions de travail, notamment face à la détérioration du pouvoir d’achat des Tunisiens. Il a également annoncé que l’UGTT attendait la réponse de l’UTICA concernant les négociations à venir, dont la date a déjà été fixée.

L’UGTT, acteur clé de la défense des travailleurs en Tunisie
L’UGTT continue de jouer un rôle déterminant dans la défense des droits des travailleurs en Tunisie, en appelant à une prise en charge adéquate des enjeux sociaux et économiques actuels. Dans un contexte de profondes mutations, dues notamment aux avancées technologiques et à l’intelligence artificielle, l’organisation reste résolument attachée à ses principes fondamentaux tout en s’adaptant aux nouvelles réalités du marché du travail en Tunisie.

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La Tunisie, leader en greffe cardiaque en Afrique du Nord

21. November 2024 um 14:47

Dans une déclaration à Mosaïque FM, le Dr. Salem Abdel Salam, président de l’Association tunisienne des maladies et de la chirurgie cardiaque et vasculaire, a souligné que la Tunisie est le seul pays en Afrique du Nord à réaliser des greffes cardiaques. Cette avancée remarquable place le pays à la pointe de la médecine cardiaque dans la région.

Le programme de greffe cardiaque a été lancé en 1993 en Tunisie, avant de connaître une interruption temporaire. Cependant, il a repris avec succès, avec près de 27 greffes réalisées jusqu’à présent. Selon le Dr. Abdel Salam, les résultats sont excellents et comparables à ceux observés à l’échelle mondiale. Ce qui constitue une grande fierté pour le pays.

Pompes mécaniques : une avancée majeure pour les patients cardiaques

La Tunisie est également pionnière en Afrique du Nord dans l’utilisation des  pompes mécaniques, également connues sous le nom de dispositifs d’assistance ventriculaire (VAD) pour les patients nécessitant une greffe cardiaque. Quatre patients ont déjà bénéficié de cette technologie.

Le développement du secteur pharmaceutique en Tunisie

En matière de traitements pour l’insuffisance cardiaque, la Tunisie a fait des progrès significatifs. De nombreux médicaments efficaces sont désormais disponibles sur le marché tunisien, et environ 50 % d’entre eux sont couverts par le Fonds national de la couverture de la santé. Cela améliore l’accès aux traitements pour les patients tunisiens.

La chirurgie cardiaque : évolution vers des techniques moins invasives

La chirurgie cardiaque en Tunisie a également évolué, avec des techniques moins invasives comme le cathétérisme pour remplacer les valves cardiaques. Le Dr. Abdel Salam a précisé que l’hôpital militaire en Tunisie est le seul en Afrique du Nord à réaliser des opérations de remplacement de valves cardiaques par cathétérisme, avec des résultats très satisfaisants. Cela représente une avancée majeure par rapport aux anciennes pratiques de chirurgie cardiaque ouverte.

Les défis de la chirurgie cardiaque en Tunisie : formation et équipements spécialisés

La chirurgie cardiaque exige une expertise de haut niveau. Ce qui a conduit à la sélection de certains départements dans les hôpitaux du pays. Ces départements sont spécialisés dans les interventions de chirurgie cardiaque, garantissant une qualité de soins optimale. En outre, la Tunisie dispose de 49 salles de cathétérisme réparties sur tout le territoire,. Excepté dans certaines zones du nord-ouest, où des efforts sont déployés pour améliorer la couverture.

Numérisation des équipements médicaux : une réponse aux défis logistiques

Le Dr. Salem Abdel Salam a également abordé la question des équipements médicaux et des médicaments, en insistant sur la nécessité de surveiller leurs dates de péremption. Avec environ 700 composants utilisés lors des interventions de cathétérisme, il est essentiel de numériser l’ensemble des équipements pour garantir leur traçabilité. Cette initiative a été mise en place après le scandale des stents cardiaques périmés, assurant ainsi une gestion plus rigoureuse des équipements médicaux.

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Enseignement supérieur : l’ISSI SFAX obtient la certification ISO 21001:2018

21. November 2024 um 14:43

L’Institut Supérieur des Sciences Infirmières de Sfax (ISSI Sfax) a obtenu, le 19 novembre, la certification de conformité aux normes internationales dans le domaine de l’enseignement supérieur « ISO 21001:2018 ».

Le directeur de l’ISSI Sfax, Bassem Abid, a indiqué, jeudi 21 novembre, dans une déclaration à l’agence TAP que « la certification de qualité de conformité aux normes internationales dans le domaine de l’enseignement supérieur, “ISO 21001:2018”, est la première attribuée en Tunisie dans le domaine des sciences infirmières.

Cette certification internationale, qui est conforme aux exigences de l’Union européenne en matière d’éducation, de formation et d’enseignement, a pour but d’améliorer la qualité de l’enseignement dispensé aux étudiants, a-t-il ajouté.

L’Institut supérieur des sciences infirmières de Sfax a été créé en 2006. Il dispense des formations de licence en sciences infirmières et de masters professionnels en management de la santé. Il compte actuellement environ 340 étudiants.

Avec TAP

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Espagne : le coût des inondations entraînera une baisse du PIB de 0,2 % au quatrième trimestre

21. November 2024 um 14:37

Les inondations dévastatrices du mois dernier dans l’est de l’Espagne devraient avoir un impact négatif de 0,2 % sur le produit intérieur brut (PIB) du pays au quatrième trimestre. C’est ce qu’a annoncé le 20 novembre 2024 la Banque d’Espagne, qui s’attend également à une légère accélération de l’inflation.

Plus de 200 personnes sont mortes dans les inondations les plus meurtrières de l’histoire moderne de l’Espagne le 29 octobre. La plupart dans la région de Valence, où les zones touchées par les inondations représentent environ 2 % de l’activité économique du pays.

Des crues soudaines consécutives à des pluies torrentielles ont emporté des voitures, détruit des ponts et des maisons, paralysé des entreprises et causé des dégâts importants aux cultures et aux installations industrielles.

« Les calculs sont soumis à une grande incertitude. Mais, sur la base des événements météorologiques passés, l’impact estimé sur le PIB est de -0,2 % pour le trimestre en cours, restant négatif un an plus tard ». Voilà donc ce que déclare la banque centrale du pays dans une présentation.

En outre, elle estime que les inondations entraîneraient une hausse des prix à la consommation de 0,15 point de pourcentage.

Avant les inondations, le gouvernement s’attendait à ce que l’économie espagnole croisse à un taux de 2,7 % cette année, dépassant de loin les performances économiques des autres États membres de l’Union européenne. Les prix à la consommation en Espagne ont augmenté de 1,8 % au cours des douze mois se terminant en octobre.

Par ailleurs, le gouvernement a annoncé un programme d’aide de 14,36 milliards d’euros en faveur des ménages et des entreprises; et ce, pour faire face à l’impact économique des inondations.

En outre, les dommages causés aux entreprises dans les villes touchées par les inondations pourraient dépasser les 10 milliards d’euros. L’exposition des banques aux prêts dans la zone touchée étant d’environ 20,6 milliards d’euros. C’est ce qu’il ressort des déclarations au début du mois des représentants des entreprises locales et d’un responsable de la Banque espagnole.

Au total, la Banque centrale a identifié près de 27 000 entreprises ayant des prêts en cours et un demi-million d’emprunteurs dans ces zones.

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Béja – Projet Prosol : distribution de plus de 3 mille oliviers au profit des agriculteurs

21. November 2024 um 14:33

Quelque 3250 oliviers ont été distribués au profit de 25 agriculteurs du gouvernorat de Béja.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet Prosol pour la protection et restauration des terres dégradées (2019-2024). Il est financé par l’Agence allemande de coopération internationale et la direction générale de l’aménagement et de conservation des terres agricoles relevant du ministère de l’Agriculture.

Le conseiller technique du projet Prosol, Mohamed Farouk Essid, a indiqué à l’Agence TAP que ce programme, mis en œuvre dans les gouvernorats de Béja, Jendouba, Siliana, Kef, Kairouan, Kasserine et Sidi Bouzid, consiste à distribuer 20 mille plantes d’olivier. Et ce, en vue de soutenir les petits agriculteurs pour qu’ils puissent protéger leurs terres contre l’érosion et les aider à renforcer la fertilité du sol.

Chaque année, 23 mille ha de terres sont menacés par le phénomène de l’érosion, d’après la même source.

Avec TAP

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Festival international du film du Caire – Prix parallèles : deux distinctions pour le cinéma tunisien

21. November 2024 um 14:20

Le cinéma tunisien vient de remporter deux distinctions. Et ce, dans le cadre des Prix parallèles de la 45ème édition du Festival international du film du Caire. Celle-ci se tient du 13 au 22 novembre en Egypte.

Le cinéma tunisien est à l’honneur. Le film « Mal Wa Banoun » de Houssem Sanassa obtient pour sa part une bourse de participation au Mosaik Post-Production Lab. Elle lui est décernée par The Royal Film Commission (RFC) de Jordanie.

De son côté, le film « Barsha » de la réalisatrice Nada Mezni Hfaiedh reçoit le prix « Rough Cut Lab Africa ». Ainsi, ces distinctions font partie des Prix parallèles du festival. En attendant l’annonce des lauréats des différentes catégories de la compétition officielle. En effet, elle aura lieu lors de la cérémonie de clôture.

Par ailleurs, en avant-première mondiale, le long-métrage « Nawar achiya » de la cinéaste et productrice tunisienne Khadija Lemkacher est en compétition officielle parmi une sélection de 17 films. En outre, le film « Qantra » de Walid Mattar est en lice dans la section « Horizons du cinéma arabe ».

Enfin, l’actrice tunisienne Dorra Zarrouk présentait, lors de ce rendez-vous cinématographique en avant-première, son film documentaire « Win Sirna » (The Life That Remains). A cet égard, notons qu c’est sa première expérience en tant que réalisatrice et productrice d’un film sur les conditions des réfugiés palestiniens.

Avec TAP

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Après le 2 février 2025, les chèques n’auront plus de valeur légale

21. November 2024 um 14:08

Il est impératif de liquider, avant le 29 janvier 2025, tous les chèques antidatés déjà émis, a souligné l’universitaire spécialiste en Droit des affaires Walid Gadhoum.

Intervenant lors d’un séminaire sur la nouvelle réglementation des chèques à la lumière de la loi n°41-2024 du 2 aout 2024, organisé jeudi par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Tunis(CCIT), il a expliqué que les nouveaux chèques, définis par la nouvelle loi, seront différents et qu’ils intégreront un code QR (Quick Response).

Ces chèques auront ainsi une durée de validité limitée à six mois, a-t-il rappelé. Tout en ajoutant que le montant des chèques délivrés par les banques sera désormais basé sur une étude de solvabilité du client; augmentant, ainsi, la responsabilité des banques.

Pour M. Gadhoum, cette nouvelle situation va créer des difficultés pour de nombreux acteurs économiques en Tunisie. En particulier, ceux qui ne disposent pas de fonds propres pour effectuer des achats au comptant.

Le spécialiste a néanmoins rappelé que la nouvelle réglementation vise à corriger l’utilisation erronée des chèques en Tunisie depuis plusieurs années.

L’universitaire a évoqué, à cette occasion, la capacité logistique de la Tunisie d’appliquer cette loi d’ici février 2025. Et ce, en raison des incertitudes concernant la préparation de la nouvelle plateforme pour traiter les chèques.

Il a avancé également que la période qui suivra le mois de février 2025 sera marquée par une certaine confusion, bien que les choses finissent par se stabiliser progressivement. Et ce, jusqu’à l’élimination complète de l’utilisation des chèques et le recours aux nouvelles méthodes de paiement électronique.

A cet égard, il appelle les opérateurs à refuser les transactions par chèques antidatés pour éviter les sanctions prévues par les dispositions du nouveau article (411).

Et d’ajouter que le problème se pose actuellement au niveau de l’entrée en application de certains articles. Tandis que d’autres ne peuvent pas être appliqués actuellement.

Il rappelle, dans ce cadre, que la loi repose notamment sur la mise en place d’une plateforme numérique qui devra entrer en vigueur au cours du mois de février 2025.

Cependant, il note que la loi en question n’a pas donné des détails sur la manière et les méthodes de son utilisation. Outre l’existence de plusieurs chèques antidatés et de garanties déposés par les Tunisiens et qui devront être réglés avant le 2 février 2025.

De son côté, le vice président de la CCI Tunisie et chef d’une entreprise, Najeh Ben Abdessalem a fait remarquer que la question des chèques sans provision a constitué un véritable problème, d’où la nécessité de son amendement.

Il a considéré que la nouvelle version favorisera l’amélioration du climat des affaires, le renforcement de la sécurité bancaire et la fiabilité des transactions par chèques. En plus du renforcement du rôle économique et social des banques.

Toutefois, il fait remarquer que le temps et l’élaboration de certains mécanismes opérationnels favoriseront davantage la réussite de cette transition et la mise en place d’un terrain favorable aux transactions par chèques.

La même source exprime sa crainte de voir l’entrée en vigueur de la plateforme électronique au niveau de la Banque centrale, conformément à l’article 41 de l’année 2024, accroitre le blocage des transactions économiques et commerciales dans le pays.

Selon Ben Abdessalem, parmi les solutions proposées en urgence et à court terme, il convient de lancer un appel aux banques afin de simplifier l’octroi des crédits aux personnes physiques et morales. Et ce, dans le but de faciliter les transactions commerciales et de ne pas provoquer une paralysie de l’activité économique dans le pays.

Par ailleurs, il suggère d’exploiter de nouveau la traite qui est la base dans les activités commerciales, en remplacement des chèques.

Enfin, il demande le report de l’entrée en exploitation de la nouvelle plateforme électronique à une date ultérieure, au lieu de février 2025. Et ce, jusqu’à ce que soit mis en place les différents articles de la nouvelle loi et que sa vulgarisation soit effective auprès des différents intervenants économiques dans le pays.

Avec TAP

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Affaire Abir Moussi : Nafâa Laribi qualifie la décision du juge d’instruction de sans fondement juridique

21. November 2024 um 13:50

Nafâa Laribi, avocat et membre du comité de défense d’Abir Moussi a fait savoir, lors de son intervention sur France 24 (version arabe) dans la soirée du mercredi 20 novembre 2024 que la justice lui a reproché d’avoir « tenté de changer la forme de l’État ». Une accusation qui peut entraîner la peine de mort, dans l’affaire du « bureau d’ordre ».

Il rappelle que cette affaire remonte à octobre 2023 et qu’Abir Moussi est en détention depuis plus d’un an. Et ce, en plus des autres accusations portées contre elle par l’Instance supérieure indépendante des élections.

Ainsi, Nafâa Laribi a dénoncé les accusations portées contre la présidente du Parti destourien libre (PDL), qui pourrait faire face à la peine de mort. Tout en critiquant la décision du juge d’instruction de l’inculper sous l’article 72 du Code pénal. Il qualifie « sa décision de sans fondement juridique ». Il a exprimé des préoccupations sur « la gravité des poursuites et les implications morales pour les juges impliqués ».

https://f24.my/Akx5

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L’Inde et la Chine discutent de la reprise des vols directs

21. November 2024 um 13:19

Les ministres des Affaires étrangères de l’Inde et de la Chine, respectivement S. Jaishankar et Wang Yi, ont discuté mercredi 20 novembre 2024 de la reprise des vols directs entre les deux pays. Une mesure qui devrait renforcer le commerce, le tourisme et les échanges culturels.

Cette évolution intervient plusieurs semaines après que New Delhi et Pékin ont convenu de résoudre un conflit frontalier qui dure depuis quatre ans.

Lors de leur réunion en marge du sommet du G20 au Brésil, les ministres ont noté que le désengagement le long de la Ligne de contrôle effectif (LAC), la zone frontalière himalayenne où les troupes s’étaient affrontées en 2020, conduisant à une impasse diplomatique et militaire de longue date, « avait contribué au maintien de la paix et de la tranquillité ».

Les discussions ont porté sur les prochaines étapes des relations entre l’Inde et la Chine, a indiqué le ministère indien des Affaires étrangères dans un communiqué. Parmi les mesures évoquées figurent la reprise du pèlerinage au lac Mansarovar et au mont Kailash au Tibet, considérés comme des lieux sacrés dans les religions hindoue, jaïne et bouddhiste. Mais aussi le partage de données sur les rivières transfrontalières, les échanges de médias et la reprise des vols directs entre l’Inde et la Chine.

Les vols directs entre l’Inde et la Chine, ainsi que le pèlerinage, ont été suspendus en raison de la pandémie de Covid-19 en 2020 et n’ont pas repris depuis, malgré la levée des restrictions il y a plusieurs années.

M. Wang a noté que les pourparlers fructueux entre le président chinois Xi Jinping et le Premier ministre indien Narendra Modi lors du sommet des BRICS dans la ville russe de Kazan le mois dernier et le « redémarrage » des relations bilatérales sont conformes aux « intérêts fondamentaux des deux peuples, aux attentes des pays du Sud global et à la bonne direction de l’histoire », selon l’agence de presse Xinhua.

Il a affirmé que la Chine et l’Inde, en tant que voisins et principales économies en développement, ont plus d’intérêts communs que de différences. Et qu’elles devraient donc considérer le développement de l’autre comme une opportunité et travailler ensemble pour parvenir à un développement commun.

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L’Afrique du Sud présente les priorités de sa présidence du G20

21. November 2024 um 12:11

Le président d’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, a déclaré que Pretoria se concentrerait sur la croissance économique inclusive, la sécurité alimentaire et l’intelligence artificielle.

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, s’est engagé à profiter de la présidence du G20 pour faire avancer « fermement » les priorités de développement de l’Afrique et des pays du Sud. Il a fait cette déclaration lors d’un discours prononcé au sommet du groupe au Brésil.

L’économie la plus avancée d’Afrique a succédé au Brésil à la présidence du G20 lors d’une réunion de haut niveau de deux jours qui s’est tenue les 18 et 19 novembre 2024 à Rio de Janeiro, au Brésil.

En acceptant la présidence, le président Ramaphosa a félicité son homologue brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, pour son « leadership inspirant » et sa « présidence du G20 des plus réussies ».

« La présidence sud-africaine sera la première fois qu’un pays africain présidera le G20. Nous profiterons de cette occasion pour inscrire plus fermement les priorités de développement du continent africain et des pays du Sud à l’ordre du jour du G20 », a-t- il déclaré.

Il a ajouté que Pretoria accordera la priorité à la croissance économique inclusive, à la sécurité alimentaire et à l’intelligence artificielle durant son mandat sur le thème de « Solidarité, égalité et durabilité ».

« Nous chercherons à renforcer la solidarité. Que ce soit à Gaza, au Soudan ou en Ukraine, nous devons tous être solidaires de ces personnes qui sont confrontées à des difficultés et à des souffrances. En ce moment, de nombreux pays d’Afrique connaissent une aggravation des épidémies de variole, qui appellent à une action internationale urgente », a déclaré M. Ramaphosa.

Pretoria était la seule voix africaine au sein du G20 jusqu’à ce que l’Union africaine soit officiellement admise comme membre lors du sommet du bloc à New Delhi, en Inde, en 2023.

L’ancien président du Sénégal, Macky Sall, a d’abord plaidé pour un siège permanent de l’UA au G20 en 2022, affirmant que cette décision signifierait que « l’Afrique pourrait enfin être représentée là où sont prises des décisions qui affectent 1,4 milliard d’Africains ».

Le président russe Vladimir Poutine, qui soutient également les appels à une représentation adéquate de l’union continentale au Conseil de sécurité de l’ONU, a déclaré que son adhésion au G20 refléterait le désir des nations africaines de faire entendre leur voix.

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Le Maroc augmente ses exportations de voitures à 700 000 par an

21. November 2024 um 11:20

Le Premier ministre marocain, Aziz Akhannouch, a déclaré mercredi 20 novembre 2024 que son pays était en tête des pays africains en matière de production automobile. Et ce, en exportant 700 000 voitures par an vers plus de 70 pays. Avec des revenus dépassant les 11,5 milliards de dollars jusqu’en octobre 2024.

M. Akhannouch a souligné, dans un discours prononcé lors d’une séance plénière à la Chambre des conseillers (la deuxième chambre du Parlement), que « grâce aux efforts du gouvernement, le pays est devenu un centre important de l’industrie automobile en Afrique. Se classant au premier rang sur le continent, avec une capacité de production annuelle d’environ 700 000 voitures ».

En quelques années, le Maroc est ainsi devenu l’un des principaux pays africains constructeurs d’automobiles. Le royaume se transformant en une capitale arabe pour la fabrication et l’assemblage de pièces automobiles, attirant des investissements valant des milliards.

M. Akhannouch a souligné que son pays « a pu exporter des voitures dans plus de 70 pays, grâce à un tissu industriel solide qui comprend plus de 250 fournisseurs de pièces automobiles ».

Et de poursuivre : « Ce saut qualitatif du secteur a permis aux exportations automobiles d’atteindre 148 milliards de dirhams (14,8 milliards de dollars) en 2023. Soit une augmentation de 28 % par rapport à 2022 ».

Le Premier ministre marocain a expliqué que les exportations de l’industrie automobile « poursuivent leur trajectoire ascendante, atteignant des revenus supérieurs à 115 milliards de dirhams (11,5 milliards de dollars), jusqu’à fin octobre 2024. Soit une hausse de 7 % par rapport à la même période en 2023 ».

Il a ajouté : « Dans le contexte de la transformation que le monde connaît vers la mobilité électrique, le gouvernement s’est efforcé de suivre le rythme de ces changements pour faire du pays un leader dans la fabrication de voitures électriques. Puisque trois types de ces voitures sont actuellement fabriqués dans le pays. »

En juillet, le Maroc a annoncé la fabrication de la première voiture hybride (propulsée par de l’essence et un moteur électrique) dans la ville de Tanger, pour la première fois dans l’histoire du pays.

En juin 2020, l’entreprise française Citroën annonçait la fabrication de la première voiture électrique dans son usine de la ville marocaine de Kénitra. Et le 21 décembre de la même année, Rabat dévoilait un modèle de borne de recharge pour voiture électrique produite localement.

Enfin, le Maroc révélait, en septembre 2021, le démarrage de la production de la première voiture électrique de Renault à l’usine de Tanger.

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Crise des voitures populaires en Tunisie : trois concessionnaires se retirent face à un plafond de prix

21. November 2024 um 11:15

Alors que la classe moyenne aspirait, il y a plus de vingt ans, à posséder des voitures populaires, ce secteur se trouve aujourd’hui dans une situation délicate. En effet, le marché tunisien est depuis plusieurs années envahi par les véhicules d’entrée de gamme.

Ibrahim Debbache, président de la chambre syndicale des concessionnaires et constructeurs automobiles, a déclaré que trois concessionnaires ont choisi de ne pas importer ni vendre de voitures populaires, en raison d’un plafond de prix fixé à 35.000 dinars.

Lors d’une intervention le 21 novembre 2024 sur Diwan FM, il a précisé qu’habituellement, plus d’une dizaine de concessionnaires importaient environ 10 000 voitures populaires par an.

Cependant, pour 2024, seuls six à sept concessionnaires ont effectué cette importation, introduisant près de 7 000 voitures sur le marché tunisien. 

Il précise dans ce contexte : « Nous commençons par aborder l’année 2024, avec un quota fixé à 10 000 voitures populaires, indiquant une demande stagnante parmi six ou sept marques. À ce jour, environ 7 000 voitures ont été importées et distribuées en Tunisie pour 2024. Nous avons observé qu’à la fin juin, des retards d’importation se sont produits en raison d’une décision du ministère du Commerce qui a imposé un prix maximum de 35 000 dinars pour les modèles. Ce qui a empêché certaines marques d’atteindre leurs objectifs d’importation. »

 

 

 

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Le prix du Bitcoin a continué de grimper et atteint un niveau record

21. November 2024 um 11:04

Le prix du Bitcoin a continué de grimper, franchissant pour la première fois mercredi 20 novembre 2024 la barre des 94 000 dollars. Cette dernière poussée a été alimentée par des informations selon lesquelles la société de médias sociaux du président élu américain Donald Trump serait en pourparlers pour acquérir la plateforme de cryptomonnaies Bakkt, selon des analystes.

La cryptomonnaie phare se négociait à environ 94 472 dollars par pièce, en hausse de plus de 3 % à mi-séance. Son prix a plus que doublé depuis le début de cette année.

Les actions liées aux cryptomonnaies Coinbase Global, MicroStrategy et Robinhood Markets étaient toutes en hausse lors des échanges avant l’ouverture du marché mercredi.

Avec 1 800 milliards de dollars, le Bitcoin est désormais le septième actif financier en termes de capitalisation boursière, surpassant le géant de l’énergie Saudi Aramco et se rapprochant des géants technologiques Amazon et Google. Dans l’ensemble, la capitalisation boursière totale de toutes les cryptomonnaies a dépassé les 3 000 milliards de dollars cette semaine, en hausse d’environ 85 % depuis janvier.

La dernière avancée dans le domaine des cryptomonnaies intervient après que le Financial Times a rapporté, le 18 novembre, que la société de médias sociaux de Donald Trump menait des pourparlers pour acheter la société de trading de cryptomonnaies Bakkt.

Des sources proches des négociations ont déclaré au média que Trump Media and Technology Group, qui exploite Truth Social, est sur le point d’acquérir Bakkt en actions.

L’accord serait un autre signe de la position favorable du président élu à l’égard du secteur de la cryptographie.

« L’intérêt apparent de Trump à s’engager davantage dans la crypto au niveau personnel a contribué à l’optimisme selon lequel la crypto sera une priorité absolue lorsque Trump prendra ses fonctions », a déclaré Stéphane Ouellette, directeur général de la société de trading de crypto FRNT Financial, cité par Reuters.

Au cours de sa campagne, Trump a fait une série de promesses à l’industrie des cryptomonnaies, notamment qu’il ferait des États-Unis la « capitale mondiale des cryptomonnaies » et qu’il insistait pour que tous les bitcoins soient extraits dans le pays. Il a même utilisé des bitcoins pour acheter des cheeseburgers et de la bière pour ses partisans dans un bar de New York.

Trump s’est également engagé à renverser le président de la Securities and Exchange Commission américaine, Gary Gensler, qui a adopté une approche agressive à l’égard de l’industrie de la cryptographie.

Certains analystes affirment qu’avec les attentes des investisseurs concernant un assouplissement de la réglementation dans le secteur des cryptomonnaies, le seuil de 100 000 $ pour le Bitcoin est désormais en vue.

« Le nouveau record historique du Bitcoin reflète une étape importante dans son prix et un changement fondamental dans son acceptation politique et économique », a déclaré mercredi l’analyste de XS.com Antonio Di Giacomo dans une note, vue par Barron’s.

« Avec des facteurs tels que le soutien du gouvernement américain, l’intérêt accru des institutions et l’utilisation potentielle du Bitcoin par les nations souveraines, le chemin vers 100 000 $ semble de plus en plus plausible », a-t-il affirmé.

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Quand un média algérien découvre les maisons troglodytes tunisiennes

21. November 2024 um 10:55

« Douz, Toudjane, Matmata… Ces noms évoquent des paysages lunaires, des étendues de sable à perte de vue et, nichées au cœur de ces décors grandioses, des habitations aussi étonnantes qu’authentiques : les maisons troglodytes en Tunisie ».

Voilà l’entame d’un article du site algérien algerie360.com titré « A la découverte des maisons troglodytes en Tunisie : un voyage au cœur des forteresses du désert ».

Le média revient sur l’histoire des maisons troglodytes pour souligner que celles-ci ont été creusées dans la roche depuis des millénaires par les Berbères et sont des demeures souterraines qui « sont bien plus qu’un simple héritage architectural  […] Elles sont un témoignage vivant d’une ingéniosité ancestrale et d’une adaptation remarquable à un environnement hostile ».

Pour les touristes férus d’histoire et de découvertes archéologiques, ces villages et régions de la Tunisie valent bien un détour. Il s’agit entre autres de Matmata, Chenini, Douiret, Guermessa, Tamezret…

Algerie360.com se demande « pourquoi avoir choisi de vivre sous terre? »Et il répond en deux mots : « la survie ». Tout en expliquant : « Dans un environnement aussi extrême que le désert tunisien, où les températures oscillent entre des chaleurs torrides et des nuits glaciales, ces habitations offraient une protection naturelle idéale. Les murs de roche, épais et isolants, tempéraient les variations thermiques, créant un microclimat intérieur stable et agréable. De plus, ces demeures étaient discrètes, un atout précieux en des temps où les raids et les invasions étaient fréquents ».

 

Ces maisons troglodytes ont été creusées dans la roche depuis des millénaires par les Berbères et sont des demeures souterraines qui « sont bien plus qu’un simple héritage architectural […] Elles sont un témoignage vivant d’une ingéniosité ancestrale et d’une adaptation remarquable à un environnement hostile ».

 

La même source rappelle que c’est le 7ème art qui a permis aux maisons troglodytes tunisiennes d’acquérir une renommée mondiale. « Qui ne se souvient de la célèbre maison de Luke Skywalker sur Tatooine, dans la saga Star Wars ? ». Et de souligner que « c’est dans l’une de ces habitations, nichée au cœur du désert tunisien, que Georges Lucas a choisi de situer le berceau du célèbre Jedi.

A partir de là, les maisons troglodytes tunisiennes sont passées de l’ombre à la lumière, comme on dit, qui attirent de nos jours des milliers de visiteurs; mais pas suffisamment à notre sens compte tenu de leur potentiel.

En effet, il est souhaitable que les ministères de la Culture et du Tourisme conjuguent leurs efforts pour mettre en place une stratégie nationale internationale de promotion des maisons troglodytes en Tunisie. Car, certes beaucoup de Tunisiens ont entendu parlé de ces maisons authentiques, mais rares d’entre eux ont pu les visiter. Tout simplement parce qu’on n’a pas créé chez eux la curiosité, l’envie, voire la volonté, de le faire.

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La CONECT plaide en faveur de l’investissement privé pour stimuler la croissance

21. November 2024 um 10:38

Le ministre de l’Économie et le président de la CONECT soulignent la complémentarité entre les secteurs public et privé.

Le 20 novembre 2024, le ministre de l’Économie et de la Planification, SamirAbdelhafidh, a rencontré Aslan Ben Rajab, président de la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT). L’objectif principal de cette rencontre était de discuter de l’importance de la complémentarité entre les secteurs public et privé pour stimuler le développement économique et social en Tunisie.

L’importance du rôle des organisations professionnelles dans l’investissement privé

Cette rencontre a également réuni le président du conseil scientifique de l’organisation ainsi que des présidents de syndicats professionnels. Elle a permis de mettre en lumière le rôle clé des organisations professionnelles dans le soutien aux efforts de l’État, notamment pour encourager l’investissement privé, l’entrepreneuriat et la responsabilité sociétale des entreprises.

Amélioration du climat des affaires et de l’investissement en Tunisie

Lors de la réunion, les deux parties ont discuté des réformes en cours visant à améliorer le climat des affaires et de l’investissement en Tunisie. L’accent a été mis sur les améliorations institutionnelles et législatives pour créer des conditions favorables aux entrepreneurs et investisseurs. Et ainsi permettre une contribution plus efficace à la relance de l’économie nationale, à la création de richesse et à l’offre d’opportunités d’emploi.

Conect / Ministère : dialogue et complémentarité entre les secteurs public et privé

En effet, les deux parties ont souligné l’importance du dialogue et de l’échange d’idées pour renforcer la complémentarité entre les secteurs public et privé, au service des intérêts nationaux. Cela permettra de mieux réaliser les objectifs de développement économique et social du pays.

Secteurs prometteurs pour la création de richesse et de valeur ajoutée

Enfin, la session a été une occasion de discuter de plusieurs secteurs prometteurs pour l’économie tunisienne, notamment dans les domaines de l’innovation, de la numérisation, des industries cinématographiques, des industries maritimes et de la production de produits cosmétiques. Ces secteurs offrent un fort potentiel pour créer de la valeur ajoutée et contribuer à la création de richesse en Tunisie.

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Cours particuliers, un cancer qui frappe l’école

21. November 2024 um 10:37

Une circulaire rendue publique du ministère de l’Education interdit formellement toute pratique de cours particuliers aux élèves en dehors des établissements publics. Les contrevenants, professeurs et instituteurs, risquent la prison.

Aussitôt dit, aussitôt fait, la chasse aux cours particuliers clandestins a déjà sanctionné sept personnes dans la seconde grande ville du pays. Et ce n’est que le début d’une longue traque qui risque cette fois-ci de durer assez longtemps et dont la cible seront des personnes du corps enseignant. Le maître d’école qu’un grand poète arabe a comparé à un prophète est désormais définitivement désacralisé.

La radiation du corps des enseignants est déjà une forme d’excommunication et les contrevenants seront pointés du doigt, comme de vulgaires criminels. De là à parler d’une chasse aux sorcières, il n’y a qu’un pas. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il y a un soulagement du côté des parents. La décision du ministère est abondamment saluée sur les réseaux sociaux.

Mais un calme apparent touche le milieu éducatif, souvent turbulent quand il s’agit d’intérêts pécuniers en jeux. Il est clair que le fameux syndicat qui a provoqué au moins deux années blanches et risqué de décrédibiliser nos diplômes notamment le bac, semble avoir perdu son rôle d’agitateur. Il est vrai qu’il n’est pas le seul; mais c’est le seul qui avait « protégé » ses adhérents qui se donnaient à ce qu’on peut appeler des cours en contrebande. Puisque délivrés en dehors de toute règlementation, de toute déontologie et surtout à des prix couteux.

Un véritable fléau de société 

Le ministère de l’Education a donc raison de sévir, de punir et de châtier.  Car les cours particuliers, et qui généralement n’ont rien de particulier, sont un véritable fléau de société, qui atteint, les pauvres, les riches, la classe petite bourgeoise. Et surtout les enfants des chômeurs et des porteurs d’handicaps. Un vrai cancer qui se métastase à une vitesse folle, car il y a quelques années, il n’était qu’un épiphénomène. Voilà que ce qui est supposé être particulier, devient général.

L’enrichissement illégal pour ne pas dire corruption chez le corps enseignant, dans les grandes villes, les petites bourgades et même à la campagne. Les élèves passent désormais plus de temps, dans les garages, qui souvent manquent des éléments élémentaires de sécurité et de confort, dans les salons des instituteurs ou des profs, que dans les salles de classe. Cela monte jusqu’à 70 dinars l’heure pour les maths et cela descend jusqu’à 30 d pour l’éducation physique (pour les bacheliers). Certains spécialistes de ces cours peuvent gagner entre 20 à 30 millions par mois, hormis leurs salaires. Ils coutent ainsi trop chers non seulement à l’Etat mais aussi à la société et à l’économie. Quel est le métier dont le salaire horaire est aussi élevé? Aucun!

Lire encore — L’enseignement : réussir le bac ou périr

Les familles tunisiennes, celles qui ont des enfants qui préparent le baccalauréat, sont saignées à blanc par ceux qui prétendent garantir la réussite de leurs progénitures au diplôme qui est censé leur ouvrir les portes de l’avenir en accédant à l’université. Or, quand on voit les centaines de milliers avec des maîtrises et des doctorats, qui passent des années au chômage, l’on se demande pourquoi tant d’engouement pour ce certificat, car il n’est qu’un certificat de fin d’études secondaires.

C’est le prestige du bac et donc de la famille qui est en jeux. Comme si c’est la preuve que l’enfant n’est pas un cancre et qu’il fait partie, désormais, de ce qui est supposé être l’élite. Le bac en Tunisie a un prix et une valeur pécuniaire, qu’aucun autre diplôme au monde n’a, hormis ceux des grandes écoles américaines. Sauf qu’en Tunisie, il ne mène pas plus très loin. Tout le monde sait cette vérité, mais on paye pour le symbole.

Les premiers qui l’on compris, sont ceux qui l’ont transformé en commerce très juteux. Ils font payer à l’élève, et très cher, ce qu’ils sont censés lui enseigner dans les classes, contre les salaires qu’ils touchent du ministère. Pour les classes avant le baccalauréat, le deal est suspect. On n’a jamais osé faire une étude sur les notes des élèves qui suivent des cours particuliers et ceux qui ne le font pas. Nous parions que les résultats seraient surprenants. Ce ne sont plus les cancres, si l’on les jugeait d’après les notes, ceux qui sont obligés de suivre les cours particuliers pour rattraper leur retard. Mais bien ceux qui n’ont pas les moyens financiers ou tout simplement se sentent capables de réussir sans ce coup de pouce.

Le monde à l’envers, car de notre temps c’était presque une honte de suivre des cours particuliers, preuve qu’on était des cancres qui n’avaient pas le niveau de savoir nécessaire. Les valeurs sont inversées, car la loi du marché est passée aussi par là. Réussir ou périr, symboliquement cela va de soi, car nous ne sommes pas des Japonais, adeptes du harakiri, et dont, à une certaine époque, les recalés du baccalauréat se suicidaient carrément. Nous on préfère payer, tricher ou tout simplement faire du bachotage.

Lire aussi — Les Tunisiens croient aux vertus du savoir et de l’enseignement

C’est d’un autre côté le signe que les Tunisiens croient aux vertus du savoir et de l’enseignement. C’est sans aucun doute l’effet Bourguiba et des pères fondateurs de la Nation. Un des rares Etats au monde qui consacrait 30 % de son budget à l’enseignement. Non seulement parce que l’ascenseur social fonctionnait par l’école, mais aussi parce qu’on croyait que la modernité dans tous ses aspects passait par l’éducation et donc tout le mode de vie à l’occidental dont tout le monde rêvait était tributaire de notre réussite scolaire. Un proverbe tunisien définit l’analphabète comme un bœuf dans une prairie de Dieu « bagrallah fi zar3 allah » donc comme une bête. L’analphabète lui-même se définit ainsi, quand on lui demande s’il sait lire. C’est dire combien cette approche est intériorisée.

L’obligation d’envoyer ses enfants à l’école, même les filles, puisque l’enseignement est devenu obligatoire et gratuit jusqu’à quinze ans, était la véritable révolution; non seulement sociale, mais aussi politique. Si cette loi a été promulguée après l’indépendance, c’est parce que une grande partie de la population, rechignait a envoyer sa progéniture s’éduquer, préférant la faire travailler aux champs, dans les boutiques d’artisans ou dans les maisons.

L’Etat avait alors lourdement sévi, d’autant plus qu’il avait construit des écoles même dans les villages. Et que les fournitures scolaires, les livres et même les repas de midi étaient gratuits. Ainsi, beaucoup de récalcitrants se retrouvèrent en prison pour refus d’appliquer la loi.

C’est à partir des années soixante-dix, lorsque les premiers diplômés post-indépendance ont commencé à occuper des emplois dans les services publics, que l’engouement pour l’école est devenu général. L’ascenseur social était là et il n’y avait qu’à l’emprunter.

Maintenant, la famille tunisienne donne une priorité absolue à l’éducation de ses enfants et consent des sacrifices énormes pour les envoyer dans les grandes écoles et les grandes universités. Ce qui est très significatif pour comprendre l’évolution et l’avenir du pays.

Enseignement : les forces archaïques à l’œuvre   

Les forces archaïques ne sont pas toujours celles qu’on croit. Il y a quelques années des ministres de l’Education ont bien tenté de mettre un terme à ce fléau. Sauf que le syndicat des enseignants, dirigé à cette époque par des démagogues patentés a provoqué des grèves sauvages. Allant jusqu’à refuser de livrer les notes aux élèves, prenant en otages et les élèves et les parents. La vraie raison n’a jamais été évoquée par ces pseudo-syndicalistes, qui mettaient en avant des revendications irréalistes. Car il s’agissait d’empêcher l’Etat d’appliquer la loi sur les cours particuliers. Le comble c’est que ce bureau du syndicat était soutenu par une grande majorité des enseignants qui pratiquait en toute illégalité les cours particuliers à domicile, source certaines d’enrichissement. Une attitude des plus réactionnaires sous couvert de « révolution » et de radicalisme syndical.

Dans les écoles et lycées, les enseignants qui s’opposaient à cette pratique étaient mis systématiquement en quarantaine par leurs collègues et pointés du doigt. Alors que les directeurs d’établissements refusaient d’appliquer la loi, de peur de provoquer le courroux des syndicalistes et de ceux qui profitaient de l’aubaine. C’était durant la fameuse « transition démocratique » qui dans tous les domaines et secteurs, a provoqué la décadence et la dilapidation des acquis. Ce sont les familles et leurs enfants qui ont payé le prix fort de cet archaïsme qui se cache derrière des discours pseudo-révolutionnaires.

Il est certain, que l’application stricte de la loi qui peut aller jusqu’à la radiation à vie et peut-être même des peines pénales va provoquer des remous, voire même des réactions disproportionnées. Mais si l’Etat se rétractait, c’en serait fini de notre école républicaine et surtout de la gratuité de l’enseignement. C’est une bataille qui vaut la peine d’être menée.

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La BT célèbre le 40ème anniversaire du Prix Abou El Kacem Chebbi

21. November 2024 um 09:56

Retour aux sources sur les lieux où tout a commencé, où est né et grandit notre légendaire poète Abou El Kacem Chebbi.

La Banque de Tunisie, fidèle à sa tradition, a choisi cette année la terre natale du poète, mort dans la fleur de l’âge, pour organiser et célébrer le 40ème anniversaire de la cérémonie de remise de prix Abou El Kacem Chebbi. L’événement aura lieu le samedi 23 novembre 2024 au mausolée Abou El Kacem Chebbi à Tozeur. Et ce, en présence d’un aréopage d’hommes et de femmes de lettres, de mécènes, responsables et de journalistes invités pour la circonstance.

Belle initiative qui se perpétue et se réinvente depuis 40 ans. Qui dit que les banques n’ont pas d’âme et de cœur et une sacrée mémoire?

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Formation professionnelle : lutter contre le chômage des jeunes

21. November 2024 um 09:48

Les programmes de formation professionnelle en Tunisie destinés aux jeunes devraient être renforcés par la création de nouvelles spécialisations dans des secteurs clés comme les industries numériques, la technologie et les énergies renouvelables. Telles sont les recommandations des députés, lors de l’examen de la mission du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle pour 2025, mercredi 20 novembre 2024.

Dans leurs interventions, les députés ont souligné l’importance d’accorder une attention particulière à la formation professionnelle dans les secteurs prioritaires tels que la technologie, l’agriculture et les industries numériques. Ces secteurs sont cruciaux pour réduire le chômage des jeunes et stimuler l’économie nationale.

Ils ont également plaidé pour une révision de l’approche de la formation professionnelle afin d’accroître les opportunités d’emploi pour les jeunes. Tout en mettant l’accent sur la formation dans des domaines à forte demande sur le marché du travail.

Dans ce contexte, ils ont recommandé la création de nouveaux centres de formation adaptés aux spécificités régionales et locales. Et ce, afin de mieux répondre aux besoins du marché de l’emploi et de lutter contre le chômage. Ils ont également insisté sur l’importance d’encourager l’initiative privée comme une solution efficace pour créer des emplois.

Dans l’optique de dynamiser davantage le secteur de la formation professionnelle, les députés ont mis en lumière les insuffisances du dispositif actuel. En citant notamment les retards dans la réalisation de projets publics liés à l’ouverture de nouveaux centres de formation.

Enfin, ils ont vivement critiqué le manque d’engagement dans la mise en œuvre des politiques de promotion de l’emploi. Et ce, en déplorant un déficit de communication entre le ministère de l’Emploi et les demandeurs d’emploi dans les régions.

Avec TAP

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