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Heute — 13. August 2025Kapitalis

PSG vs Tottenham en live streaming : SuperCoupe 2025

Von: mounir
13. August 2025 um 18:43

Le Paris Saint-Germain, champion en titre de la Champions League, affronte Tottenham, récemment sacré en Europa League et désormais dirigé par Thomas Frank, en direct ce soir à Udine, sous les projecteurs de la Supercoupe d’Europe 2025.

Sans Gianluigi Donnarumma, écarté du groupe dans un climat tendu autour de son avenir, et avec Lucas Chevalier prêt à prendre les gants, Paris affiche ses atouts. De l’autre côté, les Londoniens, privés de Maddison, Kulusevski et Dragusin, comptent sur l’arrivée de João Palhinha et de Mohammed Kudus pour dynamiser leur milieu. Un duel entre deux champions surmotivés, engagé dès le coup d’envoi — attention, une nouvelle page européenne s’écrit ce soir.

PSG Tottenham en live streaming : Super Coupe

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Mort du romancier Sonallah Ibrahim ou Kafka l’Égyptien

13. August 2025 um 14:32

L’écrivain égyptien Sonallah Ibrahim, figure littéraire de la «génération des années 1960» et l’un des auteurs les plus engagés du monde arabe, est mort le 13 août 2025 au Caire, à l’âge de 88 ans, «des suites d’une longue maladie». Romancier, nouvelliste et traducteur, il s’était imposé comme une conscience critique implacable des régimes successifs en Égypte, ses œuvres mêlant fiction, documentaire et observation politique.

Né en 1937 au Caire, alors royaume d’Égypte, Sonallah Ibrahim étudie le droit à l’université du Caire et rejoint rapidement le Mouvement démocratique pour la libération nationale (DMNL), de sensibilité marxiste. Le régime de Gamal Abdel Nasser, qui engage dès la fin des années 1950 une répression contre les communistes, arrête Sonallah Ibrahim en 1959,et le condamne à sept ans de prison par un tribunal militaire. Il le libérera en 1964, à l’occasion de la visite de Nikita Khrouchtchev pour l’inauguration du barrage d’Assouan. Des années d’incarcération qui marqueront profondément son œuvre, et notamment son premier livre, ‘‘Cette odeur’’, un des textes fondateurs de la modernité littérature égyptienne.

Romancier de conviction, Sonallah Ibrahim intègre dans ses récits de nombreux extraits de journaux, de magazines et de sources politiques, dans un style narratif froid, proche du reportage, afin de mettre en lumière des enjeux politiques ou sociaux précis. 

Ses romans explorent la résistance aux grandes puissances politiques et économiques, dénonçant notamment l’emprise des multinationales sur le tiers-monde. ‘‘Charaf’’ fustige ainsi les politiques des grands laboratoires pharmaceutiques dans les pays du Sud, tandis que ‘‘Beyrouth Beyrouth’’ dresse un tableau de la guerre civile libanaise et que ‘‘Warda’’ éclaire un épisode méconnu de l’histoire des mouvements communistes au Yémen et à Oman dans les années 1960-1970. Avec ‘‘Amrikanli. Un automne à San Francisco’’, il détourne un terme arabe signifiant «à l’américaine» pour en faire une parodie historique, faisant écho au mot «Othmanly» associé à la domination ottomane.

Son œuvre est également marquée par une dimension kafkaïenne, comme dans ‘‘Le Comité’’, où un protagoniste se heurte aux procédures d’une organisation obscure, prétexte à de longues réflexions politiques.

‘‘Le petit voyeur’’ évoque l’enfance avec un père dans un petit appartement du Caire, tandis que ‘‘Le Gel’’, publié en 2015, rend compte du désœuvrement d’un étudiant étranger dans la Russie soviétique.

L’œuvre de Sonallah Ibrahim est traduite dans de nombreuses langues, dont le français.

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Tunisie – Fête de la femme | Promesse d’égalité et combat pour la liberté

13. August 2025 um 13:50

A l’occasion de la célébration de la fête nationale de la femme, ce mercredi 13 août 2025, le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), une Ong tunisienne basée à Paris, a publié le communiqué suivant où il exige, notamment, la libération de toutes les femmes détenues politiques. (Ph. Des femmes manifestent pour l’égalité à Tunis).

Chaque 13 août, une date hautement symbolique revient dans la mémoire collective de l’État tunisien et du mouvement féministe indépendant. Depuis 1956, ce jour marque une étape décisive dans le processus de libération des femmes tunisiennes et a consacré des acquis législatifs pionniers à l’échelle de la région.

Cependant, la lutte des femmes tunisiennes ne commence pas le 13 août 1956 : elle s’inscrit dans un combat pluriséculaire. Les Tunisiennes ont connu toutes les formes de répression et d’oppression — juridique, légale, coloniale et dictatoriale — et elles ont toujours été en première ligne face à l’injustice, de la Kahina à Aroua la Kairouanaise, des militantes du début de la renaissance nationale aux pionnières du mouvement féministe moderne.

Luttes des Tunisiennes

À l’époque de la colonisation française, les Tunisiennes ont pris part à la résistance, armée et pacifique, et se sont trouvées aux côtés des hommes sur les lignes de front. Parmi elles : Gladys Adda, Bachira Ben Mrad, Nabiha Ben Miled, Chérifa Messaadi, Gilda Khiari, et bien d’autres qui ont contribué à fonder le mouvement féministe national.

Même lorsque Habib Bourguiba a tenté de monopoliser la direction de la cause des femmes, se proclamant «père spirituel» de la femme tunisienne et gardien de sa liberté, les féministes n’ont jamais cessé de mener un combat autonome.

Certes, la promulgation du Code du Statut Personnel au lendemain de l’indépendance a été un événement social et historique sans précédent, mais Bourguiba l’a considéré comme un aboutissement définitif et a refusé toute évolution ou critique de sa politique. Sous son règne, la célébration du 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, était interdite ; seul le 13 août était reconnu. Mais dans les années 1970, les féministes l’ont défié en fondant le «Club du 8 mars» dans l’espace Tahar Haddad, sous l’impulsion de Jalila Hafsia, affirmant que chaque jour est un jour de lutte et que la femme tunisienne est maîtresse de son destin et de ses choix.

La conscience féministe indépendante a toujours reconnu les acquis tout en luttant pour les préserver et les renforcer, dans la conviction que l’égalité pleine et entière entre les femmes et les hommes est un droit indivisible, et que les droits des femmes font partie intégrante de l’ensemble des droits humains.

La révolution tunisienne a suscité de grands espoirs quant au renforcement des acquis républicains et à la poursuite d’un chemin irréversible vers l’égalité entre citoyennes et citoyens, dans le cadre de la construction d’une nouvelle société démocratique, et ce malgré un contexte général souvent défavorable. Cette période a vu des débats approfondis, notamment après la publication du rapport de la Commission des libertés individuelles et de l’égalité (Colibe).

Grâce aux luttes des Tunisiennes et à la détermination du mouvement féministe, devenu aujourd’hui plus diversifié, d’importantes avancées législatives ont été obtenues jusqu’à la fin de la législature 2014-2019.

Un recul alarmant

Cependant, ces dernières années ont révélé un recul alarmant : non seulement l’État s’est désengagé de la cause des femmes, mais l’absence de volonté politique est devenue un obstacle à toute avancée vers l’égalité réelle, alors que les menaces contre les droits et les libertés se sont aggravées.

Ce recul se traduit par la diminution du nombre de députées au parlement, l’abandon du principe de parité dans les listes électorales, le recul de la présence des femmes dans les postes de décision, et l’utilisation de l’image de la femme à des fins purement symboliques pour redorer l’image du régime, à travers la nomination d’une cheffe de gouvernement ou de responsables à des postes sensibles sans véritables prérogatives, en les réduisant à des «marionnettes muettes» plutôt qu’à des actrices du pouvoir politique.

Le recul se manifeste aussi par la disparition de la parité dans les médias et dans de nombreux espaces publics.

Plus grave encore, le pouvoir actuel marginalise et réprime directement les femmes actives dans la vie publique. De nombreuses personnalités politiques et militantes des droits humains se trouvent aujourd’hui en prison ou confrontées à des procédures judiciaires complexes, en raison de leurs positions ou de leurs activités : Bochra Belhaj Hmida, Sihem Ben Sedrine, Abir Moussi, Chaima Issa, Sonia Dahmani, Saadia Mosbeh, Chadha Belhaj Mbarek, Chérifa Riahi, Siwar Bargaoui, Leila Kallel, et bien d’autres encore. Elles sont impliquées dans des affaires fabriquées de toutes pièces ou soumises à des procédures judiciaires interminables qui les empêchent de gérer leurs affaires ou de poursuivre leurs activités, dans un climat qui reproduit les pires méthodes d’exclusion politique.

Depuis les années 1970, jamais un nombre aussi important de figures féminines militantes n’avait subi un tel niveau de répression qu’aujourd’hui : les prisons tunisiennes abritent désormais le plus grand groupe de femmes politiques et militantes des droits humains, tandis que celles qui sont encore en liberté font face à des poursuites judiciaires marathons en raison de leurs opinions ou de leurs activités associatives ou politiques.

Pire encore : les discours misogynes qui s’attaquent au Code du statut personnel et aux acquis républicains n’ont jamais semblé aussi «libérés» de toute contrainte, alors que les voix féministes se retrouvent de plus en plus marginalisées, voire réduites au silence par la répression.

Au sein du Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), nous avons toujours soutenu toutes les femmes, sans distinction ni discrimination. Nous considérons que la défense des femmes fait partie intégrante des principes fondateurs de notre association. Nous ne faisons aucune différence entre elles en fonction de leur orientation idéologique ou de leurs positions politiques : notre désaccord avec certaines ne nous empêche pas de leur témoigner notre solidarité lorsqu’elles sont victimes d’oppression ou de répression. Ce principe a toujours guidé notre action, avant, pendant et après la révolution, et nous avons été parmi les premiers à défendre les femmes persécutées et à mettre leurs causes en avant.

En cette occasion, nous mettons en garde contre l’ampleur du recul des droits des femmes en Tunisie et contre les pratiques qui visent à maltraiter les femmes et leurs familles, en particulier les mères, épouses et filles de prisonniers et prisonnières politiques.

Nous renouons avec les méthodes du régime Ben Ali : non seulement le pouvoir punit la personne détenue pour ses positions, mais il inflige aussi un double fardeau à sa famille, en interdisant les visites, en exerçant un harcèlement constant, et en transférant les détenus d’une prison à l’autre pour épuiser leurs proches.

Rejeter la tutelle politique

Le 13 août n’est pas seulement une commémoration historique : c’est un jour pour renouveler l’engagement en faveur de l’égalité réelle, pour rejeter la tutelle politique sur la cause des femmes, et pour affronter toutes les formes de répression et de dictature qui visent les Tunisiennes, en défendant leur dignité, leurs droits et, à travers elles, la liberté de toute la société.

À cette occasion, nous exigeons en premier lieu et de toute urgence la libération immédiate et inconditionnelle de toutes les prisonnières politiques et militantes des droits humains, l’arrêt des poursuites judiciaires fabriquées contre elles, et la garantie de leur droit à la liberté d’expression et à l’engagement politique et associatif sans restriction ni intimidation.

Nous demandons également de créer les conditions pour le retour de toutes celles qui ont été contraintes à l’exil ou qui ont dû quitter le pays par crainte de la répression, en assurant leur sécurité, leur dignité et leur droit à une participation pleine à la vie publique.

Réhabiliter ces femmes et rendre justice à toute militante ayant payé le prix de ses positions est une étape essentielle pour bâtir une Tunisie libre, démocratique et juste pour toutes ses citoyennes et tous ses citoyens.

Les acquis ne se donnent pas, ils se conquièrent par la lutte.
Liberté, dignité et égalité pleine et effective pour toutes les femmes, partout dans le monde.

Paris, le 13 août 2025

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La Chine devient le premier fournisseur de la Tunisie

13. August 2025 um 13:03

La Chine est devenue le premier fournisseur de la Tunisie, devançant l’Italie et la France, au classement de ses partenaires commerciaux. Au cours des sept premiers mois de 2025, la part de la Chine dans les importations totales de la Tunisie a atteint 13 %, contre 12% pour l’Italie et 11% pour la France. La Chine représente toujours le premier déficit commercial de la Tunisie, et de loin, devant ses autres partenaires.  

Selon le dernier bulletin de l’Institut national de la statistique (INS) pour les sept premiers mois de l’année, les importations totales de la Tunisie ont atteint 48,88 milliards de dinars (14,38 milliards d’euros), contre 36,97 milliards d’euros pour les exportations, avec un déficit commercial qui s’est creusé à 11,90 milliards (3,60 milliards d’euros) et un taux de couverture des échanges commerciaux qui a chuté à 75,6 %.

Le dépassement de l’Italie par la Chine en 2025 marque un changement par rapport à 2024, lorsque l’Italie était le premier fournisseur de la Tunisie avec 9,7 milliards de dinars (2,93 milliards d’euros) de biens exportés, suivie de très près par la Chine avec 9,2 milliards (2,78 milliards d’euros).

Les tendances récentes montrent une accélération des achats tunisiens en provenance de Chine, en hausse de 37,2% sur les sept premiers mois de l’année, tandis que l’Italie a enregistré un léger recul de 0,7% et la France une hausse de 12,7%. Les importations en provenance de l’Union européenne représentent toujours 44,2% du total, avec une contribution croissante de l’Allemagne (+10,3%).

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Décès de l’homme de théâtre Ridha Ben Slimane

13. August 2025 um 12:34

Ridha Ben Slimane, homme de théâtre, est décédé ce mercredi 13 août 2025, des suites d’une longue maladie qui l’a empêché d’assister, hier, à l’enterrement de son ami de cinquante ans, le metteur en scène et cinéaste Fadhel Jaziri, inhumé hier au cimetière d’Utique.

Ridha Ben Slimane a pris une part active au mouvement de renouvellement du théâtre tunisien, au cours des cinquante dernières années. Régisseur de théâtre, il a travaillé avec la plupart des metteurs en scène ayant marqué de leur empreinte indélébile le renouveau théâtral tunisien : les Fadhel Jaziri, Fadhel Jaïbi, Raja Farhat, Mohamed Driss et autres Taoufik Jebali. Il a aussi accompagné, dans les années 1980-2000, l’aventure de la troupe du Théâtre Phou, aux côtés du couple formé par Moncef Sayem et feue Raja Ben Ammar.  

Taoufik Jebali a commenté la perte de son ami dans un poste Facebook en arabe que nous traduisons ci-dessous : «Ridha Ben Slimane a pris son ultime décision aujourd’hui.  Le fondateur du théâtre Phou et le camarade d’El Teatro dans toutes ses tribulations, le compagnon fidèle, l’ami du théâtre et des théâtreux, le chasseur rusé et l’agriculteur tenace, le gentleman aventurier qui traverse nos vies comme une brise d’une rare élégance et douceur. Aujourd’hui il a décidé de s’en aller et de ne plus revenir. C’est son choix. Nous attendrons, nous autres, comme une lointaine moisson ou une tournée théâtrale qui a pris du retard».     

L’inhumation du défunt artiste aura lieu cet après-midi à 16h au cimetière de Bouficha où il habite.

I. B.

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La diplomatie tunisienne a connu de meilleurs jours

13. August 2025 um 11:56

Quels qu’en soient les arguments et prétextes, nul, de bonne foi, ne peut nier que la diplomatie tunisienne a connu de meilleurs jours. Le pays donnant l’impression de flottement et même pire, d’une épave en perdition dans une mer de plus en plus houleuse. (Ph. Siège du ministère des Affaires étrangères à Tunis).

Elyes Kasri *

Le statut et l’intensité des relations internationales d’un pays donné se mesurent à l’aune de la portée et du niveau des contacts et délibérations avec les puissances étrangères qui comptent et des résultats engrangés pour la paix et la sécurité internationales et, de préférence, les intérêts nationaux.

Alors que notre voisinage immédiat vit sur 360 degrés un état d’effervescence aux conséquences aussi incertaines que menaçantes, il est légitime de se poser des questions sur le positionnement de la Tunisie et sa perception des menaces et des opportunités dans un environnement fluide, opaque et non dénué d’incertitudes.

Certains, à tort ou à raison, ne peuvent se défaire de l’impression de flottement et même pire, peut être avec un brin d’excès, d’une épave en perdition dans une mer de plus en plus houleuse.

Pas de place pour les faibles

Quels qu’en soient les arguments et prétextes, nul, de bonne foi, ne peut nier que la diplomatie tunisienne a connu de meilleurs jours. Certains pessimistes vont jusqu’à penser qu’elle est devenue méconnaissable et inaudible.

Les intérêts supérieurs et les impératifs de survie et de prospérité de la Tunisie nécessitent une révision en profondeur du positionnement et du rôle international du pays car si celui qui n’avance pas recule, en relations internationales et à travers l’histoire de l’humanité, il n’y pas de place pour les faibles ou les marginaux.

Et si en physique la nature a horreur du vide, les relations internationales n’ont pas de place ni d’avenir pour ceux qui n’ont pas de boussole ni la détermination et l’énergie requises pour tenir le cap.

* Ancien ambassadeur.

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Tunisie-Femme | Corps blessé et lutte des regards 

13. August 2025 um 11:25

La Tunisie, qui célèbre aujourd’hui, 13 août, la fête nationale de la femme, date de la promulgation du Code du statut personnel en 1956, est elle-même une femme blessée, malmenée, étouffée, mais toujours debout. Elle porte sur elle les stigmates d’une histoire tourmentée, faite de promesses trahies et de luttes tenaces. 

Manel Albouchi

Aujourd’hui, le président Kaïs Saïed incarne ce partenaire exigeant, autoritaire. Il veut reconstruire ce corps fragile à sa manière : verticalement, sans compromis. En face, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) se pose comme une mère-patronne, protectrice mais parfois suffocante, revendiquant son droit de regard et sa mémoire. 

Sur cette scène, pouvoir et contre-pouvoir s’affrontent dans une chorégraphie à la fois prévisible et déroutante. Les discours s’enchaînent, les positions se durcissent. Mais derrière la façade politique se joue un théâtre psychique profond. 

Michel Foucault nous a appris que le pouvoir ne se limite pas aux institutions visibles : il se glisse dans les gestes, les mots, les silences, jusque dans les mécanismes qui façonnent notre perception du réel. Ce qui se joue ici dépasse les simples enjeux syndicaux : c’est une lutte pour la maîtrise des esprits et du récit national. 

Dissonance cognitive collective

Psychologiquement, le pays vit une dissonance cognitive collective : les discours exaltent la souveraineté, mais les pratiques en réduisent la portée. Le peuple oscille entre résignation apprise – l’habitude de subir – et élans d’affirmation, fugaces mais puissants. 

La peur qui prédomine est une peur internalisée : un outil de gouvernement qui maintient le citoyen dans une vigilance anxieuse, où toute revendication semble risquée et toute opposition, sanctionnable. 

Pourtant, comme dans tout rapport de domination, des fissures apparaissent : un discours improvisé qui dévie du script; une manifestation qui dépasse les prévisions; un mot qui échappe au contrôle. Ces fissures, accumulées, fragilisent les murs les plus solides. 

La question n’est plus : qui aura raison, l’UGTT ou le président mais : comment ce bras-de-fer reconfigure-t-il notre psyché collective ? 

Le pouvoir n’est pas un duel binaire. C’est un champ mouvant où se négocient les limites de l’autorité et de la résistance. 

Dans ce duel, la Tunisie est à la fois le champ de bataille et la combattante. Elle n’a pas besoin d’un protecteur de plus, mais d’un espace où sa voix ne soit pas capturée, où ses blessures ne soient pas instrumentalisées, et où son désir de liberté ne soit pas réinterprété par d’autres. 

Un malaise collectif

Quant au citoyen, il oscille entre transfert et désillusion. Il projette sur ses leaders l’image du père protecteur ou de l’amant passionné, mais se heurte à la froideur d’un pouvoir qui ne s’offre pas. Cette dynamique rappelle certaines pathologies relationnelles : aimer une figure tout en percevant sa toxicité, espérer sa protection tout en subissant ses manipulations. 

Ce malaise collectif se traduit par des troubles anxieux généralisés et un syndrome post-traumatique latent. La nation devient cette femme blessée qui, malgré ses plaies, continue d’espérer un geste tendre. Mais à force d’attendre, elle apprend à survivre seule, à se redresser, à nommer l’abus. 

La santé mentale d’un leader ne peut être dissociée de celle du peuple qu’il gouverne. Un pays mené par des figures instables glisse vers une normopathie, où la pathologie s’intègre à la norme, où la violence et le mensonge deviennent le quotidien accepté. 

L’urgence est donc de restituer au citoyen ses outils critiques – psychologiques et politiques – pour sortir du rôle de victime consentante. Car un peuple qui comprend les mécanismes du pouvoir devient un peuple qui choisit. Et non un peuple qui subit. 

Alors la Tunisie pourrait bien finir par se redresser non pas pour séduire ou se soumettre, mais pour marcher debout, maîtresse de son propre récit. 

* Psychothérapeute, psychanalyste.

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Le déficit commercial de la Tunisie avec la Turquie persiste

13. August 2025 um 08:29

La Tunisie, qui cherche à réduire son déficit commercial chronique avec la Turquie, a enregistré une hausse de 15,4 % de ses importations en provenance de ce pays au premier semestre 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.  

Selon les chiffres publiés par l’Institut national de la statistique (INS), les importations totales du pays ont atteint 41,67 milliards de dinars tunisiens (14,22 milliards de dollars) entre janvier et juin 2025. Cette augmentation est due aux taux d’importation élevés de biens d’équipement, de matières premières et de biens de consommation.

Au cours de cette période, la Turquie figurait parmi les principaux fournisseurs de la Tunisie hors Union européenne, indique également l’INS.

Au cours de la période spécifiée, les importations en provenance de pays hors UE ont augmenté de 37,7 % en provenance de la Chine et de 15,4 % en provenance de la Turquie, tandis qu’elles ont diminué de 20,1 % en provenance de Russie et de 16,5 % en provenance d’Inde.

Parallèlement, les exportations totales de la Tunisie ont diminué de 0,6 % pour atteindre environ 10,85 milliards de dollars, tandis que son déficit commercial extérieur total a augmenté pour atteindre environ 3,38 milliards de dollars.

L’augmentation des importations de la Tunisie a été particulièrement concentrée dans les produits non énergétiques. Hors énergie, le déficit commercial extérieur a atteint 1,6 milliard de dollars.

I. B.

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Les éditions Santillana font revivre une «Tunisie plurielle»

13. August 2025 um 08:14

L’espace Hammamet Art et Culture et l’Espace Jeelen, situé dans la médina de Nabeul, accueillent les 15 et 16 août 2025 à 18 heures des journées de présentation de la collection ‘‘Tunisie Plurielle’’ publiée par les éditions Santillana, à Tunis, et qui a publié plusieurs essais consacrés aux minorités en Tunisie. (Ph. Habib Kazdaghli et Samal El Métoui, auteure d’un ouvrage sur les juifs en Tunisie sous la colonisation française).

L’événement est organisé par les éditions Santillana en partenariat avec l’Association Manouba pour les monuments et la culture. Outre la présentation des ouvrages en présence de leurs auteurs, il comprend une exposition photographique et des projections de films sur le même sujet. L’événement sera marqué par la présence de la romancière Maya Ksouri et du cinéaste Dhafer El Khatib.

La collection Tunisie Plurielle, dirigée par l’historien Habib Kazdaghli, veut «contribuer  à faire perdurer les traces des communautés, minorités ethniques et religieuses, qui ont vécu en Tunisie». Elle aspire aussi à «dépasser la vision unilatérale d’une identité tunisienne construite autour  du seul élément arabo-musulman» et à reconstituer ainsi la belle mosaïque ethnique et culturelle que représente, justement, cette Tunisie plurielle.

La collection a déjà publié des ouvrages consacrés aux communautés juive, italienne, grecque, espagnole en Tunisie, écrits par des auteurs aussi bien tunisiens qu’étrangers.

I. B.

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Polémique en France autour d’un livre sur la cause palestinienne

13. August 2025 um 07:34

Un livre de coloriage intitulé ‘‘From the River to the Sea’’ («De la rivière à la mer»), destiné aux enfants, fait actuellement polémique en France. Ce livre, qui propose une introduction à la cause palestinienne à travers des illustrations et des textes, a suscité une vive controverse en raison de son contenu politique et de son titre chargé de sens. D’autant que le slogan qu’il porte en titre est également utilisé par l’extrême droite israélienne, pour revendiquer la souveraineté israélienne sur le territoire allant de l’Euphrate à la Méditerranée: le rêve du Grand Israël.

Le slogan «From the River to the Sea» est un cri politique historique, revendiquant un État palestinien s’étendant du fleuve Jourdain à la mer Méditerranée. Si ce slogan est pour certains un appel à la justice et à l’égalité, il est aussi associé à des mouvements considérés comme radicaux, notamment le Hamas, ce qui le rend très sensible et sujet à diverses interprétations.

La librairie parisienne Violette and Co, engagée dans la défense des causes féministes et LGBTQIA+, a subi une campagne d’intimidation après avoir mis en avant ce livre. Des tags antisémites ont été apposés sur la vitrine, et des menaces ont été adressées à l’équipe. La librairie dénonce une opération de harcèlement menée par des groupes d’extrême droite. Par ailleurs, elle rappelle que les bénéfices générés par la vente du livre sont intégralement reversés à des actions humanitaires en Palestine.

Cette affaire souligne à quel point les symboles et discours liés au conflit israélo-palestinien restent extrêmement sensibles, en particulier en France où le débat est souvent vif, et plus souvent encore dominé par la propagande israélienne, notamment dans les médias mainstream. Elle pose également la question de la place de l’éducation politique dès le plus jeune âge, notamment lorsqu’il s’agit de causes justes, comme celle du peuple palestinien, soumis à un horrible génocide par la machine de guerre de l’Etat d’Israël.

Dans un contexte international marqué par des tensions renouvelées au Moyen-Orient, ce débat français illustre la complexité de traiter de sujets géopolitiques sensibles au sein de la société civile et dans l’espace public, fortement travaillées, depuis des décennies, par le lobby sioniste international.

Djamal Guettala 

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Madonna appelle le pape Léon XIV à se rendre à Gaza

13. August 2025 um 07:10

Madonna, la reine incontestée de la pop, a lancé, via son compte Instagram, un message destiné au pape LéonXIV lui demandant de se rendre à Gaza : «Vous êtes le seul d’entre nous à qui l’on ne peut refuser l’entrée». Nous reproduisons ci-dessous la traduction de son message, qui au moment où nous le publions a recueilli 318 467 ‘J’aime’ sur Instagram…  

«La politique ne peut pas affecter le changement.
Seule la conscience le peut. Par conséquent, je m’adresse à un homme de Dieu.
Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de mon fils Rocco.
Je pense que le meilleur cadeau que je puisse lui faire en tant que mère est de demander à tout le monde de faire ce qu’il peut pour aider à sauver les enfants innocents pris dans les tirs croisés à Gaza.
Je ne pointe pas du doigt, je ne blâme pas et je ne prends pas parti. Tout le monde souffre. Y compris les mères des otages. Je prie pour qu’ils soient libérés aussi.
J’essaie simplement de faire ce que je peux pour empêcher ces enfants de mourir de faim.»

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Gestern — 12. August 2025Kapitalis

Espérance de Tunis | Mokwana, Sasse et Rodriguez sur le départ  

12. August 2025 um 14:12

L’Espérance de Tunis, qui a remporté un triplé au cours de la précédente saison, a entamé la nouvelle, dimanche dernier, par un match nul peu glorieux face à un Stade Gabésien dont les joueurs venaient à peine de reprendre les entraînements. Deux points de perdus au démarrage, de mauvais augure pour le reste de la saison, qui commence par une mini-crise au sein de l’effectif.

Latif Belhedi

Par ailleurs, Foot Africa a confirmé que l’ailier sud-africain Elias Mokwana a été sanctionné par l’Espérance de Tunis après s’être présenté en retard au stage de présaison. Il en est de même pour ses coéquipiers brésiliens Yan Sasse et Rodrigo Rodriguez.

L’avenir de ce trio est incertain à Tunis, le club cherchant activement à libérer son contingent de joueurs étrangers pour accueillir de nouvelles recrues.

Peter Shalulile, attaquant des Mamelodi Sundowns, en disgrâce, est un joueur que l’Espérance cible pour renforcer ses rangs en vue de la nouvelle saison.

Si un accord pour Shalulile s’avère difficile à conclure, les champions d’Afrique du Sud exigeant une indemnité conséquente pour se séparer de l’international namibien, son arrivée ouvrirait la voie au départ d’un joueur étranger.

Par ailleurs, l’Espérance aurait conclu un accord pour le transfert de l’avant-centre très prometteur Clément Mzize, en provenance des Young Africans, géants tanzaniens. Le joueur de 24 ans devrait atterrir en Tunisie après la fin du Chan 2024.

Par ailleurs, Mokwana et les deux Brésiliens ont fait l’objet de sanctions disciplinaires et financières, entraînant leur exclusion de l’équipe du coach Maher Kanzari. Cependant, l’international des Bafana a depuis été réintégré, tandis que les Sud-Américains évoluent actuellement en équipe B. L’autre étranger, l’international algérien Youcef Belaïli, lui aussi sanctionné pour retour tardif aux entraînements, a contesté sa sanction, quitté le parc B. et retourné dans son pays. Ambiance…

Rodriguez a suscité l’intérêt dans son pays natal : Criciuma, club de deuxième division du Brasiliero, aurait manifesté un intérêt concret pour ses services, tandis que Sasse est dans le viseur de plusieurs clubs du Moyen-Orient.

Par ailleurs, Al-Hazem, nouvellement promu en Pro League saoudienne, a pris contact avec le club tunisien afin d’étudier la faisabilité d’un éventuel transfert de l’international des Bafana Bafana.

Cela fait suite à la récente apparition de Mokwana lors de la Coupe du Monde des Clubs de la Fifa 2025 aux États-Unis, où l’ailier de 25 ans a disputé les trois matchs de la phase de groupes contre Flamengo, LAFC et Chelsea.

L’Espérance, qui a remporté un triplé au cours de la précédente saison, a entamé la nouvelle, dimanche dernier, par un match nul peu glorieux face à un Stade Gabésien dont les joueurs venaient à peine de reprendre les entraînements. Deux points de perdus au démarrage, de mauvais augure pour le reste de la saison.

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Nirvana Editions à la 1ère Read Convention en Espagne  

12. August 2025 um 12:41

Nirvana, la maison d’édition tunisienne, sera au rendez-vous de la première édition de Read Convention du 17 au 19 septembre 2025 à Barcelone, en Espagne, qui verra la participation de plus de 220 éditeurs et magazines de plus de 60 pays déjà inscrits.

C’est ce que rapporte Hafedh Boujmil, le directeur fondateur de Nirvana Editions sur sa page Facebook, ajoutant que l’événement rassemblera des voix critiques du monde entier, avec des participants de nombreux pays arabes dont l’Algérie, l’Égypte, le Liban et la Tunisie.

Du Sud Global à la périphérie de l’Europe, Read se présente comme un point de rencontre pour «les réseaux d’édition engagés dans la pensée critique et l’imagination radicale».

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Un centre d’affaires italo-tunisien à l’Expo Osaka 2025

12. August 2025 um 12:02

Delta Center, centre d’affaires italo-tunisien, basé à Tunis, pôle stratégique pour le développement des relations économiques entre l’Europe et l’Afrique, sera présent au Pavillon italien de l’Expo 2025 d’Osaka le 26 août 2025.

Dans ce prestigieux cadre international, son président, Sandro Fratini, prononcera un discours sur le thème «Nouveaux horizons de coopération économique entre l’Europe et l’Afrique».

Ce discours, inscrit au programme officiel du Pavillon italien lors de la mission Confimprese Italia (dont Fratini préside la branche tunisienne), soulignera le rôle du Delta Center en tant que passerelle stratégique pour les entreprises, les institutions et les investisseurs souhaitant saisir les opportunités offertes par les marchés africains. Les projets, initiatives et partenariats développés par le Delta Center ces dernières années seront présentés, l’accent étant mis sur la facilitation de l’accès aux marchés africains pour les entreprises européennes, le développement de chaînes d’approvisionnement durables dans les secteurs de l’énergie, de l’agroalimentaire et de l’innovation numérique, et la création de réseaux institutionnels et commerciaux pour favoriser les investissements à long terme.

«L’Expo 2025 représente une opportunité unique de partager avec le monde notre vision de l’Afrique en tant qu’acteur clé de la croissance mondiale, à travers des partenariats solides et axés sur la durabilité», a déclaré Fratini dans un communiqué, soulignant comment la participation du Delta Center à l’Expo 2025 d’Osaka confirme sa vocation internationale et son engagement continu à promouvoir le dialogue, l’innovation et le développement économique entre les deux continents.

I. B.

D’après Ansamed.

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Unicef | 12 000 enfants gravement malnutris à Gaza

12. August 2025 um 11:38

Selon le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef), 12 000 enfants palestiniens sont gravement malnutris à Gaza. Ce chiffre, enregistré en juillet 2025, constitue un record, comparé aux 2 000 de février. L’organisation parle d’une augmentation «inquiétante» du nombre de cas et appelle à un cessez-le-feu et à ce que l’aide alimentaire parvienne aux enfants «de toute urgence avant que d’autres vies ne soient perdues».

Le chiffre de juillet est le «chiffre mensuel le plus élevé jamais enregistré». La comparaison avec il y a quelques mois est frappante. En février, explique l’Unicef, «2 000 enfants souffraient de malnutrition aiguë à Gaza. En juin, ce chiffre avait triplé. Aujourd’hui, il a presque doublé.» Cela prouve, pour le Fonds, que la malnutrition «s’accélère rapidement, mettant gravement en danger la vie des jeunes. Le rythme de cette détérioration est alarmant.»

L’Unicef ne laisse planer aucun doute sur l’interprétation de ses données, précisant que les 12 000 cas recensés en juillet relèvent de «malnutrition aiguë, et non de malnutrition sévère, cette dernière étant la forme la plus grave de la première et souvent associée à un risque élevé de complications et de mortalité».

L’Unicef tire la sonnette d’alarme depuis des mois. En juin, Édouard Beigbeder, directeur régional de l’Unicef pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, a explicitement évoqué une crise nutritionnelle incontrôlée, avec pas moins de 16 736 enfants hospitalisés pour malnutrition entre janvier et mai. Soit une moyenne de 112 par jour.

Il y a quelques jours, le directeur général adjoint de l’Unicef, Ted Chaiban, après une mission en Israël, à Gaza et en Cisjordanie, a publié des statistiques alarmantes. À Gaza, a-t-il déclaré, plus de 18 000 enfants ont été tués depuis le début des hostilités. C’est comme si une classe entière disparaissait chaque jour.

I. B.

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Football | Moutaz Neffati choisit la Tunisie

12. August 2025 um 10:55

Moutaz Neffati est désormais officiellement un Aigle de Carthage. Ce jeune joueur prometteur de 20 ans, qui évolue à l’IFK Norrköping, a décidé de tourner le dos à la Suède pour défendre les couleurs de son pays d’origine : la Tunisie.

Le joueur, qui possède la double nationalité suédoise et tunisienne, a choisi de représenter la Tunisie au niveau international. Cette annonce a été confirmée par la Fédération tunisienne de football, qui a accueilli chaleureusement ce nouveau talent en ses rangs.

Moutaz Neffati, qui avait déjà représenté la Suède en sélection de jeunes, s’engage désormais avec l’équipe nationale tunisienne, où il pourra jouer en sélection senior.

Cette décision marque une étape décisive dans la trajectoire prometteuse du milieu offensif, qui espère désormais briller sous ses nouvelles couleurs et contribuer à la gloire internationale de la Tunisie.

I. B.

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Kef | Le falsificateur de l’orientation universitaire serait un élève

12. August 2025 um 10:27

On a finalement arrêté un élève accusé d’avoir falsifié les données numériques relatives aux résultats de certains bacheliers pour manipuler leur orientation universitaire et les empêcher de suivre leurs études supérieures dans les branches de leur choix. Et cela pose plus d’un problème dont le supposé coupable est lui-même, peut-être, une victime.  

Selon le substitut du procureur de la république auprès du tribunal de première instance du Kef et également son porte-parole, Yusri Haouami, qui intervenait ce mardi 12 août 2025, dans l’émission ‘‘Sabah El-Ward’’ sur Jawhara FM, «le suspect dans l’affaire de manipulation de l’orientation universitaire est un élève du baccalauréat qui a échoué dans le concours de cette année». Le suspect a été maintenu en garde-à-vue et la durée de sa détention a été prolongée, ce weekend, de 48 heures.

Cependant, le juge d’instruction a émis 8 mandats de détention à son encontre pour 8 chefs d’inculpation relatives à 8 plaintes déposées par des bacheliers dont l’orientation universitaire a ainsi été faussée.

Le suspect encourt une peine globale de 80 ans de prison, soit 10 ans pour chaque délit constaté.

Il reste cependant à s’interroger sur l’efficience du système d’information du ministère de l’Enseignement supérieur qui a permis à un élève des classes terminales de falsifier les données de ses camarades avec cette déconcertante facilité.

Si les délits reprochés au suspect ont pu être commis, c’est parce qu’il y a des failles dans le processus mis en place par les autorités. Et c’est à ce niveau là que l’erreur doit être d’abord corrigée. Et au plus vite…     

I. B.

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Israël tue les témoins du génocide qu’il perpètre à Gaza

12. August 2025 um 09:47

Avant-hier, dimanche 10 août 2025, à Gaza, cinq autres journalistes palestiniens ont été tués (Ph. Anas Al-Sharif et Mohammed Qreiqeh, deux des cinq journalistes tués). L’occupant, Israël en l’occurrence, a reconnu être l’auteur de ces assassinats. Cinq vies brisées. Cinq voix réduites au silence. Et derrière ce crime, un but : empêcher le monde de voir. Empêcher les caméras de capter les images d’enfants au ventre creux, aux côtes saillantes, mourant de faim dans les ruines. Empêcher les témoignages sur les corps recouverts de poussière, sur les visages hagards des survivants, sur cette bande de terre détruite à 80 % et qui compte déjà plus de 200 000 morts et blessés sous les bombes de l’Etat hébreu.

Khémaïs Gharbi *

Tuer un journaliste en zone de guerre, ce n’est pas seulement éteindre un regard, c’est éteindre notre regard collectif. C’est nous priver volontairement de la possibilité de voir — et donc de comprendre, de réagir, de nous indigner.

C’est exactement ce que décrivait, dans un autre langage, le prix Nobel de littérature José Saramago dans son roman ‘‘L’Aveuglement’’. Publié en 1995, il raconte comment une épidémie étrange rend un pays entier aveugle. Mais cette cécité n’est pas seulement physique : elle est morale. On enferme les malades, on les prive de dignité, on les laisse se débrouiller dans la faim et la peur, pendant que ceux qui pourraient les aider détournent le regard.

Un aveuglement délibéré

Aujourd’hui, Gaza est l’asile du roman de Saramago à l’échelle d’un peuple. L’aveuglement n’est pas causé par une lumière blanche mais par des choix politiques : occuper des terres étrangères, bloquer leurs populations, détruire leurs infrastructures, contrôler leurs communications — et réduire au silence ceux qui témoignent. Les journalistes tués sont nos témoins lucides, nos «voyants» dans un monde d’aveugles qui préfère parfois l’obscurité confortable à la vérité insupportable.

À la fin de ‘‘L’Aveuglement’’, la vue revient mystérieusement. Mais Saramago laisse planer un doute : les hommes ont-ils appris à regarder ?

Le regard retrouvé

Pour Gaza, la même question se pose : lorsque la guerre cessera — car elle cessera un jour —, que fera-t-on du regard retrouvé ? Servira-t-il à reconnaître enfin l’humanité de ce peuple et la barbarie sanguinaire de ses oppresseurs, ou redeviendrons-nous aveugles, autrement ?

La vraie cécité, écrivait Saramago, n’est pas celle des yeux mais celle de la conscience. Et chaque journaliste tué à Gaza – et ils dépassent la centaine aujourd’hui depuis le 7 octobre 2023 – est une paire d’yeux arrachée au monde, une part de notre conscience qu’on assassine.

Ne détournez pas les yeux : ce qu’ils voulaient cacher, c’est à nous de le regarder.

* Ecrivain, traducteur.

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Une jeune fille enlevée à Menzel Mehiri

12. August 2025 um 08:29

L’affaire est grave, révélée par la page Facebook Menzel M’hiri Today : à la cité Riyadh, Menzel Mehiri, gouvernorat de Kairouan, une famille sest réveillée lundi matin, 11 août 2025, et a constaté la disparition de leur fille Asma El Faidi, 14 ans, élève à l’école préparatoire locale. Selon les premiers éléments révélés par la famille et fuités sur les réseaux sociaux: il s’agit d’un enlèvement.

En effet, la maison des Mehdi El Faidi, postier à Menzel Mehiri, aurait été cambriolée par des inconnus au cours de la nuit du lundi à mardi et plusieurs téléphones portables ont été volés. La maison des voisins immédiats aurait subi le même sort et plusieurs objets y auraient aussi été dérobés.

Des citoyens manifestent ce mardi à l’aube devant le poste de police de Menzel Mehiri (Ph. ولد بلاد – Kairouan).

En attendant que les autorités sécuritaires fassent leur travail d’enquête et de recherche, la famille El Faidi a publié les deux numéros GSM suivants au cas où des personnes auraient des informations pouvant aider à retrouver leur fille (97.403.127 / 96.085.696).

I.B.

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