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Heute — 14. März 2025Kapitalis

Libye | Redécouverte de la «crevette aveugle» des grottes de Benghazi

14. März 2025 um 11:27

La recherche géo-spéléologique italienne a apporté une contribution décisive à une «redécouverte du siècle»: celle de la très rare «crevette aveugle des grottes karstiques de la région de Benghazi», à l’est de la Libye.

Bien que peu attrayant, le petit animal apparaît déjà comme un potentiel témoignage de la sensibilité écologique d’un pays aux prises avec les répercussions d’une instabilité politique qui a donné lieu à deux reprises à une guerre civile depuis près de 15 ans.

La découverte a été rapportée le 5 mars sur Facebook par l’Université de Benghazi, capitale de la Cyrénaïque, précisant que le crustacé sans yeux (ni pigmentation) a été identifié par des chercheurs de son départements des Sciences de la Terre et de Zoologie de la Faculté des Sciences en collaboration avec le Centre Iblean de recherches spéléo-hydrogéologiques  (CIRS) de Raguse, en Italie.

Il s’agit d’«une association scientifique dont le but est l’étude des phénomènes karstiques au niveau national et international et qui a à son actif 35 expéditions de recherche dans différentes parties du monde, y compris en Libye où depuis 2007, sur la base d’un protocole d’accord, elle mène des recherches sur le karst de Cyrénaïque en collaboration avec l’Université de Benghazi», a rappelé Rosario Ruggieri, président du CIRS de Raguse, cité par l’agence Ansa.

Des chercheurs ont publié dans la revue ‘‘Subterranean Biology’’  une étude confirmant l’existence de Typhlocaris lethaea 105 ans après sa première description faite en 1920 par un zoologiste italien, Bruno Parisi, rapporte l’université libyenne.

La découverte a été annoncée ce mois-ci, mais sa genèse remonte à près de 20 ans. «En 2007, lors de l’exploration de la Grotte de Lete, une cavité avec un lac intérieur équipée de bateaux pour les visites touristiques pendant la présence coloniale des Italiens en Libye, nous avons observé l’écrevisse aveugle, en la signalant à nos collègues libyens», a rappelé Ruggieri. «Au cours des campagnes d’exploration de la période triennale 2022-2024, nous avons trouvé l’écrevisse dans deux autres grottes de la plaine côtière de Benghazi», a ajouté le chercheur.

Il s’agit d’une espèce qui «vit dans les eaux souterraines karstiques de la ville de Benghazi», où elle est cependant en «danger d’extinction», prévient l’université libyenne.

La découverte «souligne l’importance de la biodiversité souterraine unique présente dans ces cavités, renforçant la nécessité de protéger cet écosystème», affirme l’université, faisant référence à l’écrevisse aveugle, si transparente qu’on peut apercevoir ses organes internes.

L’étude, la première du genre en Libye, documente pour la première fois la présence de l’espèce dans les eaux des grottes de la région d’Al-Kuwayfiyah, précise la publication universitaire, faisant référence à un quartier du nord-est de Benghazi qui constitue l’une des principales zones résidentielles et commerciales de la ville.

La recherche «démontre également une expansion de l’aire de répartition connue de cette écrevisse d’environ 9 km à l’est de Benghazi et met en évidence de potentielles connexions hydrogéologiques entre les grottes de la plaine de Benghazi.

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Le déficit commercial de la Tunisie continue de se creuser

14. März 2025 um 10:49

Le déficit commercial de la Tunisie a atteint 3,5 milliards de dinars au cours des deux premiers mois de 2025, dont 1,8 milliard de dinars imputables au déficit de la balance énergétique. Il s’agit d’une hausse significative par rapport à la même période de l’année précédente, où le déficit commercial, déjà élevé, était estimé à «seulement» 1,7 milliard de dinars.

Selon les données publiées par l’Institut national de la statistique (INS), le déficit commercial hors secteur énergétique a diminué à environ 1,6 milliard de dinars, tandis que le déficit du secteur énergétique a atteint 1,84 milliard de dinars, contre 1,82 milliard de dinars au cours des deux premiers mois de 2024.

Ce déficit a été enregistré dans un contexte de baisse de 4,4% des exportations, qui ont atteint près de 10 milliards de dinars, et de hausse de 10,2% des importations, qui ont atteint 13,6 milliards de dinars.

Le ratio de couverture des exportations par les importations en Tunisie a chuté à environ 74,3% en janvier et février 2025, contre 85,7% au cours de la même période en 2024.

Fin février 2025, la valeur des exportations était estimée à 10 milliards de dinars, contre 10,6 milliards de dinars enregistrés au cours des deux premiers mois de 2024. Cette baisse est principalement imputable à une contraction de 5,1% des exportations du secteur de l’énergie, due à la baisse des ventes de produits raffinés.

Le secteur des produits agricoles et alimentaires a également enregistré une baisse de 16,5%, due à la baisse des ventes d’huile d’olive, passées de 1,3 milliard de dinars à seulement 1 milliard de dinars.

Par ailleurs, le secteur des industries mécaniques et électriques a reculé de 5%, et celui du textile, de l’habillement et du cuir de 0,6%. En revanche, les exportations de phosphates et dérivés ont augmenté de 9%.

Les importations au cours des deux premiers mois de 2025 ont atteint 13,6 milliards de dinars, contre 12,4 milliards de dinars au cours de la même période en 2024.

La hausse de 10,2% des importations est due à la hausse des achats de matériaux d’équipement (12,5%), de matières premières et semi-transformées (11,9%), de biens de consommation (14,3%) et de produits alimentaires (10,6%).

Les importations d’énergie sont restées stables, avec une variation marginale de -0,02%.

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Tunisie | Saïed annonce la fin de la sous-traitance et de l’emploi précaire (Vidéo)

14. März 2025 um 10:31

Le président Kaïs Saïed est déterminé à amender certaines dispositions du Code du travail pour interdite voire criminaliser la sous-traitance de la main-d’œuvre, pratique jusque-là en vigueur en Tunisie dans les secteurs aussi bien privé que public. Vidéo.

 Ce sujet a été au centre de la réunion du Conseil des ministres, jeudi 13 mars 2025, essentiellement consacrée à l’examen du projet de loi relatif à cet amendement.

Selon un communiqué de la présidence de la République, ce projet de loi vise aussi à préserver les droits des personnes dont les contrats de travail à durée déterminée (CDD) ont été résiliés, ainsi que ceux des personnes dont les contrats de sous-traitance ont été résiliés à partir du 6 mars 2024, les privant ainsi du bénéfice des dispositions annoncées par le chef de l’Etat en leur faveur à la date mentionnée. Tous les employeurs ayant procédé de la sorte pour priver les travailleurs de leurs droits seront sanctionnés par la loi, a déclaré Saïed dans une vidéo de la réunion diffusée sur la page officielle de la présidence de la république, tout en insistant sur la nécessité de rompre définitivement avec la sous-traitance qui est une forme d’esclavage, selon ses termes.

Le chef de l’Etat a souligné que le projet d’amendement du Code de travail est le fruit d’un travail acharné depuis des mois, faisant savoir que six moutures ont été réalisées avant d’aboutir à la version actuelle qui est plus complète.

Saïed a assuré son engagement à honorer toutes ses promesses, à commencer par la fin de la sous-traitance et de l’emploi précaire.

Ces décisions, qui ont une forte résonnance populaire puisqu’elles visent à garantir un emploi décent et durable à tous les Tunisiens, ne vont certainement pas aider à la relance de l’investissement et de la croissance qui sont en berne depuis 2011. Et pour cause : les opérateurs économiques vont beaucoup réfléchir (et beaucoup compter) avant d’investir ou de recruter. Et pour être compétitifs, ils ne pourront plus compter sur le facteur du coût de la main d’œuvre, qui a été jusque-là un élément décisif dans l’attraction des investissements directs étranger. Il va donc falloir s’adapter à la nouvelle situation du marché du travail et chercher des facteurs de compétitivité ailleurs.

I. B.

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L’affaire du Palestinien Mahmoud Khalil secoue les États-Unis

14. März 2025 um 07:57

La décision d’expulser le citoyen palestinien Mahmoud Khalil des États-Unis par l’administration Trump soulève un énorme tollé car à travers l’arbitraire auquel est confronté le jeune homme, c’est la liberté d’expression garantie par le Premier amendement de la Constitution américaine qui est menacé. Il est illégal d’expulser une personne en situation régulière, détentrice de la fameuse green card (carte verte), qui plus est, sans avoir commis aucun crime. L’administration Trump accuse le Palestinien de faire l’apologie du Hamas mais n’a fourni jusque-là aucune preuve. 

Imed Bahri

Le Washington Post a consacré son éditorial au cas du Palestinien Mahmoud Khalil qui constitue un précédent grave menaçant le Premier amendement de la Constitution américaine qui garantit la liberté d’expression. Puisque Trump veut expulser le jeune homme résidant légalement aux États-Unis en raison de ses positions. 

Mahmoud Khalil, titulaire d’une green card et étudiant soutenant la cause palestinienne a été arrêté samedi par les services de l’immigration et des douanes pour des déclarations qu’il a faites et non pour quelque acte criminel. «Si Donald Trump parvient à l’expulser, comme il le souhaite, le risque est que les résidents légaux et peut-être les citoyens américains soient punis pour avoir exercé leurs libertés garanties par le Premier amendement», écrit le comité éditorial du WP

Khalil, un Palestinien de 30 ans qui a grandi en Syrie, est arrivé aux États-Unis avec un visa étudiant en 2022 pour poursuivre un master en administration publique à l’Université de Columbia à New York. Il est devenu un leader important du mouvement pro-palestinien et anti-guerre sur le campus provoquant la colère des militants pro-israéliens dont certains ont appelé à son expulsion la semaine dernière.

Première d’une longue série d’arrestations à venir

Lundi, Trump, qui a fait campagne contre les manifestations universitaires comme celles qui ont secoué l’Université de Columbia au printemps dernier, s’est vanté de l’arrestation de Khalil avertissant sur Truth Social que c’est la première d’une longue série d’arrestations à venir.

Le journal américain a ajouté que Khalil n’a été accusé d’aucun crime et qu’il n’existe aucune preuve suggérant qu’il soit lié au terrorisme cependant il se trouve dans une cellule de prison parce que le secrétaire d’État Marco Rubio, selon les documents judiciaires, a estimé que «la présence de Khalil sur le sol américain aurait de graves répercussions sur la politique étrangère des États-Unis». Rubio n’a pas révélé comment il avait pris cette décision ni précisé la nature de la menace que Khalil représentait s’il restait aux États-Unis. 

Interrogé mercredi, Rubio n’a accusé Khalil d’aucun crime précis mais a éludé la question du Premier Amendement en déclarant: «Cela n’a rien à voir avec la liberté d’expression». Il a ensuite décrit la nature des manifestations organisées par Khalil que le tribunal a pourtant considérées comme des formes d’expression protégées: «Vous payez tout cet argent pour des frais de scolarité universitaires pour des études qui sont censées être prestigieuses mais vous ne pouvez pas aller en cours et vous avez peur d’y aller parce que ces fous se promènent avec le visage couvert et crient des choses horribles. Si vous nous aviez dit que vous aviez l’intention de faire cela à votre arrivée en Amérique, nous vous aurions arrêté et si vous aviez fait cela en entrant, nous vous aurions expulsé».

La veille, la porte-parole de la Maison Blanche, Caroline Levitt avait déclaré que Khalil avait relayé de la «propagande pro-Hamas» lors de rassemblements et distribué des «tracts portant le logo du Hamas» bien qu’elle n’ait fourni aucun document pour étayer ces dires.

Avant d’achever ses études en décembre, l’Université de Columbia a sanctionné Khalil pour sa potentielle participation à un «rassemblement non autorisé» célébrant l’opération Déluge d’Al-Aqsa du 7 octobre 2023 menée par le Hamas. Ses détracteurs affirment que ses publications sur les réseaux sociaux concernant le sionisme sont antisémites. Cependant, ses soutiens rejettent cette accusation affirmant qu’il défend les droits humains des Palestiniens.

À l’intérieur du trou noir

L’éditorial du WP  note: «Quelle que soit la description de ce qu’il a dit, cela reste un discours mais rien dans ce cas ne semble normal. Khalil a été emmené dans un centre d’immigration du New Jersey puis rapidement transporté à 1 300 miles jusqu’au centre de détention de LaSalle près de Jena en Louisiane, un établissement qui a une très mauvaise réputation répertorié par l’American Civil Liberties Union dans une enquête de 2024 sur le système de détention des immigrants intitulée Inside the Black Hole (À l’intérieur du trou noir, Ndlr)». 

Les autorités de l’immigration peuvent y transférer des détenus mais elles n’ont pas expliqué la décision de l’éloigner de sa famille et de son avocat. Lors d’une audience de procédure à New York mercredi, un juge a décidé que les autorités pouvaient le garder en Louisiane. L’un des avocats de Khalil a déclaré qu’ils n’avaient pas pu joindre leur client depuis son arrestation.

Le journal américain note que si le gouvernement poursuit la procédure judiciaire et que l’équipe juridique dépose un appel, l’affaire sera portée devant la Cour d’appel des États-Unis pour la cinquième circonscription située dans la Nouvelle-Orléans, une cour pro-Trump que les défenseurs de l’immigration ont surnommée le «pipeline anti-immigration». Si c’était à New York, l’appel aurait lieu devant la Cour d’appel pour la deuxième circonscription réputée plus libérale.

Malgré le tollé médiatique entourant l’affaire, le gouvernement est resté vague sur ses détails. Bien que les procédures d’immigration ne soient pas publiques comme les affaires civiles ou pénales, l’administration Trump prévoit d’utiliser Khalil comme modèle pour les futures expulsions.

Le comité éditorial du WP estime que public a le droit de savoir ce que prévoit l’administration et si le secrétaire d’État peut expulser un résident légal simplement parce qu’il n’apprécie pas son opinion sur un sujet déterminé? Et qui sera le prochain à perdre ses droits qui sont normalement garantis par le Premier amendement?

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A quand des facultés privées de médecine dans les régions de l’intérieur?

14. März 2025 um 07:19

La Tunisie a tous les atouts pour devenir une plateforme d’enseignement de la médecine à l’échelle de la région et du continent. Face à la demande croissante de médecins, sur les plans intérieur et extérieur, il serait judicieux de créer des facultés privées de médecine dans les régions de l’intérieur.    

Dr Abdelmajid Mselmi *

La  demande sur les médecins s’est fortement développée dans le monde ces dernières années. Les médecins tunisiens sont de plus en plus demandés en Europe ainsi que dans les pays du Golfe en raison de leur compétence. En Tunisie et en dépit de l’existence de quatre facultés de médecine qui forment chaque année environs 1000 médecins, la demande intérieure et extérieure est accrue.

Pourquoi former plus de médecins?

Il n’y a pas de doute pour tout observateur averti qu’il y a un intérêt évident pour former plus de médecins en Tunisie.

D’une part, pour satisfaire davantage la demande interne pour soigner les Tunisiens, car il y a un manque grandissant de médecins à cause des départs à l’étranger.

D’autre part, la Tunisie constitue une plateforme de tourisme médical à l’échelle régionale et même internationale. Cela doit constituer un axe stratégique de développement dans les prochaines années. Pour cela, il faut former plus de médecins tunisiens pour subvenir aux besoins de la patientèle étrangère.

En outre,  il y a une demande accrue à l’échelle mondiale. Les médecins tunisiens qui vont migrer à l’étranger constituent une richesse pour le pays loin des idées pessimistes et isolationnistes. Le monde est actuellement un petit village et la mobilité des personnes sera la règle dans les prochaines années. La profession du médecin est encore très prisée par les jeunes tunisiens ainsi que leurs parents qui dépensent actuellement des sommes importantes pour des études médicales à l’étranger. De plus, les études à l’étranger constituent une hémorragie importante en devises dont le pays a fortement besoin.

Un partenariat public-privé

Actuellement, l’Etat tunisien n’a probablement pas les moyens de mettre en place de nouvelles facultés de médecine. Le souci majeur des responsables qui pilotent l’enseignement médical en Tunisie (doyens, conseils scientifiques, enseignants..) c’est d’assurer une bonne qualité de formation comme c’est le cas actuellement. Leur  crainte justifiée d’une ouverture sur l’enseignement privé c’est de brader la qualité de la formation des futurs praticiens. Pour cela, le partenariat public privé peut offrir des garde-fous pour éviter toute dérive.

Ce partenariat peut être réalisé en pratique par l’affectation des étudiants dans les facultés privées à travers le système d’orientation organisé annuellement par le ministère de l’Education. Ce système d’orientation (par ordinateur) est connu par sa rigueur et son équité. Ainsi, la faculté privée de médecine sera inscrite dans le guide d’orientation universitaire et l’affectation est obtenue sur la base du score exigé pour les facultés publiques pour assurer une équité entre les étudiants.

On peut aussi mettre la faculté privée sous «tutelle scientifique et pédagogique» d’une faculté publique de médecine dans la supervision de l’enseignement avec possibilité d’organiser des évaluations et des examens communs.

Les atouts des régions de l’intérieur

Historiquement, les facultés de médecine ont été construites dans les régions côtières. Pour plusieurs observateurs, ce n’était  pas tellement pertinent car cela a entraîné un déséquilibre régional qui a nui à la cohésion nationale.

Il est fort connu que la mise en place de lycées ou de facultés dans les régions favorisent leur développement. N’oublions pas que les villages tunisiens ont été développés à l’aube de l’indépendance autour des écoles et des lycées construits partout sur le territoire tunisien. La mise en place de facultés de médecine dans les régions de l’intérieur permettra de donner un coup de pouce au développement dans ces régions.

Les villes de l’intérieur présentent un avantage de taille : les hôpitaux régionaux constituent d’excellents terrains de stage car le stage pratique constitue un pilier principal pour la formation de l’étudiant en médecine. Cela permettra aussi de décongestionner les terrains de stage dans les grandes villes hospitalo-universitaires qui se trouvent parfois débordés par le nombre important de stagiaires externes et internes.

Plusieurs hôpitaux régionaux ont déjà une vocation universitaire et sont dotés de plus en plus par des cadres hospitalo-universitaires qui peuvent assurer l’encadrement des étudiants.

Ouverture sur les étudiants étrangers

Parmi les objectifs de la mise en place des facultés privées de médecine c’est de recruter des étudiants étrangers qui souhaitent faire des études médicales. Des milliers d’étudiants étrangers font des études dans diverses disciplines en Tunisie à l’exception des études médicales. Notre pays, de par sa position géographique, la qualité de son enseignement, son climat et son coût de vie modéré, constitue une destination privilégiée pour les étudiant étrangers et notamment africains et des pays du Maghreb. La Tunisie a tous les atouts pour devenir une plateforme d’enseignement universitaire à l’échelle régionale.

«Thinking outside the box» : c’est peut être ce qu’il faut pour notre pays dans ce monde de plus en plus difficile.

* Chirurgien, professeur agrégé.

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Un délinquant récidiviste objet de 44 avis de recherche arrêté à Sousse

Von: Yusra NY
13. März 2025 um 23:39

Les forces de l’ordre de Sousse ont arrêté un individu classé dangereux, connu des services de police pour ses multiples infractions et faisant l’objet de pas moins de 44 avis de recherche.

Le suspect est impliqué dans plusieurs affaires, allant du vol avec violence à l’outrage à fonctionnaire et à la violence aggravée en passant par le trafic de stupéfiants, la destruction de biens d’autrui et le vol à l’arme blanche, indique la Direction générale de la sûreté nationale dans un communiqué publié jeudi 13 mars 2025.

L’opération, menée conjointement par la brigade de la police judiciaire de Sousse et le service de Police de Secours, a également permis la saisie d’une quantité de cocaïne que transportait le multirécidiviste.

Il a été placé en détention après consultation du ministère public de Sousse 1, ajoute encore la DGSN.

Y. N.

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Gestern — 13. März 2025Kapitalis

Bientôt une station d’épuration ultramoderne à Gabès grâce à un don japonais

Von: Yusra NY
13. März 2025 um 23:16

L’Office National de l’Assainissement (Onas) et la société japonaise NIHON TECHNO ont signé ce jour un contrat de consultance pour la construction d’une station de traitement des eaux usées révolutionnaire.

Cet événement, qui s’est déroulé en présence de l’Ambassadeur du Japon en Tunisie, M. OSUGA, marque le début d’un projet d’envergure, financé par un don japonais de 67 millions de dinars.

Ce projet vise à construire et à opérer la station d’épuration d’une capacité de 6 000 m3/jour dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP)Grâce à des technologies avancées, la station produira de l’eau réutilisable à des fins industrielles, notamment pour les usines du Groupe Chimique Tunisien (GCT) situées à proximité de la future station.

L’Ambassadeur japonais a exprimé son espoir de voir l’accélération de la mise en œuvre de ce projet très important, qui contribuera non seulement à l’assainissement des eaux usées mais aussi à la lutte contre la pénurie d’eau et le changement climatique en Tunisie

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Tunisie | ARP : Décès du député Sami Essaïed

Von: Yusra NY
13. März 2025 um 21:49

Le député Sami Essaïed élu sur la circonscription de Bizerte Nord est décédé, ce jeudi 13 mars 2025.

La triste nouvelle a été annoncée ce soir par sa famille, notamment son fils Mahmoud Essaïed ainsi que des députés de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).

Sami Essaïed sera accompagné à sa dernière demeure demain vendredi 14 mars au cimetière El-Aïn à Bizerte.

Y. N.

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Qualifications Mondial 2026 | Liste des joueurs tunisiens convoqués

Von: Yusra NY
13. März 2025 um 20:56

La Fédération tunisienne de football a dévoilé ce jeudi 13 mars 2025 la liste des joueurs sélectionnés pour les deux prochains matchs de l’équipe nationale tunisienne dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.

La Tunisie affrontera le Liberia et le Malawi les 19 et 24 mars, respectivement, pour les 5ème et 6ème journées du groupe H.

Gardiens :
• A. Dahmen
• S. Hlel
• A. Hlaoui

Défenseurs :
• M. Ghorbel
• H. Ben Romdhane
• D. Bronn
• M. Talbi
• N. Ghandri
• H. Ben Abda
• A. Abdi
• M. Ben Ouanes

Milieux :
• E. Skhiri
• I. Laidouni
• F. Sassi
• M. A. Ben Romdhane
• A. Slimane
• Hannibal

Attaquants :
• E. Saad
• S. Ltaief
• H. Khadhraoui
• E. Achouri
• N. Sliti
• O. Layouni
• S. Jaziri
• H. Mastouri
• F. Chaouat

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Carthage Meets Belgrade | Performance inédite du Carthage Symphony Orchestra

Von: Yusra NY
13. März 2025 um 20:17

Le Carthage Symphony Orchestra se produira au Théâtre National de Belgrade le 20 mars, à l’invitation de l’Ambassade de Tunisie à Belgrade, pour célébrer la Fête de l’Indépendance de la Tunisie.

À l’invitation de l’Ambassade de Tunisie à Belgrade, cet événement exceptionnel marquera la célébration de la Fête de l’Indépendance de la Tunisie.

Dirigé par Hafedh Makni, avec Mourad Gâaloul en chef de chœur, cet événement marque une première historique : 90 musiciens et choristes réunis pour le plus grand déplacement à l’étranger d’un orchestre tunisien !

Au programme, une fusion musicale exceptionnelle mêlant œuvres occidentales, tunisiennes, serbes et orientales, avec en point d’orgue une création inédite de Wassim Makni : Carthage Meets Belgrade, un hommage aux mélodies serbes et tunisiennes.

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Incendie à Zarzis | Un jeune homme gravement brûlé

Von: Yusra NY
13. März 2025 um 19:49

Un jeune homme de 24 ans a été admis à l’hôpital pour de graves brûlures sur différentes parties de son corps suite à un incendie qui s’est déclaré chez lui dans la région de Chakriane à Zarzis.

C’est ce qu’indique la Direction de la protection civile dans un communiqué publié ce jeudi 13 mars 2025 en précisant que les équipes de secours de la PC de Médenine sont rapidement intervenues pour maîtriser les flammes.

La victime souffrant de brûlures de troisième degré sur différentes parties de son corps et a été transportée dans un état grave à l’hôpital régional.

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Tunisie | La détention de Saâdia Mosbah prolongée

Von: Yusra NY
13. März 2025 um 19:34

La justice a décidé de prolonger la détention préventive de Saâdia Mosbah, présidente de l’association Mnemty, qui œuvre pour une Tunisie plurielle et combat les différentes formes de discrimination raciale.

Cette décision a été prise hier par le juge d’instruction du tribunal de première instance de Tunis qui a décidé de prolonger la détention de Saâdia Mosbah pour une durée de quatre mois supplémentaires.

Rappelons que Mme Mosbah a été arrêtée le 7 mai dernier dans le cadre d’une affaire liée au financement de l’association qu’elle préside.

Y. N.

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Club Africain vs Stade Tunisien en live streaming : Championnat de Tunisie

Von: mounir
13. März 2025 um 13:27

Derby difficile pour le Club Africain face au Stade tunisien , qui lutte encore pour rattrapper la course vers la tête du classement de la Ligue1 tunisienne. En direct, 14h au stade de Rades.

CA vs ST live streaming

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Tunisie | Une plateforme destinée aux patients atteints d’angine de poitrine

13. März 2025 um 12:13

Une nouvelle plateforme numérique destinée à améliorer la qualité des soins pour les patients atteints d’angine de poitrine vient d’être lancée en Tunisie.

Cette plateforme a été entièrement développée par des compétences tunisiennes, en collaboration avec la Société tunisienne de cardiologie et de chirurgie cardiovasculaire (STCCC), des ingénieurs en informatique et des médecins spécialisés, indique un communiqué publié par le ministère de la Santé, mercredi 12 mars 2025.  

L’objectif de la plateforme est d’accélérer les interventions thérapeutiques et de limiter les complications sanitaires en renforçant la coordination entre les équipes médicales.

La phase pilote débutera en avril dans cinq régions modèles, après une formation complète des équipes médicales et paramédicales. La plateforme sera ensuite étendue à l’échelle nationale.

Cette initiative reflète l’engagement de la Tunisie à développer des solutions numériques innovantes pour améliorer l’accès et la qualité des soins, tout en mettant en valeur le rôle central des compétences locales dans l’atteinte de ces objectifs.

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Bill Bazzi : «Je ressens une profonde affinité avec la Tunisie»

13. März 2025 um 11:37

Le président américain Donald Trump a nommé le maire de Dearborn Heights (Michigan), Bill Bazzi, dorigine libanaise, ambassadeur en Tunisie, en remplacement de Joey R. Hood, en fonction depuis février 2022.

Bazzi, un allié de longue date de Trump qui l’a félicité sur Truth Social pour son aide dans sa réélection,

Dans un message sur Facebook, Bazzi a souligné son attachement personnel à la Tunisie : «Aujourd’hui, je suis honoré et reconnaissant davoir été nommé par le président Donald Trump au poste dambassadeur des États-Unis en Tunisie. Parmi les nombreux pays que jai visités, je ressens une profonde affinité avec la Tunisie et ses institutions. Jai eu loccasion de rencontrer des parlementaires, de visiter des orphelinats, des instituts de leadership féminin, des écoles et des entreprises qui démontrent le dynamisme croissant du pays dans la région. Unis, mon objectif est de continuer à exercer des fonctions qui influencent, promeuvent la paix et les partenariats diplomatiques, qui profitent à notre pays et renforcent les relations mondiales.»

Originaire du Liban, Bazzi a immigré aux États-Unis à l’âge de 10 ans et a grandi à Dearborn, une ville abritant une importante communauté arabo-américaine. Diplômé de la Fordson High School, il a servi dans la réserve du Corps des Marines de 1999 à 2016, atteignant le grade de sergent d’artillerie et servant dans la police militaire et les services secrets. En 2021, il devient le premier maire arabo-américain et musulman de Dearborn Heights, une ville caractérisée par une diversité croissante mais aussi des tensions politiques.

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Tunisie-OIM | Accélérer les rapatriements volontaires des immigrés irréguliers

13. März 2025 um 11:10

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à létranger, Mohamed Ali Nafti, a rencontré au siège du ministère, Azouz Samri, chef de la mission de lOrganisation internationale pour les migrations (OIM) en Tunisie, pour discuter du suivi de la mise en œuvre des programmes de coopération avec lOIM dans le secteur du rapatriement volontaire et sécurisé des migrants irréguliers.

Dans un communiqué, le ministère a souligné l’importance des efforts concertés et d’une coordination continue entre toutes les parties prenantes pour assurer le succès du programme à toutes les étapes.

Le ministre a demandé d’intensifier les campagnes de sensibilisation auprès des migrants irréguliers pour les informer sur le programme de rapatriement volontaire et les opportunités qu’il offre pour leur réintégration dans leur pays d’origine.

Ces campagnes sont régulièrement menées par la mission de l’OIM en Tunisie, comme l’a confirmé son chef, qui a salué la forte coordination avec les autorités tunisiennes.

Dans ce contexte, le ministre a réitéré la position de la Tunisie qui refuse de devenir un pays de transit ou d’installation pour les migrants irréguliers. Il a également souligné l’engagement de la Tunisie à garantir que les retours vers les pays d’origine soient effectués volontairement et en toute sécurité, de manière à préserver la dignité humaine et conformément à ses obligations internationales en la matière.

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Tunisie | Les revenus du tourisme et les envois de fonds des expatriés couvrent 44% de la dette

13. März 2025 um 10:47

Les recettes cumulées du tourisme et les envois de fonds des expatriés couvrent 44 % du service de la dette extérieure, selon les indicateurs monétaires et financiers de la Banque centrale de Tunisie (BCT).

A fin février, le service de la dette extérieure a atteint 4 974,9 millions de dinars, tandis que les envois de fonds cumulés des expatriés ont atteint 1 264 millions de dinars.

Les envois de fonds ont connu une augmentation de 6,2 % par rapport à la même période en 2024, tandis que les revenus du tourisme ont augmenté de 5,6 %.

Les données de la BCT indiquent également une appréciation notable du dinar par rapport à toutes les principales devises de prêt. Le dinar s’est apprécié de 0,28% par rapport au dollar américain, portant le taux de change à 3,8 dinars pour un dollar. La monnaie nationale s’est appréciée de 0,69% par rapport à l’euro, abaissant le taux à 3,35 dinars pour un euro.

Cette tendance est attribuée à la poursuite de la maîtrise du déficit de la balance des paiements extérieure qui, selon les dernières données de la BCT, est passé de 3,5 milliards de dinars à fin 2023 (2,3% du PIB) à 2,7 milliards de dinars (1,7% du PIB) à fin 2024.

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L’artisanat au service des produits du terroir de Nabeul

13. März 2025 um 10:21

La délégation régionale de l’Office national de l’artisanat tunisien (Onat) lance la première édition du concours ArtiTerroir, sous le thème «Les produits de terroirs de Nabeul, source d’inspiration pour les articles artisanaux», qui vise à mettre en valeur les richesses identitaires et culturelles de la région à travers des créations artisanales originales.

Le concours ArtiTerroir s’adresse aux artisans, designers et entreprises artisanales du gouvernorat de Nabeul, qui sont appelés à proposer des articles cadeaux et de souvenirs en s’inspirant des trois produits de terroir nabeuliens phares par excellence : la fleur d’oranger, le piment/harissa et la figue de barbarie de Bouargoub, qui seront au cœur des créations proposées.

Le concours ArtiTerroir a pour ambition d’encourager l’innovation tout en respectant les traditions locales. Les créations doivent refléter l’authenticité des savoir-faire tout en intégrant des éléments contemporains pour répondre aux attentes des visiteurs en quête de souvenirs artisanaux.

Le concours est appuyé par le Projet d´accès aux marchés des produits agroalimentaires et de terroir (Pampat) qui est mis en œuvre par l´Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (Onudi) avec un financement du secrétariat d´État à l´Economie de la Confédération Suisse (Seco).

Les lauréats auront l’opportunité exceptionnelle de commercialiser leurs créations lors du prestigieux Salon de la Création Artisanale, qui se tiendra du 23 mai au 1er juin 2025 au parc des expositions du Kram. Ce salon, qui attire chaque année un large public composé de professionnels et de passionnés de l’artisanat, offrira aux gagnants une vitrine idéale pour présenter leurs œuvres au sein d’un espace dédié, leur permettant ainsi de toucher un public plus large et de renforcer leur notoriété. Ce sera également une occasion unique de nouer des contacts avec des acteurs clés du secteur, d’élargir leur réseau et d’explorer de nouvelles opportunités commerciales.

Ce concours s’inscrit dans le cadre des activités de mise en œuvre de la Stratégie nationale de valorisation et de promotion des produits du terroir qui a été lancée en 2022 par le ministère de l´Agriculture en collaboration avec celui du Tourisme et de l´Artisanat et cinq autres départements et avec l’appui du projet Pampat (Onudi/Seco).

La stratégie vise à promouvoir les produits locaux phares comme des leviers essentiels pour le développement économique et touristique des régions. Elle repose sur la valorisation des savoir-faire traditionnels et des produits du terroir pour renforcer leur visibilité et leur compétitivité.

Cette approche vise à créer des synergies entre les acteurs du secteur agroalimentaire, artisanal et touristique, afin de proposer des produits authentiques qui incarnent l’identité des régions et contribuent à la diversification de l’offre touristique.

Les créations artisanales qui seront développées dans le cadre du concours ArtiTerroir, permettront de mieux faire connaître le patrimoine local, tout en offrant aux touristes des souvenirs authentiques qui reflètent l’essence de la région.

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Appel de soutien au militant marocain des droits humains Fouad Abdelmoumni

13. März 2025 um 09:00

Fouad Abdelmoumni, 66 ans, ancien secrétaire général de Transparency Maroc et militant des droits humains, a été condamné le 3 mars 2025, en première instance, à six mois de prison pour «diffusion de fausses informations» : le tribunal correctionnel de Casablanca lui reproche d’avoir relayé, sur sa page Facebook, des accusations d’espionnage de la France par le Maroc.

En 2021, une grande enquête, menée par un consortium de médias internationaux, avait conclu que le Maroc avait bien utilisé le logiciel Pegasus pour infiltrer les téléphones de nombreuses personnalités publiques marocaines et étrangères, dont celui du président français Emmanuel Macron. Mais le gouvernement marocain a démenti ce qu’il a qualifié d’«allégations mensongères et infondées», et a engagé plusieurs procédures judiciaires en France, en Espagne et en Allemagne contre celles et ceux qui ont pu mettre en cause le Maroc dans ces opérations d’espionnage. La justice de ces trois pays a jugé ces poursuites irrecevables.

Pour les faits qui lui sont reprochés, Fouad Abdelmoumni aurait dû être poursuivi sur la base du code de la presse, qui ne prévoit pas de peine de prison. Or, il a été inculpé sur la base du code pénal. Il sera détenu si le jugement est confirmé en cassation.

Nous, signataires maghrébin.e.s et internationaux, considérons que cette condamnation s’inscrit dans la politique répressive pratiquée par les régimes du Maghreb qui vise à faire taire toutes les voix réclamant la liberté d’expression, le respect des droits humains et la démocratie.

Solidaires de Fouad Abdelmoumni, nous demandons l’annulation de sa peine et la libération de tous les détenu.e.s d’opinion au Maroc et dans les autres pays du Maghreb.

Premiers signataires :

Ahmed Abbès, mathématicien, directeur de recherche à Paris

Hela Abdeljaoued, médecin, militante féministe et pour la défense des droits humains

Mohieddine Abdellaoui, directeur d’ONG internationale

Soukeina Abdessamad journaliste, ex-secrétaire générale du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT)

Gilbert Achcar, professeur émérite, Université de Londres

Lahouari Addi, professeur émérite Sciences Po-Lyon

Sami Adouani, membre du comité directeur du FTDES

Abderrahim Afarki, défenseur des droits humains

Noureddine Ahmine, avocat au barreau d’Alger, militant pour les droits humains

Ayad Ahram, défenseur des droits humains

Sanhadja Akhrouf, militante associative, féministe

Cengiz Aktar, professeur de science politique, Université d’Athènes

Mourad Allal, directeur de centre de formation

Tewfik Allal, militant associatif

Abdelkerim Allegui, universitaire, militant des droits humains

Hayet Amamou, universitaire et membre du comité directeur du FTDES

Salah Aoufi, association VPJM 

Mehdi Arafa, ingénieur

Pierre Arnoult, citoyen pour la liberté d’expression

Sion Assidon, citoyen (Maroc)

Boualam Azahoum, militant des droits de l’homme

Yamina Baïr, journaliste

Malika Bakhti, fonctionnaire à la retraite

Etienne Balibar, professeur honoraire, Université de Paris-Nanterre

Brigitte Bardet Allal, professeure de lettres classiques retraitée

Sami Bargaoui, universitaire

Brahim Belghith, avocat

Fathi Bel Haj Yahya, écrivain

Souhayer Belhassen, présidente d’honneur de la FIDH

Habib Belhedi, cinéaste

Jean Bellanger, syndicaliste

Rabâa Ben Achour, universitaire

Sana Ben Achour, juriste, universitaire, militante féministe

Ali Ben Ameur, universitaire

Malika Benarab-Attou, ancienne eurodéputée, militante associative

Slim Ben Arfa, militant politique et associatif

Bachir Ben Barka, universitaire retraité

Rahamim Raymond Benhaïm, économiste

Monia Ben Jémia, présidente de EuroMed Droits

Asrar Ben Jouira, activiste tunisienne

Younès Benkirane, auteur

Zaineb Ben Lagha, universitaire

Mounia Bennani-Chraïbi, universitaire

Ali Bensaad, professeur des universités, Paris-VIII

Mohamed Bensaïd, médecin, défenseur des droits humains

Sihem Bensedrine, présidente de l’Instance Vérité et Dignité (IVD), militante des droits humains

Raja Ben Slama, universitaire

Hayat Berrada-Bousta, rédactrice du site Maroc Réalités

Sophie Bessis, historienne

Roland Biache, militant associatif des droits de l’Homme 

Fatma Bouamaide Ksila, militante des droits humains

Mostafa Bouchachi, avocat, ancien président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH)

Hajer Bouden, traductrice

Alima Boumediene Thiery, avocate

Mouloud Boumghar, professeur de droit

Bassam Bounenni, journaliste

Omar Bouraba, président de l’association Libertés Algérie

Lise Bouzidi Vega, cofondatrice de l’association Terre et liberté pour Arauco

Rony Brauman, médecin, essayiste, ex-président de Médecins sans frontières

Vincent Brengarth, avocat au barreau de Paris

Omar Brousky, journaliste

Françoise Carrasse, secrétaire administrative et militante

Nadia Chaabane, féministe

Raja Chamekh, activiste tunisienne

Mohammed Chaouih, président de l’Association des Marocains en France (AMF)

Patrick Chemla, psychiatre honoraire des hôpitaux, psychanalyste

Mouhieddine Cherbib, défenseur des droits humains (CRLDHT)

Khadija Chérif, féministe, militante des droits humains

Alya Chérif Chammari, avocate, militante féministe

Kaddour Chouicha, coordonateur national du syndicat des enseignants du supérieur Algérie

Cécile Coudriou, ancienne présidente d’Amnesty International France

Patrice Coulon, militant des droits humains

Ahmed Dahmani, économiste

Pierre Daspré, secrétaire départemental d la fédération Var du PCF

Sonia Dayan-Herzbrun, sociologue

Miguel Hernando De Larramendi Martinez, Catdraitico de Estudios Arabes e Islamicos Universidad de Castilla-La Mancha

Monique Dental, présidente fondatrice du Réseau féministe « Ruptures »

Alexis Deswaef, avocat et vice-président de la FIDH

Nacer Djabi, sociologue

Nadir Djermoune, architecte-urbaniste

Bernard Dréano, président du Cedetim

Mohsen Dridi, militant associatif

Nassera Dutour, Collectif des familles de disparus en Algérie (CFDA)

Saïd El Amrani, journaliste et militants des droits de l’Homme (Bruxelles)

Wadih El Asmar, président du Centre libanais des droits humains

Ali El Baz, militant associatif

Latifa El Bouhsini, militante féministe

Fayçal El Ghoul, universitaire

Zied El Heni, journaliste, directeur de rédaction du site d’information indépendant Tunisian Press

Nacer El Idrissi, président de l’Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF)

Suzanne El Kenz, écrivaine

Driss El Korchi, militant associatif, N’Aoura Bruxelles

Rachid El Manouzi, Forum euro-méditerranéen contre les disparitions forcées

Mohamed El Moubaraki, secrétaire général du Forum marocain pour la vérité et la justice (section France)

Didier Epsztajn, animateur du blog «Entre les lignes, entre les mots»

Jean Baptiste Eyraud, membre fondateur de Droit au logement (DAL)

Sonia Fayman, sociologue, militante UJFP

Larbi Fennich Maaninou, ancien président de l’ASDHOM et du Forum marocain pour la vérité et la justice

Wahid Ferchichi, doyen de la Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis

Chérif Ferjani, professeur honoraire, Université Lumière Lyon-II

Irene Fernández-Molina, professeure de relations internationales, University of Exeter

Abdelouhab Fersaoui, militant politique

Christine Flori, bénévole La Cimade 83

Jacqueline Fontaine, commission transnationale, Les Ecologistes

Jacques Fontaine, géographe, militant internationaliste

Sophie Fontenelle, citoyenne (France)

Marie-Pierre Fournier, militante associative

Souad Frikech, militantes des droits humains et des droits des femmes

Samia Frawes

Yosra Frawes, ancienne présidente de l’ATFD et militante des droits humains

Ahmed Galaï, militant pour la défense des droits humains Tunisie

René Gallissot, professeur émérite de l’Université de Paris

Saïda Garrach, avocate au barreau tunisien, féministe et militante des droits humains

Vincent Geisser, président du Centre d’information et d’études sur les migrations internationales (CIEMI)

Abddeslam Ghalbzouri, militant des droits humains

Kamel Ghali, poète

Zied Ghanney, vice-président du Courant démocratique Tunisie

Jérôme Gleize, conseiller de Paris, universitaire UPSN

Frédéric Goldbronn, réalisateur de films documentaires

Amel Grami, universitaire

Sarra Grira, journaliste

Youssef Habache, activiste, militant des droits humains

Ayachi Hammami, avocat, ancien ministre des droits de l’Homme, président de l’Instance nationale pour la défense des libertés et de la démocratie, Tunisie

Maher Hanine, sociologue,

Zaher Harir, président du Forum de solidarité euro-méditerranéenne (FORSEM)

Ezzeddine Hazgui, éditeur, libraire

Abderrahmane Hedhili, président du Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES)

Arsala Idder, militants des droits humains, ancien exilé

Ahmet Insel, professeur des universités, Turquie

Chaïma Issa, universitaire, activiste politique

Mohamed Jaïte, avocat au barreau de Paris

Abderrahim Jamaï, avocat, ancien bâtonnier

Hayet Jazzar, avocate, féministe

Kamel Jendoubi, ancien ministre, défenseur des droits humains

Slaheddine Jourchi, écrivain, journaliste, défenseur des droits humains

Aïssa Kadri, professeur honoraire des universités

Abdelhaq Kass, Forum marocain pour la vérité et la justice

Majdi Karbai, ancien député, activiste tunisien

Salem Kawakibi, politologue, directeur du CAREP, Paris

Habib Kazdaghli, historien universitaire

Malek Kefif, militant des droits humains

Charfeddine Kellil, avocat et membre du comité directeur du FTDES

Myriam Kendsi, artiste peintre

Assaf Kfoury, mathematician and professor of computer science, Boston University, USA

Tahar Khalfoune, juriste

Mohamed Khenissi, militant associatif

Hosni Kitouni, auteur

Ramy Khouili, militant des droits humains

Mohamed Kilani, militant politique tunisien

Abdellatif Laâbi, écrivain

Jocelyne Laâbi, autrice

Saïd Laayari, militant des droits humains

Souad Labbize, auteure

Kamal Lahbib, défenseur des droits humains

Nadège Lahmar, chercheuse

Annie Lahmer, conseillère régionale

Ilyas Lahouazi, président du RCD-France

Michel Lambert, gestionnaire, ancien directeur d’Alternatives Québec

Olivier Le Cour Grandmaison, universitaire

Hervé Le Fiblec, secrétaire national du SNES-FSU

Renée Le Mignot, présidente honoraire du MRAP

Bernabé López García, professeur Université Autónoma Madrid

Michèle Loup, ancienne conseillère régionale d’IDF Les Ecologistes

Adel Ltifi, historien

Julien Lusson, Cedetim

Insaf Machta, universitaire

Ahmed Mahiou, ancien doyen de la Faculté de droit d’Alger

Mustapha Majdi, acteur associatif

Mohammed Mahjoubi, défenseur des droits humains

Gilles Manceron, historien

Catherine Margaté, maire honoraire de Malakoff

Patrick Margaté, militant PCF

Gustave Massiah, économiste, ancien président du CRID

Jalel Matri, militant des droits humains

Oumayma Mehdi, membre du comité directeur du FTDES

Abdou Menebhi, Euro-Mediterraan Centrum Migratie & Ontwikkeling (Emcemo), Amsterdam

Marc Mercier, président d’honneur du réseau EuroMed France

Roland Mérieux, co-président d’Ensemble !

Aziz Messaoudi, militant associatif, membre du Conseil national de Transparency Maroc

Fabienne Messica, sociologue, militante des droits humains

Omar Mestiri, militant des droits humains

Safia Mestiri, ancienne présidente de section de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH)

Umit Metin, coordonnateur de l’Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort)

Jamal Mimouni, professeur, Université de Constantine-I

Samira Mizbar, socio-économiste

Aziz Mkichri, acteur associatif et des droits humains

Khadija Mohsen-Finan, universitaire

Jean-Michel Morel, journaliste

Dalila Msadek, avocate

Jamel Msellem, président d’honneur de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme

Naïk M’Sili, directrice exécutive Instants Vidéo Numériques et poétiques

Hatem Nafti, essayiste

Brahim Ouchelh, Association des parents et amis des disparus au Maroc

Salah Oudahar, poète, ancien directeur artistique du Festival Strasbourg-Méditerranée

Aline Pailler, journaliste

Hervé Paris, Altercarto

Aliki Papadomichelaki, économiste retraitée

Pierre Prier, journaliste

Aïssa Rahmoune, secrétaire général de la Fédération internationale des droits humains (FIDH), LADDH

Lilia Rebaï, militante des droits humains

Mahmoud Rechidi, secrétaire général du Parti socialiste des travailleurs (suspendu), Algérie

Kahina Redjala, militante associative

Charfeddine Refai, militant politique et des droits humains

Rahim Rezigat, militant associatif

Youcef Rezzoug, journaliste

Fabrice Riceputi, historien

Marguerite Rollinde, militante des droits humains, Amis du Maroc

Messaoud Romdhani, activiste

Pierre Rousset, militant associatif et internationaliste

Lana Sadeq, présidente du Forum Palestine Citoyenneté

Mohamed Sadkou, avocat au barreau de Rabat

Arnaud Saint-Martin, sociologue et député LFI/NFP de Seine-et-Marne

Ramy Salhi, directeur MENA EuroMed Droit

Saïd Salhi, défenseur des droits humains

François Sauterey, co-président du MRAP

Marc Schade-Poulsen, chercheur invité, Université de Roskilde

Bernard Schmid, avocat

Aldja Seghir, enseignante, militante associative

Michèle Sibony, Union juive française pour la paix (UJFP)

Tahar Si Serir, militant du collectif Libérons l’Algérie

Hichem Skik, universitaire et militant politique

Mohamed Smida, militant associatif et politique

Hamouda Soubhi, militant des droits humains

Saïd Sougty, président de l’Association de défense des droits de l’homme au Maroc (ASDHOM)

Claude Szatan, militant associatif

Ahmed Tabbabi, activiste

Taoufiq Tahani, universitaire

Alaa Talbi, défenseur de droits humains, FTDES

Khaoula Taleb-Ibrahimi, linguiste

Hocine Tandjaoui, écrivain

Nadia Tazi, philosophe

Yassine Temlali, historien

Fathi Tlili, président de l’Union des travailleurs immigrés (UTIT)

Karim Touche, citoyen

Tarek Toukabri, président de l’Association des Tunisiens en France (ADTF)

Mohamed Trabelsi, syndicaliste, ancien responsable à OIT et à ALO, ancien ministre

Mokhtar Trifi, avocat, président d’honneur de la LTDH

Françoise Valensi, médecin retraitée, militante des droits humains

Patrick Vassallo, militant associatif et altermondialiste

Marie-Christine Vergiat, LDH, EuroMed Droits, ancienne députée européenne

Lilia Weslaty, rédactrice en chef adjointe du magazine Mawazin/AFA 

Michel Wilson

William Zartman, John’s Hopskin University

Abdallah Zniber, militant de l’immigration

Neïla Zoghlami, féministe, ancienne présidente de l’ATFD

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