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Gestern — 31. Oktober 2025Haupt-Feeds

Le site « Nawaat » suspendu un mois

31. Oktober 2025 um 14:56

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a réagi avec une profonde inquiétude à la suspension d’un mois du site « Nawaat », y voyant « un nouvel épisode dans la politique d’étouffement de la société civile et des médias indépendants ».

Dans un communiqué publié ce vendredi, le SNJT estime que « la décision de geler l’activité de l’association s’inscrit dans une stratégie délibérée de restriction de la liberté d’organisation ».

Il rappelle que « Nawaat » a subi plus d’un an de vérification financière approfondie et a fourni toutes les pièces justificatives demandées par les autorités, conformément à la loi 88 de 2011 régissant les associations.

La SNJT considère que « la suspension de « Nawaat » représente une tentative de faire taire l’un des principaux médias d’investigation indépendants en Tunisie, et un attentat direct contre le droit des journalistes à exercer librement ».

Le SNJT conclut en exprimant sa pleine solidarité avec les journalistes de « Nawaat », et annonce qu’il engagera toutes les actions légales et de terrain nécessaires pour défendre leur droit à travailler librement et protéger la pluralité médiatique.

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La Ftusa met en place le constat numérique des accidents

31. Oktober 2025 um 12:11

La Fédération tunisienne des sociétés d’assurances (FTUSA) vient de lancer la première application mobile de constat numérique des accidents de la route, baptisée E-Constat, franchissant ainsi une nouvelle étape dans la numérisation du secteur de l’assurance.

Le directeur exécutif de la Ftusa, Hatem Amira, a indiqué dans ‘‘Ahla Sbeh’’ sur Mosaïque, ce vendredi 30 octobre 2025, que cette initiative représente une étape importante vers la modernisation des services d’assurance et l’instauration d’une nouvelle culture numérique dans la relation entre le citoyen et les compagnies d’assurance.

Il a ajouté que l’objectif principal est de faciliter la déclaration des accidents et de rapprocher le traitement des dossiers d’une approche moderne, rapide et fiable.

Ainsi, à partir du samedi 1er novembre 2025, les automobilistes pourront désormais déclarer leurs accidents directement depuis leurs smartphones, sans recourir aux formulaires papier traditionnels, le but étant de simplifier les démarches administratives, de réduire les délais de traitement et de limiter les litiges entre conducteurs sur les lieux des accidents.

L’application E-Constat, qui sera disponible dès demain sur Google Play et Apple App Store, permettra aux usagers de photographier l’accident, de localiser précisément le lieu grâce à la géolocalisation, et de saisir les informations des parties concernées.

Les conducteurs peuvent également joindre des photos et un schéma numérique de l’accident avant de transmettre l’ensemble du dossier directement à leur compagnie d’assurance.

L.B.

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Cérémonie funéraire en hommage à Mohamed Tata au siège du SNJT

Von: Yusra NY
23. Oktober 2025 um 19:54

Une cérémonie funéraire a été organisée ce jeudi 23 octobre 2024 au siège du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) à Tunis, en hommage au journaliste photographe Mohamed Tata.

La profession a rendu hommage à un homme dont la carrière fut synonyme de rigueur, d’engagement et de professionnalisme sans faille, lit-on dans le communiqué du SNJT, qui affirme que Mohammed Tata était de ceux qui ont fait de la photo de presse non pas un simple agrément, mais une preuve, un document et un témoignage du réel.

Journaliste photographe passionné, il a travaillé pour plusieurs chaînes tunisiennes et étrangères ainsi que pour de nombreux sites médiatiques, rappelle encore la même source.

Le Syndicat a également souligné les qualités humaines du regretté Mohamed Tata, en commentant : « Il ne cherchait ni la célébrité ni les projecteurs, mais uniquement l’accomplissement de son devoir avec la plus grande exactitude et le respect des règles de l’art… Sa courtoisie et son sens du relationnel étaient unanimement appréciés… la famille de la presse perd un des visages calmes et sincères ».

Y. N.

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Le sens suspendu | Entre improbable vérité et persistante rumeur

23. Oktober 2025 um 09:02

Réflexion sur la société du commentaire et la fragilité de la vérité publique, perdue sous des tas de mensonges, de désinformations et de rumeurs distillées comme un lent poison à travers les réseaux sociaux.

Ilyes Bellagha *

Chez nous, plus peut-être qu’ailleurs, l’information n’éclaire plus : elle clignote et éblouit. Chaque jour, on apprend et on désapprend, dans un même souffle. Le citoyen se réveille entre une rumeur de scandale, une promesse de réforme et une image volée sur les réseaux. Tout est vrai, tout est faux, tout est «presque sûr», mais rien, au final, ne l’est vraiment.

La vérité ne s’impose plus : elle se négocie. Le citoyen devient alors un funambule : suspendu entre ce qu’il voit, ce qu’il croit et ce qu’on veut qu’il croie.

La société du commentaire

Dans les cafés comme en ligne, chacun parle avec l’assurance d’un témoin oculaire. On ne débat plus : on interprète, on suppute, on extrapole. Le fait divers devient philosophie, la rumeur certitude, le silence preuve. Le citoyen n’est plus acteur du monde : il est commentateur du bruit.

Et pourtant, dans ce chaos bavard, il y a une forme de lucidité : parler, c’est ne pas mourir. Chez nous, la parole est le dernier luxe de la démocratie.

La rumeur comme un bruit continu

Ici, le pouvoir ne gouverne pas seulement par décret : il s’appuie sur le flou du continu. Un glissement lent où la rumeur sert de bruit de fond, si elle n’est pas aussi un message. Une phrase fuitée, une image floue, une émotion partagée — et tout s’ajuste sans heurt. La rumeur devient un mode de gestion douce : elle occupe sans contraindre, rassure sans convaincre, occupe, divertit, fait diversion…

Le citoyen, lui, vit dans cette zone d’entre-deux : ni informé ni aveuglé, ni dupe ni réfractaire, ni brimé ni libre. Il sait qu’on façonne sa conscience, mais il préfère encore l’ambiguë continuité à la rupture brutale.

Entre deux versions du monde, il invente la sienne. Il s’en remet à ce qu’il sent : le geste du voisin, le regard de l’enfant, l’ironie du marchand. Dans ce minuscule espace de vérité, il retrouve un semblant de dignité, une improbable liberté.

Là où la rumeur échoue, l’humain recommence. Le citoyen suspendu n’est pas perdu : il est en attente d’un sol stable et qui ne tremble plus.

Peut-être qu’un jour, on cessera de commenter pour recommencer à construire. On cessera de partager pour commencer à comprendre. Alors, de ce brouhaha naîtra peut-être une parole vraie : celle qui ne cherche plus à convaincre, mais à relier.
Le citoyen suspendu, c’est chacun de nous — oscillant entre l’espoir et la mémoire.

* Architecte.

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