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Qu’est-ce que l’indépendance à l’ère moderne?

20. März 2025 um 13:02

Nous fêtons aujourd’hui le 69ème anniversaire de l’indépendance. C’est la date la plus importante dans l’histoire contemporaine de la Tunisie, et c’est une occasion pour évaluer le chemin parcouru depuis. Sommes-nous réellement indépendants? Une question compliquée et multidimensionnelle dans un monde qui change radicalement.

Le concept d’indépendance d’un pays a évolué au fil du temps. Dans un contexte de mondialisation, de progrès technologiques fou et d’évolution de la dynamique géopolitique, être indépendant au sens classique n’a plus de sens. Il y a une interdépendance entre les pays qui fait que nous sommes tous pris dans un labyrinthe d’interconnexions sans fin.

Aspect de la nouvelle indépendance

Si l’idée centrale de l’indépendance, basée sur la souveraineté et l’autonomie, demeure; ses implications pratiques ont changé de manière significative par rapport à ce qu’elles étaient il y a 30 ans.

La vision traditionnelle de l’indépendance d’un pays consiste principalement à contrôler son territoire, ses lois et sa gouvernance sans ingérence extérieure. Aujourd’hui, la souveraineté reste toujours centrale, mais nous participons à des organisations internationales (ONU, OMC, Union africaine, UMA, etc.) et à des traités qui exigent des compromis sur certains aspects de l’autonomie en échange d’avantages collectifs.

Sur la dernière quinzaine d’années, il y a eu beaucoup de travail sur la notion du contrôle du territoire; surtout avec les attaques terroristes qui ont secoué la Tunisie. Les autorités ont pu stabiliser la situation sécuritaire grâce à des efforts colossaux et sans faire de bruit. La confiance en l’armée nationale n’a jamais été aussi élevée.

Progressivement, le curseur est passé à la lutte contre l’ingérence extérieure. Et pour que l’on soit intellectuellement honnête, il y en avait suffisamment. Que l’on le veuille ou pas, la révolution de 2011 était spontanée; mais elle a été utilisée par les puissances mondiales pour déclencher des événements similaires dans la région.

 

… Les autorités ont pu stabiliser la situation sécuritaire grâce à des efforts colossaux et sans faire de bruit. La confiance en l’armée nationale n’a jamais été aussi élevée.

 

L’expérience démocratique a ouvert les portes devant une longue liste de tentatives d’ingérence. Pour les refermer, c’est une longue histoire et démarche qui ne sont pas faciles. Et c’est clairement le cheval de bataille des responsables actuels. Préciser où se situe la limite entre ingérence et intérêt collectif est au cœur de la mission des affaires étrangères.

Interdépendance économique

Auparavant, l’indépendance économique signifiait l’autosuffisance et une dépendance minimale à l’égard des autres nations pour les ressources ou le commerce. Avec ce qui se passe aujourd’hui, cela n’a plus quasiment de sens. La mondialisation a rendu les économies profondément interconnectées. La plupart des pays dépendent des chaînes d’approvisionnement mondiales, des investissements étrangers et du commerce international. Ce qui rend l’indépendance économique totale rare et souvent indésirable.

Ce qui nous manque est une plus grande présence des entreprises tunisiennes à l’étranger. C’est crucial et touche directement l’indépendance au sens politique. C’est dans l’intérêt de la nation d’avoir des investissements importants à l’étranger, même s’ils appartiennent à des privés.

 

Les frontières sont ouvertes devant les échanges et nous faisons partie de plusieurs alliances. Nous sommes partenaires de l’Union européenne et le pays le plus avancé dans la mise en place de la ZLECAf. Des milliers de sociétés étrangères sont installées sur notre territoire qui nous injectent des investissements mais qui rapatrient des milliards de dinars de dividendes chaque année.

Ce qui nous manque est une plus grande présence des entreprises tunisiennes à l’étranger. C’est crucial et touche directement l’indépendance au sens politique. C’est dans l’intérêt de la nation d’avoir des investissements importants à l’étranger, même s’ils appartiennent à des privés. Le choix des destinations peut être indirectement inspiré par les autorités, en signant des accords ou en trouvant des opportunités surtout dans les pays qui ont une présence similaire chez-nous. C’est du soft power qui pèse lourdement dans les équilibres de force.

Souveraineté technologique et numérique

Traditionnellement, l’indépendance était largement liée aux frontières physiques et aux ressources. La conception moderne évoque un contrôle de l’infrastructure numérique, des données et de la cybersécurité. Préserver les données personnelles de ses citoyens et de ses administrations sensibles est la vraie indépendance de nos jours.

 

Comment relever tous ces défis? La réponse est simple : par le travail indépendamment de ses orientations politiques. On aime tous la Tunisie, chacun exprimant ses sentiments à sa façon. Ne laissons pas le doute s’installer.

 

Mais est-ce possible de le faire pour la Tunisie à l’égard des géants mondiaux de la technologie et se protéger? C’est quasiment impossible et cette réponse est valable pour tous les pays du monde, y compris ceux qui ont conçu ces technologies. Une attaque cybernétique est capable de bloquer l’économie et de semer le trouble dans la sphère politique d’une nation. Il y a quelques mois, l’Etat hébreux a donné un coup fatal à la résistance libanaise à travers des bipeurs, une technologie qui n’utilise même pas internet. Que dire donc de ce que nos smartphones envoient à leurs fabricants.

Comment relever tous ces défis? La réponse est simple : par le travail indépendamment de ses orientations politiques. On aime tous la Tunisie, chacun exprimant ses sentiments à sa façon. Ne laissons pas le doute s’installer.

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Tunisie | L’indépendance est un combat inachevé  

20. März 2025 um 12:37

L’indépendance… Un mot chargé d’histoire, de fierté. Mais aussi d’ambiguïté. Qu’est-ce que l’indépendance, au fond ? Un territoire libéré ? Une souveraineté politique? Ou une quête plus profonde, plus intime, celle d’une identité qui cherche encore sa forme? 

Manel Albouchi *

La Tunisie d’aujourd’hui ressemble à une sculpture inachevée. Une œuvre qui se modèle sous l’effet des vents contraires : l’héritage et l’avenir, la tradition et l’innovation, la mémoire et la réinvention. Comme un individu en quête de soi, elle oscille entre ce qui lui a été transmis et ce qu’elle aspire à devenir. Mais cette quête est-elle un cheminement naturel, ou sommes-nous enfermés dans un entre-deux stérile ? 

Le passé, le présent : un entre-deux incertain 

Chaque année, le 20 mars, nous commémorons. Nous saluons la mémoire d’une époque où l’ennemi était visible, où l’oppression avait un visage clair. Habib Bourguiba a donné à la Tunisie son indépendance matérielle, un cadre étatique, une structure. Il nous a appris à marcher debout. Mais avons-nous appris à marcher seuls ? 

Le pays semble figé dans une tension permanente. Entre nostalgie et sidération. Entre admiration pour le passé et paralysie face à l’avenir. Nous nous racontons notre indépendance, mais nous la vivons comme une perte. 

Nous avons coupé les chaînes visibles, mais avons-nous brisé les chaînes invisibles? 

Nous avons récupéré notre terre, mais avons-nous récupéré notre souveraineté intérieure? 

Nous avons obtenu le droit de gouverner, mais savons-nous réellement choisir notre destin? 

La Tunisie vit un conflit identitaire. Un clivage, dans le sens psychanalytique du terme : une coexistence de réalités contradictoires, où l’on oscille entre fierté et désillusion, sans parvenir à réconcilier les deux. 

L’indépendance piégée dans le regard des autres 

L’indépendance, ce n’est pas seulement se libérer d’un oppresseur. C’est aussi se libérer du besoin d’être validé. Or, nous vivons dans le regard des autres. 

Nous négocions notre souveraineté économique avec des bailleurs de fonds étrangers. 

Notre scène politique oscille entre ruptures superficielles et conformisme de façade. 

Nos jeunes rêvent d’ailleurs, convaincus que l’avenir ne se conjugue pas ici. 

Nous sommes comme un individu pris dans un locus de contrôle externe, cette sensation d’être déterminé par des forces extérieures, plutôt que d’agir sur le monde. Nous subissons, plus que nous n’habitons notre propre histoire. 

Alors, où est notre souveraineté ? 

Sortir de l’ignorance pour retrouver notre liberté intérieure 

L’ignorance n’est pas qu’un manque d’information. C’est une prison cognitive. Un peuple qui ne comprend pas son époque ne peut que la subir. 

Aujourd’hui, notre inconscience nous maintient en servitude : esclaves d’un modèle économique où nous produisons sans créer; esclaves d’un climat politique où l’instantané écrase la réflexion;  esclaves d’un fatalisme qui nous fait croire que le changement est impossible.  Mais alors, comment sortir de cette inertie ? 

Vers une indépendance réelle : déconstruire pour reconstruire 

1. Penser autrement : notre vision du monde est façonnée par des schémas anciens. Si nous continuons à penser comme hier, nous revivrons hier. Aussi devons-nous : 

– développer un esprit critique, une capacité à analyser les structures invisibles; 

– revaloriser la culture du débat, non pas pour opposer, mais pour construire;

– réhabiliter la complexité en cessant de chercher des solutions simplistes à des problèmes profonds. 

2. Soigner notre rapport à notre pays : un peuple qui doute de sa propre terre est un peuple en exil intérieur. Aussi devons-nous :

– redonner du sens à l’engagement, au lieu d’alimenter l’évasion; 

– restaurer la notion de responsabilité collective, au lieu de toujours blâmer l’Autre; 

– sortir du déni en reconnaissant nos failles pour mieux les dépasser. 

3. Bâtir une gouvernance incarnée : l’indépendance ne se décrète pas, elle se construit par : 

– un leadership qui ne se contente pas de «gérer», mais qui impulse une vision ; 

– un peuple qui comprend que la souveraineté implique des devoirs, pas seulement des droits;

– un modèle économique qui cesse de mendier et qui commence à innover.  

Vers une souveraineté intégrale : de la mémoire à l’action 

Aujourd’hui, notre ambition ne doit pas se limiter à préserver ce qui a été acquis, mais à créer une nouvelle souveraineté, celle de l’esprit et de la vision. 

L’Histoire nous a donné un territoire libre. Il est temps maintenant d’y inscrire une vision libre. 

Bonne fête de l’Indépendance, et que cette journée soit le point de départ d’un renouveau, visible et invisible. 

* Psychologue et psychanalyste.  

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L’économie mondiale en panne | Un dérèglement temporaire ou une mutation irréversible ?

20. März 2025 um 08:29

Loin d’un simple ajustement conjoncturel, l’économie mondiale traverse une mutation structurelle d’ampleur inédite. Le paradigme cyclique, longtemps considéré comme une loi immuable du capitalisme, s’efface au profit d’une transformation permanente où l’innovation, la démographie et le climat redessinent les dynamiques de croissance.

Yahya Ould Amar *

Faut-il encore parler de «crise économique» quand le monde ne connaît plus de reprise? Depuis longtemps on s’est habitué à voir l’économie comme une alternance de hauts et de bas, de prospérité et de récession. Mais aujourd’hui, ce modèle semble obsolète.

L’intelligence artificielle (IA) redéfinit le travail, le vieillissement des populations dans les économies dominantes transforme profondément les modèles de consommation et de production, et les dérèglements climatiques ne sont plus des chocs isolés, mais un nouveau facteur permanent de déstabilisation perturbant durablement les chaînes de production.

Désormais, l’économie ne fonctionne plus en cycles, mais en perpétuelle adaptation à des mutations systémiques : c’est un changement de paradigme.

Sommes-nous entrés dans un monde où la croissance n’est plus qu’un mirage, où l’innovation profite davantage aux rentes qu’à la prospérité collective?

Face à ces bouleversements systémiques, l’État redevient le grand architecte de l’économie, redessinant de nouvelles règles du jeu puisque celles existantes sont devenues inopérantes pour de bon. Une seule certitude demeure : les vieux repères économiques ne tiennent plus.

Le grand dérèglement économique est-il une mutation permanente ?

Les cycles économiques traditionnels, fondés sur l’alternance de phases d’expansion, de surchauffe, de récession et de reprise, apparaissent de plus en plus obsolètes face à des transformations structurelles profondes. L’IA et l’automatisation bouleversent le facteur travail, entraînant une dé-corrélation entre croissance et emploi, un phénomène inédit dans l’histoire économique.

Par ailleurs, le vieillissement démographique, notamment en Europe, aux USA, en Chine, au Japon et dans le reste de l’Asie, modifie la structure de la demande en réduisant la consommation de biens durables et en réorientant l’économie vers les services aux seniors.

Simultanément, les dérèglements climatiques introduisent des chocs asymétriques permanents, perturbant les chaînes de production et imposant une restructuration continue des infrastructures énergétiques et industrielles. Contrairement aux crises cycliques classiques, ces bouleversements ne sont pas temporaires mais s’inscrivent dans un horizon de long terme, modifiant en profondeur les dynamiques macroéconomiques.

L’ampleur des transformations en cours s’observe déjà à travers plusieurs tendances concrètes. Aux États-Unis, en Chine ou au Japon, la montée en puissance des robots et de l’IA dans de nombreux domaines et pour ne citer que l’industrie automobile (Tesla, Toyota…) réduit l’élasticité emploi-croissance, rendant obsolètes les politiques traditionnelles de stimulation par l’emploi.

En parallèle, le vieillissement de la population a provoqué un basculement vers une économie de services à la personne. A titre d’exemple, ceci est illustré au Japon par la forte expansion des entreprises de soins aux seniors comme Nichii Gakkan.

De même, la fréquence croissante des catastrophes climatiques – ouragans aux États-Unis, sécheresses en Afrique et inondations en Asie et en Europe – entraîne une reconfiguration constante des chaînes logistiques. L’exemple du canal de Panama, où la baisse du niveau de l’eau force à limiter le trafic maritime, illustre bien la nécessité d’une adaptation structurelle continue face aux chocs climatiques.

Ces mutations confirment que l’économie mondiale ne suit plus des cycles de crise et de reprise, mais des transformations systémiques permanentes.

La stagnation économique est-elle notre avenir ?

Les transformations susmentionnées orientent l’économie vers un régime de croissance plus linéaire et stagnante, marqué par une tendance structurelle à la faible productivité et aux taux d’intérêt bas.

L’hypothèse de stagnation séculaire, théorisée par Lawrence Summers, devient une réalité observable, où les politiques monétaires perdent de leur efficacité et où la relance de la demande par l’investissement productif se heurte aux rigidités structurelles du marché du travail et du capital.

De plus, l’émergence d’un capitalisme de plateformes et de la finance algorithmique génère une concentration extrême des richesses, favorisant des logiques de rente plutôt que d’innovation et limitant les effets redistributifs de la croissance. Dans ce contexte, les cycles économiques traditionnels sont remplacés par des dynamiques de long terme, où les marchés ne répondent plus aux mêmes impulsions cycliques qu’auparavant.

L’économie japonaise illustre parfaitement ce nouveau régime de faible croissance et de taux bas structurels : depuis les années 1990, malgré des politiques monétaires ultra-accommodantes – comme également observé depuis plus de dix ans en Europe – l’investissement privé peine à se traduire en productivité accrue.

Par ailleurs, l’essor du capitalisme de plateforme renforce les positions dominantes de quelques grandes entreprises. En Chine, Alibaba et Tencent concentrent des pans entiers de l’économie numérique, captant la majorité des flux de paiements, de commerce en ligne et de données, ce qui freine l’émergence de nouveaux acteurs innovants. Dans la finance, l’essor du trading algorithmique amplifie les tendances spéculatives plutôt que l’investissement productif, comme en témoignent les mouvements erratiques sur les marchés boursiers déclenchés par les algorithmes à haute fréquence. De grands investisseurs préfèrent aujourd’hui la spéculation à l’investissement dans l’économie réelle.

L’accumulation de ces facteurs déforme la logique classique des cycles économiques et installe un capitalisme plus centré sur la captation de valeur que sur la création de richesse.

Vers une économie sous pilotage permanent ?

Dès lors, l’économie mondiale semble évoluer vers un nouveau paradigme économique, où l’interventionnisme public devient une variable permanente pour gérer les transitions écologiques et technologiques. La nécessité d’une planification à long terme, notamment dans le cadre d’un Green New Deal permanent, impose un cadre où l’État joue un rôle central dans l’orientation des investissements et la stabilisation des déséquilibres. Les politiques économiques ne cherchent plus seulement à moduler les cycles, mais à réorganiser en profondeur les structures productives pour répondre aux défis de la transformation numérique, du vieillissement et du climat. Ce basculement remet en cause les fondements même de l’analyse économique classique et ouvre la voie à de nouvelles théories, davantage axées sur la soutenabilité et la régulation proactive des mutations en cours.

L’importance croissante de l’État se manifeste dans de nombreux pays à travers des plans d’investissement massifs. Aux États-Unis, l’Inflation Reduction Act (IRA) vise à réindustrialiser le pays en orientant les capitaux vers l’énergie et la relocalisation des semi-conducteurs. En Europe, le Green Deal impose une régulation forte pour transformer les infrastructures énergétiques et les transports, forçant les entreprises à intégrer la transition écologique dans leurs stratégies. La Chine, quant à elle, adopte une approche dirigiste avec son plan Made in China 2025, qui vise à renforcer sa souveraineté technologique en réduisant sa dépendance aux technologies occidentales.

Ces politiques marquent un tournant : plutôt que de simplement corriger les cycles, elles redessinent les structures économiques elles-mêmes. Dès lors, la macroéconomie classique, centrée sur l’ajustement conjoncturel, cède la place à une économie de transition permanente, nécessitant de nouveaux cadres théoriques pour penser la soutenabilité et la résilience face aux mutations en cours.

Quels choix stratégiques pour le Sud global ?

Une première voie consiste à accélérer l’industrialisation de préférence verte et la montée en gamme des chaînes de valeur. Au cœur de cette voie, l’industrialisation des biens intermédiaires, qui sont naturellement exemptés de contraintes de certification ou de normes imposées habituellement sur les marchés étrangers, constitue un levier clé de montée en gamme et de compétitivité.

Plutôt que de rester cantonnés à l’exportation de matières premières, les économies du sud doivent favoriser la transformation locale des ressources. Ce qui permet de créer des emplois qualifiés, d’augmenter la valeur ajoutée locale et de réduire la vulnérabilité aux fluctuations des prix des matières premières.

Une seconde priorité stratégique pour le Sud global est de renforcer sa souveraineté technologique et son intégration dans l’économie numérique mondiale. À l’image de l’Inde, qui s’est imposée comme un acteur clé dans le développement de logiciels et de services informatiques, d’autres économies émergentes peuvent tirer parti de la révolution numérique, ce qui leur permettrait d’accélérer leur diversification économique, d’améliorer leur productivité et d’attirer des investissements étrangers.

L’interventionnisme d’État est-il une arme à double tranchant ?

Alors que les grandes économies mondiales réhabilitent le rôle de l’État dans l’orientation économique, les pays du Sud global doivent trouver un équilibre entre interventionnisme stratégique et efficacité du marché. Un État stratège peut jouer un rôle déterminant en stimulant l’investissement dans les infrastructures, l’éducation et la recherche, autant de secteurs essentiels pour garantir une croissance soutenable à long terme.

De même, une intervention ciblée permettrait de réduire les inégalités économiques et sociales grâce à des politiques publiques renforçant les mécanismes de protection sociale.

Le retour de l’interventionnisme présente aussi des risques majeurs. Une implication excessive de l’État peut conduire à une bureaucratie inefficace, une allocation sous-optimale des ressources et une corruption accrue, transformant les bonnes initiatives économiques en rentes pour des groupes restreints.

Loin d’un simple ajustement conjoncturel, l’économie mondiale traverse une mutation structurelle d’ampleur inédite. Le paradigme cyclique, longtemps considéré comme une loi immuable du capitalisme, s’efface au profit d’une transformation permanente où l’innovation, la démographie et le climat redessinent les dynamiques de croissance.

Face à ces bouleversements, l’intervention de l’État s’impose non plus comme un instrument de stabilisation, mais comme un architecte de long terme, réorientant les investissements, encadrant les nouvelles formes de création de valeur et arbitrant les tensions entre souveraineté et ouverture économique. Mais ce retour du dirigisme n’est pas sans risque : un interventionnisme mal calibré pourrait étouffer l’initiative individuelle et rigidifier des économies déjà fragilisées par la concentration des richesses et l’érosion de la productivité.

Dès lors, le véritable défi pour les économies du Sud comme du Nord n’est pas de choisir entre marché et État, mais d’inventer un modèle hybride, capable d’accompagner les transitions sans compromettre la dynamique entrepreneuriale.

Si les anciennes certitudes s’effondrent, une chose demeure : seuls les pays qui sauront anticiper et adapter leurs structures aux nouvelles réalités du XXIᵉ siècle émergeront comme les gagnants de cette ère de recomposition économique.

* Economiste, banquier et financier.

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Violence économique : de nouvelles sanctions strictes pour protéger les femmes

19. März 2025 um 16:36
Violence économique : de nouvelles sanctions strictes pour protéger les femmes

La Tunisie est l’un des pays arabes pionniers dans la protection des droits des femmes, en particulier avec l’adoption de la loi fondamentale n°58 de 2017, promulguée le 11 août 2017, visant à éradiquer la violence à l’égard des femmes sous toutes ses formes. Parmi les différentes formes de violence abordées par cette législation, la […]

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Baisse du prix du pétrole : Une aubaine pour l’économie tunisienne ?

18. März 2025 um 09:55

PétroleC’est une simple opération de calcul. Le gouvernement tunisien a calculé son budget économique sur la base de l’hypothèse d’un prix moyen du baril de Brent à 77,4 dollars. Or, depuis janvier 2025, la tendance est à la baisse. Le prix du baril est en train de fluctuer entre 72 et 70 dollars le baril. Cette baisse est confirmée par les projections de la Banque mondiale qui estime que ce trend baissier va se poursuivre durant l’année 2025 à cause entre autres la baisse de la production en Chine.

Pour l’institution de Bretton Wood’, « les marchés mondiaux du pétrole devraient connaître un déséquilibre majeur entre l’offre et la demande. Dans son rapport sur cette question, elle indique que « la production mondiale de pétrole devrait surpasser la demande d’environ 1,2 million de barils par jour en moyenne en 2025. Un tel surplus, observé seulement deux fois auparavant – en 1998 et 2020 – pourrait faire baisser les prix des matières premières à leur niveau le plus bas depuis cinq ans ».

“Gagner un milliard de dinars grâce au pétrole ? Un coup de chance plus qu’une stratégie.”

 

Commentant ce trend baissier du prix du pétrole l’économiste et universitaire Ridha Chkoundali, estime que cette tendance « pourrait alléger considérablement les tensions sur les finances publiques. Concrètement, pour l’économiste « Si cette tendance se maintient jusqu’à la fin de l’année, cela représentera un gain de près d’un milliard de dinars pour le budget de l’État ».

Ce montant aurait normalement servi pour financer en devises les importations de produits énergétiques.

L’économiste, qui publiait son point de vue su sa page facebook, perçoit dans cette opportunité deux avantages.

Le premier consiste à alléger la pression sur les finances publiques. Pour lui,  ce surplus budgétaire inattendu permettra de renforcer les réserves en devises du pays et de stabiliser le dinar face aux monnaies étrangères. « C’est comme si la Tunisie bénéficiait d’un don extérieur », a-t-il écrit.

“Le pétrole bon marché est un avantage, tant que les tensions géopolitiques ne font pas tout basculer.”

 

Le second porte sur les effets positifs que pourrait avoir cet éventuel surplus budgétaire sur  l’économie réelle. “Le maintien des prix de l’énergie à un niveau bas limiterait les pressions inflationnistes et favoriserait une baisse du taux directeur de la Banque centrale. « Une réduction des taux d’intérêt encouragerait l’investissement et soutiendrait la création de richesses », précise Chkoundali.

L’économiste a tenu à préciser que ce scénario de trend baissier du prix du pétrole demeure fragile et provisoire. Il rappelle que les prix du pétrole sont influencés par de nombreux facteurs, notamment les tensions géopolitiques et les stratégies des grandes puissances pétrolières. Les sanctions occidentales contre la Russie et l’Iran, ainsi que les politiques de production de l’OPEP+, pourraient faire remonter les prix.

À l’inverse, une accalmie dans le conflit ukrainien ou une augmentation de la production de pétrole de schiste aux États-Unis pourraient les tirer vers le bas.

ABS

EN BREF

Baisse du prix du pétrole : Une opportunité pour la Tunisie ?

🔹 Prix du baril : Entre 70 et 72 $ depuis janvier 2025 (contre une prévision budgétaire à 77,4 $).
🔹 Impact budgétaire : Un gain potentiel de 1 milliard de dinars pour les finances publiques.

Effets économiques attendus :

  • Renforcement des réserves en devises.
  • Stabilisation du dinar.
  • Possibilité de baisse des taux d’intérêt et stimulation des investissements.
  • Un scénario fragile : Les tensions géopolitiques et les décisions de l’OPEP+ pourraient inverser cette tendance.

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Tunisie : Mohsen Hassan plaide pour la création d’un “consul économique” dans les ambassades

Von: walid
17. März 2025 um 10:50

L’expert économique et ancien ministre du commerce, Mohsen Hassan, a, dans une déclaration à l’agence TAP, plaidé en faveur de la création d’un nouveau poste de “consul économique” au sein des ambassades pour représenter les intérêts économiques de la Tunisie à l’étranger et dynamiser la diplomatie économique.

D’après lui, cette approche permettra de remédier à l’aggravation du déficit commercial, lequel a dépassé les 3,5 milliards de dinars, à fin février 2025, en raison de la baisse des exportations de 4,4% contre une progression des importations de 10%.

“Il est temps de revoir la diplomatie économique de la Tunisie afin qu’elle puisse soutenir l’investissement et booster les exportations, ce qui favorisera la maîtrise du déficit commercial ainsi que du déficit courant et par conséquent réduire le recours à l’endettement extérieur”, a-t-il noté. La diplomatie économique est plus que jamais nécessaire.

Selon l’ancien ministre, le poste de “consul économique” devrait être soumis à un contrat par objectif avec l’Etat tunisien, ce qui aidera à réduire les dépenses mobilisées dans le cadre des interventions effectuées par les différentes structures, telle que le Cepex.

Il a souligné, aussi, la nécessité de moderniser les mécanismes d’intervention et de revoir les moyens de ciblage des marchés extérieurs.

“Le consul économique représentera les différents secteurs d’activité à l’étranger, notamment le tourisme, et veillera à impulser nos exportations et attirer de nouveaux investissements”, a expliqué le responsable, ajoutant que le “consul économique” doit être un haut fonctionnaire de l’administration tunisienne, doté de compétences solides en économie et bien connaître la situation et le contexte économique du pays.

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Liberté économique | La Tunisie avance à reculons !  

16. März 2025 um 11:09

Avec un score de 49,1 en 2025 (+0,3 point par rapport à 2024), la Tunisie se classe au 149e rang sur 176 pays (+1 place), avec un score inférieur à la moyenne (59,7), dans le classement mondial de liberté économique publié le 4 mars 2025 par le think tank américain Heritage Foundation.

Le classement de Heritage Foundation repose sur 12 indicateurs regroupés en quatre catégories : (i) Etat de droit; (ii) la taille du gouvernement; (iii) l’efficacité réglementaire; et (iv) l’ouverture des marchés.

Sur le continent africain, la Tunisie occupe le 38e rang d’un classement dominé par l’Île Maurice (score de 75; 15e rang mondial), le Botswana (69,9; 31e) et le Cap Vert (68,7; 40e).

Selon le think thank, le degré de liberté économique en Tunisie est entravé par plusieurs faiblesses structurelles et notamment : (i) l’inefficacité et l’opacité du cadre réglementaire ; (ii) la rigidité du marché du travail ou encore; (iii) la faiblesse des finances publiques.

Quand on connait la situation actuelle de l’économie tunisienne, ses faiblesses structurelles, la lenteur des réformes engagées, le renforcement des restrictions sur le marché du travail et l’accroissement continu de l’interventionnisme de l’Etat, on ne peut espérer une amélioration de ce classement au cours des prochaines années. Et dire que, dans les années 1990-2000, la Tunisie était classée parmi les 5 premiers pays africains en matière de liberté économique. Cela s’appelle avancer à reculons…

I. B.

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Tozeur: 145 infractions économiques relevées au cours de la première moitié de Ramadan

Von: walid
15. März 2025 um 17:27
Tozeur: 145 infractions économiques relevées au cours de la première moitié de Ramadan

Les brigades de contrôle économique du gouvernorat de Tozeur ont relevé 145 infractions économiques au cours de la première moitié du mois de Ramadan, à l’issue de 1225 visites d’inspection dans les marchés et les espaces de commerce a indiqué à l’Agence TAP, le directeur régional du commerce à Tozeur, Riadh Guesmi. Ces opérations de […]

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CSW 2025 : La Tunisie plaide pour l’insertion économique des femmes rurales et l’égalité des droits

Von: walid
14. März 2025 um 13:15

La Tunisie participe avec une délégation de haut niveau conduite par la ministre de la famille, de la femme, de l’enfance et des personnes âgées, aux travaux de la 69ème session de la commission de la condition de la femme des nations unies (CSW) qui se poursuivra jusqu’au 21 mars courant à New-york, afin d’examiner les réalisations accomplies en matière de mise en œuvre de la déclaration et du programme d’action de Beiging, 30 ans après son adoption.

La ministre de la famille Asma Jebri a souligné, dans l’allocution de la Tunisie adressée aux délégations présents à cette 69ème session, que la Tunisie aspire à de plus larges perspectives de coopération et d’action commune pour renforcer les acquis de la femme, en particulier dans les zones rurales en vue de promouvoir leur insertion économique et sociale, de diffuser la culture de l’entrepreneuriat et de consolider leur participation au processus de développement, selon un communiqué du ministère de la famille.

“La Tunisie œuvre à renforcer le rôle social de l’état en faveur de toutes les catégories sociales, en particulier les femmes, les filles et les personnes à besoins spécifiques qui connaissent des difficultés économiques et sociales” a-t-elle relevé.

Elle a souligné l’attachement de la Tunisie à insérer les principes des droits de l’homme dans ses politiques publiques et à édifier un état basé sur la justice sociale qui ont été consolidés par la promulgation de la loi numéro 58 de l’année 2017 relative à la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la loi numéro 44 de l’année 2024 relative au congé de maternité et de paternité dans la fonction publique et dans les secteurs publics et privés, ainsi que le décret-loi numéro 4 de l’année 2024 relatif au régime de protection sociale des ouvrières agricoles.

Jebri a indiqué que la Tunisie a gagné le pari du leadership dans un certain nombre de domaines et a réussi à atteindre les plus hauts rangs à l’échelle régionale et mondiale notamment en ce qui concerne le statut de la femme et sa place dans la société. “Les femmes représentent 70 pc des diplômés des universités tunisiennes dans les filières scientifiques et 70 pc des magistrats de premier rang” a-t-elle ajouté.

“Le débat sur les principes des droits de l’homme n’a pas lieu d’être, alors que les femmes palestiniennes sont victimes d’agressions atroces”, a noté la ministre de la famille, appelant la communauté internationale à assumer sa responsabilité pour faire cesser ces violences et réprimer les crimes commis par l’entité sioniste.

Elle a souligné le refus par la Tunisie du déplacement forcé des palestiniens de leurs terres, réitérant la sa position constante de notre pays en faveur des droits du peuple palestinien à recouvrer l’intégralité de ses terres et d’édifier un état indépendant avec comme capitale Al Qods.

A noter que la délégation tunisienne, qui participe aux travaux de la 69ème session de la commission de la condition de la femme des nations unies, présidée par le Royaume d’Arabie Saoudite avait tenu plusieurs rencontres avec un nombre de délégations et participé aux conférences et ateliers de travail en vue de faire connaitre l’expérience avant-gardiste de la Tunisie en matière des droits de la femme et son autonomisation économique et sociale.

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Tunisie | ONE : Soirée ramadanesque pour soutenir les jeunes entrepreneurs

Von: Yusra NY
10. März 2025 um 23:27

L’Organisation nationale des entrepreneurs (ONE) organise une soirée ramadanesque le 12 mars 2025 à 21h au Palais des Congrès de Tunis en vue de collecter des fonds pour financer des idées de projets portées par de jeunes talents prometteurs.

Cet événement vise à soutenir financièrement les jeunes entrepreneurs tunisiens et à libérer leur potentiel, indique l’ONE dans un communiqué, en précisant que cette soirée est organisée avec la participation de Hadhret Rjal Tounes.

L’ONE souhaite ainsi donner une chance à aux jeunes les moins favorisés de concrétiser leurs rêves et leur permettre devenir des acteurs du changement et aussi contribuer au développement économique du pays.

Notons que l’ONE est une organisation qui soutient les entrepreneurs tunisiens et qui vise à créer un environnement favorable à l’entrepreneuriat, notamment en proposant des programmes d’accompagnement, de formation et de financement.

Y. N.

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Contrôles économiques: bilan des 4 premiers jours de ramadan

05. März 2025 um 08:35

Les opérations de contrôle économique menées par le ministère du Commerce au cours des quatre premiers jours du mois de ramadan 2025 ont révélé une hausse des infractions économiques. Selon le communiqué officiel publié le 4 mars, 2 745 infractions ont été enregistrées, soit une augmentation de 14% par rapport à la même période en 2024, où 2 411 infractions avaient été constatées.

Les principales infractions concernent les dépassements tarifaires et les pratiques spéculatives (930 cas), le manque de transparence dans les transactions (1 397 cas), la manipulation des subventions (13 cas) et les manquements à la qualité et à la métrologie (405 cas).

Les produits agricoles et de la pêche sont les plus touchés avec 1 666 infractions relevées, suivis des denrées alimentaires générales (848 cas), des boulangeries, restaurants et cafés (174 cas) et des produits industriels divers (57 cas).

Par ailleurs, le nombre de plaintes déposées sur la ligne verte du ministère a diminué, passant de 63 plaintes en 2024 à 39 cette année. Cette tendance pourrait traduire soit une amélioration de la réactivité des autorités, soit une baisse de la confiance des consommateurs dans le système de signalement.

Les autorités poursuivent leurs efforts pour renforcer le contrôle et lutter contre les pratiques frauduleuses qui impactent le pouvoir d’achat des citoyens, notamment durant cette période de forte consommation.

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BERD: la croissance économique en Tunisie passera de 1.4 à 1.8% en 2025

27. Februar 2025 um 16:18

Selon un rapport de la BERD, l’économie tunisienne devrait connaître une progression graduelle, passant de 1,2% en 2024 à 1,8% en 2025, puis 2,2% en 2026, soutenue par un renforcement des exportations, une hausse du tourisme et une rigueur budgétaire accrue. Le déficit public serait contenu à 6,3% du PIB en 2025, grâce à une optimisation des recettes et une réduction des aides publiques. Un plan d’ajustement vise à ramener ce déséquilibre à 5,5% du PIB, avec une maîtrise de la masse salariale à 13,3% du PIB. La dette, quoique élevée (82,2% du PIB), devrait reculer à 80,5% en 2025, la part extérieure représentant désormais la moitié du total, contre 70% en 2019.

Le document souligne une amélioration de la balance courante, avec un déficit ramené à 1,6% du PIB sur les onze premiers mois de 2024, contre 2,3% un an plus tôt. Cette dynamique s’explique par une baisse des importations liée au repli des prix des matières premières et une croissance des ventes à l’étranger, notamment dans les secteurs mécanique, électrique et oléicole. Les réserves en devises se maintiennent à 25 milliards de dollars, couvrant 3,7 mois d’importations. L’inflation moyenne s’établit à 7,1% sur la période, en baisse par rapport aux 9,5% de 2023, tandis que le taux de chômage atteint 16% au deuxième trimestre 2024.

Pour la région méditerranéenne, la BERD anticipe une croissance à 3,7% en 2025, après 2,5% en 2024, avec une poursuite de la reprise malgré des défis persistants. Les tensions géopolitiques, les aléas climatiques et les incertitudes sur l’aide internationale constituent des risques majeurs. Au Liban, les conséquences du conflit israélo-libanais continuent de peser sur l’activité économique, illustrant la fragilité des perspectives malgré une légère embellie prévue en 2026 (4,1%). La BERD insiste sur la nécessité de politiques tarifaires stables et d’une gestion prudente des chocs externes pour consolider ces prévisions.

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