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Réformes et coopération : le cinéma africain vers une nouvelle ère de souveraineté culturelle

15. November 2025 um 14:15

Les directeurs généraux des centres cinématographiques de Tunisie, d’Algérie, du Sénégal et de la République démocratique du Congo ont souligné l’importance de réformes structurelles au sein des institutions nationales du cinéma, ainsi que la nécessité de renforcer les mécanismes de financement pour soutenir la production et la formation. Ils ont aussi mis en avant le rôle central de l’État dans le soutien aux projets artistiques et la mise en place des infrastructures indispensables à la vitalité du secteur.

Ces éléments ont été abordés lors d’une table ronde intitulée « La politique cinématographique en Afrique », organisée le vendredi 14 novembre dans le cadre du Festival international du court métrage de Timimoun, en Algérie (13-18 novembre 2025). Étaient présents le directeur général du Centre national du cinéma et de l’image, Chaker Chikhi, le directeur du festival Azzedine Arkab, le directeur du Département du cinéma et de l’audiovisuel du Sénégal, Germain Coly, ainsi que le réalisateur congolais Balufu Bakupa-Kanyinda, directeur du Centre culturel et artistique des États de l’Afrique centrale.

Les participants ont convenu que la coopération intra-africaine en matière de coproduction et d’échange des expertises artistiques et techniques doit être une priorité. Ils ont insisté sur le fait que cette coopération est le meilleur moyen de bâtir un système cinématographique indépendant et durable. Ils ont aussi souligné que l’avenir du cinéma africain dépend de la capacité des pays à se réapproprier leurs propres récits et à construire une image fidèle à leur identité et à leur mémoire, loin des modèles étrangers imposés.

L’expérience tunisienne

Chaker Chikhi a présenté une analyse complète de l’expérience tunisienne en cinéma, l’une des plus anciennes d’Afrique et du monde arabe, avec des racines remontant à plus d’un siècle, notamment des projets avant-gardistes en photographie dès 1922. Il a rappelé que le cinéma tunisien a franchi des étapes clés, notamment grâce à la création des Journées cinématographiques de Carthage (JCC), qui a contribué à forger une identité artistique africaine et arabe.

Le Centre national du cinéma et de l’image (CNCI), bien que récent sur les plans administratif et structurel, est devenu le principal organe financier et organisationnel de soutien à la production en Tunisie. Chikhi a souligné que de nombreux pays africains et arabes, y compris la Tunisie, font face à des difficultés financières et techniques limitant le développement de leur industrie, dues surtout au manque de financements et de ressources technologiques.

Il a également noté que la Tunisie a longtemps été un pôle d’expertise technique pour le continent, même si certains pays du Golfe ont attiré une partie de ces compétences. Malgré cela, la Tunisie reste capable de former les nouvelles générations et de rester compétitive.

Chaker Chikhi a insisté sur la nécessité d’élaborer une stratégie de coopération africaine fondée sur l’échange d’expertises, le partage des ressources humaines, le développement de mécanismes conjoints d’appui et la résolution des difficultés financières et techniques. Pour lui, la proximité culturelle et les défis communs rendent la coopération régionale essentielle pour bâtir un cinéma africain contemporain, digne de son continent.

Concernant les aides à la production en Tunisie, il a précisé que les critères reposent surtout sur la qualité du scénario et la préparation du dossier de production, ainsi que la recherche de sources de financement et de partenariats internationaux. Il a affirmé que la liberté artistique est pleinement garantie, sans restrictions de thèmes ni d’approches, le cinéma tunisien étant parmi les plus audacieux et ouverts de la région.

L’expérience algérienne

Azzeddine Arkab a présenté les transformations majeures dans le secteur cinématographique algérien grâce à une série de réformes structurelles. Il a évoqué la réouverture du Centre national du cinéma et des arts audiovisuels, ainsi que la réorganisation du Centre algérien de développement du cinéma, qui ont permis d’unifier les procédures administratives liées au tournage, à la production et à l’exploitation des films, grâce au dispositif du « guichet unique ».

Le Centre algérien a aussi élargi ses compétences pour intégrer la production, l’investissement culturel, ainsi que l’organisation de festivals, séminaires et ateliers. Arkab a indiqué que la nouvelle loi sur l’industrie cinématographique ouvre la voie à une politique modernisée, dont les contours définitifs seront précisés après l’adoption des textes réglementaires.

L’expérience sénégalaise

Germain Coly a rappelé que le développement de l’industrie du cinéma au Sénégal au cours de la dernière décennie est d’abord dû au soutien précoce de l’État aux projets des professionnels. Cela leur a permis d’entrer dans la production et de rivaliser à égalité avec d’autres pays.

Le Sénégal s’est doté d’un système dynamique de production comprenant des mécanismes financiers clairs, une infrastructure en développement, ainsi que des programmes de formation universitaire et spécialisée. Coly a précisé que le pays participe activement à de nombreux festivals internationaux et favorise la coopération Sud-Sud par des accords de coproduction avec plusieurs pays africains, dont la Tunisie et l’Algérie.

Il a cité l’exemple historique de la coproduction tuniso-algéro-sénégalaise du film « Camp de Thiaroye » (1988), interdit en France à sa sortie, mais restauré et présenté au Festival de Cannes. Cette collaboration est un exemple à suivre pour réécrire la mémoire africaine à travers le regard de ses peuples.

La souveraineté culturelle par le cinéma

Le réalisateur congolais Balufu Bakupa-Kanyinda a centré son intervention sur la dimension identitaire du cinéma africain. Il a souligné que l’image avait souvent servi de moyen de colonialisme symbolique en influençant la représentation des peuples. Il a affirmé que la nouvelle génération de cinéastes doit reconquérir la capacité de raconter ses propres histoires par la création d’institutions aptes à produire une image africaine libre des normes étrangères.
Kanyinda a retracé son parcours entre l’Europe, les États-Unis et l’Afrique, avant de revenir au Congo pour fonder un projet culturel majeur : un centre culturel doté de grandes salles de projection cinématographique et théâtrale, ainsi qu’une cinémathèque engagée depuis début 2025 dans la sauvegarde du patrimoine audiovisuel et la restructuration du secteur de l’image.
Ce centre est ainsi devenu le premier véritable espace d’expression de la souveraineté culturelle congolaise, avec pour ambition de devenir une plateforme de formation et d’échange d’expertises entre les pays d’Afrique centrale, ouvrant la voie à une politique durable du cinéma permettant au continent de s’exprimer pleinement à travers l’image.

Avec TAP

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Le budget du ministère de la Justice fixé à 1025,5 millions de dinars

15. November 2025 um 13:09

Le budget alloué à la mission spéciale du ministère de la Justice dans le cadre du projet de Budget de l’État pour 2026 est estimé à environ 1025,5 millions de dinars, contre 984 millions en 2025, soit une augmentation de 4,22%. Ce budget représente 1,6% des dépenses générales de l’État et 1,28% du total du projet de budget pour 2026.

Selon la répartition proposée, les dépenses du ministère se concentrent à 83% sur les salaires, 6% sur les investissements, 10% sur les frais de gestion, et 1% sur les dépenses d’intervention. La mission du ministère de la Justice est actuellement au cœur des débats dans les deux chambres parlementaires ce samedi.

Avec TAP

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Le CORP fête 10 ans d’impact : une décennie pour transformer l’employabilité en Tunisie

15. November 2025 um 07:59

Le CORP, relevant de la Chambre tuniso-allemande de l’industrie et du commerce (AHK Tunisie), a tenu, vendredi 14 novembre 2025, à Beit El Hikma, une conférence consacrée à ses dix ans d’action en faveur de l’emploi et de la formation professionnelle en Tunisie.

L’événement s’est déroulé en présence de Fakher Zaaybi, directeur de la coopération et milieux socio-économiques au ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle (MEFP), Elisabeth Wolbers, ambassadrice d’Allemagne en Tunisie, ainsi que la direction de l’AHK Tunisie et plusieurs partenaires institutionnels et économiques, indique un communiqué de la Chambre.

Cette rencontre a mis en lumière une décennie d’engagement et de réalisations du CORP dans l’accompagnement des jeunes, la promotion de l’employabilité et le renforcement du lien entre les compétences tunisiennes et les besoins du marché du travail.

Un impact concret et mesurable

Toujours selon l’AHK, depuis sa création, le CORP s’est affirmé comme un acteur clé du marché du travail tunisien, en accompagnant les transformations économiques et en rapprochant les entreprises des talents dont elles ont besoin. À ce jour, plus de 12 000 jeunes ont été placés au sein de différentes organisations.

En dix ans, le centre a accompagné plus de 18 000 chercheurs d’emploi, facilité la reconversion de plus de 3000 personnes vers des secteurs porteurs avec un taux de recrutement de 90%, formé 2 600 jeunes aux compétences transversales et à la culture d’entreprise, et soutenu plus de 3 000 bénéficiaires, dont 72 micro-entrepreneurs, dans le développement de leurs projets professionnels.

« Depuis dix ans, le CORP illustre la valeur d’un partenariat tuniso-allemand solide, fondé sur la confiance et l’action concrète. Son rôle dans le renforcement de l’employabilité et le développement des compétences témoigne de la pertinence de la coopération entre nos deux pays », a affirmé Jörn Bousselmi, le directeur général de l’AHK Tunisie.

Ces résultats traduisent un impact humain durable, confirmant la position du CORP comme partenaire stratégique pour l’emploi et le développement économique.

« Cette étape symbolise le fruit d’un travail collectif mené avec passion et engagement. Grâce à cette expérience, nous abordons une nouvelle phase tournée vers l’innovation et l’élargissement de notre impact, à travers de nouveaux programmes et événements destinés à renforcer l’employabilité et à soutenir un marché du travail plus inclusif et dynamique », a déclaré Ameni Boubaker, directrice du CORP, AHK Tunisie.

Une nouvelle dynamique tournée vers l’avenir

Fidèle à sa mission, le CORP aborde une nouvelle phase de développement axée sur l’élargissement de son impact et la création de nouvelles opportunités pour les jeunes Tunisiens.

Deux salons d’emploi marqueront cette nouvelle dynamique en 2026 :

  • CORP Village, prévu le 28 mars 2026, réunira jeunes talents, entreprises et institutions autour des métiers d’avenir.
  • CORP Talents, le 26 septembre 2026, valorisera les compétences tunisiennes et facilitera leur rencontre avec les recruteurs.

À travers ces initiatives, le CORP confirme son ambition de renforcer la place de la jeunesse tunisienne dans le développement économique et d’encourager un marché du travail inclusif, innovant et durable.

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Débats budgétaires : le dossier de l’Industrie sur la table

14. November 2025 um 14:45

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD) ont entamé, lors d’une séance plénière commune tenue vendredi, la discussion du budget de la mission du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, pour l’exercice 2026, et ce, dans le cadre des débats budgétaires relatifs à la même année.

Le projet de budget de la mission de l’Industrie pour l’exercice 2026 est estimé à 53,256 millions de dinars (MDT), contre 74,358 MDT en 2025, soit une baisse de 28,38%.

Cette baisse est principalement due au recul des prix du pétrole sur les marchés mondiaux, ainsi qu’à la mise en production de certains projets d’efficacité énergétique, explique le département de l’Industrie.

Cette enveloppe budgétaire s’inscrit dans un cadre de dépenses à moyen terme (2026-2028), dont la stratégie vise principalement à assurer la transition vers un modèle énergétique à faible intensité carbone, à consolider la capacité concurrentielle du secteur industriel et à optimiser l’exploitation des ressources nationales.

La mission est structurée autour de quatre programmes opérationnels (énergie, industrie, mines, pilotage et soutien), qui se déclinent en 19 sous-programmes.

Elle s’articule autour de 10 objectifs stratégiques et 25 indicateurs de performance.

La mise en œuvre de la mission implique plusieurs acteurs publics, notamment l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME), l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation (APII), l’Office national des mines (ONM) et la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG).

 

S’agissant de la répartition des dépenses pour 2026, financées par les seules ressources de l’État, les interventions représentent 98,88% du budget.

 

Les dépenses salariales représentent, quant à elles, 0,75%, tandis que les frais de gestion s’élèvent à 0,23%. Enfin, les investissements en absorbent 0,13%.

Les dépenses salariales de la mission sont fixées à 39,968 millions de dinars (MDT) (engagement et paiement) sur ressources de l’État pour 2026, contre 39,395 MDT en 2025, soit une hausse de 1,45%.

Les dépenses de gestion s’élèvent à 12,494 MDT (engagement et paiement), contre 9,531 MDT en 2025, enregistrant ainsi une hausse significative de 31,09%.

Quant aux dépenses d’intervention, elles sont estimées à 5 266 MDT (engagement et paiement) en 2026, contre 7 220 MDT en 2025, ce qui correspond à une baisse de 28,73%.

Cette catégorie est largement dominée par les fonds de soutien aux hydrocarbures, qui s’élèvent à 4,993 milliards de dinars.

Les dépenses d’investissement prévues pour 2026 s’élèvent à 8 750 MDT en engagements et 6 888 MDT en paiements, contre respectivement 6,480 et 5,648 MDT en 2025.

Cela représente une hausse de 35,03% en engagements et de 21,95% en paiements.

Les principaux axes stratégiques de la mission de l’Industrie concernent, notamment, le soutien de la compétitivité industrielle en encourageant l’innovation, le développement technologique et l’augmentation de la valeur ajoutée, et la promotion de l’investissement (notamment à forte teneur technologique) en améliorant le climat des affaires et en digitalisant les services.

 

Il s’agit aussi d’assurer la sécurité de l’approvisionnement énergétique et d’accélérer la transition vers un modèle à faible émission de carbone (visant 30% d’énergies renouvelables dans le mix électrique d’ici à 2030).

 

Il est question également de relancer le secteur des mines en rétablissant le rythme de production et d’exportation du phosphate et de ses dérivés.

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À la COP30, la Tunisie expose sa stratégie pour des bâtiments résistants au climat

14. November 2025 um 14:21

 

À la COP30 qui se tient à Belém, au Brésil, du 11 au 22 novembre 2025, la Tunisie a mis en lumière son expérience dans l’efficacité énergétique des bâtiments à travers le programme PEEB COOL (Programme for Energy Efficiency in Buildings).

Lancé en 2023, ce dispositif vise à adapter les constructions aux besoins croissants de refroidissement et à réduire les émissions liées à la climatisation et à la réfrigération, deux enjeux majeurs dans un contexte de réchauffement climatique accéléré.

L’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME), représentée par son directeur général, Nefaâ Bakari, est intervenue lors d’un side-event consacré au rôle de l’article 6 de l’Accord de Paris dans le financement climatique du secteur du bâtiment. Cet article encadre la coopération internationale via les marchés carbone et d’autres mécanismes non marchands, ouvrant la voie à de nouvelles opportunités de financement.

Bakari a souligné que ce cadre est « essentiel » pour soutenir l’efficacité énergétique dans le bâtiment, rappelant que le programme PEEB COOL bénéficie de l’appui de la GIZ, de l’AFD et du Fonds vert pour le climat. Il a également mis en avant l’importance d’un système MRV (Measurement, Reporting and Verification) robuste, garantissant transparence, crédibilité et attractivité auprès des bailleurs internationaux.

L’intervention a également porté sur la nécessité pour la Tunisie de mobiliser les nouveaux mécanismes de financement climatique, notamment le financement carbone, afin de stimuler les investissements publics et privés dans le secteur.

Un partenariat clé a été rappelé : celui signé le 17 septembre 2025 entre l’ANME et la GIZ, lançant les premières actions de rénovation énergétique du parc immobilier public : hôpitaux, écoles, universités et administrations. Les premières étapes incluent le remplacement de 2,5 millions de points lumineux par des LED, la mise en place progressive de systèmes photovoltaïques et la désignation de responsables énergie dans plusieurs milliers d’établissements.

Le programme, qui court jusqu’en 2028, représente un potentiel d’investissement de 200 millions d’euros. Il s’intègre dans la stratégie nationale de réduction de la facture énergétique publique et d’adaptation climatique du bâti. Les objectifs affichés : 40% d’économies d’énergie sur les bâtiments rénovés et 20% sur les nouvelles constructions.

La participation tunisienne à la COP30, décrite comme la « COP de la mise en œuvre », vise à mettre en avant ces avancées et à renforcer les partenariats pour accélérer la transition vers des bâtiments plus résilients et moins énergivores.

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La Tunisie accueille la deuxième édition du Forum méditerranéen de l’IA

14. November 2025 um 12:25

La Tunisie se prépare à accueillir la deuxième édition du Forum Méditerranéen de l’Intelligence Artificielle. Il se tiendra les 20 et 21 novembre 2025 à la Cité de la Culture à Tunis. Et il a pour thème : « Quelles solutions l’intelligence artificielle peut-elle offrir face aux défis actuels des pays du bassin méditerranéen ? »

Organisé sous l’égide du ministère des Technologies de la communication (Tunisie) et du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (France), ce forum vise à renforcer la coopération entre les pays méditerranéens dans le domaine de l’intelligence artificielle et à favoriser l’échange d’expertise afin de trouver des solutions pour exploiter le potentiel de l’IA et relever les défis communs de la région.

Ce forum réunira plus de 2 000 participants— des personnalités de haut niveau, des start-up, des chercheurs et des universitaires- et mettra l’accent sur le potentiel de l’intelligence artificielle pour proposer des solutions dans des domaines tels que la santé, l’éducation, l’agriculture, la gouvernance et l’éthique de l’IA, ainsi que dans de nombreux autres secteurs.

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Tunisie – Météo : baisse des températures

14. November 2025 um 08:36

L’INM (Institut national de la météorologie) prévoit une légère baisse des températures ce vendredi 14 novembre 2025, avec des maximales généralement comprises entre 24 et 29 °C – mais autour de 22 °C sur les hauteurs de l’ouest.

Le ciel sera généralement peu nuageux, devenant progressivement partiellement couvert sur la plupart des régions.

La mer sera peu agitée sur le golfe de Gabès et agitée sur le reste des côtes tunisiennes.

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Tunisie – Le gouvernement resserre les rangs pour refonder le système d’investissement

14. November 2025 um 08:25

Le développement du système national d’investissement, en lien avec les orientations du budget économique et du nouveau plan de développement, a occupé une place centrale lors du Conseil ministériel restreint (CMR) qui se tenait jeudi 13 novembre au Palais de La Kasbah, sous la présidence de la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri.

D’emblée, la cheffe du gouvernement a insisté sur la nécessité de bâtir une vision globale et cohérente de l’investissement, capable de renforcer l’attractivité de la Tunisie et de restaurer la confiance dans le climat des affaires. L’objectif : orienter les capitaux nationaux et étrangers vers des secteurs à haute valeur ajoutée, porteurs d’impacts économiques, sociaux et environnementaux.

Elle a, dans ce cadre, exhorté les institutions et organismes dédiés à l’investissement à améliorer leur gouvernance et leur efficacité, tout en bénéficiant d’un soutien renforcé pour jouer pleinement leur rôle socio-économique.

Simplification, digitalisation et réformes structurelles

Sarra Zaafrani Zenzeri a rappelé que le développement du système d’investissement repose sur la révision du cadre législatif afin de simplifier et digitaliser les procédures, améliorer l’environnement des affaires et rehausser la compétitivité de l’économie.

Une série de réformes est déjà engagée : amélioration des infrastructures; réduction des délais de traitement; numérisation des services; transparence des transactions et évaluation régulière des indicateurs sectoriels et régionaux.

Dans cette logique, le gouvernement mise sur la création d’une plateforme nationale d’investissement, appelée à devenir un guichet numérique unique regroupant toutes les procédures liées à la création et à la gestion de projets. Ce portail centralisé devrait accélérer les démarches, améliorer la visibilité des services administratifs et nourrir la base de données nationale pour faciliter la prise de décision.

Cahiers des charges contre autorisations

La cheffe du gouvernement a également souligné l’avancement de l’interconnexion des systèmes d’information et de l’intégration des services juridiques liés à la constitution des entreprises. Elle a confirmé que plusieurs autorisations seront supprimées et remplacées par des cahiers des charges, afin de fluidifier davantage l’accès au marché.

Elle a par ailleurs mis en avant la diversité des incitations — financières et non financières — offertes aux investisseurs. Tout en rappelant que l’année 2025 a enregistré une hausse notable des flux d’investissements directs étrangers, signe d’une attractivité renforcée et de l’efficacité des réformes engagées.

Les orientations du ministère de l’Économie

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a présenté les principales mesures stratégiques visant à moderniser le système d’investissement et à soutenir la compétitivité nationale. Parmi elles : la digitalisation des procédures, la révision des cahiers des charges, la réduction de la bureaucratie, la libéralisation de l’entrepreneuriat et le renforcement de l’équité économique.

Il a également souligné l’importance de la mise en place d’un texte législatif unifié régissant l’ensemble des orientations liées à l’investissement, harmonisé avec les normes internationales et basé sur les principes de l’investissement responsable et du développement équitable.

Recommandations et priorités sectorielles

Le Conseil a adopté plusieurs recommandations pour accélérer la mise en œuvre des projets liés à la réforme du système d’investissement. Parmi les priorités on retrouve :

  • La simplification et la digitalisation accrues des démarches administratives;

  • La réduction et la suppression d’autorisations dans plusieurs secteurs;

  • L’adoption du principe de libre accès au marché;

  • L’élaboration d’un code unifié regroupant les règles de création de projets;

  • La publication de guides d’orientation et d’un code de bonnes pratiques pour les investisseurs.

Le gouvernement prévoit également la mise en place d’un guichet unique regroupant l’ensemble des services relatifs à l’investissement, et une meilleure orientation des incitations vers les PME et les régions les moins développées.

Les incitations seront désormais concentrées sur des secteurs stratégiques : agriculture, santé, technologies de l’information, énergie; ainsi que sur les priorités de développement du plan 2026-2030. Ces mesures seront liées à la performance, dans une optique de valeur ajoutée locale et d’investissement responsable.

Enfin, le Conseil a insisté sur la nécessité d’achever, d’ici le premier trimestre 2026, la mise en place de la plateforme nationale dédiée aux investisseurs.

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Le ministre des Affaires foncières appelle à réviser les textes juridiques régissant les domaines de l’Etat

13. November 2025 um 21:50

« Il est important aujourd’hui de réviser les différents textes juridiques régissant les domaines de l’Etat», a indiqué le ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, Wajdi Hedhili.

 Intervenant, dans la soirée de jeudi 13 novembre, lors d’une séance plénière commune de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts (CNRD) consacrée à l’examen du budget de la mission des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières au titre de l’année 2026, Wajdi Hedhili a notamment précisé que ces textes juridiques sont devenus obsolètes, par conséquent ne sont plus au diapason des priorités du développement économique et social.

A cet égard, Hedhili s’est interrogé sur les prérogatives dont dispose le ministre des Domaine de l’Etat pour lutter contre les agressions perpétrées contre les biens publics ou encore la violation des conditions  contractuelles, rappelant qu’il s’agit seulement de deux alternatives, soit la déchéance d’un droit ou  le transfert de l’affaire au Chef du Contentieux de l’État.

Le code des domaines de l’Etat, a-t-il souligné,  s’impose ainsi, pour éviter ces problématiques,  tout en mettant  en relief l’importance de promulguer des dispositions sévères dissuasives contre toutes agressions à l’égard des biens fonciers revenant à l’Etat.

« Chaque citoyen a le devoir de préserver les biens de l’Etat car ils sont, en effet,  une propriété nationale et revêtent une valeur immense pour l’investissement, d’où le rôle économique du bien foncier », a-t-il noté.

Avec TAP

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Wajdi Hedhili : 2 857 décisions de confiscation exécutées depuis 2011

13. November 2025 um 20:33

Le ministre des Domaines de l’État et des Affaires foncières, Wajdi Hedhili, a affirmé que 2 857 décisions de confiscation ont été exécutées depuis la création de la commission de confiscation en 2011.

S’exprimant jeudi soir lors d’une séance plénière conjointe de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts (CNRD), consacrée à l’examen du budget 2026 de son ministère, le ministre a précisé que ces décisions portent principalement sur des biens immobiliers et des comptes bancaires.

Il a ajouté que les avoirs confisqués sont transférés à la Commission nationale de gestion d’avoirs et de fonds objets de confiscation, relevant du ministère des Finances, conformément à la procédure en vigueur.

Rappelant le cadre juridique, Hedhili a cité le décret-loi n°2011-13 du 14 mars 2011, qui prévoit la confiscation de tous les biens meubles et immeubles acquis après le 7 novembre 1987 par l’ancien président de la République ou par toute personne ayant bénéficié d’avantages grâce à ses relations avec lui.

Le ministre a également annoncé l’élaboration d’un nouveau projet de loi visant à unifier le fonctionnement des commissions de confiscation et à instaurer un système plus efficace de gestion et de traitement des biens confisqués. Ce texte, a-t-il précisé, sera supervisé par la présidence du gouvernement en concertation avec l’ensemble des structures concernées.

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Le ministre de l’Économie mise sur le développement de l’industrie aéronautique en Tunisie

13. November 2025 um 20:25

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a réaffirmé jeudi la volonté du gouvernement de renforcer la compétitivité et d’attirer de nouveaux investissements dans le secteur stratégique des composants aéronautiques en Tunisie.

Lors d’une rencontre à Tunis avec Stefania Sonia Dallali, présidente du Groupement des industries tunisiennes aéronautiques et spatiales (GITAS), et Frédéric Parisot, directeur général du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (GIFAS), le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a souligné que son département, en coordination avec les structures concernées, est prêt à accompagner les investisseurs et à améliorer le climat d’affaires, notamment pour les entreprises françaises opérant dans le pays.

Il a mis l’accent sur la nécessité de renforcer la formation spécialisée, d’améliorer la logistique et de développer un écosystème industriel intégré, afin de consolider la position de la Tunisie comme pôle régional de production aéronautique.

Pour leur part, les représentants du GITAS et du GIFAS ont salué la montée en puissance du secteur tunisien des composants aéronautiques, soulignant que la Tunisie dispose aujourd’hui d’un savoir-faire reconnu et d’un potentiel de croissance élevé.

Ils ont appelé à intensifier la coopération entre acteurs publics et privés pour élaborer des plans d’action concrets, axés sur la montée en compétences et la création de chaînes de valeur durables dans cette filière à fort potentiel.

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Examen du budget 2026 de la mission du ministère de l’environnement

13. November 2025 um 20:14

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD) ont entamé, lors d’une séance plénière commune tenue, jeudi soir, l’examen du budget de la mission du ministère de l’Environnement pour l’exercice 2026, et ce, dans le cadre des débats budgétaires relatifs à la même année.

Le projet de budget de la mission de l’Environnement pour l’exercice 2026 est estimé à 505,820 millions de dinars (MDT), contre 470,670 MDT en 2025, soit une hausse de 9,3%.

Il convient de noter que le ministre de l’Environnement, Habib Abid, avait indiqué, le 10 novembre 2025, lors d’une séance commune entre la commission de l’industrie, du commerce, des ressources naturelles, de l’énergie et de l’environnement au Parlement et la commission des secteurs productifs au (CNRD), qu’environ 90 % du budget de son département est destiné à l’Office national de l’assainissement (ONAS).

Cette enveloppe budgétaire s’inscrit dans un cadre de dépenses à moyen terme (2026-2028), dont la stratégie visant principalement à la réhabilitation des installations d’assainissement, l’amélioration de la qualité des eaux usées et leur valorisation, le développement du système de gestion et de valorisation des déchets, ainsi que la réhabilitation et la protection du littoral contre l’érosion, la réduction de la pollution, la protection de l’environnement et la préservation de la biodiversité.

En effet, la mission de l’Environnement s’articule autour de  deux grands programmes; à savoir le programme Environnement et Développement Durable et le programme Pilotage et Soutien.

Le programme environnement et développement durable reflète la politique publique de l’État en matière de protection de l’environnement, de lutte contre toutes les formes de pollution, de préservation de la biodiversité, de lutte contre les catastrophes et d’adaptation aux changements climatiques.

Cela sera rendu possible grâce à un ensemble de priorités stratégiques, d’indicateurs de performance et d’activités dans les domaines de l’environnement et du développement inclusif, tout en tenant compte des perspectives de croissance socio-économique du pays et en s’alignant sur les indicateurs et les normes internationaux en matière de gestion des systèmes de protection de l’environnement.

Quant au programme du Pilotage et de soutien, il fournit un appui logistique et technique au programme de l’environnement et du développement durable afin de parvenir aux objectifs et des résultats escomptés.

En fait, la mission est structurée également autour de deux sous-programmes, 13 activités, 6 objectifs, et 15 indicateurs de performance.

Les dépenses salariales de la mission sont fixées à 34504 mille dinars (engagement et paiement), contre 37477 mille dinars en 2025, soit une baisse de 8 %. Cette baisse est expliquée par l’excédent provenant des années écoulées.

Par ailleurs, 59 nouveaux recrutements ont été programmés, dont 18 postes destinés aux docteurs chercheurs.

Pour ce qui des dépenses de gestion, elles s’élèveront à 5 720 mille dinars (engagement et paiement), contre 6348 en 2025, enregistrant ainsi une baisse de 628 mille dinars

 Quant aux dépenses d’intervention, elles sont estimées à 449 535 mille dinars (engagement et paiement) en 2026, contre 411 800 mille dinars en 2025, ce qui correspond à une croissance de 9 %.

Cette augmentation est due à la croissance du volume des interventions confiées à l’Office national de l’assainissement, notamment après la prise en compte des projets proposés par les conseils locaux.

Les dépenses d’investissement prévues pour 2026 s’élèvent à 7010 mille dinars en engagements et 10 240 MDT en paiements, contre respectivement 7 070 mille dinars et 10 345 mille dinars, en 2025.

Les investissements (crédits de paiement) se répartissent principalement entre le programme de l’Environnement et du développement durable (86%), pilotage et soutien (14%).

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Gabès : l’examen du référé contre le GCT reporté au 20 novembre

13. November 2025 um 16:46

La deuxième audience de l’affaire en référé intentée par la section régionale de l’Ordre des avocats de Gabès, visant à suspendre les activités polluantes du Groupe chimique tunisien (GCT), s’est tenue jeudi 13 novembre; avant d’être reportée au 20 novembre courant. C’est ce qu’a indiqué le président de la section, Mounir Laâdouni.

Il a précisé que la partie plaignante a présenté l’ensemble des éléments à l’appui de sa requête. Tout en soulignant que les avocats se sont opposés à ce report qu’ils jugent « excessif ». Et ce, au vu du « danger imminent » que représentent ,estiment-ils, les émissions industrielles à Gabès sur la santé publique.

Il a évoqué notamment les cas d’asphyxie recensés quotidiennement parmi les élèves. De même que l’incapacité de l’hôpital régional à les prendre en charge. D’ailleurs, il estime que la situation « préfigure une véritable catastrophe environnementale ».

Me Laâdouni a toutefois reconnu le droit du représentant de l’État à solliciter un délai pour examiner le dossier. Tout en affirmant que le collectif d’avocats n’entend pas déposer de pièces supplémentaires et qu’il est parvenu à « mettre un terme à toute tentative de dessaisissement de la juridiction des référés ». Laquelle est désormais seule compétente pour statuer sur cette affaire.

En marge de l’audience, un rassemblement de citoyens et d’activistes de la société civile se tenait devant le tribunal de première instance de Gabès.

Les participants ont réitéré leur revendication du démantèlement des unités industrielles polluantes du GCT et du respect du droit constitutionnel des habitants à respirer un air sain et à vivre dans un environnement équilibré.

Avec TAP

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Tunisiens en France : les frais de visa et de séjour vont augmenter en 2026

13. November 2025 um 16:42

Les Tunisiens vivant en France– ou souhaitant s’y installer- vont devoir prévoir un budget plus conséquent pour leurs démarches administratives. En effet, l’Assemblée nationale française a examiné, jeudi 13 novembre, l’article 30 du projet de loi de finances (PLF) 2026. Lequel prévoit une nette revalorisation des taxes liées aux visa, aux titre de séjour et demande de naturalisation, indique un site web tunisien.

Des augmentations sur presque toutes les démarches

Le texte propose une révision à la hausse des droits de timbre et des frais administratifs applicables à l’ensemble des ressortissants étrangers relevant du droit commun, dont les Tunisiens, comme le rappelle le site tunisien.

Ainsi, parmi les principales mesures envisagées :

  • 200 € pour toute demande d’accès à la nationalité française ;

  • 100 € pour la délivrance, le renouvellement ou le duplicata d’une carte de séjour (avec une hausse de 50 € sur le tarif réduit) ;

  • +100 € sur le visa de régularisation ;

  • +25 € sur le droit de timbre des titres de séjour ;

  • 40 € pour l’échange d’un permis de conduire étranger ;

  • 100 € pour l’obtention ou le renouvellement d’une autorisation provisoire de séjour.

Le gouvernement français justifie ces hausses par une volonté « d’harmonisation avec la moyenne européenne ». L’exécutif espère ainsi générer près de 160 millions d’euros de recettes supplémentaires pour le budget de l’État à travers ces augmentations.

Pour les Tunisiens installés en France ou en situation de régularisation, cette réforme se traduira par un alourdissement notable du coût des démarches : carte de séjour, autorisation provisoire ou visa, aucune procédure ne sera épargnée.

Si le projet de loi est adopté, les nouveaux tarifs entreront en vigueur dès le 1er janvier 2026, marquant une nouvelle étape dans la politique française de gestion des flux migratoires et des titres de séjour.

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Prix Kaizen Afrique 2025 – La Tunisie brille à Johannesburg : SOPAL récompensée pour son excellence Kaizen

13. November 2025 um 14:11

SOPAL, leader tunisien dans la fabrication d’équipements sanitaires et de robinetterie, a le grand honneur d’annoncer sa distinction au « Prix Excellent » lors de la 9ème Conférence Annuelle Africa Kaizen (AKAC 2025), tenue les 27 et 28 octobre 2025 à Johannesburg, en Afrique du Sud. La récompense a été solennellement remise par Madame Nomakhosazana Meth, Ministre sud-africaine du Travail et de l’Emploi.

Cette reconnaissance vient valider le modèle industriel tunisien et souligne l’excellence de la démarche d’amélioration continue de SOPAL, reflet du travail, de l’engagement et de la passion de toutes ses équipes.

 

Une passion pour l’amélioration continue depuis toujours 

« En 1985, j’ai eu le privilège d’assister, aux côtés de feu Béchir Salem Belkhiria, à une rencontre avec le Pr. Naoto Sasaki. Ce moment a éveillé en moi une profonde admiration pour l’esprit Kaizen : persévérance, amélioration continue et quête d’excellence. Depuis mes jeunes années, cette philosophie a nourri mon rêve et guidé SOPAL, créée en 1981. Aujourd’hui, le Prix Kaizen Afrique célèbre non seulement nos efforts collectifs, mais aussi notre passion de toujours faire mieux, pour aller plus loin chaque jour », déclare Mohamed Regayeg, Fondateur et Président.

 

Excellence et progrès : une culture en action

« Recevoir le Prix Kaizen Afrique est une immense fierté pour SOPAL et la reconnaissance de notre engagement envers l’excellence et l’amélioration continue. Depuis 2006, avec la création du Système de Production SOPAL (SPS), nous avons institutionnalisé notre démarche Kaizen pour donner à chaque équipe les moyens d’évoluer chaque jour.

Ce trophée honore avant tout les collaborateurs de SOPAL, dont la passion, la rigueur et la détermination font progresser nos processus, nos pratiques et notre culture d’entreprise. C’est une victoire collective, symbole de notre volonté de toujours faire mieux », ajoute Mahdi Regayeg – Directeur Général.

 

 Leadership, implication et reconnaissance : le secret de SOPAL

« Cette reconnaissance est le résultat d’un formidable effort collectif, nourri par l’esprit d’amélioration continue et par des stratégies solides portées par toute l’équipe SOPAL.

Chaque réussite commence par un défi et chez SOPAL, nous en avons relevé plusieurs. Au début, rien n’était simple : il fallait adapter, convaincre, expliquer et surtout impliquer. Et comme aime le rappeler notre fondateur, Si Mohamed Regayeg « Kassar w Rassi Yssed » autrement dit : il faut oser, essayer et apprendre de ses erreurs.

C’est dans cet esprit que nous avons bâti notre démarche KAIZEN autour de ce que j’aime appeler « Nos trois mots secrets » : 

  • Lead by Example, inspiré par notre top management, qui incarne le Kaizen au quotidien à travers ses Gemba Walks et son engagement exemplaire.
  • Implication, parce que le changement ne se décrète pas; il se construit avec chacun.
  • Reconnaissance, pour valoriser chaque effort, chaque idée, chaque amélioration, aussi petite soit-elle.

Pas à pas, nous transformons nos ateliers, nos processus et surtout nos mentalités. Et c’est cette alchimie humaine, fondée sur le leadership, la confiance et la reconnaissance, qui fait toute la différence », souligne pour sa part Hanen AKROUT, Directrice Pilotage de la Performance 

De son côté, Akram Abdennadher – Manager Qualité & Amélioration Continue souligne : « Ce prix reflète une vision partagée et un engagement collectif fort. Il est avant tout le fruit d’une belle aventure humaine, rendue possible grâce au leadership participatif de notre Direction, qui inspire, oriente et crée les conditions de la réussite.

Il met également à l’honneur la détermination et la créativité de nos équipes, toujours présentes sur le terrain, animées par la volonté de progresser chaque jour et d’ancrer durablement la culture Kaizen.

Chez SOPAL, nous sommes convaincus que l’excellence n’est pas un objectif, mais un état d’esprit, fait de curiosité, de rigueur, de respect et de bienveillance.

Ce trophée célèbre avant tout l’union d’une entreprise tunisienne fière de son savoir-faire et la conviction que le progrès est une aventure profondément humaine et collective.

Le Prix Kaizen Afrique 2025 n’est pas une fin, mais une étape, une confirmation que nous sommes sur le bon chemin celui du progrès continu, de la responsabilité et de la performance durable. »

Le Kaizen, chez SOPAL : des résultats concrets :

  • Performance industrielle : coûts et temps de fabrication réduits de 15 %.
  • Qualité et satisfaction client : taux de réclamations clients en baisse continue et satisfaction client en hausse de 7 %.
  • Performance durable : consommation énergétique réduite de 8 %, et accidents du travail en baisse de 25 %.
  • Innovation : revenus issus des nouveaux produits multipliés par plus de 2.
  • Développement humain : plus de 1000 collaborateurs formés et leur satisfaction en progression continue.

Le Prix Kaizen Afrique 2025 vient s’ajouter à un palmarès déjà éloquent, incluant notamment le Prix National de la Qualité (2021) et le Premier Prix Arabe de la Qualité (2023).

En tant qu’entreprise primée, SOPAL incarne l’ambition de la Tunisie : celle d’une industrie compétitive, performante et durable, tournée vers l’excellence mondiale.

Avec communiqué

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Carrefour Tunisie lance le premier catalogue 100 % créé par l’intelligence artificielle

13. November 2025 um 13:18

Carrefour Tunisie crée l’événement avec le lancement du premier catalogue 100 % conçu par l’intelligence artificielle (IA) en Tunisie. Une première nationale qui place l’innovation au cœur de la créativité.

 

Ce catalogue de Carrefour Tunisie accompagne la nouvelle collection TEX automne-hiver, qui célèbre la mode pour femmes, hommes et enfants; ainsi qu’une sélection maison incluant chaussures, peignoirs, couettes et accessoires.
Un style accessible, moderne et polyvalent, pensé pour toutes les envies et toutes les générations.

Au-delà de la collection, c’est la méthode de conception qui marque une rupture : tous les visuels, ambiances et compositions ont été générés par l’intelligence artificielle, sans recours à des shootings ou mises en scène traditionnelles.

Chez Carrefour Tunisie, cette initiative traduit la volonté d’explorer les opportunités offertes par l’IA de repousser les limites de la création et réinventer la manière de concevoir les campagnes.

C’est une étape fondatrice vers un marketing plus agile et inspirant. « Ce catalogue marque une évolution naturelle dans notre façon de créer. L’intelligence artificielle devient un partenaire de la créativité : elle nous permet d’imaginer plus vite, plus librement, et de proposer des univers visuels que nous n’aurions pas pu produire autrement », explique Mourad Naili, sous-directeur marketing de Carrefour Tunisie.

Grâce à cette approche, nos clients découvrent un catalogue à la fois immersif et fluide, où chaque image devient une invitation à s’inspirer, à explorer les tendances de la saison et à redécouvrir la mode Carrefour autrement. Avec, toujours, le souci de proposer des styles accessibles à tous », explique-t-il.

Avec cette innovation, Carrefour Tunisie confirme son rôle de pionnier en matière de créativité et de transformation digitale. Et ce, en plaçant l’intelligence artificielle au service de l’imagination humaine.

Avec communiqué

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COP30 : 99 % des fonds déchets gaspillés dans de fausses solutions

13. November 2025 um 12:35

Les systèmes communautaires de gestion zéro déchet pourraient réduire jusqu’à 95 % des émissions de méthane issues des déchets solides; tout en créant des emplois de qualité. C’est ce qu’indique un nouveau rapport du réseau GAIA (Global Alliance for Incinerator Alternatives). Ces solutions concernant les déchets restent pourtant largement sous-financées au profit d’infrastructures coûteuses centrées sur la rentabilité.

Le secteur des déchets représente près de 20 % des émissions mondiales de méthane, mais n’a reçu que moins de 1,5 % des financements climatiques en 2023. Sur ce montant, 99 % ont été alloués à des projets de valorisation énergétique des déchets, qui détruisent des emplois, génèrent une électricité onéreuse et maintiennent les émissions de CO2 pendant des décennies. Seulement 1 % a été consacré à la gestion des déchets organiques.

Une feuille de route pour réorienter les investissements

Dans une note d’information diffusée lors de la COP30 à Belém (Brésil), GAIA propose aux gouvernements et financiers une boîte à outils pour soutenir les systèmes zéro déchet comme service public essentiel. Le réseau, qui regroupe plus de 1 000 organisations dans plus de 100 pays, plaide pour un réalignement des priorités de financement.

Lire aussi : COP30 en Amazonie : l’ultime paradoxe climatique

Yobel Putra, responsable des politiques climatiques mondiales chez GAIA, souligne : « Lors de cette COP de mise en œuvre, les dirigeants doivent soutenir des solutions climatiques rentables qui améliorent la vie des gens. Investir dans des solutions communautaires zéro déchet permet d’atteindre cet objectif. Nos travaux montrent qu’il existe des projets prêts à être déployés qui nécessitent un cadre financier approprié. »

Des financements adaptés, pas de la dette

GAIA recommande donc d’exclure l’incinération des déchets pour produire de l’énergie, les combustibles dérivés des déchets et la co-combustion des listes d’investissement. Ces technologies nuisant au climat, à la santé publique et épuisant les fonds publics limités.

Le réseau préconise des subventions pour des projets à forte valeur sociale et environnementale mais à rendement monétaire limité. Comme par exemple : la fermeture de décharges, la dépollution et la reconversion des travailleurs du secteur. Ces subventions devraient couvrir les trois à cinq premières années de fonctionnement, le temps que les initiatives développent des modèles de financement pérennes. Pour certaines activités génératrices de revenus, les prêts concessionnels seraient appropriés.

Un modèle économiquement viable

Le tri à la source, le recyclage et le compostage décentralisé communautaire permettent d’éviter des coûts tels que le transport sur longues distances et les frais de mise en décharge. Ces économies peuvent être réinvesties pour rémunérer les travailleurs et soutenir les opérations à long terme, créant ainsi un modèle économiquement viable.

Avec TAP

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Mécanique et métallurgie : le CETIME réunit les acteurs du secteur

13. November 2025 um 11:51

La troisième édition des Rencontres sectorielles, consacrée aux filières mécanique et métallurgie, se tiendra le mercredi 26 novembre 2025 à Sfax. Et ce, à l’initiative du Centre technique des industries mécaniques et électriques (CETIME).

Structurées autour de trois tables rondes thématiques, ces rencontres visent à identifier les besoins prioritaires du secteur, à formuler des recommandations concrètes et à consolider les partenariats industriels entre acteurs publics, privés, universitaires et start-up. C’est ce qu’indique une publication du CETIME sur sa page Facebook.

Elles offrent une plateforme privilégiée dédiée à l’innovation collaborative dans ces filières stratégiques, conçue pour valoriser les expertises locales et accélérer le co-développement industriel en Tunisie.

L’un des moments phares de cette journée sera la signature d’une convention de partenariat entre le CETIME et la Tunisian Automotive Association (TAA), destinée à renforcer la synergie entre la recherche technique et l’industrie automobile nationale.

Cet événement est organisé en partenariat avec la Tunisian Automotive Association (TAA), le Cluster Mecatronic, le cluster Adaptive Mechanisms & Evolution (MECADEV), l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) et l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation (APII).

Avec TAP

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Les transferts en devises des TRE ont enregistré une hausse au cours des dernières années (ministre des Finances)

13. November 2025 um 11:17

Les transferts de devises provenant de la diaspora tunisienne ont enregistré une hausse ces dernières années. C’est ce que déclare la ministre des Finances, Michket Slama Khaldi. Elle précise que ces transferts de la diaspora ne sont pas soumis à des droits et taxes supplémentaires.

Intervenant, dans la soirée de mercredi 12 novembre, lors d’une séance plénière commune de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts (CNRD) consacrée à l’examen du budget de la mission du ministère des Finances pour l’exercice 2026, Mme Khaldi a ajouté que les projets de numérisation, en cours de réalisation, sont à même de garantir l’égalité des chances en matière d’investissement entre les Tunisiens vivant à l’intérieur du pays et la diaspora.

Recette des récoltes

Les recettes provenant de la récolte des dattes, de l’huile d’olive, des agrumes et autres ne constituent pas des recettes permanentes. Alors que les ressources fiscales représentent la principale source d’alimentation des ressources de l’État.

Sur un autre plan, la ministre a mis l’accent sur les efforts déployés par le corps de la douane, au cours de l’été 2025, aux niveaux des aéroports, des ports et frontières; et ce, en collaboration avec les différents intervenants.

Rôle sécuritaire et économique de la douane

Outre le rôle sécuritaire de la douane, ce corps dispose d’un rôle économique important, indique la ministre. Tout en soulignant la nécessité de renforcer ses ressources humaines et logistiques.

En outre, elle rappelle les principaux axes sur lesquels a travaillé l’administration fiscale. Et notamment la poursuite du recensement géographique qui a permis d’intégrer un grand nombre d’acteurs qui étaient actifs dans le secteur parallèle dans le secteur formel. Ces personnes devront désormais s’acquitter de leur devoir fiscal envers l’État, indique-t-elle encore indiqué. Relevant aussi que le contrôle fiscal est une opération étudiée et non arbitraire, qui ne vise pas un secteur ou une entreprise en particulier.

Et de rappeler que la brigade des investigations et de lutte contre l’évasion fiscale a mené de nombreuses interventions qui ont permis de découvrir des cas de fraude fiscale et de manipulation des déclarations.

Quid des associations de microcrédit

En ce qui concerne les associations de microcrédit, Michket Slama Khaldi indique que c’est la Banque tunisienne de solidarité (BTS) qui gère la ligne de financement allouée à ces associations. Et que le nombre de bénéficiaires des crédits accordés s’élèvent à 15 199.

Elle a également souligné qu’un plan d’action avait été mis en place pour ces associations. Et ce, afin de les restructurer en créant une structure de financement régionale qui regrouperait les différentes associations.

Enveloppes financières pour les entreprises publiques

Enfin, en ce qui concerne les entreprises publiques, la ministre précise que des enveloppes budgétaires ont été allouées au cours des dernières années, mais qu’il faut les réformer. D’ailleurs, elle qualifie la situation de certaines d’entre elles de « préoccupante »; alors que d’autres ont connu une amélioration notable.

Ce dossier est actuellement suivi par la présidence du gouvernement, affirme la ministre. Tout en soulignant que la politique de l’État ne vise en aucun cas la cession des ces entreprises. Et de préciser que le président de la République a, à plusieurs reprises, réaffirmé que la cession n’est pas la solution et qu’il faut plutôt réformer les entreprises publiques.

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