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Comment la Russie compte atténuer l’impact des sanctions américaines

24. Oktober 2025 um 18:40

La Russie s’attend à ce que les sanctions américaines portent un coup dur à son budget. Mais les responsables russes semblent confiants, selon Bloomberg, de pouvoir trouver des moyens d’atténuer l’impact.

Un responsable du Kremlin admet que les pertes sont inévitables, même si elles sont difficiles à quantifier à l’heure actuelle, car Washington a ciblé Rosneft et Lukoil. Mais selon lui, la Russie développera son propre réseau de négociants en pétrole et une flotte fantôme de pétroliers pour limiter l’impact économique.

A rappeler que les raffineries de pétrole indiennes se préparent à réduire drastiquement leurs importations de pétrole russe, ce qui, si cela se produisait, poserait un énorme défi à Moscou pour trouver des clients alternatifs.

La Russie dispose d’un mois pour se préparer avant que les restrictions n’entrent en vigueur et utilisera ce temps pour s’adapter à la nouvelle situation. Il espère cependant un changement de position du président américain Donald Trump, en fonction de l’avancement des négociations avec le Kremlin.

Les États-Unis accusent la Russie de « manquer d’engagement sérieux en faveur d’un processus de paix visant à mettre fin à la guerre en Ukraine ». Il s’agit des premières sanctions américaines majeures contre la Russie depuis le retour de Trump à la Maison Blanche en janvier dernier.

Les sanctions visent à limiter la capacité de la Russie à financer la guerre, dans un contexte de tensions croissantes sur son économie et de déficit budgétaire croissant. Avant même les dernières restrictions américaines, le gouvernement prévoyait que les recettes provenant des ventes de pétrole et de gaz, qui représentent près d’un quart du budget de l’État, chuteraient à leur plus bas niveau en quatre ans en 2025, en raison de la baisse des prix du brut et de l’appréciation du rouble…

Moscou a résisté à de multiples menaces pesant sur ses flux de pétrole depuis que Vladimir Poutine a ordonné l’invasion de l’Ukraine en février 2022. Lorsque les acheteurs européens se sont retirés du commerce au début de la guerre, la Russie a rapidement augmenté ses approvisionnements vers l’Inde et la Chine, qui sont rapidement devenues le principal fournisseur de pétrole.

La décision américaine pourrait inciter Rosneft et Lukoil à vendre leur pétrole à des intermédiaires, qui à leur tour le revendraient à des acheteurs en Asie…

Même une réduction de 5 à 10 % des exportations de Lukoil et Rosneft pourrait coûter au budget jusqu’à 120 milliards de roubles (1,5 milliard de dollars) par mois, a déclaré Vladimir Chernov, analyste chez Freedom Finance Global.

« Les volumes d’exportation pourraient diminuer avec la restructuration de la chaîne d’approvisionnement, et les remises sont susceptibles de se creuser à nouveau », a noté Dmitry Polevoy, directeur des investissements chez Astra Asset Management, basé à Moscou. Cet impact pourrait être partiellement compensé par une hausse des prix mondiaux du pétrole et un affaiblissement du rouble russe, a-t-il ajouté.

« Pour l’instant, la situation budgétaire ne semble pas très préoccupante », a-t-il souligné. « Ce qui est plus inquiétant, c’est la baisse des prix du pétrole à moyen et long terme ».

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Grande-Bretagne : Reeves envisage d’augmenter l’impôt sur le revenu

24. Oktober 2025 um 15:45

La ministre britannique des Finances, Rachel Reeves, envisagerait d’augmenter l’impôt sur le revenu. Et ce, afin de réduire le déficit budgétaire qu’elle présentera en novembre. C’est ce que rapporte le journal The Guardian dans un article paru jeudi 23 octobre.

Citant des sources bien informées, le journal britannique The Guardian rapporte que Rachel Reeves serait en pourparlers sur la possibilité de rompre l’une des promesses électorales clés du Parti travailliste. A savoir : ne pas augmenter l’impôt sur le revenu.

Le journal assure que le cabinet économique du gouvernement britannique étudie diverses options. Comme par exemple l’augmentation du taux de base de l’impôt sur le revenu ou des modifications des seuils. Mais la décision finale n’a pas encore été prise.

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Trump fait plier Pékin et New Delhi sur le pétrole russe

24. Oktober 2025 um 14:03

Les grandes compagnies pétrolières publiques chinoises ont suspendu leurs achats de pétrole russe transporté par mer. Et ce, à la suite des nouvelles sanctions imposées par Washington contre les géants russes Rosneft et Lukoil. C’est ce que rapportent plusieurs sources du secteur pétrolier.

Ces mesures américaines, adoptées en réponse à la guerre menée par Moscou en Ukraine, commencent déjà à redessiner la carte mondiale de l’énergie. En effet, les raffineries indiennes, premier client du brut russe, envisagent à leur tour de réduire drastiquement leurs importations afin d’éviter tout risque de représailles financières américaines.

Une baisse conjointe des achats chinois et indiens – les deux principaux débouchés du pétrole russe – pourrait considérablement affaiblir les revenus énergétiques de Moscou. Tout en provoquant une hausse des prix mondiaux du brut, les importateurs devant se tourner vers d’autres fournisseurs.

Ainsi, selon plusieurs sources, les entreprises publiques chinoises PetroChina, Sinopec, CNOOC et ZhenhuaOil auraient décidé de s’abstenir temporairement de tout nouvel achat de pétrole russe, en raison du risque de sanctions secondaires.

A cet égard, notons que la Chine importe environ 1,4 million de barils par jour de pétrole russe par voie maritime. Une grande partie étant achetée par des raffineurs privés indépendants – les fameuses « théières ». Les estimations pour les compagnies publiques varient toutefois : Vortexa Analytics prévoit moins de 250 000 barils/jour sur les neuf premiers mois de 2025; tandis qu’Energy Aspects avance environ 500 000 barils/jour.

Pour sa part, Unipec, filiale commerciale de Sinopec, aurait d’ailleurs interrompu ses achats dès la semaine dernière. Et ce, après que le Royaume-Uni a étendu ses sanctions à Rosneft, Lukoil, plusieurs navires de la « flotte fantôme » et même certaines entités chinoises, dont une grande raffinerie.

Avant l’annonce des sanctions, le brut ESPO pour livraison en novembre se négociait avec une prime de 1 dollar le baril par rapport au Brent ICE, contre 1,70 dollar au début d’octobre.

Par ailleurs, la Chine continue d’importer environ 900 000 barils par jour via ses oléoducs, volumes destinés à PetroChina qui, selon plusieurs négociants, ne serait que marginalement touchée par les sanctions.

Face à ces nouvelles restrictions, la Chine et l’Inde devraient renforcer leurs achats auprès d’autres producteurs, au Moyen-Orient, en Afrique et en Amérique latine. Ce qui risque d’accentuer la pression haussière sur les cours du brut mondial.

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Le dollar se stabilise dans l’attente des données sur l’inflation américaine

24. Oktober 2025 um 11:03

Le dollar américain s’est stabilisé, vendredi 24 octobre, et est en voie de réaliser un léger gain hebdomadaire par rapport aux principales devises rivales. Tout ceci sur fond d’attente par les investisseurs de la publication des données sur l’inflation.

L’indice du dollar, qui mesure la performance de la devise américaine par rapport à six autres devises, est en passe d’augmenter de 0,37 % cette semaine, atteignant 98,92 lors des échanges récents.

L’euro a peu varié à 1,16195 $ en début de séance, mais devrait reculer d’environ 0,3 % sur la semaine. La livre sterling est restée stable à 1,3331 $, en route vers une baisse hebdomadaire de 0,8 %.

Le yen s’est lui aussi stabilisé à 152,58 face au dollar, après avoir baissé lors de la séance de jeudi; les données ayant montré que l’inflation de base à la consommation au Japon restait supérieure à l’objectif de 2 % de la Banque centrale.

Par ailleurs, la rencontre prévue entre Trump et Xi jeudi 31 octobre en Corée du Sud a suscité l’espoir d’une résolution de la guerre commerciale croissante entre les deux plus grandes économies du monde.

Les investisseurs attendent avec impatience l’indice des prix à la consommation américain pour septembre, dont la publication est prévue vendredi. Ils anticipent une hausse de 0,4 % de l’inflation et de 0,3 % de l’inflation sous-jacente sur un mois.

Par ailleurs, le Bureau américain des statistiques du travail a dernièrement annoncé qu’il publierait son rapport sur l’inflation malgré la fermeture du gouvernement, qui en est maintenant à sa quatrième semaine.

Bien que les analystes ne s’attendent pas à ce que les données influencent la décision de la Fed de réduire les taux d’intérêt de 25 points de base la semaine prochaine; elles pourraient fournir des indices sur ce que la Banque centrale pourrait faire lors de sa réunion de décembre.

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Terres rares : Bruxelles hausse le ton face à Pékin

23. Oktober 2025 um 15:14

La Commission européenne accueillera des représentants de la Chine à Bruxelles « dans les prochains jours ». Et ce, afin de trouver des « solutions urgentes » aux restrictions imposées par Pékin sur les exportations de terres rares.

Le commissaire européen au Commerce, Maros Šefčovič, a fait cette annonce lors d’une conférence de presse au Parlement européen. Et ce, après avoir discuté pendant deux heures avec son homologue chinois, Wang Wentao, de l’impact que cette mesure aura sur les entreprises européennes.

La Chine est le premier producteur mondial de terres rares, des matériaux essentiels aux secteurs de l’automobile, de l’énergie, de la défense et du numérique.

A cet égard, notons que l’Empire du Milieu a annoncé la mise en place de contrôles sur les exportations de technologies liées aux terres rares, au grand dam des États-Unis et de l’Europe.

L’Union européenne a déjà protesté publiquement contre les nouvelles restrictions. Tout en soulignant que de nombreuses entreprises européennes seront obligées d’arrêter leur production et que cela entraînera des problèmes économiques tout au long de la chaîne d’approvisionnement.

D’ailleurs, lundi 20 octobre, le vice-président de la Commission, Stéphane Séjourné, a informé les dirigeants de filiales que l’UE prévoyait diverses initiatives. Avec notamment le recyclage des terres rares ou la création de centres communs d’achat et de stockage.

De son côté, le géant automobile Volkswagen met en garde contre des arrêts de production en raison de la perturbation des puces Nexperia. L’entreprise estime que des interruptions temporaires de production surviendraient. Citant à cet égard les restrictions à l’exportation imposées par la Chine sur les semi-conducteurs fabriqués par Nexperia. Cette mise à jour intervient peu de temps après que l’Association allemande de l’industrie automobile (VDA), le principal lobby de l’industrie automobile du pays, a déclaré que le conflit sino-néerlandais concernant Nexperia pourrait conduire à « d’importantes restrictions de production dans un avenir proche » si l’interruption de l’approvisionnement en puces ne peut pas être résolue rapidement.

Un porte-parole de Volkswagen a déclaré à CNBC par courrier électronique que même si Nexperia n’est pas un fournisseur direct de la société, certaines de ses pièces sont utilisées dans ses composants de véhicules, qui sont fournis par les fournisseurs directs de Volkswagen.

« Toutefois, compte tenu de l’évolution des circonstances, des effets à court terme sur la production ne peuvent être exclus », a-t-il ajouté.

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La guerre commerciale États-Unis/Chine prend une nouvelle tournure

23. Oktober 2025 um 13:49

L’administration Trump envisage d’imposer des restrictions sur les exportations de logiciels vers la Chine. Elles seraient similaires à celles mises en œuvre par les États-Unis contre la Russie après son opération en Ukraine. Et ce, si Pékin poursuit sa dernière série de restrictions sur les exportations de terres rares.

Les discussions, rapporte Reuters, portent sur l’interdiction d’exporter un large éventail de technologies américaines vers la Chine. Le rapport ne détaille pas de restrictions spécifiques ni de calendrier précis pour l’annonce des nouvelles mesures. Mais ces dernières années, les États-Unis ont mis en place des contrôles sur les exportations de logiciels de planification d’entreprise, de gestion de la relation client et de conception assistée par ordinateur vers la Russie.

Cependant, toute restriction technologique drastique imposée à la Chine pourrait perturber la fragile économie américaine. Laquelle absorbe déjà l’impact des tarifs douaniers de Donald Trump.

Par ailleurs, Pékin et Washington ont tous deux adopté une politique consistant à imposer des mesures commerciales punitives avant les négociations. Fournissant ainsi un levier et des monnaies d’échange pour les discussions visant à réduire les barrières entre les plus grands partenaires commerciaux du monde.

Pour leur part, les États-Unis ont déclaré que cette décision était une mesure de représailles aux restrictions annoncées par la Chine sur le flux de minéraux de terres rares. A savoir, des éléments essentiels nécessaires à la fabrication de nombreux produits de consommation, notamment des moteurs, des semi-conducteurs et des avions de chasse. Ainsi qu’aux nouveaux frais portuaires imposés aux navires américains.

« J’entretiens d’excellentes relations avec le président Xi. J’espère que nous parviendrons à un bon accord », a déclaré Trump. Il s’exprimait de la sorte mardi, lors d’un déjeuner avec des élus républicains dans la roseraie de la Maison Blanche. « Je souhaite qu’il conclue un accord favorable à la Chine, mais il doit être équitable », a-t-il poursuivi.

Au final, « ils ne peuvent pas se procurer de pièces détachées pour leurs avions. Nous construisons leurs avions », a affirmé Trump; et ce, lors d’une rencontre avec le Premier ministre australien Anthony Albanese, à la Maison Blanche.

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Modi au sommet de l’ASEAN, mais virtuellement

23. Oktober 2025 um 11:59

Le Premier ministre indien, Narendra Modi, participera virtuellement au sommet de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) à Kuala Lumpur. Sans doute pour ne pas y rencontrer le président américain, Donald Trump. Ce qui suggère que New Delhi et Washington ne sont pas encore proches d’un accord commercial.

Les États-Unis et l’Inde négocient depuis des mois pour parvenir à un accord commercial. Mais les négociations ont été compliquées par les importations indiennes de pétrole russe. Cette situation a donc incité Washington à imposer des droits de douane punitifs de 25 % sur les produits indiens en août. Ce qui porte le total des droits de douane à 50 % et sera certainement discuté au Sommet de l’ASEAN.

« Nous sommes impatients de rejoindre virtuellement le sommet ASEAN-Inde et d’approfondir le partenariat stratégique global » entre l’Inde et le groupe, a déclaré Modi sur X (anciennement Twitter) jeudi 23 octobre. Tout en  mentionnant une conversation avec le Premier ministre malaisien, Anwar Ibrahim.

Ainsi, le sommet de l’ASEAN se tiendra dans la capitale malaisienne du 26 au 28 octobre. Avec la participation annoncée des dix États membres de l’association et des principaux partenaires commerciaux. A savoir : la Chine, le Japon et les États-Unis.

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Algérie : signature de plusieurs mégaprojets verts

23. Oktober 2025 um 11:19

L’année 2025 s’impose comme un tournant décisif pour le secteur algérien des énergies propres. Les neuf premiers mois de l’année ont vu la signature de plusieurs contrats majeurs dans le domaine des énergies renouvelables. Lesquels illustrent la volonté du gouvernement d’attirer les investissements étrangers, de transférer les technologies et de consolider la transition énergétique nationale.

Selon un rapport de la Plateforme énergétique basée à Washington publié mercredi 22 octobre, l’Algérie avance résolument vers ses objectifs de développement durable. Elle est portée par des projets solaires, éoliens, d’hydrogène vert et soutenue par des partenariats solides avec la Chine, la Turquie, le Koweït et l’Union européenne. Ces accords, parmi les plus importants jamais conclus dans le pays, s’inscrivent dans la Vision 2035 et dans la stratégie de diversification du mix énergétique national.

Le premier grand accord de l’année a été signé avec le géant chinois LONGI, leader mondial des cellules et panneaux solaires. Son objectif est d’étudier la faisabilité de la localisation de l’industrie photovoltaïque en Algérie. Et ce, afin d’en faire un hub régional de production et d’exportation d’équipements d’énergie propre.

Cet accord a été conclu à la suite d’un entretien entre le secrétaire d’État, Noureddine Yassa, et la vice-présidente de LONGI, Amy Liu. Il marque une étape clé pour le transfert de technologies et la création d’emplois qualifiés dans les filières techniques.

Le projet Hassi Delaâ (février 2025)

Par ailleurs, le projet de centrale photovoltaïque de Hassi Delaâ, mis en œuvre par la société turque Ozgun, s’inscrit dans le programme national de 1 000 MW. Située à Laghouat, cette installation d’une capacité de 362 MW devrait entrer en service d’ici début 2026. Elle symbolise la coopération énergétique algéro-turque et constitue un modèle de partenariat public-privé au service de la production d’électricité propre et de la réduction de la dépendance aux hydrocarbures.

En outre, en avril, un accord a été signé avec le professeur Karim Zaghib, expert mondial en batteries lithium-fer-phosphate, en partenariat avec l’Office national de recherches géologiques et minières et le groupe Sonaram. Ce projet vise à poser les bases d’une industrie nationale du stockage d’électricité et à valoriser les ressources locales en lithium, fer et phosphate.

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Ukraine : 7,7 milliards de dollars d’augmentation des dépenses de défense

22. Oktober 2025 um 17:32

Le Parlement ukrainien a approuvé, mardi 21 octobre, un amendement au budget du pays pour cette année, augmentant les dépenses de défense à 7,7 milliards de dollars. Alors que la guerre entre l’Ukraine et la Russie entre dans sa quatrième année.

Les députés ont approuvé une augmentation d’environ 325 milliards de hryvniens (7,7 milliards de dollars). Ce qui porte les dépenses de défense de l’Ukraine cette année à un total de 2,96 billions de hryvniens (environ 70,86 milliards de dollars).

« Nous comprenons que la situation change constamment et qu’il est nécessaire d’augmenter les dépenses pour résister efficacement aux Russes. Le gouvernement, avec le soutien de ses partenaires, met à disposition des ressources pour garantir des dépenses supplémentaires en faveur des défenseurs de l’Ukraine ». C’est ce qu’a déclaré le ministre des Finances, Sergueï Marchenko.

Une partie des coûts sera couverte par un prêt du G7

C’est la deuxième fois cette année que l’Ukraine doit augmenter ses dépenses militaires et de production d’armement. Les premières modifications ont été adoptées en juillet, portant les dépenses de défense à environ 412,4 milliards de hryvniens (9,87 milliards de dollars).

Le budget 2025 de l’Ukraine prévoyait initialement environ 2,2 billions de hryvniens pour les dépenses de défense.

Cependant, des combats acharnés font rage sur plus de 1 200 kilomètres de ligne de front. Et la demande en munitions et en armes continue d’augmenter. Et ce, alors que l’Ukraine lutte pour maintenir ses lignes défensives contre un ennemi beaucoup plus grand et mieux équipé.

Dans ce contexte, les responsables du gouvernement ont déclaré qu’une partie des montants requis serait couverte par des fonds alloués à partir d’un prêt convenu par les pays du Groupe des Sept (G7) et soutenus par les recettes des avoirs gelés de la Russie.

À noter que l’Ukraine a déjà reçu 28 milliards de dollars de ce prêt cette année. « Il est important que les intérêts des avoirs russes gelés soient consacrés à la défense », a déclaré la Première ministre Ioulia Sviridenko. « Les actifs russes sont utilisés équitablement, comme il se doit, pour soutenir l’armée ukrainienne ».

En outre, notons que l’Ukraine dépend essentiellement du financement de ses partenaires occidentaux. Car elle consacre la majeure partie de ses revenus au financement de sa défense. Le gouvernement couvre ses dépenses sociales grâce au soutien financier occidental.

Par ailleurs, les données du ministère des Finances montrent qu’au cours des neuf premiers mois de cette année, le gouvernement a dépensé plus de 63% du budget de l’État pour financer l’armée.

Enfin, depuis le début de la guerre en février 2022, l’Ukraine a reçu environ 152 milliards de dollars d’aide financière de la part de ses alliés.

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Quels scénarios d’évolution des taux d’intérêt de la BCE ?

22. Oktober 2025 um 15:46

Les marchés estiment qu’il y a peu de chances, autour de 2%, que la BCE baisse de nouveau ses taux d’intérêt en octobre. La prochaine réunion de la Banque à Florence se déroulant les 29 et 30 octobre. Entre-temps, le taux d’intérêt Euribor à trois mois évolue régulièrement dans une fourchette étroite, depuis un mois et demi, entre 2 et 2,033%. Il est devenu un plancher durant cette période, conformément aux attentes du marché, rapporte Euro Interbank Offered Rate (*).

Le fait que le taux d’intérêt Euribor soit « fixé » à ces niveaux depuis le 9 septembre offre aux banques une base de tarification stable et leur permet également de stabiliser plus facilement leurs revenus d’intérêts à des niveaux légèrement supérieurs. La marge d’intérêt pondérée moyenne au deuxième trimestre s’est établie à 2,3%. Au troisième trimestre, elle s’est stabilisée à un niveau bas et ne baisse plus. Au contraire, depuis le 10 septembre, l’Euribor a gagné du terrain (plage 2%-2,033%). Tandis que du 11 juin au 9 septembre, la fluctuation était comprise entre 1,94% et 2,04%, selon le média. Rappelons que cette année, la BCE a abaissé ses taux d’intérêt de 100 points de base (1%), dont quatre baisses anticipées de 0,25% réalisées avant avril. Quatre autres baisses de taux ont été réalisées en 2024, également de 100 points de base. Ramenant ainsi les taux d’intérêt à 50% de leur pic de 4% en septembre 2023.

En théorie, cela signifie qu’une partie importante des baisses de taux d’intérêt a été répercutée sur le marché. Mais les turbulences liées aux politiques tarifaires affectant l’Europe n’ont pas aidé à absorber pleinement l’impact positif de cette politique, comme l’ont également identifié les analystes de la BCE.

Les marchés s’attendent désormais avec une quasi-certitude à ce que la BCE ne modifie pas ses taux d’intérêt lors des réunions restantes de 2025. Ils anticipent un statu quo en octobre avec une probabilité de 98%. Tandis que les chances de maintien des taux en décembre sont de 92%.

Cependant, les marchés accordent des chances relativement meilleures à la BCE pour qu’elle baisse une fois de plus ses taux d’intérêt d’ici juin 2026. Aussi, il y a encore une fois plus de chances qu’ils restent inchangés (environ 65%) qu’ils soient réduits de 25 points de base supplémentaires.

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(*) Les taux Euribor sont les taux d’intérêt moyens auxquels environ un grand groupe des banques européennes se consentent des prêts en euros. Plusieurs échéances sont d’application, allant de 1 semaine à 12 mois.

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Les États-Unis suspendent leurs sanctions contre la Russie

22. Oktober 2025 um 14:12

Le Sénat attendra la fin du sommet entre le président Donald Trump et Vladimir Poutine, avant de se décider éventuellement de nouvelles sanctions contre la Russie. C’est ce qu’a déclaré le chef républicain, John Thune. A noter que le projet de loi est bloqué au Sénat depuis son dépôt en avril, malgré le soutien d’au moins 85 sénateurs sur 100.

Les législateurs américains ont reporté tout nouveau débat sur de nouvelles sanctions visant Moscou. Et ce, jusqu’à ce que le président, Donald Trump rencontre son homologue russe, Vladimir Poutine, a souligné John Thune.

Les deux présidents ont convenu, lors d’un entretien téléphonique, de se rencontrer en Hongrie à une date non précisée afin de discuter d’une résolution du conflit ukrainien. À l’issue de cet entretien, Trump a déclaré que le moment n’était pas opportun pour imposer de nouvelles sanctions contre la Russie.

« Pour le moment, nous sommes en quelque sorte en train d’appuyer sur le bouton pause [sur le projet de loi] », a confirmé Thune aux journalistes, cité par Bloomberg.

A ce propos, notons que la législation permettrait à Trump d’imposer des droits de douane allant jusqu’à 500 % sur les importations en provenance des pays qui continuent d’acheter de l’énergie russe – une mesure visant essentiellement la Chine et l’Inde – ainsi que d’autres restrictions économiques.

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Le coût de la reconstruction de la Syrie estimé à 216 milliards de dollars

22. Oktober 2025 um 13:04

Le coût de la reconstruction de la Syrie, après 13 ans de guerre qui a détruit ses infrastructures, pourrait dépasser 216 milliards de dollars. C’est ce qu’estime la Banque mondiale dans un rapport publié mardi 21 octobre.

« Les défis à venir sont énormes, mais la Banque mondiale est prête à travailler aux côtés du peuple syrien et de la communauté internationale pour soutenir le redressement et la reconstruction ». Ainsi déclare Jean-Claude Carré, directeur du département Moyen-Orient de la BM, à propos de la réédification de la Syrie.

Selon le rapport, « les coûts de reconstruction sont estimés à plus de 216 milliards de dollars (186 milliards d’euros). Et ce, après plus de 13 ans de conflit, qui a dévasté l’économie syrienne, avec une chute du PIB réel de près de 53 % entre 2010 et 2022 ».

A cet égard, la reconstruction est l’un des principaux défis auxquels sont confrontés les nouveaux dirigeants syriens. Ces derniers ont pris le pouvoir en décembre 2024, après avoir renversé Bachar al-Assad.

Ils comptent principalement sur les riches monarchies du Golfe pour restaurer les infrastructures. Dans ce cadre, ils ont déjà signé des accords d’investissement avec de nombreux pays de la région, dont l’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie.

La région d’Alep (nord), les provinces de Damas et de Homs (centre), qui ont connu les combats les plus intenses, ont été les plus durement touchées, relève le rapport de l’institution de Bretton Woods.

« Parmi les catégories évaluées, les infrastructures ont été les plus durement touchées, représentant 48 % du total des dégâts (52 milliards de dollars). Suivent des bâtiments résidentiels (33 milliards de dollars) et des bâtiments non résidentiels (23 milliards de dollars) », souligne encore le rapport.

Au final, le ministre syrien des Finances, cité par la même source, déclare : « Aujourd’hui, plus que jamais, il est impératif pour la communauté internationale de mobiliser son soutien et ses partenaires pour aider la Syrie […] ».

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Une nouvelle baisse des réserves en eau des barrages marocains

21. Oktober 2025 um 15:27

Les pressions sur l’eau se poursuivent pour la quatrième année consécutive au Maroc. Les réserves en eau des barrages marocains continuent de diminuer. Le taux de remplissage total n’atteignant que 31,8 %. Soit l’équivalent de 5,337 milliards de mètres cubes d’eau stockée. Cela témoigne des pressions hydriques persistantes auxquelles le Royaume chérifien est confronté pour la quatrième année consécutive en raison de sécheresses successives et de faibles précipitations.

Les données que publie, le 20 octobre, la plateforme « Alma Dialna » relevant du ministère marocain de l’Equipement et de l’Eau apportent des précisions. Elles montrent qu’au niveau des barrages marocains, le bassin d’Oum Er Rbia est le plus faible du pays en termes de réserves en eau, avec un taux de remplissage de seulement 9,9 %. Soit l’équivalent de seulement 492,4 millions de mètres cubes.

En revanche, les bassins du nord du Maroc ont connu une amélioration relative de leur situation hydrique. Ainsi, le taux de remplissage du bassin du Sebou atteint 41,5 %. Soit l’équivalent de 2,304 milliards de mètres cubes. Il est soutenu par les récentes précipitations et l’augmentation des débits de certains affluents, indique le site marocain Le360.

Par ailleurs, le bassin du Loukkos a enregistré un taux de remplissage d’environ 46,2 %, bénéficiant de sa situation géographique dans une zone à pluviométrie moyenne. Tandis que le bassin de Ker-Ziz-Gheris a enregistré un taux de remplissage de 48,1 %. Soit une amélioration significative par rapport à la même période de l’année 2024.

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L’Europe a dépensé 1 800 milliards d’euros en combustibles fossiles entre 2021 et 2024

21. Oktober 2025 um 14:02

Malgré les progrès impressionnants de l’Europe dans le développement des énergies renouvelables; le continent reste prisonnier de sa coûteuse dépendance aux combustibles fossiles.

Selon un nouveau rapport du groupe de réflexion indépendant Ember, publié lundi 20 octobre, l’Union européenne a dépensé 930 milliards d’euros de plus en importations de pétrole, de gaz et de charbon, énergies fossiles, entre 2021 et 2024 que les années précédentes. Ce qui porte la facture totale à 1 800 milliards d’euros.

La flambée des coûts, due principalement aux prix du gaz naturel qui a atteint 350 euros/MWh, contre seulement 15 euros/MWh avant la crise, a montré à quel point la sécurité énergétique de l’Europe reste fragile, malgré le passage aux énergies renouvelables.

Bien que l’UE ait considérablement réduit ses approvisionnements en énergie russe, ses importations de combustibles fossiles couvrent encore 58 % de ses besoins énergétiques, soit plus du double de celles de la Chine (24 %) et bien plus que celles de l’Inde (37 %). Cette dépendance est non seulement économique, mais aussi géopolitique.

81 % des importations de gaz naturel de l’UE proviennent désormais de seulement quatre fournisseurs, dont notamment les États-Unis en première position, tandis que le Qatar se hisse au cinquième rang.

Le compte 

Ember souligne que l’électrification des transports, du chauffage et de l’industrie est la seule stratégie réaliste pour s’éloigner des combustibles fossiles.

Le rapport reconnaît cependant que, sur la période 2019-2024, la pénétration croissante de l’énergie éolienne et solaire a permis de réduire les factures d’énergie de 59 milliards d’euros, diminuant ainsi la part des combustibles fossiles dans la production d’électricité.

L’étude estime qu’en accélérant les technologies existantes, la mobilité électrique pourrait réduire de moitié la dépendance aux carburants importés d’ici 2040.

Aujourd’hui, seulement 22 % de la consommation finale d’énergie de l’UE est électrifiée, contre 28 % en Chine, 33 % en Suède et 47 % en Norvège – deux pays qui, comme le note Ember, sont des exemples du « potentiel inexploité » de l’Europe.

Le message d’Ember

La recommandation principale de l’étude est claire : l’Europe doit investir davantage dans les réseaux, le stockage et l’électrification. C’est la seule façon de limiter le risque lié aux fournisseurs externes et de stabiliser les coûts de l’énergie. « La leçon de la crise est que l’électrification n’est pas seulement un outil de transition verte, mais un bouclier de sécurité énergétique et de stabilité budgétaire », indique le rapport.

En d’autres termes, tant que l’Europe continuera de dépendre des combustibles fossiles – même de fournisseurs différents – elle paiera le prix de la dépendance, à la fois dans les poches des citoyens et dans les bilans des États.

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Ralentissement de la croissance chinoise au 3ème trimestre

21. Oktober 2025 um 12:34

La croissance économique de la Chine a continué de ralentir au troisième trimestre, tombant à son rythme le plus lent de l’année, selon les données officielles qui viennent d’être publiées, dans un contexte de crise prolongée et pluriannuelle dans le secteur immobilier.

Ces statistiques ont été publiées le premier jour d’une réunion clé des hauts responsables du Parti communiste chinois (PCC) et de l’État, qui discuteront de la direction du géant asiatique au cours des cinq prochaines années à partir de mardi 21 octobre.

La croissance du PIB de la Chine au cours de la période juillet-septembre a faibli à 4,8 % sur un an, selon les données du Bureau national des statistiques de Chine, ralentissant nettement par rapport au trimestre précédent (+5,2 %).

A noter que l’économie chinoise peine à surmonter une crise immobilière de longue date, qui pèse sur les finances des coopératives locales et porte atteinte à la confiance des ménages, dans un contexte de tensions commerciales persistantes avec les États-Unis.

Le principal indicateur de la consommation, la croissance des ventes au détail, a également nettement ralenti en septembre (+3 % sur un an), selon les données officielles. Il s’agit du rythme le plus lent depuis novembre 2024.

Un signe positif est toutefois perceptible, à savoir l’augmentation de la production industrielle de 6,5% en septembre sur une base annuelle…

« L’économie nationale a résisté à la pression et a continué (…) à progresser régulièrement », a indiqué Bureau national des statistiques dans un communiqué. Mais le ralentissement de la croissance du PIB devrait se poursuivre au quatrième trimestre, prédit Jiwei Zhang, économiste en chef de Pinpoint Asset Management, qui considère le ralentissement des investissements comme un motif d’« alarme ».

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Les services cloud d’Amazon rétablis après une panne qui a affecté les applications mondiales

21. Oktober 2025 um 10:08

Amazon.com a indiqué ce 21 octobre que ses services cloud étaient de nouveau en ligne. Et ce, après une panne d’Internet qui a provoqué une perturbation mondiale sur des milliers de sites Web. Y compris certaines des applications les plus populaires comme le site de réservation de logements Airbnb, le site communautaire Reddit, les jeux vidéo en ligne Roblox et Brawl Stars…

Amazon a noté que certains de ces services, connus sous le nom d’Amazon Web Services, ont un arriéré de messages dont le traitement peut prendre plusieurs heures.

A cet égard, Amazon Web Services fournit des applications et de la puissance de calcul aux entreprises du monde entier. Selon Reuters, la panne a perturbé le service pour les employés de Londres à Tokyo et a empêché d’autres d’effectuer des tâches quotidiennes comme payer les coiffeurs ou changer leurs billets d’avion.

En effet, les utilisateurs se sont plaints lundi après-midi de difficultés persistantes à utiliser des services tels que le portefeuille numérique Venmo et le site d’appel vidéo Zoom.

Il s’agit de la panne Internet la plus importante depuis celle de CrowdStrike l’année dernière, qui a paralysé les systèmes technologiques des hôpitaux, des banques et des aéroports, soulignant la fragilité des technologies interconnectées dans le monde entier. Cependant, c’est au moins la troisième fois en cinq ans qu’un centre de données Amazon Web Services dans le nord de la Virginie provoque une panne Internet majeure.

Traitement des messages accumulés

« Tous les services Amazon Web Services fonctionnent à nouveau normalement. Cependant, certains services ont encore des messages en attente qui seront traités dans les prochaines heures », a déclaré Amazon.

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Trump voit ses espoirs de rencontre rapide avec Poutine s’estomper révèle CNN

21. Oktober 2025 um 09:08

Les espoirs de Donald Trump d’une rencontre rapide à Budapest avec Vladimir Poutine pourraient être anéantis après la suspension cette semaine d’une réunion préparatoire entre les principaux conseillers en politique étrangère des deux dirigeants, selon un article de CNN paru ce mardi 21 octobre.

Trump a déclaré à plusieurs reprises qu’il souhaitait la paix en Ukraine, reconnaissant toutefois qu’y parvenir était plus difficile que de parvenir à un cessez-le-feu à Gaza ou de mettre fin à un bref conflit entre l’Inde et le Pakistan.

Après avoir parlé avec Poutine la semaine dernière, Trump a indiqué que le secrétaire d’État américain Marco Rubio et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov se rencontreraient.

Cependant, CNN assure, citant un responsable anonyme de la Maison Blanche, que la réunion prévue a été reportée pour le moment. Rubio et Lavrov auraient des attentes différentes quant à une éventuelle fin de la guerre, selon une source…

A cet égard, Rubio et Lavrov ont eu une conversation téléphonique lundi pour discuter des prochaines étapes, selon Moscou et Washington.

Le ministère russe des Affaires étrangères a affirmé que les discussions avaient été « constructives ». Cependant, Tommy Pigott, porte-parole adjoint du département d’État, n’a pas utilisé le terme « constructif ». « Le ministre a souligné l’importance des prochaines réunions comme une opportunité pour Moscou et Washington de travailler ensemble pour promouvoir une solution durable à la guerre entre la Russie et l’Ukraine, conformément à la vision du président Trump ».

Par ailleurs, Poutine a déclaré à plusieurs reprises qu’il était prêt à discuter de la paix et a posé les conditions pour mettre fin à la guerre.

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La Russie occupe la première place en Europe pour la cryptographie

20. Oktober 2025 um 17:49

Le pays a enregistré plus de 370 milliards de dollars de transactions cryptographiques au cours de l’année écoulée, surpassant le Royaume-Uni et l’Allemagne.

La Russie a dépassé ses pairs pour devenir le plus grand marché de crypto-monnaie d’Europe en termes de volume de transactions. C’est ce qu’il ressort des données de la société d’analyse de blockchain Chainalysis, publiées samedi 18 octobre.

Dans son rapport, l’entreprise indique qu’entre juillet 2024 et juin 2025, la Russie a reçu 376 milliards de dollars en cryptomonnaies. Et ce, contre 256,5 milliards de dollars un an plus tôt. Dépassant ainsi les 273 milliards de dollars du Royaume-Uni. Ces deux pays sont considérés comme les principaux marchés cryptographiques d’Europe. L’Allemagne suit avec 219 milliards de dollars, l’Ukraine avec 206,3 milliards de dollars et la France avec 180,1 milliards de dollars.

Ainsi, Chainalysis attribue l’essor de la Russie à une forte augmentation des transferts institutionnels et à l’adoption rapide de la DeFi (un terme générique qui désigne les services financiers de pair à pair « P2P » sur les blockchains publiques, principalement l’Ethereum). Les transactions supérieures à 10 millions de dollars ont bondi de 86 % sur un an. Soit près du double de la croissance européenne de 44 %. Tandis que l’activité de détail a également dépassé la moyenne régionale.

Le stablecoin russe A7A5, libellé en roubles, a contribué à améliorer le classement du pays, devenant un « véhicule essentiel pour les paiements transfrontaliers ». Lancé en février, il est devenu le mois dernier le premier en Russie à être qualifié d’actif financier numérique (DFA). Ce qui confère aux importateurs et exportateurs le droit légal de l’utiliser pour les règlements internationaux.

La Russie a adopté une position prudente, mais évolutive, concernant les cryptomonnaies. Les actifs numériques ne sont pas reconnus comme monnaie légale. Et la loi sur les actifs financiers numériques interdit leur utilisation sur le territoire national, tout en les classant comme biens imposables. Cependant, les cryptomonnaies sont autorisées pour les transactions transfrontalières. Et la Banque centrale a créé un cadre expérimental permettant aux investisseurs qualifiés d’échanger des actifs numériques.

Le président Vladimir Poutine a qualifié la réglementation des cryptomonnaies de « domaine prometteur ». Tout en appelant à la création de cadres juridiques et technologiques pour son utilisation nationale et transfrontalière.

La Banque centrale reste toutefois prudente. Lors du forum Finopolis organisé plus tôt ce mois-ci, le premier vice-gouverneur Vladimir Chistyukhin a déclaré qu’une nouvelle législation réglementant les investissements en cryptomonnaies était attendue pour 2026, instaurant des sanctions administratives et pénales en cas de circulation illégale. Il a ajouté que les investissements devraient être limités aux investisseurs qualifiés et que les intermédiaires devraient être agréés.

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Appel à l’annulation de l’accord migratoire franco-britannique

20. Oktober 2025 um 15:36

L’accord migratoire conclu par la France et le Royaume-Uni « crée un système cynique et inhumain ». C’est ce qu’estime la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH), dans un avis publié dimanche 19 octobre. 

La CNCDH est « préoccupée par les violations des droits fondamentaux et des obligations internationales des deux pays ». Lesquelles résultent de la mise en œuvre de l’accord migratoire qui vise à prévenir les « traversées dangereuses », indique-t-elle dans un avis non contraignant.

A cet égard, l’accord, signé fin juillet, prévoit l’expulsion vers la France des migrants arrivés sur les côtes britanniques par bateau via la Manche. Et ce, en échange de l’accueil par Londres des migrants se trouvant en France, sur la base du principe du « un pour un ».

Jusqu’à présent, 26 migrants ont été expulsés vers la France et 18 ont été acceptés en Grande-Bretagne, selon le gouvernement britannique.

Cependant, la CNCDH estime que « ce mécanisme crée un système particulièrement cynique et inhumain. Puisque le passage légal d’une personne vers l’Angleterre dépend de l’expulsion et du passage dangereux d’une autre avec l’aide de passeurs ».

Selon la même source, l’objectif de l’accord est de « détourner le droit d’asile » et de « favoriser un transfert logique des demandes d’asile au-delà des frontières »…

Aussi, la CNCDH demande que « l’accord soit abrogé » et « a minima, qu’il ne soit pas renouvelé après juin 2026 ».

En outre, elle réitère sa recommandation pour « la création de voies d’accès légales et sûres au territoire britannique, respectueuses des droits fondamentaux, notamment du droit d’asile ».

Dans ce contexte, le 14 octobre, une quinzaine d’organisations, dont Utopia 56, Médecins du Monde et le Secours catholique, ont demandé au Conseil d’État l’annulation de cet accord.

A noter que plus de 8 400 migrants ont atteint les côtes anglaises à bord d’embarcations de fortune depuis le 12 août dernier.

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