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Heute — 18. Oktober 2025Haupt-Feeds

L’intérêt de la Chine pour le GNL russe reste intact malgré les sanctions

18. Oktober 2025 um 16:38

L’intérêt de Pékin pour les approvisionnements énergétiques de Moscou semble intact, malgré les efforts de l’Occident pour les « limiter ».

Une cargaison de gaz naturel liquéfié russe est arrivée à un terminal chinois pour la première fois depuis que le Royaume-Uni a imposé des sanctions sur les installations portuaires, rapporte Bloomberg vendredi 17 octobre.

L’Arctic Mulan LNG 2, transportant du carburant provenant de l’usine russe, déjà inscrite sur la « liste noire », est arrivé vendredi au terminal GNL de Beihai, selon les données de suivi des navires compilées par Bloomberg…

Cette décision intervient alors que Washington est en proie à une guerre commerciale croissante avec Pékin, et que Donald Trump tente de négocier un accord de paix avec la Russie concernant la guerre en Ukraine…

Bien que les sanctions prévoient une période de retrait progressif jusqu’au 13 novembre, au moins une cargaison apparemment en route depuis l’Arctique vers le sud de la Chine pourrait arriver après cette date, signe que Pékin ne devrait pas ralentir ses échanges commerciaux avec la Russie…

La Russie et la Chine avaient anticipé d’éventuelles représailles occidentales contre Beihai. Le pays asiatique a désigné le terminal comme point d’entrée unique pour les cargaisons d’Arctic LNG 2, un projet russe déjà approuvé par les États-Unis et le Royaume-Uni…

Selon les données de suivi des navires, l’Arctic Mulan a chargé début octobre une cargaison de GNL depuis un entrepôt flottant situé dans l’est de la Russie…

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Le pétrole enregistre une perte hebdomadaire de 3 %…

18. Oktober 2025 um 12:52

Les prix du pétrole ont enregistré de légères hausses lors de la négociation de vendredi 17 octobre, mais ont enregistré une perte hebdomadaire d’environ 3 % après que l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a prévu une surabondance de l’offre et que les présidents américain, Donald Trump, et russe, Vladimir Poutine, ont convenu de se rencontrer à nouveau pour discuter de la fin de la guerre en Ukraine.

Les contrats à terme sur le pétrole brut Brent ont augmenté de 23 cents, soit 0,38 %, pour s’établir à 61,29 dollars le baril, tandis que les contrats à terme sur le pétrole brut West Texas Intermediate (WTI) américain ont augmenté de 8 cents, soit 0,14 %, pour atteindre 57,54 dollars.

Les prévisions de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) concernant une offre excédentaire croissante en 2026 ont été l’un des facteurs principaux limitant la hausse des prix du brut. L’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) rapporte que les stocks américains de brut ont augmenté de 3,5 millions de barils pour atteindre 423,8 millions de barils la semaine dernière, alors que les analystes tablaient sur une hausse de 288 000 barils, ce qui a pesé sur les prix.

Trump et Poutine ont convenu de tenir un autre sommet sur la guerre en Ukraine dans les deux prochaines semaines en Hongrie. Cet événement intervient alors que le cessez-le-feu se poursuit dans la bande de Gaza.

Parmi les raisons de la baisse des prix figurent l’escalade des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, qui a accru les inquiétudes concernant un ralentissement de l’économie et une baisse de la demande énergétique.

Rappelons enfin que l’augmentation plus importante que prévu des stocks de pétrole brut est en grande partie due à une baisse de la production des raffineries en raison des travaux de maintenance effectués durant l’automne.

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S&P abaisse la note de la France de AA- à A+

18. Oktober 2025 um 11:25

L’agence de notation S&P Global Ratings a dégradé, vendredi 17 octobre 2025, la note de la France, alors que le gouvernement de Lecornu tente de faire passer un budget de resserrement budgétaire pour faire face à la dette publique élevée.

Dans une évaluation non programmée, l’agence a abaissé la note de la France de AA- à A+, expliquant que l’incertitude autour du budget du pays « reste élevée » malgré la soumission d’un projet de budget pour 2025.

Cette dégradation signifie que la France a perdu sa note double A de deux des trois principales agences de notation en l’espace de quelques semaines, autrement dit, certains fonds aux critères d’investissement extrêmement stricts vont se précipiter pour vendre des obligations d’État françaises.

Grâce à sa nouvelle notation, S&P place désormais la France au même niveau que l’Espagne et le Portugal, six crans au-dessus de la catégorie « junk »…

Reconnaissant le coup porté par la dégradation de la note, le ministre de l’Economie et des Finances, Roland Lescure, a réaffirmé la détermination du gouvernement à atteindre l’objectif de déficit de 5,4% cette année et a déclaré que la France restait déterminée à réduire le déficit en dessous de 3% du PIB d’ici 2029.

« Il est désormais de la responsabilité collective du gouvernement et du Parlement d’assurer l’approbation d’un budget compatible avec ce cadre avant la fin de 2025 », a déclaré R. Lescure dans son communiqué.

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Les États-Unis ne fourniront pas de Tomahawks à l’Ukraine

18. Oktober 2025 um 10:24

Le président américain Donald Trump a appelé la Russie et l’Ukraine à arrêter immédiatement la guerre là où se trouvent les fronts aujourd’hui. Conséquence, il a refusé de donner à Zelensky les missiles Tomahawks qu’il réclamait.

« Ils doivent s’arrêter là où ils sont », a écrit Trump dans un message publié sur sa plateforme de réseau social Truth Social après sa rencontre avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche, dans la soirée de vendredi 17 octobre.

« Qu’ils revendiquent tous deux la victoire, que l’Histoire décide ! », a-t-il ajouté. « Plus de meurtres, plus de morts, plus de dépenses de sommes d’argent énormes et insupportables…».

« La rencontre avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été très intéressante et cordiale, mais je lui ai dit, comme je l’ai fortement suggéré au président Poutine, qu’il était temps d’arrêter les massacres et de conclure un ACCORD », a noté Trump dans son message sur Truth Social.

De son côté, le président ukrainien a déclaré qu’il était « réaliste » quant à la possibilité de livrer des missiles américains Tomahawks à son pays, soulignant que son homologue américain « n’a pas dit ‘non’, mais pour l’instant il n’a pas dit ‘oui’ ».

Et d’ajouter : « Je pense que la Russie a peur des Tomahawks, vraiment peur, parce que c’est une arme puissante ». Ces missiles permettraient à l’Ukraine de frapper profondément en Russie…

L’espoir de Budapest ?

Trump et Poutine ont convenu de se rencontrer prochainement à Budapest, en Hongrie, lors de leur conversation, qualifiée de « très productive » par la partie américaine, « extrêmement franche et pleine de confiance » par la partie russe.

Donald Trump a estimé « possible » que Vladimir Poutine ait cherché à gagner du temps, en réponse à une question d’un journaliste de l’AFP, mais il a également noté : « Toute ma vie, les meilleurs ont essayé de jouer avec moi. Et je l’ai très bien fait ».

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Gestern — 17. Oktober 2025Haupt-Feeds

BCE : les taux d’intérêt sont « en bonne position », déclare Christine Lagarde

17. Oktober 2025 um 15:24

Les taux d’intérêt sont « à un bon niveau », déclare la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde. D’ailleurs, elle a reçu le soutien de la quasi-totalité de ses collègues.

Les décideurs politiques s’exprimant en marge des réunions annuelles du FMI dans la capitale américaine ont fait écho aux propos de Christine Lagarde, la présidente de la BCE. Tout en suggérant qu’il est peu probable que son institution réduise son taux de dépôt, qui est à 2 % depuis juin.

« Nous sommes en bonne position. Cependant, nous devons être prêts à toute éventualité », soulignait-elle jeudi 16 octobre, lors d’une interview sur CNBC. « Nous sommes en mesure de réagir à toute éventualité », poursuivait-elle.

Lorsqu’on lui demande si l’assouplissement monétaire est terminé, elle répond : « Je ne dirais jamais cela, car je crois que le travail d’un banquier central ne se termine jamais. »

Opinions divergentes

Certains avertissent que les risques d’inflation sont davantage orientés à la baisse et soutiennent qu’une baisse des taux est la prochaine mesure la plus probable. D’autres expriment leur inquiétude quant à une pression sur les prix plus forte que prévu et ouvrent la voie à une hausse des taux comme prochaine étape pour la BCE.

D’autres encore, qui souffrent toujours des effets des instruments non conventionnels utilisés pour faire face aux crises précédentes, veulent conserver leur puissance de feu. De même qu’ils croient que la BCE a rempli sa mission; à moins qu’elle ne soit confrontée à un autre choc majeur.

Pour sa part, l’économiste en chef Philip Lane a maintenu le scénario concernant la politique monétaire future. « Nous sommes sérieux lorsque nous affirmons que cela dépend des données, réunion après réunion », reprenant ainsi la position officielle de la BCE.

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Cette déclaration du chancelier Merz sur les migrants qui ne passe pas

17. Oktober 2025 um 14:53

L’expression « problème du paysage urbain » utilisée par le chancelier Friedrich Merz pour décrire la situation des immigrés en Allemagne suscite des réactions, même au sein du Parti chrétien-démocrate (CDU).

Lors d’une conférence de presse à Potsdam, dans le Brandebourg, mercredi 15 octobre, le chancelier Friedrich Merz répondant à une question sur la politique migratoire, a déclaré que « nous avons parcouru un long chemin », mais « nous avons toujours ce problème dans le paysage urbain, bien sûr. Et c’est pourquoi le ministre de l’Intérieur est maintenant en train de procéder à des retours à très grande échelle ».

La cheffe du groupe parlementaire des Verts a qualifié cette déclaration de « partiale » et « indécente […] Le fait qu’il a offensé tant de personnes divise la société et nuit à l’Allemagne. Il est temps de faire preuve de plus de décence. Retirez cette déclaration », a-t-elle déclaré.

Le chef de son parti, Felix Banaszak, cité par l’agence de presse allemande DPA, abonde dans le même sens. « Si le chancelier tire des conclusions sur la nécessité de nouvelles expulsions en milieu urbain, il envoie un message fatal, irrespectueux, dangereux et indigne d’un chancelier. A savoir remettre en question la véritable appartenance des personnes issues de l’immigration à l’Allemagne; même si elles y sont nées, y vivent, y travaillent et y paient des impôts ».

Prenant la défense du chancelier, le chef du groupe parlementaire de l’Union chrétienne-démocrate (CDU/CSU), Jens Spahn, a répondu à la cheffe des Verts : « J’ignore dans quelle région d’Allemagne vous voyagez, mais dans les gares centrales et sur les marchés de ce pays, les conséquences de l’immigration clandestine sont bel et bien visibles. Elles inquiètent et nous devons bien sûr discuter de ce que cela signifie en Allemagne ».

Le maire de Berlin, Kai Wegner, également membre de la CDU, est lui aussi intervenu dans le débat public : « Berlin est une ville diverse, internationale et cosmopolite. Et cela se reflétera toujours dans le paysage urbain. Il existe des problèmes de violence, de déchets et de criminalité, mais ils ne sont imputables à aucune nationalité », selon le journal Tagesspigel.

Pour le Parti social-démocrate (SPD), le candidat du parti à la mairie de Berlin pour les élections régionales de 2026, Steffen Krach, a accusé Merz d’imiter le ministre-président bavarois Markus Söhner. En effet, celui-ci avait récemment utilisé la même expression. Tout en appelant à une augmentation des expulsions « afin de modifier le paysage urbain. Que le chancelier fasse une telle déclaration après Markus Söhner me laisse sans voix », a-t-il déclaré.

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Pour sa transformation, Nestlé va supprimer 16 000 emplois 

17. Oktober 2025 um 14:39

« Le monde change, et Nestlé doit changer plus rapidement ». C’est par ces mots que le nouveau directeur général du groupe suisse, Philipp Navratil, a justifié jeudi 16 octobre une réduction de 16 000 postes dans le monde. Soit 5,8 % de l’effectif total.

Dans le détail, 12 000 emplois cadres seront supprimés chez Nestlé. Auxquels s’ajouteront 4 000 postes concernés par les réorganisations déjà engagées dans la production et la chaîne d’approvisionnement.

Il faut souligner que le fabricant des barres KitKat, du café Nespresso et des bouillons Maggi cherche à ralentir la hausse de ses coûts et à relancer ses volumes de ventes. Alors que son endettement s’alourdit et que les investisseurs accentuent leur pression. D’ailleurs, après l’annonce de ces suppressions, l’action Nestlé a progressé de 7,5 % jeudi, à la Bourse de Zurich.

Cette annonce intervient dans un contexte de fortes turbulences au sein de la direction. Après la démission anticipée du président Paul Bulcke, remplacé par Pablo Isla (ex-Inditex)… C’est Philipp Navratil, ancien patron de Nespresso, qui a pris les rênes du groupe.

Des objectifs de réduction de coûts

Le nouveau dirigeant a affirmé que la priorité absolue de Nestlé était désormais la croissance interne réelle (RIG). Pour ce faire, l’entreprise prévoit de réduire ses effectifs sur deux ans pour « changer plus vite ». De même qu’elle a pour objectif d’accélérer son examen stratégique dans les secteurs jugés peu performants. Et notamment les eaux, les boissons haut de gamme et les compléments alimentaires à faible marge.

En outre, Nestlé a en parallèle relevé son objectif d’économies à 3 milliards de francs suisses (3,23 milliards d’euros) d’ici fin 2027.

« Nous voulons instaurer une culture de la performance, qui refuse la perte de parts de marché et récompense la réussite », affirme M. Navratil, cité dans un communiqué.

Selon les analystes de Bernstein, les derniers résultats trimestriels « alimentent le feu du redressement ». Tout en saluant une hausse de 1,5 % de la RIG au troisième trimestre, bien au-delà des 0,3 % attendus. Une performance qui pourrait offrir au nouveau patron de Nestlé un peu de répit dans sa mission de redressement.

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Le Qatar brandit la menace d’un arrêt des livraisons de GNL à l’Europe

17. Oktober 2025 um 11:10

Le Qatar ne pourra pas poursuivre ses activités commerciales dans l’Union européenne – y compris les approvisionnements en GNL pour combler le déficit énergétique de l’Europe. Et ce, à moins que de nouveaux changements ne soient apportés aux réglementations sur la durabilité des entreprises fixées par l’UE. C’est ce qu’a déclaré jeudi 16 octobre le ministre qatari de l’Energie, Saad al-Kaabi, cité par à Reuters.

Le Qatar, l’un des plus grands exportateurs mondiaux de gaz naturel liquéfié (GNL), a exprimé sa vive inquiétude concernant la directive sur la diligence raisonnable en matière de durabilité des entreprises (CSDDD) , adoptée par l’UE en 2024. Selon Doha, cette directive représente un risque sérieux pour l’entreprise publique QatarEnergy.

 

Lire aussi: Les pays de l’UE achètent d’importants volumes de GNL russe

 

En effet, le règlement européen oblige les plus grandes entreprises opérant au sein de l’UE à identifier et à résoudre les violations des droits de l’Homme et les problèmes environnementaux dans leur chaîne d’approvisionnement, sous peine de se voir imposer d’importantes sanctions financières.

D’ailleurs, la Commission des affaires juridiques du Parlement européen a voté en faveur d’un assouplissement des dispositions de la directive, sous la pression des milieux d’affaires. Cependant, M. Kaabi a souligné que ces amendements ne répondaient pas aux principales préoccupations du Qatar.

Ainsi, M. Kaabi, qui est également PDG de QatarEnergy, a déclaré à Reuters que sa principale préoccupation était la possibilité d’imposer des amendes allant jusqu’à 5 % du chiffre d’affaires mondial aux entreprises qui n’ont pas mis en place un plan de transition vers le changement climatique, compatible avec l’objectif de l’Accord de Paris de limiter le réchauffement climatique à moins de 1,5 °C .

Par ailleurs, depuis le début de la guerre en Ukraine en 2022, le Qatar a couvert entre 12 % et 14 % des besoins européens en GNL. QatarEnergy a conclu des contrats d’approvisionnement à long terme avec des entreprises européennes telles que Shell (Royaume-Uni), TotalEnergies (France) et ENI (Italie).

« Nous tentons d’entretenir un dialogue constructif avec la Commission européenne et tous les États membres de l’UE depuis près d’un an au sujet de la directive CSDDD », a encore déclaré M. Kaabi. Mais, regrette-t-il, la Commission n’a pas répondu aux préoccupations du Qatar.

« L’Europe doit décider »

Alors, M. Kaabi a averti que l’Europe est confrontée à un choix crucial : soit apporter de nouvelles modifications à la CSDDD pour continuer à attirer les investissements; soit risquer de saper sa compétitivité et d’aggraver sa situation économique.

« QatarEnergy ne sera pas en mesure de justifier la poursuite de ses activités commerciales dans l’UE, qu’elles impliquent du GNL ou d’autres produits », a ajouté M. Kaabi. Tout en soulignant que les réglementations proposées sont trop intrusives et présentent de grands risques, nuisant en fin de compte au consommateur européen.

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À l’ombre des Tomahawks, Trump et Poutine ouvrent un canal de communication

17. Oktober 2025 um 09:33

Volodymyr Zelensky rencontrera ce vendredi 17 octobre Donald Trump à la Maison Blanche. Et ce, quelques heures après l’appel téléphonique du président américain avec Vladimir Poutine.

Lors de sa visite à la Maison Blanche, Volodymyr Zelensky demandera notamment à Donald Trump des armes à longue portée, notamment des missiles Tomahawk, capables d’atteindre des cibles stratégiques situées au cœur du territoire russe.

Cependant, Zelensky a également exprimé son espoir que le moment soit venu de résoudre la guerre en Ukraine, citant l’élan donné par l’accord de paix dans la bande de Gaza initié par le président américain.

Il estime que Moscou semble disposé à revenir à la table des négociations « dès qu’il entendrait parler des Tomahawks (missiles) » que Kiev cherche à acquérir… « Il ne devrait y avoir aucune autre alternative que la paix et une sécurité garantie de manière fiabl. Et il est vital de protéger la population des attaques russes le plus rapidement possible », a-t-il souligné.

Rencontre Trump-Poutine à Budapest pour mettre fin à la guerre en Ukraine

La Maison Blanche a annoncé que lors de l’appel téléphonique de Donald Trump avec Vladimir Poutine, qui a duré plus de 2 heures, qu’un nouveau sommet américano-russe a été convenu à Budapest, sans donner de date précise, afin de discuter de la fin de la guerre en Ukraine.

Le président américain, dans un message publié sur Truth Social, a parlé d’énormes progrès, décrivant même une rencontre Poutine-Zelensky comme possible.

« Le président Poutine m’a félicité pour l’instauration de la paix au Moyen-Orient, qu’il avait, selon lui, imaginée depuis des années. Je suis convaincu que le succès au Moyen-Orient facilitera les négociations visant à mettre fin à la guerre russo-ukrainienne », a écrit le président américain.

« La semaine prochaine, la délégation américaine sera conduite par le secrétaire d’État Marco Rubio. Et le lieu de la réunion reste à déterminer. Je rencontrerai ensuite Vladimir Poutine à Budapest, comme convenu, pour voir si nous pouvons mettre fin à cette guerre sans gloire. Demain, lors de notre rencontre avec le président ukrainien dans le Bureau ovale, nous discuterons du contenu de ma conversation avec le président russe et de nombreux autres sujets ».

Dans le même message, Donald Trump affirme avoir également discuté avec son homologue russe des futures relations commerciales « lorsque la paix sera obtenue entre la Russie et l’Ukraine »…

Poutine : di des Tomahawks sont donnés à l’Ukraine, les relations russo-américaines seront sérieusement entamées

Vladimir Poutine a dit à Donald Trump lors de leur conversation téléphonique que la fourniture de missiles de croisière Tomahawk américains à l’Ukraine nuirait au processus de paix et aux relations américano-russes, rapporte aux journalistes le conseiller du Kremlin, Youri Ouchakov.

A rappeler que Trump et Poutine s’étaient rencontrés le 15 août dernier, sur une base militaire en Alaska. Mais leurs discussions n’ont débouché sur aucune perspective concrète de résolution de la guerre déclenchée en février 2022 par l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

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L’OMM met en garde : les émissions de gaz à effet de serre ont atteint un nouveau sommet en 2024

16. Oktober 2025 um 16:25

L’Organisation météorologique mondiale (OMM) a publié, mercredi 15 octobre, un rapport. Il montre que les niveaux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère ont atteint un nouveau sommet en 2024, exacerbant la hausse à long terme des températures mondiales.

Le taux d’augmentation du CO2 a triplé depuis les années 1960, passant d’une augmentation annuelle moyenne de 0,8 ppm à 2,4 ppm au cours de la décennie 2011-2020. De 2023 à 2024, la concentration moyenne mondiale de CO2 a grimpé de 3,5 ppm. Soit la plus forte augmentation depuis le début des mesures modernes en 1957, indique le rapport de l’OMM.

Environ la moitié des émissions annuelles totales de dioxyde de carbone restent dans l’atmosphère, le reste étant absorbé par les écosystèmes terrestres et les océans. Cependant, ce stockage n’est pas permanent. Avec la hausse des températures mondiales, les océans absorbent moins de dioxyde de carbone en raison de sa solubilité réduite à des températures plus élevées. Parallèlement, les puits de carbone terrestres subissent divers impacts, notamment le risque de sécheresses plus longues.

En outre, lors des années El Niño, les niveaux de CO2 ont tendance à augmenter. Car l’efficacité des puits de carbone terrestres est réduite par la dessiccation et les incendies de forêt. Comme en témoignent la sécheresse inhabituelle et les incendies en Amazonie et en Afrique australe en 2024.

Par ailleurs, le Bulletin des gaz à effet de serre de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) indique que les émissions continues de dioxyde de carbone dues aux activités humaines et la recrudescence des incendies de forêt, combinées à la réduction des puits de carbone tels que les écosystèmes terrestres et les océans, ont contribué à des niveaux de dioxyde de carbone constamment élevés. Ce qui pourrait entraîner un cercle vicieux.

Dans le même temps, comme le dioxyde de carbone a une longue durée de vie dans l’atmosphère, ses émissions affectent non seulement le climat mondial aujourd’hui, mais leur impact se poursuivra pendant des centaines d’années.

Les autres émissions de gaz à effet de serre n’entrainent pas à l’optimisme

Les concentrations de méthane et d’oxyde nitreux, les deuxième et troisième gaz à effet de serre les plus importants associés aux activités humaines, ont également atteint des niveaux records.

Ainsi, le méthane est responsable d’environ 16 % de l’impact des gaz à effet de serre persistants sur le réchauffement climatique, avec une durée de vie d’environ neuf ans. La concentration moyenne mondiale de méthane en 2024 était de 1 942 parties par milliard (ppb). Soit une augmentation de 166 % par rapport aux niveaux préindustriels (avant 1750).

Quant à l’oxyde nitreux, il est le troisième gaz à effet de serre le plus important et provient à la fois de sources naturelles et d’activités humaines telles que la combustion de biomasse, l’utilisation d’engrais et divers processus industriels.

La concentration moyenne mondiale a atteint 338,0 ppb en 2024. Soit une augmentation de 25 % par rapport aux niveaux préindustriels.

Appel à une surveillance accrue

La secrétaire générale adjointe de l’OMM, Ko Barrett, avertit que la chaleur emprisonnée par le dioxyde de carbone et d’autres gaz à effet de serre accélère le réchauffement climatique et provoque des phénomènes météorologiques plus extrêmes. La réduction des émissions est donc importante non seulement pour le climat mondial, mais aussi pour la sécurité économique et le bien-être des populations.

« Une surveillance continue et renforcée des gaz à effet de serre est essentielle pour soutenir ces actions », déclare pour sa part Oksana Tarasova, coordinatrice du bulletin sur les gaz à effet de serre. « Compte tenu des inquiétudes concernant la diminution de l’efficacité des puits de carbone terrestres et océaniques, l’augmentation de la quantité de dioxyde de carbone piégée dans l’atmosphère et l’accélération du réchauffement climatique, une surveillance continue et renforcée des gaz à effet de serre est essentielle pour comprendre ces étapes du cycle. »

Le bulletin annuel sur les gaz à effet de serre de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), son rapport scientifique phare, en est à sa 21e édition. Ce dernier bulletin fournit des informations scientifiques de référence pour la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques qui se tiendra à Belém, au Brésil, en novembre, et qui sera axée sur l’intensification de l’action climatique.

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Vers une envolée des ventes de voitures chinoises en Europe d’ici 2028

16. Oktober 2025 um 14:52

Les entreprises chinoises sont entrées sur le marché européen il y a environ deux ans. En mettant en œuvre des stratégies et des plans, elles ont réussi à capturer un pourcentage assez important des ventes en Europe.

Les marques chinoises devraient représenter jusqu’à 6 % des ventes totales d’ici 2028 sur le marché européen. Cela correspond à environ 860 000 unités par an…

Dans cette perspective, les groupes BYD et Chery prennent une longueur d’avance sur la concurrence en construisant des usines en Europe. Le premier, avec ses usines en Hongrie et en Turquie, souhaite atteindre une capacité de production de 340 000 véhicules par an. Quant au second, grâce à l’exploitation de l’ancienne usine Nissan de Barcelone, il pourra produire plus de 200 000 unités par an.

Au cours des cinq prochaines années, Renault connaîtra une croissance de 90 % de ses lignes de production. Tandis qu’en sept ans, selon les prévisions de S&P Global, elle atteindra 76 %. Volkswagen affichera une croissance de 89 % dans les cinq prochaines années, avec une prévision de 82 % dans sept ans. Hyundai restera stable à 88 %. À l’inverse, BMW passera de 88 % en cinq ans à 85 % en sept ans…

Ce qui est certain, c’est que les marques chinoises investissent actuellement en Europe. Elles souhaitent s’implanter localement dans le but ultime de réduire les coûts de transport, les droits de douane et la rapidité de livraison. Parallèlement, les entreprises traditionnelles s’efforcent de concilier coûts et performances. Cependant, ce sont elles qui, en exploitant l’infrastructure existante et en proposant des offres abordables aux consommateurs, seront en mesure de réunir toutes les conditions pour atteindre leurs objectifs futurs.

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S. Miran : l’incertitude commerciale rend la baisse des taux de la Fed plus urgente

16. Oktober 2025 um 12:52

Les récentes tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine ont accru l’incertitude quant aux perspectives de croissance. Ce qui rend encore plus important, pour les décideurs politiques, de réduire les taux d’intérêt. C’est ce qu’a déclaré Stephen Miran, le gouverneur de la Réserve fédérale. 

« Les risques de baisse sont plus importants aujourd’hui qu’il y a une semaine. Et je pense qu’il est de notre devoir, en tant que décideurs politiques, de reconnaître que cela doit se refléter dans nos politiques », a-t-il affirmé mercredi 15 octobre lors du forum CNBC « Invest in America » à Washington. Et d’ajouter que l’incertitude croissante entourant les politiques commerciales entre la Chine et les États-Unis a créé un nouveau risque.

« Je ne dirais pas que je souhaite des taux d’intérêt encore plus bas aujourd’hui qu’il y a une semaine ou un mois », a-t-il noté. Tout en poursuivant : « Cependant, avec le changement dans l’équilibre des risques, je pense qu’il devient encore plus urgent d’arriver rapidement à une position politique plus neutre. »

Par ailleurs, les entreprises de la chaîne d’approvisionnement des semi-conducteurs se préparent à une véritable guerre commerciale. Et ce, après que Donald Trump a menacé la semaine dernière d’imposer des droits de douane supplémentaires de 100 % à la Chine. Cette décision fait suite aux restrictions imposées par ce pays asiatique sur les exportations de terres rares, auxquelles les États-Unis ont répliqué en déclarant qu’ils envisageraient également de contrôler les ventes de « tous les logiciels critiques ».

Avant même la dernière escalade de la guerre commerciale, S. Miran était favorable à une baisse supplémentaire de 1,25 % du taux directeur de la Fed d’ici la fin de l’année. La prévision médiane de 19 responsables de la Fed tablait sur deux baisses supplémentaires de 0,25 % en 2025.

De son côté, le président de la Fed, Jerome Powell, a réaffirmé mardi ses attentes d’une deuxième baisse consécutive des taux de 0,25 % lors de la réunion des responsables politiques. Les craintes d’un ralentissement de l’embauche susceptible d’entraîner une hausse du chômage pèseront probablement sur cette décision; même si l’inflation reste supérieure à l’objectif de 2 % de la Fed.

M. Miran a été critiqué pour sa décision de prendre un congé de son poste de président du Conseil des conseillers économiques de la Maison Blanche pour assumer des fonctions temporaires à la Fed. Ce qui suscite des inquiétudes quant à son indépendance vis-à-vis de l’administration Trump.

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FMI : la dette mondiale devrait dépasser 100 % du PIB d’ici la fin de la décennie

16. Oktober 2025 um 10:32

La dette publique mondiale est en passe de dépasser 100 % du PIB d’ici la fin de la décennie, atteignant son plus haut niveau depuis 1948, peu après la Seconde Guerre mondiale. Ainsi prévient le Fonds monétaire international, dans le dernier rapport du Fiscal Monitor publié mercredi 15 octobre. 

Le coût croissant du service de la dette publique exerce une pression sur les budgets des gouvernements. Alors que la situation est aggravée par l’augmentation rapide des dépenses de défense et le vieillissement de la population, souligne le FMI.

« Sur la base de déficits et de dettes déjà très élevés, l’insistance à dépenser plus que les recettes fiscales poussera la dette à des niveaux encore plus élevés, menaçant la durabilité et la stabilité financière », souligne le Fonds dans son rapport.

Le responsable des questions de gestion budgétaire du FMI, Vitor Gaspar, a même averti que dans un « scénario négatif, mais possible », la dette mondiale pourrait dérailler, atteignant 123 % du PIB en 2029. Tout en approchant le sommet historique de 132 % enregistré après la Seconde Guerre mondiale.

« La situation la plus inquiétante serait un scénario de turbulences financières », a-t-il déclaré, citant le rapport du FMI sur le risque d’une correction « désordonnée » des marchés mondiaux. Cela pourrait créer un cycle destructeur pour la politique budgétaire, comme en 2010, lorsque la crise de la dette souveraine a éclaté en Europe.

Le FMI note également que la période d’emprunts bon marché entre la crise financière mondiale et la pandémie de Covid-19 est terminée. Les coûts de service pesant déjà sur les budgets des États.

Une part importante des dépenses publiques est consacrée au paiement des salaires, représentant en moyenne 25 % des dépenses dans les économies avancées et 28 % dans les économies émergentes. « Les dépenses consacrées aux retraites, à l’éducation, à la santé et aux salaires tendent à persister. Lier l’âge de la retraite à l’espérance de vie peut réduire les rigidités des dépenses et améliorer la viabilité des retraites, en particulier dans les économies avancées. Des réformes progressives, harmonisées avec les périodes de croissance économique et combinées à des politiques redistributives, peuvent atténuer la résistance des groupes d’intérêts », note le FMI.

Les réformes sont plus importantes que jamais

Cependant, dans son rapport économique mondial publié mardi 14 octobre, le FMI a revu à la hausse ses prévisions de croissance pour 2025. A cet égard, il affirme que les pires scénarios de tensions commerciales ne se sont pas encore matérialisés. Il avertit toutefois qu’une reprise de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine pourrait ralentir considérablement l’économie mondiale…

Le FMI indique également que de nombreuses économies riches ont déjà des niveaux d’endettement public supérieurs à 100 % du PIB ou devraient dépasser ce niveau, notamment les États-Unis, le Canada, la Chine, la France, l’Italie, le Japon et la Grande-Bretagne.

En effet, aux États-Unis, la dette publique par rapport au PIB a dépassé son niveau le plus élevé de la Seconde Guerre mondiale pendant la pandémie et devrait dépasser 140 % du PIB d’ici la fin de la décennie, selon M. Gaspar.

De son côté, la dette publique chinoise augmente également fortement, et devrait passer de 88,3 % du PIB à 113 % d’ici 2029, selon les prévisions du FMI.

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L’or dépasse les 4 224 dollars l’once

16. Oktober 2025 um 09:44

L’or a atteint un niveau record ce jeudi 16 octobre, bénéficiant de l’appétit des investisseurs pour le métal précieux. Et ce, dans un contexte d’incertitude géopolitique et économique persistante, d’attentes croissantes d’une baisse des taux d’intérêt américains et d’un dollar plus faible.

L’or au comptant était en hausse ce matin de 0,4 % à 4 224,79 dollars l’once, après avoir atteint un record de 4 225,69 dollars.

Les contrats à terme sur l’or américain pour livraison en décembre ont augmenté de 0,9 % à 4 239,70 dollars, a rapporté Reuters.

L’or est considéré comme une valeur refuge en période d’incertitude et prospère généralement dans un environnement de taux d’intérêt bas. Son cours a progressé de 61 % depuis le début de l’année.

De son côté, l’indice du dollar a chuté de 0,1 %, oscillant près d’un plus bas d’une semaine. Ce qui rend l’or coté en billet vert moins cher pour les détenteurs d’autres devises.

Par ailleurs, les responsables américains ont critiqué mercredi les contrôles renforcés de la Chine sur les exportations de minéraux de terres rares. Ils les décrivent comme une menace pour les chaînes d’approvisionnement mondiales et s’engagent à réagir.

En outre, les États-Unis et la Chine ont échangé cette semaine des droits de port sur leurs navires respectifs, accentuant ainsi les tensions dans le conflit commercial en cours.

La hausse du prix de l’or est attribuée à une combinaison de facteurs, notamment les risques géopolitiques, les attentes de taux d’intérêt plus bas aux États-Unis et l’augmentation des achats de métal précieux par les banques centrales.

Les investisseurs sont susceptibles de mettre en œuvre une baisse des taux d’intérêt de 25 points de base lors de la réunion de la Réserve fédérale ce mois-ci, suivie d’une autre baisse en décembre.

Parmi les autres métaux précieux, l’argent au comptant a augmenté de 0,2 % à 53,16 $ l’once, après avoir atteint un record de 53,60 $ mardi.

Le platine est en hausse de 0,7 % à 1 665,70 $. Tandis que le palladium a chuté de 0,3 % à 1 540,36 $.

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France : objectif de déficit de 4,7 % en 2026 et coupes budgétaires de 31 milliards d’euros dans le budget Lecornu

14. Oktober 2025 um 18:17

Le Premier ministre français, Sébastien Lecornu, présente, mardi 14 octobre, le budget de la France, visant à réduire le déficit à 4,7 % d’ici la fin de l’année prochaine, rapporte La Tribune.

Le budget français cherchera à réduire les dépenses de 31 milliards d’euros; et ce, grâce à une combinaison de coupes budgétaires et d’augmentation des recettes. Il devrait inclure une mesure fiscale ciblant les sociétés holding utilisées par les hauts revenus et n’augmentera pas les pensions et les prestations sociales en fonction du niveau d’inflation, rapporte le journal.

En outre, le projet de budget qui sera présenté ce mardi par le gouvernement Lecornu II prévoit de prolonger d’un an la contribution différentielle sur les plus hauts revenus instaurée en 2025.

Cette contribution supplémentaire touche les revenus perçus en 2025. Elle contribue à assurer une imposition minimale moyenne de 20 % pour ceux dont le revenu fiscal de référence dépasse 250 000 euros pour une personne seule ou 500 000 euros pour un couple. Ses modalités de calcul et de recouvrement nécessitent une certaine anticipation. Les personnes concernées devront verser, entre le 1er et le 15 décembre 2025, un acompte égal à 95 % de son montant, déterminé sur la base des revenus perçus depuis le 1er janvier 2025 et sur une base estimative des revenus de décembre.

Par ailleurs, la France présente le déficit budgétaire le plus élevé de la zone euro. Les prédécesseurs de Lecornu au poste de Premier ministre, Michel Barnier et François Bayrou, ont été évincés suite à des propositions de coupes budgétaires.

Le premier ministre, qui a rappelé que sa priorité était de « donner un budget à la France d’ici à la fin de l’année »,  prononce sa déclaration de politique générale ce mardi vers 14 heures (heure tunisienne), dans la foulée du conseil des ministres.

Enfin, notons que la semaine dernière, Lecornu a démissionné après seulement 27 jours de mandat. Mais le président Macron l’a reconduit à la tête du gouvernement. Un jour après sa formation, le nouveau gouvernement fait déjà face à deux motions de censure (RN et LFI) et sa survie est incertaine. À suivre.

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La Turquie réalise un excédent de 5,46 milliards de dollar en août

14. Oktober 2025 um 15:07

La Turquie a enregistré un excédent courant record en août. Les revenus du tourisme et un faible déficit commercial ayant stimulé les entrées de capitaux. Apportant par la même un soulagement temporaire à ses flux financiers extérieurs.

L’excédent de la Turquie s’est élevé à 5,46 milliards de dollars. Soit le plus important jamais enregistré et légèrement supérieur aux estimations. C’est ce qu’il ressort des données de la Banque centrale turque publiées lundi 13 octobre.

Les destinations touristiques de la Turquie ont attiré des millions de visiteurs européens et russes. Contribuant de ce fait à un excédent de services de 9,5 milliards de dollars, dont 7,7 milliards de dollars proviennent du seul tourisme.

En outre, le déficit du compte courant sur 12 mois s’est réduit à 18,3 milliards de dollars en août. Mais ce répit pourrait être de courte durée. Car la demande accrue des ménages en or – stimulée par la hausse du métal précieux à des sommets historiques – risque d’élargir à nouveau le déficit.

Au final, « le déficit sur 12 mois devrait se creuser à nouveau en septembre. Et ce, en raison de l’augmentation des importations d’or ». Ainsi déclare ErkinIsik, économiste en chef de QNB Finansbank, prédisant que le déficit de la Turquie atteindra cette année environ 23 milliards de dollars.

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Guerre commerciale : vers une rencontre entre Trump et Jinping

14. Oktober 2025 um 14:30

Le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a déclaré que le président américain, Donald Trump, avait l’intention de rencontrer son homologue chinois, Xi Jinping, en Corée du Sud. Et ce, dans le cadre des efforts déployés par les deux parties pour apaiser les tensions résultant des différends commerciaux.

La dernière escalade dans les négociations commerciales entre les États-Unis et la Chine a commencé jeudi 9 octobre. Lorsque Pékin a considérablement élargi les contrôles à l’exportation sur les minéraux de terres rares. Ce qui a poussé Trump à prendre une contre-mesure radicale le lendemain, c’est-à-dire le 10.

M. Bessent précise que des contacts importants ont eu lieu entre les deux parties au cours du week-end. « Nous avons considérablement désamorcé la situation », a-t-il affirmé, dans une interview accordée à Fox Business Network, rapporte Reuters.

Sur Morningswith Maria, il a souligné que les États-Unis demandent un soutien de leurs alliés, notamment des pays européens, de l’Inde et des démocraties souveraines d’Asie. Car, dit-il, « l’économie chinoise est une économie de commandement et de contrôle. Nous ne permettrons à personne de nous donner des ordres ou de nous dicter notre conduite ».

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Algérie – Arabie saoudite : accord entre Sonatrach et Medad Energy North Africa de 5,4 milliards de dollars

14. Oktober 2025 um 12:45

L’Algérie a signé le plus gros accord énergétique de son histoire avec l’Arabie saoudite, indique Energy Platform. Il s’agit d’un dossier d’exploration pétrolière et gazière très suivi dans le pays. Cette mesure soutiendra les efforts de l’Algérie visant à exploiter ses ressources naturelles pour répondre à la demande intérieure croissante et remplir ses obligations contractuelles envers ses clients à l’étranger.

Le ministre des Hydrocarbures et des Mines de l’Algérie, Mohamed Arkab, a supervisé, lundi 13 octobre 2025, la signature d’un accord de partage de production d’hydrocarbures. Il intervient entre la société publique Sonatrach et la société saoudienne Medad Energy North Africa.

Ce contrat énergétique concerne l’exploration et l’exploitation d’hydrocarbures dans la concession d’Illizi Sud. Elle se situe dans le bassin d’Illizi, à environ 100 kilomètres au sud d’Ain Amenas (Algérie).

Les investissements totaux prévus pour l’exploration et l’exploitation dans cette zone sont d’environ 5,4 milliards de dollars, dont 288 millions de dollars pour la recherche.

Selon Energy Platform, il s’agit du contrat d’investissement le plus important du secteur pétrolier et gazier algérien. De même qu’il a également la durée contractuelle la plus longue (40 ans avec une prolongation de 10 ans).

Le plus gros contrat énergétique d’Algérie

Ledit contrat stipule que Midad Energy North Africa financera 100 % des phases d’exploration et d’exploitation.

Le programme des travaux associés au contrat sera mis en œuvre dans le strict respect des exigences de protection de l’environnement et conformément à la réglementation algérienne applicable. Et ce, en utilisant les dernières solutions technologiques et numériques.

Le contenu local et la sous-traitance nationale seront privilégiés dans la mise en œuvre du projet. Renforçant ainsi l’intégration industrielle et développant l’expertise nationale dans le secteur des services pétroliers.

Production du bassin d’Illizi

La production prévue du projet de développement du bassin sud d’Illizi, d’ici la fin de la période contractuelle, est estimée à environ 993 millions de barils équivalent pétrole. Avec notamment 125 milliards de mètres cubes de gaz et 204 millions de barils de carburants liquides, dont 103 millions de barils de gaz de pétrole liquéfié et 101 millions de barils de condensat.

A noter que la signature du contrat constitue l’aboutissement des travaux découlant du protocole d’accord conclu entre Sonatrach et Midad Energy North Africa le 3 mars 2024. Lequel a fourni une base pour évaluer les opportunités de coopération dans le développement et l’exploitation des gisements de gaz du bassin d’Illizi.

L’appel d’offres a donné lieu à des investissements d’au moins 936 millions de dollars, dont 533 millions de dollars en financement d’exploration et de forage. En plus d’environ 403 millions de dollars en financement de développement.

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Des garde-côtes libyens ont-ils tiré sur des migrants africains ?

14. Oktober 2025 um 11:22

Des migrants secourus par les garde-côtes italiens en mer Méditerranée ont affirmé avoir été victimes d’une « attaque armée » dans les eaux territoriales maltaises. Une organisation non gouvernementale a fait état de « tirs » des garde-côtes libyens dans la même zone.

Les garde-côtes italiens ont déclaré avoir repéré « un bateau de pêche, venant de Libye, avec 140 personnes à bord, à environ 64 kilomètres au large des côtes de la Sicile, dans la zone de juridiction italienne de recherche et de sauvetage », tôt lundi matin.

Les personnes secourues, dont trois portaient des blessures nécessitant des soins médicaux urgents, ont été transportées au port de Pozzallo, dans le sud de la Sicile. Les autorités italiennes ont ajouté qu’elles enquêtaient sur « ce qui s’est réellement passé ».

Selon les personnes à bord, le bateau de pêche a été attaqué par des hommes armés alors qu’il se trouvait à environ 160 kilomètres au sud-est de Malte, dans la zone de recherche et de sauvetage maltaise.

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