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Tunisie- Bac 2026 : Inscription, dates, site officiel et paiement des frais en ligne

09. Oktober 2025 um 11:59

Le ministère de l’Éducation a annoncé jeudi l’ouverture des inscriptions en ligne pour les candidats au baccalauréat 2026, du 22 octobre au 20 novembre prochains.

Le ministère de l’Éducation a invité les élèves de quatrième année secondaire inscrits dans les établissements publics et privés à s’inscrire sur le site web “bac. education.tn”, précisant que le paiement des frais d’inscription à l’examen du baccalauréat 2026 se fera en ligne par un timbre fiscal électronique d’une valeur de 22 dinars.

Le ministère a insisté sur la nécessité pour les élèves d’imprimer leurs demandes d’inscription après les avoir remplies.

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Baccalauréat 2026 : Ouverture des inscriptions pour les candidats

Von: La Presse
09. Oktober 2025 um 12:03
Le ministère de l’Éducation a annoncé l’ouverture des inscriptions pour les candidats souhaitant passer l’examen du baccalauréat, session 2026, à partir du 22 octobre et ce, jusqu’au 20 novembre prochain. Le ministère a invité les élèves de quatrième année secondaire inscrits dans les établissements publics et privés à procéder à leur inscription via le site …

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Le ministère de l’Éducation ouvre les inscriptions pour le baccalauréat 2026

Von: walid
09. Oktober 2025 um 10:46
Le ministère de l’Éducation ouvre les inscriptions pour le baccalauréat 2026

Le ministère de l’Éducation a annoncé l’ouverture des inscriptions pour les candidats au baccalauréat de la session 2026, du 22 octobre au 20 novembre 2025. Le ministère invite les élèves de la quatrième année du secondaire, inscrits dans les établissements publics et privés, à effectuer leur inscription via le site bac.education.tn. Il a précisé que […]

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Quand l’école tunisienne n’a plus de souffle 

09. Oktober 2025 um 11:00

Le mal être des enseignants en Tunisie est le symptôme d’un déséquilibre collectif : une société qui glorifie le travail, mais oublie l’humain, qui continue d’exiger alors que le corps -et l’âme- n’ont plus rien à donner. Bref, une société qui épuise ses maîtres finit toujours par perdre ses élèves. 

Manel Albouchi *

Hier, j’ai reçu une enseignante. Elle s’est assise face à moi, les mains jointes, la voix tremblante, et m’a dit : «Je n’ai plus de souffle. Même mon mari me reproche d’enseigner aux enfants des autres et de ne plus avoir l’énergie d’enseigner aux miens.» 

Cette phrase, d’une simplicité bouleversante, résume l’état d’un pays : l’épuisement d’une vocation qui, faute d’écoute et de reconnaissance, s’essouffle. 

Une société qui continue d’exiger alors que le corps -et l’âme- n’ont plus rien à donner.  

Quand le feu qui s’éteint sous la craie 

Les classes sont surchargées, les niveaux hétérogènes, les moyens dérisoires. Une seule enseignante doit souvent gérer deux niveaux à la fois, improviser, combler les manques, apaiser les tensions. 

Le passage de 18 à 24 heures de travail pour certains n’est pas une simple réforme administrative : c’est une mutation du sens. On demande plus à ceux qui ont déjà tout donné. Et pendant que les salaires stagnent et les inégalités s’accentuent, ceux qui s’investissent le plus s’épuisent le plus. 

Dans le silence des classes, la craie se brise, le souffle aussi. Et quand l’enseignante rentre chez elle, il ne reste plus d’énergie pour aider ses propres enfants à apprendre, à parler, à rêver. 

L’anxiété ronge en silence 

Cette femme souffre d’anxiété d’adaptation. Son corps traduit ce que son esprit tente de contenir : la peur de ne pas y arriver, la culpabilité de ne pas suffire, la honte de ne plus aimer ce qu’elle faisait par passion. Son cœur bat vite, ses nuits sont courtes, sa respiration courte aussi. 

Mais ce qu’elle vit dépasse son histoire personnelle. C’est le symptôme d’un déséquilibre collectif : une société qui glorifie le travail, mais oublie l’humain. Et quand la mère souffre d’anxiété, elle la transmet -malgré elle- à ses enfants. Parce qu’un enfant ne retient pas ce qu’on lui dit : il absorbe ce qu’il ressent. 

Alors, quand la maîtresse tremble, c’est toute une génération qui apprend la peur avant la lecture. 

Le père absent, la mère s’épuise 

Sur le plan symbolique, cette crise traduit la disparition du père protecteur : l’État. Celui qui devait poser la Loi, garantir la mesure, apaiser les tensions. 

En son absence, c’est la mère -l’école, l’enseignante, la femme- qui compense, jusqu’à l’épuisement. Mais nul ne peut jouer tous les rôles à la fois sans perdre son souffle. Et quand la mère s’effondre, le foyer tremble. 

La récente grève des enseignants n’est donc pas une simple grève, c’est un cri adressé au Père symbolique : «Reviens nous donner la mesure. Reviens nous protéger.» Sauf que l’Etat, à vouloir tout gérer, s’en trouve lui aussi dépassé et à court de solutions.  

Quand le silence devient lourd 

L’épuisement des enseignants n’est pas un fait divers. C’est un fait de civilisation. Quand ceux qui transmettent la vie n’ont plus la force de la vivre, ce sont les enfants qui paient la facture. Eux ressentent la lassitude, l’irritabilité, le vide d’énergie. Et peu à peu, ils apprennent, eux aussi, à vivre dans la tension. 

L’école n’est plus un lieu d’élévation : elle devient un champ de survie. Mais une société qui épuise ses maîtres finit toujours par perdre ses élèves.  

Pour conclure cette chronique, quelques messages simples : on ne peut pas continuer à enseigner sans souffle, à aimer sans reconnaissance et à éduquer sans énergie vitale. 

La récente grève des enseignants aura été une respiration. Un moment pour se rappeler que l’école n’est pas un service, mais un espace sacré où se forge l’âme d’un peuple. 

* Psychothérapeute, psychanalyste.  

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Études à l’étranger : la carte de la réussite tunisienne passe par l’exil

08. Oktober 2025 um 16:52

Malek Kashlaf, directeur général de la coopération internationale au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a déclaré mercredi 8 octobre 2025, lors de son intervention dans l’émission « Midi Mag », que 10% des étudiants tunisiens, soit plus de 30 000 personnes, poursuivent leurs études à l’étranger. Ce taux représente trois fois la moyenne mondiale.

M. Kashlaf a précisé que la France demeure la première destination des étudiants tunisiens, suivie de l’Allemagne, du Canada, de l’Italie, de l’Espagne, de la Turquie, de la Russie, des États-Unis et du Royaume-Uni.

Il a également fait état de l’émergence de nouvelles destinations prisées par les étudiants tunisiens, notamment la Hongrie et la Chine. Le responsable a souligné que le phénomène des études à l’étranger s’est amplifié à l’échelle mondiale, le nombre d’étudiants internationaux ayant quadruplé au cours des 25 dernières années.

M. Kashlaf a affirmé que le ministère de l’Enseignement supérieur propose des programmes de bourses et de coopération pour les études à l’étranger. Il a ajouté que l’étudiant tunisien qui se distingue à l’international et devient un acteur économique actif représente une grande valeur et profite au ministère lui-même. « De nombreux professeurs universitaires qui exercent en Tunisie ont poursuivi leur formation à l’étranger et sont diplômés d’universités internationales », a-t-il précisé.

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Honoris crée un centre de recherche et d’innovation collaborative

07. Oktober 2025 um 17:19

La création du CRCI par Honoris s’inscrit dans la dynamique du Global Innovation Index 2025 publié par l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI).

L’Université Centrale a organisé, le 7 octobre 2025, un événement marquant consacré à la création du Centre de Recherche et d’Innovation Collaborative (CRCI). Cette initiative, portée par Honoris United Universities, ambitionne de replacer la recherche scientifique au cœur des priorités économiques et sociales de la Tunisie.

Lors de son intervention, Houbeb Ajmi, directrice d’Honoris en Tunisie, a décrit le CRCI comme « un pont entre le savoir et la société », un espace ouvert à la coopération entre chercheurs, étudiants et entreprises autour de projets à fort impact scientifique et industriel.

Elle a rappelé que l’Université Centrale, premier établissement privé d’enseignement supérieur du pays, compte plus de 13 000 étudiants et 500 collaborateurs répartis sur plusieurs régions, de Tunis à Gabès. Ce réseau, selon elle, représente « un atout majeur » pour stimuler la recherche interdisciplinaire et encourager l’innovation collaborative.

« Une université du XXIᵉ siècle ne peut plus se contenter d’enseigner : elle doit devenir un acteur du changement », a affirmé Mme Ajmi, insistant sur la nécessité de repenser le rôle des institutions académiques dans le développement socio-économique.

La création du CRCI s’inscrit dans la dynamique du Global Innovation Index 2025 publié par l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), qui appelle à renforcer les passerelles entre universités et entreprises pour soutenir la compétitivité nationale. La Tunisie, classée 76ᵉ sur 139 économies, a progressé dans ce classement par rapport à 2024, un signe encourageant qui « incite à poursuivre la dynamique ».

Le nouveau centre s’articulera autour de quatre grands axes : la transition numérique et l’intelligence artificielle, la santé et la recherche clinique, la transition écologique et la responsabilité sociétale, ainsi que la gouvernance et la gestion des ressources humaines. Des domaines qui traduisent la volonté d’Honoris de conjuguer excellence académique et impact concret sur la société.

Le savoir au service du développement

C’est dans cet esprit qu’a été invité le professeur Armand Hatchuel, chercheur à l’École des Mines de Paris, pour animer une conférence intitulée « Le couplage science-société : la clé oubliée du développement ». Devant un auditoire composé d’universitaires, d’étudiants et de représentants du secteur privé, il a plaidé pour une réinvention du lien entre la recherche scientifique et le monde socio-économique.

Selon ce spécialiste mondial de la théorie de la conception et de l’innovation, la science progresse non pas en se coupant du réel, mais en interagissant avec la société. « Le moteur du progrès n’est pas l’isolement, mais le couplage entre science et société », a-t-il souligné, remettant en cause la séparation instaurée dans les années 1930 entre recherche fondamentale et appliquée.

Pour illustrer son propos, le professeur a évoqué la crise de la Covid-19 et le débat sur les vaccins, qui ont révélé la nécessité d’un dialogue constant entre science et société. Il a rappelé que, dès le XIXᵉ siècle, l’industrie fut un levier majeur de progrès scientifique, citant l’exemple de l’Allemagne où les laboratoires collaboratifs ont conduit à des découvertes notables, comme celle du brome à partir des déchets miniers.

M. Hatchuel est également revenu sur le « tournant Fayol » de 1870, lorsque Henri Fayol, père de la science administrative, défendait déjà l’idée d’un rapprochement entre chercheurs et entreprises. Ce modèle, porteur d’une ère prospère de recherche industrielle, a vu naître plusieurs prix Nobel avant de s’effacer après la Seconde Guerre mondiale au profit d’une vision de la « science pour la science », incarnée par le rapport Vannevar Bush. Mais, selon M. Hatchuel, l’ère numérique et les technologies collaboratives offrent aujourd’hui l’opportunité de renouer ce lien entre savoir et action.

A chaque pays, son modèle d’innovation…

Pour illustrer une réussite moderne de ce couplage, il a cité le modèle français des conventions CIFRE (Conventions industrielles de formation par la recherche), qui permettent à des doctorants de mener leurs travaux au sein d’entreprises tout en restant encadrés par un laboratoire universitaire. « Le secret de ce dispositif, c’est la double exigence : être pertinent pour l’entreprise tout en répondant à une véritable question scientifique », a-t-il expliqué.

En conclusion, Armand Hatchuel a invité les universités tunisiennes à s’inspirer de cette logique collaborative, soulignant que chaque pays doit inventer son propre modèle d’innovation fondé sur le dialogue entre science et société. Une perspective en parfaite résonance avec la vision de Houbeb Ajmi et du réseau Honoris, pour qui la recherche n’est plus un exercice académique isolé, mais une force vivante au service du développement national et continental.

Ameni Mejri

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Près de 7 000 étudiants tunisiens dans les universités allemandes en 2024

07. Oktober 2025 um 12:27

Près de 7 000, plus précisément 6 852 étudiants tunisiens étaient inscrits dans les universités allemandes en 2024. Ce qui fait de l’Allemagne la deuxième destination des étudiants tunisiens poursuivant leurs études à l’étranger.

C’est ce qu’a indiqué le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mondher Belaïd. Il s’exprimait ainsi lors de la conférence de clôture du programme de partenariat « Ta’ziz », lancé en 2023 par l’Office allemand d’échanges universitaires (DAAD).

M. Belaïd a souligné que ce programme a contribué au développement de la coopération bilatérale dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

« Il a également ouvert de nouvelles perspectives de dialogue sur les universités dans le monde arabe. De même qu’il a permis de renforcer les capacités des universités tunisiennes et des chercheurs. Et il a créé une dynamique entre l’université et les acteurs économiques et sociaux », a-t-il ajouté.

Dans ce contexte, le ministre souligne que les liens entre les universités tunisiennes et allemandes se caractérisent par une grande dynamique, dans le cadre de nombreux accords bilatéraux, y compris des programmes de Co et double diplôme en ingénierie. En plus de la coopération dans les domaines des sciences humaines et sociales, ainsi que certaines initiatives comme le projet ACCESS et le centre MECAM.

Il a, dans ce cadre, souligné l’importance de la mobilité académique et scientifique dont bénéficient chaque année les étudiants, chercheurs, doctorants et enseignants tunisiens grâce aux programmes bilatéraux et européens.

Selon M. Belaïd, des étudiants allemands choisissent de suivre leurs études dans des universités tunisiennes via les programmes de Co et double diplôme ainsi que le projet Erasmus+.

Par ailleurs, le ministre a salué les efforts de DAAD Tunisie dans la création de cette dynamique grâce à l’efficacité et à la qualité de ses programmes.

Des universitaires et des chercheurs de Tunisie, d’Allemagne et du monde arabe ont pris part à la conférence de clôture du programme de partenariat « Ta’ziz » qui vise le renforcement de la coopération entre des établissements d’enseignement supérieur et de recherche allemands et ses partenaires des pays MENA.

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Santé et éducation: Un centre innovant ouvre ses portes à la Faculté de Monastir

Von: walid
07. Oktober 2025 um 09:43
Santé et éducation: Un centre innovant ouvre ses portes à la Faculté de Monastir

Dans une première nationale et régionale, la Faculté de médecine de Monastir s’apprête à inaugurer un Centre de santé physique et mentale, un espace innovant dédié à la formation, à la recherche et au bien-être des futurs médecins. Ce projet pionnier ambitionne d’offrir une prise en charge intégrée et moderne aux étudiants en médecine et […]

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La grève dans l’enseignement de base, prévue le 7 octobre courant est maintenue

Von: walid
06. Oktober 2025 um 18:55
La grève dans l’enseignement de base, prévue le 7 octobre courant est maintenue

Le secrétaire général adjoint de la fédération générale de l’enseignement de base Iqbal Azzabi a souligné lundi, que la fédération n’a reçu aucune convocation de la part du ministère de tutelle ou du ministère des affaires sociales pour la tenue d’une réunion de réconciliation. Il a précisé que la grève sectorielle prévue demain, mardi 7 […]

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Éducation : Hausse des indemnités pour les enseignants et cadres, avec effets rétroactifs

26. September 2025 um 10:10

Le ministère de l’Éducation a publié, jeudi 25 septembre au Journal officiel (JORT n° 118), six arrêtés relatifs à l’augmentation des indemnités des enseignants, directeurs, surveillants et inspecteurs pédagogiques. Ces mesures, applicables rétroactivement, prévoient le versement d’arriérés en septembre 2026.

Trois textes fixent de nouvelles indemnités pour les responsables d’établissements secondaires. L’arrêté n° 417/2025 porte l’indemnité annuelle de fonction à 3780 dinars pour les directeurs principaux, 3090 dinars pour les directeurs adjoints principaux, 2760 dinars pour les directeurs et 2040 dinars pour les surveillants généraux.

Parallèlement, les arrêtés n° 420 et 421/2025 élargissent les mesures aux surveillants des collèges et lycées publics ainsi qu’aux surveillants généraux, avec une revalorisation de l’indemnité liée à la base numérique et au temps scolaire.

Des effets rétroactifs mais des versements différés

Les arrêtés n° 418 et 419/2025 augmentent l’indemnité spéciale destinée à couvrir les frais de fournitures scolaires des enseignants du primaire, du collège, du secondaire et des lycées pilotes. L’arrêté n° 422/2025 instaure une nouvelle indemnité d’affectation au profit des inspecteurs pédagogiques de tous les cycles.

Ces hausses sont applicables à partir d’octobre 2022, janvier 2024 et janvier 2025 selon les cas. Toutefois, les arriérés relatifs aux années 2022 et 2024 ne seront effectivement versés qu’en septembre 2026, en même temps que le solde dû pour l’année scolaire 2024-2025.

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Tunisie : Les enseignants du primaire annoncent une grève générale le 7 octobre

24. September 2025 um 19:16

Les enseignants du primaire seront en grève générale sectorielle le 7 octobre 2025. L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) dénonce un blocage des négociations par le ministère de l’Éducation depuis plus de six mois.

L’annonce a été faite dans un préavis adressé mardi à la cheffe du gouvernement et aux ministres de l’Éducation et des Affaires sociales.

Ikbal Azzabi, secrétaire général adjoint de la Fédération générale de l’enseignement de base, a expliqué à l’agence TAP que la décision de grève s’inscrit dans un contexte de revendications professionnelles non satisfaites et d’interruption des discussions sociales. Il a notamment affirmé que :

« Le ministère poursuit la suspension des négociations et porte atteinte au droit syndical ».

Selon lui, les syndicats avaient pourtant veillé à assurer une rentrée scolaire normale, mais le blocage actuel a ravivé les tensions.

Revendications des enseignants

Les enseignants du primaire demandent notamment une amélioration de leur situation financière, la révision des systèmes de promotion et de primes, et la mise en œuvre d’un programme global de réforme du secteur éducatif.

L’instance administrative sectorielle doit se réunir avant la date prévue pour évaluer la situation. Elle décidera de maintenir ou de lever le mot d’ordre si le ministère de l’Éducation reprend les négociations.

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Tunisie : Quand les parents fuient l’école publique, le privé se frotte les mains !

17. September 2025 um 09:45

Le privé avance, le public recule. En Tunisie, 811 écoles primaires privées ont été autorisées cette année, contre 774 l’an dernier, soit 37 nouvelles écoles en un an, selon les chiffres officiels du ministère de l’Éducation.

L’expansion se concentre surtout dans les grandes villes. Tunis reste en tête avec 125 établissements répartis entre Tunis 1 et Tunis 2, suivie par Ben Arous (82) et Ariana (66). À l’opposé, dans les régions intérieures, le privé peine à s’implanter : seules 3 écoles existent au Kef et à Tataouine, 7 à Siliana et 9 à Béja.

Le phénomène ne surprend pas les spécialistes. La qualité perçue du privé attire de plus en plus de parents, convaincus que leurs enfants y bénéficieront d’un meilleur encadrement et d’infrastructures modernes. Les écoles privées misent aussi sur le numérique, les langues étrangères et les activités extrascolaires, des atouts qui font défaut dans de nombreuses écoles publiques.

La surcharge des classes et le manque de matériel dans le public accentuent le phénomène. Dans les grandes villes, le privé est devenu un choix quasi naturel pour les familles souhaitant préparer leurs enfants à la réussite scolaire et aux filières internationales.

Le public à la traîne

Conséquence : l’école publique se retrouve délaissée là où la demande est forte, tandis que les régions rurales continuent de souffrir d’un manque d’infrastructures et d’enseignants qualifiés. L’écart entre zones urbaines et intérieures ne cesse de se creuser.

Les experts appellent à renforcer l’école publique : réduire le nombre d’élèves par classe, moderniser les établissements et améliorer la formation des enseignants. Dans l’intérieur du pays, des incitations pour créer des écoles attractives pourraient aider à freiner l’exode vers le privé.

Le phénomène du privé traduit un désir de qualité et de réussite, mais il met en lumière l’urgence de réformer l’école publique pour garantir une éducation équitable et accessible à tous.

Lire aussi : Tunisie : L’État connaît-il vraiment l’état des infrastructures scolaires ?

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Kais Saied : « L’éducation est un droit pour tous, comme l’eau et l’air »

15. September 2025 um 19:08

À l’occasion de la rentrée scolaire et universitaire, le président de la République Kaïs Saïed a présidé, ce dimanche 15 septembre, une réunion consacrée à l’examen des préparatifs de cette rentrée et à la question de la réforme du système éducatif et universitaire.

Ont pris part à cette réunion Khaled Nouri, ministre de l’Intérieur, et Rachid Amri, ministre du Transport, ainsi que les membres du Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement : Nourredine Nouri, ministre de l’Éducation, Riadh Choued, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Ahmed Bouhali, ministre des Affaires religieuses, Asma Jebari, ministre de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, et Amina Essarrafi, ministre des Affaires culturelles.

En ouverture de la séance, le chef de l’État a souligné la nécessité d’un accompagnement global des élèves, des étudiants et de l’ensemble de la famille éducative, affirmant que la réforme attendue doit être « globale » et mettre fin aux « fausses réformes » du passé, qui ont conduit à des résultats inverses à leurs objectifs.

Il a rappelé que le Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement a été créé par la Constitution pour préserver le système éducatif des tiraillements politiques internes et des injonctions venues de l’étranger. Il a insisté sur le devoir national de prendre en charge les victimes de ces anciennes politiques afin de les réintégrer dans le processus de production et de construction nationale.

Kaïs Saïed a affirmé que « l’éducation est un droit pour tous, comme l’eau et l’air », et que l’éducation, l’enseignement et la culture sont des secteurs de souveraineté, essentiels pour former de nouvelles générations capables de protéger la société de toutes formes de dérives.

Le président a également insisté sur la nécessité de garantir des conditions d’apprentissage équitables et adéquates dans toutes les régions du pays, rappelant que la Constitution rend l’enseignement obligatoire jusqu’à l’âge de 16 ans. Il a dénoncé le « sabotage systématique » des programmes, des infrastructures et des moyens de transport, qui a contribué à l’aggravation de l’analphabétisme, alors que « plus aucun analphabète n’aurait dû exister ».

Il a appelé à un traitement immédiat des problèmes accumulés au fil des décennies, en impliquant toutes les parties concernées pour lever les obstacles qui entravent les élèves, les étudiants et toute la famille éducative. Il a également donné des instructions pour intensifier les efforts visant à faciliter le transport scolaire et à renforcer la présence de patrouilles de sécurité autour des écoles et des établissements, afin de protéger les élèves contre les dérives, la criminalité et en particulier contre la drogue.

En conclusion, Kaïs Saïed a rappelé que « lorsque les conditions leur ont été favorables, les Tunisiennes et les Tunisiens ont brillé non seulement en Tunisie, mais partout dans le monde », affirmant que « la Tunisie est un phare d’où rayonne la créativité et jaillit la lumière ».

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Tunisie – Rentrée scolaire : 2,3 millions d’élèves de retour en classe

15. September 2025 um 09:05

Ce lundi 15 septembre, la Tunisie vit sa rentrée scolaire avec 2 325 443 élèves du préscolaire, de l’enseignement de base et du secondaire qui retrouvent les bancs de l’école. Encadrés par près de 160 000 enseignants, ils entameront une nouvelle année marquée par des investissements importants dans les infrastructures et les équipements scolaires.

Effectif record

Parmi les élèves, on compte 61 000 enfants en préscolaire, 1 161 638 en primaire, 570 655 dans les collèges (général et technique) et 532 150 au secondaire.

Le réseau scolaire s’élargit cette année pour atteindre 6164 établissements, dont 4596 écoles primaires (+8) et 1568 collèges et lycées (+7).

Services renforcés

Le ministère de l’Éducation a assuré que la restauration et l’hébergement seront opérationnels dès la rentrée dans les cantines et internats. En parallèle, le programme de réhabilitation des infrastructures scolaires se poursuit, tout comme la coopération avec le ministère des Transports pour garantir le transport scolaire via les bus dédiés.

Plus de 480 MD investis

Afin d’améliorer les conditions d’accueil, plus de 480 millions de dinars ont été mobilisés. Ces fonds ont permis la construction de nouveaux établissements, l’aménagement de 231 écoles, l’installation de 31 salles préfabriquées, la réalisation de 34 clôtures, ainsi que la mise en place de caméras de surveillance dans 590 établissements, dont 90 grâce à l’appui de la société civile.

Côté équipements, les écoles bénéficieront de 2260 laboratoires informatiques mobiles (près de 29 380 ordinateurs portables), 17 585 ordinateurs de bureau, 4600 photocopieurs et 4500 imprimantes multifonctions. De plus, 85 000 mobiliers scolaires ont été acquis pour équiper environ 5700 salles de classe dès le jour de la rentrée.

Lire aussi :

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Tunisie – Éducation : L’État officialise l’intégration des agents d’encadrement et de soutien

02. September 2025 um 20:57

Le Journal officiel a publié ce mardi 2 septembre 2025 l’arrêté n°403, officialisant l’intégration des agents chargés d’encadrer et d’accompagner les élèves, ainsi que ceux assistant les enseignants dans les laboratoires des collèges et lycées. Cette mesure concerne tous les agents ayant exercé jusqu’au 30 juin 2025.

L’arrêté n°403, daté du 1er septembre 2025, précise que l’intégration est immédiate pour tous les agents concernés. Il s’agit des personnels chargés de l’encadrement et de l’accompagnement des élèves dans les collèges et lycées ; des assistants des enseignants dans les laboratoires éducatifs relevant du ministère de l’Éducation.

Cette mesure met fin à une attente de plusieurs années pour ces agents, qui voient désormais leur statut officialisé et leur rôle reconnu au sein du système éducatif tunisien.

Depuis plusieurs années, ces agents exerçaient leurs fonctions sans intégration officielle, ce qui limitait leur accès à certains droits et à la stabilité administrative. L’arrêté n°403 s’inscrit dans une série de mesures récentes visant à renforcer le statut du personnel éducatif.

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Tunisie – Sit-in des enseignants : Bras de fer avec le ministère de l’Éducation

29. August 2025 um 09:39

Des dizaines d’enseignants du primaire et du secondaire se sont rassemblés, jeudi 28 août 2025, devant le siège du ministère de l’Éducation à Tunis. À l’appel des Fédérations générales de l’enseignement de base et de l’enseignement secondaire, affiliées à l’UGTT, ils protestent contre le « blocage des négociations » concernant leurs revendications professionnelles et matérielles.

Les enseignants ont scandé des slogans en faveur de l’UGTT et de la défense du droit syndical, exigeant la reprise immédiate des négociations avec le ministère. Des banderoles affichaient leur mécontentement et rappelaient leurs revendications restées sans réponse.

Ikbal Azzabi, secrétaire général adjoint de la Fédération générale de l’enseignement de base, a déclaré à l’agence TAP que :

« Ce sit-in est « un message clair adressé au ministère sur la nécessité de revenir à la table des négociations », rappelant que « la dernière réunion avec les syndicats remonte au mois d’avril ». »

Grève en perspective

Ikbal Azzabi a confirmé que :

« La grève du 7 octobre prochain serait maintenue si le ministère « persistait à ignorer les demandes des enseignants ». »

Il a ajouté que :

« Plusieurs correspondances avaient été envoyées sans qu’aucune réponse officielle ne soit reçue ».

De son côté, Mohamed Safi, secrétaire général du syndicat général de l’enseignement secondaire, a dénoncé « l’intransigeance du ministère » et son « mépris constant » des revendications syndicales. Il a indiqué qu’une commission administrative sectorielle se réunira prochainement afin d’évaluer la situation et d’envisager d’autres actions.

Dialogue social en panne

Le conflit social dans le secteur de l’éducation s’enlise depuis plusieurs mois. Les négociations, suspendues depuis avril, n’ont toujours pas repris malgré les demandes répétées des syndicats.

Les revendications portent principalement sur l’amélioration des conditions professionnelles et matérielles des enseignants, dans un contexte de rentrée scolaire tendu.

Parmi les principales revendications figurent notamment la régularisation du mouvement des directeurs, jugé non conforme aux règles légales ; l’ouverture de négociations conjointes entre la fédération générale de l’enseignement de base et le ministère ; le règlement de la situation des enseignants classés dans l’échelle A3 ; et l’augmentation des salaires.

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Enseignants en colère : Mobilisation des syndicats du Grand Tunis le 28 août

25. August 2025 um 13:58

Les syndicats de l’enseignement de base et secondaire du Grand Tunis ont décidé d’observer un sit-in jeudi 28 août 2025 devant le ministère de l’Éducation. Cette action intervient à l’appel de la commission sectorielle mixte, réunie aujourd’hui au siège de l’UGTT, pour dénoncer un blocage du dialogue social et défendre les revendications professionnelles des enseignants.

Mobilisation annoncée

Ikbal Azzabi, secrétaire général adjoint de l’Union générale de l’enseignement de base, a indiqué dans une déclaration aujourd’hui à l’agence TAP, que :

« La manifestation prévue jeudi prochain intervient dans un contexte qualifié de « violation du droit syndical et de blocage du dialogue et des négociations avec le ministère de l’Éducation sur les revendications professionnelles et matérielles des enseignants » ».

La commission sectorielle mixte (Tunis, Ariana, Ben Arous, Manouba) appelle à une large mobilisation de ses structures syndicales.

Vers une grève en octobre

Cette première action de protestation précède une grève sectorielle programmée pour le 7 octobre. Selon Azzabi, la décision a été prise pour accentuer la pression sur le ministère de l’Éducation afin qu’il engage des négociations sérieuses.

Les revendications

Parmi les principales revendications figurent la régularisation du mouvement des directeurs, jugé non conforme aux règles légales ; l’ouverture de négociations conjointes entre la fédération générale de l’enseignement de base et le ministère ; le règlement de la situation des enseignants classés dans l’échelle A3 ; et l’augmentation des salaires.

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Tunisie : enseigner l’arabe aux États-Unis, 9 mois d’expérience unique et sélective

15. August 2025 um 12:34

Pour de jeunes enseignants tunisiens, partir enseigner l’arabe aux États-Unis est à la fois un rêve et un véritable défi. L’ambassade des États-Unis en Tunisie a annoncé aujourd’hui sur son site l’ouverture des candidatures pour le programme Fulbright Foreign Language Teaching Assistant (FLTA) 2026-2027. Ce programme offre la possibilité d’enseigner dans des universités américaines pendant neuf mois tout en découvrant la culture, le système éducatif et la vie quotidienne aux États-Unis.

Depuis 2018, plusieurs enseignants tunisiens ont déjà franchi le pas, vivant une immersion culturelle et professionnelle intense. Pour beaucoup, cette expérience transforme leur regard sur l’enseignement et ouvre de nouvelles perspectives, tant sur le plan pédagogique que personnel. C’est aussi un voyage qui demande adaptabilité et maturité, notamment pour s’intégrer à des campus parfois très différents, ruraux ou urbains, et gérer des classes d’étudiants aux niveaux variés.

Une opportunité sélective

Le programme n’est pas accessible à tous. Seuls les enseignants ayant moins de 7 ans d’expérience, un niveau académique élevé et une maîtrise de l’anglais et de l’arabe moderne standard peuvent postuler. Cette sélectivité, tout en garantissant la qualité de l’enseignement, exclut de nombreux enseignants expérimentés et limite la diversité des profils. L’Amérique, pour beaucoup, reste donc un horizon excitant mais difficilement atteignable.

Candidature et informations pratiques

Les enseignants intéressés doivent postuler en ligne avant le 31 août 2025 via https://apply.iie.org/flta2026. Le programme représente une occasion rare d’allier voyage, pédagogie et découverte culturelle, mais demande aussi de la flexibilité, de l’autonomie et un engagement sérieux.

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Tunisie : Kais Saied inspecte le futur siège du Conseil supérieur de l’Education

12. August 2025 um 07:02

Le président de la République, Kaïs Saïed, a effectué dans l’après-midi du 11 août 2025 une visite inopinée au bâtiment qui abritera le siège du Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement, selon un communiqué publié sur la page officielle de la présidence de la République.

Saïed a recommandé d’accélérer la restauration de ce bâtiment et d’y apporter les réformes nécessaires dans les plus brefs délais, afin que cette institution constitutionnelle puisse être installée et entamer ses missions dans les meilleures conditions, après la finalisation complète de son cadre législatif et réglementaire, conformément au décret n° 2 de l’année 2024, daté du 16 septembre 2024, et au décret n° 246 de l’année 2025, daté du 8 mai 2025.

Le Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement est une instance constitutionnelle consultative instaurée par la Constitution tunisienne de 2022. Sa mission est d’émettre des avis sur les politiques nationales en matière d’éducation, d’enseignement, de recherche scientifique, de formation professionnelle et d’emploi.

Il vise à améliorer la qualité de l’école tunisienne, à garantir un accès équitable à l’éducation, à promouvoir l’usage du numérique et à préparer les générations futures aux évolutions du marché du travail, tout en les protégeant de toute instrumentalisation politique. Sa composition réunit plusieurs ministres concernés par les secteurs éducatifs et culturels, des experts désignés, ainsi qu’un représentant syndical invité lorsque l’ordre du jour touche aux droits syndicaux.

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