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Sommet à Addis-Abeba : l’Afrique veut passer du statut de victime à celui de leader climatique

08. September 2025 um 13:27

Du 8 au 10 septembre, 45 chefs d’État et de gouvernement sont réunis à Addis-Abeba (Éthiopie). Et ce, pour le deuxième Sommet africain sur le climat, organisé avec l’Union africaine. Plus de 25 000 participants sont attendus. Ils vont définir une position commune de l’Afrique avant les grands rendez-vous internationaux (ONU, G20, COP), rapporte RFI.

L’Afrique, qui subit de plein fouet les effets du changement climatique (pertes de 2 à 5 % du PIB par an, jusqu’à 118 millions de personnes vulnérables d’ici 2030), veut désormais affirmer son rôle moteur dans la transition écologique. Le continent possède 60 % du potentiel solaire mondial et près de 40 % des ressources en énergies renouvelables, ainsi que des minéraux clés.

Mais malgré ce potentiel, l’Afrique ne reçoit que 2 % des financements verts mondiaux, freinée par une dette écrasante et des taux d’intérêt élevés. Le sommet est l’occasion de réclamer une réforme de l’architecture financière mondiale et un meilleur accès aux financements climatiques. Un avis récent de la Cour internationale de justice ouvre même la voie à des poursuites juridiques contre les pays riches qui ne respectent pas leurs engagements d’aide.

Selon plusieurs sources médiatiques, une déclaration commune devrait être adoptée à l’issue du sommet pour afficher une position unie. A rappeler que lors du premier sommet, les dirigeants s’étaient engagés à porter les capacités en énergies renouvelables à 300 GW d’ici 2030, avec 23 milliards de dollars de promesses d’investissement.

Enfin, un rapport du CDRI souligne que les pertes dues au changement climatique sur les infrastructures africaines atteignent 13 milliards de dollars par an, principalement à cause des inondations. Adapter les infrastructures est crucial, mais nécessite des investissements supplémentaires et l’amélioration des normes de construction.

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Medlink pour l’intégration énergétique Afrique-Europe

07. September 2025 um 10:24

Le projet d’interconnexion énergétique Medlink, impliquant la Tunisie, l’Algérie et l’Italie, a été inclus par la Commission européenne (CE) dans la liste des projets transfrontaliers prioritaires de l’Union européenne (UE) en matière d’énergies renouvelables. Le statut CB RES garantit une meilleure visibilité et une meilleure éligibilité au financement du Mécanisme pour l’interconnexion en Europe, tant pour les études que pour la construction.

Cette nouvelle, rapportée par l’agence de presse tunisienne Tap, fait suite à la mise à jour officielle de la liste, portant le nombre total de projets reconnus à 13.

Plus précisément, Medlink vise à installer environ 10 GW d’énergie photovoltaïque et éolienne terrestre, avec des systèmes de stockage par batteries, en Tunisie et en Algérie, pour la consommation locale et l’exportation.

L’initiative devrait générer 30 TWh de production annuelle et 4 GW de nouvelles capacités de transfert entre l’Afrique du Nord et l’Europe.

Selon la fiche d’information de la Commission sur Global Gateway, l’impact attendu comprend également une réduction d’environ 8 millions de tonnes de CO₂ par an dans l’UE et un processus d’intégration industrielle et réglementaire entre les rives méditerranéennes. Les étapes prévues comprennent des campagnes de mesure, la conception de base et une étude d’impact environnemental et social.

Dans le paquet approuvé, la Commission précise que Medlink comprend deux connexions HVDC de 2 GW chacune permettant d’exporter jusqu’à 22,8 TWh par an vers l’Italie. Ces infrastructures sont indiquées comme étant hors du champ d’application spécifique du projet CB RES, mais complémentaires du plan global d’intégration au réseau.

Le statut CB RES reste une condition préalable à l’accès au financement du MIE et consolide le soutien des États membres, avec un processus qui comprend une période d’examen de deux mois par le Parlement et le Conseil avant publication au Journal officiel.

Sur le plan procédural, Cinea a lancé la semaine écoulée le cinquième appel à candidatures pour le statut CB RES, avec une date limite fixée au 5 février 2026 et une journée d’information virtuelle le 23 septembre.

CB RES soutient des projets de coopération entre États membres, ou entre ceux-ci et des pays tiers, et couvre des technologies telles que l’éolien, le solaire, la biomasse durable, l’énergie marine et la géothermie, ainsi que les solutions hybrides et de stockage.

L’inclusion de Medlink parmi les projets prioritaires de l’UE représente une étape concrète vers un corridor vert entre l’Afrique du Nord et l’UE, avec des bénéfices attendus en termes de décarbonation, de sécurité énergétique et d’intégration des marchés. Pour la Tunisie et l’Algérie, le paquet de 10 GW et les investissements industriels associés ouvrent de nouvelles capacités de production d’énergie renouvelable et des exportations stables vers l’Italie, tandis que le processus européen renforce sa bancabilité et son calendrier de mise en œuvre.

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Budget économique 2026 : focus sur l’intégration sociale, la transition énergétique et l’investissement

03. September 2025 um 11:51

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, a présidé, mardi, un conseil ministériel consacré à l’examen du projet du budget économique 2026.

Lors de cette réunion, rapporte un communiqué, la cheffe du gouvernement a recommandé de renforcer les fondements de l’État social et d’œuvrer à la relance de la croissance économique.

En matière d’emploi et de lutte contre le chômage, le conseil a recommandé une série de mesures, dont notamment, la mise en place d’un programme de nouvelles recrues dans la fonction publique en 2026, la poursuite de la mise en œuvre du programme de régularisation des emplois précaires, la lutte contre l’emploi précaire et l’interdiction de la sous-traitance et le renforcement du travail décent avec un salaire équitable et une protection sociale.

Le Conseil a également recommandé de soutenir les groupes vulnérables et les familles à faible revenu et d’œuvrer à leur intégration économique et à l’amélioration de leurs conditions de vie.

Il a également appelé à la nécessité d’améliorer la qualité des services et de veiller à les rapprocher des citoyens, notamment en matière de santé, d’éducation et de transport.

Volet croissance économique, les recommandations ont porté sur la promotion des investissements publics, avec un développement équitable en symbiose avec le plan de développement quinquennal 2026-2030.

Il s’agit également d’oeuvrer à diversifier les sources de financement des investissements, à promouvoir les investissements dans le domaine des énergies renouvelables, à intégrer l’économie parallèle et l’investissement dans le développement équitable en s’appuyant sur les résultats des travaux des conseils locaux, régionaux et des districts.

Le Conseil a, en outre, passé en revue les perspectives économiques mondiales et le contexte national dans les domaines économique, socia, technologique et environnemental, ainsi que les hypothèses liées aux politiques économiques et les estimations et les objectifs de croissance, son modèle et les taux prévus pour 2026.

Dans ce contexte, un accent particulier a été mis sur la croissance du produit intérieur brut, le développement des secteurs productifs, du secteur agricole, des industries manufacturières et non manufacturières, du secteur des services, de l’investissement, du commerce extérieur et du secteur des phosphates.

Le Conseil a, par ailleurs, examiné le plan de développement découlant des attentes des conseils élus et visant à atteindre un équilibre durable entre justice sociale et efficacité économique et axé sur les volets suivants :

– Renforcer l’intégration économique et sociale et consacrer le principe de justice sociale en élargissant la base de la protection sociale et en améliorant la couverture sociale et sanitaire des catégories à faible revenu.

– Faciliter l’accès aux services (transports, santé, éducation) et aux équipements publics de base, soutenir les sources de revenu et renforcer les mécanismes d’intégration économique des catégories vulnérables.

– Valoriser le capital humain et renforcer les capacités nationales au moyen d’une réforme globale du système d’éducation, d’enseignement supérieur et de formation professionnelle, en mettant l’accent sur l’amélioration de la qualité de l’enseignement à tous les niveaux et la consolidation de la transition numérique dans les méthodes d’apprentissage et d’enseignement.

Ces mesures doivent être décrétées parallèlement avec l’amélioration des services de santé et l’élargissement de la couverture sanitaire universelle, ainsi que le soutien à la recherche scientifique et la stimulation de l’innovation, compte tenu de l’importance de ces domaines dans l’amélioration de la compétitivité de l’économie nationale et la réalisation de la durabilité.

– Améliorer la compétitivité de l’économie, stimuler l’investissement à travers l’intégration territoriale et l’équité spatiale et la consolidation de l’intégration entre les régions.

Le conseil a recommandé, à ce propos, de continuer à améliorer le climat des affaires et à simplifier les procédures administratives, à moderniser l’administration et à favoriser la transition numérique.

Pour ce faire, le gouvernement œuvrera à soutenir l’économie de la connaissance, à développer les infrastructures, à renforcer l’intégration territoriale et la justice spatiale, et à consolider l’intégration entre les régions en adaptant les investissements publics aux priorités de la politique de développement régional.

Il a été décidé également de renforcer davantage le rôle des conseils élus dans la définition des priorités et la mise en œuvre des projets de développement.

– Consacrer la durabilité dans ses dimensions économiques, sociales et environnementales en développant l’économie verte et l’économie circulaire, tout en renforçant l’efficacité énergétique et le recours aux énergies renouvelables.

A ce titre, le conseil insiste sur la gestion rationnelle des ressources naturelles et la protection des écosystèmes et de la biodiversité en veillant autant que possible à intégrer la dimension environnementale pour renforcer la résilience face aux défis climatiques.

Prenant la parole, la cheffe du gouvernement a souligné l’importance des fonctions du bilan économique en tant que document d’orientation visant à traduire la politique économique et sociale de l’État, à définir ses priorités et à présenter une vision globale des équilibres économiques et sociaux.

Ce document, a-t-elle dit, permet également d’élaborer des plans d’action, des programmes et des projets pour parvenir à un développement global et équitable et une croissance économique répondant au souci de la justice sociale, en prenant en ligne de compte les résultats des travaux des conseils locaux, régionaux et des districts dans le cadre de l’élaboration du plan de développement pour la période 2026-2030, conformément à une nouvelle vision du développement fondée sur la construction de base et la planification ascendante.

Une approche à travers laquelle les trois conseils locaux, régionaux et des districts joueront un rôle-clé  conformément aux principes de la Constitution et à la vision prônée par le président de la République.

Elle a également souligné que le budget économique pour l’année 2026 reflète les choix et les orientations nationales en matière de construction et de développement.

Ces choix et orientations visent, notamment à :

– Assurer les conditions d’une vie décente et à instaurer la justice sociale entre les différentes catégories sociales.
– Ouvrir de nouvelles perspectives à toutes les catégories et soutenir l’investissement.
– Renforcer les sources de création de richesse à travers une exploitation optimale des capacités de production.
– Confirmer la reprise économique et renforcer la capacité de résilience de l’économie nationale face aux crises.
– Entamer la mise en œuvre des projets proposés par les conseils locaux, régionaux et des districts à partir de 2026.
– Engager davantage de réformes et de programmes visant à améliorer la performance des politiques publiques.
– Améliorer le rythme d’exécution des projets publics et privés.

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Tunisie | Un budget 2026 sous le signe de l’Etat social

03. September 2025 um 10:18

Un conseil des ministres sur le projet de Budget économique 2026, présidé mardi 2 septembre 2025 au Palais du Gouvernement à la Kasbah par le Premier ministre Sarra Zaafrani Zenzeri, a recommandé de renforcer les piliers de l’État social et de stimuler la croissance économique.

Selon un communiqué du Premier ministre, les recommandations relatives au renforcement de ce pilier de l’Etat social portent notamment sur l’emploi et la réduction du chômage.

Cela passe par un programme de recrutements dans le secteur public en 2026, la poursuite de la mise en œuvre du programme d’insertion des ouvriers de chantier, la lutte contre l’emploi précaire et la sous-traitance, et la promotion d’un travail décent avec des salaires équitables et une protection sociale.

Le conseil a également recommandé de soutenir les groupes vulnérables et les familles à faibles revenus, de les intégrer économiquement, d’améliorer leurs conditions de vie et de renforcer la qualité et l’accessibilité des services publics, notamment dans les domaines de la santé, de l’éducation et des transports.

En ce qui concerne la croissance économique, les recommandations ont porté sur la stimulation de l’investissement public avec un développement équitable aligné sur le plan de développement 2026-2030, la diversification des sources de financement des investissements, la stimulation de l’investissement dans les énergies renouvelables, l’intégration de l’économie informelle et l’investissement dans un développement équitable basé sur les résultats des conseils locaux, régionaux et de district.

La réunion a examiné les perspectives économiques mondiales et le contexte national dans les domaines économique, social, technologique et environnemental, ainsi que les hypothèses liées aux politiques, et a fixé des estimations et des objectifs de croissance pour 2026, notamment en ce qui concerne la croissance du PIB, le développement des secteurs productifs, l’agriculture, les industries manufacturières et non manufacturières, les services, l’investissement, le commerce extérieur et le secteur des phosphates.

Il a également examiné le plan de développement élaboré à partir des attentes des conseils élus, visant à concilier justice sociale et efficacité économique, dans un cadre durable fondé sur les piliers suivants :

– renforcer l’inclusion économique et sociale et la justice sociale en élargissant la protection sociale, en améliorant la couverture sociale et sanitaire des groupes à faibles revenus, en facilitant l’accès aux services (transports, santé, éducation) et aux équipements publics essentiels, et en soutenant les moyens de subsistance et l’intégration économique des groupes vulnérables;

– renforcer le capital humain et les capacités nationales grâce à une réforme globale des systèmes d’éducation, d’enseignement supérieur et de formation professionnelle, en mettant l’accent sur l’amélioration de la qualité de l’éducation à tous les niveaux et en promouvant l’apprentissage numérique, parallèlement à l’amélioration des services de santé, à l’extension de la couverture sanitaire universelle, au soutien de la recherche scientifique et à l’encouragement de l’innovation afin de renforcer la compétitivité et la durabilité de l’économie nationale;

– améliorer la compétitivité économique et promouvoir l’investissement en renforçant l’intégration régionale et la justice territoriale, en soutenant la coordination interrégionale, en poursuivant l’amélioration du climat des affaires, en simplifiant les procédures administratives, en modernisant l’administration, en renforçant la transition numérique, en soutenant l’économie de la connaissance, en développant les infrastructures, en alignant l’investissement public sur les priorités de développement régional et en renforçant le rôle des conseils élus dans la définition des priorités et la mise en œuvre des projets de développement;

– promouvoir la durabilité dans ses dimensions économique, sociale et environnementale en développant une économie verte et circulaire, en améliorant l’efficacité énergétique et l’utilisation des énergies renouvelables, en gérant durablement les ressources naturelles, en protégeant les écosystèmes et la biodiversité et en intégrant la dimension environnementale pour renforcer la résilience face aux défis climatiques.

Au début de la réunion, la Première ministre a souligné le rôle fonctionnel du bilan économique en tant que document d’orientation visant à traduire la politique économique et sociale de l’État, à fixer les priorités et à fournir une vision globale des bilans économiques et sociaux, avec des plans de travail, des programmes et des projets pour parvenir à un développement inclusif et équitable et à une croissance économique respectueuse de la justice sociale.

Elle a souligné que le plan prend en compte le travail des conseils locaux, régionaux et de district dans l’élaboration du plan de développement 2026-2030, conformément à une nouvelle vision du développement fondée sur la construction de fondations et une planification ascendante, accordant un rôle central aux conseils locaux et régionaux, conformément aux principes constitutionnels et à la vision du président Kaïs Saïed.

Elle a également souligné que le bilan économique 2026 incarne les choix et les priorités nationales, visant notamment à :

– assurer un niveau de vie décent et instaurer la justice sociale pour tous les groupes sociaux;

– ouvrir de plus grandes opportunités à tous les groupes et soutenir l’investissement;

– accroître la création de richesses grâce à une utilisation optimale des capacités productives;

– confirmer la reprise économique et renforcer la résilience de l’économie aux crises;

– commencer à mettre en œuvre les projets proposés par les conseils locaux, régionaux et de district dès 2026;

– lancer de nouvelles réformes et programmes pour améliorer l’efficacité des politiques publiques;

– accélérer la mise en œuvre des projets publics et privés.

Communiqué.

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Biogaz en Tunisie : quel prix pour l’électricité produite ?

Von: hechmi
02. September 2025 um 21:39

ElectricitéLe ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie a fixé le prix d’achat de l’électricité produite à partir du biogaz à 307 millimes par kilowattheure, hors taxes. Ce tarif sera appliqué pendant toute la durée des contrats conclus avec les producteurs.

La décision, signée le 29 août 2025 par la ministre de l’Industrie, a été publiée dans le Journal officiel de la République tunisienne (n°108/2025). Elle concerne les projets autorisés de production d’électricité à partir de biogaz, raccordés au réseau national moyenne tension.

Le biogaz est défini comme « tout gaz organique produit à partir de matières vivantes dans des centres d’enfouissement de déchets ménagers et assimilés non dangereux, ou par digestion anaérobie de produits et déchets non dangereux ». Les installations comprennent l’ensemble des équipements regroupés sur un ou plusieurs sites.

L’électricité livrée à la STEG sera facturée chaque mois en dinars tunisiens, conformément au contrat type encadrant la vente d’électricité issue des énergies renouvelables.

Les demandes de réalisation de projets doivent respecter les dispositions du décret gouvernemental n°1123 de 2016, qui impose l’obtention d’un accord préalable du ministre de l’Énergie. Le dossier doit être présenté en six exemplaires (trois papier, trois numérique) et inclure :

  • une pièce d’identité ou un extrait du registre de commerce,
  • les justificatifs des capacités techniques et financières,
  • la localisation précise de l’unité de production,
  • les preuves d’attribution du site au projet,
  • une étude économique détaillant coûts, financement, exploitation et maintenance,
  • une étude technique précisant la source d’énergie, la technologie utilisée, la puissance installée, les équipements nécessaires et le calendrier de mise en œuvre,
  • un cahier des charges pour le raccordement au réseau, signé et paraphé,
  • une étude préliminaire de connexion de l’unité de production au réseau national.

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La Tunisie, 6e importateur de panneaux solaires chinois

Von: La Presse
02. September 2025 um 09:14

La Tunisie, qui mise sur l’énergie solaire dans sa stratégie de transition énergétique, a importé de Chine des panneaux solaires d’une capacité de 655 mégawatts entre juillet 2024 et juin 2025.

Le pays occupe le rang de 6e importateur de panneaux solaires chinois parmi 25 pays africains, cités dans un rapport intitulé «Les premiers signes d’un essor de l’énergie solaire en Afrique» publié, récemment, par le groupe de réflexion sur l’énergie et le climat «Ember».

Le Maroc (4e) a importé 915 MW et l’Egypte (5ème) 854 MW. La part du lion de ces importations revient à l’Afrique du Sud (3784MW), qui a conservé sa place de premier acheteur du continent, même si la demande a ralenti en raison de la stabilisation de son approvisionnement en électricité, suivie par le Nigeria (1 700 MW) et l’Algérie (1199MW) en troisième place.

Selon ce rapport, le continent africain connaît actuellement un «boom du solaire». Les importations de panneaux solaires de 25 pays africains en provenance de la Chine ont augmenté de 60%. La capacité importée a atteint 15 032 MW, par rapport aux 9 379 MW importés durant la même période de 2024.

Au cours de l’année écoulée, 25 pays africains ont importé au moins 100 mégawatts de capacité solaire de la Chine, qui produit environ 80 % des panneaux solaires dans le monde, contre 15 pays l’année précédente, lit-on dans le même rapport.

Certains pays ont enregistré des taux de croissance très élevés. Les importations de l’Algérie ont été multipliées par 33, celles de la Zambie par huit, celles du Botswana par sept et celles du Soudan par six, tandis que celles du Liberia, de la RDC, du Bénin, de l’Angola et de l’Éthiopie ont plus que triplé.

Malgré ces importations record de panneaux solaires, il n’existe pas de données permettant de savoir combien ont déjà été installés, indique la même source. L’analyse révèle que les importations récentes pourraient contribuer de manière significative à la production d’électricité dans de nombreux pays africains.

Le rapport décrit comment les importations de panneaux solaires pourraient effectivement réduire les importations globales. Les économies réalisées en évitant le diesel, peuvent amortir le coût d’un panneau solaire en six mois au Nigeria, et encore moins dans d’autres pays. Dans neuf des dix premiers importateurs de panneaux solaires, la valeur des importations de pétrole raffiné dépasse celle des panneaux solaires d’un facteur compris entre 30 et 107.

Les auteurs du rapport d’Ember préviennent, toutefois, que les données ne concernent que les exportations de panneaux solaires vers l’Afrique, et non le nombre de panneaux installés en Afrique. Il arrive que les panneaux soient réexportés vers les pays voisins, réexpédiés hors du continent pour éviter les droits de douane ou les taxes, ou encore stockés pendant de longues périodes.

Il y a lieu de rappeler que les capacités d’énergies renouvelables installées en Afrique sont passées de 32,54 gigawatts (GW) en 2014 à 62,10 GW en 2023, enregistrant ainsi une évolution de 91% durant la dernière décennie, selon un rapport publié le 27 mars par l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena).

Intitulé «Renewable capacity statistics 2024», le rapport précise cependant que les capacités répertoriées sur le continent ne représentent que 1,6% des capacités renouvelables à l’échelle mondiale.

La Tunisie dans le top 6 africain des importateurs du solaire chinois

02. September 2025 um 07:30

Longtemps considérée comme un pays pionnier en matière d’énergie solaire – et même exportatrice de panneaux solaires dans les années 2000 – la Tunisie figure aujourd’hui parmi les plus gros importateurs africains de modules photovoltaïques en provenance de Chine.

Ainsi, entre juillet 2024 et juin 2025, le pays a importé des panneaux solaires d’une capacité totale de 655 mégawatts (MW). Il se place ainsi au 6ᵉ rang parmi les 25 pays africains recensés dans un rapport publié récemment par le groupe de réflexion “Ember”, spécialisé dans les questions d’énergie et de climat.

Selon ce rapport intitulé « Les premiers signes d’un essor de l’énergie solaire en Afrique », la demande en panneaux solaires sur le continent est en plein boom. Et ce, avec une hausse de 60 % des importations depuis la Chine par rapport à la même période en 2024. La capacité totale importée par les 25 pays étudiés s’élève à 15 032 MW, contre 9 379 MW un an plus tôt.

Les cinq premiers importateurs

En tête du classement africain, l’Afrique du Sud reste le principal acheteur de panneaux solaires chinois avec 3 784 MW; malgré un ralentissement de la demande lié à la stabilisation de son approvisionnement électrique. Suivent le Nigeria (1 700 MW) et l’Algérie (1 199 MW). Le Maroc, quatrième, a importé 915 MW, juste devant l’Égypte (854 MW).

Le rapport souligne également une forte croissance des importations dans plusieurs pays : les achats de l’Algérie ont été multipliés par 33, ceux de la Zambie par 8, du Botswana par 7 et du Soudan par 6. D’autres pays comme le Liberia, la RDC, le Bénin, l’Angola ou encore l’Éthiopie ont vu leurs importations tripler.

Contraste

Cependant, ces volumes records ne reflètent pas nécessairement la réalité du déploiement sur le terrain. En effet, le rapport précise qu’aucune donnée fiable ne permet de déterminer combien de panneaux solaires importés ont réellement été installés. Certains modules peuvent être stockés, réexportés vers des pays voisins, ou même expédiés en dehors du continent pour contourner les droits de douane ou les taxes locales.

Les auteurs d’Ember estiment néanmoins que cette vague d’importations pourrait, à terme, contribuer de manière significative à réduire la dépendance aux énergies fossiles. Dans certains pays comme le Nigéria, les économies générées par la réduction de la consommation de diesel permettent d’amortir le coût d’un panneau solaire en seulement six mois, voire moins ailleurs. Le rapport rappelle qu’au sein des dix principaux pays importateurs, la valeur des importations de pétrole raffiné dépasse celle des panneaux solaires d’un facteur allant de 30 à 107.

Enfin, il convient de souligner que, malgré une croissance notable, l’Afrique reste encore marginale dans le paysage mondial des énergies renouvelables. Selon les dernières données de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), les capacités installées sur le continent sont passées de 32,54 GW en 2014 à 62,10 GW en 2023, soit une hausse de 91 % en dix ans. Toutefois, cela ne représente encore que 1,6 % des capacités renouvelables mondiales.

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Tunisie : appel à candidatures pour une unité pilote de production de biogaz à Djerba

29. August 2025 um 13:54

Un appel à candidatures pour la réalisation d’une unité pilote de production de biogaz (méthane) sur l’île de Djerba a été annoncé par l’Agence nationale de gestion des déchets (ANGED) et l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME). Les offres devront être soumises au plus tard le 5 septembre 2025 en fin de journée.

Selon un communiqué de l’ANME, ce projet, premier du genre en Tunisie, consistera à valoriser les déchets organiques issus des ordures ménagères pour les transformer en énergie. L’unité aura une capacité de traitement de six mille tonnes de déchets organiques par an, une capacité qui pourra être augmentée à l’avenir.

Le projet est mené dans le cadre d’une coopération avec les trois municipalités de Djerba. Il est soutenu par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et financé par le gouvernement japonais ainsi que par le Fonds italien pour le climat.

Les documents relatifs à l’appel à candidature sont disponibles en téléchargement sur plusieurs sites spécialisés, dont celui des Nations Unies en Tunisie. Une visite de terrain collective sur le site du projet est prévue le 12 septembre 2025 à 10 heures.

Il est à noter qu’aucune offre reçue après la date butoir du 5 septembre ne sera acceptée.

Cet appel à candidatures fait suite à un atelier de travail tenu à Djerba le 22 août dernier, consacré à la présentation et à la validation du cahier des charges. Selon le directeur général de l’ANGED, Badreddine Lasmar, cette étape permettra de lancer officiellement l’appel d’offres et de démarrer la réalisation de ce projet pilote sur l’île en mars 2026.

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