Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Et si la Cour suprême sommait Trump de retirer ses droits de douane ?

03. September 2025 um 11:37

Revers cinglant pour Donald Trump alors qu’une cour d’appel fédérale américaine a statué contre ses droits de douane imposés à de nombreux pays à travers le monde. La Cour suprême des États-Unis se penchera sur l’affaire à son tour. Mais pas forcément en faveur de celui qui aura nommé la majorité de ses membres.

L’information provenue d’Outre-Atlantique était presque passée inaperçue, pourtant il s’agit d’une tuile qui est tombée sur la tête de Donald Trump, dans l’attente d’un arrêt de la Cour suprême.

Ainsi, dans un verdict prononcé vendredi 29 août par une cour fédérale américaine, les juges ont considéré  que le locataire de la Maison Blanche n’avait pas le pouvoir d’instaurer une grande partie des taxes sur les produits importés qu’il a mises en place depuis son retour au pouvoir en janvier.

Toutefois, ces taxes imposés par l’administration américaine à certains pays- et qui varient entre 10%, 25% comme c’est le cas pour la Tunisie et jusqu’à 50 %  en fonction des produits, des pays ciblés et du contexte politique et commercial- resteront en vigueur jusqu’au mois d’octobre. Ce qui laisse le temps à l’administration de faire appel auprès de la Cour suprême.

Selon le texte du jugement, « la loi confère au président des pouvoirs importants pour prendre un certain nombre de mesures en réponse à une situation d’urgence nationale déclarée. Mais aucune de ces mesures n’inclut explicitement le pouvoir d’imposer des droits de douane et autres taxes », prérogative du Congrès.

Sachant que Donald Trump a revendiqué le pouvoir d’agir sans l’approbation du Congrès, à qui il revient normalement le pouvoir de fixer les taxes. Le président avait alors justifié ses décisions par la loi de 1977 sur les pouvoirs économiques d’urgence internationaux (International Emergency Economic Powers Act – IEEPA). Arguant que les déficits commerciaux constituaient une « urgence nationale ».

Des taxes à géométrie variable

Il convient de préciser que la décision de la cour d’appel concerne les droits de douane que Donald Trump a imposés à la quasi-totalité des partenaires commerciaux des États-Unis, le 2 avril. De même que les taxes qu’il avait imposées auparavant à la Chine, au Mexique et au Canada.

Pour rappel, dans sa guerre commerciale et outre des taxes de 10 % imposés à la quasi-totalité des pays pour toute la marchandise qui entrait au États-Unis, le président américain avait mis en place des droits de douane allant jusqu’à 50 % aux pays avec lesquels les États-Unis accusent un déficit commercial.

Trump avait ensuite suspendu ces taxes pendant 90 jours afin de donner aux partenaires commerciaux le temps de négocier des accords. Certains d’entre eux, comme Royaume-Uni, le Japon et l’Union européenne, ont réussi à trouver un terrain d’entente avec Washington. En revanche, le Brésil est le pays le plus taxé par les États-Unis après la Chine, avec un taux de 50 %. La Suisse et la Syrie sont aussi fortement touchées, avec des taux de 39 % et 41 % respectivement. D’autres pays comme l’Algérie, l’Irak, le Laos, le Myanmar et l’Afrique du Sud sont également lourdement taxés, avec des taux variant de 30 % à 40 %.

Trump : « Une décision hautement politisée »

« Nous pourrions devenir un pays du Tiers-Monde. Si elle était maintenue, cette décision détruirait littéralement les États-Unis », a aussitôt averti Donald Trump sur son réseau Truth Social. Tout en dénonçant une décision « incorrecte » prise par une cour d’appel « hautement politisée ».

« Nous allons nous tourner vers la Cour suprême, je pense dès demain [mercredi], car nous avons besoin d’une décision rapide ». C’est ce qu’a déclaré le président américain à la presse depuis le Bureau ovale, ajoutant avoir demandé à passer par une « procédure accélérée ».

Scénarios à haut risque

Mais que se passerait-il si la décision de la cour d’appel venait à être confirmée par la Cour suprême des États-Unis, la plus haute instance juridique du pays chargée de trancher en dernier ressort les affaires concernant la Constitution et les lois fédérales et dont les arrêts sont définitifs ?

Ce serait un coup dur au Trésor américain : le gouvernement a fait savoir qu’il devrait alors rembourser une partie des taxes à l’importation perçues depuis leur entrée en vigueur, les recettes provenant des droits de douane. Lesquelles s’élevaient à 159 milliards de dollars en juillet, soit plus du double de ce qu’elles étaient à la même période de l’année précédente. Au point que le ministère de la Justice vient de prévenir que l’annulation des droits de douane pourrait entraîner la « ruine financière » des États-Unis.

A moins que la Cour suprême ne s’aligne sur la position du président républicain. Sachant que l’administration Trump aura obtenu une série de victoires auprès de ses neuf juges grâce à la large majorité conservatrice.

Reste l’hypothèse la plus folle : et si la plus haute instance judiciaire confirmait le verdict de la cour fédérale et que la Maison Blanche ne s’y conformait pas ? Ce serait un bras de fer titanesque entre l’exécutif et le judiciaire- probablement arbitré par le Congrès et l’opinion publique- doublé d’une crise constitutionnelle sans précédent aux États-Unis.

L’article Et si la Cour suprême sommait Trump de retirer ses droits de douane ? est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’Inde tourne le dos aux États-Unis et se rapproche de la Chine

03. September 2025 um 08:28

Personne ne s’attendait à ce que les relations entre le président américain Donald Trump et le Premier ministre indien Narendra Modi se dégradent qui plus est, aussi rapidement. Elles sont passées des accueils chaleureux, des embrassades et des foules nombreuses venues accueillir Trump à une altercation publique, aux droits de douane exorbitants et aux accusations d’«humiliation nationale». Le divorce est désormais consommé ! 

Imed Bahri

Ces derniers mois ont révélé une profonde fracture dans les relations entre Washington et New Delhi, à un moment délicat où les questions commerciales et géopolitiques sont étroitement liées et où la rivalité avec la Chine et la Russie s’intensifie.

Le New York Times (NYT), dans un article de Mujib Mashal, Tyler Pager, et Anupreeta Das, rapporte que le conflit a éclaté à la mi-juin, lorsque Trump a appelé Modi et a réitéré sa conviction d’avoir réussi à mettre fin au conflit militaire de quatre jours entre l’Inde et le Pakistan.

Le journal ajoute que Trump est allé plus loin en rappelant à Modi que le Pakistan avait décidé de le proposer pour le prix Nobel de la paix, insinuant que l’Inde devrait faire de même. Cependant, le Premier ministre indien a réagi contre la volonté de Trump, soulignant que le cessez-le-feu avait été négocié par des voies bilatérales directes et sans aucune intervention américaine.

Le NYT poursuit en affirmant que le refus de Modi d’aborder la question du prix Nobel a marqué un tournant dans la relation entre les deux hommes, qualifiée d’étroite il y a quelques années. Cette relation s’était clairement illustrée en 2020 lors de sa visite dans l’État du Gujarat, au milieu d’une foule nombreuse.

Droit de douane de 25% sur les importations indiennes

Les relations se sont vite dégradées. Quelques semaines seulement après l’appel de la mi-juin, Trump a envenimé la situation en annonçant un droit de douane de 25% sur les importations indiennes, avant d’en ajouter 25% supplémentaires suite à l’achat de pétrole russe par New Delhi, portant ainsi le tarif à 50%.

La Maison Blanche a justifié cette décision par une volonté de punir la Russie et de nuire à ses sources de financement de la guerre mais les observateurs y ont vu une sanction pour le non-respect par l’Inde de la ligne américaine. Ils ont souligné que la Chine, principal acheteur de brut russe, n’était soumise à aucune mesure similaire.

Le journal américain a rapporté que l’Inde et le Brésil, dirigé par le président Luiz Inacio Lula da Silva, qui est publiquement en désaccord avec Trump, étaient les deux seuls pays confrontés à des droits de douane de 50%, tandis que le Pakistan s’en est sorti avec un droit de douane beaucoup plus bas de seulement 19%.

Durcissement des restrictions sur les visas

Les tensions ne se limitent pas aux échanges commerciaux. New Delhi s’est également heurtée à un mouvement anti-immigration au sein de la base politique de Trump. Bien que les responsables indiens espéraient trouver un terrain d’entente avec la droite américaine, ils ont été surpris par les critiques adressées aux titulaires de visas H-1B, dont la plupart sont indiens.

Le durcissement des restrictions sur les visas étudiants –les Indiens représentent un quart des étudiants internationaux aux États-Unis– a également choqué New Delhi.

La question est devenue plus sensible lorsque des centaines d’Indiens ont été expulsés menottés à bord d’avions en février dernier, ce qui a profondément embarrassé Modi alors qu’il se préparait à se rendre à Washington.

Le NYT a rapporté qu’en mai, face à l’intensification des combats entre l’Inde et le Pakistan, l’administration Trump a tenté de jouer le rôle de médiateur. Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a annoncé que les deux parties s’étaient mises d’accord pour la tenue de «pourparlers en terrain neutre» tandis que Trump a publié sur Truth Social son annonce d’un «cessez-le-feu immédiat et complet»

Cette position a suscité la colère des responsables indiens car toute médiation extérieure viole une doctrine bien ancrée dans la diplomatie de New Delhi qui consiste à limiter la question du Cachemire à un cadre strictement bilatéral. Un responsable en colère a demandé aux journalistes: «Vous me croyez ou vous croyez Trump?»

Plus tard et alors que les négociations commerciales se poursuivaient, Trump avait tenté d’organiser un nouvel appel avec Modi en vue d’un «accord partiel» mais le Premier ministre indien avait refusé. Les responsables indiens ont déclaré craindre que Trump ne publie ce qu’il voulait sur Truth Social sans respecter l’accord conclu.

Si la Maison-Blanche a nié que Trump ait tenté de contacter Modi à plusieurs reprises, des sources indiennes ont confirmé qu’il avait envoyé plusieurs demandes restées sans réponse.

Le NYT a rapporté que la Maison-Blanche avait tenté d’apaiser les tensions en nommant Sergio Gore, un proche de Trump, ambassadeur en Inde, tout en lui attribuant le rôle d’envoyé régional. Cependant, New Delhi a perçu un «amalgame entre l’Inde et le Pakistan» dans le terme «régional» et cela a été vécu comme un affront supplémentaire.

Modi prend ses distances avec les Américains

Avec l’entrée en vigueur des nouveaux droits de douane et les critiques persistantes des conseillers de Trump à l’égard de l’Inde –l’un qualifiant l’approche commerciale de New Delhi d’arrogante et un autre l’accusant d’être responsable de la guerre en Ukraine, la qualifiant de «guerre de Modi»–, le Premier ministre indien semble avoir choisi de prendre ses distances avec les Américains.

Publiquement, Modi a parlé d’«autosuffisance» et a relancé sa campagne «Made in India» axant ainsi son discours sur l’intérieur plutôt que de miser sur un accord commercial avec Washington.

Narendra Modi s’est rendu personnellement en Chine ce week-end pour assister au sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai, une première depuis 2018. La Chine l’a d’ailleurs reçu avec déférence. Chose rare, Modi a même tweeté en mandarin à son arrivée et s’est affiché tout sourire avec le président russe Vladimir Poutine et le président chinois Xi Jinping.

Les signes de rapprochement avec Pékin se sont multipliés ces derniers temps avec la reprise des vols directs et un assouplissement des visas. Les deux pays ont également réaffirmé leur volonté de désengagement militaire sur leur frontière dans l’Himalaya.

Cet épisode illustre parfaitement comment le «véritable ami» comme Trump était il n’y a pas encore si longtemps décrit en Inde est devenu un adversaire que New Delhi accuse d’«humiliation nationale».

L’article L’Inde tourne le dos aux États-Unis et se rapproche de la Chine est apparu en premier sur Kapitalis.

Douane | Saisie de plus d’un million de dinars de marchandises de contrebande

Von: Yusra NY
01. September 2025 um 19:09

La Direction générale de la douane tunisienne a annoncé une importante saisie de marchandises de contrebande, dont la valeur globale dépasse les 1,2 million de dinars.

Cette opération, menée par les services de la Garde Douanière, marque un nouveau succès dans la lutte contre le marché parallèle en Tunisie, indique la même source en réaffirmant son engagement dans la lutte contre la contrebande.

L’opération a été menée par les équipes de la sous-direction des renseignements de l’administration de la Garde Douanière, en coordination avec les brigades de Ben Arous, de Tunis et la brigade d’élite de la Garde Douanière, précise la DGD, en affirmant qu’une descente a été effectuée dans un entrepôt à Ben Arous, où étaient cachées différentes marchandises.

La douane a ainsi pu saisir des vêtements, des chaussures de sport, des accessoires pour téléphones portables, des bijoux contrefaits et des montres et un procès-verbal de saisie a été établi à cet effet.

Y. N.

L’article Douane | Saisie de plus d’un million de dinars de marchandises de contrebande est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie : saisie de marchandises de contrebande d’une valeur de 1,2 million de dinars

Von: walid
01. September 2025 um 13:10
Tunisie : saisie de marchandises de contrebande d’une valeur de 1,2 million de dinars

Les services des renseignements, relevant de la direction de la Garde douanière, ont saisi d’importantes quantités de marchandises de contrebande dissimulées dans un local commercial dans la région de Ben Arous, d’après un communiqué, publié lundi, par la Direction générale de la Douane. Il s’agit, notamment, d’articles de prêt-à-porter, de chaussures de sport, d’accessoires pour […]

The post Tunisie : saisie de marchandises de contrebande d’une valeur de 1,2 million de dinars first appeared on Directinfo.

Les tarifs Trump frappés d’illégalité par une cour fédérale

30. August 2025 um 12:58

Une cour d’appel fédérale a statué vendredi 29 août que la plupart des tarifs douaniers imposés par le président américain Donald Trump étaient illégaux, confirmant ainsi une décision d’un tribunal inférieur et sapant la politique du président républicain.

La décision concerne des droits de douane qui ne touchent pas de secteurs spécifiques, comme ceux imposés sur les importations d’acier et d’aluminium.

L’application de la décision a été suspendue jusqu’au 14 octobre et l’affaire devrait être portée devant la Cour suprême des États-Unis.

Et Trump a qualifié d’injustifiée la décision de la cour d’appel, soulignant que tous les droits de douane restaient en vigueur. « TOUS LES DROITS DE DOUANE RESTENT EN VIGUEUR », a-t-il insisté dans un message publié sur la plateforme Truth Social. « Une cour d’appel très partiale a statué à tort que nos droits de douane devaient être supprimés, mais elle sait que les États-Unis d’Amérique finiront par gagner », a-t-il soutenu.

A rappeler que Trump a fait des tarifs douaniers un pilier de la politique étrangère américaine, les utilisant pour exercer une pression politique et renégocier les accords commerciaux avec les pays qui exportent des marchandises vers les États-Unis. Ces tarifs douaniers ont donné à l’administration Trump un levier pour obtenir des concessions économiques de la part des partenaires commerciaux des États-Unis, tout en provoquant une instabilité sur les marchés internationaux.

L’article Les tarifs Trump frappés d’illégalité par une cour fédérale est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La Tunisie parmi les 69 pays visés par les nouvelles taxes douanières américaines

01. August 2025 um 10:15

À partir du 7 août 2025, les États-Unis appliqueront officiellement de nouveaux droits de douane, compris entre 10% et 41%, sur les importations en provenance de 69 pays et entités économiques. Cette mesure s’inscrit dans une offensive commerciale d’ampleur lancée par le président Donald Trump.


Le décret présidentiel a été signé le 31 juillet et est entré en vigueur juridiquement le 1er août, marquant le début du compte à rebours. Toutefois, afin de permettre aux services douaniers de se préparer, la mise en œuvre effective aux frontières a été différée au 7 août. À cette date, les nouvelles grilles tarifaires seront appliquées uniformément à tous les pays concernés, bien que les taux varient selon les partenaires commerciaux.

69 pays visés, des taux allant jusqu’à 41%

Cette mesure marque une escalade significative dans la stratégie dite de « réciprocité économique » défendue par le chef de l’État.

Annoncée pour la première fois le 2 avril lors d’un événement baptisé « Liberation Day », cette politique tarifaire vise à rééquilibrer les échanges commerciaux des États-Unis avec les pays accusés de pratiquer un commerce déficitaire ou jugé injuste. « C’est le moment de reprendre le contrôle de notre richesse », avait lancé Trump à cette occasion.

La Tunisie à 25%

Les droits de douane imposés varient entre 10% et 41%, selon les pays. Parmi les plus pénalisés figurent la Syrie (41%), la Birmanie (40%) ou encore la Suisse (39%). En revanche, des ajustements de dernière minute ont réduit les tarifs pour plusieurs partenaires, dont la Tunisie, qui passe de 28% à 25%.

Une baisse minime, mais qui traduit une reconnaissance partielle du faible excédent commercial tunisien vis-à-vis des États-Unis. Toutefois, ce taux reste élevé pour un pays en développement et pourrait impacter les exportateurs tunisiens, notamment dans les secteurs du textile ou des composants électroniques.

PaysAncien taux (%)Nouveau taux (%)
Angola3215
Bangladesh3720
Bosnie-Herzégovine3530
Botswana3715
Brunei2425
Cambodge4919
Cameroun1115
Tchad1315
Côte d’Ivoire2115
République Démocratique du Congo1115
Guinée Équatoriale1315
Union Européenne (majorité)2015
Îles Falkland4110
Fidji3215
Guyana3815
Inde2625
Indonésie3219
Irak3935
Israël1715
Japon2415
Jordanie2015
Kazakhstan2725
Laos4840
Lesotho5015
Libye3130
Liechtenstein3715
Madagascar4715
Malawi1715
Malaisie2419
Maurice4015
Moldavie3125
Mozambique1615
Myanmar4440
Namibie2115
Nauru3015
Nigeria1415
Macédoine du Nord3315
Pakistan2919
Philippines1719
Serbie3735
Corée du Sud3015
Sri Lanka4420
Suisse3139
Taïwan3220
Thaïlande3619
Tunisie2825
Vanuatu2215
Vietnam4620
Zambie1715
Zimbabwe1815

Lire aussi :

L’article La Tunisie parmi les 69 pays visés par les nouvelles taxes douanières américaines est apparu en premier sur webdo.

Commerce : Trump punit le Canada avec de lourdes taxes douanières

01. August 2025 um 08:28

Le président américain Donald Trump a signé, jeudi, un décret imposant des droits de douane de 35% sur les produits canadiens non couverts par l’accord de libre-échange nord-américain. Le Canada dénonce une décision unilatérale et injustifiée.

Jeudi, le président Donald Trump a annoncé une hausse spectaculaire des droits de douane à 35% sur les produits en provenance du Canada qui ne sont pas couverts par l’accord de libre-échange entre les États-Unis, le Mexique et le Canada (ACEUM). Cette mesure, signée par décret présidentiel, entrera en vigueur à partir du 1er août.

Le Canada déçu

Selon un communiqué de la Maison Blanche, les biens canadiens passant par des pays tiers pour contourner ces droits seront frappés d’une taxe supplémentaire de 40%. L’administration américaine reproche à Ottawa son « inaction » et ses « représailles continuelles », justifiant ainsi ces sanctions économiques.

Le Premier ministre canadien Mark Carney, nommé récemment à la tête du gouvernement, s’est dit « déçu » par la décision américaine. Il a réaffirmé l’engagement du Canada en faveur de l’ACEUM, estimant que cette décision allait à l’encontre de l’esprit de coopération régionale.

Donald Trump, de son côté, a déclaré que Mark Carney avait tenté une ouverture diplomatique avant la date butoir du 1er août, mais que « aucune conversation n’avait eu lieu ».

Protectionnisme américain

Donald Trump a multiplié, ces derniers mois, les avertissements à l’encontre de ses partenaires commerciaux. Il avait prévenu que tout pays ne concluant pas un nouvel accord avec les États-Unis avant le 1er août verrait ses exportations lourdement taxées. Ce geste s’inscrit dans une logique plus large de protectionnisme économique qu’il défend dans le cadre de sa campagne électorale.

My statement on Canada-U.S. trade: pic.twitter.com/0PSG9kKtiO

— Mark Carney (@MarkJCarney) August 1, 2025

Lire aussi :

L’article Commerce : Trump punit le Canada avec de lourdes taxes douanières est apparu en premier sur webdo.

Trump frappe des dizaines de pays avec de nouveaux droits de douane

01. August 2025 um 08:10

Le président américain Donald Trump a signé un décret relevant fortement les droits de douane sur des dizaines de pays jugés excédentaires vis-à-vis des États-Unis. La Syrie, l’Irak et l’Algérie figurent en tête des pays les plus touchés. Les nouvelles taxes entreront en vigueur le 7 août.

Jeudi soir, le président américain Donald Trump a signé un décret exécutif imposant une hausse significative des droits de douane sur des produits provenant de dizaines de pays avec lesquels les États-Unis enregistrent un déficit commercial important.

Selon un haut responsable de la Maison Blanche, ces droits de douane s’échelonneront entre 10% et 41% et entreront en vigueur le 7 août, soit une semaine plus tard que la date initialement prévue.

Dans un communiqué, la Maison Blanche a présenté cette mesure comme un levier pour « restructurer le commerce mondial au profit des travailleurs américains ».

La Syrie, l’Irak et l’Algérie figurent parmi les pays les plus lourdement touchés, avec le taux de 41% appliqué aux produits syriens, le plus élevé du décret.

Les nouveaux droits de douane ne concernent que les pays n’ayant pas conclu d’accords commerciaux bilatéraux avec les États-Unis. Pour les pays ayant signé de tels accords, les taux resteront conformes aux dispositions existantes.

Ainsi, l’Union européenne, le Japon et la Corée du Sud verront leurs produits taxés à 15%, tandis que le Royaume-Uni sera soumis à un taux de 10%. Toutefois, les accords en vigueur sont pour la plupart cadres et encore imprécis, nécessitant des négociations complémentaires.

Lire aussi :

L’article Trump frappe des dizaines de pays avec de nouveaux droits de douane est apparu en premier sur webdo.

Trump impose des droits de douane de 30 % sur l’UE et le Mexique

12. Juli 2025 um 16:02

Le président américain Donald Trump a décidé d’imposer des droits de douane de 30 % sur les importations venues de l’Union européenne et du Mexique. Ces mesures entreront en vigueur à partir du 1er août.

Des justifications économiques et sécuritaires

Trump a annoncé sa décision via Truth Social. Il reproche à l’Union européenne un déséquilibre commercial persistant et appelle à une ouverture totale du marché européen aux produits américains. Il exige également la suppression des barrières douanières et des mesures protectionnistes.

Concernant le Mexique, il reconnaît quelques efforts pour sécuriser la frontière. Mais il accuse les autorités de ne pas lutter suffisamment contre les cartels de drogue et le trafic de fentanyl, responsable de nombreuses morts aux États-Unis.

Lire aussi : Lettre de Trump à Kaïs Saïed : 25 % de droits de douane et un avertissement sévère à la Tunisie

Bruxelles critique, mais reste ouverte au dialogue

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a vivement réagi. Selon elle, ces nouvelles taxes mettraient en danger les chaînes d’approvisionnement transatlantiques. Elle a rappelé que cela nuirait aux entreprises, aux consommateurs et aux patients des deux côtés de l’Atlantique.

L’Union européenne souhaite toujours parvenir à un accord commercial avec Washington. Mais Bruxelles n’exclut pas de prendre des mesures de rétorsion si les États-Unis maintiennent leur position.

Les négociations piétinent

Jusqu’ici, les discussions entre Washington et Bruxelles s’appuyaient sur une base de 10 % de droits de douane, avec plusieurs exceptions. Aucune réunion n’est actuellement prévue pour relancer le dialogue.

Trump a laissé entendre qu’il pourrait revoir sa position. Il a proposé de réduire ces taxes si l’UE ouvre totalement son marché et supprime ses obstacles commerciaux.

Une politique tarifaire plus large

Le Mexique subit lui aussi une hausse des droits de douane. Trump ne précise pas si ces nouvelles taxes toucheront les produits couverts par l’accord Canada/États-Unis/Mexique (ACEUM), bien que ces échanges soient majoritaires.

Par ailleurs, les États-Unis ont informé une vingtaine de pays, surtout asiatiques, de l’application prochaine de tarifs compris entre 20 % et 40 %. Le Brésil sera frappé d’un taux de 50 %, et le Canada de 35 %, également à partir du 1er août.

Une stratégie offensive assumée

Ces décisions s’inscrivent dans une stratégie plus large. Trump entend rééquilibrer les échanges commerciaux et renforcer la pression sur ses partenaires. Mais elles pourraient relancer une nouvelle vague de tensions sur la scène internationale.

L’article Trump impose des droits de douane de 30 % sur l’UE et le Mexique est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : Saisie de marchandises de contrebande d’une valeur de 8,7 MD

Von: MC
28. Mai 2025 um 16:05

Les unités de la garde douanière en poste à Tunis, Jendouba, Sousse, Gafsa, Médenine et Sfax ont réussi à déjouer plusieurs tentatives de contrebande impliquant d’importantes quantités de marchandises illicites. 

Parmi les produits saisis figurent des vêtements prêt-à-porter, des fruits secs, du matériel électronique et des accessoires pour téléphones portables. Des infractions liées au change ont également été relevées, pour une valeur totale estimée à 8,7 millions de dinars, sans compter celle des moyens de transport saisis.

Dans un communiqué publié ce mercredi, la Direction générale de la douane a précisé que 284 affaires ont été enregistrées, liées à la détention de marchandises issues de la contrebande ou détenues sans justificatif légal d’origine.

Par ailleurs, au cours du mois de mai, les unités de la garde douanière ont mené plusieurs opérations ciblées, notamment la saisie de 24 tonnes de compléments alimentaires d’origine inconnue ainsi qu’une importante quantité de pièces de rechange de contrebande, estimées à 650 000 dinars.

L’article Tunisie : Saisie de marchandises de contrebande d’une valeur de 8,7 MD est apparu en premier sur webdo.

Retour en Tunisie : QR code et Smart Traveller désormais indispensables

03. Juli 2025 um 17:34

En 2024, la régularisation douanière des véhicules importés a généré près de 195 millions de dinars. C’est ce qu’a annoncé Elyes Belkhir, général de brigade et représentant de la douane tunisienne, ce jeudi 3 juillet 2025, lors de l’émission Midi Eco sur les ondes de la Radio Mosaïque FM.

Au total, 23 036 voitures ont été régularisées. Parmi elles, 10 858 ont été entièrement exonérées de droits de douane.

Conseils aux voyageurs

À l’approche de la saison estivale, le général Belkhir a adressé plusieurs recommandations aux voyageurs tunisiens de retour au pays.

Il a rappelé l’importance de :

  • Déclarer les devises transportées ;
  • Éviter de laisser la carte grise dans le véhicule embarqué sur le bateau ;
  • Effectuer les démarches à distance, via le site de la douane.

Il a aussi insisté sur le respect des trois couloirs de contrôle à l’arrivée :

  • Vert pour un contrôle allégé ;
  • Orange pour un contrôle moyen ;
  • Rouge pour un contrôle approfondi.

Le responsable a également mis en garde contre les tentatives d’arnaques. Il recommande de ne s’adresser qu’aux agents en uniforme ou à leurs supérieurs hiérarchiques.

Déclaration de devises

L’entrée de devises en Tunisie est libre, mais un montant égal ou supérieur à 20 000 dinars doit être déclaré.

Si un voyageur introduit une somme inférieure à 20 000 dinars, mais souhaite repartir avec plus de 5 000 dinars, il doit le déclarer dès son entrée sur le territoire.

Place au numérique

La douane mise désormais sur la digitalisation pour simplifier ses services.

Depuis le 1er juin 2025, les voyageurs rentrant par bateau doivent utiliser l’application Smart Traveller. Elle est obligatoire pour :

  • Obtenir une autorisation de circulation temporaire ;
  • Déclarer les effets personnels.

Ces services, auparavant optionnels, sont désormais accessibles via le site officiel www.douane.gov.tn ou l’application mobile.

Le voyageur doit :

  1. Accéder à la rubrique e-service, puis “Particuliers ;
  2. Choisir l’onglet “Mes bagages” ou “Mon permis ;
  3. Remplir les formulaires ;
  4. Générer un QR code à présenter lors du passage en douane.

Nouveautés à bord des ferries

Les démarches liées aux passeports (demandes ou renouvellements) peuvent désormais se faire directement à bord.

De plus, les taxes sur les effets personnels sont payables exclusivement par carte bancaire internationale, via terminal électronique. Les paiements en espèces ne sont plus acceptés.

Ces nouveautés visent à renforcer la transparence, à réduire les procédures papier et à faciliter le passage des voyageurs.

L’article Retour en Tunisie : QR code et Smart Traveller désormais indispensables est apparu en premier sur webdo.

❌
❌