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Opposition syrienne : le mausolée de Hafedh Al-Assad réduit en cendres après la chute de Bachar Al-Assad

11. Dezember 2024 um 20:40
Opposition syrienne : le mausolée de Hafedh Al-Assad réduit en cendres après la chute de Bachar Al-Assad

Des images et des vidéos diffusées ce mercredi on montré l’incendie du mausolée de l’ancien président syrien Hafedh Al-Assad dans sa ville natale de Qardaha, située dans le gouvernorat de Lattaquié. Ce lieu, où Hafedh Al-Assad avait été enterré après son décès en 2000, a été saccagé par des combattants de l’opposition et des jeunes […]

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Syrie : le tombeau du père de Bachar al-Assad incendié 

11. Dezember 2024 um 20:34
Le tombeau de l’ancien président syrien Hafez al-Assad, père de Bachar al-Assad, a été incendié par des rebelles dans son village natal de Qardaha. Une destruction symbolique pour les nouveaux dirigeants. Selon des informations véhiculées mercredi 11 décembre par l’Agence France-Presse et l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), le mausolée, qui abritait également les […]

Le spectre d’une troisième guerre mondiale pointe à l’horizon?

11. Dezember 2024 um 13:51
Depuis les derniers événements en Syrie, on se demande si le spectre d’une troisième guerre mondiale pointe à l’horizon. Beaucoup d’interrogations dont on ignore les réponses actuellement. Aujourd’hui, la question essentielle est de savoir si cette reconfiguration du monde se fera bientôt ou sera plus lointaine.
Elyes Kasri, ancien ambassadeur et analyste politique, dresse un état des lieux. Et il présente comme suit son analyse via son post Fb:
« Pour Alexandre Douguine, philosophe et inspirateur du président russe Poutine, la Syrie a été un piège et une erreur stratégique pour la Turquie.
À la recherche d’une stature régionale, Erdogan a ainsi précipité la chute du régime Assad, pensant se rapprocher des cercles de décision stratégique américains et sionistes avant l’investiture du président américain Donald Trump.
Toutefois, le courroux des autorités russes et iraniennes occupées actuellement par des considérations sécuritaires plus immédiates et qui ne tardera pas à se manifester, sera moindre que le défi que posera une plus grande autonomie et probablement une entité indépendante kurde sur le territoire syrien à proximité des zones kurdes en Turquie.
Après s’être efforcée pendant des décennies de déstabiliser la Syrie par tous les moyens, y compris par des hordes armées islamistes, la Turquie devra faire face à la menace existentielle d’un État kurde sur ses frontières et qui, en tant que membre possible de l’ONU, grâce au soutien fort prévisible israélien et occidental, pourrait saisir la commission onusienne de décolonisation du sort des territoires et populations kurdes sous occupation turque et mettre la Turquie face au risque de devenir un État colonisateur et paria confronté au danger d’effritement.
L’histoire s’accélère en Europe et dans sa périphérie MENA, et la Turquie sera confrontée au choix entre la surenchère par milices interposées notamment islamistes dans la région MENA, y compris en Libye avec la politique de la fuite en avant et de la terre brûlée ou la soumission au diktat israélo-otanien en s’alignant franchement contre la Russie notamment en cédant le passage du détroit du Bosphore et des Dardanelles vers la mer Noire à des bâtiments de guerre otaniens en vue de leur positionnement à Odessa, importante cité-port ukrainienne ou, plus grave, au large de la péninsule de Crimée, pour en faire une ligne rouge pour l’armée russe, quitte à invoquer, en cas d’attaque, l’article 5 de la charte atlantique de défense collective.
Les erreurs d’Erdogan risquent fort de réveiller les vieilles rivalités russo-ottomanes à une époque où la Russie est la première puissance nucléaire et a fait montre d’une résilience remarquable en Ukraine face à une coalition multiforme occidentale qui est désormais sur la défensive avec uniquement l’énergie du désespoir.
Le spectre de la troisième guerre mondiale n’est pas en train de s’éloigner. Au contraire… ».

 

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Le faux calcul de la Turquie en Syrie

11. Dezember 2024 um 13:26

Recep Tayyip Erdogan, à la recherche d’une stature régionale, a précipité la chute du régime Al-Assad, pensant se rapprocher des cercles de décision stratégique américains et sionistes avant l’investiture du président américain Donald Trump. Au risque de voir naître, à ses frontières méridionales, un mini-Etat indépendant kurde sur le territoire syrien, qui plus est, avec un soutien israélien et américain.

Elyes Kasri *

Irak, Syrie, Palestine, Liban, Soudan, Libye et autres pays arabes semblent destinés à faire l’objet d’une nouvelle vague de reconfiguration à la faveur d’une combinaison des accords de Sykes-Picot et de Yalta.

Ces pays sont désormais traités comme des acteurs périphériques et de second ordre d’une nouvelle architecture de paix et de sécurité en Europe qui, en dépit de ses revers économiques, reste le principal théâtre des affrontements pour l’hégémonie mondiale.

Le vieil oncle Sam dont on avait annoncé avec exaltation la décadence et la perte d’influence sur la scène mondiale au profit d’un nouvel ordre mondial qui tarde à se concrétiser sur le terrain, semble avoir encore de beaux jours devant lui. Les exaltés, apprentis sorciers en géostratégie et autres satrapes en sont pour un réveil brutal.

Une erreur stratégique

Pour Alexandre Douguine, philosophe et inspirateur du président russe Poutine, la Syrie a été un piège et une erreur stratégique pour la Turquie.

A la recherche d’une stature régionale, Recep Tayyip Erdogan a ainsi précipité la chute du régime Al-Assad, pensant se rapprocher des cercles de décision stratégique américains et sionistes avant l’investiture du président américain Donald Trump.

Toutefois, le courroux des autorités russes et iraniennes, occupées actuellement par des considérations sécuritaires plus immédiates, et qui ne tardera pas à se manifester, sera moindre que le défi que poseront une plus grande autonomie et probablement une entité indépendante kurde sur le territoire syrien à proximité des zones kurdes en Turquie.

Après s’être efforcée pendant des décennies de déstabiliser la Syrie par tous les moyens y compris par des hordes armées islamistes, la Turquie devra faire face à la menace existentielle d’un Etat kurde sur ses frontières et qui, en tant que membre possible de l’Onu, grâce au soutien fort prévisible israélien et occidental, pourrait saisir la commission onusienne de décolonisation du sort des territoires et populations kurdes sous occupation turque et mettre la Turquie face au risque de devenir un Etat colonisateur et paria confronté au danger d’effritement.

L’histoire s’accélère

L’histoire s’accélère en Europe et dans sa périphérie, la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena) et la Turquie, sera confrontée au choix entre la surenchère par milices interposées notamment islamistes dans la région Mena y compris en Libye avec la politique de la fuite en avant et de la terre brûlée ou la soumission au diktat israélo-otanien en s’alignant franchement contre la Russie notamment en cédant le passage du détroit du Bosphore et des Dardanelles vers la Mer Noire à des bâtiments de guerre otaniens en vue de leur positionnement à Odessa, importante cité-port ukrainienne, ou plus grave, au large de la péninsule de Crimée, pour en faire une ligne rouge pour l’armée russe, quitte à invoquer, en cas d’attaque, l’article 5 de la charte atlantique de défense collective.

Les erreurs d’Erdogan risquent fort de réveiller les vieilles rivalités russo-ottomanes à une époque ou la Russie est la première puissance nucléaire et a fait montre d’une résilience remarquable en Ukraine face à une coalition multiforme occidentale qui est désormais sur la défensive avec uniquement l’énergie du désespoir.

Le spectre de la troisième guerre mondiale n’est pas en train de s’éloigner. Au contraire !!!

* Ancien diplomate.

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Moscou extradera-t-il Bachar al-Assad pour qu’il soit jugé ? La réponse du ministère russe des Affaires étrangères

Von: La Presse
11. Dezember 2024 um 12:34

Dans un premier commentaire officiel sur la situation de l’ex-président syrien, Bachar al-Assad, dont la famille a dirigé la Syrie pendant plus de 50 ans, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a confirmé que l’exfiltration d’Assad vers Moscou avait été effectuée en toute sécurité.

Dans une interview diffusée mardi soir sur NBC News, Riabkov a précisé que la Russie avait assuré un transfert très sécurisé d’Assad après son renversement lors d’une attaque éclair lancée par des factions armées syriennes la semaine dernière.

« Il est en sécurité, et cela montre que la Russie a agi comme il se doit dans une situation aussi exceptionnelle », a déclaré le responsable russe, sans toutefois entrer dans les détails sur les modalités de ce transfert ou sur la façon dont la situation a été résolue.

Interrogé sur la possibilité que Moscou livre Assad à la Cour pénale internationale pour qu’il soit jugé, Riabkov a souligné que la Russie « n’était pas signataire de l’accord créant la Cour pénale internationale ». Cela répond ainsi aux spéculations sur une possible extradition du leader syrien.

Le Kremlin avait annoncé, lundi dernier, que le président Vladimir Poutine avait pris la décision d’octroyer l’asile à Assad en Russie.

La chute inattendue d’Assad le 8 décembre, après le retrait de son armée et la perte de ses positions face aux factions armées, a constitué un revers majeur pour l’Iran et la Russie. Ces deux pays étaient intervenus dans la guerre civile syrienne de 13 ans pour soutenir le régime d’Assad, malgré les pressions internationales pour son départ.

La Russie, qui soutient la Syrie depuis le début de la guerre froide, avait reconnu son indépendance en 1944, lorsque Damas cherchait à se libérer du joug colonial français.

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La situation humanitaire en Syrie reste volatile

Von: walid
11. Dezember 2024 um 10:23
La situation humanitaire en Syrie reste volatile

Les humanitaires de l’ONU ont déclaré mardi que la situation humanitaire en Syrie reste volatile, avec des hostilités et des pillages continus signalés dans la région de la capitale Damas, mais un calme relatif dans le nord-ouest du pays. Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) a fait état de […]

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Tel Aviv a détruit 80% des capacités militaires syriennes… en 2 jours!!!

11. Dezember 2024 um 10:54
Tel Aviv a détruit 80% des capacités militaires syriennes… en 2 jours!!! | Univers News

TUNIS – UNIVERSNEWS (MONDE) Il fallait s’y attendre… et l’entité sioniste a profité en premier de la situation de chaos qui règne en Syrie, pour continuer son œuvre destructrice et accomplir ce qu’elle n’était pas arrivée à faire, malgré les faiblesses du régime de Bachar Al Assad et l’état de délabrement du pays.

Alors que tout le monde « fêtait » le renversement de la dynastie Assad et que le nouveau leader s’installe aux commandes, avec la bénédiction de Washington qui, il n’y a pas longtemps, avait mis sa tête à prix, en tant que l’un des terroristes les plus recherchés, les médias israéliens ont révélé que les raids israéliens continus sur la Syrie au cours des dernières 48 heures ont détruit jusqu’à 80 pour cent les capacités de l’armée syrienne.

Israël a été visé par des missiles antiaériens, des installations souterraines et de production, des navires et des entrepôts appartenant à « l’armée d’Al-Assad en Syrie », selon ce qui a été rapporté par Russia Today.

En outre, les frappes ont détruit des missiles de croisière, des missiles sol-mer, des radars, des chars et des batteries de missiles sol-sol.

La radio militaire israélienne a rapporté qu’au cours des deux derniers jours, les forces israéliennes ont mené la plus grande opération aérienne de leur histoire contre les capacités de l’armée syrienne.

Elle a indiqué que la marine israélienne a tiré des dizaines de missiles sur la marine syrienne dans la zone du port de Tartous et dans le port de Lattaquié, dans le but d’empêcher les capacités et l’équipement militaire de la flotte de tomber entre les mains d’éléments hostiles.

Face à ces destructions qui ont touché, aussi, des civils et, surtout, porté atteinte à la souveraineté d’un Etat en détresse, personne n’a levé le petit doigt pour appeler à arrêter ces massacres… alors que les Arabes se morfondent dans léthargie qui est devenue, avec le temps, maladive et très inquiétante… pour l’avenir de l’arabité et de l’Islam!!!

Israël lance « l’une des plus grandes » attaques contre la Syrie, selon les médias

11. Dezember 2024 um 09:23

Des avions de guerre auraient frappé plus de 250 cibles militaires dans le pays. Israël a lancé une attaque de grande envergure contre des cibles en Syrie, avec des bombardements aériens sur au moins trois aéroports et d’autres infrastructures après la chute du régime de Bachar al-Assad, selon plusieurs médias. Des chars israéliens auraient quitté la zone tampon adjacente au plateau du Golan occupé, à la frontière syrienne, et se seraient dirigés vers Damas, bien que Jérusalem ait démenti, mardi 10 décembre 2024, ces allégations.

Une source de sécurité israélienne anonyme a déclaré à la radio de l’armée israélienne que « plus de 250 cibles militaires ont été attaquées en Syrie ». Tout en décrivant l’assaut comme « l’une des plus grandes opérations d’attaque de l’histoire de l’armée de l’air ».

Les cibles comprenaient « des bases de l’armée d’Assad, des dizaines d’avions de chasse, des dizaines de systèmes de missiles sol-air, des sites de production et des entrepôts… ».

Le Jerusalem Post, citant des sources de sécurité syriennes, a affirmé que les frappes aériennes visaient la base aérienne de Qamishli à la frontière turque, la base de Shinshar près de la frontière libanaise et l’aéroport d’Aqaba au sud-ouest de Damas.

D’autres attaques auraient visé un centre de recherche et un centre de guerre électronique dans la région de la capitale syrienne. Al Mayadeen a également affirmé qu’Israël avait attaqué des usines de défense dans la campagne du sud d’Alep.

A noter qu’Israël a commencé des opérations militaires actives en Syrie après que le groupe djihadiste Hayat Tahrir-al-Sham (HTS) a lancé une offensive surprise contre les forces gouvernementales qui a conduit à l’effondrement rapide du régime et à l’exil de l’ancien président en Russie.

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Syrie : L’ONU appelle à l’arrêt des frappes israéliennes dans la zone tampon du Golan

Von: walid
10. Dezember 2024 um 13:56
Syrie : L’ONU appelle à l’arrêt des frappes israéliennes dans la zone tampon du Golan

L’ONU a appelé mardi à mettre fin immédiatement aux frappes de l’armée israélienne sur la zone tampon du Golan, située dans le sud-ouest de la Syrie. “Il est très préoccupant de constater des frappes de l’armée israélienne sur le territoire syrien. Cela doit cesser”, a déclaré Geir Pedersen, l’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie, […]

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«La Syrie n’est pas la Tunisie», disait Bachar Al-Assad en 2011, et pourtant…  

10. Dezember 2024 um 10:49

Quelques semaines après le 14 janvier 2011, interrogé par un journaliste français qui lui demandait s’il ne craignait pas pour son régime, Bachar Al-Assad s’était contenté d’ironiser : «La Syrie n’est pas la Tunisie». Pourtant, et malgré les apparences, à cette époque-là, le régime syrien portait, déjà, en lui les germes de sa déperdition.

Salah El-Gharbi

Aujourd’hui, même si tout le monde semble pris au dépourvu, depuis plus d’un an le régime paraissait essoufflé. Maintenu sous perfusion, le régime, autiste et arrogant, allait connaître une agonie fort lente avant de rendre, subitement, l’âme dans de piteuses conditions. 

L’étonnant, dans cet évènement, c’est la réaction surprenante de nos élites qui, ulcérées par «cette perte», n’ont pas hésité à exprimer leur réprobation. Comme Bachar, ces «démocrates et laïcs» semblaient avoir du mal à admettre que le temps où la terreur et la force brutale ne suffisaient plus pour assoir une légitimité pérenne et que seul l’Etat de droit était capable de garantir la stabilité et la prospérité pour la population. Et comme pour calmer leur déception, ces élites allaient, aussitôt, nous ressortir les mêmes litanies, vilipendant les Occidentaux d’une manière générale, et à leur tête le grand Satan américain et Israël, son complice. 

La théorie du complot, encore et toujours

Le départ, inattendu pour certains, d’Al-Assad n’était pas la conséquence inéluctable d’une réalité politique et historique complexe, mais l’œuvre sournoise et satanique, un complot fomenté contre «notre nation». Chez nous, les réponses précèdent les questions. C’est plus rassurant, pour nous, de croire, que nous sommes victimes, objets de forces hostiles qui complotent contre nous pour nous nuire.

Néanmoins, comme cet argument est un peu court, étant donné que la situation est trop complexe, impliquant des forces «sympathiques», à nos yeux, comme la Russie, l’Iran et la Turquie, censées êtres assez proches de «nous», on va insister sur la menace islamiste qui venait de surgir pour déloger un régime Baathiste supposé «laïc» et semer le désordre.

Il est vrai que la situation actuelle en Syrie est loin d’être rassurante, que les islamistes sont imprévisibles et que le pays pourrait basculer dans l’anarchie le chaos. Mais de telles craintes suffisaient-elles pour nous faire oublier ce pays fracturé, ces millions de Syriens précarisés, déplacés ou forcés à quitter leur pays?

Certes, les actuelles forces qui détiennent la Syrie sont loin d’être des enfants de chœur. Mais leur présence ne résulte-t-elle pas de l’impuissance du pouvoir baâthiste-alaouite à trouver des solutions politiques à la crise d’un régime vieillissant et à la dérive?

Nationalisme arabe et islamisme, deux faces d’une même monnaie  

On a longtemps cru que le baâthisme rime avec laïcisme. Ce qui n’est qu’un raccourci. Certes, surtout par opportunisme, les Baathistes avaient fait preuve de tolérance en matière de religion, vis-à-vis des différentes communautés, l’islam avait une place prépondérante. Dès le début, chez les doctrinaires de la pensée Baâthiste, seul le rapprochement entre la pensée «nationaliste arabe» et l’islam permet de créer une «force capable d’affronter l’Occident». Cette idée est développée par Michel Aflaq, un des théoriciens du mouvement. Selon lui, «tant que le lien étroit entre la nation arabe et l’islam existe et tant que nous voyons dans l’‘‘arabité’’un corps dont l’islam est l’âme, il n’est pas question d’avoir peur que leur zèle nationaliste porte atteinte à leur foi…» (Conférence donnée à l’Université de Damas en avril 1943)

Aujourd’hui, face à ce bouleversement séismique, on est dans l’incapacité de préjuger ni de l’échec ni du succès de l’opération politique qui est en train d’être engagée. Rien ne nous autorise à être ni pessimiste ni optimistes pour l’avenir du pays. Ce qui est certain, c’est que la tentation «islamiste» dans sa version rigoriste pourrait avoir des conséquences inquiétantes pour cette région la plus instable du monde.

Néanmoins, cette crainte ne doit pas nous empêcher d’espérer que le bon sens et sens de l’intérêt général puissent triompher du dogmatisme et de la velléité hégémonique d’une tendance aux dépens des autres.

* Ecrivain et analyste politique.  

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Reprise des activités bancaires en Syrie après la chute de Bachar al-Assad

10. Dezember 2024 um 09:13

La Banque centrale syrienne et les banques commerciales reprennent leurs activités mardi 10 décembre et le personnel a été invité à retourner au travail. C’est ce qu’ont déclaré, lundi 9 octobre, une source de la Banque centrale et deux banquiers commerciaux après la chute du régime de Bachar al-Assad

Les dépôts des citoyens syriens dans des banques syriennes opérationnelles sont en sécurité, a déclaré plus tôt la Banque centrale de Syrie dans un communiqué.

« La Banque centrale de Syrie poursuit son travail (…) et nous assurons à nos concitoyens traitant avec toutes les banques en activité que leurs dépôts et fonds placés auprès de celles-ci sont en sécurité », a indiqué l’institution, après des scènes de chaos devant certaines institutions publiques, dont la Banque centrale elle-même.

Dimanche 8 décembre, les rebelles, dans un communiqué « ont insisté sur la nécessité de préserver les biens publics et privés dans la capitale, Damas, et de les protéger (…) Les contrevenants s’exposent à des sanctions sévères pouvant inclure une peine d’emprisonnement ou une amende ».

Dans les bureaux de change de Damas, le krach de la monnaie syrienne (SYP) a acté la fin du régime de Bachar al-Assad et l’entrée dans l’inconnu. En trois jours depuis, le dollar a bondi de près de 50 % par rapport à la monnaie du pays. Dans la capitale, les Syriens doivent débourser 27 000 livres syriennes pour acheter 1 dollar, mais à Alep, première grande ville tombée aux mains des rebelles, le taux de change est encore bien plus défavorable, 41 000 livres par dollar.

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La nouvelle Syrie, ou l’illusion de la liberté à l’épreuve de l’expansionnisme israélien

10. Dezember 2024 um 09:50

Le paradoxe arabe est que des organisations armées comme le Hezbollah, et dans une moindre mesure le Hamas, malgré la disproportion des forces, tiennent la dragée haute à toute la puissance de l’armée israélienne pendant plusieurs mois de guerre, alors que des armées régulières suréquipées s’effondrent en quelques jours devant des bandes hétéroclites armées de fusils et de mitrailleuses, et se déplaçant dans des pickups.  (Photo : Plus de 100 frappes israéliennes sur des sites militaires en Syrie lundi 9 décembre 2024).

Dr Mounir Hanablia *

L’armée israélienne s’enfonce en territoire syrien sans coup férir, dans une profondeur d’une trentaine de kilomètres, sans que les guérilleros de Daech qui ont pris le pouvoir à Damas ne s’en préoccupent, ni d’ailleurs leur parrain, le président turc Erdogan, habituellement prolixe en prétendant défendre la cause palestinienne. Et les installations militaires de l’armée régulière syrienne sont méthodiquement bombardées par l’aviation de Netanyahu, dans l’indifférence la plus totale.

Un mouvement soi-disant luttant pour la liberté du peuple ne se serait pas fait faute de mobiliser immédiatement la population pour défendre le territoire de la patrie attaquée par un ennemi génocidaire et expansionniste. Au lieu de quoi, le nouveau régime semble plus préoccupé de faire le tour des prisons et d’interviewer leurs anciens occupants. Pendant ce temps, le pays demeure partagé en une zone turque d’où les Daech ont surgi, une zone kurde sous protection américaine, et désormais une zone israélienne.

Netanyahu, en dénonçant l’accord de 1974 conclu avec la Syrie, a rétabli de facto l’état de belligérance, de guerre, entre les deux pays, et nul ne blâmerait donc sur le plan du droit la Syrie de riposter. Le plateau du Golan, occupé depuis 1967, a été annexé par Israël, il est à se demander si le territoire actuel envahi au nom de l’alibi sécuritaire sera ou non un jour restitué.

Au vu de la tournure prise par la destruction de Gaza et le génocide qui y a cours, ainsi que la répression de la population de Cisjordanie et la colonisation de ses terres, Israël démontre pourtant qu’il considère les accords conclus avec les Arabes comme caducs et qu’il n’hésite pas à envahir les territoires d’où il a accepté de se retirer, une réalité à laquelle l’Egypte en particulier, dont la péninsule du Sinaï est sous hypothèque israélienne, devrait réfléchir.

Les pays arabes continuent de ne pas exister

Une perception géostratégique raisonnable devrait dans ces conditions pousser les pays voisins à user de la voie diplomatique pour exiger le retrait israélien, quitte à prendre des mesures même symboliques, comme diminuer la production de pétrole, envoyer des soldats et du matériel en Syrie et au Liban, tout en remettant en question les accords de paix conclus, et en en subordonnant le rétablissement à l’évolution de la situation vers la paix. La vérité oblige à dire que les pays arabes continuent de ne pas exister face à la menace militaire qui plane sur leurs têtes.

Certes tout ceci est censé répondre à une menace iranienne dont le Hezbollah, les Houthis et des mouvements irakiens seraient le fer de lance. Mais ces mouvements n’ont envahi aucun autre pays et l’arsenal balistique iranien a une portée défensive. Il reste certes la question du nucléaire, qui n’a toujours pas été réglée. Mais quelle que soit la manière avec laquelle il le sera, les pays arabes se trouveront subordonnés aux accords que d’autres auront conclus sans leur participation. Autrement dit, ils seront de moins en moins maîtres de leurs décisions et plus enclins à accepter les diktats des acteurs, israélien, américain, turc, iranien, les seuls à agir dans la région dans les limites de leurs intérêts.

Le paradoxe arabe est que des organisations armées comme le Hezbollah, et dans une moindre mesure le Hamas, malgré la disproportion des forces, tiennent la dragée haute à toute la puissance de l’armée israélienne pendant plusieurs mois de guerre, alors que des armées régulières suréquipées s’effondrent en quelques jours devant des bandes hétéroclites armées de fusils et de mitrailleuses, et se déplaçant dans des pickups. 

Le père, le fils et la sainte alliance israélo-américano-turque

Bachar Al-Assad est finalement tombé. Faut-il s’en réjouir? Al-Assad père avait massacré ses opposants armés qualifiés de «Frères Musulmans» à Hama en 1982 et détruit une bonne partie de la ville; des opposants dont on découvrira le véritable visage en 2011. Mais il avait reçu un blanc seing américain pour sauver les chrétiens en 1976 et occuper le Liban; une occupation qui ne l’empêchera pas de s’opposer victorieusement à Bhamdoun et Kfar Dara en refoulant l’armée israélienne de la route Beyrouth-Damas lors de son invasion du pays du cèdre en 1982. Mais Al-Assad père quoique militaire était une bête politique et savait sentir le vent tourner. Ayant refusé la paix (comme toujours tronquée) offerte par Israël qui le privait d’une partie de son territoire, lors des discussions de Madrid, il s’était rangé sous l’égide américaine contre Saddam Hussein, son vieil ennemi, lors de la guerre du Golfe en 1991, comme il s’était rangé contre lui avec l’Iran en 1981.

Al-Assad fils n’était pas taillé dans la même étoffe. Il avait certes contribué au retrait du Liban de l’armée israélienne en 2000 en assurant avec l’Iran le ravitaillement et la logistique du Hezbollah, mais l’invasion américaine de l’Irak en 2003 l’avait placé dans la ligne de mire du Pentagone. Obligé de retirer son armée du Liban suite aux pressions internationales après l’assassinat du Premier ministre libanais Rafik El-Hariri, et ayant soutenu le Hezbollah lors de sa résistance victorieuse à l’invasion israélienne en 2006, il était devenu la cible des milieux sionistes internationaux.

En 2011 survient le printemps arabe. La Syrie est envahie par des guérilleros islamistes en provenance du monde arabe, dont à ce qu’on dit des milliers de Tunisiens envoyés par Ennahdha après un stage sur la montagne Chaambi, et transitant par la Turquie. Son armée est accusée d’utiliser des gaz toxiques contre sa population par les médias occidentaux et la cote du président syrien tombe au plus bas. La naissance de Daech, soutenu par la Turquie, laisse échapper une bonne partie du pays au contrôle du régime de Damas. On croit à la chute imminente de Bachar, mais il est sauvé par l’intervention de l’armée russe de Poutine, officiellement venue lutter contre le terrorisme. L’armée syrienne aidée par l’Iran et le Hezbollah reprend l’initiative et Daech est finalement refoulé au nord vers l’enclave occupée par la Turquie. Toute la région du nord-est est sous contrôle des Kurdes soutenus par les Etats-Unis au grand dam d’Erdogan.

Le 7 octobre 2023 marque le début de l’opération militaire de liquidation du Hamas de la bande de Gaza par Israël avec l’assentiment américain. Le Hezbollah choisit de soutenir le mouvement palestinien et de bombarder le territoire israélien en arguant très justement de l’intention du gouvernement sioniste de le liquider à son tour après en avoir fini avec Gaza. En octobre 2024, lorsque l’armée israélienne attaque le Liban, la Syrie joue comme toujours un rôle crucial dans le ravitaillement de la résistance libanaise. Mais les enjeux ont changé.

Désormais l’Iran est visé, dont les alliés ont assuré le blocus maritime de la mer Rouge et  bombardé le territoire israélien sur plusieurs fronts. L’armée israélienne incapable de briser la résistance libanaise militairement, malgré des bombardements massifs, est cantonnée sur la frontière. La fermeture de la route du ravitaillement iranien par la Syrie devient alors un enjeu crucial que seule la chute du régime de Bachar et l’implosion de la Syrie peuvent obtenir.

Les guérilleros de Daech, réfugiés on l’a vu en territoire sous contrôle turc, sont mobilisés et attaquent en direction d’Alep et Hama, puis de Homs. L’armée syrienne, dont les officiers supérieurs ont certainement été corrompus par les dollars américains, s’effondre comme un château de cartes. Poutine, sans doute assuré d’obtenir la victoire et d’enclaver l’Ukraine hors de la mer Noire avec l’accession de Trump au pouvoir, n’intervient pas. Damas est prise en une dizaine de jours, et Bachar s’enfuit.

Le tortionnaire patriote et le libérateur, marionnette

Qui gouvernera la Syrie? La question demeure posée. Les forces de Daech qui se font nommer Hay’at Tahrir Al-Sham (Comité de libération du Cham) et qui ont assuré l’offensive décisive et pris Damas ne semblent pas disposer des forces nécessaires pour le contrôle du pays. Celui-ci semble ainsi voué pour quelques années aux mêmes affrontements qui avaient prévalu en Irak, en Libye, et en Afghanistan.

En fin de compte, c’est le tortionnaire Bachar qui s’est révélé être le patriote, et son adversaire victorieux, Mohammed El-Joulani, en laissant envahir le territoire de son pays sans réagir, est apparu comme une simple marionnette.

Cette libération par les ennemis de la liberté est un piège. Elle confère aux puissances étrangères un motif permanent d’intervention dans le pays.

Il est à espérer que le peuple syrien se réveille rapidement de ses illusions sur la liberté, les mêmes qui furent celles des Tunisiens, alors que son pays est taillé en pièces et placé sous tutelle. 

Alors même que des voix présentent le sort de Bachar Al-Assad comme exemplaire pour tous les dictateurs du monde arabe, il demeure nécessaire de rappeler à titre d’exemple qu’un pays comme le Qatar, un pilier de la sphère occidentale, n’a jamais été un parangon de démocratie ni de liberté. Le vieux schéma manichéiste de la démocratie vertueuse et de la dictature tyrannique ne devrait pas empêcher un effort de réflexion sérieux tenant compte des réalités; est-ce défendre la liberté que de faire plaisir à Erdogan, dont l’armée campe à quelques kilomètres de la frontière de notre pays [en territoire libyen, Ndlr] ?

Dans l’affaire syrienne Daech est désormais adoubé par les médias d’Occident et la chaîne Al-Jazeera comme un messager de liberté. Un mensonge à force d’être répété devient souvent une vérité.

* Médecin de libre pratique.

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Syrie : des millions de réfugiés hésitent face à un éventuel retour après la chute d’Assad

Von: hechmi
09. Dezember 2024 um 22:07

RéfugiésLe Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Filippo Grandi, a appelé ce lundi à faire preuve de patience alors que des millions de réfugiés syriens, déplacés par une guerre civile qui dure depuis 13 ans, évaluent les conditions de leur retour potentiel après la chute du président Bachar al-Assad.

Dans un communiqué adressé aux journalistes, Grandi a déclaré : « La Syrie a une grande opportunité de progresser vers la paix, offrant à son peuple la possibilité de commencer à revenir dans leur pays. »

Cependant, il a souligné que « l’incertitude persiste, et des millions de réfugiés réfléchissent à la sécurité de leur retour. Certains sont impatients, d’autres hésitent. » Il a insisté sur l’importance de faire preuve de « patience et de vigilance » dans ce processus de réflexion.

Par ailleurs, plusieurs pays européens ont annoncé ce lundi la suspension temporaire de l’examen des demandes d’asile déposées par des Syriens.

Filippo Grandi a également affirmé que la possibilité pour les réfugiés de rentrer chez eux dépendra probablement de la capacité des nouveaux dirigeants syriens à instaurer la primauté du droit et l’ordre.

« Une transition respectueuse des droits, des vies et des aspirations de tous les Syriens, sans distinction d’origine ethnique, de religion ou d’opinions politiques, est essentielle pour que les gens se sentent en sécurité », a-t-il ajouté. Le HCR s’est dit prêt à accompagner les États dans l’organisation du retour volontaire des réfugiés.

 

Un pétrolier iranien change de cap en mer Rouge après la chute de Bachar al-Assad

Von: hechmi
09. Dezember 2024 um 21:54

PétroleDes données de suivi maritime révèlent qu’un pétrolier transportant du pétrole iranien à destination de la Syrie a changé de cap en mer Rouge, après la destitution du président syrien Bachar al-Assad.

Selon Kepler, une société spécialisée dans l’analyse des données maritimes, le pétrolier Lotus a modifié son itinéraire avant d’entrer dans le canal de Suez, le 8 décembre. Il s’est ensuite dirigé vers le sud, en mer Rouge, avec à son bord environ un million de barils de pétrole brut iranien.

Le site TankerTrackers, spécialisé dans le suivi des navires pétroliers, a également confirmé ce changement de direction.

Kepler a précisé que le pétrolier, battant pavillon iranien et chargé de brut provenant de l’île iranienne de Kharg, naviguait au sud de la mer Rouge, au large des côtes égyptiennes, sans indiquer de nouvelle destination.

La Syrie, dont la production de pétrole brut a été largement paralysée depuis le début de la guerre il y a plus de dix ans, dépendait fortement des exportations de pétrole iranien pour alimenter ses deux raffineries. Depuis le début de l’année 2024, l’Iran aurait envoyé environ 19 millions de barils de brut à la Syrie, selon les données de Kepler.

Chute du régime Bachar Al-Assad : Réaction de la Tunisie (MAE)

Von: Yusra NY
09. Dezember 2024 um 22:03

Le ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger a publié un communiqué ce lundi 9 décembre 2024, afin de commenter les événements en Syrie et la chute du régime du président Bachar Al-Assad.

La Tunisie a souligné l’importance d’assurer la sécurité du peuple syrien et de préserver l’État syrien en tant qu’État unifié, tout en rejetant fermement toute ingérence étrangère dans ses affaires, lit-on dans le communiqué du ministère, qui a également réaffirmé l’importance de la souveraineté du peuple syrien, « seul habilité à décider de son avenir, à l’abri de toute intervention extérieure ».

La Tunisie, « convaincue que la Syrie surmontera cette conjoncture délicate pour bâtir un meilleur avenir », a par ailleurs appelé toutes les parties syriennes à s’unir et à privilégier l’intérêt suprême de leur pays, afin de préserver sa sécurité, son indépendance, son intégrité et sa stabilité : « pour une transition politique pacifique, garante de la continuité de l’État et répondant aux aspirations du peuple syrien ».

Y. N.

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La Turquie rouvre un poste-frontière après 13 ans de fermeture pour faciliter le retour des réfugiés syriens

09. Dezember 2024 um 21:02
La Turquie rouvre un poste-frontière après 13 ans de fermeture pour faciliter le retour des réfugiés syriens

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé, ce lundi, la réouverture du poste-frontière de Yayladagi, fermé depuis 2013, pour faciliter le retour des réfugiés syriens dans leur pays. Situé dans la province de Hatay, au sud de la Turquie, ce point de passage, connu côté syrien sous le nom de Kasab, permettra de désengorger […]

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Qui est Mohammad Al-Bachir, nommé à la tête du gouvernement syrien de transition ?

09. Dezember 2024 um 20:48
Qui est Mohammad Al-Bachir, nommé à la tête du gouvernement syrien de transition ?

Le commandant général de la salle des opérations militaires, Ahmad Al-Char’ (connu sous le nom d’Abou Mohammad Al-Joulani), a annoncé ce lundi la nomination de Mohammad Al-Bachir pour former un nouveau gouvernement syrien afin de gérer la phase de transition après la chute du régime de Bachar Al-Assad. Né en 1983 à Jabal Al-Zawiya, dans […]

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L’ambassadrice américaine à l’ONU : nous soutenons le choix du peuple syrien

09. Dezember 2024 um 20:37
L’ambassadrice américaine à l’ONU : nous soutenons le choix du peuple syrien

L’ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield, a affirmé ce lundi que Washington soutiendra le processus décidé par le peuple syrien après la chute du régime de Bachar al-Assad. Dans une déclaration publiée sur la plateforme “X”, elle a souligné l’engagement des États-Unis à accompagner une transition vers une Syrie indépendante et souveraine, […]

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Syrie – ONU : près d’un million de déplacés en dix jours

09. Dezember 2024 um 17:04

La chute de Bachar el-Assad est un événement majeur qui secoue le Moyen-Orient et aggrave la crise humanitaire en Syrie. Plus de 16 millions de personnes dépendent de l’aide humanitaire et un million de Syriens ont été déplacés à l’intérieur du pays en raison des hostilités.

Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), environ un million de personnes ont été déplacées depuis le 28 novembre, principalement dans les gouvernorats d’Alep, Hama, Homs et Idleb. La majorité de ces déplacés sont des femmes et des enfants, dont 155 000 ont été forcés de fuir une deuxième fois.

Le même rapport indique qu’une personne sur cinq a été déplacée plus d’une fois et que des retours « importants et croissants » sont signalés depuis le 7 décembre.

De nombreux déplacés se sont dirigés vers des villes proches des zones de conflit, où des centres d’accueil ont été mis en place. Cependant, ces centres sont saturés et manquent cruellement de ressources, rendant difficile la satisfaction des besoins urgents de la population déplacée.

En outre, la valeur de la monnaie syrienne a chuté, entraînant une hausse des prix des denrées alimentaires. Cette situation a provoqué des pénuries à Homs, Hama, Damas où les habitants commencent à stocker de la nourriture. Tandis que plusieurs magasins ferment leurs portes.

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