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Heute — 18. August 2025Haupt-Feeds

Tunisie – Croissance : une progression portée par la demande interne, mais jusqu’à quand ?

18. August 2025 um 19:08

Tunisie Economie reformesL’INS a annonce le 15 août une croissance de 3,2 % au deuxième trimestre 2025. Une demande portée par la demande interne et un rebond de l’investissement. Des chiffres rassurants si nous en faisions une lecture basique si ce n’est que l’économiste Hechmi Alaya, apporte dans le numéro 25 d’Ecoweek des éclairages qui inquiètent. Il y parle de l’effondrement de l’investissement productif, d’une marginalisation dans les flux d’IDE, du recul de la compétitivité numérique et de déséquilibres extérieurs persistants. “Les chiffres sont comme les gens. Si on les torture assez, on peut leur faire dire n’importe quoi.” Cette citation, attribuée à l’écrivain français Didier Hallépée en dit long sur notre capacité à interpréter des chiffres selon nos souhaits.

Un PIB en hausse, dopé par la demande interne d’après l’INS. le produit intérieur brut a progressé de 3,2 % en glissement annuel au deuxième tiers de 2025. Une performance qui semble témoigner d’un retour de la dynamique économique après des années de stagnation. Cette croissance est essentiellement tirée par la demande interne, dont le volume a augmenté de 3,3 %. L’INS met en avant la contribution des dépenses de consommation et surtout de la formation brute de capital fixe – autrement dit, l’investissement –, qui aurait joué un rôle moteur dans ce regain d’activité. La demande interne contribue ainsi à hauteur de +3,59 points au taux de croissance global. Pour le lecteur non averti, le message est limpide : les Tunisiens consomment davantage, les entreprises investissent, et la machine économique se remet en marche.

Mais cette lecture flatteuse occulte une réalité plus nuancée.

Commerce extérieur : une contribution négative

En parallèle, l’INS reconnaît que les échanges extérieurs ont amputé la croissance. Le commerce net de biens et services contribue négativement (-0,43 point) au PIB. Pourtant, les chiffres affichent une hausse des exportations (+9,6 %) légèrement supérieure à celle des importations (+8,9 %). Mais l’écart reste insuffisant pour rééquilibrer une balance commerciale structurellement déficitaire. En clair, la Tunisie continue de dépendre des importations pour alimenter sa demande intérieure, notamment en biens d’équipement, énergie et produits alimentaires, ce qui limite l’effet bénéfique de la croissance sur la souveraineté économique.

« Les chiffres sont comme les gens : si on les torture assez, on peut leur faire dire n’importe quoi. »

Des illusions statistiques : l’INS gomme les déséquilibres

La présentation de l’INS illustre une tendance récurrente du discours officiel : mettre en avant les chiffres conjoncturels positifs tout en minimisant les faiblesses structurelles.

En insistant sur l’accélération de la croissance et sur le rôle moteur de la demande interne, l’institution occulte des réalités préoccupantes :

  • une croissance fragile, tirée davantage par la consommation que par une montée en gamme de l’appareil productif ;
  • un commerce extérieur structurellement déficitaire ;
  • une inflation qui recule très lentement. Le fait de passer de 5,4 de taux d’inflation au mois de juin à 5,3 au mois de juillet ne prouve pas la baisse de l’inflation en elle même mais plutôt le niveau d’augmentation des prix d’un mois à l’autre ;
  • un investissement qui, derrière le rebond statistique, reste inférieur aux besoins du pays. C’est précisément ce que met en lumière Ecoweek, dans son numéro 25 de juin 2025.

Ecoweek démonte le mirage : un déficit d’investissement inquiétant

Pour le Think tank dirigé par Hechmi Alaya, les discours officiels relèvent d’une « utilisation mystificatrice de la statistique ». Loin de l’euphorie suggérée par les communiqués, la Tunisie souffre d’un déficit d’investissement chronique qui met en danger son avenir.

Entre 2010 et 2024, le pays aurait accumulé un manque à investir de plus de 72,5 milliards de dinars, dont 75 % rien qu’entre 2020 et 2024. Un recul qui s’explique par la chute du taux d’investissement, tombé en moyenne à 15,1 % du PIB sur 2020-2024, contre 26,3 % entre 1970 et 2010. Or, c’est précisément ce niveau élevé d’investissement qui avait permis à la Tunisie d’assurer une croissance soutenue de 4 à 5 % sur le long terme.

Actuellement avec un taux d’investissement inférieur à 20 %, le pays est condamné à des taux de croissance médiocres, insuffisants pour créer des emplois, réduire le chômage ou moderniser l’économie.

« Derrière le rebond statistique, l’investissement reste dramatiquement en dessous des besoins du pays. »

Investissements directs étrangers : la Tunisie, lanterne rouge de l’Afrique du Nord

Autre constat sévère : les investissements directs étrangers (IDE). En 2024, la Tunisie a engrangé 936 millions de dollars, en hausse de 21,2 % par rapport à 2023. Un chiffre que l’INS et certains médias officiels présentent comme un signe de reprise. Mais Ecoweek rappelle que cette performance est ridiculement faible rapportée à l’ensemble des flux d’IDE en Afrique du Nord : à peine 1,8 %, le plus bas niveau depuis 25 ans. À titre de comparaison, l’Égypte a capté 92 % de ces flux, le Maroc 3,2 % et l’Algérie 2,8 %. Au niveau continental, la Tunisie n’a attiré que 1 % des IDE reçus par l’Afrique, se plaçant derrière une vingtaine de pays, y compris des économies réputées instables.

Pire, la Tunisie est quasiment absente des rapports internationaux de benchmarking utilisés par les investisseurs : Business Ready de la Banque mondiale, Africa Attractiveness Report d’Ernst & Young, ou encore le FDI Confidence Index de Kearney. La marginalisation est telle que le pays apparaît comme un « trou noir » sur la mappemonde des investisseurs étrangers, selon Ecoweek.

Compétitivité numérique et attractivité : la chute !

Alors que les IDE dans l’économie digitale ont presque triplé au niveau international entre 2020 et 2024, la Tunisie est restée à l’écart.  L’économie numérique est pourtant un moteur incontournable de la croissance mondiale. Avec une part mondiale inférieure à 0,06 %, la Tunisie ne figure tout simplement pas dans les pays susceptibles de bénéficier de cette révolution. Un facteur aggravant : le retard abyssal dans le déploiement de la fibre optique.

L’étude WBBA-Omdia 2024, révèle un retard persistant par rapport aux pays voisins malgré des améliorations dans le haut débit fixe. Bien que l’Afrique du Nord ait connu une accélération du déploiement de la fibre, la Tunisie reste en retrait, particulièrement par rapport au Maroc et à l’Égypte même si des efforts sont déployés pour moderniser l’infrastructure. En d’autres termes, aucune stratégie de digitalisation crédible n’est possible dans ces conditions.

« La Tunisie n’attire plus que 1 % des IDE africains, loin derrière ses voisins. »

 Un avenir menacé par le court-termisme

Le contraste entre le discours officiel et l’analyse indépendante illustre une tendance inquiétante : gouverner par la communication et les statistiques partielles, au lieu d’affronter les défis structurels.

L’INS met en avant une croissance de 3,2 % pour rassurer l’opinion et les bailleurs, mais Ecoweek rappelle que cette croissance est insuffisante pour absorber le chômage et que c’est une croissance qui repose sur la consommation et l’endettement et non sur un regain productif.

L’investissement, clé de tout développement durable ne satisfait pas au potentiel du site Tunisie. Un pays, estime Hechmi Alaya, qui est sorti de la compétition régionale et mondiale dans l’attraction des capitaux et des compétences.

Pour terminer, nous ne pouvons pas ne pas relever qu’l’INS et Ecoweek racontent deux histoires différentes sur une même économie. Le premier vante une embellie passagère, le deuxième décrit une dégradation structurelle profonde.

« Croissance conjoncturelle ou mirage statistique ? L’économie tunisienne joue son avenir.»

 

A supposer que la vérité se situe entre les deux, il est urgent que les décideurs tunisiens arrêtent ces espèces de réflexes devenus structurels, cette fuite en avant et le déni d’une réalité économique peu reluisante aggravée par la promulgation de lois antiéconomiques et   affrontent les véritables défis : rétablir un climat propice à l’investissement, moderniser l’appareil productif, rattraper le retard numérique et restaurer la confiance des investisseurs. Faute de quoi, la croissance annoncée aujourd’hui ne sera qu’un mirage de plus dans le désert économique tunisien.

Et puis une question déterminante : combien de temps encore la Tunisie pourra-t-elle masquer ses faiblesses derrière des statistiques conjoncturelles ?

Amel Belhadj Ali

Chiffres clés

  • 3,2 % — Taux de croissance du PIB au 2e trimestre 2025 (INS)
  • 72,5 Mds TND — Montant du déficit d’investissement accumulé entre 2010 et 2024
  • 15,1 % — Taux moyen d’investissement 2020-2024, contre 26,3 % entre 1970 et 2010
  • 936 M USD — IDE reçus en 2024, soit seulement 1,8 % des flux en Afrique du Nord
  • 0,06 % — Part de la Tunisie dans l’économie numérique mondiale.

 

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QNB – Revue Economique : Commodity prices signal softer global growth ahead

18. August 2025 um 08:00

After a turbulent first half of 2025 marked by sharply elevated US tariff uncertainty following President Trump’s sweeping “Liberation Day” trade measures, the global economy is adjusting to a more restrictive trade environment, leaving economists and investors increasingly cautious.

Despite the initial rounds of US trade deals not fully addressing policy uncertainty, commodity prices provide more concrete indicators of underlying global demand, inflationary pressures, and investor sentiment. Historically reliable as real-time barometers, recent commodity price trends are now signalling moderating growth prospects and lower risks of runaway inflation dynamics ahead. Three factors support this position.

 

First, the overall performance of commodity indices remains well below their cyclical highs from May 2022, while trading in a relatively tight range since the beginning of 2025. This stabilization challenges both extremes of the macro narrative – neither pointing to untamed nominal growth re-acceleration nor to a more significant slowdown or recession. In fact, the absence of renewed volatility or major price spikes in cyclical commodities (energy and industrial metals) reinforces the ongoing disinflationary trend, despite the sharp depreciation of the USD and the risk of short-term inflation in the US due to the new

tariffs. At the same time, steady year-to-date price levels imply underlying resilience in global demand, especially for construction and industrial activity. Notably, base metals (copper, aluminium, lead, nickel, tin and zinc) have posted some gains this year, reflecting optimism around a growth acceleration in emerging technologies and in Asia, particularly with regards to electric vehicles, AI, and China.

Second, the copper-to-gold ratio – often used as a proxy for market expectations on growth, inflation and risk appetite – continues to drift lower. This contrasts with the scenario in which markets would be pricing in a robust pro-growth, pro-inflation policy agenda under Trump 2.0. In such a case, copper (a growth sensitive asset) would be expected to outperform gold (a defensive hedge), pushing the ratio higher. The current downtrend suggests instead a more conservative stance by investors, consistent with an outlook of moderate slowdown with well-anchored inflation expectations.

Third, the sustained strength in gold prices appears to reflect heightened geopolitical uncertainty and a flight to jurisdiction-free assets, rather than signals of impeding inflation or overheating demand. Gold is currently trading near record highs – around USD 3,330 per troy ounce – marking close to an 80% increase since the 2022 peak in commodity prices. In contrast, silver, which is both a monetary and industrial metal with key applications in green technology, has been lagging behind until now. However, in recent months, silver prices started to pick up and catch up with the strong performance of gold, suggesting that industrial demand may have bottomed. Were markets expecting a broad-based macro upcycle or runaway inflation, silver would typically lead gold by a significant margin.

All in all, despite policy noise and concerns over the potential inflationary impact of Trump 2.0, the signal from commodity markets remains broadly benign. Most industrial inputs are trading sideways at levels significantly below their 2022 peaks. The declining copper-to-gold ratio and the relative underperformance of silver versus gold reinforce the view that growth should slowdown and inflationary pressures remain contained. In our assessment, the commodity complex is pricing in a soft landing: a glide path of moderate global growth with continues disinflation – a reassuring scenario amid a turbulent political backdrop.

 

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États-Unis : forte progression des prix à la production en juillet

15. August 2025 um 15:40

Les prix à la production aux États-Unis ont enregistré en juillet leur plus forte progression depuis 2022, alimentés par la hausse des coûts des biens et des services. Selon un rapport du ministère du Travail publié jeudi 14 août, l’indice des prix à la production (IPP) pour la demande finale a grimpé de 0,9 % sur un mois, contre 0,2 % attendu, après être resté stable en juin. Sur un an, l’IPP progresse de 3,3 % contre 2,4 % en juin.

La hausse de 1,1 % des coûts des services — la plus marquée depuis mars 2022 — représente plus des trois quarts de cette inflation, tirée par l’augmentation des marges commerciales (+2,0 %), des frais de gestion de portefeuille (+5,8 %), ainsi que par la hausse des prix hôteliers (+3,1 %) et des tarifs aériens (+1,0 %).

Les prix des biens ont, eux, progressé de 0,7 %, stimulés par une flambée des denrées alimentaires (+1,4 %), en particulier des légumes frais et secs (+38,9 %), du bœuf (+4,6 %) et des œufs (+7,3 %). Les hausses concernent aussi l’acier, l’aluminium et certains équipements électroniques.

Cette accélération ravive les craintes d’une reprise généralisée de l’inflation, compliquant la tâche de la Réserve fédérale. En effet, si les marchés anticipent encore une baisse des taux en septembre, certains économistes plaident pour la prudence, estimant que les entreprises répercutent désormais pleinement sur les consommateurs les surcoûts liés aux tarifs douaniers imposés par l’administration Trump.

D’ailleurs, Wall Street a réagi négativement à ces données : les indices boursiers ont reculé, jeudi 14 août, alors que le dollar s’est apprécié et les rendements obligataires ont progressé.

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États-Unis : l’inflation est maintenue à 2,7 %

13. August 2025 um 13:29

L’inflation aux États-Unis a montré des tendances de stabilisation à son niveau général en juillet, mais sa composante structurelle s’est accélérée plus que prévu, selon les données publiées mardi 12 août par Capital.

En particulier, l’indice des prix à la consommation (IPC) aux États-Unis a enregistré un taux annuel de 2,7 % le mois dernier, soit le même qu’en juin, alors que l’estimation moyenne des analystes s’attendait à une légère hausse de 2,8 %.

De même, la comparaison juin-juillet a montré une augmentation mensuelle des prix de 0,2 %, légèrement inférieure à la prévision moyenne de 0,3 %.

Toutefois, la tendance était différente dans la mesure plus étroite qui exclut les prix volatils de l’énergie et des aliments frais et qui est considérée comme un indicateur plus informatif de la trajectoire des pressions inflationnistes.

L’IPC dit de base a nettement accéléré pour atteindre un taux annuel de  3,1 % en juillet, contre 2,9 %, alors que l’estimation moyenne du marché prévoyait une accélération plus faible à 3 %.

Dans le même contexte, la comparaison mensuelle a montré une augmentation des prix au niveau structurel à un taux de 0,3%, contre la prévision moyenne des analystes de 0,2%.

Malgré les inquiétudes qui pourraient être soulevées quant aux pressions inflationnistes sous-jacentes exercées sur l’économie américaine, la lecture de l’IPC, inférieure aux attentes, suggère une pression modérée des tarifs douaniers de Trump sur les prix et est chaleureusement accueillie par les marchés, les contrats à terme de Wall Street ayant sensiblement repris de la vitesse.

Plus précisément, à partir des changements marginaux avant la publication du rapport IPC, les contrats à terme du Dow Jones sont désormais en hausse de 0,65 %, soit plus de 280 points, les contrats à terme du S&P 500 sont en hausse de 0,7 % et les contrats à terme du Nasdaq sont en hausse de 0,8 %.

Cette décision intervient alors que le maintien des pressions inflationnistes à des niveaux modérés ouvre la voie à la Fed pour procéder à des baisses de taux d’intérêt, la première en septembre étant désormais « verrouillée » (probabilité de 90 % dans les contrats à terme concernés).

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Égypte : l’inflation chute à 13,9 % en juillet

11. August 2025 um 15:50

L’inflation annuelle des prix à la consommation en milieu urbain en Égypte est tombée à 13,9 % en juillet contre 14,9 % en juin. C’est ce qu’il ressort des données de l’agence officielle égyptienne des statistiques (CAPMAS – pour Central Agency for Public Mobilization and Statistics), telles que publiées dimanche 10 août.

Les prix des aliments et des boissons en zone urbaine ont enregistré une baisse globale de 3 % par rapport à juin 2025. Mais ils sont en hausse de 3,4 % comparativement à juillet 2024 en Égypte.

Sur une base mensuelle, l’inflation urbaine a légèrement reculé de 0,5 % en juillet par rapport au mois précédent. Et ce, principalement en raison de la diminution des prix de la viande et de la volaille (-4,9 %), des fruits (-11 %) et des légumes (-7 %). À l’inverse, les prix du pain et des céréales ont progressé de 0,4 % et ceux des produits de la mer de 0,2 %.

L’inflation annuelle en Égypte a fortement chuté depuis le record historique de 38 % atteint en septembre 2023. Une baisse favorisée par un plan de soutien financier de 8 milliards de dollars conclu avec le Fonds monétaire international (FMI) en mars 2024.

L’inflation sous-jacente, qui exclut les produits volatils tels que les carburants et certains types d’aliments, a toutefois progressé à 11,6 % sur un an en juillet; contre 11,4 % en juin, indique la Banque centrale.

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Tunisie : le FMA prévoit une croissance du PIB de 3,2 % et une inflation en baisse en 2025

08. August 2025 um 13:18

Le Fonds Monétaire Arabe prévoit une hausse d’environ 3,2 %  en 2025, du PIB de la Tunisie, avec un léger ralentissement d’environ 3% l’année prochaine.

Dans un rapport publié récemment sur les perspectives de l’économie arabe, le Fonds Monétaire Arabe prévoit, également, une éventuelle baisse du taux d’inflation en Tunisie pour atteindre 5,3 % au cours de l’année 2025, contre 7 % en 2024 et 9,3 % en 2023.

L’économie tunisienne se caractérise par une diversité relative constituée des  secteurs d’exportation les plus importants notamment le phosphate, certains produits agricoles et le tourisme.

Notant que le niveau de croissance économique en Tunisie reste lié, selon le Fonds, à la mise en œuvre des réformes, en particulier celles liées au renforcement du financement économique, à la maîtrise du déficit budgétaire et à l’amélioration du climat des investissements.

La Banque centrale de Tunisie s’attends  à ce que l’inflation continue sa tendance baissière pour atteindre 5,3 % en 2025, contre 7 % en 2024. La semaine dernière, l’Institut d’émission  a maintenu inchangé  le taux d’intérêt principal à 7,50 %.

Selon l’Institut national de la statistique, le taux d’inflation général en Tunisie a enregistré une baisse à 5,3 % en juillet 2025, contre 5,4% en juin 2025, indiquant un ralentissement du rythme de croissance des prix.

La baisse est principalement due au ralentissement de la hausse des prix alimentaires, qui ont enregistré une augmentation de 5,9 % en juillet 2025, contre 6,4 % en juin dernier.

Dans son rapport sur les perspectives de l’économie arabe, le Fonds monétaire arabe  prévoit une amélioration des taux de croissance des pays arabes, lesquels (taux) devront  atteindre 3,8 % en 2025 contre un taux de 2,2 % en 2024.

Le Fonds a imputé cette situation à la stabilité des indicateurs macroéconomiques observée dans la plupart des pays de la région, ainsi qu’à l’amélioration de la demande soutenue par la poursuite des réformes économiques. Il prévoit que la croissance économique dans les pays arabes continue de s’améliorer pour atteindre environ 4,3%.

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Tunisie | Le taux d’inflation s’établit à 5,3% en juillet 2025

07. August 2025 um 11:19

Alors que les Tunisiennes et les Tunisiens continuent de se plaindre de la hausse des prix des produits, notamment alimentaires, et une baisse continue de leur pouvoir d’achat, l’Institut national de la statistique (INS) a annoncé une baisse du taux d’inflation à 5,3% en juillet 2025 contre un taux de 5,4% le mois précédent.

L’INS attribue cette légère baisse en grande partie au ralentissement de la croissance des prix des produits alimentaires (5,9% en juillet 2025, contre 6,4% en juin 2025).

En effet, les prix des huiles alimentaires et des œufs ont diminué respectivement de 22,9% et 4,7%, tandis qu’une tendance à la hausse a été observée pour les légumes frais (+25,3%), la viande ovine (+19,1%), les fruits frais (+15,1%) et le poisson frais (+11%).

Parallèlement, la croissance des prix s’est accélérée pour les services de santé (4% en juillet contre 3,4% en juin) et ceux de transport (3,6% en juillet contre 3,3% en juin).

Les prix des produits manufacturés ont augmenté de leur côté de 5,3% sur un an, tirés par la hausse des prix des vêtements et des chaussures (+9,2%) et des produits d’entretien ménager (+5,3%).

Les prix des services ont augmenté de 4,7% sur un an, tirés par les prix élevés des services de restauration, de bar et d’hôtellerie (+11%).

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Tunesien: Inflation lag im Dezember 2023 bei 8,1 Prozent

Von: Redaktion
05. Januar 2024 um 20:46

Im Dezember 2023 ging die Inflation auf 8,1% zurück, verglichen mit 8,3% im November 2023. Dies geht aus einer am Freitag veröffentlichten Mitteilung des Nationalen Mehr

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