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Croissance, inflation, dette : la Banque mondiale dresse un bilan nuancé de la conjoncture tunisienne

26. November 2025 um 16:32

La note de la Banque mondiale a rappelé que “l’économie tunisienne montre des signes de reprise, soutenue par une production agricole plus robuste, un regain d’activité dans le secteur de la construction, et une amélioration du tourisme. Le PIB réel a progressé de 2,4 % au cours des neuf premiers mois de 2025, après des années de croissance modérée et les effets persistants de la crise de COVID-19”.

“La croissance devrait atteindre 2,6 % en 2025, et se stabiliser autour de 2,4 % en 2026-2027. Si des conditions météorologiques favorables et un regain d’activité dans les secteurs clés devraient soutenir la reprise, des contraintes structurelles — notamment des financements extérieurs limités, une croissance de la productivité atone et un niveau d’investissement insuffisant — continuent de peser sur les perspectives à moyen terme” a encore indiqué le rapport.

S’agissant des autres indicateurs macroéconomiques, l’inflation a poursuivi sa baisse pour le septième mois consécutif, atteignant 4,9 % en octobre, après un pic de 10,4 % en février 2023.

Cette baisse est principalement liée au recul des prix mondiaux de l’énergie et des céréales, l’inflation alimentaire s’étant repliée à 5,6 %. Le déficit du compte courant s’est accentué pour atteindre 2 % du PIB au premier semestre, sous l’effet d’une hausse des importations et d’exportations stagnantes.

Toutefois, la solidité des recettes touristiques et des transferts des Tunisiens résidents à l’étranger auront contribué à atténuer les pressions extérieures. Les investissements directs étrangers ont augmenté de 41 % au cours des sept premiers mois, tirés par les projets dans les énergies renouvelables, soutenant ainsi la stabilité extérieure malgré un accès limité aux marchés internationaux. Sur le plan budgétaire, le déficit public s’est réduit à 6,3 % du PIB en 2024, tandis que la dette publique s’établit autour de 84,5 % du PIB.

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Banque mondiale : renforcer les filets sociaux peut soutenir la reprise économique de la Tunisie

26. November 2025 um 14:00

L’économie tunisienne montre des signes de reprise, soutenue par une production agricole plus robuste, un regain d’activité dans le secteur de la construction, et une amélioration du tourisme. C’est ce qu’il ressort de la dernière note économique de la Banque mondiale intitulée « Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité ».

Le PIB réel a progressé de 2,4 % au cours des neuf premiers mois de 2025. Et ce, après des années de croissance modérée et les effets persistants de la crise de COVID-19. La croissance devrait atteindre 2,6 % en 2025 et se stabiliser autour de 2,4 % en 2026-2027. C’est encore ce qu’on peut lire dans le rapport de la BM sur les filets sociaux.

Si des conditions météorologiques favorables et un regain d’activité dans les secteurs clés devraient soutenir la reprise, des contraintes structurelles— notamment des financements extérieurs limités, une croissance de la productivité atone et un niveau d’investissement insuffisant— continuent de peser sur les perspectives à moyen terme.

Poursuite de la baisse de l’inflation

S’agissant des autres indicateurs macroéconomiques, l’inflation a poursuivi sa baisse pour le septième mois consécutif. Elle atteint 4,9 % en octobre, après un pic de 10,4 % en février 2023. Cette baisse est principalement liée au recul des prix mondiaux de l’énergie et des céréales, l’inflation alimentaire s’étant repliée à 5,6 %. Le déficit du compte courant s’est accentué pour atteindre 2 % du PIB au premier semestre, sous l’effet d’une hausse des importations et d’exportations stagnantes.

Toutefois, la solidité des recettes touristiques et des transferts des Tunisiens résidents à l’étranger auront contribué à atténuer les pressions extérieures. Les investissements directs étrangers ont augmenté de 41 % au cours des sept premiers mois. Ils sont tirés par les projets dans les énergies renouvelables. Soutenant ainsi la stabilité extérieure; malgré un accès limité aux marchés internationaux.

Réduction du déficit public

Sur le plan budgétaire, le déficit public s’est réduit à 6,3 % du PIB en 2024. Tandis que la dette publique s’établit autour de 84,5 % du PIB.

Le chapitre spécial du rapport examine le système tunisien de protection sociale, en mettant l’accent sur les programmes d’assistance sociale.

L’analyse montre que le programme de transferts monétaires AMEN a joué un rôle central dans la réduction de la pauvreté et des inégalités. Sa couverture ayant triplé au cours de la dernière décennie pour atteindre environ 10 % de la population.

 

Lire aussi: 81 % Tunisiens disposent d’une couverture maladie, mais…

 

Le rapport suggère de poursuivre les efforts pour améliorer le ciblage et l’équité, tout en développant davantage les outils numériques. En outre, il souligne l’importance de renforcer l’inclusion économique et d’étendre progressivement l’assurance aux travailleurs informels, afin de tendre vers un système plus efficace et équitable.

« La Tunisie a réalisé d’importants progrès en matière de couverture en faveur des plus pauvres », souligne Alexandre Arrobbio, le représentant-résident de la Banque mondiale pour la Tunisie. « Conformément à l’accent que notre partenariat avec la Tunisie met sur le capital humain et la résilience, améliorer l’efficacité et l’équité des filets de protection sociale pourrait réduire les inégalités et stimuler l’inclusion économique des ménages vulnérables ».

Continuer de préserver la stabilité macroéconomique et de renforcer la viabilité budgétaire, tout en étendant une protection sociale bien ciblée, sera essentiel pour assurer une prospérité partagée à l’ensemble de la population tunisienne. Il est tout aussi crucial de poursuivre les initiatives visant à améliorer la performance des entreprises publiques et à améliorer la concurrence et le climat d’investissement.

Avec communiqué

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Tunesien – Über 2.000 Menschen demonstrieren gegen Justizwillkür und Wirtschaftskrise

Von: maghreb
23. November 2025 um 09:41

TunesienEin Bündnis aus Zivilgesellschaft und Opposition formiert sich in Tunis zu einem der größten Proteste der letzten Monate und fordert die Freilassung politischer Gefangener sowie Lösungen für die Inflation. Tunis – In der tunesischen Hauptstadt Tunis haben sich am gestrigen Samstagnachmittag, dem 22. November 2025, zahlreiche Bürgerinnen und Bürger zu einem Protestmarsch versammelt. Unter dem […]

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Inflation en Tunisie : des chiffres rassurent…d’autres inquiètent

22. November 2025 um 07:34

inflationAlors que l’inflation officielle semble sous contrôle, les données monétaires racontent une autre histoire. Hechmi Alaya décrypte un paradoxe tunisien : une masse monétaire en forte expansion, sans flambée apparente des prix.

Inflation : un reflux trompeur

  • 4,9 % : taux d’inflation officiel en octobre 2025 (contre 6,7 % un an plus tôt).
  • 5,3 % : inflation moyenne attendue pour l’année 2025.
  • 0,1 % : hausse mensuelle des prix de l’alimentation en octobre.
  • 1,1 % : inflation sur les produits à prix administrés — son plus bas niveau depuis 2018.

« L’inflation n’est pas ce qu’indique l’indice officiel des prix. » — Hechmi Alaya

Alaya pointe les limites méthodologiques de l’IPCF : sélection des produits, prix administrés, moyennes arithmétiques qui lissent les hausses réelles. Il évoque une « inflation cachée » qui pèse sur les ménages sans apparaître dans les chiffres.

Mais on peut faire dire aux chiffres ce que nous voulons que les gens croient n’est ce pas ?

Masse monétaire : une croissance à deux chiffres

  • +11,0 % : croissance moyenne de la masse monétaire (M3) depuis janvier 2025.
  • +15,5 % : hausse de la masse de cash (billets et pièces) à fin septembre.
  • +11,1 % : progression des dépôts à vue sur un an.

« La quantité de monnaie augmente beaucoup plus vite que les richesses réellement créées. » — Hechmi Alaya

Cette expansion monétaire, selon lui, est « une fuite en avant budgétaire » : elle alimente l’État, pas l’économie réelle.

 Crédit : l’État capte la liquidité

  • 95,7 % : part de la création monétaire provenant des crédits (moyenne sur 5 ans).
  • 31,5 % : part des crédits captée par l’État en 2025 (contre 2,5 % dans les années 2000).
  • 63,7 % : part des crédits allouée à l’économie réelle — un plus bas historique.

« La politique monétaire est désormais asservie à la politique budgétaire. » — Hechmi Alaya

Les banques, contraintes par l’État et une faible demande privée, privilégient les créances publiques. Résultat : raréfaction de la monnaie privée et stagnation des investissements productifs.

Demande en berne, pouvoir d’achat érodé

  • 1,2 fois : vitesse moyenne de circulation de la monnaie en 2025 (contre 2 fois dans les années 2000).
  • 8 170 dinars : revenu par habitant en 2025, équivalent à celui de 2017.
  • 12850 dinars : revenu par habitant en parité de pouvoir d’achat, au niveau de 2014.

« Les Tunisiens n’ont pas retrouvé leur niveau de vie d’il y a huit ans. » — Hechmi Alaya

La faiblesse de la demande intérieure freine la transmission inflationniste de la masse monétaire. Mais elle traduit surtout un appauvrissement généralisé.

Une stabilité apparente, déséquilibres profonds

Hechmi Alaya alerte : « Ce n’est pas l’inflation qui est maîtrisée, c’est la demande qui est étouffée. » La Tunisie vit une illusion de stabilité, masquant une fragilité monétaire et sociale. Sans réforme du Policy-mix, le risque d’un retour brutal de l’inflation reste entier.

(Source : Ecoweek numéro 41 du 9 novembre 2025)

EN BREF

  • L’inflation officielle recule, mais les indicateurs masquent une hausse réelle des coûts supportés par les ménages.
  • La masse monétaire progresse à deux chiffres, portée par le financement de l’État plutôt que par l’économie productive.
  • Le crédit se concentre sur les besoins publics, marginalisant les entreprises et les investissements.
  • La demande intérieure reste faible, freinant la transmission des hausses monétaires.
  • Cette stabilité apparente cache des déséquilibres profonds et un risque de retour inflationniste.

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L’Égypte maintient ses taux d’intérêt et prévoit quand l’inflation diminuera

21. November 2025 um 15:16

Le Comité de politique monétaire de la Banque centrale d’Égypte a décidé, jeudi 20 novembre, de maintenir les taux de dépôt et de prêt au jour le jour, ainsi que le principal taux directeur de la Banque centrale, respectivement à 21, 22 et 21,5%.

Le comité a indiqué dans un communiqué que la décision de maintenir le taux d’intérêt inchangé reflète son évaluation des dernières évolutions et prévisions en matière d’inflation depuis sa précédente réunion.

Les indicateurs mondiaux laissent entrevoir une reprise continue de la croissance économique, même si les perspectives restent affectées par l’incertitude concernant les politiques commerciales et les tensions géopolitiques persistantes, rappelle le communiqué.

« Compte tenu de ces conditions, les banques centrales des marchés développés et émergents ont adopté une approche prudente en assouplissant leurs politiques monétaires ».

Le communiqué a également relevé l’évolution des marchés des matières premières, où les prix du pétrole sont restés globalement stables tandis que ceux de nombreux produits agricoles ont baissé. Toutefois, des risques de hausse persistent quant à l’évolution de l’inflation, notamment en raison d’éventuelles perturbations des chaînes d’approvisionnement.

Croissance économique égyptienne

Sur le plan intérieur, la Banque centrale prévoit une légère hausse du taux de croissance du PIB réel à 5,2% au troisième trimestre 2025, contre 5% au deuxième trimestre de la même année. Cette progression s’explique par la forte croissance des secteurs manufacturier (hors hydrocarbures), du commerce et du tourisme. Les estimations indiquent que la production continuera de se rapprocher de son potentiel maximal, qui devrait être atteint d’ici la fin de l’exercice 2025-2026.

Quant au marché du travail, le taux de chômage était de 6,4% au troisième trimestre 2025, contre 6,1% au trimestre précédent.

Taux d’inflation

Le communiqué explique que, concernant l’évolution de l’inflation, le taux annuel d’inflation globale s’est établi à 12,5% en octobre 2025, contre 11,7% en septembre 2025. De même, le taux annuel d’inflation sous-jacente a progressé à 12,1% en octobre 2025, contre 11,3% en septembre 2025…

Le taux d’inflation annuel global devrait augmenter à la fin du quatrième trimestre 2025, sous l’effet de la hausse des prix de l’énergie, avant de diminuer à nouveau au cours du second semestre 2026, pour se rapprocher de l’objectif de la Banque centrale d’Égypte.

« Toutefois, les anticipations d’inflation restent soumises à des risques de hausse tant au niveau mondial que national, notamment le risque d’escalade des tensions géopolitiques, la relative stabilité de l’inflation des prix des services et les effets, s’ils dépassent les prévisions, des mesures d’assainissement budgétaire. Ces risques exigent un suivi attentif de l’évolution de l’inflation et de son incidence sur sa trajectoire au cours de la période de prévision, et imposent une approche prudente du cycle d’assouplissement monétaire », ajoute le communiqué.

Le Comité de politique monétaire a déclaré avoir décidé d’adopter une approche attentiste en maintenant inchangés les taux d’intérêt directeurs de la Banque centrale, ce qui est approprié pour maintenir une politique monétaire qui permettra de contenir les pressions inflationnistes, de stabiliser les anticipations et de rétablir la trajectoire descendante de l’inflation.

Enfin, le comité a affirmé qu’il continuerait d’évaluer ses décisions réunion par réunion, soulignant que ces décisions dépendent des attentes, des risques environnants et des données émergentes, et qu’il n’hésiterait pas à utiliser tous les outils disponibles pour parvenir à la stabilité des prix en orientant l’inflation vers son objectif de 7% (±2 points de pourcentage) au quatrième trimestre 2026, en moyenne.

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Marokko – Verbraucherpreise (VPI) im Monatsvergleich leicht rückläufig.

Von: maghreb
21. November 2025 um 12:28

InflationDaten des HCP zeigen einen Rückgang der Lebenshaltungskosten im Oktober, während die Jahresinflation kaum spürbar ist. Die Entwicklung des Verbraucherpreisindexes (VPI) bzw. Inflation in Marokko ist ein wichtiger Indikator für die wirtschaftliche Stabilität und Entwicklung für die Verbraucherinnen und Verbraucher. Das Haut-Commissariat au Plan (HCP), die offizielle Statistikbehörde des Landes, veröffentlichte kürzlich ihre Zahlen für […]

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Grande-Bretagne : l’inflation chute à 3,6 % en octobre

20. November 2025 um 19:44

L’inflation au Royaume-Uni est tombée à 3,6 % en octobre, contre un pic de 3,8 % en septembre (son niveau le plus élevé en 18 mois), selon les données officielles publiées mercredi 19 novembre. Il s’agit de la première baisse depuis mai, ce qui apporte un certain « soulagement » au gouvernement et à la Banque d’Angleterre.

Tant la Banque d’Angleterre que les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à ce que l’indice des prix à la consommation tombe à 3,6 % en octobre, après que l’inflation en septembre ait été inférieure aux 4 % que la banque centrale avait précédemment prévus.

Cependant, la Banque d’Angleterre (BoE) a suspendu sa baisse trimestrielle des taux au début du mois et la chancelière de l’Échiquier, Rachel Reeves, a déclaré qu’elle chercherait à éviter les mesures fiscales et budgétaires susceptibles d’augmenter l’inflation dans son budget annuel du 26 novembre.

Certains économistes estiment que la hausse du salaire minimum, les augmentations d’impôts pour les employeurs et autres prélèvements annoncés l’an dernier ont ajouté jusqu’à 1 point de pourcentage à l’inflation britannique, qui reste la plus élevée parmi les principales économies développées.

Plus tôt ce mois-ci, la Banque d’Angleterre a prévu que l’inflation resterait supérieure à son objectif de 2 % jusqu’à mi-2027, principalement en raison d’une croissance des salaires plus rapide que ce que de nombreux responsables politiques de la Banque d’Angleterre jugent compatible avec l’objectif d’inflation, compte tenu de la faible croissance de la productivité.

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Le dinar tunisien n’est pas la monnaie la plus forte d’Afrique en 2025

09. November 2025 um 11:31

«L’affirmation selon laquelle le dinar serait la monnaie la plus forte d’Afrique en 2025 est trompeuse. Il s’agit d’une fausse information. Comment est-ce possible ?», affirme l’auteur dans ce post publié sur sa page Facebook et que nous reproduisons ci-dessous.

Larbi Benbouhali * 

Je sais que la Première ministre, Sarra Zaâfrani Zenzeri, qui a fait cette affirmation, la semaine écoulée, devant l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) **, est ingénieure et ne maîtrise pas les sciences monétaires, mais la personne qui a rédigé son discours lui a fourni de fausses informations.

1. C’est le rand sud-africain (ZAR) qui est la monnaie la plus forte d’Afrique cette année, et non le dinar tunisien (TND). Tous les indicateurs montrent que l’Afrique du Sud affiche un excédent commercial de USD$ 1,2 milliard de dollars américains en septembre 2025 et que ses exportations ont bondi de + 9,4 %. Cet excédent commercial s’élevait à USD$ 7 milliards de dollars américains en 2024. La Banque centrale sud-africaine dispose de 125 tonnes de réserves d’or et l’inflation en Afrique du Sud est de 3,4 % en septembre 2025.

2. La notation de crédit de l’Afrique du Sud est Ba2, soit quatre niveaux au-dessus de celle de la Tunisie (le revenu par habitant sud-africain en 2025, à USD$ 5 700, est nettement supérieur au PIB par habitant tunisien USD$ 3,800).

3. La Tunisie souffre d’un déficit chronique de sa balance commerciale et d’un déficit de sa balance commerciale énergétique depuis de nombreuses années. Ses exportations ont stagné, au deuxième trimestre de cette année.

4. Le taux d’inflation en Tunisie, à 4,9 %, est bien supérieur à celui de nos partenaires commerciaux, ce qui signifie que le dinar s’est déprécié par rapport aux devises de ces derniers.

L’inflation en Europe est de 2,1 %, celle de la Chine de -0,3 % (notre plus important déficit commercial se situe avec la Chine), celle de la Libye de 1,8 %, celle de l’Algérie de 3,7 % (90 % du gaz naturel provient d’Algérie) et celle du Maroc de 2,2 %.

5. Les termes de l’échange de l’Afrique du Sud avec le reste du monde sont bien meilleurs que ceux de la Tunisie. L’Afrique du Sud a perçu davantage de revenus pour ses ressources naturelles (or, charbon, platine), tandis que la Tunisie a perçu moins de revenus pour son huile d’olive, ses phosphates et ses produits manufacturés exportés vers l’Europe.

6. Le dinar tunisien a perdu 45 % de sa valeur par rapport à l’or. La Tunisie ne dispose que de 6 tonnes de réserves d’or monétaire, contre 125 tonnes pour l’Afrique du Sud, 173 tonnes pour l’Algérie et 146 tonnes pour la Libye. (Source : Conseil mondial de l’or, Banque des règlements internationaux – BRI, Basle et FMI).

7. Tous les économistes du monde savent que la Banque centrale de Tunisie a accordé au gouvernement 14 000 million de dinars pour le paiement des salaires et des subventions en 2024 et 2025, et 11 000 millions de dinars supplémentaires en 2025, ce qui affaiblira le dinar tunisien par rapport aux autres devises.

Par ailleurs, la masse monétaire tunisienne (M2/M3), qui s’établissait à 10,7 % en septembre, est nettement supérieure à celle de nos partenaires commerciaux. De plus, les 26 000 millions de dinars en circulation dans l’économie informelle dépassent les 106 jours de réserves de change de la Banque centrale de Tunisie (BCT), ce qui risque d’alimenter l’inflation des prix alimentaires.

8. L’agence de notation Fitch Ratings tire la sonnette d’alarme pour la Tunisie quant aux contraintes qui pèsent sur le système bancaire tunisien, conséquence de la politique économique de Kaïs Saïed. Cette politique repose sur le principe de «autosuffisance» et sur le recours à la stratégie de création monétaire de la Banque centrale de Tunisie pour octroyer des prêts sans intérêt à l’État.

9. L’inflation en Tunisie atteint 4,9 %. Ce taux est beaucoup trop élevé par rapport à nos partenaires commerciaux, notamment l’UE, notre principal partenaire commercial. Le dinar tunisien s’est déprécié de 3,5 % cette année par rapport à l’euro. Cela signifie que la Tunisie a versé 1 820 millions de dinars supplémentaires à ses créanciers de l’UE pour compenser les pertes liées aux fluctuations des taux de change. Cela implique un recours accru à l’emprunt pour le budget 2026 et un déficit budgétaire plus important pour 2026 et 2027.

En termes nominaux, le PIB est en croissance, mais en termes réels, il stagne. Le PIB tunisien en 2025 est identique à celui de 2019 et la dette augmente chaque année depuis cinq ans, les nouveaux emprunts servant à rembourser les anciens. (source : ministère des Finances).

10. L’agence de notation Fitch Ratings alerte le gouvernement tunisien sur les tensions qui pèsent sur le système bancaire en raison de la hausse des créances douteuses augmentées à 15% (source : BCT) et de la multiplication des faillites des petites entreprises. La dette publique devrait atteindre 147 000 millions de dinars cette année.

Que peuvent faire la BCT et le gouvernement tunisien pour maîtriser l’inflation et renforcer le dinar ?

1. Si la BCT souhaite maintenir un taux d’intérêt élevé (7,5 %), elle peut utiliser un autre instrument de politique monétaire pour maîtriser l’inflation : elle peut racheter la dette de la Banque nationale agricole (BNA) auprès de l’Office de Céréales (ODC) et octroyer des prêts à taux réduits aux agriculteurs afin d’accroître leur production alimentaire et ainsi freiner l’inflation des prix des denrées alimentaires.

2. La BCT et le ministère des Finances peuvent accorder des prêts à taux réduits à la Steg, l’Etap, Tunisair et la Stir pour les aider à réduire leur endettement et à faire baisser le coût de l’énergie et l’inflation pour leurs consommateurs.

3. Le ministère des Finances doit réduire l’impôt sur les sociétés et aider toutes les entreprises cotées à la Bourse de Tunis (BVMT) à développer leurs activités sur les marchés libyen et algérien afin de réaliser des économies d’échelle, de réduire leurs coûts de production, d’accroître les rentrées de devises étrangères à la BCT, d’apprécier le dinar et de ramener l’inflation à 2 %.

* Australian Company director – ACH group.

** En fait, Mme Zenzeri a repris sans vérification une information de presse erronée dans cet article paru dans Kapitalis.

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Tunesien – Leichter Inflationsrückgang, aber Druck auf die Kaufkraft bleibt bestehen

Von: maghreb
06. November 2025 um 13:27

MarktModerate Entspannung, aber keine Entlastung im Alltag – Lebensmittelpreise bleiben hoch – Preisrückgänge bei Speiseölen mildern die Teuerung nur geringfügig Tunis – Die Inflationsrate in Tunesien ist im Oktober 2025 leicht auf 4,9 Prozent gesunken – nach 5 Prozent im September. Das teilte das Nationale Institut für Statistik (INS) am Mittwoch in seiner Mitteilung zum […]

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« L’économie nationale est en voie de redressement », annonce Sarra Zaafrani Zenzri

05. November 2025 um 20:38

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a affirmé mercredi que l’économie tunisienne amorce une véritable phase de redressement, marquée par une amélioration notable des principaux indicateurs macroéconomiques.

Une croissance de 3,2% et un retour de la confiance économique

S’exprimant lors d’une séance plénière conjointe de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts (CNRD), consacrée à la présentation du budget de l’État et du budget économique 2026, Zenzri a souligné que le produit intérieur brut (PIB) a progressé de 3,2% au deuxième trimestre 2025, contre 1,4% à la même période de 2024.

Cette dynamique traduit, selon elle, « une reprise économique soutenue », portée par la bonne performance de l’agriculture, de la construction, de l’industrie manufacturière et des services.

Inflation maîtrisée et relance monétaire

La cheffe du gouvernement a mis en avant la baisse du taux d’inflation, passé de 6,7% en septembre 2024 à 5% en septembre 2025, puis à 4,9% en octobre, ce qui témoigne, selon elle, de « l’efficacité de la politique monétaire adoptée ».

Cette évolution a permis à la Banque centrale de Tunisie de réduire son taux directeur à 7,5% à la fin du mois de mars 2025 — une première depuis 2022 —, favorisant ainsi la relance de l’investissement et l’allégement du coût du crédit pour les ménages et les entreprises.

Déficit maîtrisé, dinar renforcé et réserves solides

Zenzri a par ailleurs salué le contrôle du déficit commercial et la stabilité du taux de change, soulignant que les réserves en devises atteignent 106 jours d’importation au 31 octobre 2025.

Ces progrès résultent de la hausse des recettes touristiques (+8,2%) et des transferts des Tunisiens résidant à l’étranger (+8,1%).

Le dinar tunisien s’est également apprécié face au dollar (+2,8%) et à l’euro (+0,5%), par rapport à 2024.

Investissements en hausse et chantiers en cours

La cheffe du gouvernement a enfin évoqué la progression des investissements directs étrangers, en hausse de 21,3% au premier semestre 2025, par rapport à la même période en 2024.

Elle a également salué l’avancement des grands projets d’infrastructure, notamment dans les secteurs des transports, de la santé et des énergies renouvelables, estimant qu’ils constituent des leviers essentiels pour la croissance future.

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Tunisie – Inflation : Légère accalmie à 4,9% en octobre, selon l’INS

05. November 2025 um 19:47

L’inflation a enregistré une légère baisse en octobre 2025, s’établissant à 4,9% contre 5% le mois précédent, selon les données publiées mercredi par l’Institut national de la statistique (INS). Ce recul reste modeste, mais marque un ralentissement du rythme de hausse des prix, en particulier dans l’alimentation et les services.

Le repli observé est principalement lié au ralentissement de l’évolution des prix des produits alimentaires (+5,6% contre +5,7% en septembre) et du groupe “restaurants, cafés et hôtels” (+7,5% contre +10,1% un mois plus tôt).

Sur un an, les prix alimentaires demeurent en hausse de 5,6%, tirés par les légumes frais (+21,4%), la viande d’agneau (+18,8%), les poissons frais (+9,9%), la viande bovine (+9,8%) et les fruits frais (+9,2%). À l’inverse, les huiles alimentaires enregistrent une baisse spectaculaire de 22,2%.

Les produits manufacturés affichent une progression annuelle de 5%, en raison notamment de la hausse des prix de l’habillement et des chaussures (+9,2%) et des articles d’entretien courant du foyer (+5%).

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Marokko – Verbraucherpreise bleiben im September weitgehend stabil

Von: maghreb
26. Oktober 2025 um 16:09

InflationTrotz leichter Anstiege bei einzelnen Lebensmitteln zeigt sich die Inflation in Marokko weiterhin gedämpft – regionale Unterschiede verdeutlichen jedoch unterschiedliche Dynamiken im Land. Rabat – Laut dem marokkanischen Hohen Kommissariat für Planung (HCP) ist der Verbraucherpreisindex (VPI) im September 2025 im Vergleich zum Vormonat um 0,2 % gestiegen. Diese Entwicklung geht sowohl auf einen Anstieg […]

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Tunisie : Léger recul à 5 % du taux d’inflation

06. Oktober 2025 um 07:25


L’inflation à la consommation des ménages a enregistré un léger repli au mois de septembre 2025, pour s’établir à 5 %, contre 5,2 % en août, selon les dernières données publiées dimanche par l’Institut national de la statistique (INS).

Ce fléchissement, bien que modeste, s’explique principalement par le ralentissement du rythme d’évolution des prix des produits alimentaires, passés de 5,9 % en août à 5,7 % en septembre, ainsi que par la baisse des prix dans plusieurs autres catégories, notamment les loisirs et la culture (4,6 % contre 5,4 %), les services de restauration, cafés et hôtels (10,1 % contre 10,6 %) et les services de transport (3,1 % contre 3,6 %).

L’INS précise que la hausse des prix alimentaires sur un an reste tirée par certains produits de base, en particulier les légumes frais (+21,1 %), la viande ovine (+20,2 %), les poissons frais (+10,3 %) et les fruits frais (+9,9 %). À l’inverse, les prix des huiles alimentaires ont reculé de 24,3 %, contribuant à freiner l’inflation globale.

Les produits manufacturés affichent une hausse annuelle de 9,4 %, en raison notamment de l’augmentation des prix des vêtements et chaussures (+9 %) et des produits de nettoyage (+4,9 %). Les services, quant à eux, ont progressé de 4,5 %, tirés principalement par les services de restauration et d’hébergement (+10,1 %).

Cette légère détente de l’inflation intervient dans un contexte où le pouvoir d’achat des ménages demeure fragilisé, et où la question de la stabilité des prix reste au cœur des préoccupations économiques et sociales en Tunisie.

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Tunisie : L’inflation fléchit légèrement à 5,2% en août 2025

06. September 2025 um 08:52

Selon les dernières données publiées par l’Institut national de la statistique (INS), le taux d’inflation a atteint 5,2% en août 2025, contre 5,3% en juillet. Un repli modeste, mais qui intervient dans un contexte où la hausse des prix continue de peser sur le pouvoir d’achat des ménages tunisiens.

Un ralentissement limité

L’INS explique cette baisse par un ralentissement du rythme d’évolution des prix dans deux grands postes de consommation. Le groupe habillement et chaussures a affiché une hausse de 8,9% contre 9,1% le mois précédent. Les prix liés aux loisirs et à la culture ont également connu un ralentissement, passant de 5,9% en juillet à 5,4% en août.

En revanche, la hausse des prix alimentaires, qui reste la principale composante du panier de consommation, demeure inchangée à 5,9%. Cette hausse provient principalement de l’augmentation des prix des légumes frais de 23%, des viandes ovines de 20,2%, des fruits frais de 13,4% et des poissons frais de 10,8%. En revanche, les prix des huiles alimentaires ont baissé de 24%.

Les prix des produits manufacturés augmentent de 5,1% par rapport au mois d’août 2024, en raison de la hausse des prix des produits de l’habillement et chaussures de 9% et des produits d’entretien courant du foyer de 5,2%. Pour les services, l’augmentation des prix est de 4,7% sur un an, principalement expliquée par la hausse des prix des services du groupe restaurant, cafés et hôtels de 10,6%.

Pouvoir d’achat sous pression et vigilance monétaire

Même si le recul de 0,1 point peut sembler rassurant, l’inflation reste à un niveau relativement élevé. Pour les ménages, cela signifie que le coût de la vie continue de grimper, notamment sur les produits de base.

Les économistes rappellent que les classes moyennes et populaires subissent de plein fouet cette érosion du pouvoir d’achat, en particulier face aux prix alimentaires qui représentent une part importante de leurs dépenses.

Depuis le début de l’année 2025, le taux d’inflation en Tunisie évolue dans une fourchette oscillant entre 5% et 6%, alimenté principalement par la hausse des prix des denrées alimentaires et de certains produits manufacturés.

La Banque centrale de Tunisie (BCT), qui maintient depuis plusieurs mois son taux directeur à 7,5%, suit de près l’évolution des prix. Si la tendance au ralentissement se confirme, elle pourrait desserrer la pression sur la politique monétaire.

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Tunesien: Inflation lag im Dezember 2023 bei 8,1 Prozent

Von: Redaktion
05. Januar 2024 um 20:46

Im Dezember 2023 ging die Inflation auf 8,1% zurück, verglichen mit 8,3% im November 2023. Dies geht aus einer am Freitag veröffentlichten Mitteilung des Nationalen Mehr

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